Appelo Mor†em (old)
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Doux réveil [prio Charlotte] Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
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Jules E. Cohen
Serdaigle
La mort est-elle la meilleure délivrance de la souffrance? Jules E. Cohen
.
Masculin

67 messages
Amour : Ca viendra, ne jamais perdre espoir!

Pensine
Orientation Sexuelle: Bisexuel
Année d'étude: 5ème année
Caractère: Calme, parait très naïf, mais garde une véritableintelligence intérieure. Ne montre jamais qu'il souffre, ou qu'il a peur; il n'en parlera qu'avec des personnes en qui il a confiance.

MessageSujet: Doux réveil [prio Charlotte] Doux réveil [prio Charlotte] Icon_minitimeJeu 21 Mai 2009 - 13:08

    Nuit noire.

    Un bourdonnement comme si un criquet frottait ses ailes les unes contre les autres. Crrrrr. Silence.
    Un vrombissement comme si l’ancien réfrigérateur, lorsqu’il habitait chez ses parents adoptifs, se remettait en marche après une longue nuit à se reposer. Frrrrr. Silence.
    Une pétarade comme si une moto moldue démarrait, et que son moteur commençait à tourner. Brrrrr. Silence.
    Un grondement comme si un orage éclatait à quelques kilomètres. Grrrrr. Silence.
    Un renflement comme si le moteur à réaction d’un avion se mettait en marche. Drrrr. Silence.

    Quand cet affreux bruit cessera-t-il ?


    Jules ouvrit grands les yeux et, réveillé, entendit plus clairement le ronflement d’un de ses camarades de dortoir. Bruit insoutenable lorsqu’on essaie de dormir. Un bon sortilège d’assurdiato et un silence total régnerait dans le dortoir. Le rêve ! Et pourquoi ne pas retourner tout de suite dans ce charmant pays, là où aucune règle physique n’existe ? Où l’irréel surpasse le réel ? Le pays des rêves était merveilleux… Encore fallait-il y accéder ! Le ronflement de ce camarade devenait énervant, à ne plus pouvoir dormir. Jules l’entendait comme si le ronfleur était sur son propre matelas, et qu’il lui ronflait dans l’oreille. Il se retourna dans son lit à baldaquin, et vit le rideau tiré, sans voisin de lit, heureusement pour lui ! Surtout quand on ignore qui est la personne avec qui il partagerait ses draps. Une faible lumière traversait le rideau bleu nuit, Jules le repoussa, et s’aperçut que ce rideau était insonorisé. Il entendait encore plus bruyamment le souffle de son camarade dans le lit en face. Par Merlin, pourquoi ne peut-il pas devenir aphone à l’instant même ? Une des questions qui paraissait primordiale pour Jules tout de suite, était comment font les autres pour dormir avec un tel vacarme nocturne. Encore ensommeillé, Jules se leva, étira ses membres encore tout engourdis, se revêtit d’une robe de chambre, et quitta à tâtons sa chambre commune. A chaque pas qu’il faisait un petit frottement sur le sol se retrouvait étouffé par le ronflement de son voisin nocturne. La porte s’ouvrit presque toute seule, tant les membres de Jules étaient encore endormis. La porte, en revanche, était aussi silencieuse qu’une légère brise dans un champ de blé. Comme par magie, la porte se referma sans que Jules ait besoin d’y toucher, laissant ses camarades avec le ronflement insupportable.

    Quel silence, et quelle douceur parvinrent aux oreilles de Jules ! Le rythme qu’il pouvait percevoir à présent était lent, régulier, et produit par une douce et calme respiration. On pouvait facilement se baser sur ce tempo : il ne suffisait que de fermer les yeux, et écouter cette douce inspiration et cette calme expiration atteindre son appareil auditif. Un souffle dans les feuilles d’un abricotier en fleur, qui passe, puis se cache dans son feuillage. Plus un bruit. Le repos total. Puis ce souffle sort calmement de sa cachette, et s’amuse à faire frotter les feuilles entre elles pour obtenir ce léger bruissement ; il se stabilise. Plus un bruit. Un silence en or. Le souffle sort de son repère, et file tranquillement vers la mer, pour faire naître en différents endroits des vagues qui remuent une eau auparavant immobile. L’onde sonore produite parvient aux oreilles de Jules, calmement, le transportant dans un autre univers. Il ne pouvait se résoudre à ouvrir les yeux et à gâcher un si joli moment ; il écouta, se laissant bercer par ce lent tempo régulier. Sans le vouloir il mit en marche un second sens ; ce n’était pas les feuilles d’un abricotier qu’il sentait, ni les odeurs du sel marin qui parvenaient à son nez : une odeur qu’il connaissait, et qu’il voulait associer à une personne de son entourage. C’était un mélange de plusieurs parfums qu’il avait déjà sentis : la rosée fraîche d’un matin où le soleil venait de se lever, ajoutée à une fine couche de gel douche au lait de noix de coco, et bien sûr de la sueur humaine, féminine, sensuelle. Ces odeurs que Jules capta en basant sa respiration sur celle qu’il entendait, étaient toutes très attirantes, mais Jules avait préféré se lier d’amitié avec elles et avec la personne qui les portait, pour sentir cette agréable sensation de bien être et de confiance quand il le voulait. Charlotte. Elle seule était assez proche de Jules pour qu’il puisse trouver une personne ayant de telles senteurs, et une attraction même quand elle dormait. Amie sensuelle, charmante confidente.

    Jules avait de quoi se féliciter ; en entrouvrant les yeux lentement de peur de troubler cet instant magique, il vit une pâle lumière qui se promenait dans la salle commune : face à lui, des chaises, des tables, des fauteuils, dont un occupé près de la baie vitrée. La baie vitrée par laquelle on pouvait admirer le décor extérieur : l’orée de la forêt, avec un océan vert de végétation abondante et pourtant si endormie. La cime des arbres, haute, majestueuse, s’étirant après une nuit de sommeil parvenait aux yeux de Jules : le soleil venait annoncer le début de la journée, en se levant lui aussi timidement derrière des arbres presque nus, et laissant paraître des couleurs encore pâles, de l’ocre, du orange, du rouge. L’aurore qu’il apercevait mit Jules en état de parfaite sérénité, et tout ce paysage qu’il voyait, il ne servait qu’à mettre en valeur la beauté de celle qui dormait dans le fauteuil. Elle était toujours dans un profond sommeil, Jules s’approcha d’elle furtivement : il prit une chaise en se rapprochant, s’assit et regarda de près ce visage endormi. Elle était magnifique à contempler : ses cheveux d’or sentaient la noix de coco ; son teint frais comme la rosée avait pris la couleur d’une peau d’abricot ; ses paupières closes donnaient une impression qu’elle était une statue, et qu’elle avait abandonné le moindre signe de vie à l’extérieur de son visage. Le gonflement de sa poitrine laissait deviner une respiration calme, qui se répercutait en frôlement aux oreilles de Jules. Une beauté magnifique : on navait jamais vu cette belle demoiselle en couple, et quiconque la verrait en ce moment lui aurait demandé sa main. Mais ce n’était pas le cas de Jules : trop belle, trop consciente, trop charmante ; trop parfaite au goût de Jules. C’était une pensée qui le faisait sourire, et le battement de son cœur s’accéléra un peu.

    Le soleil brillait un peu plus fort, et la lumière qu’il émettait se reflétait dans les cheveux de Charlotte : plus soyeuse que celle d’une vélane, sa chevelure blonde mettait en avant la pureté et l’innocence qu’elle respirait. Tous ses cheveux avaient été soigneusement coiffés, mais deux mèches rebelles ne se trouvaient pas du bon côté de la raie. Jules prit celle qu’il trouvait la plus décalée et la replaça de son côté habituel. Au passage, il caressa la douce peau de la princesse, et il pouvait l’affirmer, aussi douce que la peau d’un abricot, cette princesse était mignonne à croquer. Jules l’observa encore quelques instants, en silence, profitant de ce si beau spectacle : respiration régulière, rythme lent, doux parfums, beauté exceptionnelle. Magnifique. Un second épi s’était rebellé pour rompre cette monotonie doucereuse : Jules prit la mèche du bout de ses doigts pour ne pas réveiller la belle, et la ramena tendrement de l’autre côté. Un petit reniflement, puis Charlotte ouvrit les yeux ; c’était pour Jules comme si le réveil venait de sonner, ou prit en flagrant délit, il avait commis l’irréparable. Il venait de briser ce moment inoubliable, de recevoir une gifle inattendue.

    Jules : Rendors-toi, Charlotte, tu es fatiguée et le soleil vient juste de se lever. Ne pense plus à moi, je vais me recoucher.

    Sur ces mots, il se leva lentement, mais maladroitement il faillit tomber avec sa chaise. Peut-être avait-elle sourit, ou rigolé, Jules l’ignorait et préférait ne pas le savoir. Il devait être le plus troublé des deux, et d’un pas lourd et ensommeillé, prit la direction de son dortoir. A mi-chemin, il reposa sa chaise, et tourna la tête pour voir ce que faisait la Belle. S’était elle moquée de lui ? Ou bien elle était surprise de le voir de si bonne heure, à la contempler ? Ou tout simplement, était elle retournée au pays des songes ?

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Charlotte J. Summers
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MessageSujet: Re: Doux réveil [prio Charlotte] Doux réveil [prio Charlotte] Icon_minitimeMar 25 Aoû 2009 - 19:03

    Vivre est difficile. Il y a tant à faire, et si peu de temps. Et pourtant, la mort apparaît parfois comme une issue, une solution. La Vie. Le plus beau don qui soit, la source de toutes choses. Pourquoi le renier ? Existe-t-il vraiment des cas pouvant expliquer ce refus du cadeau qui est fait à chacun ? Trop de souffrances justifient-elles qu’on baisse les bras ? Au détriment de la peine que ressentiront les autres ? Oui. Non. Peut être. Ces questions s’étaient bousculées tard dans la jolie tête blonde de Charlotte. Sans trouver de réponses satisfaisantes. Morphée était venu, délicatement pour une fois, l’emportant dans un sommeil sans rêves. Tendre, gentil Morphée. Depuis combien de nuits la torturait-il ? Combien d’heures passées à résister, dans la crainte de revivre l’un de ces moments d’horreur que son subconscient ne parvenait pas à évacuer ? Avant de finalement céder, pour replonger dans un flot de cauchemars fondant sur elle tel une vague énorme menaçant de l’engloutir. Rejeter le sommeil. Ce besoin fondamental de l’être humain.

    Il était bien rare de voir la jeune femme ainsi apaisée, ses traits détendus, un demi sourire oscillant sur ses lèvres pleines. Le soleil levant caressait la peau satinée du bout de ses rayons matinaux, comme désireux de ne pas l’éveiller, jouant avec ses longues mèches blondes qu’il s’appliquait à parer d’or. Exceptionnel don qui lui était fait… Il y a quelques heures encore, ses paupières lourdes luttaient contre l’attrait trompeur de Morphée, résistant tant bien que mal à la lente torpeur qui envahissait tout son être. Elle avait sombré. Pour quelques heures. Pas longtemps. Le temps pour son corps de recharger une partie de ses batteries. Le temps pour son esprit d’essayer d’évacuer ces douleurs qui l’incrustaient de toutes parts en les ressortant, l’obligeant à subir, bloquée dans ses rêves, les pires instants de son existence. La nuit avait été bien longue… Bien trop longue…

    S’ils savaient tous… Tous ceux qui étaient là, sans cesse à vouloir percer le secret de la jeune femme, s’ils savaient ce qui avait faillit se passer en cette nuit de printemps alors que la lune apposait son pâle éclat sur le vieux château de pierre. Les ténèbres n’existaient pas qu’en certaines heures ou le commun des mortels dort. Non… Elles étaient partout, dans les âmes, les cœurs… Tout autour des insouciants élèves. Malgré son refus d’approcher de trop près ses semblables, Charlotte trouvait cela touchant la naïveté que certains parvenaient à garder, l’œil optimiste qu’ils posaient en tout temps sur ce qui les entourait. Mais cette année… Cette année tout avait changé. Cela avait commencé par la mort de Tristan Cohen et ce changement radical de son frère jumeau. Puis cette élève de Poufsouffle, Keiko… Miyazaki. La Serdaigle n’avait jamais eut à faire à la seconde mais elle appréciait le premier. Ces deux décès… Depuis l’époque troublée du Survivant, jamais pareil drame ne s’était produit. Et voilà qu’un troisième décès avait failli allonger la liste des élèves décédés dans l’année. L’un dévoré, la seconde tuée de façon magique et la dernière… écrasée en bas d’une tour ? Il s’en était fallut de si peu… a quoi tient la vie ? Quelques secondes de plus… Une misérable poignée de secondes et le beau visage de la jeune femme se serait figé pour l’éternité, les yeux vitreux restant entrouverts à fixer le vide, de minces filets de sang coulant de ses narines et de sa bouche. Elle serait restée ainsi jusqu’à ce que deux gamins de première année passent par là et que leurs hurlements d’effroi retentissent dans tout le domaine… Quelques secondes. Une vie. Et le soleil se levait, effleurant Charlotte encore profondément endormie.

    Une nouvelle journée pour elle. Une vie qui continuait. Un léger frôlement… La belle ouvrit un œil ensommeillé. Il y avait si longtemps qu’elle n’avait pas dormi ainsi, d’un sommeil sans rêves, sans douleurs, sans souvenirs. La main à peine approchée était déjà repartie. « Rendors-toi ». Se rendormir ? Au risque de se rappeler à nouveau ? Non… Pourtant ces quelques instants dans les bras de Morphée, pur délice… Etait ce possible que de l’avouer ait fait fuir son passé ? Ne pas rester seule. Heaven… Non, elle en avait déjà fait tellement… Et apprendre une telle chose demande un temps d’acceptation. Tempérance ? Elle dormait là haut. Pourquoi troubler son repos ? Alors qui ? Et ce mouvement furtif qui l’avait éveillée ? Elle contempla le lever du soleil qui perçait à travers le vitrail finement ouvragé. Un nouveau jour qui se levait… Une nouvelle vie qui débutait…


    Jules… Reste s’il te plait.

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MessageSujet: Re: Doux réveil [prio Charlotte] Doux réveil [prio Charlotte] Icon_minitimeLun 31 Aoû 2009 - 18:05

    A des années lumières de la tour des Serdaigles, le soleil se découvrait au château. Beaucoup plus proches, des arbres cachaient le lever de l'astre solaire ; on voyait par delà les ombres des végtaux des couleurs éblouissantes du soleil, du bleu, du violet pâle, du rose, et quelques nouvelles teintes de jaune orangé. Ces lumières qui pénétraient dans la salle commune des Serdaigle rivalisaient chacune avec la beauté de la jeune femme qui se trouvait en face de Jules. Son teint pâle rappelait les lumières naissantes du Soleil, sa chevelure blonde les rayons d'or de la même étoile. Mais sans contester, Jules préférait et de loin rester à côté de la jeune femme pour pouvoir lui parler. La nature pouvait fournir une gigantesque palette de couleurs, elle pouvait nous donner des chants d'oiseaux, elle ne pouvait atteindre ni la beauté ni le son de la voix de cette demoiselle, Charlotte. Charlotte... Quel doux nom! Il lui allait à merveille! Jules restait ébloui par cette fille hors du commun. Et dire qu'elle restait toujours seule, éloignée, presque coupée du monde qui l'entourait. Elle avait évidemment quelques amies, en très petit nombre. Elles savaient sans doute ce que gardait Charlotte en secret. Dans un certain sens, Jules aurait adoré savoir lui aussi ce qu'elle cachait ; mais d'un autre côté, son respect était trop grand pour qu'il puisse la voir autrement que comme une confidente, une amie en qui il aurait toujours confiance. Il le savait : quelque soit la bêtise qu'il fasse, elle serait là pour l'aider, même si auparavant elle allait lui faire la morale. Elle était faite ainsi, Charlotte : le soir, lorsque Jules lui parlait, elle lui faisait certaines remontrances. Ensuite, elle passait l'éponge, et l'aidait à trouver une solution. Elle avait toujours été ainsi lorsque les bêtises de Jules portaient sur des personnes autres que Charlotte : mais lorsqu'une maladresse atteignait sa personne, comment aurait-elle réagit? Quelle serait sa réaction si jamais Jules l'attaque sans le vouloir, si jamais il la trahit sans en être absolument conscient? Des questions qui resteraient sans réponses fixes, sinon des hypothèses. Elle serait touchée et blessée, puisqu'à ses yeux, Jules devait compter beaucoup ; ensuite elle lui ferait la morale, puis elle pardonnerait. Oui, les choses pourraient se dérouler ainsi ; mais qui sait, peut-être sortirait-elle de ses gonds, elle le disputerait à s'égosiller, allant jusqu'à le frapper? La belle Charlotte pouvait-elle avoir un peu de mal en elle? Non, sans aucun doute, elle ne réagirait ainsi.

    Jules avait commis une petite erreur en touchant à un cheveu, une mêche de Charlotte ; cette dernière s'était réveillée, et était restée un petit moment à chercher ce qui se passait, où elle se trouvait, et Jules en profita pour partir. Il tergiversait, et finalement se dirigeait vers les dortoirs, bousculant malencontreusement une chaise qui se trouvait sur son passage. Il ne savait pas comment réagirait la demoiselle dans ce cas : allait-elle se moquer, penser qu'il voulait la faire rire, ou simplement lâché un bref sourire? Jules se retourna trop curieux. Contre toute attente, alors que Jules pensait que Charlotte lui en voudrait de l'avoir réveillée, elle le rappela à elle.

    Charlotte : Jules... Reste s'il te plaît.

    La belle demoiselle avait demandé à un fervant chevalier de rester à ses côtés ; avec plaisir, Jules obéit. Le ton de sa voix ne paraîssait ni enjoué par la chute de la chaise, ni aigre à cause du réveil trop matinal, mais plutôt doux, berçant, envoûtant. Une pointe de supplication perçait derrière ces quelques mots. Ravi, interessé et pardonné, Jules s'approcha de la belle. La chaise laissée vide quelques secondes plus tôt retrouva son propriétaire. Il regarda la princesse, d'un oeil toujours émerveillé par une telle beauté, langui des paroles de son interlocutrice. Il était en face d'elle, et gardait les yeux rivés sur son visage : lorsqu'elle le ragarda, il détourna aussitôt la tête vers la fenêtre, regardant sans voir le paysage extérieur. Au fond de lui, il voulait s'excuser de ce qu'il avait fait : ce n'était pas comme s'il lui avait dit qu'il n'avait plus confiance en elle sur un coup de tête, et au lieu de s'excuser sans trouver les mots et de s'en vouloir énormément, il s'excusa simplement.

    Jules : Je suis désolé de t'avoir réveillée... Si tu préfères que je reste, je resterai le temps qu'il faudra. Tu me tiens énormément à coeur, Charlotte, je veux que tu le saches avant qu'il ne se passe quoique ce soit, et même si j'ai des problèmes avec Travis, je veux que tu te sentes à l'aise avec moi.

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