Appelo Mor†em (old)
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Appelo Mor†em (old)


 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

It's Time to Eat Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Auteur Message
Travis A. Cohen
Admin | Serdaigle
Needing Help | Needing Him Travis A. Cohen
.
Masculin

1547 messages
Amour : Pour le moment les choses sont compliquées

Pensine
Orientation Sexuelle: Homosexuel
Année d'étude: 7ème année
Caractère: Doux, généreux, atentionné, assidu, soigné, rebel et provocateur. Il est devenu pervers depuis qu'il est possédé

MessageSujet: It's Time to Eat It's Time to Eat Icon_minitimeMer 18 Fév 2009 - 20:19

    « Alors que tu chasses un tigre par la porte de devant,
    un loup peut entrer par celle de derrière.
    »
    { Proverbe chinois }

    Le vent dans les arbres. Des branches qui craquaient. Un rayon de lumière traversant le feuillage. La neige fine au sol. Et de ci de là des empruntes. Soudain, une odeur, portée par le vent, appétissante. Vif comme l’éclaire, il se mit en marche. Plus vite, toujours plus vite. L’odeur était proche. Aucun son, c’était une progression silencieuse. Et là bas, au loin, derrière une arbres, une crinière blanche. Licorne invisible par la neige, voilà qui semblait un repas correct. Quelques secondes, il était déjà à quelques mettre. L’animal s’anima, partit à tout allure. La chasse était ouverte. La créature magique avançait à une vitesse fulgurante, presque inimaginable. Derrière, le semblant de lycanthrope suivait sans se laisser distancer. Ce corps qui n’était pas sien le ralentissait. Une morsure aiderait sans doute ce corps frêle à s’endurcir. Car déjà la licorne le distançait. Il allait la perdre. Nouvelle accélération, trop forte. Une chute. Toute grâce perdue, l’adolescent roula au sol, s’arrêta contre un arbre. La partie était terminée, l’animal avait vaincu la bête.

    Travis se leva, commençant par s’accroupir sur ses genoux endoloris, puis sur ses pieds. Il tomba au sol, une douleur lui lacérant les chevilles. Où était-il ? Que lui arrivait-il ? Autour de lui ce n’était qu’arbres neige et ombre d’un soleil se cachant du soleil. Des flocons passaient le toit de feuille, disparaissant avant d’atteindre le sol. Il était donc dans une forêt. Mais quel foret ? Celle du Poudlard sans doute, lors de ses absences il n’allait jamais très loin. Des pas de sabots espacés d’une manière exagérés, suivis de près par les siens, sous le même schéma. Cela laissait imaginer qu’il avait une nouvelle fois fait des bêtises. Pourtant, à sa grande surprise, il n’y avait aucune trace de combat, pas de sang, juste ces pas. Ah et puis peut-être cette douleur insistante qui lui faisait tourner la tête. C’était sans doute les restes de sa course effréné avec ce cheval ou il ne savait trop quoi. Un centaure peut-être ? Ou une licorne ! C’était pire, heureusement qu’il n’avait pas bu son sang, il ne voulait pas une telle chose. C’était pire que tous ses autres crimes. Il aurait perdu sa vie, ou une chose du genre. Bon c’était déjà ça de bien. Pour une fois qu’il trouvait un bon point à ses absences. Quoi que pas si bon que cela puisqu’il aurait très bien pu ne rien se passer. Il arrêtât ses pensées ici se tenta une nouvelle fois de se lever. Agrippé à l’arbre lui faisant front, il se tira vers le haut et se stabilisa sur ses deux jambes. Une crampe, voilà ce qu’il avait ! C’et ce qu’il fallait se dire pour pouvoir avancer. Forçant alors avec ses bras, il se fit passer d’un arbre à l’autre, s’extirpant lentement de la forêt interdite. Une nouvelle fois. Cela devenait une habitude.

    Une demi heure plus tard, la densité de végétation diminua. Il sortait enfin du bois dangereux. Avec une grande inspiration, il s’élançât à travers le par où un élève vint le soutenir. Il ne prêta pas une grande attention à son frère. Car c’était Jules qui avait abandonné sa bataille de boule de neige pour venir l’aider. A deux ils montèrent les nombreuses marches du château. Non sans difficulté ils atteignirent l’infirmerie. Pas un mot n’avait été échangé durant le voyage. Son petit frère refusait toujours de lui adresser la parole, soupçonnant son frère de crimes. Il n’avait jamais été aussi près de la vérité, mais ne le savait pas. Une fois Travis allongé sur l’un des lits, l’infirmière arriva, sourire aux lèvres. Elle semblait de bien bonne humeur celle la. Jules le quitta sans avoir ouvert une seule fois la bouche. Une histoire fut rapidement inventée. Il était seul au bord de la forêt, en train de faire un petit jogging pour se maintenant en forme. Evidement ce n’était pas du tout dans ses habitudes mais la vielle femme y crut sans problème. Il avait pensée à une crampe, elle lui apprit que son muscle était déchiré, sans doute la faute au long trajet qu’il avait parcouru pour atteindre le lieu des soins. Peut-être faudrait-il enfin que le directeur se décide à déménager l’infirmerie au premier étage. Et elle s’en allât, parlant à elle-même. Elle ne tarderait pas à revenir, avec l’un de ses nombreux remèdes miracles.

Revenir en haut Aller en bas
https://appelo-mortem.forumactif.org/-t14.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t959.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t154.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t157.htm
Jules E. Cohen
Serdaigle
La mort est-elle la meilleure délivrance de la souffrance? Jules E. Cohen
.
Masculin

67 messages
Amour : Ca viendra, ne jamais perdre espoir!

Pensine
Orientation Sexuelle: Bisexuel
Année d'étude: 5ème année
Caractère: Calme, parait très naïf, mais garde une véritableintelligence intérieure. Ne montre jamais qu'il souffre, ou qu'il a peur; il n'en parlera qu'avec des personnes en qui il a confiance.

MessageSujet: Re: It's Time to Eat It's Time to Eat Icon_minitimeLun 8 Juin 2009 - 17:48

    Autour de lui, la neige recouvrait l'immense végétation du parc. Jules s'ennuyait, il ressortait du labyrinthe,où se déroulaient ses rendez-vous avec Thomas, et ne savait à présent pas quoi faire pour s'occuper. Peut-être une bataille de boules de neige? Pourquoi pas, mais c'était toujours mieux à plusieurs que seul. Jules erra quelques temps, ne sachant ce qu'il allait faire de son après midi ; de-ci de-là des élèves jouaient, se lançant des boules de neiges, ou se promenaient admirant la beauté d'un tel paysage. Du blanc, ici, là-bas, partout autour de Jules : ce magnifique décor lui faisait penser au séjour avec Tristan à la montagne. A l'époque, il ne connaissait pas encore Travis, ce qui ne l'avait pas empêché de profiter de ses vacances. Pour la première fois, il avait skié, et connu la sensation de descendre à pleine vitesse les pistes enneigées. Il pouvait sentir le vent sur sa figure, un vent frais qui était parfois déstabilisant. Jules se rappelait surtout de la chute qu'il avait provoqué en fonçant droit sur son frère : aucun n'avait subi de blessures, mais tous deux étaient tombés tête la première dans la poudreuse. Ils s'étaient relevés tant bien que mal laissant la trace de leur corps dans la neige ; ils pouvaient observer la forme de leurs batons dans la poudreuse, celle de leur corps aussi, qui paraisssaient tout emmitouflés. La photographie, puis un mémorable souvenir dans l'album de la famille.

    Jules se promena, nonchalent, à travers le parc ; vifs sur le blanc neigeux, du bleu et de l'argent se lançait des boules de neige. Bonne surprise pour notre compagnon: trois élèves de sa maison bataillaient à coups de boules de neiges, dont une fille qui avait les cheveux blancs, tellement ils étaient recouverts de neige. Jules ne put se retenir : de loin, pendant que les autres étaient occupés, il se fabriqua deux grosses boules de neige, épaisses, compactes, et deux autres petites très légères. Il se rapprocha tout doucement de la fille, seule dans son camp, et lança par derrière les deux légères boules de neige. Elle se retourna surprise d'être attquée par l'arrière,et arbora un mince sourire en voyant Jules. Il se rapprocha, et lui proposa de l'aider contre les deux autres Serdaigles, ce qu'elle accepta sans se faire prier. Les deux jeunes hommes du camp adversaires furent les nouvelles cibles de Jules. Le premier évita une grosse boule de Jules, alors que le deuxième reçut la sienne de plein fouet sur sa tête. La guerre commençait, et les forces de chaque camp étaient égales.

    Pendant une demi-heure, la guerre continua, chacun arrosant les autres. Pas de perdants, juste des vainqueurs. Le camp adverse avait trouvé des nouvelles techniques: ils propulsaient leurs boules blanches sur le groupe mixte, et les boules ne s'arrêtaient que lorsqu'elles avaient atteint une des cibles. Quand Jules fut la cible, il courut pour fuire, en vain : elle le suivait. Jules courait, courait, mais stupéfié dut s'arrêter et se prit la boule en plein sur la tête: il vit au loin son frère. Travis boitait, mais il essayait de lutter pour pouvoir macher, et atteindre le château. Il avait vraiment du mal à marcher, comme si sa jambe avait été blessée par quelque chose.

    Dans un élan de générosité, Jules accourrut vers son frère boitant; il l'aida, le supporta en silence. Depuis quelques temps, les deux frères ne se parlaient plus : à peine Travis arrivait-il à supporter le regard de Jules. Parler demandait d'avoir passé cet échelon pour grimper au niveau suivant ; effort trop difficile pour Travis. C'était vrai, quand Jules s'approchait, pourquoi son frère le fuyait-il? Pourquoi ne pouvait-il pas lui lâcher quelques mots, juste une parole gentille, ou même une explication? Ce n'était pas insurmontable, selon Jules. Lui essayait de faire des effortspour lui parler. Lui s'approchait de son frère pour rétablir un lien. Lui laissait sortir quelques mots pour que son frère puisse répondre. Mais non, aucune réponse, aucun sigen ne se laissait voir de son frère. Aucun signe apparent, car Jules savait distinguer la plupart, mais n'arrivait pas à comprendre pourquoi son frère manifestait tant de renfermement. Enfermé dans sa tête : il se détachait du monde des vivants, du réel, du rationnel, alors qu'il était là, boitant, s'appuyant sur une épaule de Jules. Aucun mot, aucun son outre sa respiration rapide, saccadée parvenait aux oreilles de Jules, supportant sans plainte son frère plus lourd que lui. Il l'accompagna, sans cesser de se demander quel serait le meilleur moyen pour l'aborder. Ni par Tristan, ni en lui demandant comment il s'était blessé, ni pour savoir pourquoi il ne lui paralit plus: bref, aucune entrée possible. Cloîtré dans son esprit, sans aucune porte d'entrée possible : Travis ne laisserait personne pas même son frère pénétré dans sa tête.

    Ils traversèrent le hall, silencieusement. Ils montèrent le premier étage, écoutant leurs pas monotones, et les bavardages de quelques élèves qu'ils croisaient. Il en fut de même pour le deuxième étage. Ils grimpèrent quelques escaliers, toujours instables. Idem pour le troisième. Jules épuisé se reposa un instant avant de reprendre cette marche fructueuse vers l'infirmerie. Sempiternelle marche vers l'au delà. Autant demander de toucher le ciel, il en serait de même. Les quatrième, cinquième et sixième étage vinrent lentement, comme si le temps avait soudainement ralenti. Juste pour Jules, et pour qu'il profiter de la douleur physique de son bras et morale en ayant son frère à ses côtés, toujours aussi silencieux. Un silence pénétrant, qui faisait souffrir Jules dans son coeur. Son coeur... Brisé depuis la mort de Tristan. Mais qui aurait pu faire ça? Et puis zut, Jules le savait, tout le monde le savait, c'était Travis! Le seul coupable existant, le seul témoin, ses affaires imbibées de sang fraternel, celui qui a été élevé par une junkie, évidemment que c'était lui! C'était lui le criminel!

    Jules: Je te laisse.

    Il venait d'aider son frère à s'assoire sur un lit de l'infirmerie, et l'avait quitté en laissant dans un souffle ces mots qui n'avaient pas de destinataires particuliers. Autant Travis, que le lit, que l'infirmerie en général, la réponse était la même. Jules sortit, sans un regard en arrière. Il descendit un étage, puis deux. C'était horrible. Réaliser juste après l'avoir pensé : comment cette idée avait-elle pu venir dans sa tête? Une penser terrifiante, et atypique du raisonnement de Jules. Travis, commettre un meurtre? Situation impossible, il connaissait trop bien les membres de sa famille et en particulier ses frères jumeaux pour ça. Il avait de quoi s'en vouloir.

    Derechef, il fit demi-tour pour rejoindre son frère, et s'excuser. Non pas s''excuser, puisqu'il ne lui avait rien dit. Lui parler? Situation encore plus gênante. Attendre? Pourquoi pas. Jules hésita, devant la grande porte de l'infirmerie, intimidante, mais pourtant tellement rassurante quand on souffre, de savoir ce qui nous attend pour être soigné. Rentrer? Ne pas rentrer? Faire demi-tour? Aller lui parler? Dilemme vital. Il fallait qu'il le sache. Jules poussa la lourde porte de bronze, pénétra d'un pas lent dans la salle et se dirigeant vers le lit où son frère était couché. Il prit une chaise et s'assit à son chevet. L'infirmière, dans son bureau, parlait au téléphone. Elle n'avait pas vu rentrer le petit frère, très attentif à tout ce qui avait dans la salle : les lits, les murs, les grandes fenêtres, le patient assis devant Jules. Il promenait son regard partout dans la salle, en évitant soigneusement de regarder son frère dans les yeux. Le contact pourrait être révélateur de beaucoup d'ennuis. Puis il osa : il posa lentement ses yeux sur le visage blanchi par le froid extérieur, et tâcheté de rouge par les efforts qu'il avait fait pour arriver jusque là. La bouche de Jules s'ouvrit, puisqu'au point où il était, la situation ne pouvait empirer.

    Jules: Comment va ta jambe? L'infirmière pourra guérir ton... ce que tu as fait tout à l'heure?

    D'un geste rassurant Jules posa une main sur le lit, et l'approcha lentement de celle de son frère. Sentir le contact de sa main, une main qui le serrerait volontairement, et qui serait plus un geste d'affection qu'une précaution pour éviter de tomber dans les escaliers comme précédemment.

Revenir en haut Aller en bas
https://appelo-mortem.forumactif.org/-t1394.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t1438.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t1433.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t1458.htm
It's Time to Eat Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum: Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Appelo Mor†em (old) :: 

┤A l'intérieur de Poudlard├

 :: 

6ème étage

 :: 

L'infirmerie

-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser