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Un cours en cachette et une cachette en cours. Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Auteur Message
Jules E. Cohen
Serdaigle
La mort est-elle la meilleure délivrance de la souffrance? Jules E. Cohen
.
Masculin

67 messages
Amour : Ca viendra, ne jamais perdre espoir!

Pensine
Orientation Sexuelle: Bisexuel
Année d'étude: 5ème année
Caractère: Calme, parait très naïf, mais garde une véritableintelligence intérieure. Ne montre jamais qu'il souffre, ou qu'il a peur; il n'en parlera qu'avec des personnes en qui il a confiance.

MessageSujet: Un cours en cachette et une cachette en cours. Un cours en cachette et une cachette en cours. Icon_minitimeDim 10 Mai 2009 - 17:48

[prio Thomas Morgan]. Je cloture momentanément. Si jamais vous voulez le reouvrir envoyez moi un MP à Laura, c'est à dire moi^^

    Ouf ! La fin du cours ! Enfin ! Décidément, ces cours de botanique duraient toujours aussi longtemps pour Jules. Il sortit de la serre numéro deux, les mains peines de terreau, et épuisé par toutes ces plantes, toutes épuisantes à étudier les unes que les autres. Il resta devant la serre, ne sachant où aller : alors que tous les autres prenaient la direction du château, lui préféra rester à l’extérieur, profitant de la légère brise qui venait de souffler dans cheveux ; il se dirigea vers le terrain de quidditch, seul, pour voir si certains joueurs s’entraînaient. Il décida de s’assoir dans les gradins, et d’attendre un peu. Coup de chance : des joueurs, peut-être inexpérimentés, arrivaient sur le terrain avec leur balai. Ils avaient apportés un ballon, de foot apparemment, et commençaient à se faire des passes sur leur balai. Après un quart d’heure d’observation, Jules s’aperçut qu’il commençait à pleuvioter. Les joueurs s’en aperçurent aussi, et sortirent du terrain : comme s’ils étaient en sucre ! Les pauvres petits ! Ce n’était pas à Jules en tout cas qu’une petite averse empêcherait d’aller dans le labyrinthe. D’ailleurs le moment était venu ; il devait y aller. Depuis sa deuxième année, ces rendez-vous étaient devenus hebdomadaires, toujours avec le même serpentard ; il le rencontrait plusieurs fois par mois, et il lui apprenait à voir d’un autre œil ce que lui verrait comme des choses banales. Chacun a ses troubles du comportement, il fallait juste les dénicher : quelques fois ce sera un clignement d’yeux, d’autres une légère crispation des doigts, ou encore un petit rétrécissement de la pupille… Toutes ces caractéristiques, c’était un serpentard qui les lui enseignait, et ce depuis maintenant trois ans. Il avait un charisme digne d’un serpentard, et réfléchissait d’une manière qui correspondait à Jules ; tout ce qu’il lui apprenait venait de son expérience, et Jules savait en tirer bénéfices. Aujourd’hui, ils allaient encore avoir une séance, tous les deux, seul à seul : Jules lui avait donné rendez-vous ce mardi soir, dans le vieux labyrinthe, où il y aurait encore selon certaines rumeurs d’affreuses bêtes et de très anciens sortilèges capables de provoquer des dégâts considérables, pour le mental d’un sorcier comme pour sa santé physique. Tout cela n’était que des rumeurs, après tout ; pourquoi Jules devrait-il craindre des choses dont la moindre existence n’a jamais été véritablement prouvée ? Dans le pire des cas, il aura un protecteur, un serpentard doté de grands pouvoirs. En tout cas paraissait-il en avoir… La confiance régnait entre eux, et Jules en était sûr. Le seul petit problème qui clochait dans toute cette histoire, c’était pourquoi celui-ci l’aidait alors que rien ne les rapprochait. C’était vrai, c’était juste un regard, juste un mince fil de confiance qui les avait liés la première fois. Depuis ce lien n’avait cessé d’augmenter d’intensité, et quelques fois Jules arrivait à voir que son mentor était troublé quand ils abordaient certains sujets de conversation. Un jour, l’élève dépasse le maître, et cet élève distinguait de temps à autres des troubles comportementaux chez le maître.

    En cherchant tout ce que cette fois il pourrait lui apprendre, Jules s’éloigna à grands pas du terrain de quidditch pour se diriger, comme il l’avait écrit dans la missive qu’il avait envoyée au serpentard, vers le labyrinthe, entrée Est. La haie restait foisonnante toute l’année : ce labyrinthe était l’endroit idéal pour donner rendez-vous à quelqu’un avec qui on ne veut pas qu’on nous voit. La discrétion restait entière, et l’épaisseur de la haie empêchait tous les bruits parvenant de l’intérieur d’en sortir plus fort qu’un murmure étouffé, c’est dire ! Ainsi, Jules en voyant la haie devant laquelle il se trouvait à présent, s’imagina quelle serait sa déception si jamais Travis découvrait le pot aux roses. Il fréquentait un serpentard, qui était de surcroît en très bons termes avec Baël, le grand ennemi de Travis. Ces relations semblaient compliquées pour Jules, et décida de cacher celle qu’il entretenait avec son mentor. Ce dernier viendrait bientôt le voir, si tout se déroulait sans aucun problème, dans cet immense labyrinthe. Jules pénétra doucement d’abord dans ce lieu inquiétant, et suivit les indications qu’il avait fournies à son mentor. Il marcha quelques temps, puis bifurqua à gauche. Une seconde allée moins fournie se présentait à lui, et Jules la parcourait en toute quiétude. Cependant, à la moitié de cette allée, il fut surpris d’entendre plus fortement que la pluie tombante un petit bruissement derrière la haie à droite, suivit d’un bruit de succion. L’élève stoppa net pour écouter la suite : mais rien ne se fit entendre.

    Jules : Qui est là ?

    Son cri fut vite étouffé par les multiples couches de végétaux, mais audible à trois allées aux alentours. Aucune réponse. Une courte attente, puis Jules décida de continuer. Peut-être n’était-ce que le vent… Quel idiot il faisait quand une simple inquiétude se transformait en panique ! Il devait se calmer, et en dépit de la situation, émit un petit rire, plutôt nerveux. Il se moquait de lui-même : l’autocritique était un de ses points forts, et s’en servait pour améliorer son image. Encore une leçon que lui avait enseignée son mentor… Que ferait-il sans lui ?

    Dernier virage, vers la droite cette fois. Il n’était pas encore arrivé, jules était en avance. Quoiqu’en regardant sa montre, il vit qu’il était ponctuel, à trente secondes près. En avançant dans l’allée une petite tâche attira son regard : elle était violette, éparse, et reflétait le début du coucher de soleil dans le ciel. Une tâche d’origine inconnue pour Jules : peut-être que lui pourrait lui dire sa provenance ? Toutes ses pensées ne lui firent pas rendre compte qu’on s’approchait, à pas lents et légers, derrière lui.

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Thomas Morgan
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MessageSujet: Re: Un cours en cachette et une cachette en cours. Un cours en cachette et une cachette en cours. Icon_minitimeMer 13 Mai 2009 - 13:02

Un cours en cachette et une cachette en cours. Icon26 Un cours en cachette et une cachette en cours. Icon37


    Quand on est enfant on a tous quelque part un modèle, une personne plus âgée à qui on aimerait ressembler. Généralement, dès la plus tendre enfance, il s'agit des parents, ces personnes qui douces et aimantes qui sont là pour faire notre éducation, nous apprendre la vie et nous soutenir dans tout les moments. En grandissant, le modèle peut aussi changer, soit parce que l'on se rend compte que nos parents ne sont pas aussi parfaits que cela, soit parce que notre idée sur ce que l'on veut devenir change. Ainsi, le nouveau modèle peut-être un grand frère, un professeur, un entraineur de Quidditch, un star ou simplement une personne d'un peu plus âgé que nous. Évidemment, plus le temps passe et plus ce modèle s'estompe et on arrive à trouver sa voie mais ne vous trompez pas, il n'a pas totalement disparu et certains de vos gestes, de vos paroles, de votre attitude ressemblent à vos modèles passés dont vous n'avez pris que ce qui vous semblait bon afin d'être unique.

    Même les enfants n'ayant pas grandit dans une famille, dans un foyer solidaire et aimant, on aussi eu des modèles. Et Thomas, même s'il a toujours dit qu'il était maître de lui, maître de ses sentiments et maître de sa vie, ne serait peut-être pas devenu ce qu'il est aujourd'hui sans son modèle. Pendant plusieurs années, à l'orphelinat, il a eu du mal à trouver sa place simplement parce qu'il ne se reconnaissait dans aucun des élèves et il se contentait d'agir comme bon lui semblait. Mais sans Jesse, il aurait continuer d'être le gamin bagarreur et impulsif et n'aurait certainement pas la même réputation aujourd'hui à Poudlard. Jesse lui avait montrer comment faire pour dégager de la confiance, mentir et être hypocrite à souhait. Il lui avait enseigné un certain nombre de règles que Thomas s'est progressivement approprié. En effet, au début, il écoutait et suivait les conseils de son modèles sans se poser de questions et il a vu que cela marchait. Même si depuis sa rentrée dans cette école de sorcellerie, il a progressivement laisser tomber certaines de ses règles pour s'en rajouter d'autres, il sait que sans Jesse, il ne serait pas là aujourd'hui.

    Mais quel plaisir aussi lorsque c'est vous qu'on prend comme modèle. Lorsque vous avez l'impression de voir les yeux d'un gamin brillé à chaque fois que vous parlez, qu'il mémorise chacun de vos gestes, de vos attitudes et qu'il essaye de les reproduire. Quel bonheur lorsqu'il vient vous voir en vous demandant de lui apprendre ce que vous savez. Thomas n'était qu'en quatrième année à cette époque, lorsque le petit Jules Cohen est venu le voir pour lui demander comme il faisait pour dégager cette confiance, cette aura qui faisait qu'on lui donnerait le bon Dieu sans confession. D'abord sceptique, Thomas l'avait envoyé chier, une fois, deux fois, trois fois. Mais chaque fois le petit Serdaigle était revenu à la charge, essayant de montrer à Morgan qu'il méritait un peu de son attention. D'un yeux bienveillant, Thomas avait commencé à l'observer et avait vite remarquer qu'il y aurait quelque chose à faire de ce gamin, comme Jesse avait fait avec lui.

    Alors les cours avaient commencé entre eux. Il y a déjà trois ans de cela. D'abord une période d'observation où Thomas demandait à Jules de lui décrypter sa façon d'être avec chacun. Ils se retrouvaient une fois par semaine dans le labyrinthe pour parler, pour lui faire comprendre ce qu'il attendait de lui. Passé cette période, il y a eu les cours. Comment ne pas montrer ses sentiments, comment observer, comme savoir ce que les autres pensaient par leurs gestes, leurs attitudes. Thomas passait en revue tout ce qu'il savait, comme un professeur avec son élèves. Le Serpentard allait bientôt devoir partir de Poudlard et il faudrait que quelqu'un prenne sa place au sein du château. C'était Jules, il en était convaincu. Puis, était enfin venu, la période d'essai où le petit Cohen avait tenter de mettre en pratique les conseils de Thomas auprès de ses proches, de ses amis. Même si cela avait été plutôt bien, les leçons étaient loin d'être terminées. Aussi lorsque Thomas reçu le hibou de son disciple, il pensa lui faire passer une sorte de test qui révèlerait vraiment ses capacités et s'il méritait encore plus la confiance de Thomas.

    Aussi le jeune Morgan était arrivé bien en avance dans le labyrinthe et s'était planqué quelques allées afin de faire patienter son hôte et de mettre encore d'effet dans sa surprise. Déjà il entendit les pas du petit Cohen qui arrivait.

    Jules - Qui est là ?

    Tu as peur petit Serdaigle, j't'ai jamais expliqué de ne jamais montré tes sentiments, de paraitre fort ? Là, tu ressemble simplement à un petit garçon peur d'être pris en faute. Un sourire se dessina sur le visage de Thomas tendit qu'il avala une grosse gorgée de sa potion qui était préparé depuis plus d'un mois et qu'il gardait dans une petite fiole dans sa veste. C'était maintenant l'heure de vérité. Est ce que Jules allait se chier dessus ou montrer qu'il avait des couilles ? Thomas se roula par terre, il avait mal et pourtant, il ne criait pas, même s'il en avait envie. Il se contentait de grimacer. Lorsqu'il se releva, il se regarda dans un miroir satisfait et il se dirigea vers Jules.

    Thomas - Jules ?! Qu'est ce que tu fais là ?

    Lorsque le Serdaigle se retournera ce ne sera pas face à Thomas qu'il sera mais face à son frère Travis. En effet, le polynectar est une potion que le Serpentard sait faire et avec un cheveu de Travis, le tour est joué. Il est facile de tromper ses amis mais son propre frère ? Si Jules passait le test alors il serait prêt à se débrouiller seul.

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Dernière édition par Thomas Morgan le Mer 13 Mai 2009 - 16:20, édité 1 fois
Jules E. Cohen
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MessageSujet: Re: Un cours en cachette et une cachette en cours. Un cours en cachette et une cachette en cours. Icon_minitimeDim 17 Mai 2009 - 12:31

    Thomas : Jules ?! Qu’est-ce que tu fais là ?

    Jules sursauta ; en examinant la tâche violette, il n’avait pas entendu les pas légers d’une personne derrière lui. Il fut surpris en se retournant de voir, à la place du Thomas attendu, un Travis en pleine forme. Celui-ci paraissait plus joyeux que jamais, plus dynamique que depuis le début de l’année. Il avait perdu une partie de ses cernes, qui avaient sensiblement diminué ; Jules s’en voyait ravi de ce changement.

    Jules : Travis ! Tu m’as surpris !

    Jules dit cela instinctivement, sans chercher à se justifier plus. Il avait une allégresse qui se dessinait sur son visage ; il arborait un sourire de satisfaction, et se sentit décontracté grâce à cette présence. Quelle chance de le voir aussi bien ! Il avait retrouvé un bon moral, et Jules s’en sentait ravi. Il venait de retrouver son grand frère ! Son grand frère, qui le protégeait, avec qui il se sentait si bien, avec qui il adorait faire des farces aux plus insouciants, et qui lui apprenait les étapes de la vie…Et non les différents caractères de personnes qu’il fréquentait habituellement ! Ce rôle, c’était son mentor qui s’en occupait ! Zut, Thomas ! Il avait oublié qu’il n’allait pas tarder, lui, et qu’il allait arriver d’une seconde à l’autre ; si Travis le voyait venir, il allait se douter de quelque chose. Deux personnes qui viennent dans un lieu relativement retiré, au même moment, malgré une petite pluie qui commençait à former de fines gouttes sur leur visage, et à une heure où le château allait souhaiter une bonne nuit à ses élèves… En attendant, il fallait trouver quelque chose pour éloigner Travis de l’endroit, ou signaler à Thomas indirectement que son frère était présent.

    Jules : Je suis content de te voir en pleine forme, Travis, tu m’as manqué ! Tu sais je pourrais te retourner la question : est-ce que c’est cet endroit qui te met de si bonne humeur ? Moi je ne savais pas quoi faire après les cours ; j’ai fait un tour au terrain de quidditch, puis j’ai vu des tâches menant au labyrinthe ; je les ai suivies, et j’en suis arrivé là. J’avais l’impression que c’était du sang amené par un chaporouge ; qu’en dis-tu ? Mais toi tu viens de l’intérieur du labyrinthe… Ne me dis pas que tu…

    Le début de son histoire était vrai, et plusieurs personnes pouvaient confirmer son passage sur le terrain de quidditch, mais la suite, il l’inventait au fur et à mesure, sans laisser aucun signe qu’il mentait. Mais sans le vouloir, Jules venait juste de réagir, un déclic spontané ; Travis était content. Des chaporouges, les petites créatures assoiffées de sang que l’on trouvait souvent sur les champs de bataille, donc du sang non loin. Dans un labyrinthe, profond, où le soleil se cachait très tôt derrière les grandes haies, et où peu de personnes viennent. Travis aurait-il commis… un crime ? Ou juste une attaque envers quelqu’un, d’où ce sang et ces chaporouges ? Si ce frère était encore dans une euphorie meurtrière, il ne fallait pas le vexer. Il pourrait devenir dangereux. Mais il fallait rester calme ; même sous l’inquiétude, Jules ne devait montrer aucun signe d’angoisse. Plutôt rester calme, et endormir sa méfiance. Pourquoi ne pas jouer la carte de l’humour ?

    Jules : que tu as tué quelqu’un dans ce labyrinthe ?

    Puis Jules explosa de rire à ces mots ; il rigola du mieux qu’il put, mais il était singulièrement effrayé. Il devait continuer comme ça, le mettre face à la réalité, il verrait s’il mentirait ou non. Il rigolait tellement à en avoir mal aux zygomatiques qu’il crut percevoir un sourire sur le visage de Travis, et Jules s’appuya sur son épaule pour se reposer un peu. Elle était humide par la pluie, mais très réconfortante : Travis avait beau paraître un criminel aux yeux de Jules actuellement, le seul fait qu’il pouvait avoir un contact physique et ressentir la chaleur du corps de son frère le rassurait. Cela faisait tellement longtemps !

    Peut-être Travis lui siffla-t-il quelques mots, Jules s’efforçait de rire plus fort pour éviter d’entendre une réponse, quelle qu’elle soit. Mieux valait ne pas écouter ce qu’il avait à dire, c’aurait intimidé plus encore le jeune serdaigle. Mais si ce rire était trop poussé, Travis allait se douter de quelque chose… Jules reprit lentement sa respiration, et son calme aussi. Ne surtout pas montrer un signe de panique… C’était son frère, après tout… Il pouvait peut-être lui faire confiance… Ou peut-être allait-il devenir dangereux s’il allait trop loin dans ces questions ? Peut-être allait-il s’emporter, au point de commettre un second meurtre ?

    Jules : Mais dis-moi franchement Travis, qu’est-ce que tu pourrais faire à cette heure dans ce labyrinthe ?

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MessageSujet: Re: Un cours en cachette et une cachette en cours. Un cours en cachette et une cachette en cours. Icon_minitimeSam 30 Mai 2009 - 14:51


    C'était la première fois que Thomas prenait l'apparence de quelqu'un d'autre et je dois dire que cela n'a rien de très agréable. Sentir cette peau, cette odeur, ces cheveux ou avoir cette attitude qui n'était pas la sienne était bien loin de plaire à Thomas surtout vu l'opinion assez haute qu'il a de lui même. Il est persuadé qu'il est en tout point parfait et a une confiance en lui assez exceptionnel même s'il ne le montre que très peu. D'ailleurs, c'est de là que vient principalement sa force. Mais là, il était emprisonné dans le corps d'une personne qu'il avait certes pas mal observé mais qu'il ne connaissait pas plus que cela. A vrai dire, vu que Travis est toujours fourré avec Max et Timothé que Thomas déteste, il n'essaye même pas d'imaginer que le Serdaigle puisse penser du bien de lui. Enfin, qu'importe à vrai dire, il s'en fiche pas mal de l'opinion que les autres ont de lui, l'important est que Jules pense vraiment qu'il s'agit de son grand frère face à lui et pas Thomas. Cela n'a rien de méchant, c'est simplement un autre test que Thomas veut lui faire passer. D'ailleurs, à force, le petit Cohen devrait en être habitué mais apparemment, il ne se doutait de rien du tout et pensait vraiment avoir à faire avec Travis. Tant mieux, au moins, il pourrait tester avec certitude, sa capacité à mentir à ses proches.

    Jules - Travis ! Tu m’as surpris !
    Thomas - C'était le but. Voir mon petit frère dans un endroit aussi désert, tout seul alors qu'il devrait être en train de se marrer avec ces potes a de quoi me surprendre aussi. Enfin t'as pas répondu à ma question

    Evidemment, le ton du faux Travis restait amical et un peu taquin. Il ne voulait pas brusquer Jules simplement jouer les grands frère qui s'inquiète un peu pour le benjamin de la famille. Quoi de plus normal en somme. Et puis le labyrinthe n'est pas forcément un endroit très prisé des élèves. Seuls ceux qui, en bande, veulent tenter de le défier, généralement sans succès ou alors ceux qui veulent faire quelque chose de pas très recommandable en cachette. En tout cas, bien loin d'insinuer cela, Thomas se contenta d'être curieux sans être trop insistant ou l'accuser de quoi que ce soit.

    Jules - Je suis content de te voir en pleine forme, Travis, tu m’as manqué ! Tu sais je pourrais te retourner la question : est-ce que c’est cet endroit qui te met de si bonne humeur ?
    Thomas - Tu pourrais en effet me poser cette question mais je me contenterais de te répondre avec un sourire
    Jules - Moi je ne savais pas quoi faire après les cours ; j’ai fait un tour au terrain de quidditch, puis j’ai vu des tâches menant au labyrinthe ; je les ai suivies, et j’en suis arrivé là. J’avais l’impression que c’était du sang amené par un chaporouge ; qu’en dis-tu ?
    Thomas - T'as de ses idées toi. c'est peut-être simplement un élève qui s'est blessé dans le labyrinthe et que en est sorti pour aller à l'infirmerie
    Jules - Mais toi tu viens de l’intérieur du labyrinthe… Ne me dis pas que tu…
    Thomas - Que je ?

    Bizarrement, Thomas sentit une espèce d'angoisse dans le regard de Jules, comme si ce qu'il insinuait pouvait être vrai. Travis ? Tué quelqu'un ? Bon d'accord, Thomas ne le portait pas dans son coeur mais tout de même. Ce pourrait-il que ce soit lui qui soit coupable du meurtre de Keiko et que Jules soit au courant ? Et bien, en voila des choses intéressantes. Thomas ne pensait pas apprendre tant de choses que cela simplement en prenant l'apparence de Travis. Evidemment, cela était faux mais l'esprit de Morgan carburait tellement vite qu'il avait presque l'impression de lire cela dans le regard du jeune Cohen. Mais en tout cas, il se ressaisit drôlement vite et cela arracha un sourire intérieur à Thomas. Apparemment son élève avait bien appris ses premières leçons et il utilisa l'humour.

    Jules - Que tu as tué quelqu’un dans ce labyrinthe ?
    Thomas - Hey merde, tu m'a découvert. Il doit y avoir le cadavre deux allées plus loin sur la droite. Le cadavre d'une mouche.

    Evidemment, Jules explosa de rire mais le Serpentard se contenta d'un simple sourire. Il avait trop observé Travis pour savoir que ce n'était pas vraiment dans ses habitudes surtout depuis quelques temps de se taper des fous-rires que ce soit avec n'importe qui. Il se contenta de regarder le petit Jules et bizarrement, on sentait de la fierté dans le regard de Morgan, ce qui était pour le moins inhabituel. Jules semblait réagir comme il le fallait sans trop montrer ce qu'il pensait, ce qu'il ressentait. C'était déjà un bon début. Thomas ne bronchait pas mais son regard passait au crible le moindre signe de faiblesse de Jules. Il avait peur, cela pouvait se sentir pour Thomas qui avait un sens de l'observation très aiguisé mais en même temps, il paraissait tellement calme d'apparence. A croire qu'il parvenait parfaitement à maîtriser ses émotions.

    Jules - Mais dis-moi franchement Travis, qu’est-ce que tu pourrais faire à cette heure dans ce labyrinthe ?
    Thomas - Franchement ? Cela ne te regarde pas p'tit frère et je serais toi, j'éviterais de poser trop de questions, cela pourrait se retourner contre toi

    Evidemment, Thomas ne connaissait pas le fait que Travis ait des pulsions meurtrières et il ne pensait pas que cette phrase qui semblait si innocente pourrait avoir un double sens pour le petit Jules. Plus qu'il ne pensait, il allait pouvoir pousser le jeune Cohen dans ses derniers retranchements. En tout cas, il faudrait penser à le lui rappeler que ce n'est pas bien d'insister et que ce n'est pas le meilleur moyen d'obtenir des confidences. Savoir détourné la question pour avoir des réponses était une choses que Thomas maîtrisait assez bien mais qui demandait aussi des années d'entrainements. En tout cas, il n'allait pas laisser le cinquième année s'en tirer aussi facilement et il allait le pousser à mentir encore et encore pour ne pas dévoiler qu'il a rendez vous avec Thomas.

    Thomas - Mais dit moi, j'ai appris que t'avais encore fait des tiennes en cours de botanique avec Alisson.

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MessageSujet: Re: Un cours en cachette et une cachette en cours. Un cours en cachette et une cachette en cours. Icon_minitimeMar 16 Juin 2009 - 13:33

    Angoissé. Angoissé. ‘goissé. ‘goissé. gsé. gsé. En angoissant trop, on peut obtenir des troubles du langage. Jules n’avait aucunement des troubles de langage : seulement en se répétant dans sa tête tout le temps le même mot auquel il voulait échapper, il obtint a fortiori un mot qui était complètement déformé. Et cela le rendait de plus en plus nerveux, ne sachant ce qui allait se passer. Après un fou rire forcé, Jules ne savait plus où aller, et s’aventura dans des eaux dangereuses : ses pensées s’orientèrent vers la venue de son frère dans le labyrinthe.

    Jules - Mais dis-moi franchement Travis, qu’est-ce que tu pourrais faire à cette heure dans ce labyrinthe ?

    Thomas - Franchement ? Cela ne te regarde pas p'tit frère et je serais toi, j'éviterais de poser trop de questions, cela pourrait se retourner contre toi.

    P’tit frère. Juste une expression, et un flot de souvenirs jaillit dans la tête de Jules. Pendant quelques secondes, ses pensées sur le mot « angoisse » furent remplacées par d’agréables souvenirs : sa rentrée à Poudlard, et les cris de ses frères en débarquant à la table des Serdaigles ; toutes les fois où il fut présenté aux amis de Tristan et de Travis, et où il était nommé « mon petit frère » ; les vacances de Travis qui, pour la deuxième fois, se déroulait chez les parents adoptifs de Jules, et pendant lesquelles il était toujours appelé « p’tit frère ». En quelques mots, Jules venait de retrouver l’ensemble de sa famille, et cela lui faisait chaud au cœur. Travis était en face de lui : le Soleil couchant faisait naître une ombre sur la haie derrière Travis, de telle sorte que Jules crut y voir son deuxième frère. Sentiment indescriptible d’une nouvelle vie qui recommence. Voir Travis, c’était une chose ; l’entendre c’en était une autre ; la meilleure restait toujours de retrouver les anciennes habitudes qui venaient de sa part à lui et qui réconfortait le plus jeune frère. Deuxième miracle aujourd’hui : après son rapprochement, Travis essayait de renouer des anciens liens que Jules croyait enfouis pour toujours. Il en resta bouche bée, sentant ses yeux qui le picotaient. Un grand signe d’émotion, et Jules se rappela Thomas. Ne jamais montrer clairement ses émotions à quelqu’un en qui on n’a pas confiance ; une des règles d’or de son règlement. Il fallait tout de même passer un peu plus de temps sur le cas de Travis : était-il digne de confiance ? Lui qui semblait si distant, depuis longtemps déjà ! Mais c’était son frère, et il ne pouvait le considérer comme un ennemi.

    Jules devait avoir l’air bête en gardant la bouche ainsi ouverte depuis un petit moment ; que pourrait-il faire pour cacher son ahurissement ? Dans le doute, mieux valait prendre l’option qui aurait le moins de conséquences péjoratives. Jules inspira un peu plus fort, puis expira en augmentant le niveau sonore. Il inspira de nouveau selon la même méthode, et au lieu d’expirer, laissa un éternuement bruyant sortir de sa bouche, tout en se courbant. Un peu trop forcé, certes, mais peu préparé. Jules se redressa, et regarda dans les yeux de son prétendu frère : lui n’avait aucun signe de tendresse ou de sentiment profond. Se remettre d’une longue coupure du monde devait demander un effort considérable, alors recouvrer ses sentiments, c’était loin d’être acquis. Pourvu qu’il les retrouve vite !

    Jules : Excuse-moi pour ce atchoum plutôt bruyant, frérot, mais je crois que le pollen des fleurs des buissons me chatouillent le nez depuis que je suis là. Et ne t’inquiète pas, je ne vais t’irriter plus ! C’était une simple curiosité, figure-toi !

    La curiosité, c’était vrai ; mais la simple curiosité, pas tellement. Jules était divisé en deux parties : une chez lui brûlait d’envie de savoir ce qu’il faisait dans ce parc, alors que l’autre préfère garder le stéréotype du grand frère protecteur toujours gentil. Les deux parties restaient cependant en accord sur un point : le cadavre de la mouche paraissait une excuse un peu bidon. Soit Travis se fichait complètement de lui, soit il avait préparé sa réplique depuis un petit bout de temps, ce qui signifiait qu’il aurait aussi pu préméditer un éventuel meurtre. Bon sang ! Pourquoi Jules allait-il toujours chercher trop loin ce qui est devant son nez ? Peut-être que la réponse à toutes ces questions, elles sont sous son nez, il n’avait qu’à baisser la tête. Trop de réflexion a de quoi être nuisible au bon fonctionnement du cerveau d’un Serdaigle un peu simpliste, et pris par les émotions. Des émotions qui s’accumulaient ; plaisir de revoir son frère, joie de l’entendre parler comme avant, angoisse que Travis ait commis un crime, et pour finir la crainte que Thomas arrive. Il n’était toujours pas arrivé, alors que d’habitude il est très ponctuel, et cette fois avait cinq minutes de retard. Qu’est-ce qu’il fichait ? Travis, lui n’en savait rien selon Jules, et continua, inconscient :

    Thomas - Mais dis moi, j'ai appris que t'avais encore fait des tiennes en cours de botanique avec Alisson.

    Mais qu’est-ce qu’il allait croire là ? Lui, du chahut ? En botanique ? Mais c’était quoi cette question totalement désopilante ? Elle n’avait rien à voir avec le reste de la conversation ! Rien à voir… Règle morganienne : Quand on veut éviter un sujet, on parle à son interlocuteur d’un autre sujet dans lequel il foncera sans se poser de question, oubliant le sujet précédent. Technique qu’utilisait Travis actuellement. C’est bizarre cette soudaine ressemblance entre les deux. Une coïncidence sans doute. Quoi qu’il en soit, Travis était au courant de quelques rumeurs sur Jules et Alisson. Des racontars, c’était ce qui circulait dans l’école sur les deux élèves. Qui pourrait croire qu’un gentil serdaigle s’amuserait à animer le cours en faisant du chahut ? Personne, évidemment ! Alors pourquoi Travis penserait-il cela ? Ou plutôt : comment ces on-dit sont-ils parvenus aux oreilles de Travis, puisqu’il ne parlait plus à personne ? Ahurissant, le rétablissement instantané de Travis. Tout simplement ahurissant. Aussitôt sorti de sa bulle, il est au courant de tout, même des détails de la vie privée de Jules. On peut avouer, sous un certain angle, que Jules avait parlé avec Alisson en cours. Il avait peut-être joué un peu avec elle, et énervé un peu le prof ; au début il s’était retenu de leur donner une punition, mais s’était finalement enflammé jusqu’à leur enlever plusieurs points chacun. On pouvait donc accorder que Travis avait raison ; Jules avait un peu « chahuté » pendant ce cours.

    Jules : Des rumeurs, tout ça ! On a juste énervé le prof de botanique en lui répondant, mais ça n’a pas été si loin. Quelques points de perdus, ce n’est pas si terrible ! Ce serait Alisson qui t’aurait raconté tout ça ? Je croyais que tu ne la connaissais pas…

    Jules cherchait la dernière fois qu’il avait vu Alisson et Travis parler ensemble. Cette dernière fois remontait à… jamais ! Elle ne pouvait donc rien lui avoir appris, ce qui signifiait que la source de Travis venait d’autre part. Ce midi encore, Travis était resté enfermé dans la bibliothèque : Jules l’avait aperçu. Il n’avait donc pu parler à personne depuis, sauf une ou deux personnes. Et les conversations ne s’orienteraient pas sur Jules aussi facilement… Il y aurait eu d’autres priorités ! Comment Travis aurait-il donc pu savoir ce qui se passait pendant les cours de botanique ? Une question sans réponse, une de plus.

    Au fur et à mesure qu’il réfléchissait et qu’il écoutait son frère, Jules doutait de lui. L’élément déclencheur qui aurait sorti Travis de son renferment lui restait inconnu. Ce pourrait être une discussion avec un proche, une nouvelle pensée, un sortilège qu’on lui aurait jeté, ou un meurtre ? Un crime qui l’aurait délivré, c’était plausible. Une idée extravagante, mais plausible. Sur ce sujet, Jules avait une imagination débordante. Et si son frère était possédé, on lui aurait commandé de faire cela ? Ce serait une raison de se trouver ici, à cette heure, d’avoir commis un meurtre aussi. Et maintenant, Jules se retrouvait seul, désarmé, face à un frère qui n’était pas sien. Encore une fois son imagination prenait le dessus sur la réalité. Et pourquoi ne vérifierait-il pas cette hypothèse ? Un sortilège d’imperium aurait pu lui être jeté, et il essaierait depuis longtemps d’en sortir.

    Jules : D’ailleurs, quoi que je fasse avec Allison, tu ne pourras pas me critiquer ! Moi je ne fais que sortir le prof de ses gonds à la fin de l’heure, alors que toi, tu faisais bien pire, c’était toute la journée ! Je me rappelle la fois où le prof d’histoire t’a mis trois heures de retenue parce que tu lui avais posé une bombabouse sur sa chaise, et qu’il s’était assis dessus ! Avec Alisson, on n’oserait jamais faire ça ! C’est vrai que tu peux nous considérer comme deux petits anges…

    Son cœur battait fort, Jules angoissait en attendant la réponse de son frère. Il le savait : une partie des questions que Jules se posait allait trouver une réponse. Reste à savoir quelles réponses allaient arriver.

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Thomas Morgan
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MessageSujet: Re: Un cours en cachette et une cachette en cours. Un cours en cachette et une cachette en cours. Icon_minitimeMar 30 Juin 2009 - 20:28


    Thomas ne pouvait réellement pas comprendre ce qui se passait dans la tête de Jules. Déjà parce que ce qu'il savait de Travis était superficiel. Il ne connaissait pas son passé, sa relation avec son petit frère, ses troubles du comportement et la peur qu'il faisait à Jules. Mais ensuite parce que jamais dans sa vie le jeune Morgan n'avait eu de petit frère ou de relation qui puisse s'y apparenté et il ne pouvait donc pas comprendre le mal qu'il faisait à Jules lorsque le petit Serdaigle comprendrait que cela n'était qu'une machination. Mais les sentiments n'avaient jamais eu vraiment d'importance dans la vie du Serpentard et tout ce qui comptait pour lui était de voir si le jeune Morgan était digne d'être son élève et qu'il lui enseigne plus en détail ce qu'il savait de la vie pour que dans les années à venir le jeune Cohen prenne le relais de Morgan dans la vie à Poudlard. Et pour cela Jules devait faire abstraction de ses amis, de sa famille et de ce qu'il pouvait ressentir. Vivre sans jamais rien montrer ou montrer ce que l'on veut que les autres voient de vous, ce sont deux choses que Jesse à enseigner à Morgan à l'orphelinat et qu'il doit à présent transmettre au jeune homme. Pour cela autant se servir de la personne qui compte le plus pour Jules.

    En tout cas, s'il y a bien une chose que Thomas a toujours et n'a fait qu'aiguisé au fil des années, c'est son sens de l'observation et sa façon de détecter aisément ce que les gens en face de lui peuvent ressentir rien que par un regard et même si cela ne dure qu'un seul instant. Jules était peut-être l'un des seul à réussir à cacher tout ce qui se passait dans sa tête à ce moment là. Thomas avait beau le fixer, lui sourire, être à l'affut de ses moindres gestes, il ne savait pas exactement ce que le jeune Cohen pensait et cela rendait vachement fier le jeune homme. Peut-être qu'il avait réussi un peu à lui inculquer sa façon d'être. Atchoum. enfin là, il avait peut-être pensé trop vite. Jules sait peut-être bien masqué son regard mais il reste un comédien médiocre et son éternuement n'a vraiment rien de naturel. Voilà comment on peu se griller facilement. Il a encore des choses à apprendre.

    Jules - Excuse-moi pour ce atchoum plutôt bruyant, frérot, mais je crois que le pollen des fleurs des buissons me chatouillent le nez depuis que je suis là. Et ne t’inquiète pas, je ne vais t’irriter plus ! C’était une simple curiosité, figure-toi !
    Thomas - La curiosité est un vilain défaut

    Surtout lorsqu'on ne dissimule pas ce que l'on cherche à savoir. Cette phrase là, Thomas avait l'habitude de la sortir à Jules. Soit curieux mais reste discret et là, l'élève n'avait pas encore réussi à le faire et il était simplement parvenu à bloquer son interlocuteur qui ne lui dirait plus rien sur le pourquoi du comment il se trouvait là. Aussi, le jeune Morgan pensa qu'il était temps de tester la perspicacité de Jules en dévoilant quelques indices qui pourrait lui faire penser que ce n'était pas réellement Travis qu'il avait en face de lui. C'était aussi un moyen détourner pour arriver à ses fins. Faire avouer à Jules ce qu'il faisait là. Et il parla alors d'autre chose qui n'avait rien à voir : les cours de botanique. Thomas savait ce que Jules faisait avec Alisson mais Travis était censé l'ignorer. Comment le jeune Serpent allait-il encore faire croire qu'il était l'aîné des Cohen.

    Jules - Des rumeurs, tout ça ! On a juste énervé le prof de botanique en lui répondant, mais ça n’a pas été si loin. Quelques points de perdus, ce n’est pas si terrible ! Ce serait Alisson qui t’aurait raconté tout ça ? Je croyais que tu ne la connaissais pas…
    Thomas - En effet, je ne la connais pas mais je m'inquiète de savoir ce que fait mon frère alors je me renseigne. Et me tane pas pour savoir qui sont mes indics.

    Thomas n'imaginait pas à quel point cette question à propos d'Alisson allait perturber Jules et lui faire se poser plein d'autres questions. En effet, le jeune homme ne sortait pas beaucoup et n'avait pas beaucoup de discussion avec d'autres élèves, ce que Thomas ignorait. Mais comme toujours, il parviendrait à se sortir de ce mauvais pas par son charisme et sa tchatche. En tout cas, Jules en rajouta une couche dans la bonne humeur, ce qui pouvait paraitre bizarre pour quelqu'un qui connaissait bien les deux frères.

    Jules - D’ailleurs, quoi que je fasse avec Allison, tu ne pourras pas me critiquer ! Moi je ne fais que sortir le prof de ses gonds à la fin de l’heure, alors que toi, tu faisais bien pire, c’était toute la journée ! Je me rappelle la fois où le prof d’histoire t’a mis trois heures de retenue parce que tu lui avais posé une bombabouse sur sa chaise, et qu’il s’était assis dessus ! Avec Alisson, on n’oserait jamais faire ça ! C’est vrai que tu peux nous considérer comme deux petits anges…
    Thomas - Et attend, j't'ai pas critiqué, c'était juste une question. Soit pas sur la défensive, cela prouve que tu as quelque chose à te reprocher. Fait gaffe à cela petit. En tout cas, le coup de la bombabousse, c'était vraiment drôle. Elle a jamais su que c'était moi, surtout avec ma gueule d'ange

    Petit, gueule d'ange, des mots que Thomas à l'habitude d'utiliser lorsqu'il est avec Jules. De quoi perturbé le jeune homme et de faire qu'il soit complètement perdu et se posent pleins de questions, reste à savoir comme il va réagir. Fait attention, t'es observer.



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MessageSujet: Re: Un cours en cachette et une cachette en cours. Un cours en cachette et une cachette en cours. Icon_minitimeJeu 16 Juil 2009 - 13:37

    Travis, c’était le sosie de Tristan. En même temps, c’était son frère jumeau ; mais en ayant grandi dans des milieux différents, les deux jumeaux avaient le même caractère. Ils utilisaient des expressions variées qui leur correspondaient à chacun, et en ne se connaissant pas pendant leur enfance, ils ont acquis des notions du langage différentes : c’est ce qui a fait leur force lorsqu’ils sont rentrés dans l’école. Quand Jules débarqua à Poudlard, les deux jumeaux ne se quittaient plus, et ils utilisaient leurs différents apprentissages pour combler les manques de l’autre. Ainsi, lorsque l’on posait une question à l’un et qu’il était embêté pour répondre, l’autre lui venait en secours et répondait à sa place d’une manière très habile. Jules put observer ses frères à loisir, et s’inspirer des deux réparties pour pouvoir se créer la sienne. Lui n’avait pas de frère jumeau, il ne considérait pas cette situation comme une lacune pour vivre. Il acceptait aisément cette situation sans broncher. Cependant quand Tristan vint à décéder, Travis se retrouvait seul, alors que Jules s’accommoda à cette perte plus rapidement. Il se dit, et il eut bien raison, que ce n’était pas son rôle de remplacer auprès de Travis son feu frère jumeau ; il devait à présent se débrouiller seul. Aujourd’hui, la situation avait quelque peu changé ; puisque Travis avait l’air de perdre toute confiance en lui par ce décès, Jules regretta amèrement de ne pas avoir essayé de remplacer Tristan. Etait-ce lui la pièce qui devait combler le trou dans le puzzle de la vie de Travis ? Hier, il se disait que ce n’était pas son rôle ; aujourd’hui, il regrette de ne pas avoir poussé le bouchon un peu plus loin ; et maintenant, face au faux Travis, il ne se reprochait plus rien. Il avait réussi à reprendre goût à la vie, selon Jules.

    Malheureusement, celui qui était en face de lui et qui lui parlait d’Alisson ne s’appelait pas Travis, et Jules en avait quelques soupçons. Son frère aurait remédié en quelques instants à tous les problèmes qu’il gardait pour lui depuis un bon moment ; cette guérison miracle devenait improbable. Jules s’en doutait, et il essayait de ne rien laisser paraître aux yeux de son frère. Le cadavre de la mouche, la connaissance du chahut en cours de botanique avec Alisson, toutes ces discussions improbables entre deux frères qui ne se parlaient plus depuis un petit moment mirent la puce à l’oreille de Jules. Et si jamais ce frère, si gentil, si spectaculaire, si exceptionnel, ne serait pas le frère escompté ? Une idée totalement absurde, invraisemblablement imaginée, mais à vérifier. Comment pouvait-il le certifier ? Au lieu de chercher à prouver son idée, il n’avait qu’à trouver des exemples comme quoi son idée n’était basée sur rien. Déjà, si Jules s’entendait à merveille avec Alisson, Travis, lui, n’était pas censé le savoir.

    Thomas - En effet, je ne la connais pas mais je m'inquiète de savoir ce que fait mon frère alors je me renseigne. Et me tanne pas pour savoir qui sont mes indics.

    A une question assez simple et qui aurait permis à Jules de ne plus douter de la véracité de son frère, Thomas avait répondu en confirmant ce qu’il pensait. Des doutes confirmés, ce que Jules ne voulait pas. Ce frère commençait à devenir louche, et un peu trop pour Jules. Il lui fallait une idée, ou plutôt un souvenir que seul le véritable Travis pouvait confirmer. En revanche si jamais son frère était sous imperium, il serait obligé de répondre à ce souvenir tel qu’il s’est déroulé. Que de complications survenaient dans la tête du jeune Cohen ! Il n’avait pas le choix, il devait démasquer la personne en face de lui. Sans le vouloir ses mains se crispèrent, car si jamais il n’obtenait pas une réponse satisfaisante à cette question, cela voudrait dire que ce n’était pas son frère, et que les idées qu’il se faisait depuis le début du frère idéalisé qui retrouvait soudainement la santé s’avéraient fausses. Jules fut un peu angoissé. Il devait déterminer ce qu’il ignorait. En prenant le plus de précautions possibles. En faisant attention à ne pas irriter l’être qui se trouvait en face de lui. A ne pas vexer Travis, si c’était lui.

    Jules - D’ailleurs, quoi que je fasse avec Allison, tu ne pourras pas me critiquer ! Moi je ne fais que sortir le prof de ses gonds à la fin de l’heure, alors que toi, tu faisais bien pire, c’était toute la journée ! Je me rappelle la fois où le prof d’histoire t’a mis trois heures de retenue parce que tu lui avais posé une bombabouse sur sa chaise, et qu’il s’était assis dessus ! Avec Alisson, on n’oserait jamais faire ça ! C’est vrai que tu peux nous considérer comme deux petits anges…

    La réponse de Travis était déterminante. Jules saurait si oui ou non il avait affaire à son frère. Il avait beau sourire, rigoler à certains moments de sa phrase, il avait l’impression qu’on pouvait le démasquer à chaque instant. Il n’avait pas l’habitude de mentir, d’inventer des faits qui ne se sont jamais déroulés, et qui de surcroît avaient plus un but d’attaque que de défense. Mais lorsque nos doutes ont toutes les chances d’être confirmés, il faut tenter le tout pour le tout. « Toujours d’une manière habile » disait Thomas lorsqu’il lui donnait des leçons. D’ailleurs, sa venue ne saurait tarder…

    Thomas - Et attend, j't'ai pas critiqué, c'était juste une question. Soit pas sur la défensive, cela prouve que tu as quelque chose à te reprocher. Fait gaffe à cela petit. En tout cas, le coup de la bombabousse, c'était vraiment drôle. Elle n’a jamais su que c'était moi, surtout avec ma gueule d'ange

    Une bombabouse ? Sur la prof d’histoire ? Travis avait l’air de bien s’en rappeler, de se souvenir ! Quoiqu’il en soit, jamais Travis n’avait raconté une telle histoire à Jules. Le faux-Travis était confirmé : Jules ne savait pas encore qui il était, mais il pouvait déjà affirmer que ce n’était pas son frère. Jamais il n’a posé de bombabouse sur la chaise du professeur d’histoire de la magie. Et jamais Travis, si c’était bien lui, n’aurait confirmé un fait qu’il ne se rappelait plus. Travis n’était pas Travis.

    Le soleil descendait de plus en plus bas, et l’ombre de celui qui avait pris l’apparence du frère de Jules commençait à disparaître, à cause des hautes haies. La nuit arriverait d’ici plusieurs minutes, mais pour l’instant, on distinguait facilement les traits d’une autre personne. Jules pouvait identifier avec précision sur le visage du faux-Travis les cernes, les cheveux coiffés, mais ce qui était le plus frappant, c’était la neutralité de ce visage. C’était étonnant, ce visage paraissait net, sans qu’aucun sentiment ne puisse déformer une partie de ce visage. Pas un clin d’œil, pas un sourire en coin, pas un signe d’irritation comme le nez qui bouge ou qui renifle ; étonnamment, celui qui se trouvait en face de Jules avait une entière confiance en lui. Il se sentait à l’aise, comme si ce qu’il faisait était tout à fait naturel. Or il avait commis un vol d’identité, sans que le possesseur, selon Jules, soit au courant. Si jamais on lui avait demandé, Travis aurait refusé, ou mieux, n’aurait pas répondu et serait parti pour éviter de parler. Sa fuite demeurait intacte, même si c’était Jules qui s’approchait de lui. Toujours Travis fuyant… A chaque fois que le jeune Cohen pensait à quelque chose, ses pensées se rapportaient à Travis. A ce frère si éloigné, si distant depuis ce fichu décès mystérieux de Tristan, à ce frère qui était le support de Travis pour avancer dans la vie quotidienne. Peut-être n’avait-il pas réussi à combler tous les manques qu’a un jeune adolescent, puisqu’il a du se tourner vers un Autre pour de nouveaux conseils. Un serpentard, en plus. Et qui n’était toujours pas arrivé… Comment pouvait-il arriver en retard ? Il aurait du être là, aujourd’hui, pour le défendre face au voleur d’identité. Si jamais il était dans les parages, Jules devrait alerter qu’il n’était pas seul ; sa première tentative en éternuant n’a pas du se faire remarquer ; il en fallait une deuxième.

    Jules : dis-moi, Travis, tu ne trouves pas qu’il commence à faire frisquet ? Sois pas machu, on rentre au château, on sera beaucoup mieux à parler là-bas !

    D’un pas qui paraissait assuré, Jules se retourna et se dirigea du côté qu’il était arrivé. Il fit quelques pas en tournant le dos à son interlocuteur ; s’il ne le suivait pas, il était clair que Jules se retrouverait seul à seul avec cet énergumène. Qui sait ce qu’il pourrait lui faire ? Jules s’avança jusqu’à la première bifurcation. Il s’agissait de deux voies qui se croisaient, donc le choix était de trois sorties. Mais par où Jules était-il arrivé ? C’était sûr, ce n’était pas par la voie d’en face. Son doute sur la droite et la gauche, il ne fallait aucunement le laisser paraître au faux-Travis. Si jamais il lui demandait conseil, il pourrait l’emmener dans un endroit reculé du labyrinthe ; il fallait avertir Thomas le plus vite possible. S’il n’était pas loin, il entendrait sûrement ce qu’allait crier Jules.

    Jules : Bon, Travis, tu viens oui, et arrête de traîner ! Sinon tu peux prendre la tête du convoi, et je serais sûr que tu ne reculeras pas !

    Un rapide coup d’œil des deux côtés où il pouvait partir : pas de Thomas. Il avait pourtant besoin d’aide au plus vite… Puis il se retourna pour faire face à son faux-frère, en qui il n’avait plus aucune confiance.

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