Appelo Mor†em (old)
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L o s t . i n . H e l l. [FINI] Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
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Devan Justyn Harris
Admin | Étudiant(e) en Médicomagie
Spécialisation dans les blessures par créatures vivantes. (Stage à poudlard) Devan Justyn Harris
.
Masculin

977 messages
Amour : Je ne l'aime que lui... Et personne ne pourra intervenir dans notre relation ou se sera votre mort..

Pensine
Orientation Sexuelle: Bisexuel
Année d'étude: Diplômé
Caractère: Changeant! La plupart du temps vous le verrez impassible. Son air est à faire peur tellement il n'a aucun sentiment... Enfin, il se fâche qu'en seule présence de ses deux pires ennemis...

MessageSujet: L o s t . i n . H e l l. [FINI] L o s t . i n . H e l l. [FINI] Icon_minitimeLun 16 Mar 2009 - 19:34

[R e s e r v e d. Jusqu’à nouvel ordre]

    « Eh oh, Devan, tu es toujours parmi nous?»

    L’interpelé tourna lentement la tête vers la voix cristalline qui venait de s’élever dans la salle commune des serpents. Bon sang, depuis quand était-il parti dans ses pensées? Parce qu’aux dernière nouvelles, il lui avait fallut même un bon moment avant qu’il ne déchiffre les mots que la brunette lui avait lancé, et heureusement qu’elle avait prononcé son nom, au contraire il serait toujours sur sa planète. C’était étrange qu’elle lui adresse la parole, Devan croyait que le silence régnait depuis environ une bonne dizaine de minutes alors que ce n’était que ses tympans qui avaient été bouché. Aussi, le nous dont la vipère faisait référence était Heaven et William, il était venu les rejoindre une heure auparavant et ils étaient tous partis dans une conversation des plus intéressante. Ils étaient en train de parler de la maison des lions, celle des sales petits frimeurs, bon tous n’étaient pas comme ça mais la majorité l’emportait. Il y avait Allison, la seule exception connue à la règle. La différence faisait qu’elle n’était simplement pas aussi casse-pied que les autres, du moins, quand elle se bornait à rester avec la bouche fermée, chose qu’elle ne faisait pas beaucoup lorsque Devan venait le voir. Enfin, le pire à ce jour était son traitre d’ancien meilleur ami. Non mais, ça ne se faisait pas d’être aussi cruel, et vous savez qu’en plus le vert et argent n’est pas quelqu’un de rancunier? Imaginez alors seulement comment leur relation aurait pût tourner si ça n’avait pas été le cas. Je vous donne un indice, il y en aurait un qui manquerait, au vrai sens du mot, sa tête. C’est donc la conversation qui avait tourné pour Devan un peu trop spirituellement, il était perdu dans ses pensées, encore une fois. Un peu plus il regardait le plafond avec de la bave lui coulant sur les babines, tel un malade mental. Regardant sa préférée, il lui fit cadeau d’un froncement de sourcil signe qu’il venait tout juste d’atterrir sur terre.

    « Hum, plait-il?»
    « Raaah, essaye au moins de faire semblant de suivre la conversation! Avec cette tête on pourrait facilement te prendre pour un aliéné! »
    « Pff, arrête, c’est toi la première qu’on enfermerait Laura!»

    Wow, le pauvre et faux chaton avait il neuf vies? Parce que depuis son entrée en septième année il se faisait tuer plusieurs fois. Une chance qu’il avait plus de force que Laura, parce qu’après qu’elle se soit jeté sur lui, il prit facilement le dessus, la plaquant au sol et la chatouillant partout, la pire torture qui soit. Il jugea qu’elle avait apprit la leçon lorsqu’elle essaya de le gifler mais ne réussi qu’à attendre son torse. La force s’évade bien trop rapidement lorsqu’on est aux prises avec ce genre de technique, c’était peut-être l’alternative à la violence, aux batailles entre les garçons après tout. Mmh, seulement dans un monde où les hommes seraient tous homos. Devan soupira en laissant partir la fille qui, une fois dégagée, lui envoya une vraie gifle, mais avec force modérée. Le serpent se contenta de serrer la demoiselle dans ses bras et de l’embrasser dans le cou, pour la faire rire. Reprenant tranquillement son calme, il décida de laisser ses trois amis pour se promener à sa guise dans le château, où il pourrait rester dans ses pensées comme il le voulait. Traversant la porte de la salle commune, il remonta ses pantalons qui avaient descendus durant les efforts de l’affrontement, laissant apparaître ses fesses moulées dans ses boxers blanc. Il hésita d’abord à trouver une destination puis fini par se dire que la noirceur des cachots pourrait le faire sentir moins minable qu’il ne l’était. S’enfonçant pas après pas, ne manquant pas de se rafler le visage au passage, il était désormais dans cet endroit froid et miteux qu’était les cachots. Bon, maintenant c’est pas compliqué, vous vous imaginez un vieux films des années 50, en noir et blanc – de toute façon il faisait tellement sombre qu’il était difficile de différencier les couleurs - , et le garçon avançant pas à pas, tâtant le mur de ses doigts pâles. Étrangement, il se revoyait plusieurs années auparavant, en troisième année pour être exact. C’était encore le temps où il était renfermé sur lui-même, il n’avait que deux ou trois amis. Mais plus récemment`n`t, il repensait à son petit ami, enfin, son ex James… À cette pensée, sa gorge se serra, il n’avait jamais comprit ce changement de comportement. Il lui faisait confiance, c’était d’ailleurs le seul homme qui avait put en dire autant. Il avait craché sur leur amour, sans lui donner aucune explication et Devan avait été affreusement blessé, du coup, depuis ce temps ils étaient des ennemis. Mauvaise graine. Tout avait été semé par le vert et argent et tout devrait être repris en charge par ce dernier. Ce fut seulement lorsqu’il ne sentit plus rien sous sa main droite qu’il s’arrêta net et éclaircit les yeux pour pouvoir percevoir un semblant de lumière. Comme d’habitude, rien n’y fit et le jeune sortit sa baguette pour éclairer les lieux. Il avait suivit où ses doigts le menait, contournant de nombreux couloirs mais là il avait la possibilité de tourner à droite, en fait, il avait l’obligation. Jamais le vert et argent ne se rappelait d’être venu dans ce cul de sac un jour de sa misérable vie. Il fronça les sourcils, décidant d’avancer encore un peu, jusqu’à arriver à un embranchement à 3 voies. Bon, c’était encore pire qu’il croyait. Son front se détendit alors qu’il enfouit son visage dans sa main. Pourquoi est-ce que son sens de l’orientation arrivait toujours à lui faire défaut?! Poussant un gémissement il décida de s’assoir sur le sol gelé; mieux valait rester ici que s’enfoncer encore je ne sais où. Il remonta ses genoux contre son torse et posa sa tête sur ceux-ci. Était-il perdu à jamais?!

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Dernière édition par Devan Justyn Harris le Ven 27 Mar 2009 - 21:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L o s t . i n . H e l l. [FINI] L o s t . i n . H e l l. [FINI] Icon_minitimeDim 22 Mar 2009 - 12:47

[Me voilà à la rescousse, ou pas... ^^]


    Professeur Keating « Et n’oubliez pas de me rendre un dossier traitant l’action de la lune sur le comportement des monstres. Un conseil : organisez un bon plan et abusez des exemples. »

    Dernier cours de la journée : Défense contre les forces du mal. Cours bientôt terminé d’ailleurs. Aujourd’hui, c’était un cours théorique, donc Aaron n’avait pas eut trop de mal à s’intéresser au sujet. Enfin, ça aurait été mieux si il n’y avait eut personne pour demander « Comment on les tue ? » à chaque fois que l’enseignant abordait une nouvelle créature. Mais bon, rien n’était parfait dans ce monde.
    Après la classe, Aaron décida qu’il valait mieux utiliser à bon escient la bonne influence et l’enthousiasme que monsieur Keating exerçait pendant son cours, et il fila directement à la bibliothèque pour travailler sur ce nouveau devoir. Sinon, il y a avait de forte chances pour qu’il ne soit pas motivé et qu’il finisse par faire son devoir au dernier moment, donc mal.
    Laissant son côté Serdaigle s’exprimer ainsi, il s’installa à une table isolée, pris les deux plus gros livres qu’il put trouver sur le sujet, les amena à sa table et les y posa avant de s’asseoir, les bras endoloris et de se mettre au travail.
    Un quart d’heure plus tard, la moitié de son plan de dissert’ écrit, toute volonté l’avait quitté et il lui était impossible de poser les yeux sur ses livres ni sur ses feuilles sans avoir envie de s’y taper le front. Fallait pas chercher, c’était comme ça avec la DCFM.
    Au lieu de travailler, son esprit était occupé par d’autres pensées… Des visages, surtout.
    Celui de Jules, d’abord, évidemment. Un visage qui, lorsqu’il apparaissait à l’esprit du brunet, lui serrer le cœur. Mais ça allait mieux. Aaron s’était fait une raison. Et même si le voir ou le croiser lui faisait l’effet d’une douche froide, au moins il avait perdu cette envie de s’isoler pour hurler son chagrin. Heureusement qu’il y avait Louan pour l’aider à surmonter tout ça.
    Mais il y avait également un autre visage qui se dessinait dans la tête du bleu et bronze. Toujours un visage de Serpentard, mais celui d’un garçon plus âgé : Devan Justyn Harris. Et si Aaron se forçait à imaginer les traits de Jules, il voulait chasser ceux du second. Pourquoi ? Eh bien d’abord, Aaron avait des sentiments bizarres, étranges quand son visage s’imposait à lui. Ensuite, il préférait avoir les idées claires (donc sans Jules au milieu) pour pouvoir faire face à cette foule de sentiments. Et pour finir, Aaron était quelqu’un dont les réactions pouvaient être parfois décalées et donc, il fallait parfois se contenter de laisser faire sans chercher d’avantage. Bref, ce cher Harris ne laissait pas le brunet indifférent, même si il y avait encore beaucoup trop de mystère dans cette histoire. C’était d’ailleurs pour cela que Aaron voulait être confronté au Serpentard, pour mettre les choses au clair, pour comprendre ce qu’il ressentait, pour savoir, en gros, comment allaient être leurs relations dorénavant, et aussi, pour récupérer ses chaussures…

    En fait, Aaron était prêt à cette confrontation depuis quelques jours, mais il voulait laisser un peu de temps au temps histoire d’être sûr de ne plus avoir Jules dans ses pensées. Il y avait aussi le fait qu’il ne savait pas comment aborder Devan.
    Mais une chose était sûre, il fallait qu’ils se parlent. Un Serdaigle n’aimait pas du tout rester trop longtemps sans savoir, et le jeune Kinnéas ne dérogeait pas à la règle.
    Lancé dans cette voie, Aaron se dit aussi qu’un vrai Serdaigle ne se laissait jamais dominé par un devoir quel qu’il soit. Ce fut donc avec une détermination nouvelle qu’il se réattaqua aux mystères des forces lunaires sur le mal.

    En bon Serdaigle, Aaron ne vit pas le temps passer. Il récupéra sa notion de la durée seulement lorsqu’il eut finit de peaufiner son plan et d’écrire le brouillon de son introduction pour la simple et bonne raison que son ventre fit un bruit de tous les diables. Il regarda sa montre. L’heure du dîner était largement passée et il lui restait à peine une heure avant le couvre-feu. S’il avait pu se contenter de chips ou de friandise, il serait rentré illico. Seulement, l’appétit de Aaron ne tolérait pas cette idée et il ne céderait que devant un bon steak, une grosse assiette de pâtes ou encore un gâteau entier.
    Le temps de ranger les livres et le jeune sorcier était parti en direction de la cuisine.

    Raccourci, escaliers coopératifs, raccourci, escaliers pas coopératifs, le voilà dans le couloir qui menait vers les cuisines. Mais alors que son estomac entamait le chant de la victoire, un bruit des plus inattendus l’arrêta dans sa course. Un éclat de rire, un rire sadique et mauvais et complètement flippant. Aaron se figea sur place. Pas sûr d’avoir bien entendu. Un esprit frappeur, peut-être ? Puis, un autre rire résonna, nouvelle voix, même ton, pas rassurant. Puis un autre, c’était comme si toute une bande s’esclaffait autours de lui, mais il n’y avait personne, Aaron était seul dans ce couloir, alors comment les rires pouvaient-ils sembler aussi proche ?
    Loin d’être en train de vivre le moment le plus joyeux de sa vie, le Serdaigle sentit une légère brise lui caresser le visage. Etrange, juste avant, il n’y en avait pas. Mais très vite, ce fut une vraie rafale de vent et des morceaux de parchemins se mirent à voler vers lui. Il leva les bras pour se protéger les yeux. En essayant de voir l’origine du vent, il vit quelque chose qui le força à se jeter pour éviter d’être engloutit. Instinctivement cramponné à son sac de cours, il se releva et se précipita dans un couloir. Il se retourna mais vit que l’espèce de rivière en gelée vivante se tourna vers lui et s’approcha, un peu trop vite.
    Prendre ses jambes à son cou, une expression très imagée et très drôle qui n’avait plus rien d’imagé ni de drôle lorsqu’on courait comme Aaron était en train de le faire. Il ne savait pas où il allait, mais il y allait. Tournant parfois au dernier moment pour éviter un cul-de-sac, dérapant et se relevant in extremis. Il dévalait plusieurs escaliers, mais le marécage vivant continuait de le suivre et vu sa couleur, on n’avait pas vraiment envie de s’y tremper.
    Le bleu et bronze arrivait finalement dans une partie du château qu’il connaissait très peu, les vieux cachots. Ceux qu’on utilisait très peu, même pour les soirées et dans ces cas là, ils étaient méconnaissables. En regardant par-dessus son épaule, il constata que le liquide maudit ne le poursuivait plus. Intrigué, frissonnant à cause du froid et de la peur, il s’arrêta, fit demi-tour pour constater que la masse verdâtre n’irait pas plus loin, mais qu’elle ne se décalera pas non plus. Bouchant le seul passage susceptible, à sa connaissance, de le ramener en territoire connu. Le jeune sorcier s’appuya sur les genoux le temps de reprendre son souffle.
    La seule lumière qui éclairait les lieux venait d’en haut des escaliers impraticables, en regardant autour de lui, Aaron constata bien vite que personne ne s’était donné la peine d’éclairer ces couloirs-ci de l’école. D’un geste, il sortit sa baguette.

    Aaron « Lumos »

    Ok, maintenant il arriver à voir quelque chose. Cela aurait été mieux s’il reconnaissait cet endroit. Mais bon. Son ventre grogna et créa un écho monstrueux dans les couloirs sombres. Les éclats de rire de tout à l’heure se manifestèrent à nouveau, plus hilares et moqueurs.

    Aaron « Ha ha… Je suis mort de rire… »

    Après avoir lancé son regard le plus noir en direction du haut des escaliers, il prit son inspiration et fit un pas en avant, s’enfonçant dans les ténèbres.

    Découverte numéro une du soir : les araignées n’entrent pas dans la grande catégorie de « signes de vie ». De ce fait, Aaron n’en rencontra aucun. Ses déambulations dans les couloirs sombres étaient loin d’être une partie de plaisir. Si encore il avait été volontaire, accompagné par Louan ou encore si son ventre arrêtait de lui donnait l’impression de communiquer comme un dragon en train de muer, ça aurait pu être amusant. Sans parler de ces couloirs qui se ressemblaient tous - qu’aurait-il donné pour voir un tableau ? – ou encore de ces cul-de-sac foisonnant.
    Après plusieurs minutes de perdition, au détour d’un couloir, il vit une source de lumière : une baguette allumée, comme la sienne. La lumière était immobile, aussi, Aaron se figea un instant, inquiet. Mais il ne percevait aucun mouvement. Il décida de s’avancer. A force de fixer la lumière, il en eut mal aux yeux et se força à regarder autre chose tout en avançant. Les bruits de ses pas finirent par alerter la personne assise contre le mur, lorsqu’elle leva la tête, Aaron eut l’impression de rater une marche. Le choc fit qu’il lui adressa la parole d’une voix blanche, une voix totalement en contradiction avec la surprise qu’il ressentait. Surprise qui se manifesta par un choix de mots et de prénom pas vraiment appropriés. Ajoutez à cela un visage moite et des habits poussiéreux et on obtenait une rencontre des plus intéressantes.

    Aaron « Oh… Bonsoir Devan… »

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Devan Justyn Harris
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MessageSujet: Re: L o s t . i n . H e l l. [FINI] L o s t . i n . H e l l. [FINI] Icon_minitimeMar 24 Mar 2009 - 21:59

[Désolée. C’est moche! Snif]

    Dans cette obscurité, Devan avait l’impression de se retrouver. Comme il ne l’avait pas fait depuis de nombreuses semaines d’ailleurs. Il était toujours là à remettre en question pratiquement jusque son âme à cause de sa rupture avec James qui datait déjà. Mais quand on aimait autant une personne, il était difficile de s’en défaire du jour au lendemain! Ou en tout cas, si c’était possible, le vert et argent n’y arrivait pas. Il était pratiquement en train de devenir une loque humaine et la seule chose qui le rappelait à l’ordre était ses amis fidèles. Il se forçait vraiment à paraître heureux et bien devant eux, ce qui faisait que son chagrin était doublé lorsqu’il était seul. Une chance qu’ils étaient là sinon il serait tout de même toujours triste! Il y avait Laura et Amanda, ses deux petits rayons de soleil qui arrivait même à le faire rire! Il avait même l’impression qu’il se sentait réellement mieux avec elle et plus ils restaient ensemble, moins il était triste par la suite. Ensuite, il y avait toujours ses deux potes par excellence, Hugo et Thomas avec qui il faisait la fête. C’était plutôt intéressant comme ils étaient utiles dans ces cas-là parce qu’ils prenaient beaucoup de substance illicite et donc arrivait à oublié ses peines. Dans les événements les plus marquants de la semaine figurait au palmarès la rencontre impromptue avec Aaron dans le parc. C’était parce qu’il n’arrivait franchement pas à se l’enlever de la tête d’ailleurs. Ce qui avait pour départ été un simple jeu commençait à lui triturer fortement les esprits. Il fallait peut-être mettre cette soudaine passion sur le fait que le serdaigle s’était refusé à lui. Après tout, lorsque Devan désirait quelque chose il faisait tout pour arriver à ses fins, et il n’avait pas réussit à l’avoir. Son visage magnifique ne cessait de se promener dans ses méninges sans qu’il ne puisse rien faire. Il faisait noir dans les cachots, et il semblait être la seule lumière à son désespoir.

    Le sens de l’observation du garçon n’était jamais quelque chose de très utile. Surtout lorsqu’il était mauvais comme le sien. Pourtant, il fallait avouer qu’à la place d’Aaron qui avait été poursuivit par un marécage vivant, il avait été bien chanceux de se perdre par ses propres moyens! N’aimant pas le stress il aurait probablement été enseveli dans un cul-de-sac, poisse ou pas. Le problème était qu’en étant seul dans cet endroit humide et froid, il ne trouverait jamais la sortie. Était-il vraiment destiné à mourir dans cet endroit de merde? C’était assez ironique, et pour l’instant le froid ne le touchait pas parce qu’il avait eut la brillante idée de porter une veste. Malgré tout, un frisson lui parcourut savamment l’échine, comme pour lui rappeler qu’à la longue, ce bout en plus de tissus ne servirait à absolument rien. À moins que le cuir se mange! Il commençait à se dire qu’il pouvait au moins essayer de se lever pour trouver un moyen de se sauver la vie. La lâcheté était un autre point de sa personnalité qui coupait un peu les ponts à ses agissements. C’était comme s’il prenait le temps d’attendre de mourir pratiquement de faim avant de bouger. Mais bon, il n’avait pas faim donc il ne bougerait pas de si tôt!

    La seule chose qui le ramena à l’ordre fut lorsqu’il entendit des pas s’approcher au loin. Au a chance! Son sauveur armé de fer et d’épée sans doute? Un petit sourire naquis sur ses lèvres alors qu’il commençait à se faire des films de plus en plus idiots et surtout pervers. Après tout, ça pouvait être absolument n’importe qui! Une fille, un ennemi, un lion, personne ne pouvait le savoir tant qu’il ne le verrait pas de ses propres yeux. Baissant la tête vers ses pieds, il attendit que la personne soit arrêté devant lui pour prendre un long respire. Déjà, c’était des chaussures de mec! Il releva tranquillement la tête non sans s’arrêter à différentes parties de son corps. Ouch, ça fait mal… Il n’avait put deviner qui ça pourrait être et le découvrir avait fait naître un drôle de sentiment dans sa poitrine. C’était lui. ZE mec à qui il pensait tout à l’heure! Ce fut Aaron qui prit la parole en premier, sur un ton qui laissait clairement indiqué son malaise.


    « Oh… Bonsoir Devan… »

    Oh, c’était déjà le soir? Il était arrivé ici en fin d’après-midi pourtant! Il n’avait décidemment pas la notion du temps ce p’tit! Bref, Devan ne pût qu’immédiatement tirer profit du malaise du jeune homme. Apparemment, il était non seulement surpris mais aussi assez troublé. Il adorait le voir dans cet embarras soudain tout simplement parce que c’était la première fois qu’il le voyait réagir comme ça. D’ailleurs, à bien y penser, c’était bien la première fois qu’il le voyait à jeun. Il prenait plaisir à remarquer ses traits qu’il n’avait pas oublié, ils étaient encore plus merveilleux qu’il ne l’aurait pensé. Il avait enfin la possibilité de le regarder sans penser à autre chose. Il ressentit à nouveau un long frisson mais cette fois-ci c’était plutôt une drôle de sensation. Une drôle de chose qui le faisait ramener à l’ordre. Il n’avait rien ressentit de telle depuis longtemps. Était-ce Aaron qui était sa nouvelle drogue? Il ne s’était réellement pas sentit aussi bien depuis sa relation avec James, et ça lui causait une peur fichtrement imposante. Sa respiration se mit à accélérer alors que les battements de son cœur faisaient de même. Il essayait de paraître normal, et c’est pourquoi il profiterait de la situation comme il l’aurait fait à l’accoutumé pour rendre encore plus mal à l’aise le serdaigle.

    « Mon prince charmant s’en vient à ma rescousse? »

    Il prit le soin de bien l’ausculter des pieds à la tête d’une façon plutôt perverse. Il ne changeait pas, et c’était d’ailleurs de pire en pire. Il croyait qu’il ne retoucherait plus jamais à l’amour véritable pour l’instant et il avait tout de même un besoin physique à combler. Autant le faire avec un homme S’il le pouvait d’ailleurs! Et ce fut qu’à ce moment là qu’il se rendit compte de l’état du bleu et bronze. Il semblait fatigué, comme s’il avait couru le marathon. Son ton changea immédiatement, passant aussitôt à l’inquiétude sans qu’il ne s’en rende compte.

    « Hey, ça va au moins? »

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MessageSujet: Re: L o s t . i n . H e l l. [FINI] L o s t . i n . H e l l. [FINI] Icon_minitimeJeu 26 Mar 2009 - 18:28


    Ok, maintenant, faisons ensemble un peu de mathématiques. En tenant compte du nombre d’individus présents à Poudlard, quelles étaient les chances pour que Aaron tombe, en cet endroit et en cette soirée, sur CE Serpentard ? La réponse : presque nulles. Pourquoi fallait-il qu’il soit tombé sur lui ? Sur l’un des deux seuls individus avec qui il se sentait mal. Bon, trois peut-être. Il aurait même supporté Liam. Jules… Ca aurait été autre chose. Alexandre… Aïe ! Mais au moins, avec eux, il savait à peu prés à quoi il aurait pu s’en tenir. Tandis qu’avec Devan… C’était le gros point d’interrogation. D’un côté il se sentait extrêmement gêné par son comportement l’autre nuit et d’un autre côté… D’un autre côté il n’était plus sûr de la manière dont les choses avaient tournées. Il avait été dans un tel état…

    *Louan « Des fois, tu te prends beaucoup trop la tête, Aaron… »*

    Jamais le Serdaigle n’avait été aussi d’accord avec son camarade. Pourtant, celui-ci le lui répétait souvent. Le bleu et bronze entreprit d’essayer de suivre le conseil de son ami qui venait de lui revenir à l’esprit. Première étape : retrouver une respiration normale. Première étape réussie malgré l’apparition de nouveaux symptômes : la chaleur et le rougissement. La cause de ces manifestations : le regard inquisiteur du vert et argent. En effet, ce dernier n’a pas hésité à le détailler d’une façon qui ne pu empêcher des images de leur soirée au lac d’envahir l’esprit de Aaron. Ce qu’il dit n’arrangea rien.

    Devan « Mon prince charmant s’en vient à ma rescousse? »

    Le brunet eut un rire nerveux, il baissa sa baguette pour éviter de mettre ses nouvelles couleurs rougeoyantes en valeur. Puis il se força à poser le regard sur Devan. Effet immédiat. Aaron se détendit étrangement. Certes, selon lui, sa circulation sanguine se faisait beaucoup trop rapide, mais au moins, la boule de nerfs qui lui tenait lieu d’estomac se volatilisa, ce qui permit à un grognement particulièrement sonore de s’échapper du ventre du jeune sorcier. Avec un sourire léger, il porta sa main à l’endroit en question et exerça une pression qui se voulait suffisante pour faire taire le monstre. L’avantage de la situation, c’était que le malaise initial avait disparu, et même si Aaron avait un peu honte de ce que le Serpentard venait d’entendre, ce n’était rien comparé au choc de leur rencontre en ce lieu. Une lueur espiègle anima le regard du bleu et bronze.

    Aaron « Seulement si la princesse sait faire à manger… »

    Autant pousser la métaphore du conte de fée jusqu’au bout. Tant pis si l’orgueil mâle de Devan en prenait un coup. Il l’avait cherché.
    Sur ces mots, il s’assit contre le mur, à côté du vert et argent. Pas trop prés, mais suffisamment pour pouvoir le toucher en tendant le bras. S’il préférait ne pas être trop proche de cet être au regard hypnotiseur, le fait qu’ils soient les deux seuls êtres humains repérables dans un paysage comme celui des vieux cachots le convint facilement de se poser à porter de lui. Surtout qu’en plus, il était fatigué et avait mal aux jambes à cause de sa course-poursuite. Aaron appuya sa tête contre le mur froid, ferma les yeux et poussa un soupir exprimant plus que clairement son épuisement. De toute évidence, un tel comportement ne pouvait qu’alarmer le Serpentard assis non loin.

    Devan « Hey, ça va au moins? »

    Plus que le contenu, l’inquiétude portée par la voix du sorcier fit que Aaron rouvrit automatiquement les yeux. Il n’y avait pas que le ton qui portait l’inquiétude. Touché, le bleu et bronze s’empêcha de rassurer son camarade avec un sourire faible, mais sincère accompagné par le ton le plus indifférent qu’il puisse adopter en ces circonstances.

    Aaron « Ce n’est rien… J’ai juste échappé de justesse à un de ces marécages-surprises, c’est d’ailleurs pour cette raison que je me retrouve paumé ici. »

    Paradoxal, mais typiquement Aaronien, son sourire s’élargit. Il venait de faire référence à des évènements peu agréables et, surtout, il avait abordé leur situation actuelle, mais cela ne l’empêchait pas de sourire instinctivement. Comme si rassurer était utile. Car en plus, ni l’un ni l’autre ne paniquait pour le moment.
    Passons. Tout en essayant de rassurer Devan, le Serdaigle ne put empêcher son regard de se promener sur le visage du jeune homme. Et, bien vite, il remarqua un détail qui lui fit l’effet d’un coup de jus. Son sourire s’évapora en un instant et, sans pouvoir se contrôler, il se rapprocha du visage du Serpentard en se penchant et, d’une main et du bout des doigts, il fit bouger le visage de Devan pour pouvoir mieux voir la blessure sur sa magnifique joue.

    Aaron « Qu’est-ce qui t’es arrivé ? »

    Là, il venait de battre le vert et argent en termes d’inquiétude. Il se faisait tellement de soucis qu’il ne se rendit pas compte à quel point ses doigts lui brulaient, à moins que ce ne soit la faute du visage qu’il tenait précautionneusement du bout de ses doigts. Visage qui, en l’absence de toute inquiétude, aurait pu trouver une forte, mais tellement judicieuse, comparaison dans l’imagination de Aaron : celle avec un soleil flamboyant.

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Devan Justyn Harris
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MessageSujet: Re: L o s t . i n . H e l l. [FINI] L o s t . i n . H e l l. [FINI] Icon_minitimeVen 27 Mar 2009 - 6:05

[On dirait que je suis motivée ma parole...]

    La chance l’avait retrouvé! Le vert et argent avait l’heureuse de se retrouver en face du garçon à laquelle il était en train de penser. Il n’avait rien éprouvé de tel pour un garçon depuis la rupture avec James. Il en revenait à passer toutes les semaines depuis noël et il passait par tout le monde. Winter. Un sourire, des paroles réconfortantes pour lui rappeler qu’il n’était pas le seul à souffrir de telles séparations. Travis. Bon, avec lui ça n’avait pas été super tout simplement parce que leur relation était tendue. Et à vrai dire, il avait essayé de le prendre par surprise et de l’embrasser mais il ne s’était récolté qu’une baffe en plein visage. Enfin, il y avait son super pote Lucian avec qui il n’avait pas réussit à tire un mot encore une fois. Bref, tout portait à dire qu’il était plus que ravi de se trouver devant le bleu et bronze et il avait déjà plusieurs idées en tête du comment il passerait le temps perdus dans ce cachots abandonné. Il ne cessait de le regarder sans se lasser car il prenait vraiment le temps de se remémorer chaque trait. Un son de gargouillement s’éleva dans l’endroit silencieux où ils se trouvaient faisant rire le vert et argent. Il avait faim… Donc pourquoi était-il dans ce coin perdu plutôt que la cuisine? La chance était vraiment avec lui et c’était assez superbe de la voir agir ainsi. Elle l’avait envoyé à lui! C’était sûr! Le vert et argent était l’un de ses garçons assez superstitieux et il fallait dire qu’en ce moment il était assez dans ses pensées pour dire que tout était choisit! Ce qui le sortit de ses pensées assez bizarres fut le sourire espiègle qu’Aaron lui envoya. Ouch, depuis quand il était capable de faire ça? Il n’était pas super gêné ce p’tit? Non je dit ça, mais Devan aimait ça, il était juste surpris, agréablement surpris!

    « Seulement si la princesse sait faire à manger… »

    Oh no… Il n’avait pas dit ça? Jamais il ne fallait atteindre le si haut égo de notre petit serpent. C’était pratiquement déclarer la deuxième guerre mondiale. Qui plus est, il le traitait de princesse, la pire chose! Autant lui faire changer de sexe immédiatement tant les mots qu’il lui donnerait serait bestiaux. Il se mit à respirer plus rapidement comme pour se préparer à une guerre mais lorsqu’il plongea ses yeux dans ceux du garçon, ça lui sauta aux yeux. Voyons, pouvait-il vraiment se mettre à être méchant avec lui? Je vous dit, une chance qu’Aaron n’était pas Hugo ou Thomas en ce moment parce qu’il récoltait de sa simple présence un bien être fou sur Devan. Sa voix s’éleva de toute sa splendeur et surtout de toute sa confiance pour lui dire :

    « Alors, je ne pourrai garantir ton futur empoisonnement mon prince. »

    Court et direct, phrase qui lui envoyait toutes ses pensées en un coup. Pourtant, ce n’était pas réellement méchant si on comprenait que Devan parlait de son talent en cuisine qui l’empoisonnerait et non lui qui le ferait exprès. Il lui envoya un sourire digne d’une pub de dentifrice dévoila une longue rangée de dents blanches. Il était fier de lui, la répartie était l’une des choses intégrantes de son être. Il regarda le bleu et bronze s’installer à côté de lui, sans remarquer qu’il pouvait carrément lui sauter dessus tellement il était près. Juste à agripper son collet, et puis voilà! Ce que les pensées du serpent pouvaient devenir salaces en un instant! Je ne vous ferai pas l'honneur de vous en faire part d'ailleurs, et vous savez pourquoi? Et bien parce que tous les jeunes de Poudlard ont moins de 18 ans! Il avait néanmoins remarqué qu’il semblait fatigué et ça l’avait inquiété. Madame la chance avait peut-être un peu trop forcé la note qui sait?!

    « Seulement Ce n’est rien… J’ai juste échappé de justesse à un de ces marécages-surprises, c’est d’ailleurs pour cette raison que je me retrouve paumé ici. »

    Ses yeux bleus océans s’ouvrirent en grand devant l’explication du garçon. Il avait entendu parler de ses marécages qui semait dans l’école tout un émoi mais il n’en avait jamais vu, et il ne croyait que ce qu’il voyait. Pourtant, qu’Aaron lui serve cette explication confirmait deux choses. Poudlard était en train de devenir de plus en plus anarchique et Devan ne faisait qu’une petite, très petite part là-dessus. Il y avait des gens qui étaient bien plus pesant dans le sens où la magie noire était utilisée! Il ne savait plus quoi penser, qui faisait cela? Pourquoi le directeur ne faisait rien? Enfin, la deuxième chose dont il était sûr c’était qu’il devrait avoir un entretient avec la chance parce que ça en se faisait pas d’user autant son pouvoir juste pour les faire se rencontrer! Elle ne comprenait définitivement pas qu’il ne voulait pas qu’on touche à un seul des petits cheveux du garçon.

    « Wow... J’avais entendu parler de ses marécages mais je n’avais jamais réellement vu leur effet sur quelqu’un… C’est étrange, Poudlard est de plus hostile on dirait… Et croit moi, je t’aiderai bien à retrouver ton chemin, mais si je suis ici c’est bien parce que je sui aussi perdu que toi. »

    Il lui fit un clin d’œil lui signifiant qu’ils allaient être pris ensemble pour un laps de temps indéterminé… Sauf qu’en un instant son visage se trouva très près du sien. Tien, étrange, il n’avait pas bougé, est-ce que ses mouvements étaient autonomes maintenant? Les mains du bleu et bronze se posa sur la joue scarifiée du serpent. Il n’y pensa pas pour le moins du monde pour l’instant parce que la seule chose qui se passait en lui c’était l’immense brulure que provoquait ses doigts sur sa joue. Il lui aurait sagement demandé de les enlever tellement ça semblait être chaud mais il ne le voulait même pas. Il était trop bien! Du moins… Jusqu’à ce qu’il tâte sa cicatrice et lui demande :

    « Qu’est-ce qui t’es arrivé ? »

    Rien n’allait, tout s’obstruât, le noir, les pensées, la souffrance.

    FLASHBACK

    |Cayden|« Devan, Devan!»
    |Devan| _Quoi? Pourquoi tu cours comme ça?!
    |Cayden| «C’est papa, il veut me faire mal!»
    |Devan| _Quoiii?! Pourquoi?
    |Michael| «Cayden! Reviens par ici, ce vase coûtait des milliers!»
    |Cayden| «Non, je m’excuse, fais moi pas mal!»
    |Michael| «Depuis quand tu me donnes des ordres?!»

    Et slac! Ce coup avait résonné dans le boudoir de la grande maison des Harris et maintenant un long filet de sang coulait sur la joue du garçon. Pas le bon garçon, celui qui n’avait rien fait mais qui était toujours prêt à encaisser pour son frère adoré. Jamais il n’acceptait qu’on touche à son petit frère et son père ne lui avait jamais fait peur. C’est pourquoi il encaissait tout, il se rebellait mais il était toujours le plus aimé… Il se foutait que ce vase ait coûté une fortune, aucun parents de devrait vouloir frappé son enfant avec une ceinture! Et pour sur, le plus dangereux était arrivé, c’était le bout de métal qui lui avait ouvert la joue lui laissant ainsi une cicatrice qui durerait à vie. Une cicatrice qui provoquait chez les gens trois réactions. Soit celle du genre : « Ouah, t’es super cool avec ta cicatrice! » Soit une petite grimace de dégout qui rendait le vert et argent complètement dingue. Il aimait mieux ceux qui restaient indifférent parce qu’il devenait violent lorsque les personnes étaient dégoutés. Il ne lui fallait que de quelque secondes pour les renvoyer dans leur coin le temps de dire ouf. À cet instant précis, le père des garçons sembla se calmer et comprendre la gravité de son geste, seulement alors qu’il bafouillait quelques mots le plus vieux était déjà partit en emportant son petit protégé. Il avait un peu mal, mais ce n’était pas ça qui importait, il avait sauvé Cayden. De recevoir une correction, une fois de plus. Il avait l'impression d'avoir été mis au monde pour protéger de ses ignobles parents son frère adoré. Ça ne le dérangeait pas du tout, il en était d'ailleurs plus qu'heureux et il aurait pût continuer de la sorte tout le reste de sa vie. Un seul regard sur le visage d'ange de son petit frère lui suffit à se calmer. Un sourire lancé en guise d'excuse, et le plus jeune partit chercher dans la salle de bain chercher les choses nécessaires afin de guérir la blessure de son frère. Devan aurait pût demander à son père de le guérir avec un sort mais il ne voulait pas lui parler. Il s'arrangerait tout seul, comme il l'avait toujours fait.

    FIN DU FLASHBACK

    Le visage du vert et argent était détruit alors que de trop nombreux souvenirs se percutaient dans sa tête. La raison de cette cicatrice d’abord, mais elle ne fit qu’empirer la situation en dévoilant Cayden mort sur la pelouse de la maison. Son visage, celui qu’il avait complètement effacé de sa mémoire avait trouvé le moyen de sortir. C’était la fin, Aaron en était responsable. Même sa rupture avec James n’atteignait pas autant le vert et argent qu’en cet instant. Il avait mal, il aurait préféré mourir plutôt que de supporter davantage cette image dans sa tête. Elle était gravée, à sang et à froid. Il avait réussit à tasser un peu son frère dans sa mémoire pour vivre comme un jeune normal et le bleu et bronze en avait fait sortir ses pires démons. Il poussa très fortement le brun qui alla se fracasser on ne sait où alors que le serpent se levait sur ses pas se dirigeant loin. Vers l’endroit où Aaron était arrivé. Il se foutait d’être perdu, tant qu’il m’était plus avec Aaron! Il aurait put lui faire avaler sa langue et il s’en voulait encore plus atrocement d’avoir de telles pensées. Des larmes roulaient sur ses joues alors qu’il s’était promis de ne plus jamais pleurer la mort de son frère 7 ans plus tôt. Il commençait à ne plus rien distinguer, ses larmes rendaient floue tout ce qu’il voyait, la seule chose qui le rappela à l’ordre fut lorsqu’il arriva enfin aux escaliers menant à la sortie de ses affreux cachots, endroit qu’il se promit de ne jamais retourné seul. Les marches le réveillèrent tout simplement parce qu’il rentra dedans de plein fouet et qu’il s’y écroula. Le mal ne physique ne l’atteignait pas, seul celui de son cœur le percutait. Il pleurait, se recroquevillait le plus qu’il pouvait sur lui-même pour pleurer enfin la mort de son frère. Il ne l’avait fait que lors du jour fatidique, jamais il n’avait recommencé depuis et on avait dit que tout le surplus emmagasiné était dix mille fois pire. Cayden méritait ses pleurs. Il avait été le meilleur frère qu’il lui avait été donné. Il ne voulait voir personne, il voulait rester seul au moins cette nuit pour parvenir à faire le deuil qu’il devait avoir accomplit tant d’années auparavant. Il ne pensait plus à Aaron qui était perdu tout seul dans le cachot qui devait ne rien comprendre à ce qui se passait. Il avait peut-être trouvé le chemin de la cuisine… La seule chose qu’il savait c’était qu’il ne serait plus capable de planter son regard dans le sien pour un laps de temps indéterminé. Il se sentait minable, ignoble et il l’avait vu pleurer en plus. Il ne pourrait pas se voir pour un moment et Devan ferait tout en son pouvoir pour l'éviter. Il avait tellement honte de lui... C'était certain que lorsqu'il aurait retrouvé un peu ses esprits, il se trouverait tellement con! C'était exactement le pourquoi qu'il l'éviterait. Il ne se reconnaîtrait même plus... Et rien ne devait venir déranger le pauvre serpent qui se rendrait directement se coucher. Si quelqu’un lui parlerait, il serait immédiatement envoyé à Ste-mangouste. Gare à tous, les larmes sont les meilleurs armes!

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MessageSujet: Re: L o s t . i n . H e l l. [FINI] L o s t . i n . H e l l. [FINI] Icon_minitimeVen 27 Mar 2009 - 18:51


    Finalement, les mathématiques n’étaient pas si complexes que ça à déchiffrer. Mais qu’est-ce qui l’était comparé au comportement humain ? Comment les sentiments se créent ? Comment ils évoluent ? se brisent ? Et surtout, pourquoi ? Car c’était bien beau d’en trouver le fonctionnement si on ne pouvait pas dire pourquoi. Eh oui, l’humain veut connaître le pourquoi du comment. Cela fait aussi parti de sa nature. Cela aussi reste un mystère. Il serait tellement plus simple de vivre. Se lever, prendre son petit déjeuner, travailler, respirer sans rien ressentir, sans se poser des questions qui vous bouillent l’estomac. Mais non, ce ne l’était pas. Rien n’était simple. Aaron n’était pas du genre à reculer devant l’immensité du travail. Il se voit en fait comme un démolisseur qui réduit les énigmes en pièces jusqu’à ce qu’elles lui livrent leurs secrets. Mais là, ce soir, il se sentait tellement petit devant la question qui s’imposait à lui :
    *Pourquoi ?*

    Oublions l’histoire du marécage, oublions les cachots peu rassurants et leurs araignées. Tout se passait bien, n’est-ce pas ? Devan et lui s’entendaient bien, pas vrai ? Il y avait même un petit quelque chose qui commençait à apparaître entre eux, à moins que Aaron n’ait rêvé ? Oui, c’était possible ça aussi, rien que pour oublier Jules, il était capable de s’imaginer des choses… des antidouleurs. Il avait probablement cru que le médicament portait le nom de Devan Justyn Harris. Mais apparemment, ce n’était pas le cas. Mais un tel cachet existait-il ?

    Allongé sur le sol froid et salle de ces lieux obscurs, le Serdaigle regardait le plafond, la lumière de sa baguette tremblotait, donnant aux couloirs un aspect encore plus flippants. Oui c’était possible. Allongé ainsi, Aaron n’entendit même pas les pas précipités du Serpentard s’éloigner. Ce qu’il entendait en revanche, c’était ses sanglots. Le bleu et bronze ferma les yeux, car il ne servait à rien de les garder ouverts à cause de l’image de Devan quelques secondes auparavant. Son visage était prés du sien et son expression fière (propre aux Serpentards) quoique surprise s’était décomposée au ralentit sous ses yeux. Aaron n’avait rien pu faire, rien pu dire, il ne pouvait qu’assister à cela, il ne pouvait que voir le jeune homme se mettre dans un état inqualifiable. Il était impuissant et paralysé, il ne comprenait pas. Aaron ne comprenait plus rien.
    *Pourquoi ?*
    Qu’avait-il fait ? Il ne voyait pas du tout en quoi ce qu’il venait de dire ou de faire avait pu mettre le brunet dans un état pareil. Il était inutile d’essayer d’imaginer une raison à ce comportement, ce que Aaron voulait en cet instant, c’était savoir ce qui ce passait dans la tête du vert et argent. Il voulait savoir pour s’excuser, pour tenter de réparer le mal qu’il avait fait sans le vouloir. Il déglutit. C’était inutile, cela ce voyait sur l’expression de Devan. Rien de ce qu’il pourrait dire ne l’excuserait. Le Serdaigle le voyait dans ses yeux, sa réaction physique l’aida certes à en être sûr. Mais il voulait quand même espérer, non… Il ne le voulait pas, mais il n’avait pas le choix, il ne décidait plus de rien. Aaron avait perdu le contrôle de ses pensées. Lui qui d’habitude décidait tout le temps de ce vers quoi se tournait son esprit. D’un autre côté, il n’y avait rien d’autre à envisager. Seules ces pensées folles étaient permises en ce cas. A moins que Devan ne lui parle. Qu’il lui explique, lui gueule dessus, fasse quelque chose !

    C’était sa faute, sa faute si les larmes venaient d’envahir les yeux de Devan devant lui. Le Serdaigle aurait préféré ne jamais voir ça, ne jamais assister à un spectacle aussi triste et poignant.
    C’était fini, c’était sa faute, il était assez intelligent pour le deviner, ce qu’il n’arrivait pas à envisager, c’était le pourquoi. Il laissa à son esprit le libre arbitre d’essayer de comprendre. Il se remémora les évènements depuis qu’ils s’étaient vus ici. Leurs âneries sur les princes et princesses, leur discussion entamée sur l’actualité du château… Non, rien ne lui donnait d’indice, c’était inutile de remuer le couteau. Une seule chose était certaine, il ne reparlerait pas à Devan de sitôt. D’abord, le Serpentard n’en avait probablement pas la moindre envie, ensuite : Aaron non plus. Etait-ce parce qu’il l’avait mit dans un tel état ou bien parce qu’il sentait qu’il s’était servi de Devan comme éponge vis-à-vis de son histoire avec Jules, ça n’avait pas d’importance. Aaron ne pourrait pas.

    Combien de temps était-il resté là allongé à regarder le plafond ? Il n’en avait aucune idée. Pour lui, le temps s’était mis en pause jusqu’à ce qu’une espèce de fumée grise apparaisse dans son champ de vision.

    Fantôme à pompons « Mais… Que faites-vous ici, jeune homme ? Il va très bientôt être l’heure du couvre-feu. »

    D’ordinaire, Aaron était bien les fantômes, il les trouvait toujours intéressants et certains d’entre eux le faisaient rire. Là, il n’arriva pas à reconnaître celui-ci. Et lui, de toutes évidences, n’avaient pas mit de nom sur le visage du bleu et bronze, ce qui était sans doute normal vu le nombre d’élèves que l’ectoplasme a dû voir défiler. Sans bouger son regard, le Serdaigle lui gratifia une réponse.

    Aaron « Je me suis perdu… tombé. »

    Avec des gestes grandiloquents et une expression théâtrale, le spectre l’informa qu’il allait le faire sortir de là par le biais d’un passage secret dont lui seul prétendait connaître l’existence. Loin de se sentir honoré, Aaron ne fit pas la fine bouche pour autant et se releva. Il se rendit compte que sa chute lui avait coupé un peu la respiration.

    Si cela pouvait faire plaisir au fantôme, il ne se souviendrait pas du passage secret. L’esprit de Aaron n’étant pas en état de faire attention à ce genre de chose. En fait, il n’écoutait même pas ce que l’esprit lui racontait, car bien sûr, il était tombé sur un mort super bavard. Une fois arrivé devant la salle commune de sa maison, il remercia le fantôme et rentra. Sans faire attention aux regards des autres ni à leurs réflexions quant à son état, il monta dans sa chambre, posa son sac au pied de son lit avant de s’y asseoir. Les yeux dénués d’expression baissés vers le sol, il se dit que la meilleure chose qui lui restait à faire pour ce soir était de dormir a jeun, comme il aurait dû faire bien plus tôt, dés qu’il était sortit de la bibliothèque en fait. Ou bien… si jamais il s’était trouvé devant ceux qui lui avaient lancé le marécage dessus… Non, c’était inutile de penser à ce genre de chose, remonter dans le temps était une chose quasi impossible et interdite de toutes façons. N’empêche, ça faisait du bien d’y penser. Alors qu’il se demandait s’il avait le courage de prendre une douche avant de dormir, une constatation le frappa de plein fouet. Mais devant le ridicule de celle-ci, il éclata d’un léger rire.
    Il lui faudrait une nouvelle paire de chaussures…


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