Appelo Mor†em (old)
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Your love is a lie. [Terminé] Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Auteur Message
Devan Justyn Harris
Admin | Étudiant(e) en Médicomagie
Spécialisation dans les blessures par créatures vivantes. (Stage à poudlard) Devan Justyn Harris
.
Masculin

977 messages
Amour : Je ne l'aime que lui... Et personne ne pourra intervenir dans notre relation ou se sera votre mort..

Pensine
Orientation Sexuelle: Bisexuel
Année d'étude: Diplômé
Caractère: Changeant! La plupart du temps vous le verrez impassible. Son air est à faire peur tellement il n'a aucun sentiment... Enfin, il se fâche qu'en seule présence de ses deux pires ennemis...

MessageSujet: Your love is a lie. [Terminé] Your love is a lie. [Terminé] Icon_minitimeMar 9 Sep 2008 - 1:33

    Priorité à James.



Découvrez Simple Plan!

Pourquoi as-tu prétendu que tu voulais de moi?
J’ai toujours été patient…
Alors pourquoi quand il s’agit de toi je ne le suis plus?


    Le caractère violent et froid du vert et argent était à présent revenue à la course dans son esprit. Plusieurs événements c’était produit depuis la rencontre fatidique mais lui et James ne c’était pas reparlé. Cela faisait maintenant plus d’une semaine et le brunet commençait largement à perdre les pédales. Lorsqu’on croyait désormais être en couple avec quelqu’un il était plutôt normal de penser se voir pratiquement à tous les jours… Mais alors pourquoi le garçon ne venait pas le voir?! Comprenez, ce n’est certainement pas Harris qui irait vers lui, déjà que ça lui avait tout prit lors de leur déclaration pour enfin dire ce qu’il avait sur le cœur, il ne s’abaisserait pas à jouer le copain dépendant. Mais alors, une colère noire jaillissait de lui depuis maintenant deux jours, deux journées où il n’avait plus d’espoir, où il commençait à se sentir perdu. Sa patience avait été apparemment jeté par la plus haute fenêtre du château parce qu’il ne pouvait plus sentir une personne près de lui sans l’envoyer promener, comme si c’était de sa faute. Ni d’une ni deux, les gens avaient à nouveau commencé à l’ignorer, se doutant très bien que son changement de caractère au début de la semaine n’était qu’éphémère. Les personnes à qui il avait parlé d’un ton normal et qu’ils lui disaient bonjour restaient figé devant une non-réponse du garçon, comme s’il ne s’était jamais rencontré. La dernière personne qu’il voulait rencontrer en ce moment c’était Maximillien, le garçon pour qui il avait failli craqué dut à sa haine continuelle. Il s’en voulait encore plus rien qu’à penser… Et pourquoi alors, s’il était dans un état lamentable, il ne criait pas sur la petite personne qui était lové contre lui? C’était, avec Laura, une des rares personnes sur cette terre à savoir l’apaiser, et il adorait particulièrement sa Mandie. Elle n’était pas du tout comme sa vipère préférée, en fait, elles étaient exactement le contraire mais ça n’empêchait pas le garçon de l’aimer plus que tout. Encore une autre fille que les autres pensait qu’il s’était mis dans son sac. Comme s’il pouvait sortir avec Laura ou bien elle, c’était idiot! Pourtant, leurs câlinages portait souvent à confusion et personne ne pouvait le nier. Assis dans un coin du hall, sur un sofa assez imposant y logeaient donc deux meilleurs amis, et voilà maintenant plusieurs minutes qu’ils ne parlaient pas, quelque chose n’allait pas c’était certain.

    A. « Qu’est-ce que t’as Juju? Tu étais heureux comme jamais au début de la semaine et là… Tu es redevenu comme avant.»

    La blonde avait relevé la tête pour pouvoir croiser le regard du vert et argent. Son visage était à nouveau impassible pourtant il aurait voulu tout lui raconter… La façon dont elle lui avait parlé lui crevait le cœur et il se retint de faire une grimace. En guise de réponse il se pencha pour lové sa tête dans le creux de son épaule. Il savait pertinemment que ce geste clouerait le bec de sa meilleure amie puisque c’était un signe qu’il ne parlerait pas. Les deux jeunes gens restèrent dans cette position longtemps, ne voyants pas le temps passé, jusqu’à ce qu’ils remarquent qu’ils étaient les derniers dans le hall et que la grande salle semblait vite. Ce fut le garçon qui prit la parole, sachant qu’Amanda ne s’en irait pas sans qu’il lui donne la permission.

    D. « Je crois qu’il est l’heure de rentrer dans nos dortoirs ma belle…

    Et sans un mot de plus, ils se levèrent et descendrent au sous-sol. Ils étaient encore tous deux vêtus de leur uniforme, n’ayant prit la peine de se changer pour aller rapidement rejoindre l’autre. Même s’ils n’étaient pas dans la même maison, ils étaient tout de même localisés au sous-sol et ils pouvaient se voir très souvent. Leur point de rendez-vous préféré était la cuisine, endroit où ils pouvaient assouvir leur envie d’adolescent en quête de nourriture, et surtout pour parler en pleine nuit sans être dérangée. Main dans la main ils parcourèrent ensemble les derniers mètres qui devraient les séparés. La jaune et noir avait sut briser le silence en chantant de sa petite voix timide mais pourtant mélodieuse, c’était une des choses qui l’apaisait le plus chez elle. Il avait l’impression de se retrouver à l’enfance, là où sa mère lui chantait des chansons pour l’endormir ou le consoler. Un adieu plus dépressif que jamais ce fit lorsqu’il venu le temps de prendre chacun de leur côté. Le vert et argent prit son amie dans ses bras en soupirant longuement, c’était fou comme il l’aimait… S’il devait choisir entre elle et Laura jamais il ne pourrait le dire tellement il portait grandement les deux filles dans son cœur. Les pieds traînants comme jamais, le garçon se rendit à la salle commune des serpentards. Il ne s’attarda même pas au bon nombre de personnes qui était présent dans la salle, mais se dirigea immédiatement vers son dortoir, où il pourrait dormir tranquillement. Lorsqu’il fut monté, son regard s’attarda un long moment sur un lit vide à l’autre bout de la pièce. Leur lit avait toujours été les plus écarté, puisqu’au départ ils ne s’aimaient pas… Enfin, est-ce qu,il s’aimait mieux maintenant?? Une force attractive le mena jusqu’au lit de son amour et si assis… Tout à coup il semblait réalisé que peut-être leur histoire avait terminés aussitôt commencée… Mais oui, sinon pourquoi est-ce que James ne venait pas le voir? Pourquoi est-ce qu’ils ne passaient pas leur temps à roucouler comme un vrai couple amoureux? Une immense rage monta alors en lui, et il la fit passer en donner un immense coup de poing sur le matelas. La seconde suivante le garçon s’était dévêtu et s’était installé dans son lit, voulant oublier cette histoire du mieux qu’il pouvait. Le lit de James était pratiquement défait mais ce n’est pas pour autant qu’il ne sombra pas dans les songes…

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https://appelo-mortem.forumactif.org/-t26.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/relations-f29/welcome-to-nerveland-t1198.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/journal-intime-f27/maj-t1231.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/hiboux-f28/devan-justyn-s-box-t889.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/envie-d-un-rp-f30/devan-justyn-harris-t212.htm


Dernière édition par Devan Justyn Harris le Mer 26 Nov 2008 - 0:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Your love is a lie. [Terminé] Your love is a lie. [Terminé] Icon_minitimeMer 10 Sep 2008 - 1:48

    Your love is a lie. [Terminé] Gaspar10
    « L'amoureux qui n'oublie pas quelquefois
    Meurt pas excès de fatigue.
    »

    La tête posée dans le creux de sa paume, l'air passablement endormit, James tentait tant bien que mal de rester éveillée. Son visage était marqué par la fatigue, de lourdes cernes étaient présentes sous ses yeux dut aux longues heures de réflexions qui l'accablaient chaque soir, l'empêchant ainsi de s'endormir et l'obligeant à accumulé nuit blanche sur nuit blanche. Il était rare qu'il se repose, si ce n'était durant les cours. De brèves minutes de cours où il s'autorisait enfin à fermer les yeux, à reposer ses paupières fatiguée suffisamment de temps pour qu'il ne puisse plus penser à cet être qui occupait tant son esprit. Un serpentard, un homme, ou du moins un adolescent qui fut, il n'y avait pas si longtemps, sa némésis. Devan, ce garçon qui, où qu'il soit, arrivait toujours à se frayer un chemin dans ses pensées depuis plus d'une semaine, depuis ce fameux échangent où leurs lèvres s'étaient goûtées le temps d'un baiser bien trop court. Néanmoins, il n'avait suffit que de ce simple baiser pour que sa vie s'en voit subitement chamboulée du tout au tout et cela se répercutait sur son comportement. Il se faisait plus distant avec ses amis, il était froid, gardait les lèvres close lorsqu'on lui adressait la parole, semblait toujours perdu dans ses pensées et, à vrai dire, il osait à peine parler avec sa meilleure amie ! Quant à son cher et tendre, s'il pouvait l'appeler comme tel, il n'arrivait pas même à s'en approcher suffisamment que pour lui glisser quelques mots à l'oreille. D'un autre point de vue, il ne savait comment se comporter en sa présence.

    Devait-il feindre une haine réciproque ? Devait-il l'approcher et poser ses lèvres sur les siennes, comme n'importe quel couple ? Devait-il manger à ses cotés ? En fait, était-il réellement un couple ? Il se posait tellement de questions et avait si peu de réponses, qu'il n'osait faire un geste de peur de faire mal. La peur... Un sentiment bien trop présent à son goût. S'il avait été Gryffondor, ces questions ne se seraient probablement jamais posées, il se serait contenté de l'approcher et de l'embrasser, qu'importe l'avis des gens, mais voilà... James était un serpentard, et non un rouge et or, le courage ne faisait donc pas partie de son vocabulaire. Quant à la possibilité de relever le défi qu'il lui imposait, la chose n'était pas aisée... Car cela ne pouvait qu'en être un ! Devan le mettait au défi dans l'unique but de tester sa sincérité. Comment expliquer ce soudain repli, autrement ? Parce que l'adolescent n'était pas dupe ! Le brunet le fuyait, restant suffisamment distant sans toutefois être hors de portée, comme s'il essayait de le pousser à faire le second pas. Toutefois, James ne pouvait foncer tête baissée sans avoir réfléchit un long moment, au préalable. Certes, il savait qu'il ne pouvait éterniser leur seconde rencontre et il ne le voulait d'ailleurs pas. Après tout, sa némésis ne l'attendrait pas éternellement, c'est pourquoi il s'imposait peu à peu un ultimatum. Il attendait tout simplement le moment propice l'instant où il pourrait enfin faire ce deuxième pas qui pourrait les réunir et, probablement, les faire devenir un véritable couple.

    Un second pas qui allait, à n'en pas douter, lui coûter cher. Comment pouvait-il le savoir ? Les rumeurs. Selon les dires, l'humeur du brunet avait brusquement changé dans les trois jours suivant leurs baisers. Tout comme lui, il se faisait distant, était partiellement agressif avec certaines personnes, ne parlait que très peu, voir pas du tout, et avait, visiblement, les nerfs à fleur de peau. Dire que James en était la cause n'était pas totalement faux. Peut-être avait-il peur, après tout ? Probablement pour la même raison que lui. Celle de s'être fait manipuler et de n'avoir servit que de défouloir après une journée plutôt mauvaise... Mais comment pouvait-il lui faire comprendre que tout ceci n'était pas qu'un jeu ? Comment pouvait-il lui dire que leur baiser avait eut de l'importance ? Comment lui avouer qu'il tenait à lui et envisageait, si possible, une vraie relation ? Parce que, bien qu'il ait ces envies, il n'osait lui parler. Quant au fait de retarder leurs discussion et de toujours reporter leur rencontre, ceci ne faisait qu'attiser l'humeur massacrante de l'autre garçon. Une humeur qui avait l'abominable tendance à lui glacer les sangs. Autrement dit, s'il ne décidait pas enfin à vaincre cette peur paralysante, il ne ferait qu'empirer les choses et ne pourrait finalement plus mettre un terme à toute cette angoisse qu'ils éprouvaient. De plus, il n'en pouvait plus d'attendre, c'est pourquoi il était bien décidé à passer à l'action le plus tôt possible et, si le courage et le temps le lui permettait, il passerait à l'action le soir même, encore fallait-il que Devan accepte de lui parler.

    Néanmoins, une autre option s'offrait à lui, une option moins risquée, peut-être même moins dangereuse et, s'il s'y prenait correctement, lui permettrait de garder les lèvres closes jusqu'au lendemain matin. Mais comment allait-il s'y prendre ? Comment le brunet allait bien pouvoir réagir s'il choisissait cette seconde option alléchante ? La était toute la question. Quant à la réponse, s'il voulait l'obtenir, il était contraint de passer à l'acte dans les plus brefs délais. Une sonnerie retentit alors, l'extirpant brutalement de ses songes qui, pour la première fois depuis sept jours, ne l'avaient pas quitté. Peut-être était-ce la faute du professeur qui ne cessait de le réprimander à chaque fois qu'il fermait ne serait-ce qu'une seconde les paupières ? Ou peut-être que la raison était plus proche qu'il ne le pensait ? Comme, par exemple, la présence d'un certain serpentard trois rangées face à lui ? De sa place, il ne pouvait qu'apercevoir sa nuque et son dos mais ces deux petits détails suffisaient largement pour lui faire perdre la tête. Fichu serpentard qui ne cessait de hanter son esprit et de s'accaparer toutes ses pensées ! Il ne pouvait passer une seule seconde sans être contraint de s'infliger une douloureuse torture mentale, cherchant en vain la solution miracle qui lui permettrait de se rapprocher de son cher et tendre. Une solution qui, au cours de cette heure d'histoire de la magie, s'était imposée à lui comme une évidence. Il ne lui restait plus qu'à se préparer psychologiquement et à trouver suffisamment de courage que pour passer à l'acte. Une chose qui paraissait encore si compliquée en cet instant...

    James ferma quelques instants les yeux, cherchant à se donner du courage mais ne parvenant qu'à s'endormir lamentablement dans une classe totalement vide, tout adolescent s'étant déjà probablement rendu dans la grande salle afin de consommer le repas. Repas... Une chose qui ne faisait plus partie de son vocabulaire depuis plus de quatre jours ou, du moins, ne se nourrissait-il plus que par besoin. La fatigue était tellement présente dans son esprit qu'il ne prenait même plus la peine de se rendre dans la grande salle, se contentant simplement d'un bout de pain volé subtilement aux cuisines. Un maigre butin qui suffisait amplement à calmer sa faim lorsque celle ci se présentait. Il n'était pas nombreux à s'inquiéter pour lui, à le sermonner concernant son manque de sommeil, à se poser des questions concernant son état mental et physique. A vrai dire, une seule personne avait osé lui faire remarquer son état. Cette même personne qu'il considérait comme une petite soeur à protéger, sa petite blonde, Layana. Cette verte et argent qui, à mainte reprises, lui avait remonter les bretelles dans l'espoir qu'il se ressaisisse. De vaines tentatives qui n'avaient débouchées que sur des grimaces et un haussement de ton de la part de l'adolescent. Il n'avait pas besoin qu'on le materne, encore moins qu'on lui impose des règles à suivre. S'il ne voulait pas dormir, c'était son choix. S'il ne voulait pas se nourrir, il en était de même. Alors les remarques, il n'en avait que faire, bien qu'il savait, au fond de lui, qu'elle n'avait pas entièrement tord. Il était inutile de s'épuiser pour des choix relativement simple... Alors pourquoi le faisait-il ?

    L'adolescent fronça légèrement les sourcils, ne pouvant s'empêcher de réfléchir pendant son sommeil. Il envisageait les potentiels réactions de Devan lorsqu'il mettrait son plan en oeuvre. Il n'était pas vraiment apeuré, non. C'était bien plus fort que cela. Il était littéralement tétanisé et imaginer les actes du brunet le moment venu ne faisait que renforcer cette crainte. Merlin, allait-il lui en vouloir au point de le frapper ? Certes, ce n'était pas une chose qui l'apeurait. Après tout, ils avaient passés pratiquement six années de leurs vies à se chercher l'un et l'autre, à se menacer et, parfois, à en venir aux mains. C'était une guerre incessante qui les avait monté l'un contre l'autre sans qu'il n'en connaisse une réelle raison... James gémit doucement dans son sommeil, sa joue glissant lentement contre sa paume tandis qu'il s'affaissait peu à peu sur son siège. Ce n'était pas la meilleure position pour se reposer, il était vrai qu'être allongé dans un lit aurait été plu agréable, mais penser une seule seconde aux nombres de marches qu'il allait devoir descendre, le nombre d'élèves qu'il allait croisé sur sa route et à l'immense distance qui le séparait de son dortoir, suffisait à le garder sur place, assit sur un tabouret grinçant sous son poids et le coude posé sur un large pupitre rongé par les années. De plus, il ne contait pas vraiment passer sa nuit dans cette classe isolée, mais simplement profiter du calme ambiant pour récupérer quelques minutes de sommeil bien méritées. Quelques minutes, ou plutôt quelques heures qui lui parurent durée une éternité, bien que la fatigue soit toujours on ne peut plus présente dans son petit corps d'adolescent.

    Papillonnant des paupières, James chercha à se faire a la pénombre de la pièce, ses membres endoloris lui faisant clairement comprendre qu'il était toujours en vie et l'odeur poussiéreuse qui régnait lui rappelant, malheureusement, l'endroit où il se trouvait. L'heure semblait quelque peu avancée mais il n'avait aucuns moyens de la connaître si ce n'était en rejoignant son dortoir et de poser le regard sur son réveil, bien qu'une montre encerclait étroitement son poignet. Un léger détail qui semblait avoir déserter son esprit fatigué depuis qu'il avait rouvert les yeux. Lentement, le vert et argent tenta de se redresser, son dos craquant douloureusement tandis qu'il parvenait à se remettre droit. Il ignorait le nombre de temps qu'il avait passé dans cette classe à se reposer, affaler sur ce banc miteux qui semblait le menacer de crouler à chaque instant, mais le fait était que son corps en subissait largement les conséquences. Ses reins semblaient avoir été piétinés sans ménagement, ses épaules et son dos lui donnait l'étrange impression d'avoir servit de victime à un masseur fou qui n'avait pas lésiner une seule seconde sur sa force, enfonçant ses gros doigts dans sa peau jusqu'à ce qu'il ne puisse plus respirer tant la douleur était féroce, quant à sa tête... Elle le faisant tant souffrir qu'il avait l'impression que son cerveau voulait sortir à tout prix de sa prison d'os et de peau. Avec des gestes lents et pesés, le serpentard leva les mains à son visage, frottant délicatement ses petits yeux fatigués dans l'espoir de les décollés et de mieux s'adapter à la pénombre.

    Merlin... Ses membres semblaient peser des tonnes et il commençait à douter fortement de ses capacités à se relever pour quitter cette salle de cours poussiéreuse. Néanmoins, l'image de sa maison, de son dortoir et de son lit parfaitement fait lui fit l'effet d'un sceau d'eau reçu en plein visage, lui donnant ainsi l'envie de le rejoindre ne serait-ce que pour terminer sa nuit entre des draps chauds et accueillant, ceux de son lit qui semblait l'appeler à l'autre bout du château. Lentement, l'adolescent posa le pied au sol, s'appuyant contre le pupitre pour ne pas se rétamer lamentablement. Ses jambes étaient semblable à du caoutchouc, supportant tout juste le poids de son corps. Une chose peu étonnante lorsque l'on savait ce à quoi James avait occupé son temps, autrement dit dormir. Toujours avec des gestes lents, il se baissa afin de prendre son sac de cours, le glissant sur son épaule avant de prendre la direction de la lourde porte. Il espérait que l'heure était suffisamment avancée pour que les préfets aient terminés leurs rondes, comment aurait-il put expliquer sa présence dans les couloirs autrement ? Dire la vérité ne lui vaudrait que de méprisant regards et des réflexions désagréables. De plus, étant serpentard, il ne pouvait se permettre d'expliquer la raison de son piteux état. Il était semblable à une loque humaine et quiconque lui en ferait la remarque ferait un simple aller à l'hôpital sorcier de Sainte mangouste. Certes, il était fatigué et manquait cruellement de force mais ce n'était pas pour autant que la magie avait quitté son corps et autant dire que sa baguette le démangeait depuis quelques jours.


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Dernière édition par James I. Halmers le Ven 19 Sep 2008 - 2:54, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Your love is a lie. [Terminé] Your love is a lie. [Terminé] Icon_minitimeMer 10 Sep 2008 - 1:50


    Jugeant que rester planter au milieu d'un couloir, a la vue de quiconque passant dans les parages, n'était pas la meilleure solution, il se décida enfin à se bouger, prenant la direction des escaliers afin de descendre les étages et rejoindre les cachots. Ses chaussures faisaient un léger bruit se répercutant sur les murs, lui donnant la subite impression d'être le seul survivant du château. Il n'y avait aucuns élèves, aucuns fantômes, aucuns enseignants. Rien, si ce n'était les tableaux animés murmurant sur son passage. Il détestait cela, il avait l'étrange impression d'être épié, d'être la source de messe basse désagréables. Qu'il détestait que l'on parle de lui... Certes, il n'était pas le centre du monde et les portraits pouvaient tout aussi bien parler d'autre chose, mais les faits étaient qu'il était tellement fatigué que quiconque parlaient se voyait subir son regard meurtrier. Ce même regard qu'il posait sur chacun des tableaux se présentant à sa vue alors qu'il rejoignait les cachots dans la pénombre. Bientôt, il fut face au portrait de sa salle commune, celui ci sifflant dangereusement, visiblement énervé de se faire réveiller alors que le sommeil l'avait gagné. Peu importe son avis, lui aussi avait sommeil et il contait bien rejoindre son lit, qu'il le veuille ou non. Répétant une seconde fois le mot de passe, il attendit, le tableau pivotant après quelques secondes de réflexion. Plus que quelques marches... Quelques marches et son corps pourrait enfin se poser dans les draps de soie vert qui reposaient sur son lit.

    Impatient, l'adolescent descendit les marches quatre à quatre, semblant avoir regagner son énergie le temps de se glisser sous ses draps. Du moins, l'aurait-il fait si ceux ci n'avaient pas été complètement dérangés. James soupira, posant son sac sur les draps froissés tandis qu'il portait automatiquement le regard sur le lit trônant à l'autre bout du dortoir, celui de Devan. Qui d'autre aurait put s'en prendre à son lit ? La question ne se posait même pas... Un nouveau soupire franchit les lèvres de l'adolescent qui se déshabilla, n'ayant aucunes pudeurs envers les garçons dormant profondément. Qu'importe s'ils se réveillaient et l'apercevaient, il était comme eux, après tout. Enlevant l'entièreté de ses vêtements, ne gardant pas même son dessous, il s'approcha de ce lit qu'il n'avait pas quitté des yeux. Si le vert et argent avait saccagé son lit, il n'y avait aucunes honte à ce qu'il partage le sien, n'est-ce pas ? Ceci n'était que justice... Arrivé aux pieds du lit, le garçon ne put s'empêcher de contempler son aîné. On pouvait dire tout ce que l'on voulait sur Devan, il pouvait se montrer désagréable, méprisant, parfois cruel et tout autre chose, mais il y avait une chose que l'on ne pouvait nier, c'est qu'il était terriblement beau lorsqu'il était endormit... Doucement, et afin de ne pas le réveiller, James s'empara d'un coin des draps, se glissant subtilement dessous en faisant le moins de bruits et de gestes possible. Mission accomplie. Toutefois, il y avait une chose qu'il ne pouvait s'empêcher de faire et c'est avec délicatesse qu'il se colla à l'autre garçon, son bras encerclant possessivement son torse alors qu'il sombrait peu à peu dans un sommeil sans rêves.

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Devan Justyn Harris
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MessageSujet: Re: Your love is a lie. [Terminé] Your love is a lie. [Terminé] Icon_minitimeMer 10 Sep 2008 - 6:12

    C'est pas super super mon coeur mais je suis morte de fatigue. Au pire, j'ajouterai des trucs.


Parfois, la vie ressemble étrangement à un cauchemar.


    Inconnue #1. «Hey Nathalie, tu sais ce que j’ai entendue dire sur James? Tu sais le craquant serpentard de 7ième?!»
    Inconnue #2. «Je l’adore ce mec, allez dis!»
    Inconnue #1. «Normal, tout le monde l’aime! Bon, alors j’ai entendue dire pas Trish qui est aussi chez les verts, qu’il aurait une petite amie! Une lionne apparemment!
    D. « PARDON?!»

    Et le couloirs du quatrième étage venait de vibrer sous le hurlement du vert et argent nommé Devan Justyn Harris. Ce que venait de raconter ses deux pipelettes étaient forcément un ragot sans importance. Mais il ne pouvait pas en croire ses oreilles! Une rumeur ne pouvait pas se créer d’absolument rien! Cela devait donc dire que le garçon c’était au moins entretenu avec elle, là une blette des jaunes et noires aurait put répandre une rumeur de la sorte… Mais même là… Même s’il n’avait que parler avec elle… Même si James c’était retrouver un peu seul avec la demoiselle il ne méritait d’être sévèrement puni. Pourquoi cet élan de jalousie? Et bien dans son cas on devait plutôt parler de haine profonde puisqu’il n’était pas jaloux en tant que tel de la fille, mais bien du rapport de proximité qu’il se permettait avec elle, alors qu’il ne l’approchait pas à 10 mètres. Une souffrance extrême en découlait immédiatement et c’est avec une colère noire qu’il la démontra. Les deux jeunes filles s’étaient retournées vers lui avec la bouche grande ouverte et les yeux écarquillés de peur. Lorsqu’on est en septième année les autres commence à vous connaître et surtout les gens qui ne passe jamais inaperçu comme Mister Harris. Elles devaient être en deuxième ou troisième année, à cette âge pré-pubaire elles avaient tous envies d’avoir le mec le plus âgé de l’école et bien sur le plus sexy. Il ne pouvait pas le nier, son amour était un homme parfait, la carrure musclée comme il le voulait. Sans compter de ses innombrables autres qualités, mais la partie de son corps qu’il préférait le plus c’était ses fesses lèvres. Son esprit faillit flancher à la penser de ses lèvres mais il ne le ferait certainement pas, surtout pas après avoir entendu une telle nouvelle sur son peut-être petit ami. Pourtant, même si son homme avait toutes les qualités pour être l’idole de ses dames, il en était également pour le garçon, mais les filles étaient d’habitude plus discrète à son égard tout simplement parce qu’il leur faisait peur. Et maintenant, après cette expérience, la réputation d’infâme méchant de Devan serait encore plus décuplée. Toujours terrorisées les deux jeunes serdaigles ne pouvaient bouger d’un poil, et quitter le regard meurtrir et noir qu’il leur lançait. Il avait eut beau signer leur arrêt mort et ça aurait été moins pénible pour elles… Et dire que ça ne faisait que commencer… Même si d’autres personnes étaient autour des trois, personnes ne semblaient plus apte à réagir, à croire que Devan faisait l’état d’un vrai meurtrier, si seulement ils savaient à quel point il étaient près de la vérité ils auraient au moins eut le réflexe de déguerpir immédiatement. En un rien de temps le garçon avait annihiler l’espace les séparant de ses victimes et en était aller plaquer l’inconnue numéro 1 au mur. Il ne l’avait pas fait trop violemment, non jamais il ne lui ferait du mal, il voulait simplement signifier son état d’âme du mieux qu’il le pouvait. Pourtant, si ses derniers jours avaient été atroces, il n’en était en aucun cas comparable à celui-ci, en plus d’Apprendre telle nouvelle sur son James, il apprenait du même fait aux autres qu’il était plus attaché à lui que leurs querelles sanguinolente semblaient le paraître. Leur effort était cela dit, toute écrasée pour venir se réduire en bouillie contre le visage de cette pauvre enfant. Encore là, pouvions nous vraiment parler d’effort?! Bien sur que non, et la première raison était qu’on ne pouvait même pas savoir s’il y avait un « leur » puisque aucun des deux ne connaissait l’état de leur relation. Certes, le vert et argent venait de tout avouer quand même, se souciant peut à présent des répercussions de son geste puisque la seule chose qu’il voulait savoir c’était le nom de cette fille. Pas pour aller la torturer, bien que cet envie le faisait étrangement saliver, il aller plutôt lancer ce nom à la figue de J. comme la simple excuse de tout leur malheur. La jeune bleu et bronze avait apparemment du mal à respirer tellement les événements la dépassait et le serpent faillit être attendrit par cette vision. Mais comme on dit que la haine est un des plus purs sentiments de la terre, rien ne pourrait l’altérer pour l’instant et c’est d’un souffle menaçant qu’il demanda à l’inconnue :

    D. « Quel est son nom?»
    Inconnue #1 « James?»
    D. « Nom pas lui, elle!»
    Inconnue #1 « Je… C’est… Kat… Katie... Springfield.»

    Encore là il fallait féliciter la gente féminine. Elle pouvait toujours exceller niveau potin et cette notion avait put être confirmé. Malgré la peur se lisant dans tout son être, la jeune serdaigle avait parlée, laissant derrière elle un immense courroux, un ouragan. Le vert et argent l’avait immédiatement lâchée et était partit à la recherche de son merdeux d’ex ennemi, de peut-être futur petit ami, enfin James, pour aller lui démontrer à quel point la fidélité était importante. Les gens semblaient le dévisagé plus que jamais à son passage, à croire qu’il y avait d’écrit sur son front : « Je viens d’apprendre que l’homme que j’aime m’a peut-être trahit et je vais le battre à mort.» Il dut parcourir deux trois fois le château pour trouver son homme dans la salle de bain du dortoir. Alors qu’il apercevait son homme nu sa volonté s’était comme envolée tout d’un coup…

    *******


    Tiens, c’était étrange, pourquoi le garçon ne se retrouvait plus devant l’homme de ses rêves nu? Enfin, il se rappelait de s’être couché… Donc tout ça n’avait été qu’un rêve?? Mais bon sang? Une étrange sensation lui parcourrait tout le corps, comme une excitation apparente qui s’était formé sous son boxer dut à ses rêves si peu émoussés. Mais alors pourquoi est-ce que si c’était un rêve, Devan sentait une chaleur anormale collée à lui… Et son odeur qu’il connaissait par cœur à la portée de ses narines? Il ouvrit lentement les yeux et il lui fallut plusieurs secondes pour comprendre ce qui se tramait… D’abord son rêve avait été mille fois plus crédible que cette vision… James, collé à lui, dans son lit, comme le ferait un couple amoureux, comme ils devraient le faire depuis une semaine… Le garçon faillit oublier toute ses craintes et passer ses bras autour de son corps pour vivre la plus belle nuit de sa vie, sans fla-fla, sans baiser ni rien, juste la sensation de son bien-aimé sur son corps… Hélas, D. était D. et il n’accepterait jamais que James l’aille facile de cette façon! Il devait mérité son câlin pas en profiter alors que le plus vieux dormait! Alors que le vert et argent se préparait à la poussée du siècle, il disposa tranquillement ses mains sur le corps de James, la première sur son torse et l’autre un peu plus bas… Trop bas… Il fallut qu’il aille porter sa main exactement au mauvais endroit, moment où il ne prit pas un instant pour la retirer immédiatement tel un puceau farouche. IL ÉTAIT NU! Comment devait il réagir maintenant? Son intimité revenait immédiatement aux aguets et son cerveau semblait dans la plus grande bataille du siècle, l’embrasser? Bordel! James n’avait pas put agir de cette façon dès le premier soir?! Il ferma les yeux à s’en crever les paupières et usa de toute sa volonté pour éjecter son amour de son lit. Il semblait si bien dormir avant que ce premier n’intervienne dans ses songes… Pourtant il n’avait rien put faire d’autre, agir comme son cœur le disait, et non son corps. Il se roula tranquillement jusqu’au bord du lit pour croiser le regard chamboulé et fatigué de son homme, tout en gardant une expression froide et distant il lui chuchota :

    D. « Je t’emmerde Halmers. Tu ne le mérites pas.

    On aurait dit que toute leur relation deait recommencer à zéro, Devan appelant l’homme qu’il aimait par son nom de famille… Pourtant tout aurait été totalement perdu s’il avait arrêter à ses premières paroles… Il avait continuer… Sachant pertinemment que le vert et argent le comprendrait, comprendrait à quel point il l’aime réellement et qu’il était seulement affreusement déçu et souffrait de l’absence de sentiments à son égard, sentiment qu’i voulait tant recevoir en cet instant… Il voulait qu’Isaac demande de le pardonner… Il voulait qu’il s’excuse… Il le voulait plus que tout au monde… C'était bien évidene tqu'il lui ferait la guele, mais juste un petit peu parce qu'il ne pouvait se retenir trop l'ongtemps de l'embrasser... Non mais écoutez... Son homme parfait était nu, sous ses yeux! Alors que ses yeux fixaient toujours ses jumeaux, il faisait de son mieux pour ne pas descendre le regard vers son objet de prédilection, chose qui ne ferait qu'attider une étrange flemme qui brûlait en lui et qui lui criait de sauter immédiatement sur lui... Devan et ses habituels principes...

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MessageSujet: Re: Your love is a lie. [Terminé] Your love is a lie. [Terminé] Icon_minitimeVen 12 Sep 2008 - 3:21

    Your love is a lie. [Terminé] Iconga10
    « On pardonne tant que l'on aime. »

    Dormir.... Une chose qui, contrairement à ce qu'il s'était imaginé, semblait lui avoir manqué plus que de raison durant ces quelques jours. Après tout, l'adolescent avait été contraint de ne dormir que lorsqu'il s'écroulait véritablement d'épuisement, des occasions qui s'étaient faites rares car, dès l'instant où il se rendait dans son dortoir, il ne pouvait s'empêcher de penser au corps allongé dans le lit voisin au sien, des pensées qui ne cessaient de tourner inlassablement dans sa tête, l'empêchant ainsi de succomber à sa terrible envie de se reposer, de fermer les yeux et de se laisser emporter par ses vagues de fatigue. Autrement dit, dormir relevait plus de la corvée que d'un plaisir si on omettait la présence du brunet non loin de lui. Néanmoins, être allongé contre le corps de son aimé avait eut un effet apaisant sur sa personne, comme si tout soucis s'étaient subitement envolé dès l'instant où son bras avait encerclé sa taille. Dire qu'il regrettait ces récentes insomnies aurait été complètement faux car, s'il ne s'était pas torturé les méninges à réfléchir chaque soir, il n'aurait probablement jamais somnoler en cours. S'il n'avait pas somnoler, il ne se serait jamais endormit sur son pupitre et, de ce fait, Devan ne s'en serait pas prit à son lit. S'il n'avait pas froisser ses draps, l'adolescent n'aurait eut le courage de faire un second pas en allant se glisser dans son lit, il n'aurait connu le bonheur de coller sa peau nue contre la sienne et de s'endormir aux cotés de la personne qu'il aimait.

    A cette simple pensée, James ne put s'empêcher de resserrer sa prise autour de son aîné, son cou prenant place contre son épaule sans qu'il ne s'en rende vraiment compte. Dire qu'il avait perdu six années de sa vie à faire la guerre au brunet, alors qu'il aurait put découvrir cette douce chaleur bien plus tôt, le rendait quelque peu mélancolique, mais il ne pouvait malheureusement revenir dans le passé pour changer la chose... Et puis, à quoi bon changer ce dit passer si le présent lui convenait tel quel ? Il avait une personne à aimer, peut importe s'il aurait put l'aimer plutôt tant qu'il lui donnait tout son amour dès cet instant. Du moment qu'il arrivait à lui faire comprendre ses sentiments, plus rien n'avait d'importance à ses yeux. Rien, si ce n'était toutes choses le concernant. Ses pensées en étaient là lorsqu'elles s'estompèrent, s'effaçant peu à peu avant de quitter son esprit, laissant derrière elles un adolescent en proie à un immense fatigue. Ce même adolescent qui, une fois vidé de toutes ces pensées, ne put résister plus longtemps à la tentation de fermer les yeux et, avant que sa force ne le quitte à nouveau, d'adresser une dernière douce étreinte au vert et argent. Alors seulement il se permit de succomber à sa fatigue, il n'avait plut envie de luter mais simplement de rester allongé aux côtés de Devan jusqu'au lendemain matin. Partager une nuit avec lui, voilà tout ce qu'il voulait, tout ce qu'il demandait et ce bien que Devan soit déjà profondément endormi depuis plusieurs longues minutes. Un léger détails qu'il ne tarda pas à rectifier en s'endormant à son tour, plus heureux que jamais...

    Un bruit. Un son. Un murmure. Une voix douce chuchotant à son oreille. Une voix qu'il ne connaissait que trop bien que pour l'avoir entendue plusieurs années d'affiler, pratiquement chaque jours. Une voix chaude et sensuelle qui résonnait agréablement à son oreille. Une voix qui lui demandait de la plus tendre des façons s'il acceptait d'ouvrir les yeux. Pourquoi ? Il était si bien... Pourquoi vouloir le réveiller alors que sa seule envie, c'était de rester allonger et de ne plus penser ? Il ne put poser ces questions qu'un souffle chaud vint balayer sa nuque, semblant préparer le terrain avant qu'une paire de lèvres ne s'y pose avec délicatesse. Un baiser des plus agréables... Sept jours qu'il n'avait pas eut droit aux baisers de sa némésis. Sept jours qui lui avaient parut durer une éternité. Rester loin de ses lèvres alors que son corps ne faisait que les réclamer était la plus douloureuse des tortures pouvant accabler un homme, mais avoir enfin droit à ce genre de traitement lui faisait pensé que cela en valait tout simplement la peine. Néanmoins, ce simple baiser poser sur sa jugulaire ne suffisait pas amplement pour satisfaire sa soif, il voulait plus, tellement plus... L'embrasser comme si sa vie en dépendait, se pendre à ses lèvres, jouer avec sa langue et ne se reculer qu'une fois le souffle lui manquant réellement. Oh oui, il voulait tout ça, mais comment pouvait-il y avoir droit s'il ne faisait pas l'effort de se redresser ? Il fut de nouveau coupé dans ses pensées, une main venant caresser sa joue dans un geste tendre.

    Merlin, qu'il aiment ça, sentir ses doigts caresser sa peau brûlante avec une infinie délicatesse, chacun de ses mouvements semblant avoir été répété au préalable. Ce traitement lui plaisait à tel point qu'il n'osait ouvrir les lèvres, de peur de briser cet instant magique. Il était rare que le serpentard le traite avec tant de douceur, c'est pourquoi il tenait tant à rester le plus calme possible, afin d'en profiter un maximum. Profiter était, certes, un terme égoïste, mais pouvait-on réellement lui en vouloir ? De plus, James était bien trop fatigué, bien trop épuisé pour, ne serait-ce que lever les paupières ou adresser quelconques paroles agréable à son aîné. Certes, il était fatigué, mais pas suffisamment que pour l'empêcher de bouger le bras, venant capturer la taille de l'adolescent afin de l'attirer à lui dans une douce étreinte. Cela lui suffisait, après tout. Pouvoir le serrer contre lui, sentir son parfum, pouvoir caresser son dos à loisir, voilà ce qu'il suffisait à faire son bonheur et à le rendre heureux. Lentement, le vert et argent remonta sa main, perdant ses doigts dans la tignasse du brunet. Il avait beau avoir les yeux fermés, cela ne l'empêchait pas de le voir. Son image était comme imprimée sur ses paupières fermés, chacun de ses traits y étaient représentés, chaque mimiques y avaient sa place, chaque détails dont la cicatrice qui reposait sur sa joue. Il l'aimait beaucoup, cette cicatrice et il ne put d'ailleurs résister à l'envie d'y glisser son doigt, celui ci venant retracer chacun de ses traits avant de se poser sur la petite ligne présente sur sa joue, l'effleurant tout juste le temps d'une légère caresse.

    Une caresse qu'il cessa presque automatiquement, comme ci cette fine cicatrice avait eut l'effet d'une lame chauffée à blanc brûlant son index. Une raison qui n'était pas la bonne, évidemment. A vrai dire, la raison était bien plus simple, bien plus proche. Cette raison qui l'avait poussé à retirer sa main, c'était sa bouche. Une bouche qu'il voulait toucher, embrasser, caresser. Des lèvres qu'il ne tarda pas à capturer dans un doux baiser, ses yeux restant toujours aussi clos. Ne pas pouvoir le voir, mais se l'imaginer, était une chose excitante. Une expérience nouvelle qu'il trouvait agréable, principalement s'il pouvait l'embrasser tant qu'il le voulait. Une chose qu'il ne se gênait pas de faire tant qu'il le pouvait. Bientôt, ses mains prirent par à leur échangent, celles ci venant caresser chaque parcelle de peau se présentant sur leurs trajectoire. C'est ainsi qu'il débuta sa course sur sa nuque, redescendant doucement vers son dos, caressant ses épaules avant de migrer jusque dans le creux de ses reins, remontant ensuite pour effleurer sa taille alors que, de son coté, le serpentard faisait tout autre chose. A vrai dire, perdu dans leurs baisers, James n'avait pas immédiatement remarqué la main se frayant un chemin sur son corps, ses doigts glissant sur son torse avant de rejoindre une certaine partie de son anatomie le temps d'une légère caresse. Une caresse éphémère qui eut pourtant l'effet escompté, autrement dit, une magnifique érection pointant le bout de son nez, un gémissement franchissant ses lèvres sans qu'il ne puisse s'en empêcher, son corps se collant d'avantage à celui de sa némésis... Puis...


    Puis, plus rien... Seule une étrange impression de vide et une abominable douleur se faisant ressentir quelques secondes plus tard, ayant pour effet de lui faire ouvrir les yeux pour s'apercevoir de la triste réalitée. Il n'y avait aucun corps collé contre le sien, il n'y avait eut aucuns baisers, aucunes caresses, pas même un frôlement de peau. Rien de tout ceci n'avait été vrai, cela n'avait été qu'une rêve, une chimère bien trop courte, et pourtant... James aurait dut s'en rendre compte. Il s'était laissé emporté dans un monde où fiction et réalitée se mélangeait avec beaucoup trop de facilitée. De plus, Devan n'était pas aussi tendre dans la réalitée, jamais il n'aurait fait preuve d'autant de patience et de tendresse pour le réveiller, il en était pratiquement certain. D'ailleurs, le fait qu'il se retrouve à terre en témoignait largement ! Mais... Si tout ceci n'avait été qu'un rêve, pourquoi avait-il cette étrange impression d'avoir été touché malgré tout ? Peut-être à cause de son membre dressé ? L'adolescent ne put réfléchir à la question qu'une tête vint dépasser du lit, le scrutant d'un air froid et distant. Son aîné ne semblait pas content du tout et il ne doutait un seul instant qu'il était la cause de sa mauvaise humeur, mais qu'avait-il fait exactement ? Cherchant à comprendre, il adressa un regard fatigué mais curieux au vert et argent, ses pupilles semblant reflété son incompréhension alors que le brunet se contentait de chuchoter d'une voix glaciale :


      « Je t’emmerde Halmers. Tu ne le mérites pas. »

    Mérite ? Que devait-il mériter exactement ? Pourquoi Devan ne l'avait-il pas appeler par son prénom ? Avait-il réellement rêver leurs baisers dans les couloirs ? Est-ce qu'il le détestait toujours ? Une faible lueur vint alors animer son regard, celle de la peur. Une peur incontrôlée qui lui tiraillait les entrailles alors qu'il tentait, tant bien que mal, de comprendre les évènements. La première chose qui traversa néanmoins son esprit fut la raison de cette mauvaise humeur. S'il en était la cause, était-ce dut au fait qu'il s'était fait attendre ? Qu'il avait mit trop de temps que pour faire le second pas ? Certes, s'il était un temps soit peu comme lui, il avait du se languir d'impatience à l'idée de leurs prochains baiser, mais était-ce une raison pour le pousser d'un lit sans ménagement ? Il n'y avait rien de dramatique a avoir attendu une semaine, n'est-ce pas ? Ou peut-être avait-il fait preuve violence pour évacuer ses craintes ? Pour que sa colère et sa haine s'évapore ? Ou peut-être n'avait-il pas apprécier qu'il soit nu à ses cotés ? Une nudité qu'il ne tarda pas à cacher de ses mains, une fois qu'il se la fut rappeler. Toutefois, une seconde question se posait, pourquoi avait-il employé son second prénom pour lui adresser la parole ? Était-il tellement en colère ? Lui en voulait-il réellement au point de revenir en arrière ? Qu'attendait-il de lui exactement ? Tant de questions, si peu de réponses... Tout ceci l'épuisait plus qu'il ne l'était encore et, à n'en pas douter, que sa fatigue se manifestait clairement sur son visage.

    Il aurait tout donné pour que Devan lui pardonne. Il aurait tout sacrifié pour que l'adolescent accepte ses excuses, pour qu'il accepte de l'embrasser ou de dormir à ses cotés, n'importe quoi du moment qu'il ne lui en voulait plus... Lentement, James porta les mains à son visage, frottant ses yeux à l'aide de la paume de ses mains dans l'espoir de se réveiller un temps soit peu et d'y voir plus claire, mais ce geste n'eut pas l'effet voulu, bien au contraire. Fermer les yeux, ne serait-ce qu'une seconde, avait suffit à le rendre d'avantage épuisé et c'est d'ailleurs avec difficultés qu'il réussit à les rouvrir, se demandant s'il ne ferait pas mieux d'abandonner son aîné pour rejoindre son propre lit et s'affaler dessus. Pourtant, il ne pouvait faire cela au risque de perdre définitivement le brunet, c'est pourquoi il resta la, le contemplant avec une certaine fascination, ses yeux ne pouvant quitter ses lèvres. Qu'allait-il faire s'il l'embrassait ? Qu'allait-il dire s'il caressait son bras ? En fait, accepterait-il seulement qu'il l'approche ? Toutes ces questions commençaient sérieusement à lui faire perdre la tête et une migraine ne tarda pas à se faire ressentir. Une petite migraine qu'il tenta néanmoins d'oublier, préférant se concentrer sur son aimé que sur un vulgaire maux de tête. N'était-il pas plus important ? N'était-il pas précieux pour lui ? Si.. D'ailleurs, n'était-ce pas le genre de chose qu'il devait lui dire pour qu'il arrête d'être froid ? Pour qu'il cesse de garder ses distances et qu'il accepte de lui donner un tendre baiser ? S'il n'essayait pas, il ne le saurait pas. D'un voix légèrement pâteuse, il murmura, ne voulant réveiller les autres garçons :


      « Je... Je n'ai pas réellement compris ce que j'ai fait de mal, mais je voulais que tu saches que je m'excuses... Je n'aurais pas dut réfléchir autant... Agir plutôt aurait sûrement été la meilleure des solutions... Je... Je ne sais pas vraiment comment le dire mais j'espère que tu le comprendras de cette manière et que tu m'excuseras... »

    Sans même attendre sa réponse, l'adolescent se redressa et se jeta au coup de son aîné, ses lèvres se posèrent délicatement sur les siennes tandis qu'il noyait ses bras autour de sa taille. Il n'avait qu'une seule crainte à présent, qu'il ne veuille plus de lui et le repousse sans ménagement...

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Dernière édition par James I. Halmers le Ven 19 Sep 2008 - 3:00, édité 4 fois
Devan Justyn Harris
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Spécialisation dans les blessures par créatures vivantes. (Stage à poudlard) Devan Justyn Harris
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Amour : Je ne l'aime que lui... Et personne ne pourra intervenir dans notre relation ou se sera votre mort..

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Orientation Sexuelle: Bisexuel
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Caractère: Changeant! La plupart du temps vous le verrez impassible. Son air est à faire peur tellement il n'a aucun sentiment... Enfin, il se fâche qu'en seule présence de ses deux pires ennemis...

MessageSujet: Re: Your love is a lie. [Terminé] Your love is a lie. [Terminé] Icon_minitimeVen 12 Sep 2008 - 6:16


Mon coeur est endommagé alors comment vas-tu le réparer?


    Comment pouvait-il simplement croire qu’il pourrait rester longtemps en froid contre cet homme? Seule sa vision nue, comme Adam le rendait dans un état tel qu’il ne savait plus pourquoi il le regardait d’un froid… Pourtant, sa fichue et toujours présente envie de sérieuse explications se faisaient encore plus présente que tout le reste et le vert et argent allait attendre les mots de son amoureux sans penser à autre chose. Il lui avait fait tellement de mal… C’était assez difficile à expliquer comment son cœur avait été piétiner en quelques jours. Oui, sa réaction était assez forte et exagérée mais elle en était rien à la douleur qu’il éprouvait! Avez-vous déjà perdu la personne que vous aimez le plus sur cette terre? Et bien Devan lui, il l’Avait crut durant ses derniers jours et c’était ce qui l’avait rendu encore plus amer du temps où ils ne faisaient que s’engueuler. Mais comment aviez-vous voulu qu’il devine que James ne le déteste pas? Aux dernières nouvelles c’était lui qui avait fait les premiers pas alors le garçon aurait put regretter ses gestes, ceux-ci fais seulement par pure envie sexuelle. Mais si seulement le garçon n’avait pas été dans sa maison toute cette histoire aurait put être bien moins compliquée. Comment était-il censé percevoir le tout alors qu’il le voyais à tous les jours, du matin au soir, du soir au matin, il avait parfois l’impression qu’il le suivait 24h/24 afin de le narguer, de lui montrer qu’il ne le méritait pas, de l’enfoncer encore plus dans son état lamentable. Toutes les fois où il croisait son regard il avait l’impression qu’il lui envoyait une balle en plein cœur tellement il souffrait. Hélas, le Devan de toujours ne pouvait montrer aucune émotion, personne ne devait voir dans quel état il était sous peine de mort. Sous son visage impassible se cachaient toutes les grimaces de haine et de souffrance que n’importe qui pouvait faire, multiplié par mille. Plus les jours avançaient, plus les heures, les minutes, les secondes où il devait être séparé de son bien-aimé le rendait dans un état que jamais ses deux meilleures amies ne l’avaient connu. Il était encore plus mal que les jours de l’anniversaire de la mort de son frère. Amanda et Laura l’avaient même envoyer valser dans un couloir bien à l’abri des autres regards pour commencer à lui crier dessus comme jamais, puisqu’à chaque fois qu’elles avaient essayé d’amener le sujet sur le tapis d’une façon attentionné ça n’avait mené absolument à rien. Pourtant, même cette engueulade à un sens disons-le, n’avait mené à rien, et les deux jeunes filles étaient presque, et je dis bien presque repartit bredouille parce que Devan leur avait glisser un seul mot : l’amour. Tout compte fait, les deux amies étaient partit plutôt heureuses de leur coup, et étaient même aller S’installer dans le fond d’une classe, semblant préparé un coup monté contre le pauvre petit Harris. Voilà donc pourquoi son amour avait été jeté du lit, pour lui montré à quel point il était en colère.

    Pourtant, alors qu’il attendait une réponse pleine de sens venant de sa par, qu’il ne reçut qu’à prime à bord un mélange de regard rempli de questionnement et de ses mains allant finalement caché son entrejambes. S’il avait put, il aurait laissé apercevoir un sourire en coin de déception. Ce garçon représentait pour lui la seule sortie de secours qu’il pourrait prendre dans toute sa vie, il fallait donc avouer que jamais il ne le lâcherais malgré cette première et importante dispute… Pour une fois Devan devait avouer qu’une chose clochait dans cette histoire parce que d’habitude une histoire amoureuse ça commençait avec pleins de bisou et d’amour partagé alors que là il l’avait vécu de son côté. Était-ce trop demandé d’avoir put vivre une histoire d’amour normal? Alors qu’il avait crut y avoir droit, la distance les séparants durant leur déclaration avait été plutôt désastreuse et pourtant le vert et argent n’était pas déprimé, car il savait qu’ils auraient une autre chance, et cette fois-ci elle serait réelle et magique. Plus le temps passait et plus le serpent attendait avec impatience le verdict de son compagnon et il en devenait même impatient. Il ne pouvait néanmoins en aucun cas rater tous les mouvements du garçon, cette façon fatiguée dont il passait ses mains sur son visage, d’où il profita de l’opportunité pour tarder son regard vers le bas, sans jamais pouvoir attendre l’endroit rêver. On aurait dit qu’il n’y avait pas le droit, du moins pas jusqu’à ce qu’il se le permette. À cette proximité, il put également remarquer les traits de son visage, d’habitude souriant et en santé, ils étaient à présent marqué par un fatigue extrême et surtout d’une maigreur qu’il avait immédiatement remarquer, connaissant son visage par cœur. Qu’il aurait voulut lui sauter au coup et embrassé tout son visage pour enlever l’étrange couche qui démontrait clairement qu’il n’était pas le seul à avoir souffert de cette séparation. En fait, il faillit le faire mais s’arrêta lorsqu’il entendit sa voix chuchoter :


    J. « Je... Je n'ai pas réellement compris ce que j'ai fait de mal, mais je voulais que tu saches que je m'excuse... Je n'aurais pas dut réfléchir autant... Agir plutôt aurait sûrement été la meilleure des solutions... Je... Je ne sais pas vraiment comment le dire mais j'espère que tu le comprendras de cette manière et que tu m'excuseras... »

    Comment est-ce que ses paroles auraient-elles put attendrir le serpent? Oui il s’excusait, mais il ne savait pas exactement pourquoi! C’était vraiment inimaginable et il faillit lui envoyer son point directement au visage pour lui exprimer son mécontentement mais il fut coupé par des bras qui encerclèrent son coup et de ses lèvres qui se posèrent sur les siennes. Bon, il ne pouvait désormais plus le frapper, du moins il n’en avait plus envie mais il devait tout de même lui faire savoir ce qu’il ressentait, c’était ça la chose la plus importante dans un couple. Ainsi, profitant de ce moment de faiblesse Justyn traîna le garçon jusque sur son lit et en un clin d’œil, il mit fin au baiser et se retrouva à califourchon sur James encerclant la tête de ses bras comme pour le dissuader de s’en aller. Il devait à présent croire que le garçon allait lui faire la peau, que se baiser n’avait fait qu’empirer la situation, bref il paniquerait de tout son âme et c’était en plein ce qu’il souhaitait lui faire ressentir, le rejet à l’état pur. Le visage maintenant déformé par une colère noire il continua toujours en chuchotant :

    D. « Tu comprends l’effet que ça fait?

    Comme pour mettre fin à cette haine, l’aîné donna un grand coup de point sur son matelas, juste à côté de la tête de son amour. Il souffrait encore et il s’en voulait d’agir aussi agressivement à son partenaire. L’effet recherché fit atteint et le garçon n’éprouvait plus rien sur son visage que de la douleur, il s’était à présent éloigné du garçon pour venir s’adosser à un des baldaquins du lit. Assis à la façon d’un pantin désarticulés, les des bras mous sur le lit, paumes vers le plafond et son regard pénétra celui de James. Il reprit ainsi la parole, sa voix tremblant sous l’émotion :

    D. « J’ai eu tellement mal Isaac, à chaque fois que je te voyais on aurait dit que tu me tuait à chaque fois. Je ne comprenais pas pourquoi tu m’évitais… Enfin, je ne le comprends pas toujours, tu t’excuses, mais ce n’est pas assez… Tu ne sais pas à quel point j’ai eu peur que toute cette histoire était fausse. Mais le pire, ou du moins le meilleur dans tout ça et tu devrais le savoir c’est que je t’aime comme un fou… Pourquoi crois-tu que je suis aussi remonté? Tu m’as évité durant une semaine… Je croyais que tu refusais mes avances…

    Il lui envoya un sourire peiné, ne sachant plus où se mettre… Enfin, oui il le savait mais il ne savait même plus s’il avait la force. Il voulait tellement que James vienne à nouveau se collé à lui, de son corps nu et chaud… Il voulait à nouveau sentir ses lèvres sur les siennes mais cette fois-ci d’une façon plus passionnée. Ses propos avaient étés chargés de toute son émotion et il n’y avait maintenant plus rien à y ajouter de son côté, il lui avait même dit qu’il l’aimait parce que oui, au fond toute cette souffrance avait été aggravée par ce fait…

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MessageSujet: Re: Your love is a lie. [Terminé] Your love is a lie. [Terminé] Icon_minitimeMer 17 Sep 2008 - 4:38

    Your love is a lie. [Terminé] 04310
    « J'ai perdu tout le temps que j'ai passé sans l'aimer... »

    Il ne fallut pas moins de dix secondes pour que Devan parvienne a la maîtriser, le hissant littéralement sur le lit, le matelas s'affaissant sous leurs poids alors que James s'abandonnait corps et âme dans ce doux baiser. Il ne savait pourquoi, mais sentir ses lèvres contre les siennes lui redonnait sa force. Ce baiser lui faisait l'effet d'un chargeur lui transmettant toute l'énergie qui lui avait manqué durant ces quelques jours. Pouvait-il dire que ses lèvres lui avaient terriblement manqué ? Oui, il le pouvait. Dire le contraire ne serait qu'un tissu de mensonges. En sept jours, il n'avait cessé de penser au beau brunet, à ses lèvres, à son corps. Toutes ses pensées n'avaient été tournées que vers lui, de telle façon qu'il en avait complètement oublié d'écouter ses professeurs en cours. A quoi bon, s'il ne parvenait pas à réfléchir moins de trois secondes sans que Devan ne prenne place dans ses pensées ? Devan, ce serpentard qui, en un simple baiser, avait réussi à prendre son coeur en otage. Se rendant compte de ses pensées niaises, James ne put que s'écarter un temps soit peu de sa némésis, reprenant, par la même occasion, sa respiration. C'est alors qu'il remarqua leurs positions, l'adolescent se trouvant à califourchon sur lui, son visage à quelques centimètres du sien. Était-il tellement léger qu'il n'avait pas sentit son poids durant leur échange ? Peu importait... En quelques secondes, il détailla le visage de l'autre garçon, remarquant ainsi ses bras encerclant son visage, le dissuadant ainsi de s'échapper. A quoi bon ? Il n'en avait pas la moindre envie...

    Et pourtant, le regard que lui adressait son compagnon n'était pourtant pas des plus tendres, bien au contraire. On pouvait lire dans ses prunelles un mélange de colère et de déception. Un mélange qui lui faisait clairement comprendre qu'il lui en voulait. Il le comprenait, peut-être même plus qu'il ne l'imaginait. Néanmoins, James ne parvenait pas à faire le moindre geste, comme si ce simple regard suffisait à le paralyser. Il n'arrivait pas, non plus, à entrouvrir les lèvres, ne serait-ce que pour rassurer son bien aimer qui ne cessait de lui jeter ce regard accusateur. Merlin, qu'il le comprenait... Lui même aurait probablement utilisé ce même regard si les rôles avaient été inversé. Il n'aurait pas même prit la peine de répondre à son baiser. Il se serait contenter d'abattre son poing sur sa joue a multiples reprises pour calmer sa rage. Il l'aurait défigurer sans remords pour lui avoir fait subir une telle semaine épouvantable. Et quant bien même il se serait détruit la santé à réfléchir s'il s'était retrouvé dans telle situation, il n'aurait pas hésiter à le frapper pour autant. Rien que pour se soulager. Rien que pour lui faire comprendre. Rien que pour qu'il se mette, un temps soit peu, à sa place... Pourquoi ne le faisait-il d'ailleurs pas ? A vrai dire, James aurait milles fois préférer se faire tabasser plutôt qu'être la victime d'un tel regard. Il aurait nettement préféré se faire casser la gueule plutôt que de se sentir aussi coupable, d'avoir cette subite impression de n'être qu'un moins que rien ne méritant pas même l'amour du brunet. Merlin... Pouvait-il seulement se faire pardonner ? Le regard noir que lui lançait l'adolescent l'en dissuadait...


      « Tu comprends l’effet que ça fait ? »

    L'adolescent ne put que hocher brièvement la tête. Par Salazar, bien évidemment qu'il comprenait ! Il n'y avait pas besoin de suivre le cours de divination pour comprendre les sentiments qu'éprouvait Devan. Il n'y avait, d'ailleurs, pas besoin de chercher bien loin pour en comprendre la cause ! Pourquoi diable n'arrivait-il pas a agir sans réfléchir ne fusse qu'une fois dans sa vie ? Il le voulait pourtant tellement... Il aurait aimer pouvoir agir comme l'avait fait le brunet lorsqu'ils s'étaient retrouvé face à face dans ce maudit couloir du sixième étage. Il aurait tellement aimer lui faire comprendre qu'il s'en voulait, qu'il s'était rendu malade pour lui, malade de ne savoir que faire, de ne savoir quoi dire. Lentement, James émergea de ses pensées, posant un regard quelque peu perdu dans les prunelles de son vis à vis. En moins de trois secondes, Devan abattit son poings à quelques centimètres de son visage, l'enfonçant doucement dans l'oreiller avant de se redresser, quittant son siège improvisé afin de s'adosser contre un des baldaquins du lit, les bras ballants. Il semblait tellement triste en cet instant... Comme si toutes les misères du monde s'étaient, une à une, abattues sur son dos, le faisant crouler peu à peu sous le poids gigantesque qu'elles représentaient. Merlin, qu'il avait envie de le réconforter, de l'embrasser à nouveau ,de le prendre dans ses bras et lui murmurer des mots rassurants à l'oreille, mais accepterait-il seulement qu'il l'approche alors que, quelques secondes plus tôt, il n'avait pas hésiter un seul instant à enfoncer son poing a quelques centimètres de son visage ? James ne put réfléchir bien longtemps à la question que la voix de son aimer s'élevait déjà dans les airs.

      « J’ai eu tellement mal Isaac, à chaque fois que je te voyais on aurait dit que tu me tuait à chaque fois. Je ne comprenais pas pourquoi tu m’évitais... Enfin, je ne le comprends pas toujours, tu t’excuses, mais ce n’est pas assez... Tu ne sais pas à quel point j’ai eu peur que toute cette histoire était fausse. Mais le pire, ou du moins le meilleur dans tout ça et tu devrais le savoir c’est que je t’aime comme un fou... Pourquoi crois-tu que je suis aussi remonté? Tu m’as évité durant une semaine... Je croyais que tu refusais mes avances... »

    L'adolescent tenta, tant bien que mal, d'assimiler toutes les choses que son compagnon venait de lui dire. Il avait eut l'impression d'être tué à petit feu ? Lui même avait ressentit cela, l'étrange sentiment de n'être rien, de ne pas accaparer les pensées de celui qui occupait les siennes, de ne rien représenter pour lui. Ne pas comprendre pourquoi l'être qui occupait ces dites pensées ne lui portait pas la moindre attention, ne prenait pas même la peine de lever le regard dans sa direction, ne serait-ce que pour le dévisager de ce regard méprisant qu'il lui portait souvent. Ne pas savoir s'il n'avait fait que rêver, de s'être imaginé une scène où être ennemi n'avait plus sa place, avoir rêver d'un moment de pure bonheur dans lequel ses lèvres se perdaient sur les siennes le temps d'un merveilleux baiser. S'énerver de ne pas comprendre, de ne pas savoir, de ne pas obtenir d'explications, de ne pas pouvoir, de ne pas vouloir... Oui, en sept misérables jours, James avait sut faire le tour de tout les sentiments inimaginables. Il avait put ressentir, éprouver, comprendre tout sentiment, toutes émotions, ou du moins la plupart, durant ces quelques jours. Il s'était rendu malade, s'était posé pas mal de question, avait dépérit à force de réfléchir et de ne pas agir, et Merlin seul savait à quel point il s'en voulait. Car c'était seulement en cet instant qu'il pouvait enfin comprendre qu'il n'avait pas été le seul à souffrir de cette maudite situation. La colère du brunet en témoignait largement, la douleur et la peur qui se lisaient dans son regard parlaient pour lui. Après tout, ils s'aimaient...

    Si seulement il avait eut le courage de s'approcher plus tôt, peut-être n'auraient-ils pas ruminé de sombres pensées chacun de leurs cotés ? S'il avait su trouver le courage qui lui manquait bien plutôt, peut-être leur situation serait-elle en meilleur état ? S'il ne s'était pas montré si lâche, si prévoyant, peut-être qu'ils seraient déjà véritablement en couple ? Si seulement... Avec des si, tout sorcier aurait la capacité de mettre leur magie en bouteille ! Mais n'était-ce déjà pas réalisable ? Peu importait. Le regard posé sur son aimé, James put voir apparaître un sourire peiné sur ses lèvres. Le genre de sourire qui, en moins d'une seconde, parvenait à vous faire oublier toute vos pensées jusqu'à ce qu'elles ne soient plus dirigée que vers la personne qui vous l'adressait. Ce même sourire qui parvint à effacer toutes pensées de son esprit. Toutes réflexions quittèrent peu à peu sa tête jusqu'à ce que le vide soit fait. Un vide qui, peu à peu, se remplit d'idées. Des idées saugrenues l'obligeant à se remuer, a avancer, à consoler ce garçon qui, il ne savait pourquoi, semblait avoir besoin de lui. Et quant bien même il venait à se tromper, il voulait faire quelque chose, il voulait rattraper ces derniers jours. Il tient également à se faire pardonner, et si cela voulait dire recevoir plusieurs coups sur la temps, la joue ou n'importe où ailleurs, il était près. Ne le méritait-il pas après tout ? En quelques secondes, James se retrouva à quatre pattes, le lit s'affaissant sous son poids tandis qu'il s'approchait de son amant.

    Il n'y avait aucuns sourire sur ses lèvres, pas la moindre émotions, pas la moindre once de sentiment. Rien ! Rien n'était visible si ce n'était l'amour et la concentration qui animaient son regard. En quelques avancées, il se retrouva aux cotés de son vert et argent, celui ci ressemblant étrangement à un pantin désarticulé au vue de sa position. Une position qui parvint à faire naître un léger sourire sur ses lèvres sans qu'il ne le veuille véritablement. Lorsqu'il s'arrêta enfin, il ne se trouvait plus qu'à quelques centimètres de son visage. Un légère distance qui s'agrandit largement lorsqu'il s'installa sur le matelas, adoptant une position quelque peu complexe. Une jambe repliée sous ses fesses, l'autre prenant place sur le bord du lit, se balançant doucement dans le vide. Son corps était positionné de tel manière qu'il pouvait regardé son aimé à loisir tout en sachant lui tourner le dos s'il le souhaitait, mais une chose était sure, il ne le ferais probablement pas. En quelques secondes, sa main s'était levé au niveau de sa joue, venant la caresser avec une extrême douceur, son regard concentré se noyant dans le noisette de ses yeux. Il n'était plus question de réfléchir à une quelconque manière d'agir, James savait parfaitement quoi faire. Ou du moins en donnait-il l'impression, mais à vrai dire, il en était tout autre. Il laissait simplement son corps parler pour lui. Il se laissait tout simplement guider par son corps, et non plus par son esprit... Puis son visage s'approcha du sien suffisamment près pour que ses lèvres puissent caresser son oreille le temps d'un léger murmure.


      « Pardonne moi... Je... Je t'apprécie plus que tu ne le penses, tu sais ? Pardonne moi mille fois de ne pas avoir réagit plus tôt, j'aurais tellement aimé pouvoir le faire... »

    Un léger frisson remonta le long de sa colonne vertébrale sans qu'il ne puisse véritablement s'en empêcher. Il ne savait pourquoi, mais lui susurrer ces quelques mots à son oreille avait réussit à le fatiguer plus que de raison, comme si ces quelques mots avaient suffit à le vider de toute son énergie. Une chose passablement ridicule lorsque l'on considérait la chose, et pourtant, les faits étaient là ! Toutefois, James ne contait pas en terminer sur de simples paroles, cela aurait été beaucoup trop simple, c'est pourquoi, doucement, il abaissa sa main, lui faisant prendre place sur sa nuque avant que ses lèvres ne viennent glisser jusque sa jugulaire, venant l'embrasser à multiple reprise. Il aimait poser ses lèvres sur sa peau, pouvoir le goûter ne fussent que quelques secondes dès l'instant où cela lui plaisait. Car c'était la chose qui le préoccupait principalement en cet instant, pouvoir contenter le brunet... Et quant bien même cela ne lui suffisait pas, il se portait volontaire pour assouvir la moindre de ses envies. Peut importe ce qu'elles étaient, il était prêt à tout pour se faire pardonner. Non pas seulement pour cela, mais bien parce qu'il voulait faire plaisir à son amant. Il déposa de nouveau quelques baiser sur sa nuque avant de remonter à ses lèvres, l'embrassant d'un baiser passionné. Le même genre de baiser qu'ils s'étaient échangé une semaine auparavant. Un baiser où fougue et passion se mélangeaient admirablement. Un baiser qui suffisait à retourner toute personne s'en voyant adresser un. Un baiser qui, durant sept jour, n'avait fait qu'hanter ses pensées...

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Devan Justyn Harris
Admin | Étudiant(e) en Médicomagie
Spécialisation dans les blessures par créatures vivantes. (Stage à poudlard) Devan Justyn Harris
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Amour : Je ne l'aime que lui... Et personne ne pourra intervenir dans notre relation ou se sera votre mort..

Pensine
Orientation Sexuelle: Bisexuel
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Caractère: Changeant! La plupart du temps vous le verrez impassible. Son air est à faire peur tellement il n'a aucun sentiment... Enfin, il se fâche qu'en seule présence de ses deux pires ennemis...

MessageSujet: Re: Your love is a lie. [Terminé] Your love is a lie. [Terminé] Icon_minitimeVen 19 Sep 2008 - 6:54

[Le début allait pourtant bien… M’enfin, certains hormones étaient aux aguets je crois…]

Parfois il faut espérer avoir moins
Pour être surpris lors du contraire.
Parfois il faut ouvrir son cœur sec comme le foin
Pour pouvoir s’élever dans les airs.

Mon ange, ce n’est pas avec un poème que
Je saurai t’amadouer
C’est en m’ouvrant à toi
En te disant ce que je pense.

Laissons-nous pour une fois oublier les convenances
Laissons-nous voler à travers les cieux comme deus oisillons.
Car c’est dans ce ciel que nous saurons nous aimer,
Voler pour toujours.


    Le garçon, toujours dans sa position désarticulée semblait pourvoir resté là jusqu’à la fin du monde, jusqu’à ce qu’il aille ce qu’il souhaite, même s’il devait en mourir l’instant d’après. Comment vous expliquer ce que l’on peut ressentir durant les plus longues minutes de sa vie si ce n’est qu’en vous faisant part de ses sentiments profonds? Il avait un étrange sentiment qu’il pouvait espérer que son homme lui dise enfin qu’il comptait lui aussi pour lui. Il semblait retrouver en son cœur une once d’espoir qui l’empêchait de sombrer vers de noirs abysses, vers des endroits où il ne pourrait plus en sortir. On aurait dit que sa seule présence suffisait à l’apaiser, à le rendre dans un état d’amour comme il n’avait jamais éprouvé auparavant. Il en avait que faire de ses pensées au sujet qu’il ne l’aimait peut-être pas, il s’en foutait de se dire que tout ça avait put être un rêve, tout ça parce que même si ça n’avait pas été réel, il en aurait fait une vérité. Une chance que le garçon était venu le rejoindre dans son lit parce qu’il aurait aussi bien put venir le violer directement la semaine prochaine… C’était comme inévitable, il n’aurait put se retenir plus longtemps pas que son envie sexuelle était insoutenable mais plutôt que de le sentir près sans pouvoir rien faire lui donnait l’envie au contraire de s’approcher. Un amour difficile à retenir mais pourtant si facile à voir. Le vert et argent lui avait ainsi tout dévoilé ce qu’il avait sur le cœur en se disant que s’il ne lui disait pas la même chose il lui cracherait au visage, tant ce mensonge serait répugnant. Ne lui avait-il pas déjà prouvé son amour en l’embrassant? Ne lui avait-il pas tout signifié en venant d’abord vers lui, se coller corps contre corps durant un sommeil lourd de rêves? Rien que sa mine d’être qui ne comprends pas les gestes du garçon lui avait prouvé son état. Il se doutait que cette première réaction de le jeter hors de son lit devait être très dure mais il avait simplement voulu le réveiller de son coma de serpent qui ne comprenait pas sa souffrance. Car lui aussi souffrait, il l’avait vu la minute où il avait vu sa petite mine fatiguée et maigre, il savait que James l’aimait…. Pourtant, ce qu’il voulait le plus en ce moment c’était de l’apprendre de sa bouche même. Il venait bien de tout lui avouer, ce n’était trop peu demander de recevoir une réponse positive de la sienne non?

    Un simple regard posé sur son amour semblait effacer n’importe quels craintes vis-à-vis sa réponse. Pourtant, ce regard suffisait à attiser en son âme une envie de l’embrasser plus forte que jamais. Ses lèvres, ce bout de chair rosée qui semblait le quérir d’une façon peu catholique. Elles voulaient lui démontrer qu’il ne serait pas seul indéfiniment. Il voulait à partir de maintenant profiter de tous ses contacts avec elles pour s’épanouir vers un avenir commun. Après lui avoir révéler ses sentiments, sa haine s’en allait tranquillement pour laisser place à se sourire qui représentait une nouveauté belle et douce. Il avait toujours se regard planté dans ses prunelles brunes de son compagnon, étant à l’affut de toutes ses émotions, de tous ses questionnements. Le contact fut cependant ébranlé lorsque le vert et argent se mit à quatre pattes, pour s’approcher de sa Némésis. Son sourire s’élargit plus que jamais à mesure où il s’approchait, plus il le faisait, plus il sentait inévitablement son envie brûler encore plus.


    Approche, approche Isaac, approche jusqu’à ce que tu ne puisses plus m’échapper.


    La maîtrise du serpent semblait lui couter toute sa concentration alors que quelques minutes plus tôt Devan pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert. Plus le garçon se rapprochait, plus il n’affichait aucune émotion, plus le sourire du vert et argent se tarissait pour laisser place à un visage semblant de plus rien comprendre. Il était tellement confiant quelques minutes auparavant et tout d’un coup son cœur battait beaucoup trop vite. Le fait était que James pourrait aussi bien lui envoyer une droite en plein visage, l’effet de surprise en serait tel qu’il serait catapulté dans un autre monde. Il était rendu si près de son visage que le temps qu’il se rende à son oreille, Justyn avait fermé les yeux, par peur d’un horrible ouragan. Même si une sorte de peur se lisait sur son visage, celle-ci fut immédiatement annihiler lorsqu’il ressentit son souffle chaud dans son cou, comme s’il balayait toutes ses craintes d’un seul coup.

    J « Pardonne moi... Je... Je t'apprécie plus que tu ne le penses, tu sais ? Pardonne moi mille fois de ne pas avoir réagit plus tôt, j'aurais tellement aimé pouvoir le faire... »

    Un sourire illumina à nouveau le visage du vert et argent, il avait eut raison, son amour était également éprit de lui… Pourtant il y avait une chose qu’il n’aimait pas, Devan lui, il lui avait dit les trois mots sacrés mais pas lui…. Je t’apprécie… C’était malgré tout un bon début mais il devrait faire mieux, bien plus. Il lui avait déjà pardonné, depuis qu’il avait regardé cette petite tête, il avait sut que cette bataille contre eux-mêmes ne durerait pas éternellement. La proximité de l’être qu’il chérissait le plus sur cette terre l’avait fait frissonner mais ce ne fut en aucun cas comparable à ce qu’il ressentit lorsqu’Isaac posa une de ses mains sur sa nuque, pour ensuite apposer définitivement ses lèvres sur sa jugulaire. Se simple contact provoqua chez l’aîné une sensation qu’il avait ressenti une semaine auparavant, ce sentiment d’avoir enfin se que l’on désirait, à partir de cet instant ils vivraient tout ensemble. S’il avait put geler un moment dans toute sa vie, il aurait sans aucun doute choisit celui-ci. Plusieurs disaient souvent que le goût de la réconciliation était le meilleur, il en était même loin. Le serpent était comme pétrifié de sentiment, la seule chose qui le fit revenir à l’ordre fut les lèvres de son compagnon lorsqu’elles se posèrent sur les siennes. Un déclic se fit alors dans son esprit, lui disant de se réveiller et de profiter de cet instant comme si c’était leur dernière fois. Leur baiser dura un temps indéterminé, un moment où les deux hommes pouvaient se laisser aller à leurs envies. Devan, qui était désormais totalement sous l’emprise de l’autre garçon ne contrôlait plus ses mains, qui parcourraient le dos de son partenaire. Aussi, sa langue, celle qui s’amusait à jouer avec sa jumelle, mêlant cette eau de vie comme dans un pacte d’amour éternel. Il approfondissait le baiser en se collant davantage contre son futur amant, faisant de ce fait monter en flèche la température de son corps. Il avait beau être qu’en caleçon au corps, on aurait dit qu’il avait courut un 15 km en plein désert du Sahara. Pourtant, comme s’il en voulait toujours plus, comme si son désir de régné était infatigable, il profita à nouveau de ce moment pour parvenir à coucher James sur le dos. Ses poumons manquant inlassablement d’air, le brunet se détacha de ses lèvres. Se retrouvant dans la même position que tout à l’heure, à califourchon sur son homme. Un immanquable désir et fougue se lisaient à présent sur le visage du serpenta rd qui ne savait plus ou se mettre. Une bosse était plus qu’apparente sous son boxer et à vrai dire, il en avait que faire. Il abaissa son visage et reposa ses deux mains aux côtés du visage du garçon de façon à arriver à 1 cm de son visage d’ange. Une lueur maligne et infiniment mesquine se logeait à présent dans ses yeux et son hilarité était tellement présente que son rire, cependant silencieux retentit. La situation semblait tourner à son avantage… Surtout… Ah… Je ne vous dirai pas le meilleur de l’histoire mes amis.

    D. « Comment voudrais-tu que je ne te pardonnes pas…»

    Je vous entends déjà me dire : c’est ça le meilleur de l’histoire? Et bien non, pas tout à fait mais elle arrivait à l’instant. Son regard miel quitta ses yeux pour venir s’abaisser sur un toute autre partie de son corps, qui était assez proéminente en cet instant. Comment avait-il put oublié?

    D. « …alors que tu es déjà entièrement nu?»

    À nouveau son rire fusa, alors qu’il remontait tranquilement ses yeux vers ceux de son amour. Ce n’était pas qu’il aimait le rabaisser… Non, il adorait seulement voir ses joues se teinter de roses… Comme elle l’avait fait il y a de cela une semaine. Continuant cette torture mentale, il abaissa son visage pour apposer ses lèvres sur le coin de ses jumelles, juste pour le faire languir. Le chat avait attrapé la sourit, mais il n’avait fait que commencer à s’amuser avec lui. Tout sur son visage semblait prédire à la perversion et c’est avec une lenteur exagérée que ses lèvres commencèrent une descente au paradis… Passant par son cou, il s’en alla s’attarder vers une région bien plus intéressante, un endroit où sa langue se perdit à la tâche. Celle-ci s’attardait sur un des bouts de chairs roses du vert et argent qui se durcit en un temps record. Il n’aurait pas dut venir le rejoindre… Pas en cet instant… Pas avec Seth, Baël et William dormant alentour… Ils pourraient aussi bien les réveiller…

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MessageSujet: Re: Your love is a lie. [Terminé] Your love is a lie. [Terminé] Icon_minitimeSam 20 Sep 2008 - 3:48

    Your love is a lie. [Terminé] Icone010
    « La patience est une vertu. »

    Leur baiser sembla durer une éternité, leurs lèvres se mouvant l'une contre l'autre tandis que leurs langues s'apprivoisaient dans un ballet effréné. Les deux adolescents ne semblaient pas s'en lasser, allant jusqu'à utiliser leur réserve d'oxygène pour rester un maximum en contacte, ne se séparant qu'une fois leurs poumons entièrement vider de tout aire. James ne s'était jamais sentit aussi bien. Jamais il n'avait éprouvé ce sentiment de bien être, du moins, jamais il ne s'était manifesté avec autant de faciliter. Un simple baiser et il perdait complètement pieds, oubliant tout ce qui se trouvait aux alentours. Oubliant tout, jusqu'à la présence des autres garçons dans le dortoir, tout s'effaçait de son esprit, entièrement tout, excepté le brunet. Excepté ses lèvres, son corps, sa langue, lui. Son entièreté échappait à cette règle car lui seul avait de l'importance en cet instant. En quelques secondes, Devan l'allongea sur le lit, profitant de son égarement, leurs lèvres toujours soudées lui facilitant grandement la tâche alors qu'il s'installait sur lui. Ils s'embrassèrent encore durant quelques instants, semblant ne pouvoir se détacher l'un de l'autre à moins d'en être véritablement forcé. Baël, Seth ou William pouvait tout aussi bien se lever qu'il n'y aurait prêter aucune attention, à moins que l'un des garçons ne soit muni d'un pied de biche... Autrement dit : James n'aurait voulu quitter les lèvres du brunet pour rien au monde. Nouant à nouveau ses bras derrières sa nuque, passant sa main dans ses cheveux jusqu'à ce que Devan soit complètement décoiffé et le baiser qu'ils s'échangeait qui n'en voyait plus sa fin...

    James était comparable à un noyé s'accrochant à une bouée de sauvetage. Son amant était cette bouée. Il était l'homme de la situation, celui qui le raccrochait à la réalitée, celui qui l'empêchait d'errer dans une vie morne. Pouvait-il dire qu'il l'aimait ? Pas encore, bien qu'il éprouvait d'étranges sentiments à son égard et qu'il ne s'en cachait pas. Pouvait-il dire qu'il était au paradis ? Si goûter les lèvres du serpentard faisait partie du contrat, il était près a signer les yeux fermé. Étrange comme une situation pouvait se voir complètement chamboulée par quelques détails. Un baiser. Le facteur déclencheur à chaque fois qu'ils se retrouvaient seul à seul .Un baiser les avait réunit. Un baiser les unissait à nouveau. Un baiser qui, malheureusement, dut prendre rapidement fin avant que l'air n'ait complètement déserté leur corps. Le vert et argent se recula, James ne pouvant s'empêcher de grogner légèrement de contrariété. Il voulait ses lèvres, c'était un fait, mais voulait-il frôler l'apoplexie pour autant ? Pas sûre... Se reconnecter à la réalitée fut difficile pour l'adolescent, celui ci encrant immédiatement son regard dans celui de Devan, dévorant des yeux ses prunelles d'un bleu étonnant. Six années qu'il le regardait chaque jours, six ans qu'il ne pouvait s'empêcher de lui adresser des mots cruels et jamais il n'avait fait attention à ce regard si profond... Était-il aussi con pour ne l'avoir jamais vu ? D'un douce caresse, il vint caresser sa joue, se perdant dans ce puit sans fond qu'était son regard.

    Désir et envie semblaient si être logé, mais pas seulement car lorsque l'on fixait plus amplement le regard de l'adolescent, on pouvait y lire une lueur quelque peu mesquine. Se moquait-il de lui ? Il n'aurait sut le dire. Et quant bien même c'était le cas, il n'en avait que faire. En quelques secondes, les bras de son aimé reprirent place sur le matelas, encerclant son visage, l'empêchant à nouveau de se faire la malle si l'envie l'y prenait. Jamais il n'aurait voulu quitter ce lit, pour rien au monde. Pas même pour une fenêtre donnant vue sur un décor enneigé et Merlin seul savait pourtant comment il appréciait de porter son attention sur les flocons d'un blanc immaculé. De toute manière, il aurait suffit que Devan y glisse son regard pour que toute la glace se voit subitement réduite à son état premier car il était tellement chaud, tellement brûlant que toute chose se dressant sur son passage n'aurait sut tenir plus de cinq secondes sans fondre. Fondre comme neige au soleil. James était actuellement dans cet état. Tout ses sens s'éveillaient, la température de son corps augmente considérablement et tout ça pour quoi ? Pour lui. A cause de ce regard de braise, ce regard moqueur qu'il ne pouvait s'empêcher d'affronter d'un air maladroit. A quoi bon l'affronter de toute manière ? Il n'en avait pas la réelle envie. Ce n'était que par fierté qu'il tentait de lui garder tête, mais pouvait-il encore l'avoir alors qu'il se trouvait actuellement sous lui ? Peu importe... A Salazar sa fierté ! Il n'en avait pas besoin pour le moment.

    Un rire discret, presque silencieux l'extirpa de ses pensées, celui de Devan. C'était la première fois qu'il l'entendait rire. Non pas ricaner comme il avait l'habitude de le faire, mais bien rire d'un naturel presque choquant. Il était tellement beau... James ne put d'ailleurs s'empêcher de prendre une photo imaginaire de son amant, la plaçant ensuite dans l'un des recoins de sa mémoire afin de s'en souvenir en temps voulu. Certes, il était ridicule d'avoir recours à ce genre de choses, mais que pouvait-il faire contre ? Il était comme ça, un point c'est tout. Et si cela ne plaisait pas au brunet, tant pis pour lui, il n'aurait qu'à s'y faire. Lui s'était bien habitué à ses baisers. Une chose qui ne pouvait être comparé à sa nature de jeune poufsouffle effarouché, mais quant bien même, c'était bel et bien le cas ! Le silence régnait en maître dans le dortoir, parfois entrecoupé par de léger ronflements ou bruissements de draps. Les autres serpentards semblaient dormir à point fermé, ne se doutant pas un seul instant que deux ennemis avaient enfin trouvé un merveilleux moyen d'entente. Ennemis ? Non, plus maintenant, mais ça, personne ne le savait encore... Durant quelques secondes, aucuns des deux adolescents ne bougea, ni même ne parla, se contentant de se fixer avec intensité. L'un souriait, semblant s'amuser de Merlin seul savait quoi. L'autre le regardait comme s'il était la huitième merveille du monde. Cette deuxième personne, c'était James, celui ci ne pouvant luter contre son cotés poufsouffle plus longtemps...


      « Comment voudrais-tu que je ne te pardonnes pas... »

    Un sourire idiot illumina son visage sans qu'il ne puisse réellement s'en empêcher. Apprendre que son aîné lui pardonnait le rendait euphorique, il n'y avait pas d'autres mots possible. C'était comme une délivrance. Cela voulait dire qu'il ne lui en voulait pas, après tout ! Quant à la raison de ce pardon, il n'en avait que faire. Bien que la curiosité le poussait a comprendre... C'est alors qu'il remarqua le sourire moqueur sur les lèvres de son amant et son regard qui descendait peu à peu vers une toute autre partie de son anatomie. Sentir les yeux de son aimé posé sur le haut de ses cuisses lui rappela automatiquement son manque de vêtements. Il était en tenue d'adam, par salazar ! Devan devait donc avoir une vue plutôt détaillé des choses ce passant à ce niveau... Il pouvait donc voir son membre dressé ? Enfin, ce n'était pas comme s'il ignorait ce léger détails. Il devait l'avoir sentit depuis quelques minutes maintenant, n'est-ce pas ? Ne serait-ce que durant leur baiser durant lequel il s'était installé sur lui. Si ce n'était le cas, il aurait très bien put l'avoir remarqué lorsque sa main s'était posée dessus lorsqu'ils étaient encore dans les draps, ou encore lorsqu'il s'était retrouvé au sol, sous son regard inquisiteur. Des faits que James tentait de se remémorer afin d'oublier sa gêne. Peine perdue, ses joues avaient eu suffisamment de temps que pour se teinter légèrement de rose. Une faible rougeur qui avait été grandement aidé par Devan, car s'il y avait bien une chose qui n'avait pas échappé au vert et argent, c'était bien l'érection de son aîné, celle ci se faisant clairement sentir sur sa cuisse à travers le tissu de son boxer...

      « ...alors que tu es déjà entièrement nu ? »

    Le rire de son amant fusa à nouveau, intensifiant la couleur déjà pourtant bien prononcée de ses joues. Le faisait-il exprès pour que la gêne son visible sur son visage ? Il en avait tout l'air. Ses yeux remontèrent vers son visage, se posant à nouveau dans son regard tandis qu'il se rapprochait, apposant ses lèvres à quelques millimètres des siennes. Pas suffisamment près que pour l'embrasser, pas suffisamment loin que pour être hors de porté. Il le torturait... Avait-il comprit sa dépendance pour cette partie de son anatomie ? Avait-il comprit que James ne pouvait se passer de ses lèvres ? A n'en pas douter. Jamais il ne se serait montrer aussi cruel en cas contraire, et encore, personne ne savait réellement ce qui se tramait dans la petite brune qu'était celle de Devan. Peut-être essayait-il seulement de le faire languir ? Il ne savait plus. Il était tellement dure de comprendre l'adolescent. En six années où il fut son ennemi, il n'était jamais parvenu à le comprendre. Ce n'était pas en une soirée qu'il allait y parvenir. Son visage se changea peu à peu, semblant prédire, au fur et a mesure de sa transformation, la perversion. Il avait un air de débauché, de luxurieux. Il émanait de lui une aura dévastatrice telle qu'il aurait put corrompre n'importe qui à la luxure dès l'instant où il en était l'instructeur. Un ange déchu dévoilant sa véritable nature. Voilà ce que lui inspirait le beau ténébreux qui se dressait au dessus de lui. Merlin, que lui réservait-il ? Il n'allait pas tarder à le savoir. Du moins, son air déterminer parlait amplement pour lui.

    Quelques secondes lui suffirent pour quitter son visage, glissant avec un sadisme de lenteur sur son corps. Ses lèvres se déposèrent tout d'abord sur son cou, lui infligeant une ribambelle de frissons. Merlin, il avait les lèvres si douces... A multiples reprises, elles se déposèrent sur sa peau, lui arrachant à chaque fois un frisson incontrôlé remontant le long de son épine dorsale. Puis, semblant se lasser de cette douce torture, il partit à la conquête d'un autre univers, ses lèvres glissant vers son torse, s'apposant sur ses bouts de chair rosées, sa langue s'attardant à cet endroit durant quelques secondes. Une douloureuse torture qui eut pour effet de renforcer l'érection du vert et argent. James arrivait difficilement à se contrôler sous l'assaut de son amant, ses dents meurtrissant ses lèvres afin de retenir les gémissement qui tentaient de s'en échapper. Il avait, certes, oublié ses compagnons de dortoir durant quelques minutes, mais l'idée de les réveiller en cet instant pour cause de manque de retenue ne l'enchantait pas plus que ça. Particulièrement dut à la situation quelque peu gênante dans laquelle ils pourraient les trouver. Et puis, si les autres occupant se réveillaient, il ne pourrait plus profiter des lèvres de Devan ! Il ne pourrait plus profiter de sa présence, de sa douceur, de ses caresses, de sa voix, de son corps, de lui... Quoi qu'il était toujours possible de lancer un sort sur les autres garçons si ceux ci venaient à se réveiller, ne serait-ce que pour profiter encore d'avantage du bel étalon qui s'affairait à lui faire perdre pieds.


      « Ah... Arrête, Devan... »

    James se mordit la lèvre inférieur, ne pouvant s'empêcher de frissonner sans retenue. D'un geste rapide, il agrippa le bras de Devan et l'aida à se redresser avant que ses lèvres ne viennent s'apposer sur les siennes le temps d'un chaste baiser. Il voulait jouer, n'est-ce pas ? Alors il allait se prendre à son jeu. Il avait toutefois un léger détail à changer. D'un bref coup de reins, il échangea leur positions, le serpentard se retrouvant ainsi sous son emprise, bien qu'il savait parfaitement qu'il pourrait échanger a nouveau leurs positions si l'envie lui prenait. James n'avait jamais sut faire face à son aîné. Celui ci était plus petit, certes, mais bien plus fort, alors que lui n'était bien bon qu'à lancer des pics et des remarques blessantes. Chacun avait son avantage, sa qualité, mais la n'était pas le sujet. Ses lèvres partirent à l'encontre des siennes dans un nouveau baiser, celui ci s'intensifiant rapidement tandis que ses mains venaient s'égarer sur le corps de son amant. Ses doigts vinrent tout d'abord se poser sur son torse, le frôlant dans une douce caresser éphémère. Il ne voulait pas précipiter les choses. A vrai dire, le serpentard tenait à faire languir son aîné, tout comme celui ci l'avait fait quelques secondes plutôt, bien que l'envie de le violer sauvagement était plus que présente dans son esprit. Se contrôlant difficilement, James vint caresser le ventre du vert et argent, son doigt s'affairant à redessiner chaque muscles se présentant sur son chemin dans un simple frôlement. Merlin qu'il avait envie de le toucher plus sérieusement...

    Lorsqu'il eut terminer ses arabesques, ses doigts se faufilèrent sous l'élastique de son sous-vêtement, s'arrêtant à cette barrière improvisée. A contre coeur, il se sépara des lèvres de son aimé, lui adressant un regard quelque peu malicieux avant de glisser sur son corps, répétant les gestes qu'il avait eut envers lui ne fussent que quelques secondes auparavant. Ses lèvres vinrent caresser sa jugulaire, descendant sur son épaule, sa clavicule, caressant son torse, parsemant ses boutons de chair de baiser avant de reprendre leurs courses, redessinant ses abdominaux, sa langue jouant avec son nombril et ses dents se refermant sur l'élastique que relevaient ses doigts. Certes, James devait avoir l'air passablement ridicule, ou bien même idiot, avec ce sous vêtement calé entre ses incisives, mais il s'en foutait royalement dès l'instant où il parvenait à faire disparaître ce fichu bout de tissu. Avec un lenteur calculée, le serpentard abaissa le vêtement, le faisant glisser à l'aide de sa mâchoire et de ses mains, le long des cuisses de son amant. A maintes reprises, il vint effleurer le membre de son aîné, son regard malicieux ne pouvant se détacher de son visage. Merlin, qu'il aimait faire ça, calculer le moindre de ses gestes, faire languir Devan, effleurer son érection. Il prenait un malin plaisir à prendre son temps. Toutefois, il ne pouvait faire durer éternellement cette douce torture, c'est pourquoi, lorsque le vêtement fut rendu au niveau de ses genoux, il le lui retira de ses mains, son regard se portant alors sur l'entre jambe maintenant dévoilée du beau ténébreux... Il n'y avait plus aucun vêtement pour les séparer. Ils étaient rendu au même point, nus comme des vers, chacun pouvant être confronté au regard curieux et envieux de l'autre...

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Devan Justyn Harris
Admin | Étudiant(e) en Médicomagie
Spécialisation dans les blessures par créatures vivantes. (Stage à poudlard) Devan Justyn Harris
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Amour : Je ne l'aime que lui... Et personne ne pourra intervenir dans notre relation ou se sera votre mort..

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Orientation Sexuelle: Bisexuel
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Caractère: Changeant! La plupart du temps vous le verrez impassible. Son air est à faire peur tellement il n'a aucun sentiment... Enfin, il se fâche qu'en seule présence de ses deux pires ennemis...

MessageSujet: Re: Your love is a lie. [Terminé] Your love is a lie. [Terminé] Icon_minitimeMer 24 Sep 2008 - 6:16

[Kof, Kof, attention les amis, non-seulement c’est mon plus long poste, mais il y a également des propos illicites alors attentions aux yeux! ]


Quand on recherche la satisfaction, il n’y a pas meilleure option que l’amour.


    Lorsqu’il était en compagnie de son amour, Devan avait l’impression qu’il pouvait aussi bien faire n’importe quoi il ne pourrait tout de même pas oublier sa présence. Ainsi, même si en cette merveilleuse nuit de réconciliation, il y avait toujours son passé qui retournait dans sa tête comme un poison à action indéfiniment longue. Voilà pourquoi une pensée prenait tout son temps à lui rappeler qu’il n’était pas censé éprouver un bonheur aussi fort qu’il le vivait avec l’amour. Il s’était promis, voilà maintenant 6 ans qu’il ne devait jamais tomber amoureux, dut au mal qu’il avait causé. Tout ça doit être éclaircit par un retour dans le passé, pour démontré tout ce qui pouvait se passer dans sa pauvre petite tête.

    « Devan, tu crois qu’ils m’aimeront un jour?»

    « Quoi? De qui parles-tu Cayden?»

    Les deux garçons étaient assis sur un sofa dans la véranda de leur grande maison dans un après-midi ensoleillé qui semblait réchauffer autant l’ambiance que la pièce. Le plus jeune était lové dans les bras du plus vieux et toutes personnes passant par là aurait put facilement croire à un jeune couple Pourtant s’en était aucunement le cas, c’était simplement son frère, mais son unique alors Devan le prenait sous son aile 24h/24, le protégeant de ses parents… Ce concept est plutôt difficile à croire parce qu’habituellement c’est les géniteurs qui protègent leur enfant de tout mal, alors pourquoi les leur détestait le plus jeune et le plus faible des deux? Depuis plusieurs années maintenant, ils passaient leur temps ensemble et à l’écart des parents, il n’y avait donc plus de souper ou fête, non jamais ses parents ne voulaient croiser Cayden et c’est justement dut à se fait que le brunet les avaient reniés depuis belle lurette. Il ne supportait pas qu’ils touchent un cheveu de son petit protégé et ils ne semblaient d’ailleurs pas le comprendre, d’autant plus qu’ils l’aiment lui. Encore là, c’était un amour à sens unique! L’aîné passa une de ses mains dans la chevelure blonde du petit avant de lui adresser un sourire se voulant réconfortant.

    « Les parents…»
    « Ah… Je sais pas Cay’… Tu sais que je suis incapable de te mentir et je veux pas non plus te faire de faux espoirs… Mais tu vois, ils m’aiment moi et tu vois un changement? Non parce que moi je ne l’ai aime pas parce que je t’aime uniquement toi. Tu ne trouves pas cela assez?»
    « Mais si! J’ai pas dit ça… C’est juste que…»
    « Que quoi?»
    « Non rien…»
    « Est-ce que ça va Cay? Tu es bizarre depuis quelques jours…»
    « Si si, ça va! Je t’aime tu sais grand frère?!»
    « Bien sur que je sais!»
    « Alors… Est-ce que tu peux m’embrasser?»

    La façon dont son petit frère lui demandait cette question était tout simplement attendrissante… Pourtant, l’aîné savait très bien ce que ça signifiait et c’était une chose qui le faisait souffrir comme jamais. Pourquoi? Et bien parce que l’amour que Cayden lui donnait était bien plus qu’il devrait l’être et lui ne pouvait y répondre… C’est pourquoi pour éviter la question il le serra plus fort dans ses bras et de venir lui embrasser le cuir chevelu. La vie était parfois bien plus étrange qu’elle ne pouvait paraître et c’était là le meilleur exemple… Devan avait bien remarqué que quelque chose se tramait dans la tête du garçon ses temps-ci mais hélas, lors de sa mort, il ne pouvait croire à un suicide, il ne le voulait simplement pas!


    J.« Ah... Arrête, Devan... »

    Les paroles de l’homme le ramenèrent alors sur terre, des simples mots qui suffirent à apaiser son esprit et à se laisser aller dans un bonheur interdit. Il continua alors sa torture avec un immense sourire satisfait, toute personne censée savait que le arrête qu’il lui avait lancé signifiait parfaitement le contraire. Tout ce que son partenaire faisait ne semblait échapper à l’aîné qui intensifia ses caresses lorsqu’il le vit mordre sa lèvre inférieure. Pourtant, tout le reste des événements n’étaient pas prévu et le vert et argent se laissa faire de surprise. C’est donc ainsi que le plus jeune des deux commença d’abord par lui agripper le bras pour venir l’embrasser mais d’un simple baiser chaste. Il faisait exprès? J’en ai bien peur malheureusement et le jeu avait changé de maître en un cou de reins, pour venir s’installer sur le brunet. Même s’il était le dominant, il devait avouer que ce genre de situation était plutôt excitant. Et puis personne ne pouvait lui en vouloir, il avait attendu ce moment depuis plusieurs années alors il aurait même accepté de jouer la place du dominé si c’était la seule façon qu’il avait de faire l’amour avec lui. C’était assez épatant ce que l’amour pouvait vous faire faire parfois contre votre gré sans que vous ne bougiez. C’est donc dans une position qui rendrait n’importe quel homme fou que Devan resterait pour avoir ne se serait-ce que quelques baisers de plus de la part de James. J’ai bien peur que le vert et argent commençait à sentir la perdition à plein nez alors dites-mois pourquoi ça ne semblait rien lui faire? Parce qu’avec se sourire en plein visage, tout le monde aurait put dire qu’il était l’homme le plus heureux sur terre. Comme si son partenaire entendait ses pensées, il mit fin à ce jeu en posant ses lèvres sur les siennes à nouveau. Sachez qu’elles étaient pour lui le meilleur moyen d’expliquer l’amour avec un grand A, se sentiment que personne n’arrive à comprendre et qui fait souvent si mal, ils en avaient déjà eut largement la preuve. Les mains du garçon vinrent rapidement caresser chaque parcelle nue du torse du brunet sans aucune gêne et surtout avec ses doigts chaud et immensément doux. Leur baiser continuait, autant que leurs langues se mélangeaient et dansaient ensemble comme si elles ne l’avaient jamais fait jusqu’à présent. Chaque mouvements de son aimé semblait calculé car ceux-ci provoquait tout un émoi chez le serpent qui commençait largement à trouver son boxer des plus gênants.

    C’est lorsque l’une de ses mains vint s’aventurer dans un tout autre endroit qu’un gémissement plus fort que les autres sortit de la bouche de Devan. Il semblait vouloir dire : « Oui, c’est en plein ce que j’attends, fait-le!» Parce que si le brunet était en position d’infériorité, rien ne pouvait empêcher son caractère habituel de refaire surface, surtout dans une situation comme celle-là. Un autre gémissement fusa dans le dortoir, mais cette fois-ci de frustration lorsque James quitta ses lèvres mais il en poussa un autre de surprise et de contentement lorsqu’il s’aperçut ce qu’il voulait faire. Descendant toujours plus bas, comme sa bouche avait fait sur son torse à lui quelques minutes avant lui mais ses dents alla s’attarder beaucoup trop longtemps vers ses mamelons qui, déjà durcit depuis belle lurettes commençait à réclamer tout autre chose. Des frissons qui le parcourraient, ses envies qui l’assaillaient de plus belle, certes il aimait ce genre d’attentions mais il n’était malheureusement aucunement patient. Pourtant, alors que ce manège semblait vouloir s’éterniser, le cadet était déjà descendu vers un endroit plutôt apparent en ce moment. Et alors, s’il avait put vous prédire la chaleur qu’il ressentirait en le voyant et en le sentant enlever son sous-vêtement de la sorte il aurait largement prévu un extincteur! Et si c’était simplement le fait de cette vue… Et s’il n’avait pas eut cette maudite idée de frôler son membre à chaque fois que celui-ci le voulait! Sa respiration semblait ne jamais vouloir baisser d’intensité, comme son cœur battait à cent mille à l’heure. À présent nu comme deux nouveau-nés, la chaleur avait grandement montée et Devan ne demandait plus rien à part se rapprocher à nouveau du garçon et c’est ainsi qu’il déposa ses mains sur les hanches du plus jeune comme pour l’incité à se coucher sur lui et à s’approcher plus près de son visage.

    Le regard qu’il posait sur le garçon devait en dire long sur ce à quoi il pensait. Pourtant plein de choses en même temps traversaient son esprit. Il aurait enfin la possibilité d’aimer quelqu’un de tout son être et de l’être en retour, qu’il allait réellement faire l’amour et non baiser avec une quelconque personne et en dernier, mais non la moindre, l’envie qui parcourrait tout son être de le prendre ici et maintenant sans aucune préparation tant celle-ci était forte. Pourtant, il ne le ferait pas, il ne voulait pas lui faire de mal et il préférait d’abord s’attarder aux préliminaires pour envoyer son petit ami au ciel et pour qu’ils se rappellent de cette fois durant tout le reste de leur vie. On aurait dit que le temps s’était arrêter et les deux garçons ne quittaient pas les yeux de l’autre, du moins jusqu’à ce que le vert et argent n’en puisse plus de cette attente et saute sur les lèvres de son futur amant. Ses mains vinrent alors s’attarder sur la croupe parfaite du cadet tout en approfondissant comme jamais leur baiser. La situation dans laquelle se trouvait le vert et argent le rendait dans un état d’incompréhension. Il ne voulait pas échanger leur place, comme quoi il avait peur de ce que pourrait faire James et c’est toujours sous cette idée que les mains du garçon, toujours sur ses fesses appuya plus fort sur son corps pour que leur deux intimités peuvent enfin se retrouver, se frôler et plus encore. Un gémissement réussit à passer leur lèvre et l’effet que ce contact lui faisait semblait retourner toutes ses convictions. Il ne voulait plus rester en dessous, il voulait agir, au plus vite avant de ne plus être capable de se retenir et de lui faire l’amour tout de suite. C’est donc ainsi qu’il redonna un autre cou de rein pour se retrouver au dessous, du moins, son visage juste au dessous du membre dressé d’Isaac.

    Un dernier regard se porta vers les noisettes du garçon, comme pour lui signifier qu’il ne pouvait plus revenir en arrière, avant de venir lécher tout le long de son intimité. Il voulait qu’il ressente un bonheur intense, il voulait être l’homme parfait pour lui et être capable de lui faire ressentir ce que n’importe qui d’autre pourrait faire, mêler à son amour intarissable. D’autres coups de langues suivirent, largement encouragés par les réactions positives de James à celle-ci. Après ce long supplice, et seulement après celui-ci, Devan se décida de le prendre tout en bouche, avant d’entamer de longs va-et-vient, aider par l’une de ses mains qui accentuait l’effet escompté. Plus le temps passait et plus le cadet semblait ne plus pouvoir se retenir et c’est pourquoi l’aîné ne lâcherait pas prise jusqu’à ce que son cadeau soit terminé, jusqu’à ce que son amour éprouve jouissance. Chose qu’il ne tarda pas à faire, dans un mince cri d’extase et par ses mains qui ne cessaient de défaire le merveilleux brushing du brunet. Le serpent ne perdit aucune goute de ce fruit d’amour et de merveille et c’est en léchant ses lèvres qu’il remonta au visage toujours chiffonné du garçon et avec un immense sourire satisfait il lui lâcha avant de l’embrasser vigoureusement :


    D. « Si tu voulais vraiment que j’arrête t’aurais dut te débatre plus que ça chéri…»

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MessageSujet: Re: Your love is a lie. [Terminé] Your love is a lie. [Terminé] Icon_minitimeVen 3 Oct 2008 - 22:52

    Son amant ne tarda pas a reprendre le dessus de la situation, l'incitant à s'allonger d'un simple touché de ses mains sur ses hanches. Leurs regards se croisèrent, faisant naître un nouveau frisson qui remonta le long de la colonne vertébrale du plus jeune. Devan savait lui adresser les regards qu'il fallait. Il savait aussi comment mesurer ses gestes pour qu'il perde rapidement pieds. Un simple regard désireux, une simple caresse sur sa hanche et James se voyait déjà repartir dans ses songes, ne prêtant plus attention à ce qui l'entourait si ce n'était le beau ténébreux qui s'affairait à l'embrasser avec une passion non dissimulée. C'est d'ailleurs durant ce baiser fougueux qu'il sentit les mains de son aîné voyager sur sa peau, glissant peu à peu vers son postérieur, caressant ses fesses et y pressant légèrement les mains pour que leurs deux corps soient collé l'un à l'autre. Un geste qui le fit frémir, un gémissement léger s'échappant de ses lèvres pour venir se perdre contre celles de son vert et argent. Car oui, il était à lui. Il n'y avait plus à discuter sur ce fait, Devan avait voulu de lui, alors il se contenterait de son unique personne. Et quant bien même il se risquait à aller voir ailleurs, James ne promettait pas de le laisser sortir indemne d'une confrontation. L'adolescent fut brusquement sortit de sa torpeur, les mains curieuses pressant d'avantage ses fesses jusqu'à ce que leurs intimités se frôlent, lui arrachant un nouveau gémissement qui se perdit sur ses lèvres. Merlin. Allait-il seulement pouvoir supporter ce feu ardent qui naissait sous ses doigts ?

    D'un coup de rein rapide, ils échangèrent leur place. Un geste qui parvint à convaincre le plus jeune. Tant que Devan s'occupait de lui de cette manière, il pouvait supporter tout mais aussi n'importe quoi. Dès l'instant où il était son bourreau, il n'avait aucunes raisons de vouloir fuir. A quoi bon partir, de toute manière ? Il était tellement bien en sa compagnie, il était bien dans ses bras, il aimait la caresse de ses lèvres contre les siennes et, par dessus tout, il aimait la façon dont leurs corps se collaient, se fondant l'un contre l'autre et brûlant sa peau jusqu'à n'en plus pouvoir. Lentement, son aîné glissa sur son corps, stoppant ses gestes au niveau de son anatomie. D'un regard curieux, il le considéra, se demandant ce qu'il s'apprêtait à faire avant que son regard ne s'ancre dans le sien. Ses pupilles étaient dilatées, envieuse, désireuse... Un regard de braise suggestif qui, en quelques secondes, réussit à lui faire comprendre la suite des évènements et, comme pour confirmer ses pensées, l'adolescent fit courir sa langue sur son membre dressé. Un simple frôlement qui fit déferler une vague de plaisir dans son corps. Une simple caresse et James fut contraint d'agripper les draps, ses doigts les serrant plus qu'il ne fallait afin de retenir le gémissement qui tentait de franchir ses lèvres. Un gémissement ? Pas tout à fait. Celui ci fut rapidement rejoint par une multitude de léger soupire, ceux ci se faisant le plus discret possible mais aussi de pus en plus difficile à contenir au fur et a mesure que le plus vieux s'occupait de lui.

    Devan enchaînait les coups de langues, semblant se réjouir de la réaction positive du plus jeune, s'amusant à le faire languir jusqu'à ce que ses lèvres ne viennent s'emparer de son membre. Emprisonner entre ses lèvres, celles-ci se mouvant de manière calculée, aucuns moyens de retenir ses cris, ses yeux ne pouvant se détacher du brunet qui s'affairait à lui faire plaisir et Merlin... Quel plaisir ! Sa température s'intensifiait de secondes en secondes, ses phalanges blanchissaient au fur et à mesure que ses doigts serraient les draps, sa lèvre meurtrie sous la violence de ses dents, son pouls s'accélérant sous les vagues de plaisir de plus en plus fortes, ... James parvenait difficilement à se contenir, tentant de faire un maximum pour ne pas réveiller les adolescent partageant son dortoir. Lorsque le brunet accéléra ses mouvements, s'aidant de sa main pour intensifier son plaisir, il ne put réprimer un frison, ni même tenter d'arrêter le gémissement qui franchit ses lèvres. Un cri serait peut-être plus juste ? Sa canine vint capturer sa lèvre, la meurtrissant afin de réfréner quelque peu ses pulsions. C'est qu'il ne tenait pas à ameuter tout le monde, ni même à venir sur le si beau visage de son aîné ! Lentement, l'adolescent bougea, enfonçant son pied dans les draps, lâchant la couette afin de glisser sa main dans les mèches brunes de Devan. Il allait mourir... Il n'y avait aucuns doutes possible, sa fin était proche ! Le plaisir était tellement intense qu'il allait se consumer littéralement. Mourir de cette façon, il n'aurait pas rêver mieux.

    Une nouvelle vague de plaisir déferla dans son corps, bien plus puissante que les autres mais aussi bien plus forte et libératrice. Son corps se cambra, ses yeux se fermèrent et ses dents se serrèrent alors que la jouissance pren par de son corps, un cri d'extase mal retenu réussissant toutefois à franchir la barrière de ses lèvres. Jamais il n'avait éprouvé pareil sentiment. Jamais il n'avait ressentit pareil bonheur. Son esprit était brumeux, son corps était constellés de perles salées. Lentement, l'adolescent ouvrit les yeux, portant ensuite son regard sur son aîné, celui ci remontant déjà à son visage, sa langue venant récolter les quelques gouttes qui s'étaient perdues sur ses lèvres. Jamais il ne l'avait trouvé aussi beau, aussi... aussi... aussi tout ! Il n'y avait aucuns mots assez fort que pour exprimer le fond de sa pensée. Un immense sourire scotché aux lèvres, Devan vint l'embrasser avec une vigueur sans pareil. Un baiser qui parvint à achever le plus jeune, le manque d'oxygène dans ses poumons étant de plus en plus fort. Tant pis. Les lèvres du brunet méritait ce sacrifice et quant bien même le souffle lui manquait, il ne mettrait pas fin à ce baiser tant que lui ne l'aurait pas décidé. Lentement, leurs baiser s'atténuèrent, diminuant progressivement de vitesse jusqu'à ce qu'ils n'en puissent plus et qu'ils se séparent, le souffle manquant terriblement au plus jeune. Tentant de le récupérer, il porta son regard noisette dans celui de son aîné, s'y perdant littéralement, perdant pieds à nouveau de la plus brutale des manières lorsqu'il s'adressa à lui.


      « Si tu voulais vraiment que j’arrête t’aurais dut te débattre plus que ça chéri... »

      « Shhh... Tu parles trop... »

    Un sourire insolent vint naître sur son visage tandis que sa main se posait sur sa nuque, l'attirant à lui pour un nouveau baiser fougueux. Il n'avait pas la force de lui répondre autre chose et, quant bien même, il n'avait pas envie de rouvrir la bouche à moins de devoir accueillir celle de son amant. Chose qu'il faisait à cet instant, ses lèvres se mouvement contre les siennes sans qu'il ne puisse les contrôler, sa langue venant retracer le contour de sa lèvre inférieure, semblant quémander plus. Lorsque le brunet lui accorda sa demande, James ne put s'empêcher de puiser dans ses réserves d'énergie, sa jambe venant entourer celles de son amant, le collant d'avantage à lui alors qu'il faisait glisser ses doigts jusqu'au creux de ses reins. Il voulait que son amant ressente ce qu'il avait ressentit durant ces dernières minutes, mais il ne tenait pas à recopier ses gestes pour autant. Il voulait être plus sensuel. D'une légère pression dans son dos, il fit frôler leurs membres, le sien se gorgeant peu à peu de sang contre celui, toujours dressé, de l'autre serpentard. Le baiser se fit plus violent au fur et à mesure que les secondes défilaient, sa main quittant sa nuque, errant sur ses épaules avant de glisser entre leurs corps, se faufilant jusqu'au membre de son amant. Du bout des doigts, il vint le caresser, puis lentement, se décolla pour faciliter sa tâche. Ses doigts se firent plus curieux, sa main plus entreprenante et c'est ainsi qu'il intensifia ses caresses. Ses doigts le frôlaient parfois, puis revenait caresser son bas-ventre avec plus de vigueur. Il était littéralement pendu à son cou, à ses lèvres, se reculant par instant le temps de reprendre son souffle. La tâche n'était pas aisée de par sa position et, à multiples reprises, il dut se tortiller pour atteindre l'objet de ses désirs. Il ne voulait pas l'épuiser, seulement lui faire découvrir les sensations qu'il avait eut. Certes, une main ne faisait pas le même effet qu'une bouche ou qu'une langue, mais la passion et le désir de faire plaisir à l'autre était suffisamment présent que pour compenser cette différence. Ses caresses durèrent quelques minutes, se stoppant net une fois son désir au plus haut point.

      « Montre moi ce dont tu es capable, Chéri... »

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Devan Justyn Harris
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MessageSujet: Re: Your love is a lie. [Terminé] Your love is a lie. [Terminé] Icon_minitimeLun 13 Oct 2008 - 5:58


Découvrez Duffy!

« Tu es maintenant à ma mercie mon amour.»


    Il y avait des choses dans la vie qui suffisait à vous faire changer d’avis sans que vous ne puissiez vous en apercevoir. Ces choses-là étaient d’autant plus très difficiles à comprendre parce que d’habitude ça concerne un truc très important, quelque chose que nous avons put nous promettre à un moment ou à un autre, et surtout cette grande décision se faisait toujours la guerre face aux sentiments. Cette vérité était d’autant plus choquante et seulement ceux qui vivait cela pouvait le comprendre, hélas, ce n’était pas toujours joli-joli. Vous savez, quand par exemple quelqu’un vous dit des choses très cruelles sur un de vos amies et vous commencer à douter de la vérité. Des paroles du genre qu’elle te trahit toujours etc, et lorsque vous finissez par la revoir et qu’elle vous lance ce parfait sourire, celui qui viens vous chercher dans le plus profond de vous-même et surtout un sourire des plus sincères. Vous déciderez donc d’écouter votre cœur au lieu de la raison! C’était en plein ce qui c’était passé dans le cœur du vert et argent. Je parle au passé puisque oui, il avait déjà gagné le combat voilà une semaine, lorsqu’il avait décidé de lui avouer ses sentiments. Il avait enfin fait taire sa promesse et avait écouté les cris de son cœur, ceux qui l’appelaient à rester auprès de James toute sa vie durant, sans qu’aucune chose ne puisse les séparer, du moins à part la mort. L’amour nous fait faire des choses que l’ont penserait jamais faire auparavant et celui qu’il éprouvait pour James était quelque chose de très particulier. Après cette soirée de réconciliation, ils devraient tranquillement s’afficher en public, car s’ils restaient cachés de leur côté Devan n’y surviverait pas. Quand on aime quelqu’un on veut que les autres le sachent, qu’ils s’en aperçoivent puisque c’est ce qui nous tient le plus à cœur. Ce genre de discussion devrait cependant causer de lourdes flammèches et ils devraient se concentrer sur leur sentiment s’ils ne voulaient pas à nouveau retomber en froid.

    Bref, maintenant qu’il l’avait dans son filet il ne le lâcherait pas de la nuit, du moins jusqu’à ce que l’heure affiche un imminent réveil de ses compagnons de chambre. Oui il voulait s’afficher, mais cette façon n’était surement pas la meilleure et surtout la plus rude. Il voulait commencer petit à petit et c’est ce qu’il ferait à partir du lendemain exactement. Pourtant il ne fallait pas lâchement parler de l’avenir, du moins pas en cet instant puisqu’il était des plus important, leur amour pourrait enfin fusionner entièrement, sans que les deux ne veuillent s’en défaire. Après avoir commencer en beauté les préliminaires, plus aucun des deux ne semblaient vouloir s’arrêter et c’est après la rigolade de Devan que James prit la parole, avec la voix toujours autant secoué par les événements :


    J. « Shhh... Tu parles trop... »

    Mon dieu que ses paroles l’excitait! Et comme si ce n’était pas assez le sourire insolent qui lui envoya servit à le faire chavirer de plus belle, vers des abysses à présent infranchissables. Son merveilleux sourire s’en suivit d’un baiser fougueux, un baiser ou leur lèvre se détachaient nerveusement l’une de l’autre pour revenir se coller à sa jumelle, pensant qu’elles seraient séparées à jamais. Après ses simples petits baisers s’en suivit un plus long et surtout plus profond ou leur langue ne cessaient de se goûter et de jouer ensemble. James semblait sur le point de lui rendre la pareille et ce que le vert et argent espérait pour l’instant c’était qu’il ne se sépare pas de lui. Il voulait continuer ses baisers tant ils lui faisaient du bien. Une jambe vint alors se glisser derrière lui, le forçant à se coller encore plus contre le corps déjà bouillant du magnifique serpentard qui se trouvait devant lui. Comment avait-il réellement put détester cet homme durant plusieurs années? Comment avait-il seulement put résister à son corps parfait durant tout ce temps? C’était bien la raison pourquoi ils feraient l’amour passionnément et longuement en cette belle nuit. Tous les mouvements du brunet semblaient prédire à la tentation et surtout à la sensualité, chose qu’il n’avait que trop négligé tout à l’heure mais pourtant explicable du à quel point Devan avait de la misère à se retenir. Le moment où leurs deux membres se frôlèrent tout sembla devenir plus concret, se rapprocher encore plus du but, non sans qu’il puisse s’empêcher de lâcher un gémissement rauque de plaisir. Les mains de son compagnons descendirent lentement jusqu’au creux de ses reins, faisait arquer l’aîné au maximum.

    Halmers savait s’y prendre à la perfection avec son réel futur amant et un autre gémissement, plus fort cette fois-ci sortit de sa bouche lorsqu’il sa main frôler son membre. Pourtant, ce petit cri ressemblait plus à un soupir de frustration qu’autre chose puisqu’il n’attendait plus qu’une chose. Sérieusement, lui, il en avait peut à faire des préliminaires et son cœur ne mourrait pas du tout d’aimer tout de suite son Chéri. Il le faisait attendre comme jamais en passant sa main sur son bas ventre, en le frôlant comme si de rien était. Une chance que leur lèvres restaient collées puisque sinon il lui aurait donné l’ordre d’agir! Hélas, il ne voulait rien brusquer et c’est tout de même avec appréhension qu’il sentit son compagnon le prendre tout en main. Il avait une façon absolument merveilleuse de faire ce que lui faisait de temps en temps, tout seul. Il fallait avouer qu’il était beaucoup plus doué que lui et surtout plus doux! Il se mit alors à mordre sa lèvre inférieure, du moins lorsque celle-ci n’était pas collée à sa jumelle, craignant que ses gémissements de plus en plus incontrôlés ne mettent fin à leurs ébats en réveillant ses compagnons de chambre. Ses caresses étaient maintenant aucunement retenues et le vert et argent sentait son plaisir atteindre un extrême, du moins c’est ce qu’il croyait jusqu’à ce que la main chaude de James lâche le tout et se décolla de ses lèvres. Vous auriez tout simplement dut voir le visage du garçon en cet instant, c’était quelque chose à se mettre dans son coffre à souvenir des années durant. Son état de surprise et d’indignation était tel qu’il ne pouvait dire mot. Du moins, jusqu’à ce que son Chéri prenne la parole, sur un ton insolent qui agaça les oreilles du dominant.


    J. « Montre moi ce dont tu es capable, Chéri... »

    Bon sang! Une chance qu’il avait articulé ses mots puisque s’il ne l’avait pas fait Devan lui aurait probablement sauté au cou. Avait-il simplement bien entendue sa demande?? Au fond, il venait tout simplement d’arrêter ses caresses et ce n’était probablement pas pour les empêcher de s’aimer! Qui plus est, ses paroles l’invitaient-elles à poursuivre leur ébats sans plus attendre? Le serpent en était sceptique… Car aux dernières nouvelles James n’avait jamais eut d’expériences avec des garçons… Ou du moins, c’était ce qu’il savait des ragots dit dans l’école! À cette simple pensée il devint jaloux, extrêmement jaloux de penser qu’un autre homme puisse posséder son bien-aimé. S’il n’en tenait qu’à lui il lui demanderait en face s’il ne l’avait pas fait avec un autre homme. Lui non! Ce sentiment grandissait lentement en lui, du moins jusqu’à ce qu’il en vint à vraiment y penser… Si quelqu’un d’autre avait touché son corps… Il devrait faire de son mieux pour être meilleur que lui non? Parfois la compétition c’était la seule chose à laquelle pensaient les garçons et dans ce cas ça serait doublement vrai. Il voulait qu’il soit la personne avec qui il lui fasse ressentir un plaisir plus haut qu’avec tous les autres. Il voulait le mériter tout simplement! Finalement, ses paroles qu’il venait de lui lancer allaient aussi dans se sens non? Du sens où il ne pouvait aucunement rater! Qu’il soit à la hauteur de ses sentiments! Par merlin que ça pouvait être stressant l’amour parfois! C’est donc après avoir à nouveau prit possession de ses lèvres qu’il lui annonça :

    D. « Je serai à la hauteur mon amour, tu verras…

    Il venait à l’instant de lui faire une promesse, mais celle-ci, il ne la briserait pas, non jamais! Tout ce qu’il lui venait à l’esprit à présent c’était les préliminaires, le préparer à recevoir ce dont il lui offrait, tout l’amour dont il lui ferait cadeau. Tout en reposant ses lèvres sur les siennes et non sans oublier d’avoir humecter ses doigts, il les dirigea vers cette partie de plaisir. Il commença tout doucement, avec un seul. Lui faisant ainsi profiter de ce simple instant de plaisir à l’état pur. Quand Devan sentit qu’il fut prêt, un deuxième doigt rejoint le premier toujours continuant de se mouvoir en lui pour lui prodiguer tout le plaisir qu’il méritait. Lorsque ce fut le temps, et seulement là, après s’être placé au bon endroit, il recula son visage, pour pouvoir observer ses réactions, pour voir s’il ne lui faisait pas de mal. De ses deux bras musclés il leva doucement ses jambes pour les placer sur ses épaules avant de ne plus faire qu’un avec son partenaire. Il y alla doucement, arrêtant à la moindre expression négative de son amant. Lorsqu’il fut enfin tout en lui, il attendit quelque secondes merveilleuses avant de commencer de longs va-et-vient… Il n’y avait aucune chose sur cette terre mieux que ce moment présent, il sentait maintenant leur amour enfin fusionné!


[Voilà mon amour! Désolée d’arrêter là mais bon je veux pas trop en faire hihi.]

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MessageSujet: Re: Your love is a lie. [Terminé] Your love is a lie. [Terminé] Icon_minitimeLun 3 Nov 2008 - 4:19


    Son ton insolent avait été rehausser d'un sourire, d'un regard chaud, profond, où se mêlait amour et envie. James le dévorait littéralement des yeux, attendait un geste, un mot, mais rien ne venait. Rien, si ce n'était la faible lueur qui animait le regard océan de son amant. Cette lueur qu'il lui reconnaissait. Cette lueur qu'il avait aperçue a mainte reprises dans les couloirs, dans le parc, dans la salle commune ou même dans la grande salle. Partout, il l'avait vue. Chaque fois qu'il l'avait mit au défi, cette lueur avait animée ses pupilles, vacillant comme des flammes. Alors c'était donc ça ? Il avait prit sa demande pour un défi a relever ? Devan ne changerait-il donc jamais ? Les yeux du serpentard se plissèrent légèrement tandis qu'il patientait, cherchant à comprendre la raison de cette situation. Était-ce à cause du ton qu'il avait employé ? Ou peut-être était-ce son regard qui l'avait poussé à croire au défi ? Enfin, tant qu'il ne prenait pas leur acte en lui même pour un défi, cela n'avait pas d'importance, n'est-ce pas ? Tant que Devan ressentait son amour, alors tout serait correcte, non ? Si, bien sûre que si, alors inutile de se perdre dans ses pensées quant le moment était aussi propice au... Le coeur de l'adolescent rata quelques battements avant de repartir de plus belle. Merlin, qu'était-il entrain de faire ? Il se jetait tout entier dans la gueule du serpent ! Il l'avait poussé à continuer sans prendre réel mesure de ses paroles... Et s'il ne se contrôlait pas ? Allait-il lui faire du mal ? Pas qu'il redoutait réellement la douleur en elle-même - au vue du nombre de fois où ils s'étaient battus - mais plutôt le fait de... de coucher avec un homme. Car, oui, James était un novice dans ce genre de relations et, bien qu'il pensait s'être bien débrouillé jusqu'à présent, il redoutait la suite des évènements. Le brunet se rendait-il seulement compte de ce qu'il s'apprêtait à lui offrir ? Le serpentard ne put y réfléchir bien longtemps, une paire de lèvres avides venait de prendre possession des siennes.

    «
    Je serai à la hauteur mon amour, tu verras... »

    Un long frisson lui traversa l'échine, glaçant le sang qui coulait dans ses veines. De ce même frisson lui vint un reflex, se rapprocher de son amant jusqu'à ce que leurs corps soit collés l'un à l'autre. Ressentir sa chaleur, voilà ce qu'il voulait. Peut-être celui lui permettrait-il d'oublier ses craintes ? Après tout, il n'avait aucunes raisons de s'inquiéter... Certes, il était question de Devan mais s'il ne lui faisait pas confiance maintenant, quand le pourrait-il ? Et puis, ne venait-il pas de lui faire une promesse ? De l'appeler mon amour ? Son regard ne refletait-il pas justement cet amour, ne transpirait-il pas sa douceur ? Si... et de ce simple fait, il lui accorderait sa confiance. Non seulement que pour ça, mais aussi parce qu'il l'aimait. Lentement, il rapprocha son visage du sien, ses émeraudes ne quittant pas son regard océan. Dire qu'ils avaient cessés de se haïr - d'un commun accord - seulement une semaine auparavant... Était-ce le moyen de repartir sur de bonnes bases ? Sur un acte d'amour plutôt que de haine ? Oui, probablement... et peut-être seraient-ils plus en mesure de se montrer de petites attentions après cette soirée... Un maigre sourire se dessina sur son visage lorsqu'il le vit porter la main à sa bouche le temps d'humidifier ses doigts, il venait d'atteindre le point de non retour et, lorsque Devan vint s'emparer de ses lèvres, il ne put s'empêcher de retenir son souffle. Puis lentement, celui ci lui revint et ses lèvres s'activèrent contre les siennes. Il l'embrassa comme jamais auparavant, comme un noyer s'accrochant à une bouée, comme si ce baiser était le dernier qu'ils échangeraient. Certes, il était un peu ridicule d'appréhender ainsi un acte qu'il enviait autant, tout comme il était ridicule de se pendre aux lèvres de son aimé pour tenter d'affronter cette même appréhension, mais si cela fonctionnait, ne valait-il mieux pas qu'il le fasse plutôt que de fuire à toute jambe ? Si, probablement...

    Bientôt, James put sentir l'un des doigts de son amant contre son intimité, celui ci se glissant à l'intérieur de lui avec une lenteur calculée. Devan n'était pas brusque, il ne cherchait pas à aller vite mais à le préparer, doucement, à le rassurer aussi d'une certaine façon et, pour cela, il lui en était reconnaissant. Lorsqu'un second doigt vint rejoindre le premier, un hoquet de surprise glissa d'entre ses lèvres, venant se perdre contre celles de l'autre garçon. Il aimait sa douceur, il aimait la manière dont il lui changeait les idées, il aimait se concentrer sur leur baiser plutôt que sur ses doigts qui se mouvaient à l'intérieur de lui. Il préférait porter son attention sur ses lèvres, ceci lui permettait de se détendre avec plus de facilité, à ressentir le désir plutôt que la gêne et l'effet était tel que, bientôt, de légers frissons vinrent secouer son corps, de faibles gémissement s'échappèrent de leurs lèvres soudées. Puis, le jugeant près, son amant cessa ses mouvements et recula son visage, rompant leurs baiser, lui retirant la seule chose qui lui permettait d'oublier ses craintes. Lorsque Devan lui releva les jambes, il ne put s'empêcher de tourner légèrement la tête sur le coté, comme pour cacher sa gêne, ce qui n'était pas entièrement faux. Cet acte lui donnait l'impression d'être une femme ou plutôt, une vierge effarouchée sur le point de se faire retirer sa virginité. Cet acte le confrontait à la réalitée des choses, à la suite des événements, à ce qu'il redoutait, ... Un frisson remonta le long de son épine dorsale, secouant à nouveau son corps qui se couva d'une fine chaire de poule. Personne ne pouvait se sentir aussi bête que James en cet instant. Personne ne se comparerait à une vierge dans un moment aussi important. Personne ne se traiterait mentalement de poufsouffle avec autant de force et de vigueur. Personne ne cesserait de respirer en attendant que... que l'autre se décide à agir. Personne n'aurait l'envie de pleurer tant il aurait peur... N'est-ce pas ?

    James se déconnecta brusquement de la réalitée lorsqu'il sentit son amant à l'intérieur de lui, avançant doucement, s'arrêtant lorsque la douleur se marquait sur son visage, continuant à progresser lorsqu'il s'habituait à sa présence. Il était attentif, doux, tendre et bien plus encore. Il faisait preuve de patience et ne tentait pas de le brusquer, bien au contraire, il prenait sur lui pour bien faire les choses. Il restait maître de lui, il refoulait son désire d'accélérer les choses. Devan était l'amant parfait. L'homme idéale. Quoi d'autre, sinon ? Perdu dans ses réflexions, James n'avait pas remarquer que son amant s'était stoppé, le fixant avec attention. Il attendait de savoir s'il pouvait continuer ou non et, d'un maigre sourire, il lui intima de le faire. Lorsqu'il commença à bouger à l'intérieur de lui, ses dents vinrent meurtrirent ses lèvres sous la douleur. Elle était grande, certes, mais supportable. L'embrasser lui permettrait-il de se détendre ? D'oublier la douleur ? De se laisser submerger par le plaisir ? Probablement... C'est pourquoi il s'empara de ses lèvres avec avidité, sa langue venant caresser sa lèvre inférieur avant de se joindre à la sienne dans un ballet sensuel. Ses mains se posèrent sur son visage avec délicatesse, le prenant en coupe pour le garde contre lui le plus longtemps possible. Ses pouces caressaient ses joues avec amour, comme pour s'assurer qu'il était bien là. Il se laissait emporter par ce baiser, se détendait, appréciait ce qu'il ressentait si bien que, rapidement, il ne put s'empêcher de gémir contre les lèvres de son amant. Son corps était secoué de frissons tant le plaisir s'intensifiant. Ses yeux restaient à demi-clos lorsqu'il se reculait pour reprendre son souffle, juste avant de se jeter avidement aux lèvres de son amant pour un nouveau baiser. Il se cambrait lorsque l'orgasme se rapprochait. Son coeur battait à une vitesse folle à l'intérieur de sa poitrine. Son souffle lui manquait, se saccadait par instant. Son corps se consumait littéralement tant il était brûlant, tant le sang bouillonnait dans ses veines.

    Le serpentard ne parvenait plus à se contenir, à garder ses gémissements ou ses grognements de frustration à l'intérieur de lui si bien qu'il devait rester accroché aux lèvres de Devan s'il ne voulait réveiller les autres. Il cherchait à étouffer ces cris de plaisirs qu'il ne pouvait garder pour lui et merlin savait comme il était difficile d'y arriver. James aurait apprécier le fait de laisser à son corps le pouvoir de s'exprimer ou, plutôt, de prouver à son aîné l'effet qu'il lui procurait. Il aurait aimer lui faire entendre ces cris d'extases qu'il ne pouvait contenir. Il aurait grandement préféré lui crier son amour plutôt que de le taire en s'emparant avidement de ses lèvres, bien que ceci ne le dérangeait pas plus que ça. Il aurait simplement souhaité satisfaire le brunet de cette manière, vu qu'il ne pouvait le faire autrement... Bientôt, le plaisir fut si intense que son corps se cambra de lui même, sa tête s'enfonçant dans l'oreiller tandis qu'il était secoué par la jouissance. Ses mains ne lâchèrent pas le visage de son amant pour autant et ses yeux ne le quittèrent pas non plus. Il restait concentré sur Devan, sur ses traits, sur son visage, il le regardait atteindre le summum du plaisir. Il le détailla lorsque son corps fut, lui aussi, secoué par ce désire ravageur. Il s'émerveilla de par sa beauté, bien qu'il fut légèrement secoué par leurs efforts. Doucement, il caressa la joue de son aimé et vint déposer ses lèvres sur les siennes, tendrement. Un chaste baiser comme pour clôturer leur acte. Un baiser avant qu'il ne se retire, qu'il quitte l'étroitesse dans lequel il était prisonnier. Un sourire se glissa sur ses lèvres tandis qu'il caressait à nouveau sa joue, le regard tendre. Il se trouvait niais d'agir avec autant de délicatesse, de douceur, de tendresse, mais que pouvait-il faire contre cela ? Il n'arrivait pas à résister à cet élan d'amour, c'était cet élan qui dictait ses gestes... Ce fut même lui qui le poussa à parler, dans un souffle, pareil à un murmure.

    «
    Je... Je ne m'attendais pas à autant de... de douceur... Merci... »

    Il se tut quelques instants, cherchant ses mots et, au fur et à mesure qu'il réfléchissait, son regard se modifiait, se faisant malicieux, rieur. Lorsqu'il fut sure de ce qu'il allait dire, il ne put s'empêcher de rougir, très légèrement et sa voix, devenue sensuel, sembla s'étirer lorsqu'il reprit la parole.


    « Tu es beau... mais tu l'es encore plus lorsque le plaisir anime tes traits... »

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Devan Justyn Harris
Admin | Étudiant(e) en Médicomagie
Spécialisation dans les blessures par créatures vivantes. (Stage à poudlard) Devan Justyn Harris
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Amour : Je ne l'aime que lui... Et personne ne pourra intervenir dans notre relation ou se sera votre mort..

Pensine
Orientation Sexuelle: Bisexuel
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Caractère: Changeant! La plupart du temps vous le verrez impassible. Son air est à faire peur tellement il n'a aucun sentiment... Enfin, il se fâche qu'en seule présence de ses deux pires ennemis...

MessageSujet: Re: Your love is a lie. [Terminé] Your love is a lie. [Terminé] Icon_minitimeJeu 20 Nov 2008 - 8:04

[Désolée mon amour, c’est si peu long… Je t’aime, je t’aime, tu me manques tellement que s’en est dingue!]


Découvrez James Blunt!


    Tu es la plus belle étoile dans le ciel. Celle qui brille de mille feux, celle qui vient à peine d’être créée. J’ai parfois même l’impression que ta jeunesse m’effraie, moi qui me semble si près de m’éteindre complètement, d’en arriver à ce stade que personne ne souhaite lorsqu’on ressent ce genre de sentiment dévastateur. Tu es mon étoile, mon corps, mon cœur mais surtout mon âme, jamais je ne pourrais croire espérer rester lumineuse sans t’avoir près de moi. La chaleur que tu m’envoie est comme celle d’un énorme bûcher, enveloppant mon cœur sans que je ne puisse éprouver aucun mal. Qui aurait put croire que cette étoile puisse un jour tourner autour du même astre que le mien? J’aurais crut en vain attendre ta venue, attendre sans fin ce champ magnétique infaillible qui ne serait jamais venu à moi. Certains diraient que ce genre de sentiment nous amène parfois plus de mal que de bien mais je leur répondrais alors sans crainte qu’ils ne l’ont jamais réellement goûté. Ils ne font que blasphémer ce mot que tout le monde dit à tout rompre, sans vraiment le penser. Moi je sais que je ne pourrai te le dire trop souvent sinon il perdrait toute sa valeur, celle que tu mérite le plus petite étoile. Je ne veux pas penser pouvoir survivre un instant sans toi à tes côtés parce je sais que je ne le pourrai. Ce serait comme imaginer le jour sans la nuit. Bien sûr, tu comprendras que je suis la nuit, cette noirceur qui était tellement froide avant que tu viennes t’en mêler. Je n’ai qu’une chose à te dire mon étoile, je t’aime, plus que tout dans l’univers.

    Rien ne comptait plus en cet instant que leur amour uni, cette façon de prouver l’un à l’autre comment ils resteraient ensemble durant de longues années. Comment espérer meilleur moment que leur première nuit de réconciliation pour commencer une nouvelle histoire qui perdurerait? Ils pouvaient enfin cessés de s’attarder aux apparences et Devan se disait encore qu’ils avaient perdus tellement de temps à se trouver. Mais bon, un sourire dans son esprit suffisait à lui rappeler qu’il ferait tout pour rattraper le temps avec son homme. Il semblait que les deux amants étaient seuls dans la nuit, aucun de leur compagnon ne se réveillait même avec tous les gémissements que les deux serpents s’offraient en signe de leur plaisir intense! La seule chose qui comptait pour le plus vieux s’était qu’il pouvait regarder parfaitement le visage de son aimé durant leur acte, il pouvait voir son visage se tordre de plaisir à chaque coup de reins qu’il lui assénait tantôt doucement, tantôt plus brutalement sans néanmoins lui faire mal. C’était ce qui était le plus important, il ne pouvait lui faire de mal, il voulait cet échange soit mémorable, jusqu’à la fin de leur existence commune. C’était la première fois avec un garçon pour James, et même Devan ne voulait s’imaginer être à sa place; il avait toujours été le dominant, s’il sentait que ça ne marcherait pas comme il le voulait, il s’en allait tout simplement. Pourtant, il sentait qu’avec Isaac tout était différent, il voudrait, un jour ou l’autre, essayer ce genre de plaisir tout à fait différent tout simplement parce qu’il savait qu’il pouvait lui faire confiance. Il voulait se donner entièrement à lui qu’il aimerait, et seulement lorsqu’il en serait sur, bien que cette pratique ne risquait pas d’arriver souvent.

    Il continua ainsi leur échange le plus longtemps, ne quittant jamais les yeux de son amant, du moins lorsqu’ils n’étaient pas collés lèvre contre lèvre. James venait chercher sa langue d’une façon qu’il ne lui avait jamais connu, non sans contenir un espèce de gémissement tant la surprise mêlé au plaisir était présent. Ils fusionnaient comme jamais, de tout leur être de toute leur âme. Il sentait que l’extase, autant l’un que pour l’autre arrivait à grand pas et ils ne cessaient de se coller avec avidité, comme s’ils voulaient plus alors qu’ils avaient entièrement tout. Par les vibrations qui en arrivaient de la bouche de son partenaire, il savait qu’il retenait bon nombre de gémissements, apparemment trop fort pour les laisser complètement s’échapper. Leur échange finit par être secoué par un tel mélange d’extase et de parfait plaisir que leur lèvres se séparèrent pour laisser un James se cambrer de tout son être sur l’oreiller tandis que Devan faisait de même, du moins pas trop pour qu’il puisse toujours regarder ses prunelles noisettes. Comment pourrait-il espérer avoir un plus bel amant que la divinité parfaite qui se retrouvait devant lui? Ils arrivèrent à jouissance à l’unisson, comme s’ils ne pouvaient plus faire tout en merveille. Le vert et argent garda difficilement en lui son cri qu’il envoya butter contre le fond de sa gorge alors que son esprit appartenait au septième ciel. Son partenaire vint poser un baiser sur ses lèvres, alors qu’il se réveillait enfin de son extase. Il Replongea plus clairement ses yeux dans les siens, souriant probablement aussi niaisement que son amant le faisait. Jamais il ne se sentit aussi bien et heureux de toute sa vie. Puis, il vint lui susurrer à l’oreille :


    «Je... Je ne m'attendais pas à autant de... de douceur... Merci...»

    Comme si ce ne fut pas assez pour faire battre à nouveau bien trop rapidement le cœur du vert et argent! On aurait dit qu’il lui avait donné quelconque électrochoc tant sa voix semblait lui avoir manqué. Puis, s’attardant plus à ses paroles, il ne put s’empêcher d’être incrédule. Comment aurait-il put faire autrement qui aller doucement? Entre temps, il s’était retirer de son Chéri, tout aussi doucement que l’acte avait été. Avant qu’il ne puisse dire quoique ce soit James reprit la parole, qui lorsqu’il attarda son regard sur lui parût pratiquement choqué par un telle expression.

    «Tu es beau... mais tu l'es encore plus lorsque le plaisir anime tes traits... »

    « Je ne peux que te renvoyer ses paroles Chéri. Pourtant, il ne me suffit que je pose un regard sur toi, et cela dans n’importe quelles situations pour que je soit touché par l’aura que tu dégages. Tu ne peux pas savoir à quel point ta simple vue me fait un effet monstre. Même que ça devrait être un crime pareille beauté!»

    Il s’esclaffa silencieusement, de ses yeux on pouvait lire un amour et une joie indissociable. Il s’abaissa jusqu’à apposer son front sur celui du serpentard, qui s’était recouché quelques instants plus tôt. Lui aussi lui envoya un sourire ravageur qui indiquait clairement qu’il avait une idée malicieuse en tête. Il s’empara de ses mains pour les relever au dessus de sa tête. Puis il lui dit, avant de l’embrasser fougueusement :

    « Vous êtes en état d’arrestation James Isaac Halmers!»

    Après le baiser, il rit à nouveau, terminant doucement de diriger leur ébats. Il Déposa alors doucement un baiser sur le front de James, lui lâcha les mains et se coucha en cuillère, dans son dos. Il avait beau vouloir jouer encore, il était très fatigué!

    « Nous jouerons à la police plus tard mon Prince, dormons maintenant, pour le peu qu’il nous reste…»

    Il savait que d’ici quelques heures, James devrait retourner dans sa couche s’ils ne voulaient pas éveiller les soupçons. Le plus vieux ferma les yeux, passa le bras autour de celui de son Chéri pour se coller encore plus l’un à l’autre et soupira de bonheur…

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MessageSujet: Re: Your love is a lie. [Terminé] Your love is a lie. [Terminé] Icon_minitimeMar 25 Nov 2008 - 23:56

    « Je ne peux que te renvoyer ses paroles Chéri. Pourtant, il ne me suffit que je pose un regard sur toi, et cela dans n’importe quelles situations pour que je soit touché par l’aura que tu dégages. Tu ne peux pas savoir à quel point ta simple vue me fait un effet monstre. Même que ça devrait être un crime pareille beauté! »

    Il était impossible de douter d'un homme lorsque ses yeux reflétaient autant son amour. Il était inimaginable de nier cet amour alors qu'il était destiné à une seule et unique personne. Cette passion dévorante, cet amour sans bornes, ce sourire immense, ce regard déstabilisant et ces mots merveilleux... James avait été le seul à recevoir ces petites attentions durant cette nuit. Il avait été le seul à entendre ces mots. Il avait été le seul à recevoir cet amour. En cet instant, il était le seul qui se perdait dans ses magnifiques yeux bleus. Il était le seul à lire son bonheur. Mieux, c'était lui qui avait fait naître cette lueur dans ses prunelles, cette joie mal contenue... C'était lui qui avait aidé un si beau sourire à s'esquisser sur ses lèvres roses. C'était lui qui avait fait permit à ce sentiment merveilleux qu'était l'amour de s'insinuer dans chaque parcelles de peau de l'adolescent. Il était amoureux parce qu'il existait ! N'avait-il pas toutes les raisons d'être fière, d'être heureux ? N'avait-il pas toutes les cartes pour comprendre que, lui aussi, éprouvait des sentiments particuliers pour ce garçon ? Si, bien sure que si ! Il l'avait d'ailleurs comprit depuis de nombreuses minutes. Il ne l'aurait probablement même jamais laissé continuer s'il n'avait pas été sure de ressentir autre chose qu'une simple attirance physique... Ses réflexions furent brusquement coupées lorsque son amant se rapprocha de lui, collant son front contre le sien avec une infinie tendresse. Son front, chaud et brûlant, lui suffisait pour rafraîchir son corps. Ou peut-être était-ce un effet secondaire provoqué par son si beau sourire ? Il en doutait fortement... Un sourire aussi malicieux ne pouvait l'aider à calmer son esprit ! Quant au geste qui s'en suivit... Et bien l'effet fut immédiat. Se retrouver les poignets retenus au dessus de son crâne suffit à réveiller son corps d'une bien étrange façon, à croire qu'il n'était pas encore suffisamment fatigué que pour s'empêcher de montrer son état d'âme à son cher et tendre. Cher et tendre qui semblait étrangement s'amuser de cette situation.

    « Vous êtes en état d’arrestation James Isaac Halmers! »

    La lueur dans son regard vacilla légèrement tandis qu'il apposait ses lèvres sur les siennes. Le baiser était amplis d'amour, de passion et de fougue. Ils leurs permettaient d'évacuer ce trop plein de sentiments qui les avaient assaillis durant leur ébats. D'ailleurs, depuis combien de temps étaient-ils dans les bras l'un de l'autre ? Combien d'heures leurs restaient-ils avant qu'ils ne doivent regagner les cours ? Combien de minutes lui restait-il avant de quitter ce lit confortable pour la froideur de ses draps éparpillés au sol ? Il l'ignorait et y penser ne l'aiderait certainement pas à profiter de la présence de son amant... Le baiser perdit de son intensité et, bientôt, ils durent se séparer, ne serait-ce que pour reprendre quelques bouffées d'oxygène. Lorsque Devan eut relevé le visage, il se mit à rire. De ce rire doux et agréable qu'il lui était rare d'entendre. Dire qu'il n'aurait probablement jamais entendu ce rire s'il ne s'était pas improvisé touriste entre les draps du brunet... Penser aux années qu'ils avaient passés à se haire lui mettait un poids sur le coeur. S'il s'était rendu compte plutôt de ses sentiments, peut-être aurait-il put l'entendre rire plutôt. Peut-être que leur histoire aurait été différente. S'ils avaient débuté une relation en tant qu'amis au lieu d'ennemis, peut-être qu'ils n'en seraient pas là. S'ils n'avaient pas été tout deux envoyés à Serpentard, alors peut-être n'auraient-ils jamais connu la douceur des bras de l'autre... Et si, et si, et si... L'expression moldue ne disait-elle pas qu'avec des si, tout le monde pourrait mettre une ville en bouteille ?

    « Ne me tente pas, chéri, tu aurais du fil à retordre avec un cas comme le mien... »

    A quoi bon s'embêter avec des si quand l'amour était à porter de doigts ? Mieux, à portée de lèvres... De douces lèvres roses et délicates qui se posaient avec tendresse sur son front, lui arrachant un petit sourire tandis que la poigne de son amant se relâchait, lui permettant ainsi de récupérer ses poignets. Ses paumes vinrent alors se poser sur les joues de Devan qu'il ramena à lui dans un dernier chaste baiser. Certes, il n'était pas contre l'idée de continuer leurs retrouvailles, ses réserves d'énergies n'étant pas encore à plat, contrairement à son amant... Amant qui s'était plus qu'investis durant cette soirée. De plus, James n'était pas un monstre... Il ne voulait pas, non plus, être responsable de sa mort ! Que devrait-il raconter au directeur et à l'infirmière si l'on retrouvait Devan mort d'épuisement ? Non... Mieux valait-il ne pas y songer... L'adolescent poussa ses réflexions quelques instants avant de frissonner de froid, Devan s'étant écarté de lui afin de se glisser dans son dos.

    « Nous jouerons à la police plus tard mon Prince, dormons maintenant, pour le peu qu’il nous reste... »

    « Je... Devan ? Je... Je t'aime vraiment beaucoup, tu sais ? »

    James se cala contre son amant, appréciant la chaleur qui émanait de son torse et le souffle qui lui chatouillait la nuque. Il était bien là, coincé entre ses bras, la tête contre son épaule, son corps collé étroitement contre le sien... Pour rien au monde il n'aurait voulu échanger sa place, pas même pour son grand lit aux draps de soie. C'était étrange de penser ainsi, c'était nouveau... Si une personne lui avait dit plutôt dans la journée qu'il se serrait retrouvé ainsi, à apprécier le contacte de sa peau nue contre celle de Devan, il lui aurait probablement rit au nez. Et pourtant, en cet instant, il était normale qu'il se trouve là. Comme si les bras de Devan avaient été créés de telle façon qu'ils s'adaptaient aux formes de son corps... C'était agréable de penser ainsi. Un sourire vint s'accrocher à ses lèvres tandis qu'il glissait sa main sur celles de son cher et tendre, comme pour l'empêcher de desserrer son étreinte. C'était qu'il était vraiment bien là... La tête vide... L'esprit fatigué... Le corps engourdis... Les paupières lourdes... Si lourdes... Qu'elles se fermèrent d'elles-mêmes, emportant tout son être dans un merveilleux rêve où seul son amant avait sa place...

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