Appelo Mor†em (old)
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Eclaircie ou illumination? [prio November] Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
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Oberon
Centaure
l'état sauvage au contact de la catastrophe humaine Oberon
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Masculin

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Amour : Wait a minute, please. And more... and more...

Pensine
Orientation Sexuelle: Hétérosexuel
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Caractère: rapide, physique comme en réflexion - déterministe - très peu ouvert d'esprit - méfiant - toujours dans les principes, bani ce qui ne les respecte pas -pour finir des bases centauriennes de séduction

MessageSujet: Eclaircie ou illumination? [prio November] Eclaircie ou illumination? [prio November] Icon_minitimeJeu 20 Aoû 2009 - 12:17

    Aujourd'hui, le soleil brillait fort peu. Les rayons qui depuis quelques temps passaient à travers le mince rideau de la cabane, qui cachait la seule fenêtre source de lumière, avaient disparu des jours heureux. C'est une fenêtre très petite, qu'on pourrait appeler lucarne. Lorsqu'on est dans la cabane comme Oberon en ce moment, on pourrait croire qu'elle est magique : elle nous réserve toujours le meilleur angle de vue pour profiter de ce qui se passe à l'extérieur. Chaque matin, le soleil se levait par cette petite fenêtre pour annoncer un grand jour. Elle réveillait souvent l'occupant lorsqu'il s'était endormi. Sans le vouloir, Oberon devenait le témoin de scènes très intimes : la lucarne lui montrait tout ce qui pouvait se passer de plus excitant à l'extérieur. Il se rappelait des moments pendant lesquels il aurait bien aimé sortir, pour se moquer d'un rateau d'un jeune homme par une fille en lui demandant de sortir avec elle, pour aider un des deux bagarreurs qui l'autre jour se battaient pour une broutille, pour cueillir les fruits frais recouverts de rosée. C'est cette lucarne qui donnait souvent envie à Oberon de sortir de sa pièce personnelle ; cependant elle lui donna pour compenser des scènes excitantes qui le forçaient à demeurer ici. Pour exemple, on peut trouver deux ou trois centaures qui étaient passés à l'orée du bois et qu'il valait mieux fuire, un couple se bécotant pour procréer (Oberon évita de regarder le plus possible dès que le jeune homme dénuda la fille de son soutien-gorge, il trouvait ces choses trop humaines et trop sales, surtout par des Hommes), ou encore le prof de soins aux créatures magiques qui errait de temps en temps dans ce coin isolé. Chaque fois qu'Oberon avait l'occasion de voir ce que lui montrait la fenêtre, il en profitait goûluement jusqu'à ce que les yeux des personnes se dirigent dans sa direction. Si jamais on l'apercevait, on pourrait croire que quelqu'un habitait ici, on viendrait inspecter la cabane, et il aurait les plus gros problèmes du monde à justifier sa présence. Heureusement que quelques fois il sortait, qu'il explorait les alentours et quittait sa couche, sinon sa découverte serait trop aisée statistiquement. Des personnes passent quelques fois pour régler des comptes, trouver plus d'intimité, ou être au calme. La chance a toujours protégé Oberon de sa découverte, et si jamais on l'apprenait, il serait enfermé, tué, ou pire, exilé. Pour ce jour, il avait moins de chance d'être découvert, puisque le temps maussade de l'extérieur ne lui donnait pas envie de pousser le rideau et de regarder par la fenêtre. Il n'en avait pas envie, mais il le fit quand même : la curiosité n'est pas un vilain défaut lorsqu'on sait l'utiliser avec parcimonie. Le rideau poussé lui dévoila un temps gris, des arbres qui se penchaient facilement au loin par un vent fort, et des élèves bien couverts qui se baladaient pour se dégourdir les jambes. Si seulement lui aussi, qui les enviait derrière sa fenêtre, pouvait profiter de la vie extérieure, au lieu de rester enfermé à guetter le moment où plus personne ne le découvrait! De toute façon, il ne pourrait profiter entièrement de cette joie, il devrait se contenter de boîter rapidement à cause de sa jambe arrière blessée, toujours douloureuse après une semaine d'auto-rééducation. Il baissa le rideau, déçu par la météo et par la journée qu'il allait encore une fois passer seul.

    La solitude de sa prison le forçait à s'occuper comme il le pouvait, comme un forçat dans sa cage sans les détraqueurs à l'extérieur. Des fois il dormait, des fois il réfléchissait sur son avenir, sur les personnes qu'il serait susceptible de rencontrer, sur ses anciens amis de son clan, mais des fois il explorait sa petite prison. Tous ces objets étranges, ce mobilier inconnu, cette âtre si confortable pour s'endormir, si inconfortable au réveil, tous ces crochets collés au plafond qui autrefois suspendaient des cadavres d'animaux sauvages, le plancher grinçant de temps à autre, les murs de brique, le plafond de tôles, avaient de quoi intriguer le centaure par rapport à sa vie sauvage. Il débarquait en terre inconnue comme Colomb, il ne savait pas ce qui l'attendait comme Cook, il chercha à comprendre comment tout cela fonctionnait comme Chateaubriand. Bien sûr, il ne connaissait pas tous ces noms, mais son aventure actuel semble similaire à celles qu'ont vécues ces hommes. Il découvrait peu à peu le mode de vie de certains sorciers en touchant ou visualisant les différents objets qui l'entouraient : dans un coin, il découvrit un parapluie fermé qui faisait penser à un parasol : quand on n'a jamais vu de parapluie et qu'il fait beau, à quoi peut vous servir un parapluie? Oberon opta donc pour le parasol. Il découvrit que le petit tabouret en bois servait aux humains à s'asseoir, Oberon l'utilisait pour poser sa jambe blessée de temps à autre. Le plus étonnant des meubles était cette commode : il comprit assez vite comment ouvrir ce meuble et découvrit ce qu'il contenait. Il y avait des manteaux, des feuilles et des plantes moisies, qui devaient être ici depuis belle lurette.

    Ce matin il décida d'explorer le second tiroir, celui du milieu. La clanche s'ouvrit avec difficulté, comme si elle avait été ensorcelée pour ne pas s'ouvrir, mais avec le temps, le sortilège avait "rouillé" et était devenu presque inefficace. Il fallait apparemment caché dans ce tiroir des objets insolites : les premiers apparus furent ce qu'il y a de plus banal, des boîtes de conserves atrisanales de fruits, qu'Oberon reconnut facilement. Des pots de mirtilles, de framboises, de groseilles à macro, puis encore plus étonnant ensuite de civet de lapin flottant dans des liquides jaunâtres ou roses. C'était écoeurant, seuls les humains pouvaient manger des fruits et de la viande en décomposition. Que la viande soit grillée, ok, mais pas qu'elle soit en état de pourriture!

    Oberon fouilla un peu plus loin dans le tiroir : il était plus profond que ce qu'il paraîssait physiquement. Derrière les pots, il trouva des carnets de papier comme quelqu'un qui avait plus récemment voulut caché des journaux intimes ou des cahiers qui contenaient des choses secrètes. S'il revoit un Humain, il pourra lui demander ce qu'il y a d'écrit. Encore plus profondément, il trouva d'autres merveilles : des petits objets qu'il n'avait jamais vus, certains représentaient des petits animaux avec un fil qui sortaient par le dessous, d'autres cylindriques avec un petit bout de ficelle qui dépassait. Oberon en saisit un de la dernière catégorie, et curieusement tira sur le petit bout de ficelle qui dépassait.

    L'objet avait beau être vieux, un peu mordillé, recouvert de poussière, il produisit une détonation étonnante quand Oberon tira sur la ficelle. Un éclair illumina toute la cabane durant cinq secondes, avec des couleurs vives, du bleu, du rouge, du jaune, et même du rose bonbon. Toutes ces lumières traversaient facilement le rideau de la fenêtre, on avait pu le voir et même entendre l'explosion due au pétard. Houlà! Ca sentait le danger à plein nez, et un peu la poudre de pétard. Si jamais on le découvrait... Aïe! Oberon devait faire comme s'il n'était pas là : il remit en vitesse le pétard dans le tiroir, referma ce dernier, et fit ce qu'il put pour atteindre l'arrière de la porte sans se préoccuper du bruit qu'il faisait et se cacher derrière. Il y était presque lorsque la porte s'ouvrit à la volée : une jeune fille apparut dans l'encadrement, bouche bée en voyant à qui elle avait affaire. Oberon mit sa main sur son front, baissa la tête et la salua d'une manière bien singulière.

    Oberon : Oh non! Pas toi! Allez rentre, ferme la porte, et reste près d'elle pour pouvoir sortir le plus vite possible!

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November Sycée Hope
Admin | Serdaigle
Don't let the past ruin you. November Sycée Hope
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Féminin

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Amour : ~~

Pensine
Orientation Sexuelle: Hétérosexuel
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Caractère: Éternelle soif d'apprendre & Amusante & Pince sans rire & Enjouée & Dynamique & Naïve & Douce & Gentille & Attentionnée & Intelligente & Impatiente & Calme & Attentive & Généreuse & Franche & Passionée & Maternelle & Curieuse & Impulsive & Renfermée & Secrète & Fidèle & Peureuse.

MessageSujet: Re: Eclaircie ou illumination? [prio November] Eclaircie ou illumination? [prio November] Icon_minitimeDim 23 Aoû 2009 - 3:49

This is it .


    La paix. La pure et sainte paix, qu’est-ce qu’il y avait de plus beau que ça sur terre? Certainement pas les gens qui venaient la salir. C’était comme si on se trouvait dans un autre monde, un monde où personne ne pouvait nous atteindre peu importe ce qui nous entourait. Cela avait prit du temps de développer les capacités nécessaire à se couper carrément des autres. Une autre idée de sa mère, un truc moldu qui l’avait fait rire au début, mais elle avait fini par l’essayer et mélanger la magie avec la bonne technique. Chose qui donnait un résultat à la fois plus qu’escompté et admirable. En somme, la blondinette était en plain parc de Poudlard, dans un coin un peu à l’écart et à l’ombre sous un gros arbre en train de méditer. Elle profitait plus de ce temps pour relaxer que de rejoindre on ne sait quel chakras et d’entrer dans une transe. Lorsqu’elle était dans un état comme celui-ci, elle avait réellement l’impression d’être intouchable, de pouvoir être n’importe où et n’importe quand et elle serait en sécurité. Même si les garçons s’approchaient d’elle, son mutisme les forçait à s’en aller quelques secondes après leur arriver. Elle faisait pratiquement peur à la limite, sa respiration était ralentie et bon nombre de personnes allaient jusqu’à croire qu’elle n’était pas une humaine normale. Depuis le début des vacances, November se plaisait beaucoup ici mais il fallait avouer que de plus en plus d’événements se produisaient à l’école sans qu’elle ne puisse trouver d’explication. Il y avait eut le meurtre d’une poufsouffle plus vieille qu’elle, une asiatique du nom de Keiko. Une telle mort lui avait fait peur, comme quoi tout le monde n’était pas à l’abri du mal, même dans l’école les meurtres survenaient. Ou devrais-je dire, seulement dans l’école? Parce que bon, depuis plusieurs années le calme était revenu dans le monde de la magie et tout allait pour le mieux. Depuis quand y avait-il un tel chaos, et surtout dans Poudlard? À ce que November savait, la dernière fois que c’était comme ça, même si c’était plus grave parce que ce n’était pas seulement dans l’enceinte, c’était du temps de Voldemort. Ce mage noir mort il y a deux cent ans mais qui est encore très connu dans le monde de la magie, au dépend de certains. Le ministère essaie de faire taire tout à l’égard de cet ancien mage, mais les légendes et les contes d’aujourd’hui en parlent bien trop pour ça. Même si la bleu et bronze était une peureuse dans l’âme, elle avait toujours cet envie de se prouver qu’elle était une humaine et qu’elle ressentait le mal comme le bien. Si elle avait à affronter des forces obscures, c’était parce que le destin en avait décidé ainsi et elle n’avait que peu faire d’autres possibilités. Bref, c’était dans un état de paix que la blondinette prévoyait passé son après-midi, afin de faire le point sur certaines choses de sa vie. Quelque chose de normal pour une adolescente de 16 ans non? Non, exactement, mais qui a dit que Sycée était normale? Personne, si oui, et bien qu’il vienne réellement la regarder bien en face.

    Un doux vent dans les cheveux, la blonde était totalement dans son monde et ne s’attendait surtout pas aux futurs événements qui se produiraient. Pour l’instant, elle ne pensait qu’aux personnes qu’elle chérissait le plus. Il y avait son meilleur ami Jules et Laura, auxquels ils faisaient un trio étrange mais qui s’amusait comme des fous. C’était d’ailleurs les seuls ou presque qui pouvaient autant la voir enjouée! Ils riaient, faisaient les fous et avec eux November avait l’impression d’être protégée, qu’ils feraient tout pour elle. Il y avait ensuite Maximilien, Julia, Timothé et Annabeth, ces protecteurs et ses grands frères et sœur. Malgré un dur passé elle avait la chance d’avoir plusieurs personnes à ses côtés qui lui permettaient de se développer un peu. Quoiqu’il en soit, l’état paisible dans lequel se trouvait la serdaigle allait être perturbé dans les secondes qui suivraient, et pas par les meilleurs moyens qu’ils soient. Alors qu’elle était toujours en train de batifoler avec les nounours dans son monde parfait, quelque chose lui tomba dessus, la forçant bien entendu à revenir parmi ce monde. Si elle n’entendait pas les gens qui lui parlaient, ou même ceux qui daignaient poser une main sur elle, ce n’était pas pareil lorsque quelque chose d’aussi lourd vous faisait basculer vers l’arrière. Une chance qu’elle était sur la pelouse sinon son cerveau aurait été endommagée, ça c’est sûr. Elle ouvrit les yeux, affolée et croisa le regard bleu profond d’un garçon, qui était couché sur elle. Très amusant.

    Ces yeux, tel un océan tout droit sorti d’une carte postale de Miami. Et ces cheveux, s’ils étaient bruns pâle, ils avaient tout l’air d’être blond avec ce soleil dans les parages. Leur chute les avait amené les deux au soleil et ce n’était pas une réelle illumination pour November. Au lieu d’être paralysée, comme lors de la fameuse fois, elle réagit au quart de tour. Un cri. Un cri strident tout droit sortit des entrailles de la serdaigle. L’effet fut immédiat et l’inconnu se tassa d’elle immédiatement, comme s’il avait touché à quelque chose de brûlant. Se dégageant rapidement du pauvre innocent, la jeune femme se releva sur ses pieds, se mettant à courir plus vite qu’elle ne l’aurait jamais estimé. L’adrénaline, cette réaction totalement physique et propre à tout humains, autant sorciers que moldus la mettait dans un état autant euphorique qu’exécrable. Certes, il fallait avouer qu’une telle expérience valait son pesant de gallions, elle avait eut une frousse hors du commun. Pire que si tous les monstres c’étaient pointés devant elle probablement. Elle avait néanmoins reçu ce qu’elle voulait, ce sentiment de ne pas mourir tranquillement dans son coin. Ses pieds allaient plus vite que l’éclair et elle parcourra facilement tout le parc jusqu’à s’effondrer juste à côté de l’ancienne cabane d’Hagrid. Ce fameux garde-chasse mort depuis tant d’années déjà. À quatre pattes, face contre terre et haletante, elle avait bien l’air d’une fille qui ne faisait jamais de sport. Pourtant, sa spécialité n’était pas les sprints, tout résidait dans la force de ses muscles à la propulsé du sol lorsqu’elle dansait. Et puis bon, à la vitesse ou elle était allé, il était normal de ressentir un élancement dans ses muscles. November se calma peu à peu et elle fini par s’assoir face à la cabane, pour un si bref instant elle était en sécurité. En effet, quelques secondes plus tard un gros boum ce fit entendre suivit de lumières plutôt aveuglantes provenant de la cabane. Elle porta ses mains à ses oreilles quand la détonation retentit, et enfin, lorsque tout fut terminé elle s’en alla ouvrir la porte à la volée, une bouffée magistrale de curiosité envahissant son corps tout entier. Ce qu’elle vit la choqua, de joie et de surprise. Se tenait devant elle un Oberon sur ses grandes pattes de cheval, l’air plutôt désemparé. Il ne la regarda presque pas lorsqu’il se rendit compte de qui elle était. Fronçant les sourcils elle absorba tranquillement les salutations de son ami sans broncher :


      OBERON «Oh non! Pas toi! Allez rentre, ferme la porte, et reste près d'elle pour pouvoir sortir le plus vite possible! »



    Wow. Pouvait-on être plus gentil que ça? Après tout, Novy avait confiance au centaure et il la saluait comme si elle était n’importe qui. Bien qu’ils ne s’étaient vu que très peu de fois, la blonde avait tout de suite vu quel genre de garçon, enfin de personne il était. Apparemment, il ne suffisait que d’une mauvaise fois pour comprendre qu’elle s’était trompée! Elle referma rapidement la porte et se recula jusqu’à buter contre elle. Une personne normale aurait perdu les pédales et lui aurait dit tout ce qu’il pensait sans se soucier de rien. Pourtant, le calme et la politesse de la blonde ne lui permettait pas, du moins… En temps normal, pas après ce qui lui était arrivé. C’était comme si elle avait besoin de faire ressortir toute sa peur et sa haine en même temps. Elle fronça les sourcils, le seul trait chez elle qui pouvait démontré qu’elle n’était pas contente et s’approcha un peu de lui.

      ELLE « Quel accueil! T’ai-je déjà parlé comme ça une seule fois Oberon? Je ne t’ai rien fait, et je ne te dérange même pas apparemment vu le vacarme que tu faisais. Habituellement, entre gens civilisés, on se dit : Bonjour, ça va bien? »


    Ouch, elle n’avait décidément pas choisit les bons mots. Il le prendra surement mal étant donné qu’il était un centaure… Pourtant, elle aurait dit ça à n’importe qui ( dans les mêmes situations) qu’il soit humain ou peu importe. C’était seulement pour faire une espèce de généralité. Ses sentiments semblaient pourtant être tout sortit d’un coup et elle commençait doucement à se calmer, du moins, pour l’instant…

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https://appelo-mortem.forumactif.org/mmoire-du-choixpeau-f7/novem http://appelo-mortem.forumactif.com/relations-f29/dancing-away-from-your-past-t1619.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/hiboux-f28/chouette-de-november-t1620.htm#40325
Oberon
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MessageSujet: Re: Eclaircie ou illumination? [prio November] Eclaircie ou illumination? [prio November] Icon_minitimeLun 31 Aoû 2009 - 17:46

    Quand un pétard explose, on l'entend à plusieurss mètres à la ronde. Si on imagine qu'on se trouve juste à côté même dans une cabane non insonorisée, on entend le pétard comme si on l'avait collé à notre oreille. Une invention chinoise? Moldue de surcroît? C'est ce qu'on dit, mais les sorciers ont énormément modifié le produit moldu de base. A partir d'un petit gadget, les sorciers ont rajouté des couleurs, des intonnations, des rebondissements, des formes, et des conséquences quelques fois désastreuses. Ils ont aussi modifié aussi leur durée de vie sans qu'ils soient utilisés : quand Oberon avait trouvé un pétard dans le petit meuble, il ne savait pas depuis combien de temps il s'y trouvait, mais la couche de poussière et les mordillements des rats laissaient penser que les objets se trouvaient ici depuis une éternité. Peut-être depuis cent ans, quand le garde-chasse de Poudlard habitait ici ; peut-être une cinquantaine d'années, si un groupe incorrigible d'élèves voulaient cacher leurs achats pour faire une farce ; peut-être dix ans, si lors d'une fête on avait volé des pétards et sans savoir où les mettre pour ne pas se faire prendre avec, on les avait mis là, en pensant les reprendre. Qui que ce soit, les personnes responsables avaient oublié où laissé volontairement ces petits objets dans le tiroir, et aujourd'hui Oberon les trouvait, lui qui ne connaissait rien à l'évolution du produit par les sorciers.

    Oberon avait ouvert le feu sur la cabane en tirant sur la petite ficelle qui dépassait. En plus de l'explosion de couleurs et de l'intonnation, il eut droit à une arrivée inattendue d'une jeune fille dans la cabane. Une femelle centaure l'aurait sans doute plus déranger qu'une femelle humaine ; mais celle-là était exceptionnelle, et Oberon préférait largement avoir affaire à une vingtaine de femelles centaures plutôt qu'à cette fille, November. Un femelle avec qui il partageait un petit bout de l'histoire de son expulsion de son clan, une histoire qui lui paraîssait tellement idiote qu'il se disait que lui seul avait raison. C'est en partie à cause de la présence de cette fille dans la forêt qu'il avait été expulsé, et la revoilà, ici, sous ses yeux, dans sa cabane, souriante, polie, en lui faisant la morale. Non contente d'avoir trouvé sa cachette, il fallait en plus qu'elle vienne lui parler de sa présence dans cette cabane. Elle n'avait pas encore abordé le sujet, mais c'était certain, il allait venir au fil de la conversation.

    L'irruption d'une jeune fille dans la cabane avait mis mal à l'aise le centaure qui s'y cachait, à cause d'unn stupide pétard qu'on avait laissé traîner dans un petit meuble. November avait claqué la porte surprenant Oberon. Lui qui ne voulait pas lui parler, et surtout pas à elle, il se retrouvait confronté à une tigresse qui pour l'instant restait polie. Il pouvait presque lire dans ses yeux et dans sa manière de fermer la porte qu'elle renfermait une énorme colère au fond d'elle. Elle voulait la laisser sortir, mais elle n'y arrivait pas ; de ce qu'Oberon savait sur les filles, elles attendaient toujours le plus mauvais moments pour dévoiler ce qu'elles avaient sur le coeur. Pour l'instant elle n'en était encore qu'aux remontrances de premier niveau qui devaient remettre l'interlocuteur à sa place.

    November : Quel accueil! T'ai déjà parlé comme ça une seule fois Oberon? Je ne t'ai rien fait, et je ne dérange même pas apparemment vu le vacarme que tu faisais. Habituellement, entre gens civilisés, on se dit : Bonjour, ça va bien?

    Pour qui se prenait-elle celle-là? Oberon appartenait à la catégorie des gens civilisés, même s'il avait vécu toute sa vie dans la forêt. Après l'avoir rencontré une fois et non pas dans les meilleures circonstances, elle lui faisait aussitôt la morale. Oberon n'avait pas besoin qu'elle lui rappelle des règles basiques de politesse qu'il connaissaît par coeur, et qu'il avait apprises dès son plus jeune âge dans son clan. De telles rectifications de politesse ne pouvaient être attribuées qu'à des humains non contents d'avoir été accueillis. La plupart du temps, ils demandent mieux que ce qu'on peut leur donner : en voici un exmeple des plus banals. Non contente de la façon de recevoir d'Oberon, November lui remontait aussitôt les bretelles juste après qu'il ait ouvert la bouche. Elle avait deux raisons d'agir ainsi : ou bien elle se prenait pour une fille qu'on doit respecter en tout point, ou bien elle ne s'était pas rendu compte qu'elle n'était pas la bienvenue ici. Oberon optait pour la seconde option, mais ce n'était pas pour cette raison qu'il allait bien se conduire avec elle. Il lui en voulait tellement d'être venue dans la forêt que son charmant accueil continuerait ainsi, jusqu'à ce qu'elle parte.

    Oberon : Je sais très bien comment les gens civilisés se parlent, mais ton état de santé ne m'intéresse absolument pas.

    Oberon se retournait pour ne plus la voir : rien que son image lui donnait envie de partir, ce qu'il aurait fait si les autres élèves ne se trouvaient pas à l'extérieur en ce moment. Il s'assit sur le sol, et se retourna pour de nouveau lui faire face. Il la regarda intensément pour découvrir ce qu'elle cachait : ses yeux paraîssaient sombres, vides, froids de colère ou de stoïcisme. Il ne fallait pas la laisser dans cette situation, près de la porte, prête à s'attaquer à lui si jamais il allait un peu trop loin dans ses propos. A contre-coeur, il lui indiqua de la main un tabouret qui d'habitude servait à poser sa jambe blessée, et continua la discussion.

    Oberon : L'intonnation que tu as entendue est le fruit d'un pur hasard entre moi et la connaissance de cette cabane. Tu ne vas pas rester longtemps dans ma cabane, dis-moi tout de suite ce pour quoi tu serais en colère, et qu'est-ce que je t'ai fait. Fais attention, parce que moi, j'ai plus de raisons de t'en vouloir que toi...

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