Appelo Mor†em (old)
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Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
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Damysos A. Deagan
Admin | Poufsouffle
Anarchiste et Hippie. I drug myself and I play the guitar Damysos A. Deagan
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Amour : Je suis un coeur libre

Pensine
Orientation Sexuelle: Bisexuel
Année d'étude: 6ème année
Caractère: fou - hyppie - fumeur - juste - anarchiste - je m'enfoutiste - équitable - réfléchis - intéligent - tétu - indépendant

MessageSujet: Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Icon_minitimeVen 24 Juil 2009 - 23:52

    I. Vous
    PRÉNOM : Diane
    ÂGE : 17 ans
    ANCIENNETÉ DANS LE RP : je sais pas trop quatre ans - 5 ans
    COMMENT AVEZ VOUS DÉCOUVERT LE FORUM ? Euh ... je l'ai créé, oui c'est moi le double compte de Maximilien.
    QUE PENSEZ VOUS DU FORUM...
    II. Formalités

    AVATAR : Paolo Nutini
    CODE :
    PROFIL : Fait
    Histoire : LOading ... 100%

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Damysos A. Deagan
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MessageSujet: Re: Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Icon_minitimeVen 24 Juil 2009 - 23:52

      Damysos Adrian Deagan.
      - Ecrire liberté sur le bord d'une plage, c'est déjà avoir la liberté de l'écrire. Même si la mer efface ce mot : la liberté demeure.
      - Ce qu'on appelle liberté, dans le langage politique, c'est le droit de faire des lois, c'est-à-dire d'enchaîner la liberté.
      - On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre.


      A boy in a life without rules, except pure hapiness!
      « L'anarchie, c'est la victoire de l'esprit sur la certitude. »


      Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Damyso10
      » Age ; 16 ans.
      » Lieu & date de naissance ; On s'en fou!
      » statut de sang ; Sang-mêlée.
      » Maison souhaitée ; Ancien Poufsouffle.
      »Traits de caractère ; Anarchiste - Hippie - Juste - Inconscient - Insouciant - Réfléchi - Tétu - Inteligent - Rebelle - Libre - Indifférent - Tolérant - Fidele - Déscolarisé - Provoquant - Insolant - Honnête - Rusé - Joueur - Plaisantin - Fumeur - Rêveur - Franc - Déjanté - Motivé - Joyeux - Souriant - Imprévisible - Inatendu - défoncé - acceuillant - Flashant - époustouflant - confiant - pacifiste - fêtard -guitariste - sentimental - extraverti - allumé - impulsif.
      » Objets ; Il possède un studio tout pourri dans lequel il ne vit presque pas. Il n'a que trois objets: un vieux scooter moldu rouge avec lequel il défit la loie de la vitesse; sa guitare avec laquelle il se fait du blé et ses joins qui l'emmène rêver un peu plus loin.
      » Surnoms ; Styx, Dam, Dionysos, Adrian, Adri, Damien.

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Damysos A. Deagan
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MessageSujet: Re: Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Icon_minitimeVen 24 Juil 2009 - 23:53

      Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U 2wohaw2
      UC.


PROLOGUE
« L’école ne m’apprend rien. Je prends ma liberté ! »


    Il marchait vite. Le sourire aux lèvres, une lettre à la main, le cœur battant la chamade, il traversait le parc à vive allure comme si plus rien ne comptait. Il passait à côté d’autres adolescents sans même les regarder. Tous le contemplaient, tous l’observaient. Pourquoi donc, en cette belle et douce journée de septembre, un jeune homme se dépêchait autant, le regard déterminé comme si il s’apprêtait à s’envoler, à se livrer. Les cheveux s’envolant dans tous les sens à cause du vent, Il se mit presque à courir pour arriver à sa destination et puis enfin. Enfin il s’arrêta à côté d’un groupe d’adolescent que personne n’approchait. Ils formaient une sorte de bande fermée, la cigarette à la bouche, l’air dur sur le visage et le sourire dévastateur. Il s’incrusta dans le cercle et attrapa la clope qui pendant au bec de son voisin pour la mener à sa bouche. Il sourit d’un air coquin et tira une longue fois sur le papier roulé avant de le remettre dans la bouche de son voisin. Les discussions allaient bon train et tout le monde parlait les uns avec les autres. Une douce brise venait caresser les bras et parfois les torses nus des jeunes garçons tandis qu’avec l’air rebelle, appuyés contre des arbres ou simplement debout ils se taquinaient en se donnant régulièrement des coup de coudes dans les côtes…Il était là à contempler ce petit monde qui étaient ses amis, l’air détendu, ses cheveux bruns noirs qui pendouillaient dans sa nuque, ses yeux bleus rieurs trahissaient une certaine joie, un certain amusement et une certaine libération. Il participait que très peu à la conversation, préférant écouter que parler et surtout attendant qu’on lui adresse la parole. Il avait une nouvelle à faire. Cela se lisait dans son attitude. Il avait un air décontracté, une tête à devoir annoncer quelque chose de grandiose. Son pied tapotant le sol témoignait son impatience, ses doigts tournoyaient tours de la lettre qu’il avait en main et puis enfin quelqu’un s’intéressa à lui :

    GARCON_ « Dis, Damysos, pas très bavard aujourd’hui, quelque chose à nous dire ? »

    Le jeune homme se contenta de sourire d’un air mystérieux et s’installa dans l’herbe sans prononcer le moindre mot. Le cul posé sur les longues tiges mouillés il suggéra d’un regard aux autres à en faire autant ce qu’ils firent tous dans un même mouvement parfaitement synchronisé. L’adolescent prénomé Damysos les regarda alors et sortit deux petits paquets de sa poche. D’un il sortit une sorte de petit feuille transparente et de l’autre une poignée de brindilles brunes que beaucoup ici appelaient « du shit ». Il déposa l’ingrédient dans le papier, lécha se dernier et le roula en tube bien fermé autours de l’herbe. Il le porta à sa bouche, sortit son briquet et d’un geste l’alluma. Il tira alors longuement sur le stick avant de le faire passer à son voisin d’à côté qui en fit de même et ainsi de suite jusqu’à ce que le pétard revienne chez lui pour qu’il puisse à nouveau prendre sa bouffée…Tous attendaient qu’il parle avec impatience ce qu’il ne tarda pas à faire dans un demi sourire…

    DAMYSOS_ « Je vais quitter l’école. »

    Silence d’étonnement, blanc d’incompréhension, bouches rondement ouvertes sous l’effet de surprise ! Ces réactions, Damysos s’y était attendu, si bien qu’il ne put s’empêcher de laisser un fin rire s’échapper de sa bouche. De ces rires qui vous réchauffaient le cœur à la fois tonitruant, doux et mélodieux, Un rire à rendre le sourire à l’homme le plus triste de la terre, un rire d’enfant, un rire d’innocent qui découvre une nouvelle étonnante ou qui vient d’imaginer une bêtise qui en épuiserait plus d’un. Le rire de Damysos Deagan avait toujours été comme un remède magique pour son entourage, un rire qui pouvait tout réparer et même soigner les plus douloureuses cicatrice, le rire de l’adolescent qui croit encore qu’il peut s’en voler et qu’il a toujours le droit de rêver ! Il balaya son cercle de compère d’un regard entendu avant d’avancer la main au milieu de tous et de balancer d’un petit geste violant la lettre qu’il tenait bien serrée entre ses doigts depuis tout à l’heure. Certains froncèrent les sourcils alors que d’autres regardaient la lettre avec l’envie folle, visible dans leurs yeux, de la saisir et de la lire pour enfin avoir le fin mot de l’histoire. Damysos n’était pas du style à faire traîner les choses autours de lui, il disait toujours que rien n’avait d’importance et que tout ce qui comptait ce n’était pas les autres mais juste son propre bonheur alors il n’obligeait presque jamais personne à s’intéresser à lui avec une curiosité extravagante et peut-être même mal saine. Tout le monde savait donc que ce qu’il allait annoncer, ce qu’il allait expliquer n’allait pas être de tout repos :

    DAMYSOS_ « Ceci, mes amis, est une lettre de mon père, ce crétin de Général Deagan ! »

    Il n’était pas rare de recevoir à l’école un lettre d’un parent et pour beaucoup d’adolescent cette annonce aurait laissé une sorte d’effet blanc tant elle aurait semblée commune mais il n’en n’était rien pour ce pauvre Damysos qui n’avait presque jamais reçu, depuis son arrivée ici, une seule lettre de l’homme qui avait fourni une graine pour lui permettre de naître et de venir fumer sur cette planète ! Mais aujourd’hui, pourtant, il en avait reçu une sur un beau papier bien propre et avec cette écriture militaire bien lisse et bien filiforme que Damy haïssait tant. L’adolescent était du style à préféré le chaos à l’ordonné, le brouillard au net et les quelques notes qu’il prenait en cours étaient soit illisibles soit totalement sans dessus dessous et au finales incompréhensibles et pourtant, il était intelligent le jeune garçon sinon comment aurait il pu réussir ? Il n’avait jamais été passionné par l’école, loin de là, trouvant que ce n’était qu’un ramassis de crétin sans idées qui suivaient bêtement comme des moutons un destin tout tracé par une société qui ne voulait pas d’eux ou pire qui en voulait comme des jouets ou des petits soldats de plomb bien formé mais il avait toujours eut la présence d’esprit de se dire que l’école lui permettrait peut-être plus tard de tenter de changer les choses alors il y était resté…Jusqu’à cette fameuse lettre qu’il venait de reprendre à nouveau et d’ouvrir dans un bruissement de feuille déchirée. Il montra alors la lettre à tous les gens présents en la soulevant bien haut comme pour exposer un trophée fraîchement gagné et il finit alors par expliquer :

    DAMYSOS_ « C’est bien simple. Mon père me parle beaucoup de Logan. Mon frère de cinq ans mon aîné. IL me dit qu’il a fait entré Logan dans l’armée et que celui-ci malgré sa réticence semble bien s’y faire et vous savez la meilleur ? Il veut me voir à la sortir de toute cette connerie entrer aussi dans l’armée, porter fièrement ces costumes d’assassin ! Il rêve. Je ne me laisserais pas faire. Logan ne s’est pas battu mais moi je lui montrerais que je ne suis pas fais pour ses idéaux à lui, que j’ai les miens. Je marque le coup. Je quitte l’école, ce sythème d’éducation pourri qui nous oblige à nous courber et à ingurgiter un tas de saloperie dont on n’aura jamais besoin ! »

    L’adolescent éclata de rire tandis que tous les autres baissèrent la tête…Ils savaient bien que cette nouvelle blessait Damysos plus qu’il n’aurait voulu le laisser passer mais il savait aussi que c’était cette nouvelle qui allait apporter tant de changement et peut-être aussi beaucoup de bonheur dans la vie de leur camarade. IL allait dés aujourd’hui être libre comme l’air, libre comme le vent et il allait enfin pouvoir faire ce qu’il voulait, quand il voulait sans se faire remonter les bretelles. Oh même si tous partageaient sa philosophie, il était visible que la nouvelle ne paraissait pas enchanter tout le monde mais ils allaient la respecter et c’est sur cette note heureuse que Damysos se leva, leur tourna le dos et partit faire son sac. Il ne mit pas longtemps à tout ranger, après tout, il n’avait pas grand-chose et n’avait pas besoin de grand-chose…Il savait où il allait aller et c’était tout ce qui comptait. Il dit au revoir à ses amis en leur promettant de les revoir bientôt et il plaça sa guitare sur son dos en attrapant son sac de l’autre. Il parcouru à nouveau le parc à grande vitesse et arriva enfin derrière les grilles où il trouva son vieux scooter rouge…Il mit son sac entre ses jambes, sa guitare toujours sur son dos et il démarra en trompe…Direction la liberté !

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Dernière édition par Damysos A. Deagan le Dim 9 Aoû 2009 - 11:35, édité 1 fois
Damysos A. Deagan
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MessageSujet: Re: Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Icon_minitimeVen 24 Juil 2009 - 23:57

CHAPITRE 1
« Garde à vous! »


    GENERAL DEAGAN_ « Deagan 1, Deagan 2, Debout ! »

    L’enfant se retourna de l’autre côté et d’un geste brusque rabattit la couette au dessus de son visage. Il n’avait pas du tout envie de se lever. Son corps était encore tout courbaturé de sommeil et les yeux toujours fermés, il avait l’impression de pouvoir saisir son rêve pour s’y replonger. Il y était si bien, tout était si merveilleux. Pourtant il n’avait pas le choix, soit il se levait soit il ne mangeait pas et cela, le bambin l’avait bien compris. Il soupira et se remit sur le dos tout en commençant à clignoter des yeux. La lumière lui piquait les iris mais petit à petit il parvint à distinguer les formes alentours. Le petit homme sortit ses bras de la couette pour les mettre au dessus de sa tête et s’étendit de tout son long en baillant bruyamment. Il plaça ensuite ses petits doigts au dessus de ses paupières et entreprit de se frotter les yeux comme tout enfant que l’on venait de tirer du lit à cinq heures du matin. Il n’avait pas envie de se lever, son corps s’enfonçait si confortablement dans le matelas mais il le fallait. Damysos se redressa donc et s’assit jambes croisées sur son lit en tentant encore d’émerger. Son sommeil le tenait et le petit avait l’impression qu’il n’arriverait jamais à se réveiller complètement. Mais la vue d’un autre jeune homme dans la pièce fit prendre une toute autre dimension aux évènements. Un jeune garçon d’une demis dizaine d’année plus âgée que lui était déjà debout, habillé, coiffé et près à aller manger. Damysos comprit alors que c’était à son tour d’agir si il ne voulait pas être privé de petit déjeuné. Le petit bonhomme, âgé de cinq ans, se leva donc rapidement et ouvrit son armoire pour y sortir son pantalon kaki aux allures militaires et son t-shert du même style. IL se baissa ensuite pour ouvrir le tiroir et il sortit de l’armoire ses chaussettes. Il enfila le tout en un temps record et après avoir mis ses chaussures et lacer ses lacets, il sortit de la pièce en quatrième vitesse et courru vers la cuisine dans laquelle il se rua comme si sa vie en dépendait !

    GENERAL DEAGAN_ « Deagan Junior 2, vous êtes en retard ! »
    DAMYSOS_ « Je sais papa…Heu Général. Je m’excuse et… »
    GENERAL DEAGAN_ « Garde à vous ! »

    Le petit bonhomme aux yeux bruns se raidit brutalement, ramena ses jambes l’une contre et l’autre et tout en se tenant le plus droit possible et le plus calme possible pour un enfant de son âge, il colla son bras droit le long de son corps et plaça sa main droite horizontalement près de son front, comme un véritable militaire. Il se tint ainsi quelques secondes en retenant sa respiration et surtout sachant qu’une seule erreur dans sa posture lui vaudrait une dizaine de pompe en plus…Puis alors qu’il sentait le regard de son père le scruter de fond en comble et qu’il s’attendait à se faire à nouveau gronder, le général d’armée finit par dire :

    GENERAL DEAGAN_ « Repos, Junior. Vous avez deux minutes pour manger et une minute chronos pour faire votre vaisselle. Deagan 1, vous pouvez vous reposer en attendant ! »

    L’enfant ne se le fit pas dire deux fois. Il se rua à sa place habituelle, remplit son bol de céréales jusqu’à rabord tout en y versant du lait et il se mit à manger. Il ne laissait pas le temps aux aliments de descendre qu’il en avait déjà mis d’autres dans sa bouche. IL n’avait pas le temps de mâcher non plus. IL avait intérêt à se dépêcher. Une fois en retard pour la journée était bien suffisante, son père ne lui pardonnerait pas une deuxième erreur. Et tandis que Damysos continuait de manger le plus rapidement possible, il vit du coin de l’œil que son grand frère Logan, faisait tranquillement la vaisselle avant d’aller traînasser dans la chambre en attendant l’entraînement. Damysos n’avait jamais compris comment Logan faisait pour être toujours à l’heure, toujours fort et toujours obéissant. Lui, n’arrivait jamais à faire tout parfaitement et il en était toujours sévèrement puni…Il n’avait pas le temps de penser à tout cela maintenant. Il termina rapidement son bol et se leva en quatrième vitesse pour l’apporter dans l’évier. Le petit se hissa à la hauteur du robinet en grimpant sur le petit tabouret et ouvrit l’eau pour pouvoir laver son bol. Après avoir pris le savon et son éponge il frotta longuement le couvert puis le mis à sécher sur l’étendoir. Il jeta un rapide coup d’œil à la montre de la cuisine et courru dans le jardin où son père et son frère l’attendaient déjà !

    Le général Deagan lui lança un regard noir alors que le petit bonhomme courait rejoindre son frère dans les rangs. Il faisait un peu froid dehors mais il n’avait pas intérêt à se plaindre parce qu’il ne voulait surtout pas avoir des exercices supplémentaires à faire, il ferait mieux de garder son énergie pour l’école tout à l’heure. Sinon il allait être trop fatigué et c’était quelque chose qu’il ne voulait pas. Il aimait travaillé pour l’école parce que là bas, il avait l’impression d’être libre, d’apprendre parfois des choses utiles même si l’autorité, toujours plus d’autorité l’étouffait, il y en avait déjà beaucoup moins qu’à la maison alors de quoi donc se plaindrait il ? De rien justement, l’école, c’était sa liberté, son moment de répits où il pouvait et même devait rester assis plusieurs heures, où il n’avait pas besoin de courir, ni de faire ses pompes ni de réciter l’hymne national, rien de ce genre. Il n’avait qu’à apprendre à écrire les lettres de l’alphabet, il n’avait cas discuter avec son voisin et jouer à la cours de récréation comme tous les autres enfants…


    GENERAL DEAGAN_ « Trois, deux, un, saluez ! »
    DAMYSOS_ « Vive l’Angleterre ! »
    KAOLIN_ « Pour notre pays, toujours mieux ! »

    Les enfants venaient de se redresser à nouveau, plus droit que le plus soigné des « i », plus droit que le plus raide des poteaux. Un bras pendant, collé, le long du corps tandis que l’autre main, la droite, venait de s’abattre violemment le long de leur front. Ils se tenaient immobile, et n’osaient acquiescer le moindre mouvement si ce n’était celui de leurs lèvres qui hurlait comme tous les matins ce que leur père voulait entendre. Chacun sa petite phrase attitré et puis alors, ils attendaient les commentaire du paternel qui n’e n’était finalement plus un. Pour Kaolin Logan Deagan et pour Damysos Adrian Deagan, leur père avait pris l’allure d’un chef d’armée qui n’était pas là pour les aimer mais pour les faire obéir, au doigt, à l’œil et surtout aveuglément. Les enfants se tenaient donc debout, dans l’immense jardin, attendant patiemment et surtout empli de craintes, les commentaires de l’homme qui se mit à faire des allées et retours devant ses deux enfants.

    GENERAL DEAGAN_ « Bien, Damysos, tu n’es pas très droit, Kaolin, ta main flanche un peu. Ça vous fait dix tour du jardin, vingt pompe chacun et puis vous irez dans votre douche avant d’être en retard à l’école : exécution ! »

    Les deux petits ne se le firent pas dire deux fois et ainsi donc Kaolin démarra le premier. IL était beaucoup plus rapide vu qu’il était l’aîné et qu’il avait cinq ans de plus que le plus petit qui peinait à le rattraper mais qui donnait tout ce qu’il avait comme énergie pour ne pas prendre trop de retard. Il savait que le général n’aimait pas qu’il y’a trop de différence temporelle alors il courait toujours plus vite. Damysos avait comme tous les matines les cheveux qui lui collaient au front de transpiration, le cœur qui allait explosé, les poumons en miette, le souffre cours et un mal de gorge atroce du à l’effort et il n’était encore que cinq heure et demi du matin ! Ses yeux lui piquait à cause du vent froid qui leur rentrait de dans et plusieurs fois le petit bonhomme fahit trébucher mais aucune fois il ne se plaint, continuant de courir derrière Kaolin qui ne se retournait pas pour voir où était son petit frère, de crainte que le père le gronde pour sa distraction. Ici c’était chacun pour soi pourvu qu’on œuvre tous pour la même cause : le pays et ici l’idée d’arrivée à l’heure à l’école alors les enfants couraient. Lorsqu’ils eurent fini et que Damysos eut fini son dernier tout et rejoins son frère, ils se mirent alors dans l’herbe, enfonçant leur main dans la terre boueuse du matin et il commencèrent donc les pompes. Ce matin, le général avait été gentil, seulement une vingtaine mais elles avaient intérêt à être parfaite et puis…Enfin la délivrance :

    GENERAL DEAGAN_ « c’est bon, vous pouvez arrêter. Tout le monde à la douche, je vais travailler, c’est votre mère qui prend la relève ! »

    Les deux enfants soupirèrent discrètement de soulagement tandis que le général leur tournait le dos, prêt à partir faire subir la même torture aux soldats qu’il avait sous ses ordres. Damysos et Kaolin reprenaient calmement leur respiration, respirant enfin un peu d’air frai sans ordre lorsque leur mère fit apparition dans le jardin. Elle était toujours en pyjama et arrivait vers ses enfants en traînant les pieds et en baillant au corneille. Elle semblait épuisée, lessivée voir même exténuée. Elle avait des cernes sous ses yeux bleus et ses longs cheveux bruns tombaient batails dans son dos. Elle ne prenait plus soin d’elle depuis des années et cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. On avait l’impression qu’elle n’avait qu’une envie : retourner se coucher mais pourtant lorsqu’elle aperçu ses deux petits garçons qui se tenaient droits devant elle, elle eut un petit sourire amusé et heureuse des les voir, elle s’approcha encore d’eux pour les embrasser tendrement sur le front. Damysos savoura cet instant durant lequel les lèvres de cette femme venait se coller à sa peau : un peu de chaleur humaine, un peu de contact, de douceur et surtout un peu d’amour. Tant de chose qu’un enfant avait besoin en grande quantité et que Damysos ne recevaient pas, jamais ! Lorsque son père était là, sa mère fuyait et lui, il était froid, distant, agressif, il criait tout le temps et frappait même parfois. Cet homme, ignoble, obsédée par l’armée, la force physique, la puissance et surtout par la gloire de son pays qu’il en était devenu fou, fou au point de traiter ses propres enfants, sa chaire de sa chaire comme des soldats !

    LAURE_ « Venez, les garçons ! A la douche, hop ! »

    La voix douce et dénudée d’expression de cette femme était comme son prénom : Laura ! Un nom banal qui était vide de sens comme son existence. On pouvait le voir dans les yeux de cette femme : elle n’avait plus aucune raison de vivre si ce n’était ses deux petits enfants parce que son mari lui avait tout pris : ses rêves et ses espoirs de fonder une famille heureuse et aimante. Il était fou, tout simplement et il l’avait rendue folle, elle aussi seulement elle avait encore un peu de force pour Kaolin et pour Damysos…Juste un peu de force… Elle les prit alors par la main, l’un à gauche et l’un à droite et ils entrèrent dans la maison, direction la salle de bain. Il y avait une baignoire et une douche et tandis que Kaolin, âgé de dix ans, se déshabillait tranquillement pour entrer dans la cabine de douche, Laura aidait le plus petit, Damy à se déshabiller. Elle savait qu’elle n’avait pas le droit et que si un jour, le général Deagan voyait qu’elle s’occupait à ce point du petit dernier, il entrerait dans une colère noire mais, là, il n’était pas là alors elle avait enfin le droit d’aimer ses fils et de les chouchouter comme elle avait toujours rêvé de le faire… Tandis que Kaolin était déjà sous l’eau, Laura prit l’autre bambin dans ses bras pour le mettre dans sa baignoire et faire couler l’eau sur son petit corps mais au moment où elle voulu prendre le gant de toilette pour le frotter et le laver, le petit Damysos clama fièrement :

    DAMYSOS_ « ça va maman, je sais le faire ! »

    Il était heureux parce qu’il voulait prouver à sa maman qu’il aimait tant que c’était un grand garçon qui savait se débrouiller. Il voulait qu’elle soit fière de lui mais tout ce qu’il réussi à obtenir fut un petit sourire triste et un gant de toilette. L’enfant commença alors à se savonner en silence tandis que la mère en profita pour s’habiller rapidement. Kaolin, lui, comme d’habitude ne disait rien. Il n’avait jamais rien à dire et pourtant il avait été un petit garçon si vif et si débordant d’énergie lorsqu’il était enfant jusqu’à ce que son père revienne d’une mission, totalement abattu, il l’avait raté et que pris d’une folie il s’était mis à traiter ses enfants comme des soldats…Depuis ce jour, Kaolin s’était réfugié dans le silence et l’obéissance aveugle et bornée ! Damysos n’avait pas eut la chance de connaître son père gentil et « normal », alors il avait gardé tout ce faisait qu’il était lui-même : sa vivacité d’ esprit, son caractère fort, ses réflexions, ses questions, son entêtement et même si il avait peur de son père, cela ne l’empêchait pas de se promettre qu’un jour, il refuserait de courir dehors dans la neige et qu’un jour il se dresserait fièrement contre cet homme mais en attendant, le petit être innocent ne pouvait que parler et…rêver :

    DAMYSOS_ « Maman, pourquoi tu ne viens jamais nous aider quand Papa nous oblige à courir ? »
    LAURE_ « Ne pose pas de question, Damysos, et sors de cette baignoire ! »

    Elle n’avait rien trouvé d’autre à répondre à son fils et s’était donc contenté de fuir son regard tout en l’aidant à sortir de là et en l’entourant d’une serviette bien chaude…Damysos, lui, soupira et se laissa séché par sa petite maman lorsque pris d’une envie sourde, il se jeta dans ses bras pour lui faire un énorme câlin. La mère serra son fils contre elle un long moment, les yeux aux yeux et puis finalement se détacha de lui, l’habilla et sortit de la pièce avec ses deux fils qu’elle emmena dans la voiture : direction l’école. Elle allait les déposer sachant qu’ils allaient passés une bonne journée et elle savait aussi que lorsqu’elle reviendrait les chercher cet après-midi, ils passeront une horrible soirée parce que leur père sera rentrée et que comme tous les jours, il les traitera en bon petit soldats et pas en fils qu’il devrait aimer ! Tel était le quotidien de Damysos Adrian Deagan !

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Damysos A. Deagan
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MessageSujet: Re: Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Icon_minitimeSam 8 Aoû 2009 - 20:11

CHAPITRE 2
« When the mother goes and lets the children, little boy can rise up! »


    Damysos avait les poumons en feu mais il devait se surpasser pour rattraper son frère qui se trouvait quelques mètres devant. Ils étaient dans le jardin comme tous les jours depuis les grandes vacances et son père s’occupait de perfectionner leur entraîner et surtout de vérifier que Kaolin qui était parti à Poudlard depuis ses onze ans n’avait pas perdu sa virilité, sa force, son obéissance et son endurance physique… Ce qui ne risquait pas d’arriver et Damysos aurait pu le jurer sur la tête de sa maman. Kaolin avait toujours eut peur du général Deagan et même à quinze ans, il continuait d’être terrifié en sa présence et de craindre de perdre son amour. Le pauvre Kao’ n’avait il donc pas encore remarqué qu’il y avait bien longtemps que son père avait cessé de l’aimer, l’idiot ! Mais non, Kaolin Logan Deagan continuait de croire que si il s’entraînait dur comme faire, il pourrait regagner un jour l’estime de son père et c’était pour cela que Damysos, âgé de dix ans maintenant, savait que son frère s’entraînait jour et nuit au château tout en travaillant pour avoir de bonnes notes. Le pauvre devait vraiment s’épuiser au travail mais ne disait on pas que l’espoir faisait de grandes choses ? Sans doute, quoi qu’il en était, Damysos qui n’avait jamais eut de réel relation avec son frère, continuait de courir calmement. Il n’avait pas besoin de se dépêcher, il y avait bien longtemps que le jeune Damy’ savait qu’il ne gagnerait jamais le cœur de son père et si il continuait de lui obéir, c’était simplement parce qu’il ne voulait pas souffrir plus, il ne voulait pas avoir de coup parce qu’il savait pertinemment que si le général Deagan levait la main sur lui, sa mère ne s’en remettrait pas et le chagrin l’emporterait et si Damysos avait abandonné l’espoir d’être aimé par son père, il n’avait pas oublié celui de faire sourire sa mère pour lui montrer qu’elle aurait un jour la force de se battre pour lui contre le général ! Quant à Kaolin, Damysos n’y avait jamais vraiment réfléchis mais ce qu’il savait, c’était qu’il n’avait jamais connu son frère autrement que silencieux et honteux, jamais il ne l’avait entendu rire. Il mettait cela sur la différence d’âge : cinq ans mais au fond de lui, il savait que la raison était tout autre : son frère était faible et n’osait pas se battre, chose que lui, refusait de faire. Qu’importe le temps que cela prendrait, il y arriverait, c’était son rêve, son rêve rien qu’a lui ! Un jour il serait suffisamment fort pour se dresser face à son père et lui dire « non », peut-être même qu’un jour il dirait « j’emmerde l’Angleterre » mais en attendant, il devait s’endurcir encore et encore alors Damysos redoubla de puissance, poussa sur ses muscles et accéléra sa vitesse afin de rattraper son frère qui trottinait quelques mètres devant…

    GENERAL DEAGAN_ « Deagan 1, Deagan 2, repos. Rejoignez nous, deux minutes, salon ! »

    L’enfant et l’adolescent se retournèrent en même temps vers le paternel, un air surpris sur le visage, la bouche ronde, ils étaient surpris ! Pas parce que leur père avait parlé en phrase saccadé, sans aucune reliure entre les mots, c’était toujours comme cela qu’il s’adressait à eux mais parce que l’adulte venait d’interrompre leur entraînement quotidien et cela n’était encore jamais arrivé ! Il disait toujours que rien n’était aussi important que l’entraînement pour sa patrie alors il avait toujours tout fait passé après mais, ce jour là fut différent et Damysos aurait du savoir que quelque chose allait arrivé…Il aurait du se douter qu’un malheur n’était pas loin de s’abattre sur sa petite frimousse d’enfant mais non, c’est encore insouciant qu’il a quitté le jardin, suivi de près par Kaolin, il se dirigea vers le salon où il trouva sa pauvre mère assise sur un canapé et son misérable père assis sur un fauteuil, un peu plus loin…

    LAURE_ « Ah, les enfants, vous êtes là. Venez vous asseoir ici ! »

    Son ton doucereux sonnait totalement faux et hypocrite et ce fut à ce moment là que Damysos comprit que sa vie allait changer. Là, à ce moment précis, une bombe lui tomba sur la tête, un bombe qui l’empêchera de rire, de rêver et même d’espérer…Lorsqu’il vit le regard de sa mère en posant ses fesses près d’elle, il devina combien tout allait changer et peut-être pas forcément en bien parce que l’enfant avait compris avant même d’entendre, il avait su lire dans les yeux de celle qui lui avait offert la vie : il serait désormais seul…

    LAURE_ « Je…Mes amours… Maman ne peut pas rester ici… J’ai rencontré quelqu’un et je vais partir mais… »

    Il le savait ! Il l’avait deviné ! IL serait seule, elle allait partir avec un autre homme, une autre personne et elle allait l’abandonner, lui qui avait tout fait pour devenir fort et se battre un jour pour elle et bien, elle le remerciait en partant, loin de lui avec un inconnu qui valait mieux que ses propres enfants…Damysos ne voulait pas croire, il ne voulait pas entendre la suite, il voulait juste qu’elle reste près de lui, qu’elle le prenne dans ses bras et qu’il puisse rire encore une fois, une dernière fois parce qu’il ne rirait jamais plus comme il riait avant…Jamais ! C’était fini, elle partait et pour toujours sans doute… NON ! Damysos sentait son cœur se déchirer en deux, les larmes lui montaient aux yeux malgré ses efforts pour les retenir…Il ne pouvait plus rien faire maintenant parce que sa mère, son aide, son cœur, la femme qui lui avait donné la vie allait l’abandonner…Alors, il se retourna vers son frère et lui demanda doucement :

    DAMYSOS_ « Kaolin, dis quelque chose ! »

    Mais il aurait du le savoir, Kaolin ne dirait rien. Il était bien trop lâche, bien trop faible et bien trop petit dans sa tête pour avoir la force de se lever et pour demander à sa mère de rester. L’aîné de la famille, se contenta de baisser la tête et de se taire comme il l’avait toujours faire : il s’était soumis une fois de plus et cela, Damysos ne pouvait pas l’accepter. Il ne voulait pas que sa mère parte, elle n’avait pas le droit de les abandonner, de les laisser seuls, ici avec ce monstre alors il se mit à supplier cette femme qui lui avait donné la vie, il pleurait dans ses bras et lui hurlait de rester et, Laure le serrait contre elle en s’excusant encore et encore mais elle ne changerait pas d’avis : elle partait. Elle était lâche, elle aussi et ne se sacrifierait pas, même pour ses enfants…Damysos ne pouvait pas le supporter et de voir Kaolin, ainsi tête baissée et son père, assis plus loin qui ne disait rien, l’enfant de dix ans senti une colère sourde monter en lui. Sans qu’il ne puisse contrôler quoi que ce soit, il se leva subitement de son siège, se détacha de sa mère, essuya ses larmes d’un revers de manche et pointa un doigt accusateur vers son père. Jamais encore, il n’avait regardé son père dans les yeux, jamais il n’avait réussi à se tenir aussi droit et aussi fier devant lui, il avait toujours eut trop peur mais aujourd’hui, la colère lui faisait oublier sa crainte, oublier son stress. Il tremblait de rage et de déception et regardant son père droit dans les yeux, il hurla alors :

    DAMYSOS_« C’est de ta faute tout cela, tout est de ta faute ! Tu l’as laissé partir, tu n’as rien fais pour lui donner envie de rester, je te déteste ! »

    Le petit n’eut même pas le temps de voir venir l’affaire pour esquiver que son père s’était déjà levé et qu’il s’était pris le pied de l’homme en plein dans le ventre ! Le souffle coupé par la douleur, la trace de la chaussure de son père sur le t-shert, Damysos unissait tous ses efforts pour ne pas se laisser choir par terre malgré la souffrance. Il était bien trop fier pour s’agenouiller mais ses larmes coulaient sur ses joues encore et encore sans jamais s’arrêter mais ces petites perles d’eaux étaient silencieuses. Il se retourna alors doucement et jeta un coup d’œil à son frère. Kaolin était resté la tête baissée, le regard effrayé mais soumis. Quant à sa mère, elle regardait la scène avec des yeux écarquillés mais ne trouva rien à dire ni à faire…Elle laissa son fils souffrir, elle laissa son mari lui donner un second coup de pied dans le ventre et un coup de pied dans le nez et elle ne trouve ni la force ni le courage de se lever pour protéger son dernier né. Laure se contentait de pleurer, elle aussi, en regardant ce général, sois disant représentant de l’ordre, battre son enfant, battre sa chaire, battre son sang, battre son amour. IL aurait pu mourir qu’elle ne se serait pas levée. Damysos, quant à lui, prenait les coups en silence, laissait ses larmes couler pour nettoyer le sang qui giclait sur le parquet. Mais il resta debout, il résista et il était bien le seul, dans cette maison à oser regarder son père dans les yeux comme si il le défiait de frapper encore, de frapper plus fort mais malheureusement, le général Deagan relevait le défi et frappait, son fils encore et encore parce que jamais personne ne lui avait parlé avec autant d’insolence, autant de fierté et peut-être même que personne ne lui avait parlé avec autant de justesse et de vérité ! La mère, pleurait sur le canapé, le frère gardait la tête baissé et se cachait les yeux alors que le père frappait encore et encore sur le fils qui pour la première fois avait osé se lever et lui dire « non ! ». Ce non qu’Antigone avait déjà représenté bien avant lui : ce nom qui désignait la révolte de la justice face à l’autorité abusive. Ce non, symbole d’un sacrifice pour une cause équitable et juste ! Damysos l’avait enfin prononcé haut et fort et comme Antigone face à Créon, Damysos le payait face au général Deagan !

    Une année passa ainsi avant que Damysos ne rentre à son tour à Poudlard. Là bas, il était enfin libre, il allait pouvoir faire ce qu’il voulait, où il voulait, comme il voulait sans avoir son père sur le dos. IL avait bien que Kaolin risquait d’aller raconter ses bêtises au général Deagan mais peu lui important : l’air ici était pur ! Malheureusement pour l’enfant, l’autorité parental l’ayant tellement, trop étouffe lors de son enfance, il s’y retrouvait aujourd’hui allergique et ne pouvait plus supporter le moindre ordre, la moindre demande, la moindre obligation, tout ce qui ne découlait pas d’un choix direct de sa part ne valait, à ses yeux, pas la peine d’être fait ! Ce qui devait arrivé, arriva donc et lorsque Damysos entra à Poudlard, il se mit à prononcé ce fameux « non » de plus en plus souvent, si bien qu’il ne cessa de se faire exclure des cours, de se faire mettre en retenue mais peu lui important : il faisait ce qu’il voulait et assumait enfin seul chacun de ses actes ! Ce fut une scolarité difficile que Damysos engendrait. Il se refusait à travailler pour quelque chose qui ne l’intéressait pas, mais intelligent et réfléchis, il réussissait toujours à avoir, si pas des bonnes notes, des notes suffisantes pour garantir sa réussite…Il faisait en sorte d’avoir ce qu’il voulait sans avoir besoin de faire forcément ce que l’autorité voulait…Damysos était devenu une sorte de cancre, rebelle et détesté des professeurs qui ne comprenaient pas son attitude. Il était devenu le potte de nombreux élèves et beaucoup l’admiraient pour sa franchise et ce côté « va te faire foutre qu’il avait ». Il n’avait pas d’ennemis et ceux qui le détestaient arrêtaient rapidement de l’embêter car il n’y prêtait jamais aucune attention. Damysos vivait sa vie, sa vie et pas celle d’un autre !

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Damysos A. Deagan
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MessageSujet: Re: Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Icon_minitimeSam 29 Aoû 2009 - 17:03

EPILOGUE
« Sing that i live how I want to live»



    C’est vrai que j’aime jouer de la guitare. J’ai toujours aimé cela, enfin depuis que j’ai appris à en faire. J’ai commencé lorsque j’avais huit ans, je crois, mon père m’y avait autorisé car il disait que cela pourrait inclure une certaine rigueur et discipline dans ma petite tête. Je crois que c’est la seule chose bien qu’il a fait pour moi parce que c’est ce qui me permet, aujourd’hui, de gagner ma vie. Du coup, je suis là, comme un couillon, assis sur un tabouret miteux sur une scène qui risque de s’écrouler si on rajoute un poids supplémentaire dessus et, ma guitare sur les genoux, je joue pour des gens qui ne me regardent même pas et qui continuent de parler entre eux. Vous voulez savoir la meilleure : je trouve ça génial ! Bah ouai, ces gens n’ont pas envie d’entendre ma chanson et ne l’écoutent pas, c’est exactement ma vision d’un monde parfait : chacun fait ce qu’il veut tant que ça dérange personne…La vie est bien plus belle depuis que j’ai quitté poudlard, croyez moi, je n’ai rien perdu et j’ai tout gagné. Bon, c’est vrai que ma vie est moins confortable, que je ne dors pas dans un lit douillet tous les soirs mais après tout est-ce si important ? A la place je fais exactement ce que je veux et ce que j’aime : je dors comme je le souhaite ; je flâne ; je roule à cent à l’heure sur mon petit scooter pourri en sentant le vent s’engouffrer dans mes cheveux et aussi, parfois, le regard des passants estomaqués ; je fume ; je bois ; j’oublie ; je compose ; je discute ; je joue de la musique ; je fais la fête et je donne quelques concerts : la belle vie. Je sais bien que vous allez me dire que je n’aurai pas un belle avenir, pas de métier construit ni rien et bien dîtes vous que c’est peut-être exactement ce que je veux : ne pas rentrer dans le moule ! Après tout, il y a des millions de gens qui ont fait des études et qui sont malheureux comme les pierres, moi je n’en fais peut-être pas mais je suis heureux comme c’est pas permis. Certes, ce n’est pas bon pour la santé, mais tampis alors je mourrai jeune, joyeux et défoncé !

    GARCON_ « Hé, Damysos, arrête de rêvasser et fais nous une autre chanson ! »

    Ha, y’a peut-être quand même des gens qui m’écoutent dans ce bar pourri. Je souris alors en replaçant mes doigts sur le manche de mon instrument magique et je m’exécute jouant alors ma dernière composition en date…Ce n’est pas du top musique, je le reconnais, c’est de l’acoustique mélangé à le punk-rock et à du funk…Mes paroles sont provocante, dénonciatrices, véridiques et parfois ridicule mais c’est comme ça que je joue, c’est mon style, c’est ma musique et si ça ne plait pas, on a cas pas m’engager et on a cas pas m’écouter après tout, je trouverai d’autres endroits où jouer et si pas et bien…Je trouverai bien un endroit où squatter pour avoir un peu à manger…Poudlard ? Je sais qu’on y parle beaucoup de moi. Pas seulement parce que certaines élèves ont assistés à certains de mes concerts minables mais aussi surtout parce qu’on avait encore jamais vu un adolescent quitté le château comme cela…J’entends les murmures sur mon passages et je vois le doigts se dressés dans ma direction lorsqu’il m’arrive de retourner entre ces murs, de traverser les couloirs pour rejoindre la grande salle et manger un bout avec mes pottes. Après tout, je suis toujours inscrit dans cette école et j’ai le droit d’y retourner quand je veux…Pour l’instant ! Mes doigts glisse sur les cordes et une mélodie un peu brusque s’échappe de mon instrument tandis que ma voix grave accompagne mes notes avec des paroles récemment écrite qui ont l’air de toucher les gens de la salle qui se retournent enfin vers moi pour m’accorder un peu de l’attention. Je vois certaines personnes chanter tout bas, celle-là même que j’ai déjà vue au concert que j’ai joué hier soir et qui ont déjà par conséquence écoutée mes chansons. Je ne suis pas encore les nouveaux bétraves du monde sorciers, je dirai même que je me contente de faire quelques pirouette pour quelques cacahouète devant une salle presque vide mais c’est exactement ce que je veux faire alors je n’ai pas à me plaindre…Bon la chanson se termine enfin. Je jette un coup d’œil à ma montre, il est une heure du matin et j’en ai un peu marre. Je me lève alors enfin et je dis :

    DAMYSOS_ « Voilà…C’es tout pour aujourd’hui, merci de m’avoir écouté et à bientôt j’espère ! »

    Je suis quand même un minimum poli. J’entends quelques applaudissements tandis que je descends tranquillement de l’estrade. Une voix m’appelle et m’invite à me joindre à la table, ce que je fais alors tranquillement, reconnaissant quelques vieux camarades de Poudlard. Ils me paient une bière et je les remercie tout en allumant le joint que je viens de rouler. Je le fais passés parce qu’après tout, la générosité est ma règle d’or et nous nous saoulons et nous nous défonçons…Jugez moi seulement, du haut de votre tour d’argent, du haut de votre banc de salle de classe avec votre cahier bien propre, que je n’ai jamais eut, sous vos yeux. Vous êtes en train de trimer comme des crétins pour avoir des supers notes dans toues les matières mais pourquoi faire ? Hein, dîtes moi ? A quoi cela va vous savoir d’être les meilleurs partout, amusez vous un peu, on est jeune qu’une seule et unique fois alors profitons en, vous devrez suffisamment être sérieux plus tard. Travaillez, si ça vous plait, mais profitez aussi, profitez et ne vous interdisez rien, rien n’est impossible, rien ! Il suffit de vouloir et de s’arranger pour pouvoir ! Mais pour cela, croyez moi, il faut être courageux, il faut avoir du cran, il faut oser le faire. Il faut oser dire « non », il faut oser dire « stop » et il faut accepter qu’on puisse être heureux, que c’est permis et surtout que c’est possible ! Bah, me voilà à vous faire la morale comme tous ces professeurs que je ne supporte pas. Il faudrait que je me reprenne un peu. Je jette encore un coup d’œil à ma montre et je décide de partir. Après un rapide mouvement de main pour dire au revoir à mes pottes, je m’en vais, un nouveau joint au bec et hop, je me retrouve dehors en promettant au serveur de venir chercher ma paie demain chez le patron…

    Maintenant, il es temps de choisir ce que je vais faire cette nuit…IL n’y a pas beaucoup de possibilité…Je monte sur mon scooter vert tout en réfléchissant. Je peux directement rentré chez moi, dans ce petit studio que ma mère m’a payé espérant que ce cadeau rattraperait son départ et son abandon…Studio que je n’utilise presque jamais, je n’ai pas quitté poudlard pour me faire entretenir même si j’avoue qu’il me sert quand même. Je peux aussi rentrer dans le dortoir des poufsouffle cette nuit…Je peux aller en boîte, draguer une fille ou un mec et passer la nuit chez lui ou elle…Je peux encore dormir dehors sous un carton ou me promener ou même sonner chez un ami, Maël par exemple, il sera ravi de m’accueillir…Ma guitare sur le dos, mes fesses sur la selle de mon scooter, les clefs dans le contact, j’hésites encore un peu mais finalement, je me dis que j’ai encore le temps. Rien ni personne ne m’oblige à aller dormir maintenant, tout de suite, sur le champs, j’ai le droit de faire ce que j’ai envie et là, j’ai envie de rouler un peu, juste de rouler alors, c’est parti ! Je démarre en trompe, les cheveux dans le vent, le sourire au lèvre, le joint au bec, le cœur battant et je roule encore et encore, dans la nuit, éclairé par la seul et unique lumière de mon phare, me disant que demain encore, je serai libre, que demain encore, je serai tout simplement heureux…Y a-t-il, je vous le demande, un meilleur destin, que celui de savoir que quoi qu’il arrive, on a choisit le chemin de la liberté et du bonheur ?


Spoiler:

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Damysos A. Deagan
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MessageSujet: Re: Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Icon_minitimeSam 29 Aoû 2009 - 17:04

FIN
« Damysos Adrian Deagan »

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Devan Justyn Harris
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MessageSujet: Re: Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Icon_minitimeSam 29 Aoû 2009 - 21:13

    Hey, Hey! Bien le re-bienvenue mon cher! =D Ou devrais-je dire ma chère?

    Bon, nous savons très bien que tu connais toutes les règles de ce forum alors je n'ai pas besoin de te lancer le gros baratin. Après tout, tu l'as inventé en quelque sorte non? =D

    Tu l'as dit bouffi, je vois parfaitement Mon Damysos adoré dans la maison des jaunes et noirs. Tu es validé!!!!

    Cour faire toutes les listes, relations, hibous et Topic! Oh mais, il te manque ton caractère dans le profil, petite chenapante!!! =O File le compléter et je te valide. *SBAFFF*

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MessageSujet: Re: Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Icon_minitimeSam 29 Aoû 2009 - 21:23

    HAAAAAAAAAAAAN MON CARACTERE
    ¨*a trop honte*
    Voilà je l'aiiii mis (et regarde ce que j'ai mis pour l'épouventard Razz*
    VIIITE VALIDE MOI, amour de ma vie Very Happy

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Devan Justyn Harris
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MessageSujet: Re: Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Icon_minitimeSam 29 Aoû 2009 - 21:27

OUIII TOUT DE SUITE! * Va gambader dans les prés* ..... Non, attendds! 8Va dans le panneua d'amin pour valider!*

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MessageSujet: Re: Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Icon_minitimeSam 29 Aoû 2009 - 21:33

YOUHOUUU bon je vais tout préparééé pour qu'on puisse jouer au plus vite mais à mon avis, petite november, dés demain tu as ton rp!

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MessageSujet: Re: Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Icon_minitimeSam 29 Aoû 2009 - 21:50

REbienvenue Dianou^^

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MessageSujet: Re: Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Icon_minitimeSam 29 Aoû 2009 - 21:51

Merciiiii
*il est beau mon damy, hein oui qu'il est beau¨* (la fille trop Histérique)

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MessageSujet: Re: Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Icon_minitimeLun 31 Aoû 2009 - 16:09

Rebienvenue sur ton forum xD

c'est cool de voir un ptit poufsouffle =P

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MessageSujet: Re: Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis [U Icon_minitime

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