Appelo Mor†em (old)
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Un petit tour de scooter? |Prio November Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
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Damysos A. Deagan
Admin | Poufsouffle
Anarchiste et Hippie. I drug myself and I play the guitar Damysos A. Deagan
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Amour : Je suis un coeur libre

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Orientation Sexuelle: Bisexuel
Année d'étude: 6ème année
Caractère: fou - hyppie - fumeur - juste - anarchiste - je m'enfoutiste - équitable - réfléchis - intéligent - tétu - indépendant

MessageSujet: Un petit tour de scooter? |Prio November Un petit tour de scooter? |Prio November Icon_minitimeDim 30 Aoû 2009 - 12:43

Spoiler:

    Le soleil frappait de plus en plus fort sur la petite rue cul de sac de pré au lard. Les rayons de cette douce après midi se faufilaient entre les maison pour réussir à taper haut, fort et surtout lumineusement sur le sol. Il faisait de plus en plus chaud et l’endroit, qui grâce à la position du soleil avait été gardé dans l’obscurité commençait de plus en plus à s’éclaircir. Un jeune garçon se trouvait là, au fond de la ruelle, dans le petit coin, assis par terre, la tête appuyée contre le mur d’à côté, il clignait des yeux et bailla ouvertement. Saleté de boule de feu qui venait de le réveiller. Le pauvre avait un mal de crâne épouvantable : trop d’alcool après un concert et voilà ce que ça donnait : une douloureuse migraine, un affreuse migraine qui le faisait souffrir comme un dingue et la lumière qui tombait directement dans ses pupilles n’arrangeait vraiment rien. Pauvre adolescent qui ruminait comme un rien…Soupirant et pestant, il tenta de se retourner pour trouver le soleil mais rien n’y faisait, il était trois heures de l’après-midi mais le jeune homme aux cheveux bruns vivaient comme un hibou, c'est-à-dire que sa vie à lui, se passait la nuit et uniquement la nuit ! Il se réveillait généralement à dix huit heure et passait son temps à traîner à droite et à gauche mais quelques jours faisaient exception comme aujourd’hui où il se trouvait obliger de se lever…Il resta néanmoins assis dans cette ruelle un long moment afin de contempler les alentours. IL y avait quelques cartons plus loin et même un sous ses fesses ce qui lui avait apparemment permis de ne pas dormir sur le sol froid et dur. Allez, debout Damysos !

    Cependant lorsqu’il tenta de se lever, il fut pris d’un terrible vertige, d’un horrible vertige qui l’obligea à s’asseoir à nouveau immédiatement, sur le champ. Stupide cuite ! Mais son père disait toujours « il faut combattre le mal par le mal », c’était la façon du général de dire « si tu as trop mal en faisant dix pompes, fais en vingt et tu t’y habitueras ! ». Damysos était pour une fois relativement d’accord avec son père et la douleur de cette migraine allait être rapidement balayé par ce qu’il était en train de se préparer. Un feuille de papier légèrement transparent, un peu d’herbe brunâtre, le tout roulé dans une forme conique : voilà la recette du meilleur médicament. Damysos sortit alors son briquet et alluma le cône en question avant de le porter à sa bouche et de tirer fortement dessus : rien de telle qu’un joint pour bien se réveiller. C’était exactement ce dont il avait besoin avec un peu d’air et un peu d’heure à traînasser à droite et à gauche. La deuxième bouffée tirée, il se leva brillamment cette fois-ci et marcha jusqu’à son petit scooter rouge qui se trouvait un peu plus loin dans l’allée. Il avait roulé une bonne partie de la nuit, bourré après le concert et en avait profité pour déposer sa guitare chez lui ce qui lui permettait d’enfourcher son bolide en étant aussi léger qu’une plume. La clef dans l’appareille, la main tournant la manette du guidon et hop, il démarra en trompe, direction n’importe où !

    Il roulait longuement, roulait encore et toujours à travers les ruelles de ce minuscule petit village. Il effrayait quelques passants lorsqu’il passait tout près d’eux un peu trop vite mais le vent s’engouffrant dans ses cheveux et lui fouettant le visage lui faisait un bien fou. Il respirait enfin à nouveau et les deux mains sur son guidon pourri avec entre ses doigts le joint précédemment roulé, il dirigeait sa petite machine, s’amusant à zigzaguer, à faire tenir le deux roue sur sa roue arrière. A la liberté, il n’y avait rien de mieux et depuis qu’il avait quitté Poudlard, il y a de celé quelques semaines, Damysos se sentait enfin entier, enfin réel, enfin lui-même. Il pouvait s’accomplir et faire tout ce qu’il avait toujours voulu faire : s’amuser et oublier. Oublier qu’un jour sa mère l’avait abandonné, oublier que son père l’avait confondu tour à tour avec un soldat et avec un punchin ball, oublier qu’il n’avait pas toujours été celui qu’il aurait voulu être et tout cela à cause d’une haine que son père avait provoqué en lui. La haine de l’autorité qui l’avait conduit aveuglement jusqu’à ne pas pouvoir se retenir de foutre le bordel en cours, de se lever et de dire « non » à tout ce qu’on lui demandait de faire. Il le faisait en se marrant, il le faisait en se donnant l’air de le faire avec plaisir mais finalement au fond de lui, il regrettait un peu de ne pas pouvoir s’asseoir comme tout le monde pour faire ce qui était le meilleur pour lui au lieu de faire uniquement ce qu’il avait envie de faire. Mais il ne l’avouerait jamais. Il se satisfaisait pleinement de la situation actuelle et ne voyait donc pas l’intérêt de changer les choses. Pourquoi chercher plus loin, lorsqu’on a la chance de voir la vie nous permettre de sourire ? Aucun intérêt…

    Le jeune bifurqua à droite et finit par arrêter sa machine contre le mur d’une boutique du coin. Il se trouvait entourer des trois ballais où entraient et sortaient plein d’étudiants de poudlard, de zonko où grouillaient les petits cancre qui voulaient se faire bien voir aux yeux de leurs camarades en embêtant un peu leur professeur et le concierge et du prêt à sorcier, le magasin vêtement d’où sortaient et entraient plein de petit fashion qui suivaient la mode comme si leur vie en dépendait. Pathétique, pensa Damysos en se retournant sur sa selle pour se mettre de travers et en s’appuyant contre le mur. Encore une douce journée d’été s’annonçait et Damysos comptait bien profiter de la brise et de la chaleur pour glander un peu hors de son studio. Il fit alors rouler le petit joint de tout à l’heure entre ses doigts et ressortit sa baguette magique pour à nouveau allumer le petit cône libérateur. Il avait envie de planer toute la journée, de rêver éveillé, de s’envoler, de nager dans le bonheur le plus constant, de voir des éléphants rose, de délirer, de s’amuser. IL savait bien qu’il n’avait pas forcément besoin d’être défoncé pour rigoler mais il adorait ça, cet effet brumeux, cette vision particulière des choses, cette joie qui l’envahissait, ce bonheur inaccessible. C’était le paradis. Alors Damysos se mit à tirer et à souffler la fumée encore et encore tout en observant d’un œil critique ce monde qui se bousculait autours de lui. Ce que les gens pouvaient être pressés, pourquoi donc ne prenaient ils plus le temps de vivre et de se contenter de ce que la nature leur offrait ! Ils perdaient tant à courir dans tous les sens sans regarder ce qui pourrait une fois les faire sourire. C’était dommage ! Damysos continuait donc d’observer les alentours lorsque son regard s’attarda sur quelque chose ou plutôt sur…Quelqu’un…

    C’était une jeune fille. Une jeune fille aux cheveux blonds couleur blé, aux cheveux bleu transperçant. Elle était habillée avec des vêtements assez larges en coton. Des vêtements qui lui donnaient un style hyppie très décontracté et très à l’aise. Elle était d’une grâce déconcertante, d’une beauté sans égale. Elle venait de sortir avec un groupe de fille du magasin de vêtement mais Damysos n’en n’eut rien à faire. Il ne trouva rien à critiquer tant elle lui sembla naturelle, agréable. Son doux sourire aurait fait fondre le plus glacer des cœurs…Elle marchait, avançant une jambe après l’autre, avec un calme que Damysos n’aurait jamais cru un jour pouvoir apercevoir. Elle était si…Indescriptible. Le pauvre jeune homme en était tout retourné. IL ne comprenait plus rien et avait l’impression d’être transporté dans une autre dimension. Etait ce shit qu’il était en train d’aspirer ou était-ce réellement la réalité. Quoi qu’il en fût, il fallait qu’il la rencontre, qu’il lui parle. Il voulait voir si cette beauté, si cette perfection naturelle était réellement présente à l’intérieur. Alors tirant une dernière fois sur le joint, il attendit qu’elle passe juste à côté de son scooter pour lancer d’une voix haute, claire et détachée :


    DAMYSOS_ « Hé, jolie demoiselle, ça te dit un petit tour de scooter ? »

    UN peu brusque comme approche, peut-être même un peu violente mais Damysos était ainsi : franc, joyeux. Il allait toujours droit au but et il n’avait pu changer sa manière de fonctionner…

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November Sycée Hope
Admin | Serdaigle
Don't let the past ruin you. November Sycée Hope
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MessageSujet: Re: Un petit tour de scooter? |Prio November Un petit tour de scooter? |Prio November Icon_minitimeLun 31 Aoû 2009 - 1:29

Drôle de réveil .


    Le sommeil. C’est comme un remède à tous les maux, comme s’il arrivait à effacer toutes les craintes et les émotions négatives en nous envoyant des images de moutons roses qui courent dans des prés tout fait de bonbons. Les rêves de November étaient la plupart du temps assez paisibles, dans l’espoir qu’elle se sente un peu mieux dans sa peau. Son cerveau essayait du mieux qu’il le pouvait de donner un repos à peu près convenable à la blonde qui n’avait rien demandé de mieux. Elle adorait dormir pour arrêter de penser toujours aux regards des autres, seulement pour être couper du reste de la populace. Comme lorsqu’elle faisait son yoga qu’elle se bornait à appelé « magique » grâce aux talents et à la baguette qu’elle utilisait. Par contre, il va sans dire que son cerveau faisait parfois tout ce qu’il voulait en matière de cauchemars. Quoi de plus amusant que de s’endormir pour oublier alors qu’on revit la même scène parmi les songes? Dans ces temps-là, la blonde espérait simplement qu’elle ne se rappellerait pas de son rêve en se réveillant comme ça arrivait si souvent. Il fallait juste qu’elle ne soit pas réveillée en sursaut en plein rêve, comme avec son cadran par exemple, ou bien…. Ou bien tout autre situation, du genre de celle-ci.

    Sortant tout bonnement de son rêve, ou plutôt de son cauchemar qui lui donnait tout à fait l’envie d’aller se cacher dans un placard, elle sentait vaguement de la chaleur et de la pression sur les deux côtés de son corps. Bon. Il fallait désormais essayer de recoller un peu les morceaux pour savoir dans quelle galère elle s’était mise. Hier soir, elle devait s’être couchée vers 3 heures du matin. Par contre, ce n’est pas du tout ce que vous pensez. November n’étais pas du genre à boire toutes la nuit avec ses amies et prendre on ne sait quelle drogues, au contraire, elle n’avait bu qu’une seule fois. Cette fameuse fois avait été en compagnie de son ex petit ami, devant un feu sur la plage de Miami. Elle n’avait prit que trois bières et elle ne l’avait décemment pas supporté. Elle s’était réveillée le lendemain matin 20 kilomètres lus loin de l’endroit où ils étaient, en compagnie de 5 garçons, dont son copain. Même si elle savait qu’elle n’avait pas couché avec eux, la situation avait assez dégénérer pour qu’elle comprendre que elle et l’alcool ça faisait deux. Bref, la blonde n’avait pas été en mesure de mettre fin à la lecture de son livre, voulant continuer chapitre après chapitre tant le suspense la tuait. Ce n’est finalement que lorsqu’elle remarqua l’heure très tardive qu’elle se traîna tant bien que de mal dans son lit, pour une agréable nuit de sommeil. Donc, à moins qu’on l’aille forcer à boire en dormant, elle ne voyait pas comment elle avait fait pour se retrouver contre deux personnes. Parce qu’apparemment c’était ce qui arrivait, étant donné les deux bras qu’elle sentait autour de son ventre. Punaise. Elle fermait encore plus fort les yeux, de peur que les garçons qui étaient à ses côtés remarquent qu’elle n’était plus endormie. Sa respiration avait redoublée d’ardeur, suivant machinalement le rythme effréné de son cœur. Doucement, le plus tranquillement qu’elle le pouvait, elle ouvrit un œil, puis, sur la surprise, le second. Sans plus attendre, le rire de la bleu et bronze se fit entendre dans le dortoir des filles de 6ième années. Comment avait-elle crût que des garçons avaient pût s’infiltrer ici par mégarde?! C’était idiot, surtout lorsqu’on remarquait désormais qui étaient les deux personnes, collées contre elle. Le rire de la jeune femme réveilla ses deux amies de longue date, tandis qu’elles essayaient de ne pas rester dans un monde comatique. Apparemment, ses deux amies avaient fêté la nuit dernière, avec leur tête et leur haleine, il n’y avait vraiment aucun doute! Cette vue ne fit qu’activer davantage le rire de Sycée qui trouvait la situation plus qu’amusante. Grinchante au possible, ses deux amies lui fit une moue désolée mais toute retournée par les événements encore peu évident de la veille.


      ELLE « Hihihihi, les filles! Quelles têtes vous tirez bon sang! »

      Amie 1 et Amie 2 en cœur « La ferme, November! »


    N’écoutant aucunement ses amies, la blonde continua toujours de rire d’un ton plutôt fort. Une chance que le dortoir était déjà vidé sinon elle aurait pût réveiller toute la chambrée! Elle ne voulait même pas savoir pourquoi elles étaient venues la rejoindre dans son sommeil, évitant à tout point des commentaires déplacés et des histoires saugrenues de ses folles amies! Après un bon coup dans les côtes, de chaque côté, November se résigna à se taire et à agir normalement. Elle les aimait beaucoup, surtout lorsqu’elles étaient aussi amusantes, d’ailleurs la blonde n’avait rien prévue aujourd’hui, alors une belle journée de minouchage et de remontage de moral en compagnie de ses amies serait parfait! Il était certain qu’elles auraient besoin d’un bon remontant étant donné leur complaintes continuelles au sujet de leur mal de tête atroce. Touts trois en pyjamas, la blonde fut la première sur pied et elle regarda avec un sourire maternel ses deux amies.

      ELLE « Bon, allez les filles! On prend notre douche et après, séance de magasinage pour se remonter le moral! »


    Après quelques plaintes des filles, la blonde prit leur main et les força à les suivre jusque dans la salle de bain où elles entrèrent dans un cabinet chacun, afin de se sentir fraîche et réveillée pour le reste de la journée! Pour la part de la serdaigle, November utilisait un shampoing qui rendait ses cheveux soyeux, doux et brillant au soleil qui rendait toutes les filles jalouses. Une senteur équilibrée de noix de coco et de baies d’acaie se retrouvait alors sur tout son corps, tandis qu’elle s’en embaumait de partout. Elle n’avait jamais comprit l’utilité de s’acheter un savon alors que son shampoing pouvait faire tout le travail. Une fois bien lavée, les trois jeunes femmes se pouponnèrent devant leur reflet – ou plutôt, November les pomponna toutes – pour qu’elles puissent toutes s’en aller à pré-au-lard le plus rapidement possible. Se préparer soi-même avec ses longs cheveux est plutôt long, alors imaginez quand vous devez faire pareil pour deux autres têtes! Elle se contenta donc juste de les sécher à la brosse, laissant ses cheveux onduler quelque peu. Les deux autres filles finirent le tout en se maquillant tandis que November les regarda faire, n’aimant pas étaler des couches sur son visage au teint déjà parfait. Ses mêmes amies avaient même essayé de l’attaquer en dormant pour essayer de lui enlever ses soi-disant cils. Elles croyaient qu’elle en portait toujours des faux pour se les allonger alors qu’ils étaient parfaitement naturels. Enfin, elles s’habillèrent, la Serdaigle enfilant une belle camisole noire et des leggins de la même couleur.

    Plus pimpantes que jamais, les trois bleu et bronze descendirent tous les escaliers pour se rendre directement à la sortie, loin dans l’idée de la blonde de faire manger ses amies après une telle nuit. Elle n’aurait qu’à aller grignoter un muffin avec elles pour le déjeuner, enfin, dîné, étant donné qu’il était déjà 15h. Bras dessous dessus, elles parcoururent joyeusement les pas qui les séparaient des magasins, où elles pourraient décemment oublier tout ce qu’elles avaient fait la veille. November suivait plutôt la mode, pour la simple et bonne raison qu’elle allait dans les boutiques à chaque saison pour renouveler sa garde-robe. Malgré ce que plusieurs pouvaient penser, les moyens de ses parents suffisaient amplement, mais la blonde préférait toujours garder de côté la majeure partie de leur argent de poche pour ses économies. Elle n’avait donc pas trop de vêtements, et puis de toutes façons ça n’aurait pas servit à grand-chose vu qu’elle avait son uniforme. Il ne leur fallut pas beaucoup de temps avant de s’engouffrer dans leur magasin de vêtements préférés, et Sycée préféra s’asseoir sur le banc pour regarder aller ses amies. Lorsqu’elles complétèrent enfin leurs achats, il devait être déjà plutôt tard. Un sourire aux lèvres les trois jolies demoiselles sortirent du magasin à la recherche d’une autre occupation immédiate. Totalement dans son monde de joie et de protection avec ces deux filles qu’elle aimait, elle baissa automatiquement sa garde, malgré la tonne de monde qu’il y avait dans le village. Ce fut plutôt court comme relâchement, car quelques secondes plus tard, un bruit de moteur la fit retourner vers un garçon qui était assis sur un scooter. Bien entendu, elle évita son regard et alors qu’elle commençait à se tourner pour l’éviter, il décida de lui adresser la parole.


      INCONNU « Hé, jolie demoiselle, ça te dit un petit tour de scooter ? »


    La blonde recula sur la surprise. Zut! Plus elle essayait de ne pas regarder son visage, plus elle sentait qu’il la regardait. Elle se tourna vivement, la terreur empreinte sur son visage alors qu’un pur inconnu venait de lui adresser la parole. Elles… Où est-ce que ses amies étaient passées?! Son cœur fit un bond alors qu’elle se rendit compte qu’elles avaient dût arrêter quelques secondes plutôt dans un magasin quelconque. Elle se retourna rapidement, levant les mains dans les airs et en faisant de grands signes. Elle lui envoya un sourire désolé qui cachait une peur inconcevable et décida de bafouiller :

      ELLE « Non… Non merci, je peux très bien marcher. »


    Comme si elle avait décidé que la situation était close, elle se retourna à nouveau et partit dans la direction opposée de l’inconnu d’un pas décidé… Bon son pas aurait pût paraître décidé si elle ne venait pas de rentrer directement dans un poteau! Qu’est-ce qu’il faisait là d’ailleurs?! Le coup fut plutôt violement et valdinguant sur ses pieds, elle tournoya jusqu’à prendre main sur ce qui se trouvait être le scooter de l’inconnu. Elle gémit tout en plaçant une main sur son front, ignorant totalement qu’elle n’était pas accotée sur un banc sur le bord de la rue! Elle avait certainement dût faire une drôle d’impression au jeune homme… Après tout, November n’avait jamais été normale, elle venait une nouvelle fois de démontrer sa maladresse! Malchance quand tu nous tient? Ou non, serait-ce le destin?


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https://appelo-mortem.forumactif.org/mmoire-du-choixpeau-f7/novem http://appelo-mortem.forumactif.com/relations-f29/dancing-away-from-your-past-t1619.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/hiboux-f28/chouette-de-november-t1620.htm#40325
Damysos A. Deagan
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MessageSujet: Re: Un petit tour de scooter? |Prio November Un petit tour de scooter? |Prio November Icon_minitimeMer 23 Sep 2009 - 22:14

Spoiler:

    « La drogue c’est mal ». C’est ce que la majorité disent, c’est ce que la majorité des humains pensent mais ce qu’on oublie de dire c’est que lorsqu’il existe une majorité, c’est qu’il existe une minorité…Cette minorité qui ose dire qu’elle n’est pas d’accord, qu’elle ne pense pas comme les autres, qu’elle a une autre vision de chose…Cette minorité qui agit immoralement pour les uns, irresponsablement pour d’autre, pense bien souvent plus à vivre, plus à profiter du bonheur de la vie éphémère avant de réfléchir à ce qui ne leur plait pas. Cette minorité profite de chaque instant en oubliant qu’il y aura un après. Ils se contentent de vivre, des respirer, de sourire et d’assumer chacun de leurs actes. La drogue, pour certains d’entre eux, n’était qu’un simple moyen d’évasion. Une façon comme une autre d’oublier, de se libérer…Il existe des hommes qui écrivent, des hommes qui dessinent, des hommes qui chantent et il existe des hommes qui fument. C’est un moyen d’expression comme un autre, c’est une façon de vivre du mieux qu’on le peut, comme une autre. Peut-être plus nocif pour la santé mais comme Damysos le disait si bien : « Il faut bien mourir de quelque chose ! » La drogue leur permettait d’être transporté dans un autre monde, un monde qui n’était pas le leur où il pourrait rêver, oublier, réfléchir et peut-être même simplement être quelqu’un d’autre que celui qu’ils étaient obligés d’être. La drogue les emmenait ailleurs, dans la plus folle des imaginations, dans la plus belle des joies, dans le plus criant des délires et alors, enfin ils pouvaient vivre, ils pouvaient croire en leurs idées, ils pouvaient à nouveau espérer changer le monde…C’étaient, en tout cas, les raisons pour lesquelles Damysos Adrien Deagan fumait, buvait et se chargeait parfois de petites pilules. C’était son médicament à lui, sa façon d’aller mieux, sa façon de se guérir de tout maux qu’ils soient physiques ou psychologiques. Il savait que ce n’était pas bon pour lui, qu’il risquait de gros problèmes plus tard mais tout ce qui comptait à présent, c’était la vie qu’il menait maintenant et uniquement maintenant…

    C’était donc ainsi, que découvrant un mal de tête incroyable de lendemain de cuite, Damysos décida de se rouler un petit joint. Personne n’était là pour l’en empêcher : ni les professeurs, ni ses amis trop inquiets et encore moins son père. La liberté était totale et il en profita donc pour tirer une longue bouffée de fumée bien hallucinogène avant de se relever et de quitter la petite ruelle dans laquelle il avait dormis. La suite de la fin de matinée se passa assez simplement tout comme l’était devenu la vie de Damysos depuis son départ de Poudlard. Il monta sur son petit scooter et appréciant la vitesse, le vent dans ses cheveux, la sensation d’envole, il parcouru les rues du petit village, esquivant les passants, sillonnant entre les magasins. Il s’amusait comme un petit fou lorsqu’il décida finalement de se faire une petite pause…Montant avec le scooter sur le trottoir afin de se placer sur le coté tout en ayant le dos appuyé contre un mur, il s’arrêta enfin. Reprenant le joint qu’il avait roulé le matin même mais qu’il n’avait pas terminé, il l’alluma à l’aide de sa baguette et se mit à observer toutes personnes se promenant dans ce petit monde sorcier. Il en rie quelques fois, trouvant certains plus pathétique que d’autre mais dans l’absolu, il se contentait de laisser son regard voyager d’homme en homme, de femme en femme sans trop y faire attention. Il tirait de temps à autre sur son petit cône, appréciant la sensation d’évasion, le bien être qui l’envahissait, le bonheur constant qui le prenait lorsque son imaginaire se mélangeait enfin au monde réel et puis…Et puis alors qu’il s’y attendait le moins, alors qu’il flânait et qu’il était perdu dans ses pensées, il l’aperçu enfin, elle, la fille !

    Elle venait de sortir, en compagnie de quelques amies du magasin de prêt-à-porter pour sorcier, et semblait bien s’amuser. Un grand sourire collé sur les lèvres, elle laissait ses cheveux blonds vagabonder gaiement à l’arrière de sa tête, guidés par la puissance du vent. Sa grâce naturelle rendait ses mouvements doux et joyeux. Elle semblait absorbée par la discussion avec ses amies, et surtout elle semblait être ailleurs, comme transportée dans un monde qui n’était que le sien. Damysos connaissait ça. Le sentiment d’être à la fois enfermé dans la foule mais à la fois libre dans sa tête. La beauté de l’inconnue, la pureté de ses yeux bleus l’obligèrent à parler. Il voulait entendre sa voix, il voulait la connaître, la comprendre et peut-être même entrer dans cet univers que renfermaient son regard transperçant…


    DAMYSOS_ « Hé, jolie demoiselle, ça te dit un petit tour de scooter ? »

    Bon…Apparemment, le romantisme n’était pas son fort, loin de là même. Un peu trop direct, un peu trop sûr de lui, Damysos s’était adressé à la jeune femme avec un petit sourire amusé sur le coin des lèvres. Amusé parce qu’il savait qu’au moment où il ouvrirait la bouche pour laisser sortir le moindre son, elle serait surprise et étonnée et ce fut, en effet, ce qui se produisit. La belle sursauta violement si bien qu’elle en resta bouche baie un instant, perdant alors ses amies, qui s’évaporèrent dans la foule présente, de vue. Cependant, ce que Damysos n’avait pas prévu, c’était l’émotion qui allait apparaître dans le regard de sa douce. Elle semblait apeuré, effrayée, comme si Damysos était le diable incarné, comme si il représentait l’horreur du monde. C’était assez déroutant de lire une telle chose dans les yeux d’une si jolie jeune femme, c’était même déstabilisant et Damysos ne sut absolument pas comment réagir. Il se contenta de la fixer, attendant qu’elle parle, qu’elle lui réponde. Peut-être espérait il ainsi qu’elle lève tous mal entendu, qu’elle lui donne une explication sur ce qu’il avait vu dans ses pupilles…Mais la seule phrase qui vint fut loin d’être une phrase réconfortante pour notre cher ancien Poufsouffle :

    NOVEMBER_ « Non… Non merci, je peux très bien marcher. »

    Le jeune Deagan s’était préparé à un refus mais pas à CE genre de refus. La jeune fille l’avait prononcé avec une telle douceur, une telle sincérité mais en même temps un tel recule que Damysos en fut tout chamboulé. Comment une seule personne pouvait elle réussir à faire ressortir autant d’émotion dans une seule et unique phrase ? De la tristesse, de la peur, de l’horreur, du stress, de l’assurance, du mal aise, de la douceur, de la beauté, c’était tout ce que Damysos avait pu ressentir en entendant sa belle blonde prononcer cette phrase. Il la regarda alors continuer à avancer. Il n’arrivait plus à parler, plus à répondre, les mots ne venaient pas, ne venaient plus et pourtant il aurait voulu retrouver contenance pour lui rétorquer une phrase bien sarcastique, caustique et moqueuse, une phrase qui rendrait à Damysos ce qui était à Damysos à savoir son cynisme, son assurance, sa puissance et son je m’en foutisme mais rien n’y faisait. Il restait coincé, se contentant de la regarder marcher jusqu’à ce que…La jeune fille rentre la tête la première dans un poteau ! Sous la douleur et le choc, la jeune fit une pirouette qui la força à reculer d’une dizaine de pas pour venir justement se raccrocher et se rattraper afin de s’empêcher de tomber, sur le scooter de notre musicien…

    Ce fut à ce moment là que Damysos Deagan redevint Damysos Deagan : il éclata de rire. Sa belle avait perdu toute crédibilité à ses yeux et les charmes qui l’entouraient avaient disparus au moment même où la pauvre était entrée violement en contact avec son meilleur ami le poteau. Il n’avait à nouveau plus qu’une seule idée en tête : s’amuser et s’éclater. Il allait donc faire ce qu’il agir comme il avait enfin d’agir. Tout en continuant à rire, il attrapa la jeune demoiselle par les dessous de bras, la souleva et la plaça derrière lui sur le scooter. Il se retourna afin de se mettre face au guidon et sans donner le temps à la jeune femme de réagir il démarra en trompe juste après avoir ricaner en lui disant :


    DAMYSOS_ « Allez sois, pas timide, jeune maladroite, tu vas voir comme c’est fun ! »

    C’est donc ainsi que la pauvre inconnue se retrouva derrière Damysos sur un scooter qui défiait toute loi de vitesse qui risquait de renverser à chaque seconde un nouveau passant et avec un garçon qui de tout évidence n’avait aucune notion de danger ni aucune capacité à comprendre ni à entendre ce qu’elle avait à lui dire…

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