____Si à chaque journée, L. devait trouvé un proverbe, celui d'aujourd'hui serait : Si réveil merdique, alors journée merdique. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce-que ce matin - alors que nous sommes samedi - son chat, Mister K., eut la simple et bonne idée de venir le réveiller à trois heures pétantes du matin, en lui griffant les pieds et en miaulant juste à côté de son oreille. D'un bond L. avait sauter de son lit, s'était étalé une première fois sur le sol froid et humide du cachot, puis il avait saisit la première chaussure qui lui était tombé sous la main et avait courut derrière son animal de compagnie tout en l'injuriant, réveillant par la même occasion ses camarades de dortoirs. Il s'était vautré une bonne dizaine de fois avant que ses compagnons ne décide de le jeter dans la salle commune pour qu'il finisse sa nuit. Le Vert et Argent avait eu beau supplié son meilleur ami W. il avait était inflexible sur se sujet là. Et c'est en caleçon avec une simple couverture sur le dos qu'il partit finir sa nuit sur le canapé de la salle commune. Trois heures plus tard les premiers Serpentards sortaient pour aller prendre leur petit-déjeuner. Il y eut des rires étouffés, des moqueries, des soupirs mais pour L. pas de sommeil. Discrètement il fila dans le dortoir des septièmes années pour se préparer à y aller lui aussi.
____Puis il y eut la collision avec un deuxième année dans la grande salle, deuxième année qui lui renversa du jus de citrouille sur la chemise. Et puis il y eut aussi la bousculade dans l'escalier au troisième étage où L. faillit se faire un traumatisme crânien, heureusement qu'il a la tête dure le p'tit L. Et puis il y eut enfin l'ennuyant devoir de potions à présent illisible à cause d'un troisième année qui a renversé toute l'encre dessus. Et c'est donc avec un sérieux début de mal de crâne qu'il décida de faire un tour dehors, loin de tous, loin de la population grouillante de Poudlard, loin de tout ces gaffeurs sur deux pattes qui font tout pour vous gâcher votre journée. Quelle mauvaise idée il avait eu là.

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____Et c'est trempé jusqu'aux os que le jeune L. retourna dans l'immense bâtisse des sorciers. Il avait à peine eut le temps de sortir un pied dans le parc qu'une bande de première et deuxième année c'était jeté sur lui pour l'assaillir de bombe à eau. Il les avaient chassés en leur criant dessus et puis des sixième années étaient arrivés à leur tour et l'avait balancé dans le lac avec deux ou trois autres personnes. Alors que son mal de crâne ne faisait qu'empirer à force de crier et de s'énerver. La main posée sur son front et les yeux fermés, L. espérait ne pas rentrer dans quelqu'un et pouvoir regagner sans trop de casse son dortoir. C'était sans compté sur Julia qui lui fonçait droit dessus à son tour. Un choc. A terre.



____Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un grand éclat de rire la coupa. C'était L. qui - comme on dit - faisait une crise de nerfs. Le manque de sommeil, la journée pourrie qu'il venait de passer, tout cela s'accumulait et à présent il ne pouvait se retenir. Les larmes lui montèrent aux yeux alors qu'il continuait de rigoler, ses poumons le brûlant et ses côtes lui faisant mal. Il évacuait toute sa malchance par le rire au lieu de l'évacuer en frappant quelqu'un. Très vite son fou rire fut apparemment contagieux et même si personne ne savait pourquoi L. rigolait, ils rigolaient avec lui. Quelques minutes plus tard, L. essayait ses larmes et se relevait enfin et aida la Rouge et Or à se relever aussi.



____Il fut secouer encore quelques instants par un hoquet et afficha un air tout à fait réjouit. Cela faisait du bien d'évacuer tout d'un coup certaines fois. Bien que quand il faisait ça, L. aimait bien être seul, mais bon, on ne décide pas le moment auquel on craquer.

Annabeth attrapa un élastique sur son lit, le glissa autour de son poignet et lissa ses cheveux afin de se faire une queue de cheval simple. Elle fit trois tours avec l'élastique noir et se contempla dans son petit miroir de poche, satisfaite. Puis, elle ouvrit la grosse malle en bois de chêne qui se trouvait au pied de son lit et qui servait d'armoire et attrapa une petite trousse où elle rangeait ses bijoux. Là, elle attrapa une quinzaine de bracelets en perles, faits par elle-même et les passa à son poignet droit.
Quand elle se sentit enfin prête, vêtue de sa robe de sorcier aux bords jaunes et son insigne de préfète épinglée sur la poitrine, elle descendit dans la salle commune des Poufsouffle.

Elle salua quelques amis, emprunta avec un sourire angélique une boîte des dragées surprises de Bertie Crochue et sortit dans les couloirs. En cette magnifique journée, le soleil frappait fort. Déjà les rayons lumineux s'infiltraient à travers les carreaux des immenses fenêtres, éclaircissant les couloirs qui d'habitude étaient beaucoup plus sombres. Tout en marchant d'un pas vif, elle prit un dragée et l'inspecta minutieusement. Elle aimait bien ses bonbons, mais depuis qu'elle avait vomi dans les couloirs après avoir avalé un dragée goût crotte de nez, elle se méfiait. Le dragée qu'elle tenait entre le pouce et l'index avait une couleur rouge, qui laissait penser qu'il était aromatiser à la fraise. Mais avec l'expérience de ce genres de sucreries, Annabeth savait qu'il ne fallait pas se fier aux apparences. Enfin, jouant le tout pour le tout, elle lança le bonbon dans sa bouche. Avec l'habitude, elle grimaça, avant de se rendre compte que le dragée avait bon goût. On aurait dit un mélange de cassis et de grenadine. Tout ça rendait un ensemble agréable. Satisfaite, elle apprécia le dragée en le roulant sous sa langue.

Annabeth dévala les escaliers, tout en piochant dans son paquet dérobé à un Poufsouffle dont elle connaissait à peine la tête. Pour l'instant, les goûts n'étaient pas trop écœurants. Elle passa à la bibliothèque où elle emprunta un livre traitant des coutumes des centaures et repartit, avec l'intention de se prélasser au soleil. Elle jeta un coup d'œil à ses avant-bras dénudés : ils étaient un peu pâles à son goût ...

Enfin elle arriva en bas des escaliers, jeta un coup d'œil aux quatre sabliers géants et constata avec une moue peu enthousiaste que sa maison était bon dernier. De toutes façons, les Poufsouffles n’avaient jamais réussi à gagner la coupe des maisons, au moins depuis qu’Annabeth était à Poufsouffle. Peu importe, la demoiselle avait l’habitude et se fichait complètement des résultats. Elle-même était chaque année à l’origine de quelques pertes de points, suite à des transgressions de règlement. Mais elle se démenait aussi pour faire gagner des points pendant les cours, parfois.

Elle réfléchissait à la probabilité que sa maison l’emporte cette année, en prenant en compte le temps de retard, quand elle entra en collision avec quelqu’un. Annabeth fronça tout d’abord les sourcils quand tout ses dragées se répandirent sur le sol, puis elle reconnut Julia, sa meilleure amie de Gryffondor.

ANNABETH - Oh c’est toi ! T’es trempée cocotte. Et en plus tu regardes pas devant toi.

Elle accompagna sa tirade d’un charmant sourire et déposa une bise amicale sur la joue de la Griffy. Depuis le temps qu’elles n’avaient pas pu bavarder tranquillement, voilà qu’elles se bousculaient dans les couloirs.

Elle releva la tête, à non vraiment quand sa commence, cela ne s’arrête jamais ou bien aujourd’hui elle avait la poisse. D’ordinaire, cela ne tombe pas sur elle, mais plutôt sur miss Smith, c’est miss catastrophe qu’elle aurait du s’appeler et non Eloïse, mais cela leur donnait toujours de très bonne raison de rire, même si à la longue cela pouvait être agaçant. Elle allait pester sur l’instant, mais lorsqu’elle découvrit devant-elle Anna, elle sourit plutôt deux fois qu’une. La jeune fille était sa meilleurs amie depuis son entré à l’école et autant dire que son arrivé ici n’avait pas était de tout repos.


Elle descendait du train suivit de Fred lorsqu’elle se prit le pied dans la jambe d’une autre personne tombant alors dans une falque de boue, preuve que le temps de la veille n’était pas au beau fixe. Elle se releva seule, puisque la personne qui avait cru bon de lui faire un croche pied n’avait pas daigné lui donner un coup de main et que Fred derrière elle, pouffait de rire. Mais qui lui avait filé un ami pareil. Un fois debout, elle découvrit la personne qui venait de lui faire ça, ce qui au passage n’était qu’un accident et non un acte volontaire. Pour se venger, elle lui appliqua délicatement sa main pleine de boue sur le visage.

Liam « et tu trouve sa drôle ? »
Julia « Oui »

Après quoi, l’un et l’autre c’étaient mit à rire, si personne n’était intervenu pour les guider vers les barques, certainement qu’une bataille de boue aurait débuté. Mais ce n’était pas ce qui c’était déroulé. On les avait alors réparti par groupe de Huit dans chaque barque, Julia avait réussit à se glisser avec Fred, qui riait encore de l’état dans lequel elle se trouvait. Bon certes pour passer inaperçu il y avait mieux pour un premier jour. Visiblement elle n’était pas le seule de cette avis. Parmi leur groupe, il y avait deux garçons qui au vus de sa situation avait la ferme intention de faire chavirer la barque pour lui faire prendre un bain. Délicate attention, mais cela ne lui plaisait guère. Son père lui avait longuement raconté l’histoire du Lac et de son calamar Géant. Il semblait que la jeune fille à coté d’elle ne soit pas très rassurée par la situation non plus. Elle lui sourit et toute deux se prirent par la main sans vraiment réfléchir.


Elle sourit en repensant à cela. Depuis beaucoup de chose c’était passé. Elle était devenue la meilleurs amie de ces deux personnes, comme quoi les situations les plus cocasses peuvent parfois aboutir à de bonnes choses.

ANNABETH - Oh c’est toi ! T’es trempée cocotte. Et en plus tu regardes pas devant toi.

Julia « Je suis trempé et inutile de te dire par la faute de qui… »

Elle jeta un rapide coup d’œil vers la porte qui donné sur le parc, visiblement la bataille d’eau n’était toujours pas terminé, ils allaient tous finir par tomber malade, et cela serait bien leur fautes. Juste parce qu’il y avait du soleil, ils se croyaient au beau jour et pourtant nous n’étions qu’en Mars. Elle se rendit compte alors que Logan n’était plus derrière elle, vraiment étrange ce garçon, elle ne parvenait vraiment pas à le cerner. Elle se reporta son regard vers son amie.

Julia « Tu te rends compte qu’il faut que je te rentre dedans pour que l’on se voit. Et au passage il me semble que je n’étais pas la seule à ne pas regarder ou j’allais, sans quoi tu m’aurais évité, non ? »

Elle lui sourit d’un air moqueur, elle ne lui en voulait pas, mais la situation l’amusait beaucoup. Son amie lui reprochait de ne pas regarder où elle mettait les pieds, alors qu’elle-même semblait dans les nuages à l’instant même.

Annabeth dispersa les dragées tombaient à terre d’un revers de pieds, à droite puis à gauche. Elle s’épousseta sa robe de sorcier aux bordures jaunes - la couleur de sa maison

JULIA - Je suis trempé et inutile de te dire par la faute de qui …

Annabeth sourit. Surement à cause des garçons, qui prenaient un malin plaisir à tremper les demoiselles jusqu'aux os. Evidemment que c'était délirant, surtout quand la charmante demoiselle se mettait à hurler, ce qui les faisaient encore plus rire. Parfois, la gente masculine était si puéril ... De toutes façons, Annabeth ne pouvait pas vraiment leur en vouloir, parce que ce genre de comportement l'amusait beaucoup, en fin de compte. Elle même pranait parfois plaisir à retomber en enfance, en compagnie de Julia, le plus souvent.

JULIA - Tu te rends compte qu’il faut que je te rentre dedans pour que l’on se voit. Et au passage il me semble que je n’étais pas la seule à ne pas regarder ou j’allais, sans quoi tu m’aurais évité, non ?

Annabeth fit une petite moue. Oui, cela faisait presque une éternité qu'elle n'avait pas vu Julia, et ça lui avait manqué cruellement. La Gryffondor était sa meilleure amie, sa confidente et la fille avec qui Anna était censé passer le plus de temps. Hors, voilà presque une semaine et demi qu'elles n'avaient pu se parler seule à seule, ce qui était difficilement supportable.

ANNABETH - Oui je sais. J'espère que tu as plein de choses à me raconter, parce qu'en une semaine, il a dû au moins se passer quelque chose d'intéressant !

Elle marqua une pause, le temps de triturer ses bracelets de perles.

ANNABETH - Et je n'étais pas en train de rêver, j'étais plutôt en pleine réflexion ! Je calculais la probabilité que les Poufsouffles gagnent à la coupe des maisons. Mais ce n'est pas gagné, je crois. Avec comme animal emblématique un blaireau, c'est dur.

Elle sourit ironiquement. Annabeth était heureuse d'être chez les Poufsouffles, mais elle détestait qu'on mentionne l'animal emblématique des jaunes et noirs. Les autres, ils avaient des animaux genre "cools". Serpent, aigle et lion. A côté, le blaireau faisait tâche. Alors parfois, Annabeth en voulait vraiment à Helga Poufsouffle, la fondatrice de sa maison, de n'avoir pas pris un autre animal qu'un fichu blaireau. Déjà, chez les moldus, traiter quelqu'un de blaireau était une insulte. Alors merci pour l'héritage ...

La jeune fille en face d’elle éparpiller soigneusement les quelques dragées surprises qui étaient tombé lors de leur collision, ce que Lia trouva fort dommage. Combien de fois c’était-elle fait avoir avec ces bonbons stupides. Mais voilà vous avez beau vous faire avoir une fois, rien ne vous empêche de vouloir en reprendre, certainement le goût du défit. Cela lui rappela d’ailleurs la fois ou avec Fred ils avaient passé la soirée à en manger, pariant sur le parfum de chacun et essayant de donner à l’autre ceux qui lui paraissait le plus suspect, complètement puérile, bien sur, mais cela leur rappelaient beaucoup leur enfance. Puis Anna épousseta sa robe de sorcière, lui répondit et tritura ses bracelets…Autant de petites choses très marquante chez Anna. Oh pour une personne qui ne la connaît pas, cela semble anodin. Mais Julia elle la connaît et elle s’amuse de la voir faire cela, peut être son amie n’en a-t-elle pas conscience, de ses petits TOC…Elle lui sourit

Julia « Oh oui, j’ai pleins de choses à te raconté. Et puis tu sais bien qu’il se passe toujours pleins de choses dans ma vie… »

La fin de sa phrase se voulait très ironique. Julia était une jeune fille comme les autres, sa vie n’était pas très palpitante, tout autant que l’était celle d’une jeune fille de son âge en fait. Cette idée la fit sourire, bon peut être un peu plus palpitante quand même, avec son rôle de préfet, encore un point commun qu’elle avait avec son amie, même si elles passaient rarement ses moments ensemble. Il faudrait quand même qu’elle y songe, cela leur permettrait de passer plus de temps ensemble.

ANNABETH - Et je n'étais pas en train de rêver, j'étais plutôt en pleine réflexion ! Je calculais la probabilité que les Poufsouffles gagnent à la coupe des maisons. Mais ce n'est pas gagné, je crois. Avec comme animal emblématique un blaireau, c'est dur.

Julia « oui c’est bien ce que je disait, tu rêvassait…Et ne critique pas le blaireau, c’est un animal très futé, un peu comme toi. »

Oui elle taquiné son amie, elle trouvait que cette maison lui correspondait parfaitement, même si ce n’était pas la première fois qu’elle venait à critiquer son emblème et quelque chose lui disait que ce ne serait pas la dernière. Bien revenons en à nos moutons. Elle avait pleins de choses en effet à lui raconté, jetant quand même un regard au alentour, afin de vérifier que personne n’était susceptible d’entendre, bien que ce qu’elle dirait ne soit pas un grand secret.

Julia « J’ai enfin pris la décision de parler avec Liam de ce qui sais passé au bal. Car l’ambiance entre nous commence à me peser. J’attendais qu’il vienne me voir, mais Mr semble têtu au possible. Grrr. Et puis il me manque »

Le sujet choisi n’était pas vraiment anodin, alors qu’il aurait pu paraître comme tel. Mais disons qu’a chaque fois que nom de Liam était en course, il semblait à Lia qu’Anna avait un tout autre attitude, mais rien de certain, juste un soupçon. Elle n’en avait pas parlé encore avec son amie, elle voulait en être sur avant. Et en même temps elle avait aussi besoin de parler de ce problème avec quelqu’un et qui mieux que sa meilleur amie pouvait l’aider.

JULIA - Oh oui, j’ai pleins de choses à te raconter. Et puis tu sais bien qu’il se passe toujours pleins de choses dans ma vie …

Annabeth ne put retenir un sourire devant cette réponse ironique. Julia avait la fâcheuse tendance à trouver sa vie ennuyante et banale à en mourir, alors même qu'une vie de sorcière ne devait pas l'être. Elle avait l'habitude et à chaque fois, elle lâchait le même sourire, moitié faussement exaspéré. Annabeth aurait préféré trouver un coin plus tranquille et s'asseoir pour discuter avec Julia. Elle allait proposer à la Gryffondor de bouger ailleurs quand celle-ci continua :

JULIA - Oui c’est bien ce que je disais, tu rêvassais … Et ne critiques pas le blaireau, c’est un animal très futé, un peu comme toi.

Annabeth grimaça. Être comparé au blaireau n'était jamais très plaisant. Mais l'idée que Julia la trouve futée lui plaisait déjà mieux. De toutes façons, les deux filles avaient l'habitude. Annabeth critiquait, Julia ironisait. C'était tellement devenu banale entre elles qu'Anna n'y faisait presque plus attention.

JULIA - J’ai enfin pris la décision de parler avec Liam de ce qui s'est passé au bal. Car l’ambiance entre nous commence à me peser. J’attendais qu’il vienne me voir, mais Mr semble têtu au possible. Grrr. Et puis il me manque.

En entendant le prénom de Liam, Annabeth reporta son attention sur ses bracelets, qu'elle trouvait tout à coup extrêmement intéressant. Elle les tritura un instant, pensive. Elle se rappelait vaguement d'une histoire que Julia lui avait confié à propos de Liam, mais ça lui avait complètement échappé. C'était rentré par une oreille et ressorti par l'autre. Cependant, quoiqu'il se soit passé, Annabeth trouvait que Julia avait bien fait d'aller de l'avant. Elle aussi pensait que Liam était un peu têtu, mais elle lui pardonnait, elle-même l'étant parfois.

ANNABETH - Ah. C'est une bonne chose que tu ailles lui parler. Mais euh ... Il s'est passé quoi déjà entre vous ? Je veux dire ... Désolée mais ça m'a complètement échappée avec toutes les choses auxquelles j'ai dû penser.

Annabeth attendit les remontrances avec une petite moue d'excuse. Elle savait bien que Julia lui lancerait une boutade. En attendant, elle se demandait si Julia se doutait quelques choses, par rapport aux sentiments qu'elle portait à Liam. La Poufsouffle savait qu'elle pouvait être très discrète quand elle le voulait mais elle craignait que son amie ait deviné. Oh oui, Julia était sa meilleure amie, sa confidente. Du moins, sa deuxième confidente car il y avait en première place son frère, qui était tout à ses yeux. Mais Annabeth ne voulait pas mettre au courant Julia, juste parce qu'elle était la meilleure amie de Liam. Et puis la jeune fille connaissait sa meilleure amie par cœur, elle essaierait surement « d'arranger un coup » à Annabeth. Et ça, c'était complètement inacceptable !

ANNABETH - Viens, on va aller s'asseoir.

Annabeth prit l'avant-bras de Julia et l'entraîna au dehors, juste dans le couloir de pierre aux nombreuses fenêtres sans carreaux. La demoiselle s'installa sur le rebord d'une arcade et fit un signe de tête à son amie, lui indiquant qu'elle pouvait parler.

Elle sourit lorsque son amie reporta de nouveau son attention sur ses bracelets, lorsqu’elle mentionna le doux nom de Liam. Non, elle ne voulait pas la mettre en difficulté. Anna ne l’avait pas fait pour Tim, son amie avait su ne pas la mettre en tord. Et puis, elle ne voulait pas se mêler des affaires de cœur de Liam. Non, cela ne ferai que les monter l’un contre l’autre. Et ça elle l’avait bien compris et surtout à ses dépends. C’était d’ailleurs cela que son amie avait oublié.

Annabeth - Ah. C'est une bonne chose que tu ailles lui parler. Mais euh ... Il s'est passé quoi déjà entre vous ? Je veux dire ... Désolée mais ça m'a complètement échappée avec toutes les choses auxquelles j'ai dû penser

Julia « Anna ! »

Son nom était sortit avec un petit air de reproche, même si c’était plus par provocation qu’autre chose. Non bien entendu, elle n’en voulait pas à son amie, cela arrivait à tout le monde d’oublier. Même si, cela faisait quand même un petit pincement au cœur à Lia. Elle allait poursuivre, lorsqu’Anna la tira par le bras, mettant à exécution sa proposition d’aller s’asseoir. Ce qui au passage n’était pas une mauvaise idée, car lorsque nos deux jeunes filles commençaient à parler ensemble, il pouvait y en avoir pour un, donc il fallait mieux s’installer confortablement. Elle lui sourit, toutes ses petites attentions de sa part…elle ne pourrait s’en lacer. Oui Anna, avait cette particularité de mettre à l’aise les personnes avec lesquels elle se trouvait. Elle s’assit alors à ses coté. Certainement du à la froideur de la pierre, elle frissonna. Ben oui, elle était encore trempé notre jolie jeune fille. Mais pour rien au monde elle n’aurait rejoint son dortoir et quitter son amie, même si elle c’était empressé. Elle ne voulait pas tout simplement. Elle sortit alors sa baguette et aidé d’un sort sécha au mieux ses affaires, histoire d’avoir moins froid. Un fois installé plus confortablement, elle se tourna vers son amie afin de reprendre la conversation.

Julia « Bon alors ma petite tête en l’air préféré, maintenant que nous sommes à l’aise…euh…à oui...Liam. Et bien, il n’a pas apprécié d’apprendre ma relation avec Tim. Bon déjà qu’il ne l’aime pas, en plus il ne comprend pas et du coup, cela faisait un moment qu’on ne se parlait plus. Et cela me manquait trop…Et il m’énerve quand il fait ça, car moi je lui dis rien en ce qui concerne c’est choix, enfin si mais sans plus…enfin tu comprends toi ? »

Non, la fin de sa phrase n’était pas à l’intention de son amie, mais elle venait de s’en rendre compte, elle, pourrait le prendre ainsi. Mais elle ne pouvait pas revenir sur ses paroles, car alors son amie comprendrait qu’elle a des doutes sur ce qu’elle pourrait ressentir pour Liam… Et zut, elle verrait bien comment la conversation tournerai et puis c’est tout.

Mais on parle que d’elle là, non ça ne va pas du tout. Elles sont meilleurs amies, ce qui veux dire un vrai partage, ou presque.

Julia « Et toi ma grande, parce que je parle de moi, mais je suis sur que toi aussi tu as plein de truc à me dire »

Annabeth se dandina sur son rebord d'arcade, tandis que Julia lui faisait de fausses réprimandes. Oh, d'ordinaire, la demoiselle n'était pas si tête en l'air que le laissait entendre la Gryffondor. Anna' sourit, ravie de retrouver sa meilleure amie. Elle suivit le geste de Julia, qui sortir sa baguette de sous sa robe détrempée et utilisa un sort pour se sécher. Le sourire de la Poufsouffle s'aggrandit. Julia faisait ça pour ne pas avoir à aller se sécher « naturellement ». Tout ça pour profiter du temps qu'elle avait à sa disposition avec Annabeth. Celle-ci se promit d'accorder un peu plus d'attention à Julia et d'essayer de la voir au moins trois fois par jour. L'avantage, c'était qu'elles avaient des choses à se raconter, maintenant.

JULIA - « Bon alors ma petite tête en l’air préférée, maintenant que nous sommes à l’aise … euh … Ah oui... Liam. Et bien, il n’a pas apprécié d’apprendre ma relation avec Tim. Bon déjà qu’il ne l’aime pas, en plus il ne comprend pas et du coup, cela faisait un moment qu’on ne se parlait plus. Et cela me manquait trop…Et il m’énerve quand il fait ça, car moi je lui dis rien en ce qui concerne c’est choix, enfin si mais sans plus … enfin tu comprends toi ? »

Annabeth sourit et tapota affectueusement l'épaule de Julia. Alors comme ça, Liam n'avait pas apprécié d'apprendre que Timothé sortait avec Lia ? Etait-il jaloux ? Peut-être qu'il ne voulait pas « partager » Julia avec un autre garçon, qui aurait même le droit de la tripoter ? C'était une hypothèse tout à fait plausible, d'après ce qu'elle connaissait de Liam. Et elle le connaissait plutôt bien.

ANNABETH - « Liam doit avoir peur de te perdre, c'est tout. Je suis sure que si tu vas le voir, tout ira bien. Il n'attend que ça, j'en suis sure. »

Annabeth avala le dernier draget surprise de Bertie Crochue, qui avait échappé au massacre en tombant dans un pli de la robe de la demoiselle. Au début, elle grimaça par habitude en s'attendant à avoir un goût immonde dans la bouche. Mais à sa grande surprise, le draget était bon, délicieux même ! Elle se redressa et s'exclama en tirant la langue pour montrer son draget :

ANNABETH - « Eh Julia ! J'ai un draget à la barbe à papa ! A la barbe à papa, tu te rends comptes ? C'est la première fois que j'ai un draget avec un goût aussi bon. »

Annabeth stoppa dans son élan, rentra la langue. Elle sourit à Julia et le coin de sa bouche frémit. Puis, elle éclata de rire. Un draget surprise de Bertie Crochue à la barbe à papa, c'était comme gagner au loto pour Annabeth. Et ça la faisait rire. Quand elle recouvra son calme, elle inspira profondément et regarda Julia.

JULIA - « Et toi ma grande, parce que je parle de moi, mais je suis sur que toi aussi tu as plein de truc à me dire »

Annabeth sourit. Elle regarda autour d'elle pour vérifier que personne ne se trouvait un peu trop près d'elles, se pencha vers Julia dangereusement et répondit sur le ton de la confidence :

ANNABETH - « Hier soir, j'avais donné rendez-vous à Thomas au portail du parc, tu te souviens ? Je t'en avais parlé. Pour l'interroger sur Heaven Hamilton, cette sale ... Enfin voilà. Et il m'a avoué que c'était arrivé une fois. Tu crois qu'il m'a menti ? Parce que je ne sais pas, mais j'ai l'impression que c'est arrivé plusieurs fois. Une fille de mon dortoir a dit ce matin qu'elle avait vu Thomas et Heaven entraient dans une pièce des cachots tout les deux. Il parait que c'est fréquent, après des fêtes qu'ils se retrouvent. Et tant que tu y es, tu pourrais me dire pourquoi ça me fait quelque chose, comme si Thomas me trahissait en couchant avec cette Hamilton ? »

Annabeth soupira, s'adossa contre l'arcade et avala ce qui restait de son draget. Elle espérait que Julia pourrait la réconforter comme elle savait si bien le faire. Elle voulait aussi se faire caliner comme une enfant, pour oublier tout ce qu'elle avait en tête.

Annabeth « Liam doit avoir peur de te perdre, c'est tout. Je suis sure que si tu vas le voir, tout ira bien. Il n'attend que ça, j'en suis sure. »

Elle espérait vraiment qu’Anna avait raison, car elle n’aimait vraiment pas la situation qui c’était installé entre eux. Liam représentait beaucoup pour elle, ils avaient vécu tellement de chose ensemble, ou serait-il plus juste de dire que Li lui avait fait vivre tellement de chose qui les avaient fait se rapprocher. Que l’un et l’autre était presque devenu inséparable. Elle s’en voulait beaucoup de ne pas lui avouer ses sentiments à l’égard de Tim. Elle ne lui avait rien caché jusqu'à présent. Elle avait peur de le perdre.

Julia « Oui tu dois avoir raison, du moins j’espère, sinon c’est sur toi que je me vengerais »

Oh bien entendu, elle n’y pensait vraiment pas, mais c’était juste pour embêter son amie, puisqu’entre elle tout était prétexte à taquiner un peu l’autre. Et cela, même lors de conversation les plus sérieuse, alors inutile de vous dire ce qui pouvait bien ce passer lorsqu’elle avait cour ensemble. Aussi plus rien ne la surprenait venant d’Anna, même pas quand cette dernière lui tirait allégrement la langue pour la lui faire constater. Elle ne pu réprimer un fou rire, devant l’euphorie de son amie. Bon il fallait dire aussi qu’elle avait le chic pour tomber sur les plus mauvaises dragées surprise. Elle adorait ses moments passé avec elle, une vrai bouffé d’oxygène, même si elle venait leur cœur lourd, elle savait qu’elle repartirait heureuse pour une bonne partit de la journée. Elle avait alors reprit la parole pour demander de ses nouvelles. Son amie se pencha alors sur elle, ce qui l’amusa, mais elle garda quand même son sérieux.

Annabeth - « Hier soir, j'avais donné rendez-vous à Thomas au portail du parc, tu te souviens ? Je t'en avais parlé. Pour l'interroger sur Heaven Hamilton, cette sale ... Enfin voilà. Et il m'a avoué que c'était arrivé une fois. Tu crois qu'il m'a menti ? Parce que je ne sais pas, mais j'ai l'impression que c'est arrivé plusieurs fois. Une fille de mon dortoir a dit ce matin qu'elle avait vu Thomas et Heaven entraient dans une pièce des cachots tout les deux. Il parait que c'est fréquent, après des fêtes qu'ils se retrouvent. Et tant que tu y es, tu pourrais me dire pourquoi ça me fait quelque chose, comme si Thomas me trahissait en couchant avec cette Hamilton ? »

Thomas, Thomas….ah celui là. Comment pouvait-il avoir une importance aussi grande dans la vie d’Anna. Elle ne l’avait toujours pas comprit. Bon il fallait dire aussi que la gentillesse de Thomas y jouait certainement pour beaucoup. Elle aussi l’aimait bien, mais pas au point de sortir avec. Elle ne reprochait rien à son amie, elle comprenait qu’elle n’avait pou résisté à son charme. Et même si Anna et Thomas était resté en bon termes, pour Lia il y avait bien autre chose en dessous. Elle regarda son amie, elle semblait dépitée, alors elle joua les grandes sœurs l’espace d’un instant, la prenant dans ses bras.

Julia « Je me souviens oui. Anna ma chérie, tu connais aussi bien que moi les différentes rumeurs qui circule dans cette école et leur véracité, un ? Et puis tu le connais mieux que moi, je ne pense pas qu’il te mentirait, il tient trop à toi pour ça je pense. Et puis on connait toutes les deux la réputation de Miss Hamilton »

Elle avait lancé sa dernière phrase avec une pointe de sarcasme. Ce qu’elle pouvait l’agacer, il semble que personne n’arrivé à l’agacer plus qu’elle. Enfin. Tout en lui parlant, elle caressait ses cheveux, comme pour la rassurer, pour la calmer. Comme une mère l’aurait fait avec son enfant.

Julia « Tu ne devrai pas te prendre la tête avec toutes ses histoires, ma puce, tu te fait mal plus qu’autre chose »

Annabeth avait un air dépité, qui lui allait d'ailleurs très mal. Ses pensées alternaient entre Thomas et Liam. Il n'y avait même plus de place pour penser à d'autres choses, qui étaient sans doute bien importantes. la longue, la jeune fille trouvait ça vraiment agaçant.

____ Je me souviens oui. Anna ma chérie, tu connais aussi bien que moi les différentes rumeurs qui circule dans cette école et leur véracité, un ? Et puis tu le connais mieux que moi, je ne pense pas qu’il te mentirait, il tient trop à toi pour ça je pense. Et puis on connait toutes les deux la réputation de Miss Hamilton.

Oh, bien sur qu'elle connaissait la réputation de fille facile de Heaven. La brune sulfureuse, qui adorait se fourrer dans les vieux placards ou cachots avec n'importe lequel des messieurs de Poudlard. Annabeth la détestait. Pour ce que cette fille était, ce qu'elle représentait et pour ce qu'elle faisait avec Thomas Ou plutôt, ce qu'elle avait fait avec lui. Du moins, la Poufsouffle espérait que ça c'était passée une seule fois. Elle ne pouvait pas se douter qu'elle était bien loin du compte. Elle faisait confiance à Thomas, bien sur. Mais ses doutes persistaient quand même. Et ça l'agaçait franchement. Elle tourna la tête vers Julia, qui se comportait en grande soeur de substitution, et lui répondit :

____ Je sais tout ça. Mais ça n'empêche pas que j'arrête pas d'y penser. J'aimerais qu'on me fasse un trou dans la tête et qu'on m'enlève la case « Thomas ».

Elle sourit de sa comparaison. Julia l'a prit dans ses bras, comme une mère berce son enfant. Annabeth se sentait un peu bête, de paraitre aussi fragile aux yeux de sa meilleure amie. Elle l'étreignit à son tour, avant de la repousser doucement.

____ Tu ne devrais pas te prendre la tête avec toutes ses histoires, ma puce, tu te fait mal plus qu’autre chose.
____ Je sais bien. Ne t'inquiètes pas, ça va.

Julia ressemblait à une mère poule. Et Annabeth était le petit poussin. Elle sourit intérieurement, avant de se reporter à sa montre moldue, envoyée par courrier par sa tutrice. Elle avait cours de soins aux créatures magiques dans cinq minutes. Un des seuls cours qu'elle ne partageait pas avec Julia. Elle sauta par terre, embrassa amicalement Julia sur la joue, et partit en criant :

____ J'ai cours, on se voit plus tard ! Bisous !

Annabeth se promit de retrouver Julia plus tard, pour continuer leur discussion.