|Prio à Max'!|

Non pas que je n'ai jamais compris ce qui se passait entre nous. Mais enfin, comment aurais-je put le faire? D'abord notre mère qui te détestait au tout début. Moi, je ne pouvais que rester auprès de toi pour te réconforter. Elle était la plus forte psychologiquement et ça elle le savait. Enfin, jusqu'au moment ou je me suis révolté, tu te souviens? Je ne pouvais plus entendre une autre messe basse à ton égard. Je t'aime mon frère. Pas n'un amour maladif, sans aucun désir. Je t'aimais comme une personne censée doit aimer son sang. Cela fait maintenant sept longues années que tu es parti et j'ai encore une immense plaie qui ne veut pas se refermer. Personne ne sait que c'est l'anniversaire de ta mort aujourd'hui. C'est mieux en secret, j'ai toujours aimé ça de toute façon et tu le sais...

«Ça va pas Just'?»

Laura, toujours là au bon moment. Devan était installé dans la salle commune de sa maison depuis maintenant une bonne heure en train de ressasser son passé. Il était assez tard lorsqu'il était arrivé alors il lui avait fallu un peu de temps avant de rencontrer âme qui vive. Il avait passé une journée assez normale et il était tout de même allé à tous ses cours. C'est ensuite qu'il était venu se morfondre seul dans son coin juste devant le feu. Personne n'osait lui parler; sa réputation faisait fit même chez les serpentards. Les seules personnes qui s'avançaient vers lui étaient soit ses camarades de classes ou soit de purs emmerdeurs à la recherche de noises. À l'heure actuelle, il aurait sans doute préféré passer cette entière soiréee seul rien que pour se remémorer cette dure journée. Pourtant, elle avait le don de tout changer en lui. La jolie brunette avait passé ses bras autour du cou du garçon jusqu'à les descendre sur son torse. Sa tête ainsi posée sur le dossier du sofa, elle avait entière possession de ses mouvements. Parfois les gens trouvaient leur relation assez confondue puisqu'ils agissaient presque comme des petits amis. Enfin, c'est tout de même normal de se coller lorsqu'on est en peine non? Bien évidemment la petite soeur de Baël en avait grandement besoin. Peut-être même plus que Devan et cela tout simplement parce qu'il ne montrait pas vraiment ses sentiments. Il avait fallut beaucoup de temps avant que ses deux jeunes deviennent amis. Bien évidemment les deux années où Laura n’était pas encore étudiante, le brunet passait son temps seul, ou avec ses deux seuls compagnons, Baël et Jack. Il est donc évident que l'entrée d'une fille dans le petit cercle l'avait mis en émoi et il c'était très rapidement intéressé à elle. Quoiqu'il en soit, le serpentard fini par relever un peu le visage pour venir déposer un baiser sur la joue pâle de son amie.

_Non c’est bien, je pensais juste à un truc. Sinon ça va toi?
« Oui parce maintenant tu es là!»
_ Haha, dis moi depuis quand es-tu devenu une aussi bonne actrice?!
« Je vois pas ce que tu veux dire Justyn! Enfin, au lieu de te morfondre dans ton coin comme d’habitude pourquoi n’es tu pas aller dormir?»
Et toi t’arrives de où à cette heure?
« Tu peux pas répondre à ma question en m’en posant une!
_ Si, la preuve je viens de le faire.

Ça y était, c’était la fin du petit Devan Justyn Harris. Ou du moins c’est ce qu’aurait put croire tout le monde étant donné que la jeune fille faisait une prise de catch ou on ne sait quoi à la gorge du pauvre petit garçon. Mais tout de même, comment pouvait elle oser de l’étrangler? Ça ne se fait pas, enfin elle n’avait pas l’air de le comprendre vu qu’elle répétait souvent ce genre de geste en une semaine. Oui je sais à quoi vous penser et c’est absolument vrai, Justyn est une âme torturée! Bref, après cette petite séance de boxe, et bien évidemment après que Devan reprenne les rennes de la situation, il avait eu l’étrange idée d’aller manger. Vous savez c’est exactement comme une lorsqu’un accro du shopping voit une paire de chaussure. Il la lui faut tout de suite et peu importe les embûches. Là, le brunet avait une faim incroyable et c’était certain qu’il ne se coucherait pas tant qu’il n’aurait pas apaiser sa faim. Il avait refusé catégoriquement que son amie la suive. Il voulait rester un peu seul, non pas que sa présence le dérangeait... On ne peut pas manger seul dans se monde cruel?!

Pas à pas le vert et argent s’approchait de la cuisine. Assez pratique d’être dans cette maison d’ailleurs puisqu’il n’avait aucun escalier à descendre ou monter pour y arriver. Si on connaissait vraiment le garçon on aurait sincèrement put l’envoyer chez les serpents uniquement pour sa faim infatigable. L’odeur avait une sorte d’effet calmant et le serpentard alla s’asseoir sur un tabouret en plein centre de la cuisine. C’était divinement bien, il était seul… Mais était-ce vraiment une bonne solution?! Puisqu’en ce moment la seule chose qui envahissait son esprit était les cris de son défunt frère…

J'éspère que ça va te plaire ^^

Le besoin d’affection conduit à cette froideur inconnue…

Le plafond semblait être devenu pour lui la huitième merveille du monde…Il ne pouvait s’empécher de le regarder avec ce même air froid. Il ne bougeait pas, il s’était transformé en statue depuis à peu près dix minutes et rien ne le ferait changer d’état. IL semblait pétrifier par on ne sait quoi. Pas pétrifier de peur mais de froideur. Il ne bougeait pas, ne parlait pas. La pièce était silencieuse et l’on entendait que les deux respirations haletantes qui n’étant pas synchronisé se différenciaient l’une de l’autre. L’adolescent sentait ces mains douces et chaudes se balader dans ses cheveux, faire le tour de son visage, prendre délicatement sa mâchoire dans sa main. Il savourait cet amour et cette affection qu’il recevait en ce moment là mais n’en montra rien, bien au contraire. Son regard était glacial presque assassin mais cela n’empêchait pas l’autre personne de caresser ses cheveux d’une main et de laisser l’autre se balader sur son corps nu. Il sentait ses doigts chauds et frêles contourné ses muscles, les caresser d’une façon lente et sensuelle et lorsqu’elle descendit en direction de son bas ventre il ne put retenir un frisson. Il n’était jamais fatigué, il aurait pu lui faire l’amour encore dix fois mais il n’en ferai rien…Il avait exploré ce corps et ne voulait pas le refaire, il avait l’impression de le connaître déjà par cœur et il n’avait aucune idée de comment cette fille faisait pour le toucher encore si doucement, avec tant d’amour, de patience et d’affection alors qu’elle savait ce qui allait se passer. Il ne connaissait même pas son nom mais elle connaissait le sien. Elle ne semblait pas l’aimer non plus mais pourtant, il sentait qu’elle ne pouvait s’empêcher de repasser encore et encore ses mains dans ses cheveux… L’adolescent sentait qu’elle avait envie de l’embrasser mais comme lui restait allongé sur le dos, le regard fixé au plafond, elle n’osait pas bouger non plus, attendant un geste de sa part, un geste qui lui dirait qu’elle pouvait enfin lui donner une plus grande marque d’affection… Il en avait besoin de cet amour mais il n’en voulait pas. Il voulait s’amuser, oublier encore une fois cette nuit qu’il venait de passer et le geste qu’il allait faire n’allait sûrement pas être celui qu’elle attendait…

Il se leva alors sans un regard pour elle. Il ne voulait pas la voir, il ne voulait pas croiser son regard qui serait suppliant et débordant d’affection pour lui alors qu’elle ne le connaissait même pas. Il serait doux et gentil et il ne méritait pas un tel regard…Il n’avait jamais eut une basse opinion de lui. Il savait qu’il était intelligent, doué, cultivé, drôle, artiste, fidèle et de très bon conseil, il acceptait ses amis dans son cœur et près de lui mais n’acceptait pas l’amour d’une femme… Il n’y croyait pas… Sa mère aurait du l’aimer et elle ne l’avait jamais regardé, jamais un bisou avant d’aller dormir… Il savait que les femmes pouvaient aimer, donner de l’affection mais il ne voulait pas la recevoir, il l’avait trop attendu et restait persuadé que si sa mère ne lui en avait jamais donné ce n’était pas uniquement parce qu’elle aimait son travail mais aussi parce qu’il ne la méritait pas… Il enfila son pantalon et tandis qu’il ramassait son t-shirt, il entendit la voix de cette fille lui dire :

FILLE_ « Maximilien…Reste s’il te plait ! »
MAXIMILIEN_ « Je dois faire une ronde »

Ça voix à elle était douce et pleine d’affection… Sa voix à lui était froide et glaciale. Il n’avait pas de ronde à faire ce soir mais il n’avait rien trouvé d’autre pour ne pas rester. Il ne voulait pas blesser cette fille plus qu’il n’était déjà entrain de le faire. Il enfila alors son t-shirt et se dirigea vers la porte qu’il ouvrit d’un geste doux et calme. Il se retourna, jeta un dernier regard à cette fille étendue nue sur ce lit et sortit en douce. Il referma la porte et se mit à marcher sans but dans les couloirs… Il ne voulait pas retourner au dortoir. Léo et Travis devait déjà dormir et ils étaient les seuls avec lesquels Maximilien avait envie de parler ce soir, il ne voulait pas en croiser d’autres…Personne… Après plusieurs couloirs traversés, il se décida à aller dans les cuisines. Il n’avait pas forcément faim mais voulait juste boire un verre d’eau pour se rafraîchir avant d’aller dormir lui aussi. Il arriva rapidement aux cachots, se plaça devant le portrait, chatouilla la poire et pénétra à l’intérieur de la cuisine. Il s’attendait à être le seul mais il avait fait une erreur : il y avait devant lui un jeune homme de serpentard que Maximilien reconnu comme étant Justyn Harris. Il le connaissait de nom, cela s’arrêtait là. Le jeune homme n’avait aucun droit d’être ici et Maximilien prit alors un ton autoritaire et froid pour lui demander d’une voix froide :

MAXIMILIEN_ « Que fais tu ici ? »

[Je n’arrive toujours pas à aller sur le site correctement. Et bon je ne sais pas si tu vas voir ma réponse avant ton départ mais je tenais à la finir. Ensuite, ton cadeau est désormais envoyé! ^^ Voilà j’ai chargé mon n’époux de cette lourde tâche.]

MAXIMILIEN_ « Que fais tu ici ? »

Cette voix mis fin à la célébration intérieure que ce faisait Devan. Comment quelqu’un osait-il venir s’introduire dans son havre de paix mais surtout en s’adressant à lui de la sorte? Et cette question, une des plus idiote d’ailleurs, à moins d’être atteint habituellement lorsqu’on se pointe à la cuisine c’est pour manger… Enfin, Devan pensait cela, et tout le monde n’a pas toujours raison que voulez-vous! Une mouche passa et le serpent n’avait toujours pas parlé, il n’avait même pas tournée son regard vers l’intrus. Il l’avait reconnut uniquement grâce à son ton se faisant autoritaire mais pourtant si peu effrayant. Mais de toute façon est-ce que le serpentard avait peur de quelque chose sur cette terre? Mmhh… Oui, une seule chose, la solitude extrême. Chose qui avouons-le est très étrange puisqu’il est souvent seul… Oui une chose totalement contradictoire qui est aussi très difficile à expliquer. On aurait dit qu’il se donnait un rôle d’homme triste et froid alors qu’au fond de lui il donnerait tout pour ne pas être oublié de la société, il ne voulait pas être puni…Égoïste, oui il était l’être le plus égoïste de toute la terre… Et il n’avait pas envie de se la jouer tout doux avec le nouveau venu. Pourquoi ne pas jouer les cartons de vérités? Il serait difficilement capable d’y accéder bien sûr… On ne passe pas de serpent à mouton… Et… Que faisait-il? Pourquoi agirait-il autrement?

Il ne me connaît pas… Il ne connaît rien de moi… Et c’Est mieux comme cela… De toute façon même Laura ne le sait pas… Je dois bien être capable de m’arranger seul non?

Comme un mauvais film à suspense américain le brunet tourna lentement la tête vers le serdaigle. Il ne lui montrait aucun dégoût ni aucune froideur, pour sûre, son visage était parfaitement impassible. Il avait adopté plusieurs choses dans sa vie et cet état était bien la meilleure. Personne ne pouvait savoir à quoi il pensait et c’était bien pire de pouvoir lire une haine dans un regard. C’était comme ignorer quelqu’un… la meilleure forme de la vengeance croyez moi… D’ailleurs une autre personne avait la même vision que lui à ce sujet et s’en était assez perturbant! Pourquoi? Euh, attendez, parce que James et lui ne s’étaient jamais entendus alors comment pouvaient-ils penser pareils? Chose encore plus intéressante croyez-moi… C’est deux-là ne s’étaient pas entendu à la minute ou ils s’étaient rencontrés… Et la raison de leur dispute continuelle était bien idiote lorsqu’on y pensait… Leur caractère se ressemblant que trop bien, il n’arrivait même pas à aligner un mot sans s’engueuler… Mais bon, cette petite tête châtaine qui se trouvait près de lui n’avait rien fait non? Il se décida enfin à prendre parole d’un ton qui se voulait normal :

DEVAN _J’avais faim donc je suis venu ici…

Peut-être que le plus amusant dans tout ça c’était que le vert et argent ne savait même pas pourquoi Maximilien lui posait cette question… ou plutôt il ne voyait pas pourquoi ça pouvait lui déranger… Et oui, il n’aurait jamais eu dans l’idée de penser qu’il était un préfet… D’ailleurs autre chose importante, il ne s’intéressait pas toujours aux règlements et au fonctionnement de cette école alors loin de lui l’idée de connaître tous les préfets. Secondement, il se fichait totalement de l’heure qu’il était pour la simple et bonne raison qu’il ne l’avait pas regardé depuis le dîner… Il avait beau être 21h, ou même minuit, l’important c’était qu’il avait eu faim… Oh, et qu’il voulait se recueillir un peu seul… Autre chose ratée puisqu’il était maintenant en présence d’un autre garçon. Enfin, il ne fallait pas dire que Devan pouvait être ingrat… Non puisque la question qu,il allait lui poser était seulement dut à une ignorance de sa part…

DEVAN_C’est Maximilien ton nom n’est-ce pas? Enfin, tu aurais l’heure?

C’était très bien d’agir poliment pour une fois dans ta vie cher petit Harris… Enfin je dis ça…Mais oui, il était vraiment un préfet alors il pouvait lui coller n’importe quoi au dos! Il fallait tout de même dire qu’il était très difficile ne pas l’ignorer complètement et commencer réellement à se chercher quelque chose à manger. Et encore, il lui avait parlé d’une façon relativement calme… Au fond, quelque chose bouillait en lui, c’était tout de même l’anniversaire de la mort de son frère!

Désolé du retard mais me voilà, à toi, Devan

La solitude était quelque chose d’assez aléatoire, non seulement d’elle-même en effet, on avait beau seul dans un endroit, on était toujours accompagné par ses pensées, ses idées, ses avis, par les sons, les images. Il n’y avait pas un endroit sur terre qui fut entièrement vide pour permettre une solitude totale mais aussi par l’envie et l’idée qu’on se faisait d’elle. Beaucoup se la représente comme étant bien souvent parfaite, un moment de bonheur intense, de plaisir et surtout de calme mais elle était malheureusement bien souvent agressive, et rongeait de l’intérieur car il n’y avait pas plus malheureux que l’homme seul : personne à qui parler, personne à qui raconter ce qui n’allait pas, personne avec qui partager des choses, la solitude était dangereuse car elle était incontrôlable, inarrêtable…Elle s’installait discrètement, sans qu’on la remarque et enfermait l’humain dans une prison à l’air doré mais à l’intérieur glacial et mal sain. Mais en plus de cela, c’était une envie que l’on avait d’un coup et qui pouvait disparaître sans crier gare, la solitude était libre, vagabonde et elle faisait de qui elle voulait un ôte permanent, une villa d’été, une ville d’hivers, de printemps et d’automne, une maison pour elle à chaque heure du jour et de la nuit et on ne pouvait la déloger de chez elle une fois qu’elle y avait poser ses meubles : oui, la solitude était un parasite bien dangereux comme l’humain ignorait sa vrai nature et se la représentait comme idéale. Mais en plus de cela, l’humain avait bien souvent l’envie de l’avoir pour seule compagnie mais cette envie pouvait disparaître d’un coup : la solitude contrôlait tout ce qu’elle voulait, elle était néfaste et agressive. Mais Maximilien savait tout cela, il avait appris à s’assurer qu’elle ne pourrait jamais l’habiter pour toujours, il avait des amis qui en cas de solitude trop lourde viendrait rapidement la déloger à coup de chant, bières, discussion et confidence ainsi donc, il pouvait l’appeler sans peur de devoir le donner un toit pour la vie parce que tôt ou tard, Travis, Léo ou un autre la ferait partir, c’était évident.

Ainsi donc, ce soir Maximilien, s’était pour une de ses rare fois, autorisé à vouloir la solitude, à l’appeler, à lui demander de venir en lui et d’éloigner autours de lui chaque potentiel personne ou cri ou image qui risquait de la déranger. Ce soir, Maximilien ne voulait pas parler mais il semblerait que Madame Solitude avait compris sa technique et fâchée de s’être retrouvée face à un être plus malin qu’elle, capable de la contrôler, elle semblait avoir décidé de ne pas venir l’aider ainsi donc Maximilien s’était retrouvé en face d’un serpentard dans cette cuisine : en face de Devan Justyn Harris qu’il connaissait de nom, de loin, simplement parce qu’il avait entendu parler de lui et qu’il avait constaté que la solitude avait construit un énorme château dans le cœur du jeune homme mais poussé par ses devoirs de prefets, Maximilien se décida à simplement lui demander ce qu’il faisait ici, sans plus, sans moins, attendant juste patiemment la réponse du jeune garçon :

JUSTYN_ « J’avais faim donc je suis venu ici… »

Maximilien eut un mis sourire, il adorait ce genre de réponse : courte, claire, froide et concise. Elle disait en une seule et unique phrase tout ce qu’il y avait besoin de savoir sans chercher à tourner autours du pot : au moins le jeune homme était franc. Néanmoins, il n’avait rien à faire là mais Justyn semblait ne même pas s’en rendre compte ou alors il n’en n’avait rien à potionner. Dans les deux cas, Maximilien, bien que l’envie n’y était pas, allait devoir lui faire une remarque si pas lui enlever des points…L’envie n’y était pas alors il hésitait à parler ne sachant pas comment emmener le sujet mais finalement Justyn parla avant lui, d’une voix toujours aussi lointaine, comme si rien ne comptait pour lui autre que cette solitude qu’il semblait presque vouloir épouser : et puis pourquoi pas ?

JUSTYN_ « C’est Maximilien ton nom n’est-ce pas? Enfin, tu aurais l’heure? »

Si Maximilien se posait de plus en plus de question à propos du serpentard, il avait au moins réponse à l’une d’entre elle. Ce n’était pas qu’il en avait rien à potionner mais plutôt le fait qu’il était totalement inconscient qu’il était en fraude, comme si il abritait encore en lui l’innocence d’un enfant mort. Maximilien séduit par ce côté jeunot, calme et totalement dans la lune, ne pouvait se résoudre à lui répondre sèchement comme il aurait du faire en lui enlevant des points, lui faisant remarquer qu’il n’avait pas le droit d’être là et qu’il ferait mieux de rentrer dans sa salle commune mais il ne pouvait s’y résoudre, il ne pouvait se décider à lui faire peut-être plus de peine que ce qu’il semblait déjà subir. Souriant alors légèrement, Maximilien s’avança vers lui et lui dit d’une voix faible :

MAXIMILIEN_ « Oui, c’est Maximilien et toi, c’est Justyn, non ? Et pour répondre à ta question, il est minuit passé ! »

Il savait qu’il devrait bien à un moment ou à un autre le renvoyé dans son dortoir, lui dire de sortir de cette cuisine mais il ne pouvait se résoudre à le faire alors pourquoi ne pas discuter ? Oui, il allait faire cela, discuter avec le jeune serpentard et peut-être qu’il arriverait à glisser discrètement dans la conversation le fait qu’il ne pouvait pas être là ? C’était une bonne idée. Maximilien voulu ouvrir la bouche mais fut couper par le grincement du portrait qui s’ouvrait il se retourna alors et aperçu Julia Brown qui entrait tranquillement dans la cuisine un énorme sourire aux lèvres. Depuis combien de temps, maximimi ne l’avait pas vu ? Longtemps, il fallait avouer que depuis sa rupture avec Léo, la jeune femme et lui ne cherchaient pas forcément à se rencontrer mais ce soir elle était là. Elle les salua et se retourna vers un elfe qui avait déjà couru vers elle pour la servir. Elle commanda un Whisky pur feu. Maximilien surpris, lui fit alors d’une voix amusée :

MAXIMILIEN_ « Salut Julia, tu es sur qu’il est conseillé de boire de l’alcool lors d’une de tes rondes et devant un élève non préfet en plus…mais vraiment tu me déçois ! »

Il était vraiment amusée par la situation tout d’un coup et bien content que Madame solitude ne l’ait pas écouté !

Comment un cerveau pouvait-il ne pas exploser sous une pression comme celle-là? Alors que plusieurs choses semblaient se bousculées dans sa tête, le garçon restait impassible à toute forme de douleur, ou même de joie. Il avait maintenant posé la tête sur le comptoir de la cuisine et pouvait on ne peut plus respirer comme il le souhaitait. Pourtant, s’il devait se sentir aussi heureux par sa dernière rencontre avec James, pourquoi se sentait-il aussi mal? Tu ne peux pas l’aimer. Il ne peut pas t’aimer. As-tu oublié ce que tu as fait à ton frère? As-tu oublié que tu ne pouvais jamais aimer? Comment peux-tu agir ainsi insouciamment Devan, tu dois payer pour tes erreurs, et cela pour le restant de tes jours! Tu as privé la vie à Cayden alors tu dois te la priver! Pourquoi devrait-tu être heureux alors qu’il est dans une tombe? * Tageule! C’est moi le maître de mes actes, je vais ce que je veux c’est clair?!* Et pour la première fois de sa vie, le vert et argent faisait face à son fort intérieur. Il prenait enfin les rennes de sa vie, il agirait en égoïste, oui, et puis quoi encore? Cette punition qu’il s’offrait ne ferait jamais revenir son frère alors à quoi bon? Le combat qu,il avait livré depuis tant d’années devait donc s’achever, pour ainsi laisser court à son propriétaire de profiter de l’amour qu’il éprouvait pour un certain serpentard. Mais ce à quoi il n’avait pas pensé c’était que peut-être cette rencontre de l’autre fois n’avait été qu’éphémère… Peut-être qu’il ne lui avait joué qu’un sale mauvais tour… Pourquoi cette seule brève pensée le mettait dans un état de colère extrême! Il aurait put se mettre à crier et à envoyer valser tous les objets qui se trouvaient là sans pouvoir éviter… Il aurait presque put oublier qu’il n’était pas tout seul dans cette cuisine…

M. « Oui, c’est Maximilien et toi, c’est Justyn, non ? Et pour répondre à ta question, il est minuit passé ! »

Ce n’est qu’à l’entente de sa voix qu’il se rappela de sa présence. Oui, ce n’était pas très gentil de sa part mais quand tout un combat se trame dans son esprit on en perd les repères! Ce ne fut donc qu’après avoir entendu la voix du bleu et bronze que le serpent daigna relever son regard vers lui. Et quelque chose le choqua à un instant effroyable. C’était grandement dut à sa dernière colère, ou plutôt à sa dernière crainte que James ne l’aime pas… Il avait l’impression qu’il avait autre choix que de se blesser encore plus… Peut-être même de se consoler…Il se rappelait de son nom c’était déjà ça… Et puis il savait que Maximilien était un préfet mais il ne lui avait tout de même pas ordonné d’aller dans son dortoir immédiatement? Mais bon sang, voulez-vous bien me dire ou est passé ce Justyn aux airs froids? Il aurait put profiter de cet instant pour l’envoyer promener… Sa haine était cependant toute retournée envers son homme… Il n’avait que faire des manières de ce bleu et bronze… De ce garçon au regard d’un bleu merveilleux… C’était quoi cette sensation déjà? Trahison… L’effet de trahir la personne qu’on aime le plus au monde… Il ne faisait rien… Ou plutôt Devan ne faisait rien jusqu’à ce que sa main alla se poser sur la cuisse du plus jeune…

Inconnue « Bonsoir messieurs.»

Son cœur aurait largement put arrêter, ça aurait été moins pénible que la peur qu’il venait de vivre à cet instant. Vous voyez sûrement de quoi je parle si je vous parle des moments où on vous prend en faute, alors que vous savez clairement que c’est le cas… Ce genre de situation n’arrivait pratiquement jamais pour Devan et il fallait avouer qu’il s’en portait que mieux lorsque ça n’arrivait pas! Sa main avait quitté la cuisse du garçon en un temps record, à se demander s’il avait eut le temps de la sentir tellement les événements c’était passé rapidement. Un visage impassible c’était pourtant porté vers la nouvelle venue, alors qu’un ouragan de sentiment faisait rage dans son esprit. Devan était tellement superstitieux qu’il croyait que la jeune fille était une amie de James, et qu’elle avait tout vu pour aller lui raconter! La seule chose qui se refléta sur son visage c’était encore une fois ses sourcils, qui se froncèrent sous l’inquiétude qu’il ressentait au fond de lui. Il regarda la blonde de loin, essayant de repasser en mémoire s’il la connaissait mais sans rien trouver. Il y a des gens comme ça qu’on ne veut tout simplement pas connaître… Elle commanda un whysky pur feu, peut-être une très bonne idée à suivre non? Enfin, il n’en était plus sure lorsqu’il entendit les paroles du bleu et bronze :

M. « Salut Julia, tu es sur qu’il est conseillé de boire de l’alcool lors d’une de tes rondes et devant un élève non préfet en plus…mais vraiment tu me déçois ! »

Est-ce qu’autant de mots en une phrase pouvait être aussi drôle? Non mais écoutez, d’abord, le ton qu’utilisait Max’ était des plus taquin… Mais surtout l’autre fille était elle aussi une préfète! Sans le savoir, le bleu et bronze venait de faire la blague du siècle. Mais encore, le garçon ne montra pas son hilarité de si peu, peut-être que sa barrière avait faillit tomber tout à l’heure mais elle était tout à fait revenue avec l’aide de cette nouvellement nommée Julia. Pourquoi était-elle venue les rejoindre d’ailleurs? Non, c’était faux, il ne devait pas penser ça, ils auraient put faire la plus grosse erreur de leur vie! Sans plus attendre le vert et argent se vit forcé de prendre la parole.

D. « Vous êtes censés représenter la loi, comment est-ce que je suis supposé vous écouter maintenant que je sais ce que les préfets font lors de leur ronde?

Et un sourire froid et mesquin apparut alors sur son visage. Il venait de toucher le gros lot, une préfète en train de boire de l’alcool en plein Poudlard… Et puis d’ailleurs depuis quand les elfes en servaient-ils aux mineurs?!

[hj: désolé du retard et pour le prochain poste je tacherais de faire mieux, car la c'est pas terrible]

Non vraiment, elle avait quitté sa chambre pour un peu de solitude, elle avait quitté cette endroit si emplie de monde, même endormit. Elle était partie pour oublier, trouver ailleurs un peu de calme et de bien être. Alors oui, pourquoi pas l’alcool. Oui, elle la miss que tout le monde croit bien sous tout rapport, celle que l’on croit invincible, la petite fille que tout le monde croit parfaite. Et bien non, elle est comme tout le monde. Elle aussi a le droit d’être faible, perdu et avoir besoin de solitude. Et ce soir encore plus que d’autre soir. Alors oui l’alcool, celui qui est, comme le dit si bien Evy, l’aspirine de l’âme. Un peu fort peut être, mais quand bien même, il semble lui être d’une grande aide, ou bien l’aide t-il a descendre encore plus vite dans le fond. Aucune importance, ce soir, Lia n’a pas envie de réfléchir, elle ne veut plus, pas ce soir. Elle aspirait vraiment à être seule, alors qu’elle ne fut pas ça surprise en trouvant dans la cuisine deux autres personnes, au bien sur, la cuisine n’était pas sa propriété, mais quand même, le soir ou celle que l’on croit bien, décide de devenir une autre, il faut qu’il y ait du monde…peut importe, elle franchit quand même le pas, peut importe a présent ce que l’on pourra penser d’elle. A cet instant même, elle n’en a que faire, elle veut plus que tout effacer de sa mémoire ce visage, cette présence. Mais alors qu’elle les avait salués, pensant en rester là et ressortir avec sa bouteille, l’un d’eux lui adressa la parole

[Inconnu] Salut Julia, tu es sur qu’il est conseillé de boire de l’alcool lors d’une de tes rondes et devant un élève non préfet en plus…mais vraiment tu me déçois ! »

Elle les avait salués, mais n’avait pas vraiment prêté attention ni a l’un ni à l’autre. Aussi ne savait-elle donc pas qui lui adressait la parole. Bien que cette voie lui était quelque peu familière. Elle tourna alors la tête vers les deux jeunes hommes présents dans la pièce et ses yeux s’arrêtèrent sur Maximilien. Voilà pourquoi cette voie ne lui était pas inconnu, depuis combien de temps ne c’étaient-ils pas adressaient la parole. Aucune importance, cela faisait bien longtemps et maintenant qu’ils s’adressaient de nouveau la parole, c’était pour lui faire un reproche, au bien sur pas méchant, mais un reproche tout de même.

[Julia] Max…Je ne… ce n’est pas moi, je suis une élève comme les autres ce soir

Elle le respecté beaucoup et elle venait de le décevoir. C’est ce qui expliqué le léger tremblement dans sa voie. Et puis pourquoi ce justifier t-elle ? Peut être pour s’en convaincre elle-même. Peut être pour briser, cette image de la fille parfaite, qui lui revenait en pleine figure. Non, elle n’avait pas envie ce soir d’être cette fille et pourtant tout et tout le monde le lui rappelé sans cesse. Elle ne pu que soupirer, un soupire interrompu cette fois ci par l’autre jeune homme. Un serpentard, elle ne le connaissait pas personnellement, simplement de vu, mais cela lui suffisait, pour savoir qui il était.

[Devan]. « Vous êtes censés représenter la loi, comment est-ce que je suis supposé vous écouter maintenant que je sais ce que les préfets font lors de leur ronde?

Reprenant alors ses esprits et comme on le dit souvent, chasse le naturel, il revient au galop. Cela fut le cas ce soir, oui, elle aurait voulu laisser cette Lia là, lorsqu’elle avait quitté sa chambre, laisser la préfète au vestiaire, mais il fallait croire que ce n’était pas possible. Elle fit quelque pas, diminuant ainsi l’espace entre eux. Espace qu’elle avait laissé suffisamment grand, voulant faire comprendre qu’elle souhaitait être seule, mais le destin avait changé la donne. Il avait voulu que tout les trois ce retrouvent ensembles, ou bien est-ce un simple hasard.

[Julia] Tu ne nous écoutais déjà pas avant, alors je ne pense pas que cela change quoi que ce soit Devan. Je me trompe ?

A cet instant, elle ne savait plus trop ce qu’elle devait faire. Rester planté la face à eux ? Tourner les talons et revenir vers sa bouteille, que l’Elfe entre temps avait discrètement déposée sur la table sans demander son reste ? Non elle ne savait pas

Noirceur de l’âme qui es-tu donc ? Qui es-tu donc pour oser venir perturber l’âme de l’être humain, pour la réduire de cette façon à néant, pour n’en faire qu’un monstre de tristesse, d’égoïsme et de solitude ? Qui es-tu pour transformer l’homme en une ombre transparente, sombre qui rode dans la nuit sans trouver ce chemin ? Noirceur de l’âme qui ronge, mord, fait saigner, fait hurler et rend la vie si douloureuse, si désagréable et si froide, si glaciale…Une vie dont personne ne veut plus, une vie que tout le monde veut fuir, une vie qui n’a plus de sens, une vie qui se retrouve juste là, à passer, à attendre que le temps avance et fasse de son corps poussière…Le monde ne tourne pas rond, le monde a un réel problème…Le monde fait de l’homme sa chose et l’homme fait de cette chose un monstre…L’homme a créer l’enfer dans ses livres, dans ses croyances et dans sa vie, l’homme n’a fait que se rendre lui-même un peu plus pitoyable, risible et ridicule et la noirceur de l’âme n’a fait qu’accélérer le presses sus, n’a fait que lui faciliter la tâche pour détruire, anéantir et faire souffrir…L’homme avait toutes ses cartes en main pour être heureux, il a préféré les jeter dans le tas et en piocher des nouvelles qui ne lui ont apporter que malheur et haine ! Pourquoi n’avait il pas pu se contenter de ce qu’il avait, pourquoi n’avait il pas pu se contenter de sourire, d’être encercler d’amour, d’affection…Non, il avait chercher plus argent et luxure quitte à se détruire lui-même et pire quitte à détruire les autres. Il avait fermé les yeux, se disant qu’il rattraperait ses bêtises plus tard mais il était trop tard aujourd’hui, les années étaient passées trop vite et les souffrances et les guerres n’avaient fait que se rajouter dans son registre et il n’avait jamais pris le temps d’effacer le début de cette liste en réparant ses erreurs… « Avoir plus » était devenu sa devise constante et depuis toujours, les enfants de la nouvelle génération en payaient le prix…

Maximilien était de ces enfants, Maximilien était de ceux qui rêvait chaque jour de pouvoir refaire le monde, de pouvoir tout changer d’un coup de baguette magique…Malheureusement même les sorciers n’avaient plus se pouvoir parce que eux-mêmes comme tous les autres hommes avaient enchaînés les conneries rêvant de pouvoir et de puissance…Maximilien n’était qu’un pion parmis tant d’autre au milieu de ce monde qu’il ne comprenait pas et qui ne le comprenait pas…IL restait là planter contemplant ses parents qui étaient des répliques exactes de toutes les fautes de l’homme…Ses parents qui n’avaient jamais voulu de lui trop occupé à se battre entre eux et contre d’autre pour avoir plus d’argent, plus de pouvoir, plus de puissance, plus de reconnaissance. Ses parents qui depuis longtemps n’étaient plus eux-mêmes et avaient fait place au paraître. Ses parents jouaient un rôle en oubliant leur enfant, leur seul et unique enfant qui n’était en plus pas comme eux, qui n’avait pas les mêmes valeurs et les mêmes idées…Maximilien n’était pas de ceux qui aimaient l’argent, qui jugeaient et critiquaient, Maximilien n’était pas hypocrite, sauf peut-être avec lui-même. Maximilien aidait et aimait…

JULIA_ « Max…Je ne… ce n’est pas moi, je suis une élève comme les autres ce soir »
MAXIMILIEN_ « Ne t’inquiète pas Julia…je m’en fiche, je te comprends même. Depuis le temps que tu nous connais Léo et moi…Tu sais bien que je suis un buveur »

Maximilien n’aurait jamais juger cette fille qu’il connaissait de loin grâce à la relation qu’elle entretenait avec Léo, cette fille qui avait le temps était devenue son amie. Il l’écoutait et la réconfortait comment aurait il pu la juger ou la critiquer ? Il ne pouvait que la comprendre. Il faisait la même chose, il savait à quel point la chaleur de l’alcool coulant dans la gorge faisait du bien…Il savait à quel point il réconfortait et pouvait être le seul ami dont on avait besoin ou simplement le seul ami qu’on avait. Maximilien connaissait les rouages de cet enfer, il aurait préféré que Julia n’y descente pas mais il n’avait pas le droit de la blâmer, il ne pouvait que la regarder ou l’aider mais ce soir il n’avait pas la force de sourire, pas la force de rire, pas la force de l’écouter et de la réconforter…Lui-même n’avait qu’une envie : pleurer et pleurer encore sans jamais s’arrêter…

JUSTYN_ « Vous êtes censés représenter la loi, comment est-ce que je suis supposé vous écouter maintenant que je sais ce que les préfets font lors de leur ronde? »
JULIA_ « Tu ne nous écoutais déjà pas avant, alors je ne pense pas que cela change quoi que ce soit Devan. Je me trompe ? »

Quelle histoire sans intérêt, sincèrement…Qui était ce Serpentard pour juger ainsi une fille qu’il ne connaissait pas ? Maximilien avait envie de défendre son amie mais finalement il n’en n’eut pas la force. Alors sans rien dire, il leur tourna le dos et sortit de la cuisine…IL marcha alors calmement direction le dortoir dans la simple et bonne idée d’aller dormir un peu…

Il est parfois décemment inutile de faire comprendre quelque chose à quelqu’un. Vous savez peut-être ce que je veux dire par là, lorsque vous essayer de converser avec quelqu’un et que cette dernière ne vous laisse pas en placer une, et surtout n’a aucune confiance en vous après le nombre d’années parlé avec vous. Ça fait en quelque sorte l’effet d’un couteau planté en plein cœur, surtout lorsqu’on essaie toujours de se couper en quatre pour l’être aimé. Hélas, le temps nous échappe souvent et on ne peut pas être à ses atteintes, peut importe ce qu’on essayera, le nombre de fois qu’on essayera de le convaincre d’une chose, d’essayer d’être le plus parfait devant ses yeux d’enfants. L’âge n’a pas vraiment d’importances, tout repose dans la mentalité, il arrive que certains amis se rendent compte qu’ils sont complètement différent au point de vu mental, mais même avec cela, ils essayent de s’entendre et de trouver des compromis tout simplement parce qu’ils s’aiment. Ou du moins, une personne des deux essaye d’en trouver, arrivant à oublier de nombreuses choses d’elles-mêmes pour éviter à son amie d’avoir plus mal. Lorsqu’on est devant un total inconnu, il ne faut pas dire qu’il faut tout lâcher, non au contraire, il faut s’accrocher à elle et essayer du mieux que l’on peut de la sauver des abysses qui l’entourent. Ce que j’essaye de dire est peut-être totalement nouveau pour vous, mais dans ce cas c’est parce que vous n’avez jamais vécu une telle situation. Peut-être même que certain se reconnaitront immédiatement, se mettant à la bonne place du puzzle. Lorsqu’on y met toute sa volonté, on peut espérer y arriver, ou du moins, s’améliorer de jour en jour, pour couvrir les attentes de cette pièce de casse-tête. Cette pièce qui est en quelque sorte prise dans un immense tonneau avec des millions d’autres pièces voulant elles aussi goûter au réel bonheur, goûté à ce qu’un enfant normal aurait le droit d’avoir, une vie heureuse et bien remplie. On ne parle pas là de petits enfants de riches, non au contraire, ceux des familles moyennes qui ne sont pas dans le besoin mais pas dans l’abondance. Ces gens qui sont entre les deux autres classes sociales, ceux qui arrivent le plus à comprendre les deux autres également puisqu’elles sont au milieu. Il est, hélas, plus facile de se voir dans la ‘’meilleure’’ catégorie, mais il arrive à certains d’entre eux qu’ils débouchent de plus en plus dans la dernière catégorie. Ce n’est pas un poison, mais la seule façon e comprendre ces personnes c’est sûrement de ce mettre dans une telle situation, ou de connaître quelqu’un qui y est. Encore là, cette merveilleuse pièce, amie, et petite sœur se retrouve dans des embarras les plus fréquents, tandis que la plus vielle essaye tant bien que de mal de couvrir un peu ses souffrances. Il arrive souvent qu’elle n’en soit pas capable, mais seulement savoir qu’elle l’aime un peu l’apaise énormément. Se sentiment est tellement facile à comprendre lorsqu’on le vit… Un amour pratiquement inconditionnel, celui même sororale qui, malgré les disputes, finissent toujours par se réconcilier.

Pour en venir au plus concret, il suffisait d’inverser un peu les genres des personnes touchées. Devan, dans la partie de celle qui essaye de sauver son chéri, et l’autre, celle de son défunt frère. Malgré tout ce qu’il a essayé, tout ce qu’il voulait faire, Cayden restera toujours dans les cieux. C’est une histoire qui fini mal dans ce cas-là, il arrive aussi souvent que certains la close, heureuse. C’est pourquoi il ne faut pas avancer tout droit avec des œillères, il faut s’ouvrir les yeux et essayer de déceler la vérité avant que celle-ci nous explose à la figure. Le vert et argent croyait qu’il connaissait tout de son jeune frère, mais apparemment ce n’était pas le cas. Il pensait cela seulement sur le fait qu’il l’avait tué, alors imaginez vous sa réaction s’il apprenait qu’en fait son frère s’était suicider? Il n’y aurait jamais crût… Et une chance qu’il ne le saurait jamais d’ailleurs parce qu’il aurait facilement peter une durite. Soupirant longuement en cette mauvaise journée qu’était la fête de la mort de Cayden, D. n’avait trouvé la paix qu’en cet endroit, où il pourrait noyer ses émotions dans une bonne dose de nourriture. La rencontre de deux autres élèves aurait pût être mal vue en temps normal, mais ces gens lui suffisait à oublier quelque peu sa souffrance. C’est pourquoi il s’amusait à se jouer d’eux… Il venait de leur envoyer une phrase plutôt amusante, surtout lorsque le brun remarqua le visage de l’inconnue. Apparemment, il avait bien joué! Du moins, les apparences sont parfois trompeuses!

« Tu ne nous écoutais déjà pas avant, alors je ne pense pas que cela change quoi que ce soit Devan. Je me trompe ? »

Un grincement de dents suivit cette déclaration. Il aurait largement pût en rire mais tout d’un coup il trouvait que cette blonde était vraiment plus intelligente qu’il ne le pensait. D’ailleurs, elle connaissait son nom, donc elle devait également connaître sa réputation… Il soupira un long moment avant de croiser à nouveau le regard océan de la demoiselle. Il avait peut-être eut une longue réputation de mauvais garçon, mais en cette journée il n’avait plus envie de rire. Surtout qu’il ne savait pas quelle chance il aurait dans quelque temps de rencontrer la personne qui le rendrait doux comme un agneau.

« Tu as raison très chère. C’est ce qui me fait le plus peur par contre. » Il lui envoya un triste sourire et ajouta : « Il y a certains jours plus tristes que les autres, je ne sais pas si tu connais ça mais moi oui.»

Alors qu’il se retournait lentement vers Maximilien, il se rendit compte que ce dernier avait quitté les lieux. Il fit une moue, à la fois triste et choquée et se retourna une dernière fois vers la préfète. Il lui fit un signe de la main, et s’éloigna lui aussi de la cuisine, si Max était partit, il n’avait subitement plus vraiment envie de rester. Juste avant de franchir la porte, il se retourna et dit à la rouge et or :

« Bonne nuit, et fait attention à l’alcool. »

Ses pas franchirent la porte et le portèrent rapidement vers les cachots, et enfin, vers son petit lit douillet. Il soupira à nouveau, profitant de la chaleur de son corps qui réchauffait lentement son lit froid. Fermant les yeux et vidant totalement ses pensées, il réussit à s’endormir très rapidement, partant dans un sommeil sans rêves…

Pourquoi fallait-il que le monde entier porte autant d’attention a l’apparence d’autrui, autant dans le paraître que dans l’attitude de la personne en elle-même, de ses actions. Et pourquoi cette personne elle-même ne pensé que par cela. Je dois faire attention à cella, mais aussi à ceci, pour que l’on ne pense pas que je sois comme ça…car même si c’est moi je ne dois pas me montrer ainsi et paraître celle que je veux vraiment montrer aux yeux des autres. Non mais vraiment, dite moi qu’elle est l’imbécile qui à mit ce processus en place, plaire au autres sans pour autant être soit même…Et pourtant, c’est bien souvent sans s’en rendre compte qu’on l’applique chaque jour, alors que bien des fois on aimerait bien s’en passer et montrer aux autres qui on est réellement. Stupide monde ou monde stupide, aucune importance.

Ce soir là, encore une fois, cette règle, si l’on pouvait la nommé ainsi, était sur le point de s’appliquer, non, elle s’était déjà réaliser d’elle-même. Planté là, au milieu de la salle, devant eux, à savoir ce qu’elle devait faire, se retourner et prendre la bouteille pour oublier ou bien attendre, continuer d’attendre, mais attendre quoi au juste ? Devant Max, elle s’était finalement justifier et à présent face à Devan, elle avait reprit son rôle de préfète…autant d’attitude qui au finale ne la déterminé pas elle, mais ce qu’elle voulait paraître aux yeux des autre, une fille sage, modèle…ce que l’on attendait-elle en gros. Mais quelqu’un c’était-il déjà demandé qui elle était vraiment ou bien qui elle avait envie d’être. Et bien, il fallait crois que finalement certaine personne oui, au vu de la réponse de Max.

MAXIMILIEN_ « Ne t’inquiète pas Julia…je m’en fiche, je te comprends même. Depuis le temps que tu nous connais Léo et moi…Tu sais bien que je suis un buveur »

Elle lui sourit. Sur ce point là, il n’avait pas tord…l’un comme l’autre aimaient la boisson. Mais ce n’était pas en cela qu’elle avait aimait sa réponse, non mais dans le fait que jamais dans cette phrase, il ne l’avait jugé sur l’action qu’elle allait entreprendre. En cela elle voyait le fait qu’il la laisser libre d’être celle qu’elle voulait, bien que jamais elle n’avait demandé le consentement de personne, puisque ce soir, elle avait décidé d’être elle et seulement elle. Celle que l’on ne voit jamais et qu’elle garde pour elle. Mais parfois à trop garder les choses rien que pour soit, il faut que cela sort et c’est bien ce qui fait le plus mal. Aider est bien jolie, mais en retourne on n’en trouve pas forcement l’aide espéré. Tout cela la laissait pensive, bien des fois elle y avait songé, mais avait bien vite changé d’idée, car de toute façon les choses n’était pas prête de changer, en tout cas pas dans l’immédiat. Elle fut sortit de sa rêverie par la voie de Devan. Elle n’avait cependant pas fait attention au début de sa phrase mais en revanche avait bien entendu la fin

Devan « …Il y a certains jours plus tristes que les autres, je ne sais pas si tu connais ça mais moi oui.»

Julia « Malheureusement si. »

Fut ce qu’elle lança comme cela, ce n’était pas une réponse à Devan, mais simplement une remarque pour elle-même, mais qu’elle avait dit sans vraiment s’en rendre compte. En même temps, si cette journée n’avait pas été si...triste, comme il avait très bien su le dire, elle ne se serait pas retrouvé là, à commander une bouteille. Ce fut d’ailleurs le moment, qu’elle choisi pour se retourner et se diriger vers la bouteille. Ce fut aussi le moment que Max choisi pour sortir, il y avait quelque chose qui lui faisait comprendre qu’il n’allait pas bien, elle aurait voulu le suivre, mais c’était comme si quelque chose la retenait, comme si une petit voie lui disait « non c’es inutile, il veut être seule » d’ordinaire, elle ne l’aurait pas écouté et l’aurait suivit, mais aujourd’hui était bien diffèrent des autres et elle resta là, la main sur la bouteille, à le regarder passer la porte. Elle tourna alors la tête vers Devan, après un dernier regard, ce dernier pris aussi la direction de la porte, avec juste pour dernière phrase.

Devan« Bonne nuit, et fait attention à l’alcool. »

Ce qui eu pour effet de la faire sourire. Quelle délicate attention de la part d’un serpentard tel que lui. La porte se referma, la laissant seule avec la bouteille, elle la regard un instant. La boire, ne pas la boire ? Et puis pourquoi tant de question, n’était-elle pas venu la pour cela après tout. Elle se décida, et l’ouvrit, portant alors la bouteille à sa bouche, elle en bu une gorgée, puis une deuxième. Finalement, mère solitude l’avait écouté, elle se retrouvé seule, et grâce à l’alcool, sans aucun démon pour le reste de la nuit. Elle finit par s’endormir dans la cuisine sur sa chaise. Se réveillant un peu plus tard, elle se rendit compte du lieu ou elle se trouvait, se rappelant vaguement de la soirée, regardant l’heure, il lui restait trois heure à dormir avant le début des cours, elle décida de remonter dans son dortoir, laissant derrière elle le cadavre de la bouteille et cette soirée des plus surprenante. Elle se retourna une dernière fois, jetant un dernier regard à la pièce, puis passa la porte.

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