┤Commencement├

I. Vous

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PRÉNOM

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ÂGE

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ANCIENNETÉ DANS LE RP

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COMMENT AVEZ VOUS DÉCOUVERT LE FORUM

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QUE PENSEZ VOUS DU FORUM

II. Formalités

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AVATAR

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CODE

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PROFIL

Présentation : Loading ... 090%
Histoire : Loading ... 045%

Je veux finir Damysos et me concentrer sur maxou donc je vais mettre très longtemps pour faire cette fiche, mais je voulais vous montrer ma belle petite Alexiane

I. Général

● Nom : Hollow: C'est le nom de famille qu'elle a hérité de son père.
● Prénom : Alexiane. Elle est très fière de son prénom. Il vient du grec: Alexein: protéger. Alexiane signifie donc: celle qui protège. C'est un prénom qui lui va parfaitement bien car la jeune femme est excessivement protectrice et très maternelle. Son deuxième prénom est Logan mais peu de gens l'utilisent. On la surnome souvent Alex, Xiane ou encore Lexiane.
● Âge : 31 ans
● Date de naissance : uc
● Statut de sang : Sang mêlé
● Ancienne Maison: Gryffondor
● Emploie: Elle a repris le poste de directrice des gryffondor et enseigne l'histoire de la magie avec passion et bien souvent démonstrations. Vous la verrez monter sur les tables en hurlant "et là, les enfants, les Gobelins hurlèrent en levant le point: la révolution commença!". Elle est fan d'histoire et a toujours rêvé de transmettre son savoir aux jeunes.

II. Relations

EXANDER HECTOR HOLLOW Keep my heart away || Alexiane Maddox5

Lorsqu'Esteban et moi-même avions décidé d'adopter, c'est sur lui que nous sommes tombés à notre entré dans l'orphelinat et directement nous avions su: Il était notre fils! C'était lui qu'on voulait chouchouter et aimer! Nous avons tout fait pour l'adopter lui et nous avons aussi adopté son petit frère, Mathys et avec grand plaisir..Je l'aime comme au premier jour, c'est mon fils ainé. J'adore le voir bouger dans tous les sens, sourire, rigoler! Il a huit ans aujourd'hui et c'est un vrai garnement. TRès inteligent, il est le premier à faire des farces mais aussi à toujours vouloir apprendre. Il aime bouger et désobéir mais il aime aussi beaucoup s'asseoir au coin du feu le soir pour lire un bon bouquin...
A poudlard? Exander est le plus grand de ma tribut, c'est donc lui le chef toujours à protéger Mathys et à surveiller Lexyne. Il prend son rôle de grand frère très à coeur sans savoir qu'il est lui même protegé par tous les élèves de Poudlard...En tout cas, les grands comme les petits adorent discuter avec lui surtout les serdaigle avec lesquels Exander peut satisfaire sa soif de connaissance...Bref Exander est dans son élément à Poudlard. Il lui arrive même d'aller jouer au quidditich avec des grands en montant sur derrière eux sur le balai ou d'aller s'installer dans la salle commune des gryffondors...

MATHYS HELION HOLLOW Keep my heart away || Alexiane Pax4

Nous n'avions pas tout de suite vu Mathys lorsque nous sommes entrés dans l'orphelinat et pour cause, il n'avait que trois mois. Mais lorsqu'on a appris qu'Exzander avait un frère biologique, nous avions voulu le voir et nous sommes radicalement tombés amoureux de lui, comme de son frère. On savait aussi qu'il serait notre fils. C'est le second, il est un peu plus calme qu'Exzander mais reste un petit garçon très actif et adorable. Je l'aime comme une folle, mon petit Mathys! Il a cinq ans, déjà, et c'est un jeune garçon énergique et très social. Il adore jouer avec sa petite soeur et coller son grand frère. Il est très fort et courageux et adore se cacher quand je l'appelle! Il adore apprendre, comme son frère et il lui arrive souvent de voler ses cahiers de cours!
A Poudlard? Mathys est plus timide que son frère ce qui ne l'empêche pas d'être la cocluche de tous les élèves de Poudlard. c'est le petit mec que les filles aiment chouchouter...Mais Mathys préfère de loin rester avec Exander et Lexyne même si il aime aussi vagabonder alors il préférera être tout seul...Il aime néanmoins aller poser des questions, s'installer avec les gryffondors pour manger à midi et aller traîner dans leur salle commune. Parfois même certains élèves l'emmène faire un tour dans le parc et avec mon autorisation à pré au lard...

LEXYNE ESTEBANNE HOLLOW Keep my heart away || Alexiane Shiloh16

Lorsque je suis enfin tombée enceinte, Estéban et moi étions aux anges. Lexyne était notre cadeau du ciel. Elle était la petite fille que nous avions tant rêvé d'avoir et la petite soeur que Mathys et Exander avaient tant souhaités. Lexyne est toute blonde et surtout très craquante. Elle grandit trop vite à mon gout et elle me ressemble beaucoup. C'est un petit garçon manqué, du haut de ses trois ans parce que grandissant avec deux frères, elle n'a pas eut d'autres choix que de vouloir les copier souvent. D'ailleurs, il n'est pas rare qu'elle leur vole des vêtements. cette petite fripouille...Lexyne c'est une petite boule d'énergie qui bouge sans arrêt et qui surtout parle sans arrêt...
A poudlard? Dés que les élèves l'ont vu, c'est devenue leur petit Lexyne adorée. Imaginez vous bien cette petite chose de trois ans qui se balade dans tous les couloirs sans même avoir peur. On a envie de la protéger et mes gryffondors s'en chargent très bien...Elle vient parfois pendant mes cours avec Exander et Mathys et ils se mettent au fond de la classe en restant sages...

UC

Keep my heart away || Alexiane Angienco9

UC.

PROLOGUE
« La surprise d'une rentrée mouvementée »

J’étais morte de honte et morte de trouille. Il faisait nuit noire, et l’avion venait d’atterrir. La lune ronde brillait dans le ciel et j’essayais vainement de me persuader qu’elle veillait sur moi, que tout se passerait bien, que tout s’arrangerait et qu’il ne m’en voudrait pas, surtout qu’il ne m’en voudrait pas. Je priais le ciel pour qu’il me pardonne, que tout puisse rentrer dans l’ordre et qu’il l’accepte comme étant le sien…J’avais fais une erreur, une regrettable erreur mais une grave erreur quand même. Je le savais, j’en étais consciente. Dire que ce jour aurait du être le plus beau de tous, je l’attendais depuis si longtemps, de les revoir, mes quatre cœur, les quatre amours de ma vie : ma famille ! J’étais partie depuis tellement de temps, faire ce que je voulais, certes, faire ce que j’aimais mais si loin de tous, si loin de mes amours, de mes enfants et de mon homme. Loin d’Exander, loin de Mathys, loin de Lexyne et loin de lui, l’homme de ma vie à qui j’étais fiancée depuis deux ans : Estéban ! J’allais enfin rentrée à la maison, j’allais pouvoir resserrer mes deux fils dans mes bras, prendre ma fille contre me cœur, faire l’amour à mon chéri mais rien n’allait être aussi simple que ce que je l’avais souhaité et que ce que j’avais rêvé. Non seulement à cause de l’embryon qui grandissait dans mon ventre et qui n’était malheureusement pas le fruit de mon fiancé mais surtout parce que une surprise de taille m’attendait à mon retour à la maison. Laissez moi vous raconter…

VOIX_ « Mesdames et messieurs, nous vous remercions d’avoir choisis notre compagnie Egyptair pour votre voyage. Bon retour chez vous. La température actuelle est de quinze degré et à l’heure locale il est vingt heures ! »

La voix du pilote résonnait dans l’appareil tandis qu’une jeune femme ouvrait lentement les yeux dans l’une des rangées. Le vol Egypte-Angleterre était assez long et éprouvant, les trois quarts des passagers se réveillaient à peine et Alexiane faisait partie de ceux-là. Elle bailla gracieusement tout en caressant lentement son ventre. Les gens se levaient rapidement, se bousculaient pour attraper leurs sacs à main dans le porte baguages au dessus de leurs têtes et se ruaient vers la sortie. La jeune brune aux courbes généreuse n’étaient pas de celles qui se dépêchaient à la sortie des avions, même si elle était pressée de rentrer, rien ne servait de courir, il faudrait de toute façon attendre que les valises arrivent au tapis roulant, ce qui prenait toujours un certain temps…Elle patienta donc tranquillement sur son siège, le regard perdu dans le vague, elle regardait par la fenêtre de l’avion sans rien voir et puis finalement lorsque le couloir se fut un maximum vidé, Alexiane se leva alors en soupirant doucement. Elle avait oublié à quel point les premiers mois de grossesses étaient les plus fatigants et les plus difficiles à supporter mais elle serait bientôt chez elle, dans une heure, une heure et demis maximum, elle s’écroulerait dans les bras de son mari, enfin, après six moi d’absence, après si mois de redonnés et de travail historique dans les pyramides égyptiennes. Alexiane se mit sur la pointe des pieds et attrapa le dernier sac qui restait dans l’endroit de rangement : son sac à dos. Elle le mit sur ses épaules et sortit de l’avion non sans avoir saluer les hôtesse de l’air. Elle s’engagea dans le finger et fit le chemin tranquillement jusqu’au rouleau qui faisait tourner les valises. Elle repéra rapidement son sac de voyage, l’attrapa rapidement et quitta l’aéroport.

Lors d’un de ces derniers appels, Alexiane était tombée sur sa messagerie et avait expliquée à son fiancé qu’elle rentrerait aujourd’hui mais qu’il n’avait pas besoin de venir la chercher, elle rentrerait en taxi. C’est donc installé à l’arrière de la voiture qu’Alexiane se mit à réfléchir à ce qui allait se passer maintenant. Elle allait retrouver ses deux fils, qu’elle avait adopté il y a six ans de cela : Exander et Mathys qui devaient avoir bien grandis. Elle se voyait déjà les serrer dans ses bras, leur montrer ses photos d’Egypte, après tout ils avaient déjà huit et six ans. Elle allait retrouver Lexyne, sa petite fille, déjà âgée de trois ans. Elle allait la câliner, l’embrasser, lui raconter des histoires. Ils devaient tous avoir fait tellement de progrès. Elle avait hâte de voir leurs petites têtes émerveillées lorsqu’elle leur donnerait les cadeaux qu’elle leur avait achetés. Ils allaient sans doute adorés. Quant à Estéban, elle était impatiente de le retrouver, elle qui l’aimait tellement et à qui il avait tant manqué. Malheureusement, elle appréhendait aussi ces retrouvails parce qu’elle allait devoir lui annoncer une chose qui allait terriblement le décevoir : elle l’avait trompé avec un des archéologues qui était de mission avec elle…Un des sois disant archéologue…Elle baissa la tête en repensant à tout cela et se dit que finalement, l’heure n’était pas encore venue de raconter ses erreurs et qu’elle avait encore un peu de temps avant d’y penser…Elle allait retrouver ses enfants, c’était le principal, pour le reste, elle verrait bien plus tard, quand les choses se seraient calmées.

J’avais peur de la réaction d’Estéban. Je le savais compréhensif, passionné et surtout amoureux mais je le connaissais aussi jaloux. J’avais confiance en notre histoire et je savais que même si je l’avais trompé, il pourrait me le pardonner, il aimerait l’enfant que je portais, fruit d’une aventure sans lendemain comme étant le sien mais tout ceci jetterait un froid entre nous et la confiance qu’il avait en moi allait être difficile à regagnée mais notre couple allait survivre. Il le ferait pour les enfants au moins…Mes trois enfants qui dans huit mois seront quatre…Je les aimais tellement…Ils m’avaient tant manqués que j’en avais pleuré des nuits entière de douleur : j’allais les retrouver, les rejoindre, les câlines, les embrasser, les serrer dans mes bras : j’allais enfin les revoir. Du moins, c’était ce que je pensais parce que mes aventures étaient loin d’être finies et je ne savais pas encore, dans ce taxi, qu’il me faudrait attendre encore quelques peu avant de les retrouver. Je ne savais pas non plus que si j’avais trahie le couple que nous formions Estéban et Moi, lui aussi l’avait trahie et lui ne s’était malheureusement pas contenté de le trahir, j’aurais préféré d’ailleurs…

Alexiane sortit quelques billets de son porte feuilles et les tendit au chauffeur de taxi qui venait de s’arrêter devant chez elle et de sortir son sac de voyage du coffre. Il aurait du lui rendre quelques pièces mais elle les lui céda en pourboire, trop contente d’être sur sa terre, devant chez elle, près de ses quatre amours. Elle était persuadée qu’Estéban avait exceptionnellement permis aux enfants de rester debout plus tard pour qu’ils puissent retrouver leur mère. Elle attrapa alors son baguage et s’engouffra dans le bâtiment. La jeune femme appuya sur le bouton de l’ascenseur, patienta jusqu’à son arrivée, s’engouffra dedans et monta avec lui les trois étages qui la séparaient alors de son appartement, de son chez elle ! Et puis, elle y arriva enfin. Elle était devant la porte, elle sortit la clef de son sac, la pénétra dans la serrure, la tourna délicatement sur elle-même, appuya sur la clinche, poussa la porte et fit enfin le premier pas depuis six mois dans sa demeure mais…Surprise, mauvaise surprise, toutes les lumières étaient éteintes, pas un bruit à l’intérieur, pas un souffle, pas même un murmure…Qu’était ce donc que cette histoire, que se passait il donc ?

Alexiane, intrigué, fit les derniers pas à l’intérieur du petit hall d’entrée et alluma la lumière, tout en fermant la porte. Peut-être qu’Estéban n’avait pas écouté son message et n’avait pas su qu’elle rentrerait aujourd’hui, ou peut-être qu’il était en train de coucher les enfants dans leur chambre. La belle aux lèvres pulpeuse, sourit alors et se précipita dans le couloir qui menait à la chambre des enfants. Elle ouvrit violemment la porte, s’attendant à tous les trouver dedans et à ce qu’ils se jettent tous dans ses bras en hurlant « MAMAN ! ». Mais elle trouva la pièce vide, sans personne. Les meubles étaient tous à leur place : les lits superposé des garçons, le lit de princesse de sa fille, les jouets qui traînaient partout et même les affaires d’écoles de l’années précédente d’Exander, tout y était, dans les moindres détails, tout sauf les enfants. Alexiane, inquiète, courru dans la chambre qu’elle partageait avec son fiancé mais là encore, tout était vide. Le lit était fait, tout était propre…Par réflexe, elle se précipité vers l’armoire et l’ouvrit d’un coup sec pour découvrir que tous les vêtements de son hommes avaient disparus. Il ne restait rien, pas même un slip, pas même une paire de chaussette. La jeune femme commençait vraiment à avoir peur et elle couru dans le salon, espérant qu’ils seraient tous là pour lui dire que c’était une blague, qu’ils l’attendaient avec impatience mais…Rien…Elle alluma toutes les lumières et hurla le nom de ses enfants :

ALEXIANE_ « EXANDER, MATHYS, LEXYNE, MES TRESORS OU ETES VOUS, REPONDEZ !! »

J’étais effondrée. J’avais tout perdue, il n’y avait personne et j’avais beau fouillé tout l’appartement, ils restaient introuvables et l’armoire des enfants avait été à moitié vidée. J’avais peur qu’Estéban soit parti avec les petits. Il ne pouvait pas m’avoir fait ça. Je m’étais effondrée au milieu du salon et je pleurais, pleurais et pleurais encore. Mes enfants, ma vie, ma raison d’être, de survivre, ma fierté, mon cœur. ON m’avait arraché ce que j’avais de plus précieux, on m’avait enlevé mon cœur ! Je pleurais toutes les larmes de mon corps tandis que je hurlais encore le prénom de mes trois amours, de mes trois petits cœurs comme si ils allaient ré apparaître, revenir en entendant ma voix. Je le souhaitais. J’avais mal au vendre car cette agitation n’était pas bonne pour le quatrième petit cœur qui grandissait en moi mais je ne pouvais pas m’arrêter de pleurer. Ma douleur était telle qu’elle était devenue insupportable, je n’arrivais plus à respirer, je n’arrivais plus à me relever on m’avait enlevé ma vie, mon cœur ! On m’avait tout pris en me prenant mes enfants mais ce fut alors qu’enfin mes yeux tombèrent sur en enveloppe qui portait mon nom : « Alexiane ». J’avais peur de ce que j’allais lire mais j’espérais aussi que ce n’était rien, qu’Estéban m’avait juste écris qu’il avait emmené les enfants en week-end parce qu’il s’agissait bel et bien de l’écriture de cet homme qui ne méritait même plus d’être appelé ainsi…Alors j’ai pris l’enveloppe, je l’ai ouverte et j’ai lu…

Alexiane,
Je sais que tu ne mérites pas cela. Je m’en mords les doigts mais c’est trop tard. Je t’ai aimé si fort, toi et nos trois enfants mais j’ai rencontré quelqu’un. Je suis lâche de te le dire par lettre. C’est une femme magnifique. J’ai honte de t’abandonner pour elle, j’ai honte de te laisser tomber toi et nos enfants pour elle mais je l’aime. Je l’aime tellement et elle ne veut pas d’enfants. Je suis parti quand j’ai reçu ton message de retour afin que je puisse être sûr que nos enfants sont entre de bonnes mains. N’essaie pas de me retrouver. Je n’aurais pas la force de te voir ni de revoir le visage mouillé de larmes des petits…Exander, Mathys et Lexyne sont chez ton ami, Esther. Récupère les vite et surtout pardonne moi mais je ne reviendrai pas. Je n’aurai pas la force de revoir les enfants pour les laisser à nouveau…Je suis désolé.
Esteban

Il était parti, il nous avait abandonné…C’était moins pire que de les avoir perdu tous parce que j’allais récupérer les petits. J’avais mes amours avec moi mais des enfants sans père ce sont des enfants sans sourire. Ne s’était il donc pas rendu compte qu’il leur avait enlevé toute leur joie de vivre ? Qu’ils n’allaient plus jamais rire comme avant. Je le savais moi, parce que lorsque mon père avait quitté ma mère, plus jamais je n’ai ris de la même façon. Lorsque le père s’envole, c’est le sourire de ses enfants qu’il vole aussi...Estéban ne s’était pas contenté de trahir notre famille, il l’avait abandonné…J’aurais pu dépérir, j’aurais pu déprimer, j’aurais pu crier mais je n’avais d’autre choix que de me battre, pour le bébé qui grandissait en moi, pour Exander, pour Mathys et pour Lexyne ! Comment un père pouvait il abandonner son enfant. Une femme, passait encore, mais une femme qui lui avait offert des enfants ? Comment pouvait il laisser tomber celle qui, pendant neuf mois, avait porté son sang, celle qui pendant des heures avaient souffert pour mettre au monde le fruit de leur amour…Celle qui s’était donné à lui plusieurs fois en gage d’amour et de sincérité…Il était parti, l’homme sois disant responsable et attentif ! Il était parti en lassant derrière lui ses deux enfants adoptés au près desquels il s’était engagé à resté et sur lesquels il s’était engagé à veiller ; laissant derrière lui sa fille qu’il avait tant désiré et sur laquelle il aurait toujours du garder un œil protecteur, pour la préserver et pour la guider et laissant derrière lui sa fiancée, la femme qui lui avait offert son corps, avec qui il avait partagé tant d’années de vie : moi et nos enfants !

CHAPITRE 1
« Et si on faisait deux heureux? »

Oh le début de ma vie n’est pas très intéressant. Il n’y a même rien à dire je crois. Un passé tout à fait banal finalement. Un père et une mère. Un père alcoolique qui se cassa de la maison lors de ma sixième année et chez qui je du aller un week-end sur deux. Une scolarité exemplaire qui me valu que des dix sur dix et puis des optimal. Une passion dévorante pour l’aventure et l’histoire qui me força à faire plusieurs fois, lorsque mes études furent finies, le tour de la terre escaladant monts et montagnes, traversants rivières et océans, explorant terres et pays…J’étais historienne de terrain. Un métier fascinant qui me permet de découvrir tant de nouvelles choses mais ma vie, telle que je la trouve digne d’intérêt, ne commence réellement que lorsque Estéban et moi, enfin installé ensemble depuis deux ans avec une situation financière stable et moi un boulot d’historienne fixe dans un laboratoire à travailler sur des textes, avions décidé d’adopter un enfant. Nous en voulions aussi un naturel bien sûr mais nous avions décidé de rendre un orphelin heureux, un orphelin qui aurait une famille, un foyer et des gens pour l’aider dans la vie, pour le guider…C’était un choix, une décision mûrement réfléchie qui nous comblait de joie et de bonheur sauf que…au lieu d’adopter un enfants, ce fut deux enfants que nous ramenâmes chez nous !

ESTEBAN_ « Tu es prête mon cœur ? On y va ? »
ALEXIANE_ « J’espère qu’on va leur plaire ! »
ESTEBAN_ « Mais oui, tu es parfaite, comme d’habitude ! »

Alexiane eut un petit sourire en se regardant dans le miroir. Elle avait opté pour une tenue simple : pantalon en lin beige et débardeur blanc. Elle espérait ainsi montrer aux enfants de l’orphelinat qu’elle était apte à les écouter, les comprendre, qu’elle n’était pas trop stricte mais elle comptait aussi leur faire comprendre qu’on ne lui marcherait pas non plus sur les pieds. Elle attrapa son sac en partant et tout en embrassant son mari elle le laissa fermer la porte d’entrée et se dirigea tranquillement vers l’ascenseur. Tous deux avaient un nœud à la gorge et une boule dans le ventre, ils voulaient trouver l’enfant qui avait besoin d’eux, l’enfant qui serait le leur dés leur premier coup d’œil. Ils avaient si peur de se tromper, si peur de faire un mauvais choix et maintenant et après…Peut-être rendrait il cet enfant malheureux ou peut-être le rendrait il heureux. Il fallait qu’il se donne la possibilité de le faire, la chance et surtout qu’ils y croient tous les deux, qu’ils se soutiennent dans cette grande aventure…Il montèrent dans la voiture sans un mot, leur gorge était trop sèche pour pouvoir parler et pourtant Alexiane était du style à parler énormément, de trop même lorsqu’elle était stressée mais là, l’occasion se passait de mot, se passait de paroles…Juste un peu d’émotion, d’espoir, de crainte et de joie !

La voiture roula tranquillement tout le long du chemin qui fut particulièrement silencieux et stressant pour les deux amoureux qui ne savaient absolument pas comment les choses allaient se passer, comment est ce qu’ils allaient pouvoir choisir entre tous ces jolis petits visages qui devaient les attendre. Comment être sûr que celui qu’ils allaient choisir serait celui qu’ils aimeraient et qu’ils pourraient rendre heureux ? Comment savoir que l’enfant qu’ils allaient ramener chez eux seraient comblés ? Alexiane et Estéban sortirent de la voiture et marchèrent en direction de l’orphelinat avec des questions, des interrogations, des craintes plein la tête et plein le cœur mais rien ne les empêchait d’être aussi heureux. Ils seraient parents, ils pourront voir leur enfant grandir, leur enfant sourire, marcher, jouer. Ils pourront l’élever, lui apprendre la vie, le voir tomber et lui apprendre à se relever ! Les choses changeront enfin, ils devront se stabiliser, apprendre à vivre avec une autre personne à la maison et pas n’importe qui mais un petit être dont ils allaient devoir s’occuper, auquel ils devront faire attention. Ils savaient que leurs emplois du temps s’articuleront désormais en rapport avec le petit être qui allait faire le bonheur mais c’était un choix qu’ils avaient fait, une décision réfléchie qu’ils allaient prendre et c’est en franchissant les portes de l’immense bâtiment, se donnant la main, qu’Alexiane comprit que sa vie allait changer à jamais, que bientôt elle serait mère !

Je ne saurais décrire cette sensation, ce sentiment qui m’envahit à l’instant même où mon corps pénétra à l’intérieur du bâtiment. C’était un mélange de tristesse et de peine qui se dégageait des murs de cet endroit mais en même temps, j’entendais des éclats de rire, des éclats de voix : les enfants jouaient. On m’avait toujours dis qu’il n’y avait rien de plus beau que le rire d’un petit, et ce jour là, je ne put qu’affirmer le proverbe. C’était si doux, si poétique, si joyeux et si innocent que j’en fus toute retournée. Estéban et moi avancions en suivant la dame qui nous avait accueilli et un autre éclat de rire résonna dans les couloirs et là, mon cœur s’arrêta…C’était un rire tonitruant, plein de gaîté mais en même temps plein de peur, plein d’absence et de vide. Je voulais voir ce petit qui venait de rire, je vouloir voir cet enfant dont le rire venait de me toucher au plus profond de mon âme et un regard de mon fiancé me fit comprendre qu’il souhaitait la même chose que moi…La dame nous conduisit un peu plus loin, dans une salle remplie d’enfant et mon regard se posa immédiatement sur lui, sur l’enfant qui riait, sur le petit qui venait de rire…Et ma vie ne fut plus jamais la même !

L’enfant sur lequel le regard du jeune couple venait de se poser était un petit garçon, haut comme trois pommes qui devait être âgé de trois ans tout au plus. Il était assis par terre, à côté de plusieurs autres enfants et devant lui se tenait un jouet, un xylophone bleue, sur lequel le jeune bambin s’amusait à frapper à l’aide de d’une paire de baguette rouge laissant sortir de l’instrument des petits son aigue dont la mélodie n’avait rien de très harmonieuse mais qui semblait pourtant follement l’amuser. Alexiane était subjuguée et ne pouvait détacher ses yeux du visage émerveillé de ce petit ange qui jouait avec un rien et qui semblait satisfait. Ses yeux noirs et ses petits cheveux en batails lui donnait l’air d’être un petit kaïd mais l’émotion qu’il dégageait montrait clairement que c’était encore un tout petit être en manque d’amour, en manque d’affection. Un petit cœur qui ne demandait qu’une seule et unique chose : trouver une famille, un père et une mère qui l’aideraient à grandir et à veiller sur lui et bien heureusement pour le petit, il semblerait que son vœux se soit réaliser, qu’une famille voudrait enfin bien de lui…Parce que de cela, Alexiane en était persuadé, c’était lui…C’était lui son fils, c’était de lui qu’elle voulait prendre soin, elle avait fait le bon choix et Estéban semblait penser exactement la même chose : cet enfant serait celui qu’il ramèneraient chez eux ! Après s’être concertés deux secondes, ils se retournèrent en face vers la dame et pointant le petit gars du doigt, Estéban dit :

ESTEBAN_ « Il est notre fils ! »

La dame ne fut nullement surprise d’entendre une telle exclamation, ni une telle affirmation et Alexiane comprit alors que c’était sans doute généralement comme cela que toutes les demandes et que toutes les adoptions se passaient. Chaque couple, chaque parents trouvaient l’enfant qui avait été désigné par les étoiles pour être le leur, chaque couple sentait en voyant le petit être que c’était de lui qu’il voulait prendre soin…Cependant, contrairement à l’attente des deux fiancés, la dame de l’orphelinat leur répondit :

FEMME_ « Il y a un problème avec cet enfant… »
ALEXIANE_ « Lequel ? »
FEMME_« Il a un tout petit frère et vous ne pouvez pas les séparer…Si vous voulez adopter Exander, il vous faudra prendre Mathys »
ESTEBAN_ « Conduisez nous à l’enfant ! »

Estéban venait de parler et j’approuvai pleinement sa décision de vouloir voir l’autre petit. Parce que l’idée même de ne pas repartir chez nous avec Exander nous fendait le cœur, nous avions besoin de savoir si oui ou non, l’autre petit pourrait venir avec nous. Cependant nous n’avions pas le droit de le choisir par obligation envers Exander, ce ne serait pas juster alors, la femme nous conduisit près du petit frère…C’était en effet un tout petit frère, un tout petit bébé de trois mois à peine qui dormait profondément dans ce berceau. Mon cœur se serra en voyant sa petit bouche, ses petites mains...Comment pouvait on abandonner un être aussi fragile ? Je ne saurais pas non plu décrire ce sentiment qui m’envahit lorsque je vis Mathys. Ce fut différent que pour Exander mais la certitude était la même, l’amour aussi. C’était comme une évidence, comme un lien qui venait de se former. Je voulais voir ce petit grandir, je voulais voir ce petit vivre, ce petit apprendre à marcher et à parler. Je voulais devenir sa mère…Ces deux anges étaient tellement magnifiques. Notre décision était belle et bien prise et c’est ainsi que pendant plusieurs semaines, nous fûmes contraints de revenir à l’orphelinat pour apprendre à connaître Exander, nous familiariser avec Mathys afin d’être sûr que le contact passait bien avec les deux enfants et puis, des semaines et des semaines de contrôles plus tard, nous pûmes enfin revenir à la maison avec les deux enfants et là, notre bonheur fut complet !

Sujet: Re: Keep my heart away || Alexiane Sam 31 Oct 2009 - 23:04

CHAPITRE 2
« Une vie, une fille! »

Une porte de voiture claqua violement dans une petite ruelle tandis que des bruits de tallons résonnaient sur la chaussée de pavée et qu’une magnifique jeune femme se dirigeait vers la porte de son appartement. Le pas gracieux, un sourire au lèvres, une farde de travail dans les mains, elle sortit les clefs de son sac et pénétra enfin dans l’immeuble qui semblait l’appeler depuis déjà vingt minutes durant lesquelles, elle s’était retrouvée, l’impatiente, dans les embouteillages de l’heure de pointe. En effet, à dix sept heure passée, la jeune dame s’était empressée de quitter son travail pour retrouver son petit chez soi et sa petite famille. Elle pénétra ensuite, à pas rapide, dans l’ascenseur qui avait mis, selon elle, trop de temps à arriver, appuya de manière répétée sur le bouton du troisième étage et patienta tout le long de l’ascension de la machine vers la destination et puis enfin, dans un bruit distinct, l’enfin s’arrêta et la belle aux longs cheveux bruns en sortit précipitamment pour pouvoir enfin à nouveau pénétrer ses clefs dans la serrure d’une porte, poussée celle-ci et la claquer après être entrée chez elle…

EXANDER_« PAPA !! MAMAN EST RENTREE ! »

Comme d’habitude mon fils de quatre maintenant, à l’entente de la porte fraîchement claquée, s’était précipité hors de sa chambre pour courir dans le hall d’entrée me rejoindre et me sauter dans les bras. Je l’accueillis ouvertement et le fit tourné dans les airs et le serrant fort contre moi tandis que le petit bonhomme éclatait de rire…Il ne fallut pas longtemps pour qu’apparaissentensuite dans le hall deux autres silhouette que je connaissais bien : mon fiancé Estéban et mon autre fils, Mathys, âgé d’un an depuis peu…Ayant reposé l’autre garnement par terre, j’embrassai mon homme avant de prendre le dernier de la famille dans mes bras pour le serrer lui aussi très fort. La vie était bien belle depuis que je les avais ramené chez nous. Exander n’avait cessé de nous surprendre en s’intégrant très bien à l’école et en nous acceptant facilement comme étant son père et sa mère. Nous formions une véritable famille et nous nous efforcions chaque jour de profiter au maximum de nos deux enfants…Mathys que nous avions recueillis très très petit, marchait à quatre patte et commençait à e lever en s’accrochant à une table, c’était un véritable plaisir de les voir évoluer, de les voir se mouvoir dans ce monde et surtout de les couvrir de câlin et d’amour dont ils semblaient tant avoir manqué durant les trois mois qu’ils avaient passé à l’orphelinat…

ESTEBAN_ « Alors, comment s’est passé ta journée, aujourd’hui ? »

Les couple s’était avancé vers le salon, Mathys dans les bras d’Alexiane et Exander leur sautillant autours plus que Marchant à leurs côtés…Alexiane était à présent couchée sur le canapé, la tête posée sur la tête de l’homme aux cheveux blonds, Estéban tandis qu’Exander, assis à la table à manger dessinait et que Mathys au rire d’argent s’amusait à essayer de mettre les bonnes formes dans bons trous. Comme tous les soirs, Lorsque Alexiane rentrait, Estéban prenait le temps de lui faire son petit massage habituel pendant que la belle historienne racontait son travail de recherche…

ALEXIANE_ « Oh, tu sais, rien de bien neuf…J’ai passé beaucoup de temps sur un vase découvert en Egypte la semaine dernière…Nous n’avons pas encore réussi à le reconstruire mais cela ne saurait tardé…Et toi, raconte… »
ESTEBAN_ « Oh tu sais, la routine…Réunions et blabla comme d’habitude…Et puis et bien, je suis allé prendre Mathys à la crèche et Exander à l’école et voilà… »

Quelques temps après, la famille passa à table dans la joie habituelle qu’était devenu leur quotidien. Exander mangeait comme un grand ce que son père avait préparé et les deux adultes mangeaient ensemble aussi en discutant et en donnait sa panade du soir à manger au petit Mathys qui se trouvait dans sa chaise haute…La famille discutait et rigolait sans arrêt, Exander faisait des blagues ou racontait aussi sa journée tandis que les adultes surveillaient que les deux enfants mangeaient proprement et convenablement toute leur assiette. Rien ne semblait pouvoir les rendre plus heureux et pourtant une nouvelle encore vint rendre encore plus rose leur quotidien…

Je ne croyais plus que cela allait arriver. On avait fini par abandonner tout espoir et par se résoudre à n’avoir que deux enfants : Exander et Mathys. On se disait que c’était assez, qu’on les aimait et qu’on n’avait pas besoin d’avoir un troisième enfant même si Estéban et moi savions au fond de nous même que notre rêve était d’avoir une fille aussi, nous nous y étions résolu et le bonheur que nous apportait nos enfants nous suffisait…Seulement un jour, un jour, alors que je m’y attendais pas…Notre vie changea à nouveau pour encore mieux…J’avais l’impression que notre bonheur ne redescendrait jamais…Ce jour parfait où je me suis rendue chez le médecin…Comprenez moi bien, cela faisait des semaines que je me sentais pas bien, que j’étais tout le temps fatiguée, que je vomissais alors sous les conseils avisés du père de famille avec qui je partageait ma vie, je suis allée chez le médecin pour faire une prise de sang et ce jour là, on m’annonça le merveilleux résultat : j’étais enceinte…Nous allions encore avoir un enfant…Le temps de ma grossesse se passa rapidement et ce fut une petite fille qui pointa le bout de son nez, neuf mois plus tard. Une petite fille à qui nous voulûmes céder une part de nous deux et c’est ainsi qu’elle se nomma : Lexyne EStébanne. C’est avec l’arrivée de ce petit cœur blond souriant que la famille s’agrandit et qu’Exander et Mathys récurent comme cadeau une magnifique petite sœur qu’ils allaient pouvoir protéger…

Sujet: Re: Keep my heart away || Alexiane Mer 11 Nov 2009 - 16:21

CHAPITRE 3
« Tout le monde part et pas toujours pour le mieux... »

Le monde était parfait pour nous et plus les années passaient plus j’étais heureuse. Je crois que je n’aurais pu rêver mieux : j’avais la meilleure famille du monde. Vous savez ce qu’on dit, qu’on on est heureux chez soit et bien on est heureux partout et je ne pouvais que confirmer parce que jamais mon sourire ne me quittait, jamais ! J’avais un fiancé formidable, Estéban avec qui je prévoyais de me marier bientôt, j’avais deux fils merveilleux, Exander âgé de sept ans et Mathys âgé de quatre ans et pour finir j’avais une petite fille blonde aux yeux clairs qui malgré ses deux ans ne cessait de nous surprendre. Nous avions tout : l’argent et l’amour. Il ne nous manquait rien et pourtant, un jour, je reçu quelque chose qui me fit croire que j’allais pouvoir être plus heureux, qui me fit croire que j’allais avoir quelque chose de plus dans mon cœur mais tout ce que cela m’apporta fut de la perte et du manque…Malheureusement il est bien trop tard alors laissez moi raconter et laissez moi vous dire que vos passions ne sont pas toujours bonnes à suivre…

HOMME_ « Hollow, dans mon bureau ! »
ALEXIANE_ « Bien monsieur le directeur ! »

C’était une chaude après midi d’avril et comme tous les parents et comme la plupart des femmes du monde, la belle Alexiane Hollow était au travail. Penchée au dessus d’un ancien vase grec récemment découvert, elle travaillait sur sa recomposition depuis plusieurs semaine et n’avait qu’une seule hâte : l’avoir enfin finit pour voir à quoi il pouvait bien ressembler mais comme tout historien qui se respecte, elle savait aussi qu’il fallait prendre son temps pour faire les choses correctement et c’était donc ce qu’elle faisait passionnément lorsque son directeur apparut dans l’encadrure de la porte pour l’appeler froidement mais distinctement. Surprise, elle faillit lâcher son morceau de poterie mais se ressaisie finalement et répondit donc à l’homme qu’elle le suivrait sans tarder. Tandis qu’ils parcourraient les couloirs, cent et une questions lui trottaient dans la tête : ce n’était pas souvent que le directeur appelait les employés dans son bureau. Finalement ils pénétrèrent enfin dans la pièce mystère. Alexiane n’y était encore jamais venu et même pour son entretient d’embauche elle l’avait passé avec l’assistant parce que le grand historien qu’était cet homme passait son temps dehors, sur le terrain, dans d’autres pays à fouiller le monde à la recherche de vestige…Alexiane s’avança alors et obéit à l’ordre reçu en s’asseyant sur le siège en face du beau bureau.

HOMME_ « Bon Madame Hollow, je n’irai pas par quatre chemins. Nous avons reçu une mission en Égypte. Apparemment un nouveau tombeau vient d’être découvert dans une pyramide et nous avons besoin de nous là bas. Je ne peux pas y aller, malheureusement. Je sais que vous n’êtes pas parti depuis bien longtemps mais vous êtes compétente et vos précédents anciens travaux sur terrains étaient merveilleux. Je me demandais donc si vous vouliez prendre la mission ? »

Que pouvais je bien répondre ? Voilà des années que j’avais laissé tomber ma passion d’historienne pour ma famille. Des années que j’avais mis mon amour des voyages, de l’aventure, du danger, du terrain et de la découverte entre parenthèse pour me concentrer sur mes enfants mais aujourd’hui j’avais une chance inouïe : un nouveau tombeau. Je ne pouvais pas dire non, c’était impossible. Ma passion refaisait sur face et faisait douloureusement battre mon sang contre mes veines tant mon anticipation et mon désir était fort. C’était six mois maximum…Ce n’était pas grand-chose, pas longtemps. Je garderai contact avec ma famille grâce au téléphone et à l’ordinateur et quand je reviendrai je serai encore plus contente de les voir. J’en discutai longuement avec Estéban qui m’encourageait à partir : « suis ta passion et ton cœur » me disait il. Je l’ai écouté. Je l’ai écouté parce que ce monde était toute ma vie avant d’adopter alors il fallait que j’y aille et vite, il fallait que j’y retourne…C’est ainsi que je suis partie et que je me suis retrouvée sur le terrain…

UC

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