Appelo Mor†em (old)
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Comment pourrir un cour en une leçon Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
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Laura Owned
Admin | Serpentard
Ein Mondmädchen, in einer mystischen Welt Laura Owned
.
Féminin

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Amour : Une Langue de Plomb

Pensine
Orientation Sexuelle: Hétérosexuel
Année d'étude: 6ème année
Caractère: Incontrolable, méchante et cruelle....De toute facon, mon caractère ne te regarde, viens le découvrir plus tot!

MessageSujet: Comment pourrir un cour en une leçon Comment pourrir un cour en une leçon Icon_minitimeSam 2 Mai 2009 - 14:02

Priorité à Jules E.Cohen


    ||Loréana|| Et bien Miss Owned, vous n’avez qu’a vous mettre avec Monsieur Cohen.

    Laura jeta un regard sur sa droite, elle était encore dans l’encadrure de la porte, visiblement Jules Galantia, son soi disant meilleur ami avait choisis de ne pas l’attendre et s’était mis avec quelque un d’autre pour le cour. Elle jeta un oeil sur sa montre, elle n’était pourtant pas très en retard non? ¼ d’heure ce n’était rien, compte tenu bien sur des dédales de couloirs qu’elle avait dut parcourir, des escaliers bougons qui avaient refuser de bouger, et des tableaux qui la hélaient sans cesse pour lui dire de se dépêcher .Ajouter à cela, une fille qui connaît la moitié du château et qui dit bon jour à tout le monde. Un exploit qu’elle ne soit pas arrivé ¾ d’heure après la fin du cour en somme. Adressant un regard noir à Jules elle s’avança dans la salle, histoire de bien lui faire comprendre qu’il ne payait rien pour attendre, la main de la verte et argent vint se placer dans ses cheveux une moue dégoûté sur le visage. Elle plongea son regard dans celui de son professeur de potion, elle frissonna un peu, les cachots n’étant pas le lieu le plus chaud du château.

    ||Laura|| Madame, on est vraiment obligé de se mettre en binôme pour ce cour? Je vous assure que je préférerais embrasser un pitiponk véreux et pervers plutôt que de travailler avec Cohen.

    ||Loréana|| Je me fiche de vos préférences, mettez-vous avec Cohen de suite! Je ne me répéterais pas!


    Laura hocha la tête dépité, elle se tourna vers le chaudron ou se trouvait le frère Cohen, elle ne l’aimait pas c’était indéniable, simplement pour ce qu’il était, parce que son frère était Travis, parce que ce dernier l’avait catalogué dès son arrivé sous prétexte qu’elle était la sœur de Baël, alors du coup, haïssant Travis elle n’avait put se résoudre à aimer Jules. Pourtant elle avait bien dut lui parler en début de première année, de plus il portait le même prénom que celui qu’elle considérait comme son frère. Mais rien n’y faisait, plus les jours passait plus elle le haïssait. Elle posa son sac à ses pieds et se mit à l’opposé du brun. Pas de bonjour, pourtant même avec ses pires ennemies, Laura avait l’habitude de dire bonjour, mais pas avec lui, disons qu’elle entretenait le même haine qu’avec Travis. Quelques part elle le respectait, mais si jamais il venait à ouvrir els hostilités, elle répondrait toujours plus fort. Faisant alors des dommages irréparable.
    Nombreuses avait été les fois, ou face au manque d’action de Travis, elle avait voulu s’en prendre à Jules, pour montrer qu’elle était là. Pour faire comme avec les autres, lui montrait comment elle pouvait détester les gens. Mais elle n’avait put s’y résoudre, des phrases sadiques inamicales, mais jamais de baguettes. Elle sortit ses affaires de son sac. Une main vint alors se poser sur son bras, le blondinet qui était à cotés de lui plongea son regard dans le sien, histoire de lui faire comprendre qu’elle ne devait surtout pas péter un chaudron, qu’elle devait rester calme faire son exercice comme il se devait.


    ||Laura|| Tu es prévenus Cohen je ne compte pas travailler aujourd’hui ne compte pas sur moi pour t’aider.

    Pour parfaire ses dires, elle s’assit sur le tabouret qui se trouvait à cotés du chaudron, mais elle avait une imagination lumineuse, aussi elle se releva aussi vite qu’elle s’était assise, un sourire malin sur le visage. Les notes n’avaient jamais étés la priorité de Laura, en fait elle était doué naturellement, elle n’avait pas besoin d’écouter, lire simplement. Elle comptait bien pourrir le cour à cet aiglon stupide, qu’Est-ce qu’il pouvait lui sortir par les yeux celui là. Elle lut vite fait les consignes sur le tableau, sachant pertinemment qu’elle ne les respecterais pas. Elle attrapa sa baguette derrière son oreille, place qu’elle prenait régulièrement allez savoir pourquoi.
    Elle sentit le regard de la prof sur leur couple, il était évident qu’elle ne voulait surtout pas de débordage durant son cour. Ce qui en soi était normal, i faut la comprendre, avoir un accident dans un cour de Métamorphose c entait pas grand-chose, on se retrouvait avec une pastèque sur ne nez, et bien l’infirmière réparait ça en un rien de temps. En sortilèges la seule chose qui pouvait arriver c’était de se prendre en pleine poire un objet en plein vol manoeuvrait par un élève maladroit. Alors qu’en potion, une goutte qui tombe sur la main, c’est la brûlure un chaudron qui fuit, c’est une nuit à l’infirmerie. Les accidents dans cette matière était beaucoup plus rare que dans les autres matière mais toujours très spectaculaires, et restaient très longtemps dans les mémoires. Laura adressa un sourire au professeur et se replongea dans les consignes.

    Malgré ses bonnes résolutions de ne pas toucher directement le pauvre garçon, elle n’avait qu’une se servir de sa baguette pour lui montrer clairement l’antipahtie qu’elle ressentait envers lui. Le regard de Laura se perdit dans le vague alors qu’elle essayait de se rappeler la raison de son retard en cour, et donc de ce binôme. Comme touts les matins elle s’était levé bien avant les autres, afin d’être sure de ne voir personne dans la salle de bain commune, peut être même d’y croiser Jack…Et&é descendus dans la Grande Salle afin de prendre son petit déjeuner, elle s’était attardé quelques secondes avec Devan. Puis elle avait croiser le regard de son frère, et ensuite c’est le trou noir. Elle se souvient seulement d’une envie irrésistible de sortir, ce qu’elle devait avoir certainement fait puisque ses chaussures étaient légèrement taché de boue. Cependant elle n’aurait sut dire si cette boue venait du parc ou de la forêt. Bref un trou noir complet dans lequel elle chercher désespérément une réponse. Par moment, lors de ces trou noir, il lui semblait qu’elle tenait la solution, qu’elle était juste là…Et puis tout repartait, c’était bizarre la sensation que ça lui faisait, elle avait l’impression de courir dans un long couloir noir, une porte lumineuse au bout, elle savait que la réponse était derrière la porte. Mais plus elle courait, moins elle y arrivait, ça fuyait, et ça la rendait triste et méchante durant des journées entières…

    Elle attrapa une fiole au hasard sur la table, alluma le feu, elle ne savait même pas sur quoi pouvait porter ce cour, elle savait juste qu’il devait faire des antidotes à une sorte de potion. Qui passait par tout apparemment, des bulles hoqueteuse à la fiole de mort vivante. Autant dire que le Jules et elle pouvait tomber sur une chose très facile, ou bien quelque chose de tellement compliqué qu’en temps normal même ils ne s’en seraient pas sortis. Apparemment alors qu’elle méditait à toute ces choses i lavait été lui-même prendre la fiole parce qu’elle se trouvait sur le bureau… Elle le laissa travailler quelques minutes, seul, avant de faire tourner la potion, dans le sens inverse de celui indiqué bien sur.


    ||Laura|| Et bien mon pauvre Cohen j’ai bien l’impression que je me suis trompé, cette couleur réglisse ne me dit rien qui vaille.

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Jules E. Cohen
Serdaigle
La mort est-elle la meilleure délivrance de la souffrance? Jules E. Cohen
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Amour : Ca viendra, ne jamais perdre espoir!

Pensine
Orientation Sexuelle: Bisexuel
Année d'étude: 5ème année
Caractère: Calme, parait très naïf, mais garde une véritableintelligence intérieure. Ne montre jamais qu'il souffre, ou qu'il a peur; il n'en parlera qu'avec des personnes en qui il a confiance.

MessageSujet: Re: Comment pourrir un cour en une leçon Comment pourrir un cour en une leçon Icon_minitimeLun 4 Mai 2009 - 19:46

    Il fallait qu’il se dépêche, et plus vite que ça ! Jules était déjà horriblement en retard, et Killer lui passait entre les jambes, attendant une quelconque gâterie. Mais il devait aller encore plus rapidement, il s’était levé en retard, encore trop fatigué de sa courte nuit. Le soir de la veille, il n’avait que fait parler à Charlotte, lui racontant tout et n’importe quoi. Résultat : en se couchant trop tard, il se leva beaucoup trop tard. Son cours de potion allait bientôt commencer : pas le temps de passer par la salle commune pour prendre un petit déjeuner, il faudra foncer directement aux cachots. Jules repoussa son chat, et le laissa dans le dortoir, descendant en trombe tous les étages le séparant de son prochain cours. Des brefs « bonjour », ou « désolé je suis en retard » à ceux qu’il croisait dans les couloirs, puis Jules déboula dans le couloir menant au cachot. Les élèves de sa classe était en train d’entrer ; quelle chance ! Il ne louperait aucune partie du cours ! Il se mit derrière la file d’élèves, et arriva dans la salle en dernier, essoufflé, reprenant sa respiration aussi forte que celle d’un bœuf.

    ||Loreana|| Veuillez fermer la porte Monsieur Cohen, merci !

    Jules s’exécuta en silence, et chercha une place autour des chaudrons ; des cours par binômes apparemment allaient se dérouler. Il chercha une place, en vain ; il devra être seul, avec le chaudron le plus usé de la salle : ça lui apprendra à trop parler le soir avec Charlotte, et aussi à se coucher trop tard ! Il s’installa à contrecœur à cette place, avec l’espoir que le cours se termina le plus rapidement possible. A présent le professeur écrivait les consignes au tableau : le cours s’annonçait d’un ennui total, avec personne pour le partager. Jules pensait à ce qu’il aurait pu faire avec Allison : trouver une nouvelle potion, ajouter un ou deux ingrédients, ou pourquoi en prélever quelques gouttes… Pour les envoyer à travers la classe ! Evidemment ils n’auraient jamais été jusque là, ils en auraient juste parlé. Mais ça faisait du bien d’imaginer tout cela !

    ||Loréana|| Et bien Miss Owned, vous n’avez qu’à vous mettre avec Monsieur Cohen.

    Comment ? Avait-il bien entendu ? Jules se retourna : en restant plongé dans les plans qu’il aurait manigancés avec Allison, il n’avait pas entendu cette… Comment s’appelait-elle déjà, celle-là ? Ah oui Laura, c’était ça. Il ne l’avait pas entendu rentrer, ce fut uniquement l’ordre du professeur qui le tira de ses rêveries. Et d’après ce qu’il avait entendu, elle allait venir à ses côtés pendant le cours : ce n’était pas possible, un effet de son imagination, sans doute !

    ||Laura|| Madame, on est vraiment obligé de se mettre en binôme pour ce cours? Je vous assure que je préférerais embrasser un pitiponk véreux et pervers plutôt que de travailler avec Cohen.

    Hélas, il avait bien entendu, cette fille qui se croyait tout permis tout le temps allait venir à son chaudron : pourvu qu’elle continue à renier les ordres de la prof, elle pourra être collée et pas de stupide Laura à côté de lui !

    ||Loréana|| Je me fiche de vos préférences, mettez-vous avec Cohen de suite! Je ne me répéterais pas!

    ||Laura|| Tu es prévenu Cohen je ne compte pas travailler aujourd’hui ne compte pas sur moi pour t’aider.

    Elle s’était approchée de son chaudron avant de lancer cette phrase : quel cauchemar ! Une Serpentard comme elle allait venir travailler avec Jules ! Et comment allait-il survivre face à elle, ou plutôt face à ça ? En disant travailler, on ne pouvait trouver de mot moins exact : peut-être assister, ou encore somnoler serait plus approprié. Fallait-il encore être optimiste pour penser une telle chose d’elle : Jules l’avait déjà vue à l’œuvre, et elle ne lui attirait guère de sympathie. De plus, elle était la sœur de Baël, l’ennemi le plus grand de Travis, le frère de Jules. Alors comment Jules pourrait-il supporter Baël, et sa sœur ? On pouvait considérer cela come une haine familiale, qui se transmettait de frère en frère ou de frère en sœur. Maintenant il se retrouvait avec elle, cette fille insupportable, et allait devoir travailler en binôme avec elle ! Encore une raison de ne pas veiller trop tard avec Charlie.

    Jules faisait comme si de rien était, et commença le travail seul. Il savait qu’il fallait se méfier de Laura, on ne sait jamais de quoi elle peut être capable. Rester vigilant et demeurer aux aguets devenait une priorité pour Jules. Première consigne : chercher une fiole au bureau. Jules s’effectua, et prit le plus grand soin pour rester naturel, et ne montrer aucun signe qu’il lui adressait quasiment toute son attention. Arrivé à sa place, il examina très rapidement quelle farce Laura aurait pu lui préparer : rien pour l’instant, le serpent n’avait pas encore montré ses crocs. Deuxième consigne : Préparer l’antidote. Jules essaya de comprendre ce qui était écrit au tableau, mais son attention était tout absorbée par sa voisine de chaudron. Elle bien sûr ne travaillait pas, et semblait perdue dans ses pensées : qu’est-ce qu’elle pouvait bien mijoter ? Mijoter : ça y est, Jules avait compris le mélange à effectuer. Il fallait rajouter certains ingrédients, les peser très précisément les uns après les autres, puis faire tourner la potion dans le sens des aiguilles d’une montre. Enfin Laura s’était réveillée, et s’était décidée à aider Jules. Elle prit de quoi mélanger la potion, et Jules vit du coin de l’œil qu’elle tournait trois tours la potion, puis s’arrêta. Formidable ! Finalement, elle n’était pas entièrement dénuée de bon sens…Jules regarda la suite des étapes : ce qui arrivait s’annonçait beaucoup plus compliqué. Il fut malheureusement interrompu dans sa réflexion :

    ||Laura|| Et bien mon pauvre Cohen j’ai bien l’impression que je me suis trompée, cette couleur réglisse ne me dit rien qui vaille.

    Jules se dépêcha de regarder les autres chaudrons : des couleurs fades se voyaient dedans, décrivant une teinte du bordeaux au vert kaki en passant par le marron. Aucune couleur ne ressemblait à celle de la potion du binôme, au grand malheur de Jules. Il le savait, Laura était derrière cette différence : elle faisait tout pour qu’il n’arrive pas à avoir la bonne potion finale. Mais Jules avait plus d’un tour dans son sac, et devait agir seul : en appelant la prof, il pouvait être sûr que Laura le prendrait pour un être soumis, un lèche-botte. Jules choisit une autre option : il marcha calmement vers l’armoire contenant tous les ingrédients, et prit un bézoard. A l’aide de son couteau, il en coupa de fines lamelles sous le regard inquisiteur de Laura. Il les ajouta au fur et à mesure dans la potion qui devenait de plus en plus marron. Un sourire triomphant se dessinait sur la bouche de sa coéquipière ; elle pensait qu’elle avait réussi sans aucun doute, et qu’à chaque lamelle que rajoutait Jules, son sourire s’élargissait. Jules continuait son geste mécanique sans tenir compte de la couleur de la potion, ni de l’avance qu’avait prise les autres binômes. Un peu de retard à rattraper, ce n’était pas grave, Jules s’en sortait souvent comme un chef. Encore quelques coups de couteau, et le tour serait joué. Le seul problème serait que le professeur intervienne... Jules jeta un coup d'oeil aux alentours, en espérant qu'elle ne viendrait en aucun cas les voir. Ses craintes furent confirmées: elle se dirigeait vers leur chaudron en passant entre ceux des autres. Quelques commetaires de temps à autre pour les autres élèves, mais pas assez longs pour que Jules ait le temps de finir ce qu'il avait entrepris. Le danger n'allait pas tarder à arriver : encore quelques mètres, et Jules ne pourait plus rien faire, sa note serait mauvaise à cause de sa "coéquipière". Il décida de ne pas céder à la panique, mais de rester serein, et découpa en vitesse trois lamelles, juste avant que le professeur le voit avec un ingrédient inapaté à la potion.

    ||Loréana|| Monsieur Cohen ! Que faites-vous avec du bézoard ? Cela vous est-il demandé dans les consignes au tableau ?

    ||Jules|| En aucun cas, madame, ce n’est écrit sur le tableau. Mais regardez ces trois dernières lamelles que je viens de couper : elles vont sans doute réparées les maladresses de ma CHERE voisine que j’apprécie tant !

    Jules insista sur ces derniers mots en lançant un regard de supériorité à Laura, qui de son côté gardait un large sourire. Jules tenait ses trois dernières lamelles dans sa main, et ses trois lamelles retenaient l’attention de la classe. Au premier lâcher, la potion fit un « blob » avec quelques jets, mais garda sa couleur marron. Jules regarda brièvement Laura, lui aussi lui souriant : il a toujours adoré surprendre tous ceux qu’il croisait avec tout ce qu’il avait sous la main, et sortir sa dernière carte au dernier moment. S’il gagnait cette partie, son triomphe allait être saisissant. La bataille entre le Serdaigle et la Serpentard ne tenait plus qu’à deux lamelles : au lâcher de la seconde, la potion prit une couleur orangée. Jules pouvait entendre le petit rire grinçant de Laura : quelle peste, celle-là ! Elle se moquait de ce qu’elle ignorait. Jules allait gagner la guerre, devant les regards attentifs des autres élèves.

    ||Jules|| Madame, pouvez-vous me rappeler combien de temps sont nécessaires pour que le bézoard agisse en tant qu’antidote ? Normalement, le quart de cette durée serait nécessaire pour obtenir la potion demandée…

    En effet, Jules n’eut que le temps de finir sa phrase, que la potion changea déjà de couleur, passant de l’orangé au rouge, puis au bordeaux. C’était une teinte qui pouvait être possible dans l’exercice, à la limite de l’acceptable. Jules savourait sa victoire intérieurement, et se félicitait de sa remarquable avancée. A présent il avait rattrapé avec sa coéquipière le retard qu’ils avaient accumulé, sous les regards surpris et ahuris des autres élèves. Une seule n’était pas fière de cette performance ; sous ses cheveux lui recouvrant une partie du visage, Jules devinait un regard cruel qui l’aurait tué sur le coup voire même réduit en cendre, si Laura était un basilic.

    ||Loréana||Bien ! Monsieur Cohen, vous avez utilisé les propriétés du bézoard à bon escient, heureusement pour vous qu’il s’agissait d’un dérivé du poison. Je ne vous rajouterais pas de points, puis que vous n’avez que fait rattraper une erreur. Maintenant, tout le monde, continuez ! Nous avons perdu assez de temps comme cela !

    Jules ne pouvait pas se sentir plus à l’aise qu’à ce moment : mais son allégresse surpassait sa méfiance, et il revient très vite sur ses gardes. Il mit le bézoard sur le bureau, surveillé de loin par son professeur, et mit la lamelle restante dans la poche de sa robe. Il devait éviter qu’une autre erreur de ce genre se reproduise, maintenant que Laura était plus énervée que jamais. Si elle préparait un mauvais coup, ça n’étonnerait en rien Jules. Sauf que cette fois, il ne pourrait pas échapper à la punition, et il avait toutes les chances que les points ôtés seront pour Serdaigle.

    Jules continua tranquillement la suite de la potion sans faire attention à sa compagne ; il travaillait seul, voire même avec un handicap plus qu’une aide. Evidemment demander à Laura d’aller chercher un ingrédient dans l’armoire serait trop compliqué à faire pour elle. Il n’avait pas le choix : ou il s’arrêtait à ce stade de la potion, ou il partait à ses risques et ses périls. Qui ne tente rien n’a rien, alors Jules prit la fâcheuse décision d’y aller lui-même. Pour cela il devait tourner le dos à son chaudron, c’était ce qui l’embêtait le plus. Si jamais ce serpent ressort ses crocs, qui sait ce qu’il adviendrait !

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Dernière édition par Jules E. Cohen le Mar 5 Mai 2009 - 17:24, édité 1 fois
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