Appelo Mor†em (old)
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Frayeur matinale. Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
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MessageSujet: Frayeur matinale. Frayeur matinale. Icon_minitimeMar 7 Oct 2008 - 2:45

    Priorité à Maxou.

    Un bruit sec, comme un objet fragile tombant au sol. Comme du cristal se fracassant en mille morceaux une fois rentré en contact avec du parquet. Un bruit sec, semblant néanmoins se répercuter sur les murs du dortoir, faisant écho dans le silence trop pesant de la pièce. Un bruit qui, en quelques secondes, parvint à réveiller le jeune serdaigle, celui-ci levant brusquement la tête et les paupières, cherchant l'origine du bruit d'un oeil toutefois endormit. Une tâche particulièrement difficile lorsque l'on venait tout juste de s'éveiller et que la fatigue était encore bien trop présente dans notre esprit. Les draps l'ensevelissant de moitié et les quelques mèches de cheveux, passablement en bataille, cherchant à recouvrir ses yeux, ne l'aidant pas d'avantage. C'est d'ailleurs au bout de quelques secondes de recherches - Si on pouvait appeler recherche le fait de scruter la pénombre sans rien y voir - qu'il baissa les bras, soupirant sans retenue avant de poser le regard sur le réveil posé sur sa table de chevet. A peine six heures du matin. Il était encore si tôt... Un bref coup d'oeil vers la fenêtre put d'ailleurs confirmer ses doutes : le noir régnait en maître dans le ciel dense surplombant le château. Une obscurité qui le glaça d'effroi. Kazu avait peur du noir, c'était un fait, mais il avait d'avantage peur lorsqu'il se retrouvait seul dans un décor aussi sombre que le manque de lumière, comme en cet instant. Le dortoir était plongé dans l'obscurité, silencieux, paraissant désert si ce n'était le bruit des respirations régulières des quatre autres adolescents profondément endormi qui l'entrecoupait par instants. De faibles souffles semblables à des murmures qui, loin de le rassurer, l'angoissèrent d'avantage.

    Certes, il était ahurissant de voir un garçon tel que lui angoisser autant pour un simple manque de lumière, mais que pouvait-il faire contre cela ? Le noir était pour lui ce qu'un ascenseur représentait pour un claustrophobe. Autrement dit : une chose à éviter par tout les moyens aux risques de faire une crise d'angoisse monumentale. L'obscurité avait le don de se faire oppressante, comprimant sa gorge et ses poumons jusqu'à ce que toutes traces d'oxygène aient déserté son corps, jusqu'à ce qu'il ne soit plus capable de réfléchir, jusqu'à ce qu'il n'ait plus la faculté de respirer, jusqu'à ce que ses jambes ne puissent plus le supporter... Dans de telles situations, l'adolescent tentait de fuir l'endroit par le simple billet de ses pensées. De vaines tentatives qui se vouaient à l'échec avant même d'avoir été mises en oeuvre. Pitoyable... Kazu se trouvait tout simplement pitoyable de ne pouvoir lutter contre cette peur qui l'enivrait. Cette même peur qui s'insinuait dans ses veines, accélérait son rythme cardiaque et nouait ses intestins de telle façon qu'il en était paralysé de la tête aux pieds. Incapable de bouger ne serait-ce que pour lever le petit doigts, ne pouvant pas même crier si l'envie lui prenait car, lorsque la peur était à son apogée, sa mâchoire se crispait avec une telle intensité qu'elle en devenait douloureuse. Les dents serrées, incapable de produire le moindre son, il devenait alors la proie idéale de n'importe qui, ou de n'importe quoi... Un n'importe quoi qui, depuis quelques instants, semblait rôder dans le dortoir.

    Une ombre glissant sur les murs, arpentant la pièce de long en large, laissant derrière elle une étrange impression de vide et de froid. Une ombre qui, semblait-il, s'amusait du pauvre serdaigle se tapissant dans son lit, ne songeant pas même un seul instant à se rendormir pour fuir cette étrange réalitée... L'ombre s'approcha lentement de son lit, les lattes du parquet semblant crier leur souffrance sur son passage dans de lugubres grincements. Des bruits épouvantables, à mille lieux de rassurer l'adolescent qui, d'un mouvement brusque, plaqua ses mains sur ses oreilles, le sang tambourinant déjà contre ses tempes. Feindre la surdité était - pour lui - la seule échappatoire possible, mais aussi le seul moyen de fuir cette univers aux allures de film d'horreur. Les paupières fermées, le nez enfouit dans l'oreiller et les paumes empêchant tout bruits de parvenir à ses tympans, il ne pouvait s'empêcher d'imaginer la chose rôdant aux pieds de son lit. Une ombre noire, dépourvue de visage. Une masse informe se penchant sur son petit corps fragile. Ses paupières se fermèrent avec plus d'ardeur tandis qu'il fredonnait, cherchant à chasser l'image de son esprit. La chose n'était pas près lui, elle n'avait pas atteint son lit, elle ne se penchait pas sur son corps, ni même ne s'intéressait à lui. Puis, une douleur lancinante naquit entre ses reins, profitant de ce bref instant d'égarement pour se manifester. Une douleur qui lui fit l'effet d'une lame chauffée à blanc s'enfonçant dans sa chaire, brûlant chaque millimètres de sa peau jusqu'à y laisser sa trace. Une douleur qui n'avait pas lieu d'être si l'ombre n'était que le fruit de son imagination.

    Son coeur s'affola brusquement, cherchant à fuir sa prison d'os et de chair à l'entende d'un nouveau grincement. Un grincement plus proche, signe que la chose s'était considérablement rapprochée. Puis le matelas s'affaissa légèrement sous le poids considérable d'une chose. Peut-être de l'ombre ? Avec prudence, le jeune serdaigle décolla l'une de ses mains de son oreille, commençant à chercher le bord de la couverture afin d'en recouvrir complètement son visage. Une barrière invisible qui le protégerait très certainement de la chose. Ses doigts glissèrent sur le tissu le recouvrant, arpentant le drap de long en large, effleurant les nombreux plis sans parvenir à tomber sur l'objet tant convoité. Il ne trouvait pas le bord de cette fichue couverture. Il n'arrivait pas à protéger son visage. Il allait probablement mourir. Désespéré, les paupières toujours close, l'adolescent se mit à chercher avec plus de vigueur, ses doigts errant dans les plis du tissu avant d'effleurer une chose qui, quelques instant plus tôt, n'avait jamais existé. Son sang se figea alors, et son coeur rata plusieurs battements avant de reprendre sa course folle. Cette chose qui reposait à l'endroit même où il était allongé lui fit pousser un cri inhumain. Un cri aiguë. Un cri d'outre tombe. Cette chose... Cette masse informe, douce, chaude et... poilue... il ne la connaissait que trop bien pour en avoir, à plusieurs reprises, fait des allergies. Ce monstre, ce suppôt de salazar était la pire créature existant sur cette planète. La plus vile et démoniaque des créatures. Cette chose était... Un chat !

    Cinq secondes lui suffirent pour s'extirper de ses draps, les paupières pourtant toujours aussi closes. Il n'avait pas la force de les lever. Affronter le regard perçant de cette créature éveillerait très certainement ses allergies refoulées jusqu'à présent. Sa gorge se serra à cette pensée. Il n'avait pas du tout envie de se retrouver à St Mangouste à cause de ce stupide animal ! Comment pourrait-il d'ailleurs justifier son absence s'il se retrouvait aliter durant une période indéterminée ? C'était tellement embarrassant... Il voulait éviter ça et pour cela, il devait fuir la pièce immédiatement. Comment faire en gardant les yeux fermés ? Facile. Ça faisait six ans qu'il occupait ce dortoir, il pouvait donc aisément s'y retrouver les yeux fermés, c'est d'ailleurs avec les mains appuyées fermement contre les oreilles qu'il se dirigea vers se qu'il pensait être la porte de la chambre. Une porte qui était déjà ouverte, ce qui expliquait la présence du chat. Ne perdant pas une seconde, le japonais leva les paupières, jugeant plus prudent de voir où il mettait les pieds avant de s'engager dans l'escalier, dévalant les marches quatre à quatre afin de rejoindre la salle commune. Une vaste pièce déjà occupé au vue de la lumière y régnant. Poussé par la curiosité, le jeune serdaigle survola la pièce du regard, s'arrêtant sur un fauteuil occupant un adolescent de son âge. Un adolescent qu'il reconnu au premier coup d'oeil, bien qu'il fusse dos à lui. Ça faisait six ans qu'il le croisait pratiquement chaque jours, il était donc normale qu'il le reconnaisse aussi facilement...


    « MAX ?! Merlin soit loué ! »

    Le jeune serdaigle se lança littéralement dans la salle commune, courant pratiquement afin de rejoindre son ami, ses bras encerclant son cou une fois arrivé à sa hauteur. Peu importe qu'il soit un garçon, qu'il vienne tout juste de se lever ou qu'il le prenne pour un dingue ! Il était tellement content de le voir qu'il ne parvenait tout simplement pas à contenir sa joie. Il lui faisait l'effet d'un apparition, d'un ange venu le délivrer de cette immonde créature toujours allongée dans son lit. Maximilien, l'ange venu sauver le frêle serdaigle qu'était Kazu ! Quelle idée... Qu'est-ce qui lui prenait d'imaginer pareille sottise ? Max était loin d'être un ange, pourtant, et il le savait ! Tiens, en parlant de lui, peut-être devait-il le lâcher avant qu'il ne soit en proie à l'asphyxie ? Aussitôt pensé, aussitôt fait et c'est à contre coeur qu'il relâcha l'adolescent, un sourire d'excuse collé aux lèvres rapidement mit en valeur par une paire de joues rougissantes. Comment avait-il put oublié ? Dire que d'avoir aperçu le brunet avait suffit à lui faire oublier son manque de vêtements ! Pourquoi n'avait-il pas prit la peine de mettre un pantalon avant de se précipiter dans les escaliers ? Certes, il pouvait toujours se rassurer en se disant qu'il n'était pas totalement nu, mais bien en sous vêtement. Mais cela changeait-il réellement quelque chose ? Il en doutait... Il espérait simplement que Max ne le prendrait pas réellement pour un cinglé ou un détraquer sexuel s'apprêtant à le violer. Car il était claire que ce n'était absolument pas le cas !

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Maximilien E. Middle
Admin | Serdaigle
Loosing control...Help him to get up! Maximilien E. Middle
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Masculin

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Amour : Loréana Wilde est et sera pour toujours l'amour de sa vie!

Pensine
Orientation Sexuelle: Bisexuel
Année d'étude: 7ème année
Caractère: Sincère, honnête, fou, motivé, drôle, beau parleur, inteligent, charmeur, loyal, passioné, passionant, têtu, bien élevé, révolutionnaire, débrouillard, autonome, sarcastique, protecteur, volontaire, amusant, sportif, classe, patient, franc, écrivain, artiste! etc

MessageSujet: Re: Frayeur matinale. Frayeur matinale. Icon_minitimeVen 10 Oct 2008 - 23:01

[Je ne te prends pas pour un cinglé, Max aussi a la phobie du noir. En revanche, je suis désolé, mon poste est vraiment nul. J’ai vraiment mal écrit et j’ai la flemme de le refaire, je me rattraperai une prochaine fois !]

    Du noir, encore du noir, rien que du noir. Le monde entier semblait s’être ligué contre lui, la terre entière lui en voulait elle de quelque chose, l’univers le jugeait il coupable d’un méfait impardonnable pour lequel il était en train de le punir. Pourquoi donc le plonger dans l’obscurité, pourquoi lui procurer tant de frissions, tant d’angoisse, tant de seconde emplie de tremblement, de méfiance et de crainte. L’obscurité était son pire ennemi, il avait l’impression qu’elle allait se jeter sur lui l’avaler. Le noir l’entourait et le faisait disparaître comme toute la lumière qu’il réussissait à avaler. Maximilien avait l’impression que le noir envahissait l’espace, emprisonnait l’air, empêchait le monde de respirer comme il l’empêchait de voir. L’obscurité était un ennemi contre lequel la guerre était vaine parce que de toute façon, tout le monde savait que tous les soirs elle viendrait sonner à la porte de chacun, chassant le soleil et ses amis, chassant la lumière, l’obscurité arrivait et avalait le monde entier, lorsqu’elle était là, elle régnait en maître, dirigeait le monde, faisait de chaque personne, chaque objet, chaque animal et chaque minuscule petite particule de cette planète, le meilleur de ses esclave, elle réduisait le monde au silence et ne laissait distinguer les choses que par des ombres aussi effrayante qu’elle et des murmures aussi vicieux et sadique qu’elle. L’obscurité était là et ne voulait jamais partir, elle s’installait, passait sous les portes, se glissait malignement entre les gens pour les disperser. La division pour mieux régner était sa devise, elle créait la peur et la crainte, elle faisait trembler, transpirer et réduisait le plus fort des hommes en un simple corps empli de cauchemar et de révulsion…

    Il n’y avait pour Maximilien qu’un seul remède contre l’obscurité : la présence de ses deux meilleurs amis, la présence de quelqu’un de confiance, quelqu’un à qui on pouvait tout dire, quelqu’un avec qui on pouvait tout vaincre. Ensemble pour gagner tel était la devise de Maximilien. L’obscurité n’avait aucun pouvoir sur lui lorsque Léo était là, n’avait aucune influence pour lui lorsque Travis était là, et lorsque tout deux était là, elle avait perdu non seulement le combat mais la guerre parce qu’elle ne pouvait rien contre le trio. Personne ne pouvait se glisser entre eux et même elle n’arrivait pas à s’insinuer entre ces trois amis, même elle ne pouvait gagner contre eux trois. Lorsqu’il avait peur, dans le noir, Maximilien se glissait dans le lit de l’un où de l’autre, se collait à eux et recevait pour le rassurer une vague de chaleur humaine qui lui permettait de ne plus avoir peur de ces ombres vivantes, des soldats de l’obscurité. Oui, au final, rien n’était plus fort que la présence d’un ami et Maximilien était bien placé pour le savoir parce que c’était elle qui lui permettait de vaincre ses plus grosses peur, ses plus gros traumatisme d’enfance…Grâce à cette présence, il pouvait vivre et passer au dessus du noir…

    Malheureusement ce soir, ni Travis ni Léo n’étaient là et Maximilien n’en savait pas les raisons. Oh pour Léo, elles étaient simple à deviner, sans doute était il avec une magnifique fille qu’il venait de rencontrer et qu’il avait déjà réussi à mettre dans son lit mais pour Travis, cela commençait à l’inquiéter, celui-ci était toujours présent au moment d’aller dormir, il avait autant besoin de dormir que Max lui-même en avait besoin. Et là, il n’était pas là. Il fallait avouer qu’il avait un comportement bizarre ces temps-ci, qu’il en était même assez effrayant mais jamais il ne manquait l’heure du coucher pour la bonne raison qu’il savait que c’était l’heure à laquelle Maximilien pénétrait dans la pire des périodes : celle de la peur, du doute et de l’incertitude et il savait très bien que pour passer le cap, il avait besoin de lui alors où dont était passé Travis ?

    L’enfermement dans cette obscurité commençait sérieusement à l’inquiéter, à lui faire peur. Il était couché sur le dos, sa couette qui lui servait de bouclier protecteur remontée jusqu’au menton. Les yeux grands ouverts, écarquillés, il observait. Ses pupilles se baladaient de droite à gauche, non stop, essayant de percevoir les moindres recoins de cette pièce, les moindres endroits où pourraient se cacher quelque chose qui ne devrait pas s’y trouver. Oh oui, c’était absurde mais Maximilien n’y pouvait rien, il ne contrôlait pas cette peur. Il avait beau essayer de se raisonner, qu’il n’y avait de monstre sous son lit, que ça n’existait pas et pourtant, Dieu ce qu’il tremblait, il se sentait tout transpirant de peur tant il avait l’impression d’être avaler par ce noir qui n’en finissait pas. Il tourna son regard à droite vers le mur du fon et aperçu une ombre, des piques qui se balançait de droite à gauche. Son cœur se mit à battre plus fort, son souffle se fit encore plus haletant. Il essayait de se dire que ce n’était que l’ombre des arbres de la forêt interdite reflétée avec la faible lumière de la lune mais il n’y arrivait pas. Il fixait ses ombres qui se mouvaient. Plus il les fixait, plus il avait l’impression qu’elles avançaient, elles s’approchaient de lui, comme si elle voulait le tuer, il en fit des images : un homme avec un couteau…Son imagination tournait à plein régime et son lit était mouillé par sa transpiration tant il avait peur…

    Non, il ne pouvait pas avoir peur, il ne pouvait plus avoir peur. Voilà des années que le noir le terrifiait, qu’il redoutait le moment d’aller se coucher, que les monstre sous son lit le faisait trembler, il ne pouvait plus permettre à toutes ces phobies de remonter à la surface, il ne pouvait plus ne plus dormir la nuit. C’était ses seuls moments de calme, les seuls moments où il pouvait enfin être lui-même et ils étaient gâchés par cette peur incontrôlable qu’il avait, non il ne voulait plus avoir peur, il allait se contrôler et la seule chose qui pouvait vaincre le noir, c’était la lumière. La seule chose qui pouvait vaincre le monstre sous son lit, c’était de lui prouver qu’il ne l’impressionnait pas. Maximilien en avait décidé ainsi, il prit alors son courage à deux mains et sorti lentement mais sûrement son bras de sa couette, il le dirigea vers la table de nuit, tremblotant, observant les alentours comme si quelque chose allait surgir et l’avaler d’un coup. Il réussi à attraper ses baguette et après un petit murmure éclaira violement la pièce. Le « lumos » était un sortilège très pratique parce dés que le dortoir fut emplie de lumière vif, la peur de Maximilien disparut aussi vite que l’inconnu et que les monstres sous le lit, sa respiration redevint calme et douce, son cœur se remit à battre normalement. Il se sentait revivre mais il avait besoin de bouger, sa nuit était de toute façon foutue, vu l’heure qu’indiquait sa montre. Il ferait mieux de descendre avant de réveiller un des deux camarades de dortoir qui restaient et à qui il ne parlait jamais.

    Toujours courageusement, il repoussa sa couette des pieds et se redressa alors dans son lit. Fier de lui, il continua donc son chemin vers la victoire dans ce combat qu’il menait avec acharnement contre ses propres peurs. Une fois debout, il enfila rapidement un t-shert et un short avant de chopper un livre et de sortir enfin de la pièce sa baguette en main, prêt à éclairer les alentours mais à peine eut il mit un pied dehors qu’une lumière plus vive lui saisit les yeux. Comment avait il pu oublier que le couloir et la salle commune restaient éclairer par des étoiles magiques en toutes circonstances ? Soulagé, il éteignit sa baguette d’un nox et descendit tranquillement les marches, se dirigeant ainsi vers un lieu de calme, de paix et de silence où il allait pouvoir avancer dans ce livre d’histoire de la magie qu’il devrait avoir fini pour après demain, mais il doutait sincèrement y arriver vu à quel point ce livre était ennuyant. Enfin, tout ça pour dire que Maximilien posa son magnifique petit cul dans l’immense canapé de cette salle commune qu’il aimait plus que tout, son petit chez lui et ouvrit son livre à la page cent. Courage, encore mille, il allait y arriver ! Il se mit donc à lire, s’ennuyant plus qu’autre chose lorsque tout d’un coup il sentit le canapé s’affaisser et un corps chaud se coller contre lui, le serrant, l’étouffant presque :


    KAZUYA_ « MAX ?! Merlin soit loué ! »

    Cette voix, il l’aurait reconnu entre mille. C’était la voix de Kazuya, un jeune homme de sa maison qu’il connaissait depuis cinq ans, depuis sa deuxième année. Ils s’étaient rencontrés dans le train, avec Léo et depuis il avait battis ensemble une amitié dont Maximilien était excessivement fier. Il avait confiance en Kazu et savait que c’était réciproque mais le fait que cet ami ce trouvait en boxer, serré contre, commençait à rendre son cerveau un peu actif : que faisait il là ?

    MAXIMILIEN_ « Kazu, M’enfin choupi, qu’est ce qu’il t’arrive ? »

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MessageSujet: Re: Frayeur matinale. Frayeur matinale. Icon_minitimeJeu 13 Nov 2008 - 23:41

    MAXIMILIEN_ « Kazu, M’enfin choupi, qu’est ce qu’il t’arrive ? »

    KAZUYA_ « Je... J'ai été surprit... il faisait tout noir et... et y avait... un chat sur mon lit... »

    Il y avait bon nombre de mots pour qualifier son état d'esprit, la honte en faisait partie. Pourquoi ne pouvait-il jamais se comporter comme un adolescent "normale" ? A 16 ans, il avait peur du noir et avait les chats en horreur - en partie dut à son allergie. A 16 ans, il n'était pas même capable d'affronter sa phobie ! a 16ans, il se comportait toujours comme un petit enfant tout juste âgé de cinq ans, le fait qu'il se jette dans les bras de Maxou pour atténuer sa peur en était la preuve. Quel adolescent censé aurait put se comporter avec autant d'enfantillage ? Certes, il avait eut peur, mais était-ce une raison ? A son âge, n'était-il pas censé se comporter avec plus de maturité ? Ne devait-il pas plutôt essayer d'affronter sa peur plutôt que de la fuir ? C'était désespérant... Son comportement en lui même était désespérant, mais... Si lui pensait cela, que devait donc penser les autres ? Que pensait Maximilien ? Le jeune serdaigle fronça légèrement les sourcils, son front se striant de fines rides sous la concentration. Est-ce qu'il en avait pas marre de lui ? En avait-il marre qu'il se comporte comme un enfant plutôt que l'adolescent qu'il était censé être ? Au fond de lui, ne le trouvait-il pas désespérant ? Peut-être... Pourtant, jamais il ne le lui avait dit, il ne l'avait jamais rejeté lorsqu'il avait eut besoin de réconfort. Cela voulait-il dire qu'il arrivait à le supporter ? Kazu se laissa tomber dans un canapé proche de l'autre garçon avant de ramener ses jambes contre son torse, ses bras les encerclant l'instant d'après. Penser ainsi était... Effrayant. Jamais encore il ne s'était posé ce genre de question. Il n'avait même jamais chercher à se les poser. Cela ne lui avait jamais frôler l'esprit auparavant. Alors... Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? C'était troublant de ne pas comprendre. C'était encore plus troublant de ne pas savoir ce que l'autre pensait, d'avoir peur de paraître plus stupide qu'à l'accoutumer... Tout cela était troublant et, pourtant, il ne savait quoi faire pour le contrer... D'un nouvel élan, l'adolescent posa son menton sur ses bras croisés, ceux-ci encerclant d'avantage ses jambes comme pour le protéger et c'est dans cette position étrange qu'il releva les yeux vers Maximilien, son regard noisette brillant d'une étrange lueur, comme s'il était sur le point de fondre en larmes.

    KAZUYA_ « Dis... Maxou... tu m'as jamais trouvé... bizarre ou épuisant ? Tu t'es jamais demandé... comment je pouvais être aussi gamin ? »

    Sa voix tremblait légèrement suite à l'émotion. Elle reflétait sa peur et sa peine... Jamais il ne s'était sentit aussi seul en compagnie d'une personne. Peut-être était-ce dut au fait qu'il était ainsi sous tension ? Il avait peur d'obtenir sa réponse, ou plutôt avait peur que celle ci soit négative... Qu'allait-il faire s'il lui avouait que, oui, il le trouvait épuisant ? Un frisson lui traversa l'échine, le clouant au fond du canapé. Mieux valait-il ne pas y songer pour l'instant... Néanmoins, que lui avait-il prit ? Que lui prenait-il pour qu'il en vienne à lui poser ce genre de question ? Il l'ignorait. C'était comme... Comme si ses lèvres s'étaient mue de leurs propres vies, remuant de leurs pleins grès pour former ces mots, pour former cette phrase qu'il n'avait pas prit conscience de dire. Elles avaient été guidées par le simple fil de ses pensées, voilà tout. Et quelles pensées stupides... Kazu baissa les yeux quelques instants, retenant difficilement les larmes qui menaçaient de couler sur ses joues. Encore une réaction enfantine, à croire qu'il ne pouvait s'empêcher d'agir ainsi... Quel adolescent censé pleurerait dans ce genre de situation ? Aucuns, probablement. Du moins, aucuns, si ce n'était lui. Le jeune serdaigle resta plusieurs secondes dans cette position, chassant les perles salées avant de relever les yeux vers son ami. Le pauvre ne devait certainement rien y comprendre... Y avait-il seulement quelque chose à comprendre ? Il en doutait fortement... Tout comme il doutait de cette envie qui venait de l'atteindre. L'envie de rire... Peut-être dans le but de se moquer de lui même ? De rire de la bêtise dont il faisait preuve ? Ou peut-être avait-il envie de rire pour évacuer sa peur ? Celle qu'il avait ressentie du dortoir jusqu'à maintenant... Ça pouvait être pour nombreuses raisons et, à vrai dire, il n'y attachait aucunes importance. A quoi bon chercher la cause ? Ne valait-il pas mieux écouter cette subite envie ? Si... C'est d'ailleurs ce qu'il fit, sans pouvoir réellement s'en empêcher, ses lèvres se rehaussant d'un magnifique sourire contrastant étrangement avec les sillons laissés par les larmes sur ses joues.

    KAZUYA_ « Oublie ma question... Je sais pas ce qui m'a prit... »

    L'adolescent remua sur son canapé, cherchant une position plus confortable et, après quelques secondes d'hésitation, il ramena d'avantage ses jambes contre lui, jusqu'à ce que son menton soit posé sur ses genoux et que ses mains aient agrippées ses orteils. Ainsi, il regarda l'autre serdaigle, une lueur de curiosité animant celui ci sans qu'il ne perde son sourire pour autant.

    KAZUYA_ « Mais, au fait... qu'est-ce que tu fais ici ? Je veux dire... il est encore tôt... »

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MessageSujet: Re: Frayeur matinale. Frayeur matinale. Icon_minitime

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