A vrai dire, Dwain ne savait pas vraiment ce qu'il faisait là. En ce dimanche après-midi, il avait cherché un peu de solitude, bien qu'inconsciemment, il espérait rencontrer quelqu'un à qui parler, avec qui rigoler un peu. Il n'était pas d'une nature solitaire, et à chaque fois qu'il se disait que de la solitude ne lui ferait pas de mal, il se rendait dans les cachots. Car ce qui compte, c'est bien l'image que l'on donne, n'est-ce pas?

Les cachots étaient ce qu'on pourrait qualifier de "lieu cliché" pour se retrouver seul, bien que paradoxalement, une bonne partie du château se rendait ici, pour trouver cette même solitude. Un lieu qui en définitive plaisait à Dwain. Mais si ses pensées étaient embrumés, ses pas, eux, semblaient assurés.

Les mains dans les poches de sa robe de sorcier -il ne fait pas si chaud que ça, ici-, il avançait lentement, le regard planté loin devant, vers ce point blanc indéfinissable. Pour tout oublier, il suffit de se concentrer sur une futilité en particulier. Et cette futilité, c'était ce mur. Un mur grisâtre qui regorgeait d'humidité et dont on pouvait imaginer l'odeur à une dizaine de mètres. Un mur sale qui malgré les années d'effritement qu'il avait dû subir, trouvait le moyen de rester debout et de supporter tout le reste du château. Cette pensée le conduisit d'ailleurs autre part. Et si les habitants de ces cachots étaient ceux qui supportaient les habitants des autres parties du château?

Une pensée ridicule qui le fit rire. Il donna un coup de pied dans un caillou et celui-ci envahit immédiatement le couloir entier. C'était une des raisons pour laquelle cette endroit n'était pas rassurant. Le moindre mouvement brusque se répercutait sur tous les murs et créait parfois même un sacré vacarme.

Il se souvenait des moments passés ici avec Matthias. Lorsque tous deux voulaient fuir les regards des gens, ou bien se faire des petits frayeurs, c'était toujours ici qu'ils venaient. Ils riaient, s'enlaçaient, et en repartaient encore plus amoureux. Finalement, cet endroit avait de nombreuses fonctions cachées qu'il était agréable de découvrir.

Dwain se mit alors à bouger sa tête de droite à gauche, comme emporté par une chanson silencieuse. Il ferma les yeux, et adapta sa marche sur un rythme inconnu. Il fronça les sourcils, s'imaginant jouer de la trompette, sur un air de jazz. Soudain, les accords plaqués du piano faisaient leur apparition et Dwain interrompait sa marche, avant de repartir sur une pluie d'arpèges. Les pizzicati entraient discrètement, tandis que Dwain cambrait son dos, avant de se relever, l'archet déployé.

Il continua d'avancer, les yeux toujours fermés, totalement sourd au monde extérieur. Sa musique inexistante l'avait transporté autre part. Où ? Un deux trois, un deux trois - quatre, et un deux trois. Un, et deux.

• Qui a dit que les cachots était un lieu fréquenté seulement par les élèves de Serpentard certainement pas Laura, elle le savait, il y avait tout le temps une agitation dans ces lieu ou les serpents régnaient en maître Tout d’abord il y avait les elfes qui se pressaient parfois, pour ranger les dortoirs, aller dans les cuisines lorsque l’envie leur prenait de marcher. Ensuite il y avait toujours un première année qui venait voir si on était vraiment obligé de se plier au règles des Serpentard et qui finissait souvent au milieu d’un groupe de Serpentard sadique. Il y avait également les amoureux transits qui venaient chercher le calme et le froid des château pour s’enlacer, s’embrasser et se cacher des autres Un endroit de tranquillité quoi, on avait beau dire les serpentard étaient peut etre les pires de tout le château mais leur lieux attiraient du monde. Et puis au fond de ces cachots il y avait bien sur les Serpentard dont Laura et cet énergumène des bleu et argent qui semblait danser? OU PLUTOT….
  
  Non décidément Laura ne comprenait pas ce qu’il faisait, ça faisait déjà un petit moment qu’elle suivait le jeune homme, pourquoi pour rentrer dans sa salle commune tiens, qu’Est-ce que ferais un autre Serpentard à sa place seulement voila il bloquait le passage vers l’entrée, quelques secondes plus tot Laura aurait exploser de colère, demandant une baguette pointée sous nez de l’aigle ce qu’il faisait la, mais pas la. Il l’intriguait tellement qu’elle ne savait plus vraiment quoi faire, de toute façon il ne semblait pas etre connecter au reste du monde, peut etre que c’était la magie des lieux qui le mettait dans cet état enfin non. Seul les Serpentard trouvaient les cachots charmants, les autres élèves trouvaient cet endroit froid et complètement noir et surtout il semblait regorgé d’élèves qui aimaient tous la magie noire plus que l’autre.
  
  Avoir peur, voilà une chose qu’elle trouvait pathétique, avoir peur de quoi dans ces cachots, qu’une élève sorte une queue de dragon de son pantalon, ou qu’un troll vienne les enlever pour les emmener dans une cachette secrète. En même temps c’est vrai qu’elle n’aurait pas trop se perdre dans les méandres noir des cachots la nuit. Ca lui était déjà arrivé, et elle avait eu peur, en même temps lorsqu’on était en première année et que els septième année racontaient des histoire à faire frémir dans la salle commune sur les cachots on prenait vite peur. Heureusement pour elle, elle avait finit par retrouver son chemin et contrairement à tout ce qu’elle avait put entendre aucun squelette, loup-garou ou vampire ne se trouvaient là.
  
  Bref, la princesse des verts et argents reporta son attention sur l’aigle qui dansait dans leur cachot, toujours en se demandant comment ça se faisait qu’il se trouvait là. Peut etre qu’il allait faire un tour dans les cuisines, non ça faisait longtemps qu’il les avait passé, en même temps vu ce qu’il faisait il n’avait même pas dut s’en rendre compte, il se trouvait maintenant quelques mètres après leur salle commune, elle haussa les épaules si il voulait aller se perdre dans les cachots libre à lui, elle ne le connaissait pas et elle n’était pas sa mère elle ne se voyait décidément pas lui courir après pour lui dire que c’était dangereux et puis au pire qu’Est-ce qui pourrait lui arriver hein? Elle se tourna vers l’entrée de sa salle commune
  
  ||Laura|| Sang-pur….oh et puis merde!
  
  Et oui contrairement à toute attente elle revint sur ses pas et se dirigea droit sur l’aigle, elle sentait qu’elle allait s’en vouloir si elle le laissait se perdre, ses pas résonnant dans tout le couloir et sûrement au delà, c’était une particularité des cachots qui faisait peur première année, tout résonnait, les pas, le caillou que l’on déplaçait les voix. Ca donnait un certain charme à ses yeux, mais pour d’autre personne c’était effrayant. Elle eut un sourire à cette pensée, sourire bien vite disparu lorsqu’elle s’arrêta juste devant lui, elle l’attrapa par l’épaule, doucement elle ne tenait vraiment à etre violente, même si elle savait que d’etre la lui faisait perdre de précieuse minutes pour son devoir d’histoire de la magie. En même temps si on y réfléchissait bien avait-elle vraiment envie de faire ce devoir, c’était aussi peut etre pour ça qu’elle était revenus sur ses pas.
  
  ||Laura|| Oh oh! Tu ferais mieux de faire demi tour toi et…tes pas de danses, si tu continue par la tu ne retrouveras peut etre pas ton chemin….
  
  Elle n’avait pas sourit, elle n’avait pas eut un seul regard d’amical tout le temps qu’elle lui avait parlée, non elle continuait de le fixer comme d’habitude, le regard hautain et arrogant qu’elle avait pour chaque personne qui croisait son chemin, même pour els élèves de sa maison, ce n’était pas parce qu’ils étaient de sa maison qu’elle devait se montrer agréable tout de même! Non, c’était connus même lorsqu’on se trouvait dans sa maison il n’était pas dit que l’o pourrais devenir ami avec cette petite poupée de porcelaine au cœur de glace. Les gens se demandaient même parfois si elle pouvait avoir des sentiments humains. Ca la faisait bien rire tout comme les surnoms qu’on lui avait parfois donnée
  
  ||Laura|| Je te conseille également de remonter vers tes appartements, chez les aigles, si tu tombes sur un Serpentard énervé il n’aura pas le même comportement que moi….
  
  Oui, vu ce qu’il faisait un autre Serpentard de plus mauvaise humeur l’aurait sûrement arrêter d’une autre façon, avec un sort par exemple plus particulièrement si une fille se trouvait avec lui. L’envie d’impression comme si martyriser les lèves des autres maison alors qu’on avait pas de raison de le faire était intelligent. Non elle n’était pas de ce genre, elle prenait soin avant de voir si il n’avait pas fait quelque chose de mal avant d’attaquer, sûrement parce qu’elle réfléchissait plus lorsqu’elle s’attaquer au gens. Ensuite, la méchanceté de ses sorts dépendait de ce qu’avait fait la personne en face d’elle.
  
  Elle observa ensuite le jeune homme, plutôt mignon dans son genre, mais même si elle ne participait pas à cette petite guerre stupide entre les maisons, Laura n’aurait ajmak avouer ce qu’elle venait de penser, plutôt mourir les Serpentard ont leur fierté après tout. Elle se contenta donc de planter ses yeux dans les siens attendant patiemment une affirmation ou peut etre même une négation de sa part, après tout, tout le monde ne craignait pas les Serpentard. Et puis de quoi pouvait-il avoir peur, à en juger par son physique et ses trait il était au moins en 6 ème voir 7 ème année, alors qu’elle était seulement en 5 ème année. Il connaissait donc plus de sort qu’elle et si jamais il pensait qu’elle était trop insolente pour lui il n’aurait qu’a jeter une sort non?

Le garçon marchait maintenant comme ces gentlemen des siècles précédents. Il était à Broadway, il était à Paris, ça chantait partout, ça dansait n'importe où. Il n'était même pas conscient de son excès de folie, et ne pensait même pas que quelqu'un pourrait le surprendre. C'était tout simplement inconcevable. Qui viendrait dans les cachots un dimanche après-midi ensoleillé, dans ce couloir précis?

Les Serpentard. Oui, ce couloir était celui qui longeait leur salle commune et comme toute salle commune, on entrait et sortait à n'importe quelle heure de la journée. Mais ça, il ne l'avait pas remarqué. Non, après tout, ces couloirs sont tous les mêmes, et les yeux fermés, il est plus difficile de se rendre compte de quelque chose. Et les oreilles bouchées, il est plus difficile d'entendre les bruits de pas de... Non, il n'avait pas les oreilles bouchées. Et il n'avait encore moins cette fameuse musique. Ce n'était pas une excuse qu'il pourrait utiliser si quelqu'un le surprenait.

Il continuait d'avancer, commençant à chantonner. Il entendit bien quelques bruits de pas, mais pour lui, il s'agissait simplement d'un tempo à contre-temps qui ne faisait qu'accentuer l'originalité de sa composition. Il regrettait d'avoir laissé son violon dans la salle commune de Serdaigle, car avec lui, il aurait pu concrétiser ses pensées folles. Il s'apprêta à taper sur le mur pour symboliser des cloches d'orchestre symphonique, mais il fut arrêté immédiatement par une main qui venait de se poser sur son épaule.

Malgré la délicatesse de la main qui indiquait à Dwain qu'il s'agissait très certainement d'une demoiselle, celle-ci s'était faite dure et autoritaire. Comme si on tentait de lui montrer, avec ne serait-ce qu'une main, qu'il n'était pas chez lui et qu'il fallait partir au plus vite. Dwain sentit alors une gêne immense.

Les pas n'étaient pas des cimbales, mais bien des pas. Par Merlin, on l'avait vu dans cet état second ! Toujours de dos à la demoiselle, il laissa retomber ses bras près de ses hanches, respira un bon coup, avant de se retourner, un sourire discret au coin des lèvres. Qu'est-ce qu'on peut faire dans ces cas? Sourire, oui, sourire. Ou alors, on peut s'enfuir. Partir très loin, et ne jamais revenir. Ou du moins, tenter de ne jamais revoir la personne qui vous a pris sur le vif. Mais il avait décidé d'assumer... Ou alors, il ne voulait pas aggraver son cas en fuyant délibérément.

- Aaah, bonj...

Mais il fut immédiatement arrêté par ce regard froid et distant que lui jetait cette demoiselle. Il ne la connaissait pas du tout. Emily Machin, ou alors Sophie Truc... Hmm... Son prénom ne lui revenait pas mais pourtant, il était certain d'avoir déjà entendu parler d'elle. Il n'avait aucune idée de l'année dans laquelle elle se trouvait, et même si cela pouvait être considéré comme une futilité, dans ce cas présent, c'était important. Les Serpentard étaient imprévisibles, c'était bien connu. Et elle venait d'ailleurs de le prouver, en lui accordant l'immense honneur de lui adresser la parole.

Bien-sûr, ce n'étaient pas des paroles particulièrement agréable, mais c'était déjà un premier pas, et Dwain en était inconsciemment satisfait. Mais cette demoiselle était trop hautaine, et c'est ce qui fit perdre le sourire au Serdaigle. Pour qui se prenait-elle? Devrait-il lui être reconnaissant parce qu'elle ne l'avait pas tué sur place? Devrait-il lui lécher les pieds parce qu'elle lui avait évité la catastrophe? Après tout, il était assez grand pour se balader où bon lui semble et pour contrer d'éventuels caprices de Serpentard.

Il voulut lui lancer ses réflexions à la figure mais le regard insistant qu'elle arborait déstabilisa le garçon. Elle le fixait depuis quelques secondes, et la neutralité qu'il y avait dans son regard intriguait le garçon. Un instant, il se demanda ce qui pouvait tournait dans sa tête. Des envies de meurtre? Très probable, oui.

Dwain se contenta de lancer :

- Je suis ravi de te rencontrer, moi aussi. C'est sympa comme tout cet endroit, hein...

Sa deuxième phrase, il la considérait comme celle qui était là pour faire penser autre chose à la demoiselle, pour la détourner de "l'incident". Les images de lui-même en train de gesticuler au milieu d'un couloir presque désert remontaient petit à petit à lui, et le ridicule s'emparait de tout son corps. Il avait envie de rire, comme chaque fois qu'il se trouvait dans une situation assez embarrassante, mais la demoiselle n'inspirait pas aux laisser-aller...

Dwain tendit alors la main vers Mademoiselle Bidule, un fin sourire aux lèvres.

Il se retourna vers elle, un sourire au lèvre, à sa place Laura ne savait pas si elle aurait encore tété capable d’accorder ne serait ce qu’un demi-sourire à la personne qui lui faisait face. Non nul doute que celui qui l’avait trouvé dans cet état la aurait reçu un petit sort d’amnésie sur le coin de la tête. Elle passait tellement de temps à garder une réputation, prisonnière de sa propre image qu’elle ne pouvait désormais plus la rompre, et puis de toute façon il fallait qu’elle se l’avoue, l’image qu’elle renvoyait aux autre lui plaisait énormément, puisqu’elle restait étrangère à tout le monde, une fois qu’on pensait la connaître totalement elle faisait quelques chose d’inattendue qui ne semblait pas germer pour autant la jeune fille.

||Dwain||Aaah, bonj...

Elle ne lui avait pas laissé le temps de finir, lui adressant un regard froid, presque glacial qui montrait clairement que la moindre remarque, que la moindre phrase ou même le simple petit mot qu’il venait de prononcer n’était pas le bienvenue. Enfin, voyons, comment se faite il qu’elle ai eu l’idée de lui parler? Généralement Laura était connu pour laisser les autres s’enfoncer dans leur galère tout seul, les laissant se débrouiller seul. Ce n’était pas qu’elle n’avait pas envie de lui parler, la verte et argent était même du genre à se transformer en moulin en parole dès que l’occasion s’en présentait, mais ce qu’elle était en train de devenir, de qui la faisait agir, car elle ne savait pas ce qui la faisait agir mais ce n’était le genre de chose qu’un Serpentard aurait normalement fait. Il aurait d’ailleurs plutôt prié pour que l’on retrouve le squelette du Serdaigle quelques millénaire plus tard.

Elle ne prit même pas la peine de réponse, non ce serait accorder bien trop d’importance au jeune homme, et puis de toute façon qu’Est-ce qu’elle aurait put répondre, bonjour? Non bien sur que non, aucune conversation avec Laura ne commençait par un simple bonjour, des paroles méchantes, des piques qui blesse au plus profond de la personnes des reproches, un regard d’amitié haineuse. Mais jamais au grand jamais elle n’avait commencé une conversation par un simple bonjour. C’était un manière bien trop banale d’aborder les choses, et il fallait avouer que la banalité n’était pas le genre de Laura. Elle se contenta de lui lancer le regard le plus neutre qu’elle put.

Pourquoi elle n’avait pas tourner les talons de suite retournant vers sa salle commune pour faire ce fichu devoir? Et bien parce qu’elle tenait à ce qu’il parte en premier, elle voulait qu’il suive ses conseil, quel mal à ça elle ne supportait pas qu’on ne l’écoute pas, c’était un défaut énorme qu’elle avait, mais de là à parvenir à le lui faire avouer, jamais! Non jamais elle n’avouerai à une personne qu’elle ne connaissait pas qu’elle n’était pas parfaite elle le disait souvent à ses plus porches amis, pour montrer qu’elle était comme tout le monde. Mais aux autres, non bien sur que non!

||Dwain||Je suis ravi de te rencontrer, moi aussi. C'est sympa comme tout cet endroit, hein...

Laura observa le jeune homme, il venait clairement de la surprendre, quel élève normalement constitué aurait alors en enchaîner le plus naturellement du monde après ce qui venait de se passer? Je ne parle bien sur pas des regards qu’elle venait de lui lancer, de cette tendances à faire en sorte qu’il se sente le plus mal possible, mais bien de la façon ridiculement amusante et génialissime ment intéressante dont il venait de gesticuler dans le couloir. Une nouvelle fois son regard se porta à ses oreilles pour vérifier qu’il n’avait pas d’écouteur, tout en réfléchissant au caractère de Dwain, comment pouvait-il retourner de cette façon la situation sans même faire allusion à ce qui venait de ce passer? Enfin elle ne tenait pas vraiment à tergiverser sur le sujet, normalement elle l’aurait enfoncer plus bas que terre, mais elle était de bonne humeur.

Elle vit alors qu’il venait de tendre une main vers elle, comme si il voulait….qu’elle lui serre la main, non pas Laura, elle détestait els contact avec les autres, le simple fait de faire la bise à ses amies l’énervait au plus haut point, enfin, elle n’allait pas faire l’égoïste et ne pas faire d’effort alors que lui en faisait tout de même. Alors elle glissa sa main frêle dans celle du garçon qui lui faisait face, pourtant elle ne resserra pas ses doigts autour des siens, la retirant presque immédiatement, ne lui laissant même pas le temps de resserrer sa main autour de la sienne, ce qui en soit n’aurait pas été un grand problème vu la taille de la main de Laura comparée à celle de l’azur et argent.

||Laura|| Encore plus sympas lorsqu’on trouve des énergumènes dans ton genre qui vienne casser la monotonie du quotidien dans ces cachots….Laura Owned Serpentard….

Elle soupira en levant els yeux au plafond, comme si il ne l’avait pas remarquer qu’elle était à Serpentard tiens, la blason qu’elle portait sur sa cape, les couleurs de sa cravate et cet air hautain et supérieur qu’elle abohrait était tellement explicite aux yeux des élèves. Cependant elle ne dit rien pour se contredire, non ça aurait été avouer qu’elle avait eu tort sur une phrase que sa magnifique petite personne avait dite, non hors de question. Voir Laura se contredire elle-même, c’était comme si elle se mettait à distribuer des chocogrenouilles à toutes les premières années de chez les lions….Une reve tellement utopique pour ces chers ange qui ne faisait pas plus de quelques pas sans qu’elle leur tombe dessus.

||Laura|| Et on peut savoir le nom de l’aigle qui s’est perdus dans les méandres du territoires des Serpentard ou on joue au devinettes pour que je le trouve?

Elle lui adressa un petit sourire en coin. Non, c’est pas vrai, elle venait de lui faire un sourire, qui n’était ni moqueur, ni hautain, ni méprisant, non il est réellement temps qu’elle aille prendre des petits médicament chez l’infirmière car la c’était sure elle était malade. Mais ne le disons pas à l’aigle…. Elle se contenta donc de s’adosser contre le mur tout aussi glacial qu’elle, plantant son regard critique comme la plupart du temps dans ce lui de l’étudiant qui lui faisait face, attendant une réponse de sa part.

La main de Dwain resta quelques instants penaude, pendue au dessus du sol livide. Ce silence pesant ne fit que renforcer la gêne du Serdaigle, dont la main commençait à trembloter très légèrement. Oui, il était très confus, il fallait l'avouer. Il ne le dirait jamais assez, il ne se maudirait jamais assez pour avoir été surpris dans une situation aussi embarrassante que celle-ci. Evidemment, les Serpentard étaient toujours là pour jouer le rôle de la personne qui surprend l'effarouché.

Mais Dwain n'était plus en première année, après tout. Il n'avait donc plus à endosser le costume de cet effarouché. Il pouvait s'imposer, il pouvait se faire respecter... Si seulement il en avait le courage. Le Serdaigle, malgré l'assurance qu'il avait acquéri durant ces années passées à Poudlard, était toujours incapable d'avoir l'air normal dans une situation qui ne tournait pas à son avantage. Dwain ne faisait pas une psychose de l'image qu'il donnait. Non, il s'en fichait plutôt. Du moins, c'est ce sur quoi il essayait de travailler depuis quelques années. Se ficher du regard des gens, ne pas s'occuper de ce qu'ils pensent et vivre sa propre vie. Tellement de beaux mots qu'il peinait à mettre en oeuvre.

Mais aujourd'hui, il avait décidé de ne pas tomber dans le panneau, de ne pas entrer dans le petit jeu des Serpentard, qui eux-seuls étaient capables de le jouer parfaitement. Un jeu n'est pas marrant si l'on gagne tout le temps. Cette rencontre était donc une nouvelle partie qui venait d'être engagée. Dwain n'avait jamais vraiment été martyrisé par les Serpentard, au cours de ses premières années, et il comptait donc sur sa fameuse "chance du débutant". Bien qu'il ne fût pas adepte des défis, aujourd'hui, il se sentait d'attaque à prendre sur lui, à contrer les cartes que jouait peut-être cette demoiselle, cette Serpentard.

Cependant, il voyait bien que sa main était toujours tendue et que la demoiselle réfléchissait énormément. Ses pensées tournoyaient certainement autant que celles du jeune aigle. Etait-elle surprise? Il n'en savait rien. Etait-elle amusée? Il ne le savait pas non plus. Si cette demoiselle portait un masque immaculé, le résultat serait le même. Aucune expression, une tenue parfaite, une image qui se voulait elle aussi parfaite, et des couleurs probabement enfouies très profondément au fond de son coeur. Il n'aimait pas juger les gens, mais avec les Serpents, il ne pouvait s'en empêcher. Il y avait tellement de stéréotypes sur eux, tellement de clichés. Il en venait même à se demander si les clichés étaient fondés sur le comportement des verts, ou si ces verts adaptaient leur comportement aux clichés...

Il n'eut pas le temps de pousser plus loin ses pensées qu'une main froide et délicate se posa au milieu de la paume de Dwain. Il prit une inspiration. Ce genre d'inspiration que l'on prend après que le temps se fût arrêté. Après que l'attente et l'angoisse se fussent emparés de vous. Cette inspiration qui masque un certain soulagement. Cette inspiration qui marque la fin de l'attente et de l'angoisse, et qui fait place au contentement, à la satisfaction. Il voulut refermer ses doigts, comme il était coutume de le faire, mais quand il le fit, il fut étonné de ne sentir que sa paume, légèrement refroidie. Elle venait d'enlever ses doigts.


||Laura|| Encore plus sympas lorsqu’on trouve des énergumènes dans ton genre qui vienne casser la monotonie du quotidien dans ces cachots….Laura Owned Serpentard….

Dwain se sentit de nouveau mal à l'aise, en laissant retomber son bras le long de sa jambe, mais il se contenta de masquer cette gêne nouvelle, en lançant :

- Oui, tu m'étonnes... Ca ne doit pas être tous les jours, mar...

Comprenant alors que ça n'arrangerait peut-être pas l'ambiance, il s'interrompit. Certes, il savait qu'ici, ça ne devait pas être "la totale éclate quotidienne", mais après tout, il n'était pas obligé de le faire remarquer à celle qui avait apparemment fièrement investi les lieux. Il était peut-être impulsif et parfois susceptible, il ne cherchait pas les conflits et était encore moins suicidaire.

- Je suis Dwain Lewis. Je suis à Serdaigle, mais je pense que tu l'avais vu...

Bien-sûr qu'elle l'avait vu. S'il avait été à Serpentard peut-être qu'elle aurait été moins hautaine. Ou peut-être pas... En tout cas, elle ne lui aurait pas fait ressentir qu'elle connaissait mieux l'endroit que lui. S'il avait été à Gryffondor, en revanche, il aurait certainement été moins bien traité. Dwain aimait être à Serdaigle, en fin de compte. C'était une sorte de maison intermédiaire. La maison qui avait comme l'autorisation de sympathiser avec n'importe qui. Les Serdaigle n'étaient pas pris dans ces sempiternels conflits, et ils bénéficiaient donc d'un certain répit.

Quand la demoiselle s'adossa contre le mur, il ne put s'empêcher d'avoir une once de pitié pour les vêtements de la demoiselle...

- Et, euh... Tu es en quelle année?

Question stupide, il le savait. Mais il ne voulait pas qu'un nouveau silence prenne place. Il arbora un joli sourire, et posa délicatement sa main sur le mur décrépi, essayant d'adopter une posture naturelle et relaxée.

Le fait qu’elle ne recherche pas le contact physique avec les autres personnes ne voulait pas pour autant dire que la jeune fille n’était pas sympas. Elle pouvait l’etre, marrante et enjouée également….lorsqu’elle le voulait, c’était bien ça le problème, elle savait etre agréable mais seulement lorsqu’elle en avait envie, ou le besoin tout simplement. Bien oui, il ne faut tout de même pas oublier qu’elle était une Serpentard à la base, et donc, qu’elle faisait partie des personnes les plus manipulatrice de l’école. C’était une véritable qualité aux yeux des élèves de sa maison, peut etre pas aux yeux des autres, mais après tout depuis quand elle se souciait des autres maison.

C’est pour ça qu’elle laissa Dwain quelques minutes la main tendue dans le vide, et quand elle vit qu’il resserrait ses doigts, plutôt chaud d’ailleurs par rapport aux siens, elle les retira. Cherchant a éviter, la chaleur du corps des autres, leur sourire et leur joues roses, depuis qu’elle était en première année elle faisait tout pour que tout ça s’er Pourquoi les filles prenaient-elles tant soin à bronzer, non le teint porcelaine était beaucoup plus jolie, pourquoi elles ne respectaient pas les uniformes? Car oui Laura faisait partie des rares personnes capable de porter la jupe à la hauteur exigée. Bref.

||Dwain||Oui, tu m'étonnes... Ca ne doit pas être tous les jours, mar...

Laura releva les yeux vers lui, son regard se fit automatiquement noir, elle était de la maison des Serpent, et elle n’aimait pas que l’on critique sa maison, et surtout pas devant elle. Qui était assez fou pour dire ça devant un serpent même il fallait etre, au mieux envieux de la réputation des lions de foncer tête baissée dans l‘inconnu, ou au pire un besoin maladif de se faire frapper par d’autres personnes. Qui avait un jour dit que les serpents ne savaient pas s’amuser…Certainement pas eux, leur image de froideur pure leur plaisaient c’était vrai, mais rentrer dans la salle commune des Serpentard c’était comme rentrer dans toutes les autres salles communes. Bien sur, c’était vrai, parfois des années plus âgé martyrisaient les plus petits mais qui ne l’avait jamais fait. Et puis de toute façon chacun sa technique d’amusement, les serpents n’avaient tout simplement pas la même que celle des autres.

||Laura||…Je ferais bien évidement comme si je n’avais absolument rien entendu, ainsi ça m’éviteras de te regarder comme la dernière fientes de hiboux…..

Elle rebaissa son regards surs es chaussures, vernie au possible, elle aimait à penser que c’était ses chaussures qui brillaient le plus de toutes celles du château, bien illusoire quand on voyait toutes les petites premières années qui étaient persuadées que si leur chaussures ne brillaient pas, que si leur cravates n’étaient pas assez serrée, et bien elle recevrait des punition inimaginable. Aussi étonnant que cela puisse paraître, alors qu’elle contemplait le bout de ses chaussures cherchant des yeux la moindre imperfections, elle ne regretta ses paroles En temps normal, elle aurait sûrement hurlée, elle se serait mis dans une colère tellement noire qu’elle aurait sûrement rameuter la moitié des élève présent dans la salle commune.

Malgré ses propres paroles, parce qu’il fallait bien sur préciser que la baguette de Dwain n’était pas plaquée contre la gorge de la jeune fille, ou qu’il ne venait de lui lancer u sort la température déjà froide des cachots se refroidit davantage. En fait ce n’était pas tant que ça la température du lieu, non loin de là, mais disons qu’elle ne quitta pas ce regard noir, qu’elle venait d’adopter. Posant sur lui un regard qu aurait fait reculer n’importe quelle personnes sachant ce qu’elle était capable de faire lorsque ce regard s’affichait sur son visage. En même temps comment aurait-il put le savoir, il la prendrait sûrement pour une de ses petites prétentieuses sans intérêt certains. Mais bon, tant pis il venait de mettre Laura un tout petit en colère et si il parvenait à la faire redescendre sur terre il serait littéralement le plus fort.

||Dwain||Je suis Dwain Lewis. Je suis à Serdaigle, mais je pense que tu l'avais vu...

Elle hocha la tête, cherchant dans sa tête ou Est-ce qu’elle avait put entendre son nom, sûrement pas de la bouche de cette sale petite peste de Laura, après tout elle passait tellement de temps à parler sur le dos des autres, et la plupart du temps sur des tons pas très élogieux. Et même carrément méchant, mais que voulez-vous elle était faite comme ç, tombant littéralement dans l’image très fermée des Serpentard de base….Prisonnière d’une image qu’elle ne s’était qu’à moitié choisi. Peut etre une amie qui lui aurait parlée de lui parce qu’elle trouvait beau, cette sotte de Carolina avait peut etre dut le faire, mais enfin, elle cessa ses recherches elle ne tenait pas particulièrement à paraître encore plus malpolie que ce qu’elle était en devenant aussi rêveuse qu’a son habitude.

Elle ne dit rien lorsqu’il dit qu’il était à Serdaigle, il suffisait de poser le regard sur son blason pour comprendre, mais ce n’est pas parce qu’elle était tolérante qu’elle ne dit rien, mais bien parce qu’elle venait de faire exactement la même chose. Enfin, comme on dit: l’erreur est humaine. Pourtant pas aux yeux de Laura, les erreurs provenaient d’une peur incertaine et inconnu de la personne, et parfois même connue ce qui en soit posait un léger problème puisqu’il ne savait pas se contrôler en ne faisait pas d’erreur.

||Dwain||Et, euh... Tu es en quelle année?

Elle finit par relever le regard vers lui se rendant compte qu’il venait de poser une main sur le mur, ce même mur ou elle était adossée, elle savait qu’après ça ses vêtements seraient surement dans un état bien plus que pitoyable mais elle pensait tellement que tout lui était dut qu’elle ne pensait pas que les elfes allaient devoir le nettoyer, pourtant la plupart du temps elle les respectait. De toute facon tout le monde le disait, Laura Owned traitait même les elfes mieux que ses camarades.

||Laura||5 ème….Et toi? 6ème…..pas moins tu n’as pas le physique d’un garçon de mon année, et puis un aussi beau garçon je t’aurais remarqué.

Elle avait dit ça d’un ton tellement neutre, comme si ce qu’elle disait était évident,et dans sa tete ça l’était, non pas qu’elle le drague non, elle ne tenait pas vraiment à s’encombrer d’un garçon mais comment dire, au moins elle était honnête

||Laura||…Je ferais bien évidemment comme si je n’avais absolument rien entendu, ainsi ça m’évitera de te regarder comme la dernière fiente de hibou…


La réplique tomba, aussi cinglante qu’un fouet qui vous lacèrerait le dos. Dwain savait pertinemment que ces petites courtoisies de « personne normale » ne devraient pas durer. Non, il ne se le dirait jamais assez : il était bien dans l’antre des Serpentard. Il ne comprendrait jamais comment un jour, cette méchanceté omniprésente chez les serpents, pouvait s’insinuer. Etait-ce inné ? Etait-ce une éducation particulière ? Ou alors, un trait de caractère ? Peut-être un assemblage de facteurs… Oui, très certainement. La dernière possibilité qui séduisait le Serdaigle était celle d’un choix. Il se disait que chacun avait un bon et un mauvais côté, qui étaient également proportionnés. Un jour, plus ou moins consciemment, on choisissait quelle partie on souhaitait développer. La « bonne » ou la « mauvaise ».

En temps normal, Dwain se serait emporté. Il lui aurait rétorqué qu’elle n’avait pas à se comporter comme ça, qu’il ne fallait pas monter sur ses grands chevaux, qu’elle lui devait du respect comme à n’importe qui –en espérant qu’elle connaisse le mot- et il finirait par lui inculquer quelques valeurs d’autodérision et de tolérance. Mais non, il ne le faisait pas. Le couloir s’était tellement refroidi depuis qu’elle avait prononcé les mots qu’il n’osa pas s’aventurer sur une pente glissante. Il était loin d’être aussi courageux qu’un lion, et encore plus loin d’être téméraire. Il se contenta d’inspirer profondément pour se contenir. Il n’avait pas peur d’elle, non. Il n’était pas rassuré par cette ambiance, c’est tout. Il ne pensait pas être effrayé par les gens, en général. Ni par des choses en particulier. Non, c’était plutôt une question d’ambiance. Tout était une question d’ambiance pour lui. Il n’avait pas peur du noir, mais l’ambiance que celui-ci instaurait ne lui plaisait pas. Bref, dirait-il également.

La demoiselle baissa la tête. Il ne comprit pas tout de suite pourquoi. N’était-ce pas une marque de honte ou de timidité lorsque l’on baissait sa tête après une phrase prononcée ? Pas chez elle, apparemment. Pas chez Laura Owned. Il comprit ce qui l’avait décidée quand il remarqua ses pieds bouger légèrement. Elle les contemplait, c’était certain. Et ceux-ci étaient parfaitement cirés. Il rit intérieurement en imaginant le nombre de bouteilles de cire qu’elle devait utiliser par semaine… Mais il perdit immédiatement son sourire retenu lorsqu’il remarqua l’état de ses propres chaussures. Les chaussures à l’origine noire avaient pris une teinte grisâtre, de par la poussière qui se déposait chaque jour dessus. Les bouts étaient abîmés à cause des frottements quotidiens : trébuchements, lancers de pierre,… Quant à son uniforme réglementaire, il était loin de l’être justement. Une chemise blanche (propre malgré tout) ouverte au niveau du col, avec une cravate entourant celui-ci. Une belle cravate bleue qu’il laissait pendre négligemment, la desserrant après chaque cours. Il sortait de la classe, il quittait son habit d’élève. Ou presque… Car cet uniforme lui plaisait quand même. Il ne savait pas pourquoi, évidemment. Ce qui lui plaisait encore plus, cependant, c’était de le porter à sa façon. De plus, il était fier de son blason, il était fier d’être à Serdaigle et d’arborer ce costume bleu… Mais bref, dirait-il encore.

La demoiselle avait relevé le menton. Elle était en Cinquième année. Il comprenait pourquoi il n’avait pas eu l’occasion de la rencontrer vraiment avant. A part quelques personnes qu’il avait rencontrées dans des circonstances « particulières », il ne côtoyait pas souvent les Cinquième année. Poudlard, comme chaque école, était une sorte de microcosme dans lequel on ne copine pas avec les plus jeunes que soi. On reste avec les gens de son âge, et on s’en contente largement. Dwain s’en contentait plus ou moins. Il aimait être avec des personnes de son âge pour pouvoir avoir des conversations « d’adultes », mais il aimait aussi être avec des personnes plus jeunes, pour ne pas s’isoler, pour ne pas que le fait d’être en Septième année ne lui monte à la tête.

Lorsqu’elle termina sa phrase, il ne sut vraiment quoi dire. Son ton naturellement neutre ne collait pas avec ses mots, pensait-il. Comment pouvait-il dire cela comme si on disait « Passe-moi du jus de citrouille, s’teuplaît. » ? Peut-être que cela encore faisait partie du secret de la belle Laura Owned. Peu importe, il ne relèverait pas. A part le ridiculiser un peu plus, cela ne lui attirerait rien de bon.

- Je suis en Septième année, en ce qui me concerne, lança-t-il simplement.

Il ôta la main du mur, et se mit à taper du pied sur le sol : signe qu’il ne savait pas vraiment quoi faire, que la situation tournait en rond et qu’il sentait qu’eux deux n’arriveraient à rien. Il n’avait pas grand-chose à lui, elle restait froide et distante, le courant n’irait jamais plus vite qu’un hibou livrant une lettre. Alors…

- Les Aspic… Ha là là, je suis vraiment pas pressé, lâcha-t-il sur le ton de la plaisanterie.

Il se racla ensuite discrètement la gorge, et posa ses yeux sur ses chaussures. Ses lacets avaient besoin d’être attachés…

|Dsl il est vraiment nul!|

Je suis en Septième année, en ce qui me concerne

Elle ne put s’empêcher de hocher la tête, m^me si généralement elle n’en aurait rien fait, et puis de toute façon dans l’ensemble elle s’était montrée plutôt agréable, ou plutôt plus agréable que d’habitude ce qui en soit était une chance inouïe pour le jeune homme. Ou du moins,sil savait, si il était assez intelligent, et elle n’en doutait pas sinon il ne serait pas chez les aigles, il savait donc qu’elle ne se permettrait donc pas de lui jeter un sort ou même de se montrer le plus désagréable possible. Elle était comme ça, rares étaient les personnes qui avaient un jour su percer le secret Laura Owned, mais elle s’en fichait quelque peu.

Il retira sa main sa main du mur, avant de taper sur le sol à l’aide de ses chaussures, pas particulièrement propre ni très entretenue. Elle eut un sourire supérieur, ce n’était peut etre pas le sourire le plus approprié, mais que dire, elle était chez les Serpentard, elle n’était pas du genre à laisser passer des souries chaleureux non, c’était ne pas respecter sa propre maison, c’est comme si un peureux était envoyé chez les lions ou un être particulièrement stupide chez les bleus et bronze. Impensable.

Les Aspic… Ha là là, je suis vraiment pas pressé

Elle lui adressa alors un sourire, oui, un sourire, et pas un sourire froid, narquois ou même hautain, plutôt le genre de sourire que l’on accorde à ceux qui savent se faire remarquer et faire rire les gens par des phrases qui sortent sans la moindre façon de les arrêter. Les ASPICS elle-même avait l’impression de les passer cette année, bien sur elle passait, comme tout les cinquième années les BUSES mais elle aidait son frère. Bael, n’était pas du genre studieux et forcément elle l’aidait à réviser, le stress que son frère avait développé au cour de cette semaine là, s’était retransmis dans la jeune fille alors qu’il n’avait pas lieu d’être.

Elle se rendit alors compte que cette conversation ne menait à rien, elle ne deviendrait jamais amie avec le juan homme, peut être un regard dans les couloirs de temps en temps mais amis jamais. Tout d’abord parce qu’il faisait partie d’une bulle étrangère à la sienne, à savoir els Serdaigle pour commencer et les septième années pour finir. Les élèves d’années différentes étaient tellement rares à se mélangés. Pourtant le nombre important d’élève auraient put laisser penser le contraire. Et pourtant.

||Laura|| Il n’y a pas de raisons que tu ne les ai pas….Dommage pour toi qu’il n’y ai ni l’option musique, ni l’option danse comme chez els moldus….

Se moquait-elle? Non pas vraiment, ou du moins ce n’était pas vraiment méchant ou même volontaire, ça lui avait échappé alors qu’elle pensait à comment il s’était rencontrés, elle aurait peut etre dut se taire. Restait à savoir si le jeune homme avait le sens de l’humour différent du sien, ce qui était fort possible, ou encore si il n’était pas du genre à se vexer pour une simple phrase. Un test? Peut être parler avec elle était un test constant de toute facon, elle était plutôt dure envers les personnes avec qui elle parlait. Un défaut? Très certainement, de toute facon la liste des défauts de Laura était d’une longueur non comparable.

Elle posa son regard sur les chaussures de Dwain, une nouvelle fois, ses lacets étaient défaits, elle eut un sourire et sortit sa baguette de sa poche, la pointant sur les chaussures du jeune homme, les lacets s’activèrent d’eux même pour se nouer ensemble, elle resta un moment à les regarder avant de relever les yeux vers lui, son regard se posa dans celui du jeune homme, peut être qu’elle devait s’expliquer de ce qu’elle venait de faire? Et puis! Pourquoi faire, elle ne lui avait pas jeter un sort, traiter de sang impur ou même ris au nez à cause de ça, elle n’avait rien fait de mal.

||Laura|| Il aurait été fort dommage que tu marche par inadvertance sur tes lacets, et que tu te casse le nez sur les dalles froides des cachots. Ou encore qu’un Serpentard particulièrement stupide ne marche dessus afin de te faire tomber.

Elle s’était senti obligée, au fond d’elle, gentille? Peut être l’état dans lequel elle était lui permettait de se montrer plutôt gentille avec les gens qui se trouvaient autour d’elle.