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Ethaniel Zander Gray - Get the party started |
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Ethaniel Z. Gray
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Amour : La petite brune là-bas... Et puis aussi la blonde... Et...
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Maximilien E. Middle
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Loosing control...Help him to get up!
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Amour : Loréana Wilde est et sera pour toujours l'amour de sa vie!
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Ethaniel Z. Gray
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Sujet: Re: Ethaniel Zander Gray - Get the party started Sam 1 Aoû 2009 - 2:24 |
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Ethaniel Z. Gray
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Sujet: Re: Ethaniel Zander Gray - Get the party started Lun 3 Aoû 2009 - 1:39 |
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»»» EXPERIENCE 001.... Give me a boy Désir, Désir Meryll Judith Theodore Eileen Calliope Kasen
Mais toutes les chansons racontent la même histoire L'AMOUR FAIT SOUVENT FAIRE DES CHOSES ÉTRANGES. Des choses auxquelles personne ne songe d'ordinaire. Peut-être parce que sans l'euphorie de l'autre, son contact, sa chaleur, beaucoup de choses nous paraissent impossibles. Parce que l'amour avec un grand A ne se trouve pas à tout les coins de rues et qu'il est difficile de le garder pour soi....
AU FOND, ce n'était que des théories, et au fond, Judith Gray et Meryll D'Argos s'en battaient un peu le steak. Un simple regard leur avait suffit pour savoir qu'elles tenaient ce qu'on appelait vulgairement l'Amour véritable. Mais c'était bien plus que cela. Judith ne croyait pas vraiment en l'amour. La Happy End estampillée "Ils vécurent heureux et eurent tout plein d'enfants, procréant comme des lapins" n'existait que dans les dessins animés Disney. Et tout ce qu'elle avait connu tendait à appuyer cette théorie. Issue d'une famille décousue au possible, ballotée entre divers foyers, au grès des désirs de sa mère et de ses différents amants, elle n'avait jamais eu d'exemple très probant d'amour inconditionnel. A l'inverse, Meryll d'Argos était tout ce qu'il y avait de plus stable. Jamais dans le besoin, toujours à repousser les limites, elle faisait de même avec l'amour des autres. Sa famille lui avait offert le sien, sans poser de questions, mais qu'en était-il du reste du monde ? Meryll c'était l'excès personnalisé, la femme fatale. Ces deux personnes n'auraient jamais dû se rencontrer dans un univers ordinaire. Mais Poudlard était à peu près tout sauf ordinaire. Le seul point commun que l'on pouvait trouver entre Meryll et la belle Judith, était assurément leur statut de sorcière. L'une vivait pour la fête, l'autre pour son avenir. Si rien ne prédestinait leur rencontre, rien n'aurait pu les empêcher d'être ensemble. D'ailleurs, rien ne pouvait les empêcher de faire tout ce qu'elles voulaient. A leur sortie du collège, les deux jeunes femmes restaient inséparables. Ce n'était pas de l'amour. C'était bien plus que ça. Il n'y avait aucun mot pour décrire la fusion qui s'opérait entre elles. Judith ne se posait pas de questions superflues, elle n'avait que faire du regard que portait le reste monde sur son couple. D'ailleurs, plus personne n'osait dire quoi que ce soit depuis qu'elle avait failli casser le nez d'un audacieux. Meryll faisait preuve de beaucoup plus de mesure mais ne rasait pas les murs pour autant. Deux opposées s'étaient trouvées sans s'être cherchées comme les deux faces d'une même pièce ou les deux côté d'une tablette de chocolats.
LA MORALE DE CE DÉBUT D'HISTOIRE POURRAIT ÊTRE : "Inutile de chercher l'amour. Il vient à vous." Mais ce serait trop fleur bleue donc nous éviterons de ressortir ce genre de choses niaises et sans intérêts. Guimauve ou non, Judith et miss d'Argos filaient le parfait amour. Si bien qu'après leur récent mariage, elles envisagèrent de fonder une famille. Les deux jeunes femmes se tournèrent vers les orphelinats, persuadées qu'elles y trouveraient leur bonheur. Ce qui fut visiblement le cas. Elles adoptèrent sans distinction deux jumelles et un jeune garçon, tout trois à peine âgés d'un an, formant ainsi un très turbulent début de famille, comptant pas moins de deux jeunes demoiselles et un mâle un peu perdu. Chaque enfant se suivant de très près. Cependant cela ne suffisait pas à assouvir la soif de maternité de Meryll qui semblait rêver d'une maison remplie de gamins braillards et pleurnichards jusqu'à la fin de ses jours.
ETHANIEL, dans tout ça, n'avait même pas été envisagé. Ce n'est qu'au cours d'une très ordinaire journée chez les Gray qu'il germa dans l'esprit des deux jeunes femmes.
Meryll - Joshua ! Arrête de mettre de la compote dans les oreilles de Déborah ! Judith... Si on avait un garçon ? Judith - Les jumelles ! Stoooooop ! Meryll... Quoi ? - J'ai dit : Arrête de mettre de la compote dans les oreilles de Eileen ! - Oui d'accord, mais après ? - Heu. Si on avait un garçon ? - Queuwah ? Si on avait un garçon ? C'est une blague ? Parce que c'est pas suuuper drôle. - Non c'est sincère. - Dans ce cas...
LE PROBLÈME DES DEUX SORCIÈRES résidait du côté masculin de la procréation. Il fallait trouver un père au petit homme à naître. Elles n'étaient d'ailleurs même pas certaines que se serait un garçon mais avaient prié Merlin pour qu'il exauce ce ridicule petit voeu. Le couple finit par se tourner vers un vieil ami moldu, perdu de vue depuis un long moment mais suffisamment charmant pour ne pas leur donner un affreux gosse bossu et sans aucun charme.
Y'a toujours un garçon et une fille au désespoir. THÉODORE HANSON ÉTAIT UN HOMME, c'était un fait. Un homme tout ce qu'il y avait de plus macho et de plus exécrable. Il voyait d'ailleurs d'un oeil assez mauvais la relation homosexuelle qui s'était nouée entre les deux seules véritables femmes de sa vie. Les seules avec lesquelles il avait tissé de véritables liens à Poudlard et qui l'avaient abandonné comme un vieux chiffon, pour vivre l'une dans les bras de l'autre. Abandonné comme il abandonnait lui-même les innombrables femmes qui tombaient dans ses bras. Aussi, empli d'amertume et de rage, il ne se posa pas de questions superflues lorsqu'elles débarquèrent à l'improviste dans son taudis. Sa première réaction fut, avant même de savoir ce qu'elles lui voulaient réellement, de leur envoyer toutes sortes de projectiles et quelques insultes biens senties à la figure.
- Théo ! C'est Meryll ! Arrête ! Ho merd.... Je rêve où tu viens de m'envoyer une poêle dans la tronche ? - Barrez-vous ! Jveux pas vous voir ! Si vous êtes pas parties à 3, je... je sors une carabine ! - T'as bu ou quoi ? - Un... Deux.... Huit.... Vingt... Deux... - Pfff. On a mille livres en petites coupures. Et quelque chose à te proposer.
L'APPÂT DU GAIN EST TOUJOURS LE PLUS FORT. Plus fort que n'importe quel autre. Il faut dire que pour Théodore, cela signifiait plus d'alcool, plus de filles, plus de fêtes. Et ces simples arguments semblaient suffire pour le convaincre de faire tout et n'importe quoi. Il ne fallut pas longtemps au jeune homme pour se sortir de sa cachette et débarquer comme une fleur devant le petit couple. Toujours aussi beau que dans leurs souvenirs. En bien plus crasseux.
- Meryll. Dis moi que c'est une blague. Que ce mec c'est pas Theo et qu'il n'est pas la seule option qu'il nous reste.
LES DEUX JEUNES FEMMES n'avaient pas les moyens de recourir aux méthodes médicales pour enfanter. Et elles n'en avaient pas vraiment l'envie non plus. D'ailleurs elles n'avaient pas non plus envie de passer par les voies naturelles. Il fallait bien avouer que si Théo conservait toujours ce charme magnétique incroyable, il avait plus l'air d'un verre de whisky ambulant que d'un homme et l'air ahuri qu'il afficha lors de l'annonce du plan ne fit qu'empirer les impressions de Judith.
Mon Premier c'est Désir. - Fais le pour moi. Pour nous. - Hmmmm.... Y'a pas à dire, vous savez parler aux femmes, miss d'Argos. - Vous me flattez, voyoooons ! Mais, plus sérieusement... - Pas de problème.
COIFFE, DOUCHÉ ET RASÉ, Théodore n'était déjà plus si repoussant que ça. C'était déjà un progrès. Il avait toujours ces yeux anthracites profonds, ce visage harmonieux, ce petit sourire en coin et cet air rêveur. Bien entendu, les deux jeunes femmes n'avaient pas choisi Shrek pour leur premier enfant biologique... Et c'est ainsi que la première graine de la vie fût plantée. Laissant place aux interrogations les plus folles et les plus ridicules. Theodore ne fit plus parler de lui pendant les 9 mois que dura la grossesse, laissant Judith et Merryll se lancer dans des pronostics insensés.
- Pile, c'est un garçon. - Face, c'est un fille.
LA PIÈCE TOURNOYA DANS LES AIRS, sous l'oeil attentif des deux sorcières, elles mêmes objets curieux pour leurs enfants, âgés de plus ou moins 4 ans. Tous posaient un regard mi-attendri mi-dubitatif sur les agissements de leurs parents, les trouvant déjà drôlement siphonnées de l'encéphale avant la grossesse et constatant avec dépit que cet état empirait proportionnellement avec la grosseur du ventre de Judith.
Eileen - Elles ont bu un truc tu crois pas ? Calliope - Possible. Kasen - Ca fait un peu peur. - Kasen ? Tu crois qu'elles vont se disputer ? - Non. - Piiiiiiiilllle ! C'est un garçon ! - Non, ça c'est Face, mon coeur. -... La preuve.
LÉGÈREMENT DÉPASSÉS PAR LES ÉVÉNEMENTS, les 34 gamins, bien qu'enchanté d'avoir une petite soeur... Ou un petit frère, se retirèrent dans la maison, laissant toute liberté à leurs mères de trouver de nouveaux défis censés les aider à déterminer le sexe de leur progéniture alors qu'il était infiniment plus simple de faire une échographie.
- Si j'arrive à la barrière en moins de 30 secondes c'est un garçon ! - D'accord !
LE REGARD DES AUTRES ne semblait pas les gêner le moins du monde. Elles continuaient leur trafic sans aucune considération pour le reste du genre humain. Puis vint le jour où elles apprirent le sexe de le enfant. Un garçon, comme si leurs prières avaient été entendues. Alors elles durent se trouver un autre jeu.
- S'il a mes yeux bleus, JE choisis le prénom. - S'il a ceux de Théodore, Je choisis.
ET LE JEU FUT PERPÉTUÉ JUSQU'À LA NAISSANCE DE LEUR PROGÉNITURE. Pour les deux jeunes femmes, c'était indéniablement plus simple d'envisager l'évènement comme un grand jeu général auquel tout le monde semblait prendre part que de se poser les questions les plus élémentaires comme "Comment on va faire pour nourrir Cinq gamins en bas-âge" ou bien "Et si jamais le père voulait plus d'argent ?". Du coup, elles n'avaient pas prévu grand chose de très utile.
- Merryll ! Ralentis ! - Ralentir ? C'est toi qui disais que t'en avais assez de rester enfermée à peindre un garage pour le transformer en chambre ! C'est toi qui m'a trainée jusque dans le parc, pour faire de l'exercice, soi disant. - Oui mais... - Quoi "Mais" ? Tu voulais courir ? On court ! Ou plutôt je cours, tu te dandines péniblement. Mais bon. Le sport ça te fait du bien. Tu l'as dit toi-même ! - Oui mais...
MERYLL N'ÉTAIT PAS CONNUE POUR SA GRANDE PATIENCE , en dépit de son excellente éducation. Habituée à obtenir tout ce qu'elle désirait à la minute où elle l'évoquait, la jeune femme avait développé un tempérament des plus impatients. D'un autre côté, Judith n'était pas non plus le cadeau du siècle. Impétueuse, facétieuse, immature, elle était pourtant celle qui portait leur premier fils biologique. Les deux jeunes femmes avaient estimés qu'elle était peut-être la plus jolie des deux, bien qu'il soit relativement compliqué de les départager. Disons que le choix s'était tout naturellement porté sur Judith parce que sa chère et tendre refusait simplement d'avoir un ventre rond comme une barrique et de ne plus voir ses pieds pendant 9 mois. MALGRÉ TOUT, Meryll semblait jalouser la plénitude acquise par sa bien-aimée, à la fois surprise et déroutée en constatant que prendre du poids semblait rendre proche de l'extase. Ses cheveux roux flottaient derrière elle, chatouillant par instants le petit nez de Judith qui peinait à maintenir l'allure et n'était pas franchement convaincue des bienfaits du sport. Elle n'était même pas sûr d'avoir déjà dit que le sport puisse lui apporter quoi que ce soit. Mais trop essoufflée pour protester, elle se contenait de suivre en haletant quelques bouts de phrases. Jusqu'au...
- STOOOOOOOP ! Je crois que j'ai perdu les eaux. - PARDON ?! Et c'est maintenant que tu le dis ? - Epargne moi tes leçons de morale à deux mornilles tu veux ? J'tavais bien dit que le sport c'était pas ce qu'il y avait de mieux pour un bébé. Surtout en plein hiver. Emmène-moi à l'hôpital. Et bouge toi le chaudron ! - Faut transplaner ! -Ouais c'est ça ! Avec des dizaines de moldus autour de nous et un bébé dans le ventre ! Transplanons pour mieux finir désartibulés ! - Jt'emmène en vélo ! -Bon sang Meryll ! T'es un Troll ou quoi ? Tu vas nous trainer comment en vélo ? Me faire rouler derrière ? Mais appelle un taxi nom d'un scrout !
[c] Fairy Tale | Je sais pas si elle faisait exprès d'être aussi... cruches. Mais d'après ce qu'elles m'ont raconté, elles ont tourné en rond pendant encore un quart d'heure avant de comprendre qu'il fallait peut être se servir d'une cabine téléphonique. Je tiens d'elles cet esprit je m'enfoutiste, incapable d'anticiper, totalement désorganisé. Bordélique passionné, trop rêveur pour envisager l'avenir. Ou peut-être est-ce juste parce que je veux que tout le monde me considère comme un sombre crétin sans intérêt. Je veux vivre, mourir et respirer pour la liberté. Je veux me démarquer. Laisser ma trace ? Pourquoi faire ? |
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Ethaniel Z. Gray
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Amour : La petite brune là-bas... Et puis aussi la blonde... Et...
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Sujet: Re: Ethaniel Zander Gray - Get the party started Lun 31 Aoû 2009 - 22:02 |
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»»» EXPERIENCE 002.. Chronicles of Life... And Death. Voir Venise... Et mourir. Meryll Judith Theodore Eileen Calliope Kasen Kara Ethaniel
Mon Deuxième du Plaisir
AUCUN MOT NE SAURAIT DÉCRIRE la douleur qu'éprouva Judith tout le long du trajet en ambulance. Puisque, évidemment, le taxi n'était pas le véhicule le plus approprié. Un passant avait fini par appeler les pompiers en dépit des suppliques du jeune couple qui persistait à vouloir se débrouiller toutes seules. Bien lui prit puisque incapables comme semblaient l'être les jeunes femmes à cet instant précis, Judith aurait pu accoucher sur le trottoir dans l'indifférence générale. Aucun mot ne pourrait non plus décrire l'angoisse qui étreignait progressivement Meryll, tandis que le véhicule londonien dévorait l'asphalte à grande vitesse. Son coeur se serrait au même rythme que Judith se contractait. Sur le coup, elle se sentait tout de suite moins jalouse de la plénitude de sa belle. En cette belle soirée de 18 Janvier, Owen Zander Gray allait voir le jour. Oui parce que dans l'esprit de Meryll, le petit garçon allait forcément avoir les yeux de son paternel et que de ce fait, elle allait pouvoir choisir le prénom, comme il en avait été convenu. Elle avait déjà fait graver une gourmette à son futur nom ainsi qu'un pendentif. Tant d'optimisme dans un si petit bout de femme... De son côté, Judith avait également tout prévu, bien que ce ne soit pas la première chose à laquelle elle pensait dans la salle d'accouchement, elle avait également fait graver gourmette et pendentif au doux et très peu compliqué nom d'Ethaniel.
CETTE NUIT LA, il se mit à neiger. Non franchement, ce n'était pas un miracle, il avait déjà neigé la veille et l'avant-veille, mais quelques brins de rêves cotonneux tombant du ciel ajoutèrent une dimension magique à l'entrée d'Ethan dans le monde. Les heureuses parentes se plaisaient à penser que c'était un coup du destin. Que leur fils était avec quelques semaines d'avance pour leur offrir le plaisir de voir la neige tomber le jour de sa naissance. L'enfant n'avait pas les yeux gris anthracites de son père. Il possédait ce regard étrange, mélange de Judith et de Meryll. Entre bleu lagon et vert émeraude, il était impossible de trancher. Ce qui semblait poser un sérieux problème au petit couple.
- Voilà. Il n'a ni tes yeux, ni les miens. Il a les deux. On fait quoi ? - Ben... Vu que j'ai déjà fait graver les bijoux de naissance... C'est moi qui vais choisir. - Jte signale que j'ai eu la même idée que toi alors c'est à moi de choisir. - Mais on avait dit qu'on attendait de voir ses yeux pour faire quoi que ce soit ! Traitresse ! - Parle pour toi !
IL FLOTTAIT UNE CURIEUSE ATMOSPHÈRE dans la chambre de Ste Mangouste. Un cocktail de bonheur sans faille et d'affrontement à peine dissimulé, une tension excitante, renversante, déroutante. Tandis que les deux jeunes femmes se disputaient, leur fils n'avait toujours pas de noms. Elles n'avaient pas l'air de s'en soucier plus que ça. Mais ce n'est qu'une fois leur petit bout d'homme dans les bras qu'elles semblèrent réaliser leur chance
- Bienvenue dans le monde sorcier. - Dans le monde moldu, aussi. - Ethaniel - Zander Owen
UN SOURIRE RAVI s'était dessiné sur chacune de leurs lèvres. Elles s'étaient toujours demandées s'il existait un niveau supérieur au bonheur qu'elles vivaient déjà, et visiblement, elles avaient leur réponse. Au moment précis de nommer leur enfant, elles choisirent de le nommer Ethaniel en premier lieu, puisque c'était le nom qu'avait choisi Judith et qu'après tout, elle avait bien le droit de décider vu qu'elle avait quand même supporté son poids pendant un peu moins de 9 mois. Et quelques heures d'accouchement. C'était donc un juste retour des choses. Meryll eut le droit d'ajouter le reste, Zander Owen. Affublé de deux médaillons, deux gourmettes et trois prénoms, Ethaniel Zander Owen Gray faisait son entrée dans le monde.
Mon Troisième c'est Souffrir
ELLES N'Y AVAIENT PAS PENSÉ. Et pourtant, elles auraient dû. Theodore était un homme vénal. En plus d'être un macho de première classe. Theo avait donc demandé plus d'argent. Allez savoir pourquoi. Après tout, il ne le verrait jamais le gosse, et personne ne lui avait rien demandé. Mais il fallait s'attendre à tout venant d'un ivrogne-drogué-libertin-musicien-Kurt Cobain- Beau gosse. L'homme avait donc exigé une compensation matérielle, prétextant qu'il était possible qu'Ethan vienne lui rendre visite à l'adolescence, lassé de sa vie avec ses deux mères et qu'il aurait besoin d'argent le moment venu. C'était stupide mais c'était l'idée de base. Face au refus catégorique de Meryll et à la réaction quasi-hystérique de Judith, il avait dû faire marche arrière. Pour lui, il valait mieux ruser. Théodore attaqua le jeune couple en justice. Il prétexta une incapacité d'élever indépendamment Ethanie. Il fallait avouer que venant de lui, c'était plutôt bien trouvé, en dépit de la stupidité infinie de l'argument. Toujours est-il que le Cour statua en sa faveur. Très certainement à cause de l'homme qui avait accidentellement braqué une arme sur le Juge.
ETHANIEL PASSA LES CINQ PREMIÈRES ANNÉES DE SA VIE en compagnie de son père, de la bière, de la musique et de la drogue. Ce n'était pas rose, c'était le moins que l'on pouvait dire. Théo était violent avec ou sans un trop plein d'alcool dans le nez. Il ne débordait pas d'amour pour son fils. D'ailleurs, il débordait surtout de Vodka, Porto, Malibu et autres boissons alcoolisées. En dépit de cela, Théodore aimait Ethan. Au fond de lui, il était plus qu'un moyen de soutirer de l'argent à ses parents. Il était le fruit de ses entrailles, un peu plus indirectement que s'il avait été une femme mais le petit garçon demeurait son fils. Il avait le charme de sa mère, ces yeux qui avaient peu à peu viré au bleu marine façon Judith Gray et la beauté farouche de son père... Et un cocktail de sale caractère. En cela, il était bien le fils de sa mère. De ses mères. Entêté, têtu, capricieux, plein d'imagination lorsqu'il s'agissait d'inventer des bêtises, Ethaniel put exprimer toute l'étendue de son talent artistique dans la musique. Il commença la guitare puis la trompette sous les ordres de son propre père, professeur doué quoique légèrement inconstant.
- Papa. J'ai un peu peur. - Peur de quoi gamin ? Du Croque-Mitaine ? La peur, c'est pour les gonzesses. T'es comme ta mère ou quoi ? Allez, dors. Demain t'as intérêt à bosser à l'école.
Nuit ordinaire dans un foyer qui ne l'était que trop peu. Théodore était resté étonnamment calme ,et bien qu'il n'ait pu empêcher quelque allusion dépréciative concernant Judith, avait réussi à conserver la certaine contenance qui aurait pu faire de lui un parfait gentleman. Peut-être était-ce à cause de la psychologue de l'école qui venait lui rendre visite. Il se devait de faire bonne figure devant l'équipe éducative, ce qui était déjà assez difficile en temps normal.
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Ethaniel Z. Gray
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Sujet: Re: Ethaniel Zander Gray - Get the party started Mer 9 Sep 2009 - 1:27 |
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»»» EXPERIENCE 003 Un sac poubelle peut-il servir de parachute ? I believe i can fly. Meryll Judith Theodore Eileen Calliope Kasen Kara Ethaniel
Tout aurait très bien pu continuer ainsi si un coup malheureux n'avait pas brisé le bras gauche d'Ethan. Si cela ne l'avait pas expédié à l'hôpital. Et si Théodore n'avait pas atterri en prison pour violence.
IL FINIT PAR RETOURNER CHEZ LUI. Entre deux mères débordantes d'affection pour lui. Deux grandes soeurs et un grand frère étouffants et ultra-protecteurs.
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Sujet: Re: Ethaniel Zander Gray - Get the party started |
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