LEO_« Maximilien, tu vas me dire ce qui s’est passé ! »
MAXIMILIEN_ « Léo, s’il te plait…Pas pendant le cours, en plus pas pendant le cours de potion ! »
LEO_ « Max, crotte de dragon, depuis cette soirée avec Wilde, tu es bizarre, tu ne parles plus du tout ! »
MAXIMILIEN_ « Léo s’il te plait ! Je ne veux pas en parler ! En tout cas pas maintenant ! »
LEO_ « Je n’en n’aie pas finis avec toi pour autant et puis vraiment…Wilde est bizarre avec toi, elle ne passe même plus derrière ta potion pour te dire qu’elle est parfaite ! »
MAXIMILIEN_ « Léo…Je peux te demander quelque chose ? Tais toi, je t’en prie, au nom de notre histoire, tais toi…Je ne peux pas en parler…Je te raconterai, promis dés que j’aurait le courage ! »

LOREANA_ « Monsieur Middle et Monsieur Sanchez, je ne vous dérange pas ? Veuillez vous taire un peu et vous concentrez sur votre potion ! »

Maximilien baissa la tête. Loreana avait parlé dans avoir crier, sans l’avoir regarder, elle avait fixé Léo mais pas lui et malheureusement pour Max, son meilleur ami l’avait remarqué et lui lança un regard de biais qui disait « J’ai remarqué un truc bizarre et je compte bien t’en reparler après ! » Max leva les yeux aux ciels et les plaça ensuite sur sa potion qui bouillait tranquillement. Elle était bleue claire et des petits ronds transparents s’en échappaient, exactement comme il l’était noté dans le livre. Il eut un petit sourire de fierté, il se sentait bien en ce moment malgré tout…Les potions étaient sa matière préférée, il se débrouillait comme un chef et s’était toujours débrouillé comme un chef à vrai dire depuis sa première année. Il n’en ratait jamais une, il avait comme un don mais aujourd’hui malgré le fait qu’il était fier d’avoir réussi il aurait voulu que Miss Wilde passe derrière lui comme elle le faisait à chaque cours pour le complimenter mais elle ne le fera pas…Pas aujourd’hui et cela inquiétait Maximilien.

Ce n’était pas du genre de Loreana, elle semblait ailleurs, inquiète et perturbait et le jeune Middle n’avait pas besoin d’avoir ses aspics pour savoir que c’était à cause de leur baiser. IL se sentait légèrement coupable. Il ne regrettait pas ce baiser, bien au contraire, c’était le plus magnifique de toute sa vie mais il était très triste de lui avoir fait de la peine, il n’avait pas voulu ça. Ce qui le perturbait lui en revanche, c’était justement ce sentiment de tristesse qu’il ressentait pour elle parce qu’il n’était pas du tout du genre à avoir des sentiments de ce type pour une fille ou une femme. Il trouvait ça stupide et pourtant aujourd’hui, il ne pouvait pas s’empécher de penser à cela…Il soupira et ajouta le cerveau de grenouille à sa potion. Il tourna six fois dans le sens des aiguilles d’une montre.

LOREANA_ « Bien, allez, prenez un échantillon de votre potion dans un flacon et emmenez moi votre potions avec une étiquette nom et prénom. Posez là sur mon bureau. Le cours est fini, faites moi cinq rouleau de parchemin sur l’utilité du fois de souris dans cette potion ! »

Maximilien soupira de soulagement, il n’avait qu’une envie courir dehors et fumer une cigarette. Il remplit un flacon de potion et le déposa sur le bureau de Miss Wilde qui avait tourné le dos à son arrivée. Il baissa la tête et retourna à sa place. D’un coup de baguette magique il fit disparaître le reste de sa potion…Il commença à ranger ses affaires et finalement se dit qu’avant d’aller fumer, il devait parler à son professeur. IL ne voulait pas que les choses continuent ainsi, il voulait lui dire qu’il était désolé si c’était ce qu’elle voulait entendre, il ne voulait pas garder ce froid entre eux. Il se mit alors à ralentir, il rangeait ses affaires doucement mais sûrement et s’aperçu qu’il ne restait qu’un jeune homme en classe ainsi que Loreana. Celle-ci qui l’avait vu s’était précipité vers la sortie en même temps que l’autre élève qui en passant la bouscule…

Stupide et idiot mais cet élève de serdaigle qui s’appelait Connors, Maximilien le détestait mais en plus il manquait de respect à un professeur, le professeur qu’il avait embrasser…Maximilien n’était pas du genre à s’énerver mais il ne savait pas pourquoi, il n’avait pas supporter que ce jeune homme aie bousculé Miss Wilde sans même s’être excusé…Ils étaient là dans la classe et le jeune homme continuait d’avancer vers la sortie comme si de rien était. Maximilien se dirigea vers lui à grand pas, et son visage trahissait sa colère. Il hurla alors pour arrêter l’autre Serdaigle.

MAXIMILIEN_ « Une minutes ! »

Connors se retrouva et ne du pas trop comprendre ce qui lui arrivait car Maximilien l’attrapa par le col et le colla aux murs sous les yeux de Loreana qui regardait la scène un peu surprise…Elle n’avait pas du tout comprendre, il fallait avouer que tout s’était passé bien vite…Maximilien quand à lui gardait Connors callé contre le mur. Le jeune homme se débattait mais il ne faisait pas le poids contre Maximilien.

MAXIMILIEN_ « Tu te rends compte de ce que tu viens de faire> ? Bouscule un professeur, une femme qui plus est, et sans t’excuser. Tu mérites de connaître la fureur de mon poing !

Il augmenta la pression contre le Gorges du jeune homme et le suréleva encore un petit peu…IL leva alors la poing mais…

LOREANA « Bien, vous me ferez vingt centimètres de parchemin sur le napel. C'est tout, venez me donner un échantillon de votre potion et sortez. »

Et voilà, l'heure fatidique était arrivée. Heure de cours après heure de cours, Loreana aurait souhaité que le temps s'arrête, que l'heure suivante ne vienne pas.... Et maintenant, il devait rester cinq minutes avant que les élèves suivants n'entrent en classe... Et parmi ces élèves se trouverait Maximilen Middle. Loreana, même si elle avait essayé, n'avait pas oublié le baiser. Baiser qui avait eu lieu dans cette même salle... Depuis ce matin, elle se demandait si elle devait faire comme si de rien n'était, ou, au contraire, se montrer très distante pour lui faire comprendre clairement la situation. Ce baiser ne représentait rien à ses yeux. Et jamais au grand jamais elle ne commettrait l'erreur de recommencer. Après quelques minutes de réflexion, elle opta pour la seconde solution, puis sortit de la salle de cours, direction son bureau. Elle y attendrait, comme à son habitude, quelques instants, le temps que tous les élèves soient dans le local quand elle arriverait. Quelques minutes plus tard, un brouhaha de plus en plus important lui indiqua que les élèves venaient d'entrer en classe...

Debout devant la classe, Loreana parlait. Voilà maintenant une demi-heure que le cours avait commencé, et elle n'avait même pas regardé Max. Et elle ne comptait pas le regarder. Elle ne comptait pas non plus passer derrière lui pour lui dire que sa potion était parfaite. D'ailleurs, elle ne passa même pas entre les élèves et s'assit à son bureau, se contentant d'observer... Jusqu'à ce qu'elle remarque que deux élèves bavardaient... Léo et Max. En levant les yeux au ciel, elle se leva. Plantant son regard meurtrier sur Léo, elle ne jeta pas même un regard vers Maximilien.

LOREANA « Monsieur Middle et Monsieur Sanchez, je ne vous dérange pas ? Veuillez vous taire un peu et vous concentrer sur votre potion ! »

Cette remarque faite, les deux adolescents se turent et Loreana s'installa à nouveau devant son bureau. Son regard se perdit sur les vieilles dalles de la salle... Sans savoir pourquoi, elle ouvrit un des tiroirs du meuble. Quelle ne fut pas sa surprise quand elle y sentit une enveloppe ! La sortant du tiroir, elle y jeta un oeil. Une enveloppe un peu brûlée... Elle ne savait pas où elle l'avait eue, mais elle ne l'avait jamais ouvert. Ce qu'elle fit maintenant.


Citation :
Ma chère Loreana,

J’ignore quand tu liras ces lignes, mais je suppose qu’à ce moment je ne serai plus de ce monde.


Quand tu avais cinq ans, tu me demandais souvent pourquoi je broyais du noir. J’en broie toujours, tu sais. Et tu en broieras autant que moi dans quelques années. La vie est une côte : tant qu’on monte, on regarde le sommet, on se sent heureux ; mais, lorsqu’on arrive en haut, on aperçoit d’un coup la descente, et la fin, qui est la mort. Ça va lentement quand on monte, mais vite quand on descend. A ton âge, on est joyeux. On espère tant de choses… Qui n’arriveront jamais, d’ailleurs. Au mien, on n’attend plus rien… Hormis la mort.

Oh ! Tu ne me comprends pas aujourd’hui, mais tu te rappelleras plus tard ce que je te dis en ce moment. Il arrive un jour, vois-tu, et ce jour arrive de bonne heure pour beaucoup, où c’est fini de rire, comme on dit. Parce que derrière tout ce qu’on regarde, c’est la mort qu’on aperçoit.
Oh ! Tu ne comprends même pas ce mot-là, la mort. A ton âge, il ne signifie rien. Au mien, il est terrible.
Oui, on le comprend tout d’un coup, on se sait ni pourquoi ni à propos de quoi, mais alors tout change radicalement. Moi, depuis quinze ans, je la sens qui me travaille en moi comme si je portais en moi une bête rongeuse. Je l’ai sentie peu à peu, mois par mois, jour par jour, heure par heure, me dégrader ainsi qu’une maison qui s’écroule. Elle m’a défiguré si complètement que je ne me reconnais pas. Je n’ai plus rien de moi, l’homme frais et fort, que j’étais à vingt ans. Je l’ai vue teindre en blanc mes cheveux noirs, et avec quelle lenteur savante et méchante ! Elle m’a pris ma peau ferme, mes muscles, tout mon corps de jadis, ne me laissant qu’une âme désespérée qu’elle enlèvera bientôt aussi.
Oui, elle m’a émietté, la gueuse ! Elle a accompli lentement et terriblement la longue destruction de mon être, seconde par seconde. Je me sens mourir dans tout ce que je fais.



Elle arrêta là sa lectrure. Elle avait reconnu l'écriture de son père... Une larme coula sur sa joue, mais elle la secha bien vite. Elle ne pleurerait pas devant ses élèves. Et pas devant Mr Middle. Heureusement, le cours touchait à sa fin. Elle déposa la lettre devant elle, puis se leva.

LOREANA « Bien, allez, prenez un échantillon de votre potion dans un flacon et amenez-le moi avec une étiquette avec vos noms et prénoms. Posez-le sur mon bureau. Le cours est fini, faites moi cinq rouleau de parchemin sur l’utilité du fois de souris dans cette potion ! »

Le premier à se lever fut Maximilien. Pour ne pas le voir, Miss Wilde se retourna et fit mine de chercher quelque chose dans une armoire. Puis elle commença à ranger ses affaires, lentement... Mais elle accéléra quand elle vit que Maximilien faisait de même. Une fois toute ses affaires dans son sac, elle se hâta vers la sortie... Mais sans vraiment comprendre, elle se retrouva poussée voilement contre un mur. Voilà qui lui vaudrait un bon gros bleu... Elle allait engueuler l'élève qui venait de la bousculer, mais elle se rendit compte que c'était bien inutile. En effet, l'élève en question était tenu à quelques centimètres du sol par Maximilien, qui avait son point levé.

MAXIMILIEN « Tu te rends compte de ce que tu viens de faire> ? Bouscule un professeur, une femme qui plus est, et sans t’excuser. Tu mérites de connaître la fureur de mon poing ! »

Maximilien s'apprêta à frapper, mais Loreana l'arrêta.

LOREANA « Maximilien Middle, lâchez-le. Je vous préviens, j'enlève 150 points à Serdaigle et je vous colle des retenues tous les vendredi soir pendant trois mois si vous ne le lâchez pas immédiatement. »

Une fois l'élève lâché, ce dernier s'enfuit en courant sans demander son reste.

LOREANA « Qu'est-ce qu'il vous prend, Mr Middle ? Vous avez perdu la tête ? »

Cela l’a rendu fou…Est-ce donc cela ?

Il était dans une colère noire, il ne pouvait se contrôler, il ne savait même pas pourquoi. Il avait les nerfs et l’envie folle de fracasser la tête de cet idiot d’adolescent qui en fait avait le même âge que lui, contre le mur et d’ensuite la balancer dans une cheminé ou alors de l’étrangler, de le torturer…Bon c’était excessif mais il mourrait d’envie de lui mettre son poing sur la joue, sur le nez…Il ne savait pourquoi il était énervé, il ne comprenait pas pourquoi le fait que ce stupide jeune homme aie poussé son professeur de potion, l’énerve autant, le rende aussi dingue. IL lui avait manqué de respect et cela avait le dont de le rendre fou, certes il détestait le manque de respect. IL respectait les hommes et les femmes même si il couchait avec sans état d’âme mais il n’allait pas refaire l’éducation des gens. Par moment, il se contentait de faire une remarque, il n’était pas du genre à se taire, pas du genre à fermer sa boucher, il disait toujours ce qu’il avait sur le cœur…Mais il ne sortait les poings que pour se faire respecter lui-même mais jamais pour les autres à part peut-être pour Léo…Juste pour Léo…Mais alors pourquoi était il en colère.
IL voyait ce gars qu’il tenait en l’air pas le col, il savait que ce n’était pas bien, il savait qu’il ne devait pas et la tête de ce serdaigle frigorifié et pétrifié de peur, ne faisait que lui hurler encore un peu plus qu’il devait le relâcher mais il ne pouvait pas, n’y arriverait pas, ne voulait même pas, il était tellement énervé, en colère…IL tenait ce gars en l’air, le pauvre avait l’air d’étouffer, Maximilien faisait tout pour se calmer mais n’y arrivait pas, il tenait ce gars contre le mur, le coinçait carrément…IL le regardait droit dans les yeux et plus il le regardait, plus il était énervé ! IL lui cria alors dessus et leva violement le bras, s’apprêtant à le frapper lorsqu’il sentit une main sur son épaule…

Une main douce venait en effet de se poser sur son épaule, une main chaude qui semblait chaleureuse mais en même temps autoritaire…En sentant cette main sur son épaule, la colère du jeune Maximilien Middle baissa directement en flèche. Il se sentait tout d’un coup bien calme, comme si rien ne s’était arrivé. IL baissa son bras et tourna la tête pour voir la main posée sur son épaule : elle appartenait à son professeur de potion…Maximilien ouvrit grand les yeux et tourna à nouveau la tête pour les poser sur l’autre jeune homme…Il se rendit alors tout d’un coup compte de ce qu’il allait faire mais en se souvenant de la scène, la colère revint bien vite et l’envie de frapper ce petit impertinent revint en même temps. Il soupira violement comme si il était tiraillé entre deux choix…Mais heureusement pour lui une voix, une voix parfaite l’aide à faire son choix…

LOREANA_ « Maximilien Middle, lâchez-le. Je vous préviens, j'enlève 150 points à Serdaigle et je vous colle des retenues tous les vendredi soir pendant trois mois si vous ne le lâchez pas immédiatement.»

Contrairement à ce que l’on aurait pu penser ce n’était pas la menace qui fit que Maximilien lâcha le jeune homme…Non Max n’était pas de ceux qui se laissait avoir par une menace, il n’était pas du genre à plier ou à arrêter de faire quelque chose sous prétexte que l’on faisait peser une menace au dessus de sa tête, lorsqu’il avait une idée en tête, il la gardait et comptait bien la mettre en œuvre. Non…Ce qui le fit lâcher ce jeune homme ce fut cette voix douce, simple et autoritaire, cette vois de son professeur de potion, de la directrice de sa maison. IL ne savait ni pourquoi il avait voulu le frapper ni pourquoi il voulait la lâcher mais c’est en tout cas ce qu’il fit. Il lâcha alors le jeune homme qui détala comme un lapin sans demander son reste et pire sans même s’excuser ce qui donna passablement l’envie à Maximilien de lui courir après pour le faire revenir mais ce fut à nouveau la voix de cette femme qui l’empêcha de se mettre à sa poursuite…

LOREANA_ « Qu'est-ce qu'il vous prend, Mr Middle ? Vous avez perdu la tête ? »

IL ne savait pas quoi répondre. Et pourtant c’était bien rare, Maximilien qui savait toujours quoi dire, quoi répondre, il avait toujours de quoi clouer le bec de la personne en face de lui mais pourtant là, en ce moment même il restait bouche baie sans savoir quoi dire, sans même avoir une minuscule idée de ce qu’il allait dire…Il se retourna alors vers son professeur et baissa la tête, il n’arrivait même pas à la regarder dans les yeux…Il murmura alors légèrement d’un voix qui paraissait peu sûr de lui :

MAXIMILIEN_ « Je…je…Ecoutez…Je ne… »

Maximilien qui bafouillait ? C’était du jamais vu, mais du vrai jamais vu…Il n’avait pas le droit de bafouiller, il imaginait bien facile la tête de son père si il avait vu son fils en ce moment là. IL redressa alors le dos et reprit confiance en lui bien vite. Maximilien était réputé pour sa fiabilité, on pouvait toujours compter sur lui pour qu’il rassure, pour qu’il sache quoi dire, il était intelligent et il n’allait pas se montrer sous un mauvais jour en face de cette femme qu’il avait embrassé. Il releva alors la tête, la regarda dans les yeux et dit d’une voix ferme qui sonnait pourtant douce et calme :

MAXIMILIEN_ « Ce type vous a manquer de respect je ne pouvais pas laisser faire cela. Je suis désolé que vous ailliez assisté à cette scène. Vous avez raison ce n’était pas poli de ma part de le reprendre devant vous, j’aurai du le faire après et l’obliger à revenir s’excuser mais une femme de votre niveau n’aurait jamais du assister à cela, pardonnez moi ! »

Il avait bel et bien l’art de parler et de tourner les choses en sa faveur. ET il était sincère, Maximilien avait beau être un coucheur, il était toujours gentleman et puis maintenant qu’il était seul avec Loreana Wilde, ils allaient peut être parler de l’important…

LOREANA « Qu'est-ce qu'il vous prend, Mr Middle ? Vous avez perdu la tête ? »

Loreana, furieuse, planta son regard noir sur son élève. Bah oui, maintenant elle était obligée de le regarder… Mais avec un regard si noir que si ses yeux lançaient des couteaux, Maximilien serait mort une bonne douzaine de fois. Heureusement pour lui, Loreana n’avait pas ce pouvoir. Pourquoi un regard si méchant ? D’une part, parce que Loreana détestait la violence, et ne tolérait pas qu’un Bleu et Bronze puisse y avoir recours. Elle ne l’avait jamais toléré et ne le tolérerait jamais. Mais, d’autre part, elle se sentait un peu vexée du fait que Maximilien se soit senti obligé de voler à son secours. C’est vrai quoi, elle savait se défendre, merde ! Elle n’était pas une damoiselle en détresse attendant son chevalier protecteur ! Et oui, vous l’aurez compris, l’ego de Loreana venait de prendre un petit coup, et, pour quelqu’un d’aussi fier de Loreana, c’était pas drôle. Pas drôle du tout.

La fureur de la jeune femme fut cependant apaisée quand elle vit Maximilien baisser la tête. Au moins il se rendait compte de la gravité de son geste. Car même à Poudlard, la violence était un fléau. L’infirmière pourrait aisément le confirmer ! Combien de lits étaient à présent occupés ? Et combien de nez cassés et d’os fracturés à cause de disputes et règlements de compte lui amenait-on chaque jour ? Un certain nombre, c’était certain… Pour en revenir à Max, Loreana s’aperçut, non sans surprise, qu’il bafouait. Pour la première fois depuis qu’il était à Poudlard, Maximilien Middle bafouait. Il ne trouvait pas ses mots, il semblait ne même pas savoir quoi dire…

MAXIMILIEN «Je…je…Ecoutez…Je ne… »

Ah. Voilà en effet qui apportait une réponse claire, précise et totalement complète à la question posée. Non, mais là, c’était le pompon ! L’espace d’une seconde, Loreana aurait juré voir les joues du Bleu et Bronze se teindre de rouge. Mr Middle aurait-il rougi ? Une grande première ! Mais pas le temps d’en être sûre : la seconde d’après, Maximilien Middle redevenait Maximilien Middle, il reprenait son calme et son éloquence habituels, il retrouvait sa confiance, bref, il redevenait lui-même. Le dos bien droit, il osa regarder son professeur. Regarder dans les yeux. Ce qui eut, sans qu’elle ne sache pourquoi, l’effet d’une bombe en elle. Son cœur s’emballa quelques secondes… Puis reprit son rythme normal.

MAXIMILIEN «Ce type vous a manqué de respect ! Je ne pouvais pas laisser faire cela. Je suis désolé que vous ailliez assisté à cette scène. Vous avez raison, ce n’était pas poli de ma part de le reprendre devant vous, j’aurai du le faire après et l’obliger à revenir s’excuser mais une femme de votre niveau n’aurait jamais du assister à cela, pardonnez moi ! »

Loreana fronça un sourcil. De son point de vue, Max venait d’être bien maladroit, et la jeune femme ne se priverait pas de le remettre dans le droit chemin.

LOREANA «Décidément, vous ne comprenez rien, Mr Middle. Primo, le problème n’est pas que ‘’j’ai assisté à ça’’ , comme vous dites, mais l’usage de la violence. Ça ne vous mènera nulle part. Et vous auriez fait quoi, après l’avoir frappé ? Vous l’auriez tabassé ? Belle preuve de maturité ! Secundo, je pense avoir passé l’âge de quelqu’un qu’il faut défendre. Si je suis professeur dans ce château, c’est que je maîtrise plus ou moins la magie, vous ne croyez pas ? Bref, vous avez sûrement des devoirs, non ?»

Son regard sévère était toujours planté sur lui. Elle venait de lui dire clairement qu’elle voulait qu’il parte. D’ailleurs, elle fit déjà comme s’il n’était plus là et se dirigea vers son bureau. Elle s’empara de la lettre de son père et elle comptait bien en terminer la lecture. Mais ce ne fut pas possible maintenant, parce que Max n’était pas parti… En déposant la lettre, elle le regarda, le regard lourd d’exaspération.

LOREANA « Mr Middle, je ne vous retiens pas. A moins que vous ne souhaitiez camper dans les cachots, je ne vois pas ce que vous faites encore ici.»

Je comprends…Je veux juste me rendre parfait à tes yeux !

Maximilien s’était rapidement repris, de quoi avait il eut l’air ainsi, yeux baissés et teint légèrement rougis ? Ce n’était ni lui, ni de son rang et il entendait son père d’ici : « Un Middle sait toujours quoi répondre, un Middle argumente, met en marche la conversation et mieux encore en prend la tête ! » Max n’était peut être pas un véritable fanatique de ses parents, loin de là même mais il avait gardé beaucoup des manières qu’ils lui avaient enseigné…En vérité il les avait toutes gardées en y ajoutant simplement les siennes...Il se sentait honteux d’avoir baissé la tête, de s’être montré faible, on le lui avait toujours interdit, et c’était un principe qu’il aimerait bien s’ôter de la tête mais il n’y pouvait rien…IL avait toujours pratiqué le « Avoue tes fautes mais toujours la tête droite, tu les as faites et tu les assume…Ne baisse jamais la tête ! » Ainsi il ne mentait jamais, ne se le permettrait même pas, la vérité rythmait sa vie, il n’avait cure des sentiments en échange, ils valaient toujours la peine en échange de la vérité…Le mensonge aggravait les choses et rendait les gens lâches, c’était un poison, et Maximilien ne supportait pas de ne pas respecter ses principes c’était quelque chose qu’il ne changeait pas, il était suffisamment fier pour garder la tête haute en toute circonstance alors pourquoi les avoir baisser devant cette femme ? Pourquoi se sentir si gêner. Oui, il avait voulu frapper ce sal adolescent mais il l’avait mérité alors il devait garder la tête haute, assumer son acte surtout qu’il avait une justification et de toute façon : un middle en trouve toujours une…ET comme il était justement un Middle, il en aurait trouvé une…Il remonta donc la tête et expliqua clairement ce qu’il avait fait, malheureusement la réaction de son professeur de potion ne fut pas celle à laquelle il s’attendait :

LOREANA_ « Décidément, vous ne comprenez rien, Mr Middle. Primo, le problème n’est pas que ‘’j’ai assisté à ça’’ , comme vous dites, mais l’usage de la violence. Ça ne vous mènera nulle part. Et vous auriez fait quoi, après l’avoir frappé ? Vous l’auriez tabassé ? Belle preuve de maturité ! Secundo, je pense avoir passé l’âge de quelqu’un qu’il faut défendre. Si je suis professeur dans ce château, c’est que je maîtrise plus ou moins la magie, vous ne croyez pas ? Bref, vous avez sûrement des devoirs, non ?»

Maximilien resta là sans bouger…Cette femme était elle idiote ou quoi ? Evidemment qu’il savait que ce n’était pas le fait qu’elle ait assisté à cela qui le dérangeait, le prenait elle pour un idiot ou quoi ? Non mais ! Il savait parfaitement où était le problème : la violence. Elle ne résolvait rien et encore moins ce genre de cas mais et alors ? Maximilien savait que ses mots à lui étaient puissants, bien plus puissants que n’importe quel couteau…Il valait mieux pour ce jeune homme qu’il se prenne un coup de poing de Max plutôt qu’une phrase…Les mots dis par Maximilien n’étaient jamais faibles, il savait quel mot utilisé pour chaque moment, chaque sentiment, chaque percussion dans le cœur était calculé par ses mots à lui…Ensuite évidemment qu’elle savait ce défendre toute seule mais franchement cela était tout de même plus beau de se faire défendre par un chevalier servant et puis plus sérieusement, c’était gentil de sa part non mais oh ? Elle se prenait pour quoi. Maximilien sentait sa colère montait mais n’en montra rien…Il se maîtrisa parfaitement et s’apprêta à répondre mais elle lui avait déjà clouer le bec en lui tournant le dos et en lui sortant froidement :

LOREANA_ « Mr Middle, je ne vous retiens pas. A moins que vous ne souhaitiez camper dans les cachots, je ne vois pas ce que vous faites encore ici.»

Non mais là c’en était trop…Qu’elle le dispute à propos de la violence : à la limite c’était son rôle de professeur, mais qu’elle le remballe ainsi ? Jamais Maximilien ne s’était fait envoyer chasse le dragon et ce n’était certainement pas maintenant que cela allait commencer. Il la regarda calmement…Il n’avait pas bouger, se contentant de la regard calmement mais froidement aussi froid que des lames de couteau, son regard ne jetait pas d’éclair, il se contentait de montrer qu’il n’appréciait pas et que sa limite de maîtrise venait d’être dépasser et beaucoup de personne ayant reçu ce regard de la part de Max reculait bien souvent jusqu’à se trouver contre le mur parce qu’il faisait vraiment peur…On y retrouvait une indifférence si forte qu’elle se muait en colère, c’était assez incroyable. Les mains dans les poches, il dit alors d’une voix glaciale, pesant bien chaque mot de ce qu’il allait dire :

MAXIMILIEN_ « Je suis donc redevenu Monsieur Middle ? Pourtant le Maximilien torse nu vous tentait bien, je me trompe ? Ça c’était pour MON primo…Mon secundo vous dira que je sais parfaitement BIEN que c’est ma violence que vous n’avez pas appréciez, pour quoi me prenez vous ? Mais une touche d’humour et de gentillesse ne fait pas de mal…Vous n’en n’avez peut être jamais connu mais sachez pour votre gouverne que cela peut être utile…Et MON tertio vous dira que vous ne savez vraiment pas ce que je fais ici ? Avez-vous oubliez le baiser ? Oui vous pouvez m’enlever des points pour ce que je viens de dire mais vous êtes quelqu’un de juste je me trompe ? ET vous savez comme moi que nous devons en parler et que je ne suis pas irrespectueux en emmenant sur le tapis un sujet qui risque d’altérer vos jugement dans mes évaluations ! »

En ces quelques phrases Maximilien venait de dire énormément de chose. Il venait dans son primo de lui renvoyer son erreur à la figure, l’erreur qu’elle avait faite d’accepter ce baiser, de ne pas le renvoyer lorsqu’il était torse nu et surtout l’erreur d’appeler leurs élèves par leurs prénoms…Dans son secundo, il lui renvoyait alors à la tête ses qualités à lui comme quoi il était intelligent, humoristique, gentil et excessivement gentleman et il venait de lui dire qu’il avait l’impression qu’elle n’avait jamais connu ça ! ET dans son tertio et bien il lui parlait non seulement du baiser qu’ils avaient eut mais en plus lui disait que cela ne l’inquiétait pas plus si ce n’est qu’il avait peur qu’elle juge mal ses travaux, ce qui évidement était faux et pour couronner le tout…IL l’empêchait de lui enlever des points car il avait en effet dit clairement qu’elle était une personne juste et qu’il serait injuste de sa part de lui retirer des points à lui alors que c’est lui qui vient faire le premier pas pour quelque chose qui n’aurait jamais du se passer alors que c’est lui l’ado et elle l’enfant…

LOREANA « Mr Middle, je ne vous retiens pas. A moins que vous ne souhaitiez camper dans les cachots, je ne vois pas ce que vous faites encore ici.»

Sur ce, elle reposa ses yeux sur la lettre, pour la lire. Mais le jeune homme ne bougea pas. Il demeurait obstinément planté dans ce local, regardant toujours la jeune prof. Apparemment, il voulait lui dire quelque chose et il ne partirait pas tant que ça ne serait pas fait. Pas grave, Loreana avait tout son temps. S’il comptait attendre encore longtemps, il allait attendre… Reposant ses yeux sur la lettre, elle relut le premier passage. Y’avait pas à dire, son père savait écrire. Elle se sentait presque dépressive en lisant ça. Mais cette fois-ci, elle ne pleura pas. Pas en présence de Max. Ah, parce que oui, en pensée, c’était Max. Mais tout haut, ça redevenait Mr Middle. Pourquoi ? Aucune idée. Elle allait enfin s’attaquer à la suite quand une voix lui rappela la présence de Maximilien.

MAXIMILIEN « Je suis donc redevenu Monsieur Middle ? Pourtant le Maximilien torse nu vous tentait bien, je me trompe ? Ça c’était pour MON primo…Mon secundo vous dira que je sais parfaitement BIEN que c’est ma violence que vous n’avez pas appréciez, pour quoi me prenez vous ? Mais une touche d’humour et de gentillesse ne fait pas de mal…Vous n’en n’avez peut être jamais connu mais sachez pour votre gouverne que cela peut être utile…Et MON tertio vous dira que vous ne savez vraiment pas ce que je fais ici ? Avez-vous oublié le baiser ? Oui vous pouvez m’enlever des points pour ce que je viens de dire mais vous êtes quelqu’un de juste je me trompe ? ET vous savez comme moi que nous devons en parler et que je ne suis pas irrespectueux en emmenant sur le tapis un sujet qui risque d’altérer votre jugement dans mes évaluations ! »

Loreana leva les yeux vers Maximilien. Il semblait intérieurement furieux me ne voulait rien laisser paraître. Réaction typique des gens fiers… Remarque, Loreana était fière elle aussi… Elle écouta son élève parler, mais savait bien que ça allait dégénérer. La première provocation donnait déjà le ton. Le Maximilen torse nu… C’était vrai, et il fallait l’avouer, le Maximilen torse nu était assez… attirant. Par contre, celui qui était en ce moment dans la classe de potion l’était beaucoup moins. Il était même carrément chiant. Le secundo était déjà beaucoup plus agressif. Et ça ne plut pas, mais alors là pas du tout à la jeune prof de potion. Le fait que certaines personnes veuillent à tout prix trouver des prétendus défauts chez les autres pour se mettre en avant était particulièrement agaçant. De l’humour, de la gentillesse, Loreana en avait à revendre. Mais ce n’était pas dans ses habitudes d’engueuler les gens en plaisantant. Ça faisait moins… persuasif. Et enfin…. Arf. Voilà qu’il voulait parler du fameux baiser. Elle s’en doutait, remarque. Mais en même temps, elle craignait et redoutait cette conversation. Elle avait peur que ça ne recommence. Se retrouver encore seule dans ce même local avec ce même élève ne lui disait rien de bon. Et pourtant… Elle allait bien être obligée de parler, de le regarder. Mais elle ne l’approcherait pas.

LOREANA « Je vois… Je vous demanderai de ravaler vos sarcasmes, ils sont superflus. Ensuite, je vous ferais remarquer que lorsqu’on dispute quelqu’un, on le fait rarement en jonglant avec des quilles enflammées et un gros nez rouge. Et enfin, puisque vraisemblablement vous voulez qu’on en parle, je vais être directe. Ce baiser ne représente rien. C’était une erreur, une grosse erreur. Alors je vous prierai, Mr Middle, de l’effacer de votre mémoire à tout jamais et de considérer que vous m’avez bien gentiment aidé à ranger des flacons et qu’il ne c’est rien passé. Je répète que ce baiser ne représente rien. Est-ce clair ? »

Elle planta son regard azur sur Max, le détaillant des pieds à la tête, le sentant un peu énervé. Toujours pareil à lui-même, il semblait chercher quelque chose à répondre. Mais il s’était aussi rendu compte qu’il venait de toucher un point sensible chez la jeune prof. Elle avait besoin d’amour. Depuis six ans. Et six ans, c’est long.

[Salut toiiii, je t'ai enfin réponduuu!]

Blessé par des mots, pas ses mots !!

Maximilien bouillait radicalement de l’intérieur, il n’en pouvait plus, il ne savait pas pourquoi, il s’était à nouveau énerver mais le fait que son professeur lui demande de partir l’avait touché bien qu’il refusait de l’admettre, il fallait l’avouer quand même, il n’était pas un middle pour rien après tout, n’est ce pas ? Il restait donc debout comme il le faisait à chaque fois, son visage ne trahissait aucune émotion sauf ses yeux, ses yeux étaient expressif, comme d’habitude, ils disaient tout ce que ressentait Maximilien en ce moment même. Il regardait sa professeur de potion avec cet air froid, distant et agressif…Son regard faisait froid dans le dos, il aurait pu transpercer Loreana Wilde en un clin d’œil, un regard aiguisé comme un couteau, comme la pire des lames de guillotine, un regard qui aurait fait fuir n’importe qui, sauf Loreana Wilde…Qui resta, à l’étonnement suprême de Maximilien, de marbre en le regardant fixement sans bouger…IL sortit alors de ses gons en une fois et lui cracha au visage ce qu’il pensait, ce qu’il avait sur le cœur et lorsque Maximilien parlait ce n’était jamais pour rien. IL mesurait chaque une de ses phrases, chaqu’un de ses mots étaient utilisé avec justesse…Jamais un mot de trop, jamais quelque chose d’insensé, il y avait toujours de la logique dans ses paroles, ainsi il débitait d’une voix calme qui trahissait néanmoins son état émotionnel ce qu’il avait à dire sur ce qu’il se passait actuellement entre lui et cette magnifique mais néanmoins embêtante de professeur de potion !
Après avoir entendu la litanie du jeune serdaigle, celle-ci resta un long moment à le regarder ainsi, elle était soit étonné qu’il avait osé lui dire tout cela, soit elle réfléchissait à ce qu’elle allait répondre et pesait dans la balance le pour et le contre, Maximilien ne doutait pas que cela fut les deux en même temps et il savait qu’il ne faudrait pas longtemps avant qu’elle lui réponde et il se doutait aussi qu’elle allait rapidement le remettre à sa place si pas même lui faire de la peine car Loreana semblait être comme lui…Elle avait un ego surdimensionné et savait exactement où placé ses mots pour atteindre les gens…ET en effet, même pas deux minutes plus tard, la magnifique prof de potion se mit à parler d’une voix toujours calme mais ferme :

LOREANA_ « Je vois… Je vous demanderai de ravaler vos sarcasmes, ils sont superflus. Ensuite, je vous ferais remarquer que lorsqu’on dispute quelqu’un, on le fait rarement en jonglant avec des quilles enflammées et un gros nez rouge. Et enfin, puisque vraisemblablement vous voulez qu’on en parle, je vais être directe. Ce baiser ne représente rien. C’était une erreur, une grosse erreur. Alors je vous prierai, Mr Middle, de l’effacer de votre mémoire à tout jamais et de considérer que vous m’avez bien gentiment aidé à ranger des flacons et qu’il ne c’est rien passé. Je répète que ce baiser ne représente rien. Est-ce clair ? »

Elle avait raison sur le premier point, étant elle-même supérieure en hiérarchie et en âge que Maximilien, il n’avait pas à lui faire de sarcasme, et il aurait du se contenir, il ne manquerai pas de s’excuser ensuite mais d’abord il préférait écouter tout ce qu’elle avait à dire, analyser et ensuite répondre. Pour le deuxième point, elle avait raison aussi, on disputait rarement quelqu’un avec un sourire jusqu’aux oreilles et des balles de jonglages dans les mains mais Maximilien jugeait que la dureté était parfois trop forte et qu’il fallait détendre un peu l’atmosphère même dans une dispute afin que la personne d’en face ne se sente pas non plus trop agressé même si elle avait fait quelque chose de mal. Quant au baiser…Certes ce qu’elle l’avait dit l’avait touché mais il savait bien qu’elle mentait, il le voyait dans ses yeux qu’elle avait pourtant baissé en en parlant…Non rien à dire, il savait qu’elle ne disait pas la vérité et qu’elle essayait plutôt de se la cacher. Il s’avança alors d’un pas. Sa colère avait tout d’un coup disparut et il semblait amusé par la situation qui commençait à tourner en sa faveur et puis, c’est maintenant que les choses allaient se jouer…

MAXIMILIEN_ « Bien…Je reconnais Miss Wilde que j’aurai du retenir mes sarcasmes…Ils étaient non seulement indigne de moi mais aussi malvenue dans cette conversation, je m’en excuses donc. Quant à la plaisanterie dans une dispute, je pourrai vous trouver bon nombre d’arguments mais je trouve qu’ils ne sont pas le sujet de cette discussion et quant au baiser que nous avons échangé…Sachez Miss Wilde que si pour vous il ne représentait rien, bien que je pense le contraire, pour moi ce ne fut pas le cas…Cela a été un des plus beau baiser que j’ai échangé de toute ma vie, et Dieu sait combien j’en aie eut… »

Il soupira…Maximilien savait qu’il parlait bien mais là il avait vraiment l’impression d’en avoir fait des tonnes et surtout sur la fin…Bien qu’il ait dis la vérité, il essayait lui-même de se convaincre que ce n’était qu’une technique de drague comme une autre mais son cœur battant à tout allure dans sa poitrine lui disait, lui hurlait même tout le contraire. IL jeta un œil à Loreana qui semblait un peu décontenancé par ce qu’il venait de dire et c’est maintenant qu’il choisi son moment…Qu’il le subit plus qu’autre chose en fait. Incapable de se contrôler devant cette magnifique femme, il fit encore un pas, se pencha et lui murmura à l’oreille :

MAXIMILIEN_ « Vérifions si vous avez dis la vérité… »

IL se pencha encore et posa délicatement ses lèvres sur celle de son professeur, lui offrant alors tout l’affection qu’il était capable de donner…

Tu m'énerves. Parce que je sais que tu m'attires

Ce n'est pas de l'indifférence.
C'est juste une grosse différence.
Toi, tu seras peut-être
Celui qui me feras être...



Les paroles de Maximilien auraient pu toucher Loreana. Les paroles de Maximilen auraient pu la faire sortir de ses gonds. Elles auraient pu la faire fondre en larmes.
Mais rien de cela ne se produisit.
Loreana restait calme, étrangement calme, et fixait son élève d’un regard neutre, son visage ne trahissant ni colère, ni tension. Juste une pointe d’exaspération devant l’acharnement vain du Bleu et Bronze. Il avait beau savoir utiliser les mots à la perfection, Loreana le savait aussi, et, par les difficultés qu’elle a traversé, elle avait aussi appris à laisser passer insultes et mots blessants sans les relever. Toutefois, étant un professeur, ce qui signifiait qu’elle était sensée instruire, si pas éduquer ses élèves, elle s’obligea à relever le sarcasme du Serdaigle et à le lui reprocher.
Dans un second temps, elle lui reprocha aussi d’avoir glissé une allusion stupide au sens de l’humour défaillant de la jeune prof. Son sens de l’humour était tout, sauf défaillant. Et il le savait très bien.
Enfin, elle aborda le thème du baiser, puisque clairement c’est de ça que Max voulait parler. Seulement, Loreana, elle, n’avait pas la moindre envie d’en parler, et encore moins avec lui. Elle savait parfaitement qu’il s’était imaginé des choses, et elle espérait qu’il n’en avait parlé à personne, mais c’est tout ce qu’elle voulait en dire. S’il s’attendait à ce que l’ancienne Bleu et Bronze lui dise que ce baiser était agréable, qu’il était magique ou autres stupidités dans le genre, il pouvait se mettre le doigt dans l’œil jusqu’aux phalanges.
Et jusqu’au coude s’il comptait réitérer l’expérience.
Seulement, fausse note dans cette symphonie de mots si parfaite, il lui sembla que ses dernières phrases sonnaient faux. Et, en réalité, bien que Loreana refusait catégoriquement de l’admettre, elles étaient carrément contraire à sa pensée. Comment aurait-elle pu admettre, d’ailleurs, que cet élève devant elle lui plaisait ? Comment se le serait-elle expliqué ?
Mais l’heure n’était plus aux interrogations, Max avait entamé une réponse.

MAXIMILIEN « Bien…Je reconnais Miss Wilde que j’aurai du retenir mes sarcasmes…Ils étaient non seulement indignes de moi mais aussi malvenus dans cette conversation, je m’en excuse donc. Quant à la plaisanterie dans une dispute, je pourrais vous trouver bon nombre d’arguments mais je trouve qu’ils ne sont pas le sujet de cette discussion. Et quant au baiser que nous avons échangé…Sachez, Miss Wilde, que si pour vous il ne représentait rien, bien que je pense le contraire, pour moi ce ne fut pas le cas…Cela a été un des plus beaux baisers que j’ai échangé de toute ma vie, et Dieu sait combien j’en ai eu… »

Toujours de marbre, Maximilen avait débité sa réponse de sa diction parfaite, coupant les phrases aux bons endroits, marquant des pauses au bon moment. Et, une fois encore, Maximilen avait démontré que, non seulement il savait, mais aussi qu’il osait dire tout ce qu’il pensait. Quitte à faire un commentaire sur le baiser.
Commentaire qui, d’ailleurs, ne passa pas inaperçu chez Miss Wilde. D’une part, parce qu’il avait lui aussi remarqué la fausse note de Loreana. D’autre part parce qu’il lui avait dit, d’une façon détournée, qu’il avait apprécié le baiser et qu’il souhaitait recommencer. Du moins, ce fut l’impression qu’en eu Loreana.
Impression qui se changea vite en certitude lorsque le Bleu et Bronze fit un pas en avant, se rapprochant lentement mais surement de sa prof de potions.
Trop surement.
Loreana savait maintenant exactement ce qu’il comptait faire, et elle savait exactement comment l’en empêcher.
Seulement elle n’y parvint pas. Incapable du moindre geste, elle regardait avec fascination le Serdaigle approcher. Elle aurait voulu se lever lui dire de partir puis attendre le cours suivant. Elle aurait voulu le jeter à la porte pour qu’il cesse enfin de la faire douter…
Mais elle en fut incapable.
Alors que son cerveau hurlait à ses membres de bouger, son cœur leur intimait l’ordre de rester immobiles. Quand enfin elle pu bouger librement, il était trop tard.
Maximilien venait de se pencher et de lui murmurer à l’oreille :


MAXIMILIEN « Vérifions si vous avez dis la vérité… »

Cette phrase, Loreana savait très bien ce qu’elle signifiait. Elle savait très bien ce que son élève allait faire. Pourtant elle ne bougea pas. Sans doute était-elle perturbée par le frisson qui avait parcouru son corps à l’entente de la voix du Serdaigle ?
Elle ne bougea pas non plus lorsque Maximilien s’approcha. Ni lorsqu’il l’embrassa. Enfin, qu’il posa ses lèvres sur les siennes. Il laissait à Loreana le loisir d’approfondir une fois encore leur baiser.
A ce moment, Loreana rêva de se laisser aller, de refaire cette erreur, de se blottir dans les bras du Serdaigle et de recevoir l’amour qui lui manquait tant…
Mais elle se retint.
Par un colossal effort de volonté, elle rompit le contact de leurs lèvres et repoussa son élève. Elle le fusilla du regard. Un regard froid, presque méchant.
Qui ne laissait rien paraître du véritable débat intérieur qui avait lieu en ce moment-même.

En un petit pouf que Loreana seule pouvait entendre, un petit ange apparu sur son épaule droite, et un démon sur son épaule gauche. Et le débat commença. Le démon parla en premier.

DEMON « Alors, ma vieille… Qu’est-ce que t’attends pour l’embrasser et te jeter dans ses bras ? »
ANGE « Ouais, c’est ça… Pour qu’il te baise puis qu’il te jette, comme toutes les autres ! »
DEMON « Tu parles ! Il t’aime, ça se voit ! Tout le monde peut changer ! »
ANGE « D’abord, il est incapable d’aimer, et tu le sais. Et toi, tu devras penser à changer de métier si quelqu’un découvre votre relation. »
DEMON « Pfff ! Y’a aucun risque, j’te dis. Et puis, pour vivre heureux, vivons cachés ! »
ANGE « Génial ! Planque-toi, Loreana, y’a quelqu’un qui passe ! C’est comme ça qu’on devient paranoïaque. »
DEMON « Paranoïaque, peut-être, mais avec un homme à ses côtés ! »
ANGE « Et pour combien de temps ? A ton avis, il te gardera un jour ou une semaine ? »
DEMON « N’importe quoi ! Fonce, je te dis ! »
ANGE « Ne fais surtout pas ça, tu le regretteras quand tu te seras fais virer ! »

Et la discussion continuait. Encore, et encore. Sans jamais aboutir.
Et le dilemme de Loreana se poursuivait. Encore et toujours.
Et Maximilien la regardait. Il attendait une réaction. Mais la jeune Wilde ne savait pas comment réagir. Devait-elle le gifler ? L’embrasser ? Lui coller une retenue ? Lui dire de partir ?
Bonne question. La question à un million, en fait.
Mais Loreana se devait de prendre une décision, et vite.
Et surtout de prendre la bonne décision.
Mettant entre parenthèses ses doutes, elle planta son regard azur dans celui de Maximilien.

LOREANA « Votre vérification s’est bien passée ? Vous avez fini votre cirque ? Dans ce cas vous pourrez le continuer tous les vendredi, dans la cabane d’Hagrid… Que vous nettoierez, sans votre baguette. Maintenant, vous devez avoir un cours. Je ne voudrais pas vous mettre plus en retard. »

« Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez
et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit. » Oscar Wilde

Mettez donc devant un homme quelque chose de magnifique, de parfait, de beau et d’attirant et dîtes lui que cette chose lui est refusée, dîtes lui qu’il ne pourra jamais l’avoir et bien la première chose qu’il voudra faire c’est pouvoir attraper cette chose, pouvoir la prendre. C’est le principe d’Adam, Eve et la pomme, une légende vieille comme le monde et qui pourtant n’avait jamais stoppé de rythmé les pas de chaqu’un d’entre nous…L’opposé attire, certes mais l’interdit attire encore plus. L’homme n’a jamais apprécié qu’on lui refuse quelque chose, qu’on lui interdise quelque chose. L’homme n’est pas fait pour obéir aux règles mais pour les contourner et obtenir alors le fruit tant défendu kit à par la suite en payer les conséquences…Nombreux humains se sont battu, tués, attaqués, au cours de l’histoire pour obtenir quelque chose que personne ne détenait et que personne ne détiendra jamais : le pouvoir absolu. Beaucoup d’homme ont tué pour possédé la femme de leur rêve et beaucoup d’homme se sont fait tué pour osé voler quelque chose de cher enfermé dans une cage en verre mais beaucoup ont aussi réussi à s’en sortir et à avoir ce qu’on leur refusait, étant suffisamment malin pour contourner les règles sans se faire voir, pour farcer le plus grand des malin et obtenir ce dont il rêvait depuis un long moment.

Il faisait sombre entre les deux jeunes gens et Maximilien était là, debout, droite, devant cette femme qui non seulement lui était interdite mais qui aussi se refusait à lui…IL ne savait pas où avait commencé ce jeu ni si s’en était vraiment un mais il savait qu’il la voulait pour une nuit…Peut-être plus, allez savoir…Mais en y réfléchissant bien, il y avait bien longtemps que la femme hantait ces nuits et peut-être pas que les siennes, combien de fois Léo et lui n’avaient pas parlé d’elle et de son corps, combien de fois ne l’avaient ils pas mit au n°1 des femmes les plus bonnes à sauter de Poudlard ? Et combien de fois n’avait il pas eut envie d’étrangler un garçon qui la regardait de trop haut vers trop bas ? Ils ne les comptaient même plus. Combien de fois n’avait il pas eut envie de rester discuter avec elle, de la toucher, la caresser, l’embrasser. N’était-ce là qu’un simple désir d’adolescent, était ce parce qu’elle était la seule femme de ca château qu’il voulait et qu’il n’avait pas le droit d’avoir ? Peut-être que c’était ce qui lui avait fait relevé le défi, l’envie de la séduire mais lorsqu’il s’était retrouvé face à elle, dans cette salle de classe il n’y pas quatre jour de cela, il n’avait plus eut envie de jouer, ni même de compter, il n’avait voulu qu’une seule chose : l’embrasser, lui faire l’amour doucement, délicatement, la sentir bouger, la caresser et être avec elle…Juste être avec elle…Juste la voir…Il ne savait pas ce qui s’était passé à ce moment là mais il avait bel et bien cru qu’elle ressentait la même chose que lui…

Et en ce moment même, les choses se reproduisaient, suivant le même schéma…Ils étaient au même endroit, dans la même salle de cours, l’un en face de l’autre. Ils se regardaient, les yeux dans les yeux et le temps semblaient s’être arrêté, la dispute d’il y a deux secondes semblait être déjà oubliée…Le monde pouvait s’arrêté de tourné, ils ne l’auraient pas vu. Ils semblaient tous deux captivés par les lèvres de l’autre mais en même temps en plein débat intérieur…Chacun voulait se convaincre de ne pas embrasser l’autre ou de ne pas se laisser embrasser, que ce n’était pas bien, qu’il fallait stopper la machine avant d’aller trop loin parce qu’après elle serait irrécupérable voir bien pire…Mais aucun ne put la stopper et Maximilien allait avoir la confirmation qu’il voulait parce qu’au fond…Si elle ne le repoussait pas avant qu’il ait posé ses lèvres sur les siennes c’était bel et bien qu’elle ne pouvait y résister et qu’il y avait quelque chose de plus fort…

Il s’avança alors, parcouru à une vitesse excessivement lente les derniers centimètres, prenant bien le temps de se perdre dans les yeux bleu azure de Loreana Wilde et puis enfin, il ne put plus reculer et elle non plus. Il sentait son souffle sur sa peau alors, il saisit ses lèvres avec une douceur qu’il ne soupsonnait même pas avoir en lui, il avança encore sa tête comme pour ne faire qu’un avec elle…Pas de langue dans ses baiser, juste une capture de lèvre douce et lente qui aurait pu emmener n’importe qui au paradis…Maximilien plaça alors ses mains sur les hanches de son professeur de potion et ce fut le geste de trop. Elle le repoussa vivement et recula d’un pas franc…Maximilien encore essoufflé par ce petit mais puissant baiser la regardait ne pouvait s’empécher d’afficher sur ses lèvres un sourire victorieux parce que il avait en effet bel et bien la preuve que le baiser qu’ils avaient échangé avant et même que celui de maintenant ne signifiaient pas rien et qu’ils avaient bel et bien quelque chose à partager elle et lui…Mais en même temps il se sentait voler, transporter de joie, le goût de son professeur lui restait encore sur les lèvres et il ne pouvait cesser de les lécher comme si il l’embrassait encore et encore…Mais finalement Loreana rompit le silence :

LOREANA_ « Votre vérification s’est bien passée ? Vous avez fini votre cirque ? Dans ce cas vous pourrez le continuer tous les vendredi, dans la cabane d’Hagrid… Que vous nettoierez, sans votre baguette. Maintenant, vous devez avoir un cours. Je ne voudrais pas vous mettre plus en retard. »

Sa voix douce, calme et ironique emplit la pièce comme une douce mélodie, celle que Maximilien avait tant attendu durant son enfance, une ancienne ritournelle, la seule qui pouvait le faire planer, le transporter vers le paradis…Mais non seulement elle rendait heureux Maximilien rien que par le fait d’avoir parler mais en plus elle venait de commettre deux erreurs. La première avait été de le laissait l’embrasser parce que maintenant, il savait que rien n’était perdu et qu’il allait peut-être pouvoir coucher avec elle, qu’il allait peut-être un jour la tenir nue entre ses bras mais aussi parce qu’elle venait de dire…Des retenues dans la cabane d’Hagrid, tous les vendredis ? Avec elle en tête à tête dans ce lieu lugubre mais ni elle, ni lui n’allaient résister…Maximilien sourit alors et se dirigea vers la porte qu’il ouvrit avant de dire :

MAXIMILIEN_ « Très bien merci…Je vous rejoints donc Vendredi pour une autre vérification, c’est cela non ? »

Il claqua la porte avant qu’elle n’ait eut le temps de répondre et se dirigea le cœur léger vers le dortoir des serdaigles…