Priorité à Laura Owned

Le mur, blanc, noir à certains endroits, certainement à cause d’un mec qui n’avait pas su diriger correctement les opérations pour une potion ou un sortilège. Un imbécile qui bosse dans le dortoir. Les imbéciles courent les couloirs dans le château, mais la plus part se révélaient intelligent à la fin, sauf que celui-là ne devait pas être un fin d’esprit. Lenny se trouvait allongé sur son lit, les bras derrière la tête. Il avait une fois de plus mal calculé son temps le matin. Il avait donc mis dix minutes pour s’habiller, se donner un brin de toilette, rassembler ses affaires de cours et tout cela. Ensuite il avait mis quinze minutes à prendre son petit déjeuner. Et même avec Keiko à côté, il avait réussit à gagner cinq minutes. L’idée d’arriver le premier en cours il n’en était pas plus fan que cela. Il s’était donc allongé sur son lit, juste quelques minutes. Aussi un peu pour se faire un bilan des choses du moment. Son esprit était en partie occupé par une fille. Une Serpentard, Laura Owned. Son état frôlait la folie. Il avait l’impression d’être de plus en plus lourd avec Jules, à qui il l’assommait de questions à chaque fois qu’il le voyait. Il n’avait jamais su comment s’y prendre avec les filles. Avec Alexia il n’arrivait pas à aligner deux mots cohérents à la suite, avec Amanda, il en devenait maladroit, et avec Laura, c’était les deux réunis. Une main passa sur son visage, suivit d’un soupir.

- Ahm … Bon, si je la croise aujourd’hui, je vais lui parler…

Son visage se crispa. S’il n’allait pas lui parler la prochaine fois qu’il la voyait, il n’en dormirait plus, et serait complètement définit comme « fou ». Il regarda sa montre. Neuf heures moins une minute. Il se releva brutalement, choppa son sac au bout du lit, et le positionna en bandoulière. Il dévala les escaliers avec agilité, sortit de la salle commune, puis traversa les couloirs. Il arriva en cours de métamorphose légèrement essoufflé, s’installa à côté d’un mec qu’il connaissait. Quelques feuilles de parchemin, de l’encre, une plume, ... le professeur n’avait même pas capté que le jeune homme était en retard. Heureusement, car un Préfet en retard ne faisait jamais bonne figure, mais depuis quelques temps, Lenny se comportait bizarrement, certains de ses actes ne lui ressemblaient plus. Un seul prénom à tous ses maux : Laura. Il n’écouta qu’à moitié son cours, essayant de voir ce qu’il pourrait dire à cette demoiselle s’il tombait sur elle dans la journée.


* Euh … Laura … je suis Lenny O’More … mouais autant me placarder une affiche sur la tête avec « bouffon » dessus. Bon … Euh … Excuse-moi Laura, tu aurais une minute ? … Si je suis des plus désespérés j’utiliserai ce moyen je crois. Rah mais bordel Lenny, tu sais séduire, alors pourquoi là tu n’y arriverais pas ? *


La fin de l’heure sonna, il rangea rapidement ses affaires, et sortit de cours. Plusieurs gosses de première année, tous de Serpentard le bousculèrent. Lenny ne prit même pas la peine de leur expliquer les règles ici, parce que les verts, il les connaissait, et dans les deux premières années tu ne peux rien leur dire, ils se pensent supérieurs, et au dessus de tout, même des règles du château. Pourtant ce n’était pas l’envie qui lui manquait, combien de fois il aurait aimé leur retirer quelques points où leur jeter un bon sortilège. Les petits rouges aussi étaient infernaux dans leur genre, ils se pensaient les plus courageux, et les bleus … Eux se baladaient avec pleins de livres, avec l’image du sérieux sur la tête. Mais les jaunes n’étaient pas franchement mieux au début … Humpf, il se contenta donc de soupirer, car il avait le souvenir de ne pas avoir été un ange dans ses deux premières années.
Il monta à son cours d’astronomie, puis le reste de la matinée passa rapidement, puisque son esprit était ailleurs. Au déjeuner, il croisa sa sœur. Il ne lui adressa qu’un signe de main au début du repas, puis il partit rejoindre ceux de sa maison. Amanda était bien évidement à la table. Il passa à côté d’elle, la frôla presque, et eut des frissons en passant derrière elle. Il s’assit de nouveau à côté de Keiko. Le déjeuner était animé, mais il évitait de poser trop longtemps son regard à gauche, car Amanda se trouvait dans ce champ de vision, mais manque de chance, Laura se trouvait derrière. Sa gorge se noua, et une fille du l’interpeler au moins trois fois pour qu’il lui passe le pichet de jus de citrouille.
En sortant, il tomba sur sa sœur. Il l’embrassa sur la joue, et fit quelques pas avec elle dans le hall.

- Lenny ! Tu vas bien ?
- Un peu tracassé, mais ça va.
- Toujours Elle ?
- Ouais …
- Vas-tu enfin me dire son nom ? Je suis persuadée de connaître son nom.
- Non, tu ne sauras rien. Tu ne sais pas tenir ta langue.
- Allez ! Je ne dirai rien cette fois, à personne promis.
- J’ai encore les souvenirs pour Amanda… Laisse tomber Ann, je ne dirai plus rien.
- Lenny ! Tu me traques en permanence dès qu’un garçon me tourne autour, j’ai au moins le droit de connaître le nom de la fille que tu aimes.
- Non.
- T’es injuste.
- Juste protecteur de ma personne Ann, juste protecteur…
- Ouais ben un peu trop. Bon je te laisse, j’ai cours, moi !
- Ben que fais-tu alors encore ici. Dépêche-toi de filer.
- Je lâcherai pas le morceau Lenny !
- C’est ça …

Elle dévala en courant l’escalier du Hall d’entrée. Lenny la regarda partir, le sourire aux lèvres. S’il était bien sûr d’une chose c’est qu’il ne parlerait plus jamais de sa vie sentimentale en exclusivité à sa sœur, car elle ne savait pas tenir plus de deux minutes sans tout répéter. Un petit rire sortit de sa bouche, puis il se retourna pour sortir dans le parc. Il avait une heure à perdre, il faisait plutôt beau pour une journée d’hivers. Le parc était encore blanc de neige. Il traversa le parc, pour se diriger vers le lac. Il était gelé. Parfait. Posa son sac sur un rocher ou la neige avait un peu fondu. Il chaussa ses patins, et commença à glisser sur la glace. Il ne faisait pas de figures, comme dans le sport moldu, le « patinage artistique ». Non, lui il aimait seulement la sensation de glisser, et la vitesse. Il était plutôt doué sur les patins, même s’il préférait de très loin le ski en sport moldu. Il s’arrêta un instant au centre de la glace. Son regard se posa sur une chevelure brune. Elle. Son cœur prit une vitesse de battements beaucoup plus importante. La phrase qu’il s’était dit le matin resurgit dans son esprit.


* Ahm … Bon, si je la croise aujourd’hui, je vais lui parler… *


Il grimaça, puis glissa lentement jusqu’à la rive, ne la quittant pas des yeux. Elle semblait se diriger vaguement vers le lac, mais le chemin pour aller au terrain de Quidditch était le même. Lorsqu’il fut sûr qu’elle le regardait il tenta maladroitement de la saluer. Il le perdit pas l’équilibre, mais sa voix n’était pas des plus assurées.

- Hey !


* Mouais. Bravo Lenny, tu viens de devenir officiellement un « bouffon » *


Il attendit, de savoir si elle lui répondrait ou non.

||Carolinna|| Non mais tu rêves! Tu crois que je vais te suivre dehors pas ce temps! Contrairement à toi je tiens à rester en vie par Salazar!

Laura haussa les épaules, si elle ne voulait pas sortir ça ne l’empêche de sortir, comme si elle avait besoin de personnes de ce genre pour rester avec elle. Et puis de toute façon, jamais au grand jamais Laura ne lui avait proposé de sortir avec elle, c’était même le contraire. Lassé d’entendre parlé de garçons à longueur de temps Laura avait annoncé qu’elle sortait. La blonde avait alors dut comprendre que c’était une invitation, mais bien sur comme si c’était le cas. Un sourire narquois s’afficha sur son visage de porcelaine, et sone amie rougit en comprenant la méprise. En comprenant que Laura n’était en aucun sa meilleure amie, bien sur elle s’entendait bien toutes les deux, mais c’était des relations plutôt polie. A cause du comportement de la jeune fille envers son frère, oui Carolinna avait eut la très bonne idée de lui demander si elle avait la voie libre pour Baël. Non vous ne rêvez pas, elle avait bien demander à Laura de lui arranger le coup. Autant dire que cela n’a pas plus à la jeune fille qui est plutôt du genre protectrice envers son frère.

Laura lu adressa un nouveau sourire narquois et se leva, résistant à l’envie de rire, elle attrapa de quoi être au chaud, elle ne tenait pas à être coller au lit pendant quelque jours à cause d’un rhume. Rhume qui chez Laura avait légèrement toujours tendances à se résulter par une fièvre frôlant les 40 et qui la laissait dans une état de loques totale. En plus de ça, Laura était le genre de fille qu déteste être malade, qui fait donc semblant de se porter comme un charme alors que la sueur de la fièvre coule le long de ses tempes. Elle avait ce besoin d’être sans cesse en action, autant dire que les longues journées au lit ne lui convenait pas, et ce genre de maladie se résultait souvent par un traque à la Laura. Comment cela se passait-il? Baël et quelques amis se répartissaient les étages pour retrouver la petite sœur envolé et la ramenait, souvent de force, dans son lit. Bref, lorsqu’elle sortit de la salle commune sous le regard plutôt désapprobateur de son ami Jules, elle était habillé pour affronter le pole Nord. Seul ses cheveux tombait en cascade sur ses épaules, seule partie de son corps grâce à laquelle on pouvait l’identifier.

Elle passa dans la Grande Salle, malgré les disputes elle ne put s’empêcher d’aller dire bonjour à son frère, déposant un baiser furtif sur sa joue afin qu’il ne soit pas au centre des moqueries. C’est fou ça, les garçons avaient tellement tendances à se moquer de lui, juste parce qu’elle faisait preuve d beaucoup d’amour envers lui. Juste parce qu’elle était du genre à lu sauter dans les bras chaque fois qu’elle voyait, à hurler son prénom à l’autre bout du couloir lorsque Baël ne s’était pas rendus compte de sa présence. Oui en quelque sorte c’était plutôt exubérant, mais que voulez-vous, c’était comme ça, lorsqu’elle aimait quelque un elle le faisait toujours savoir. C’était peut être pour ça que personne ne se rendait compte que dans l’ombre un lion avait pris possession de son cœur, rien que pour lui. Oui, enfin bon….

||Baël|| Que vas-tu faire aujourd’hui Laura?
||Laura|| Je vais aller regarder les autres faire du patin à glace, les gens qui tombent m’amuse énormément!
||Baël|| Rassure moi tu ne va pas en faire! Ton expérience est la même que celle d’un troll, je ne m’en remettrais pas si jamais tu te casses une jambe

Il tendit une main qui vint se poser sur sa joue, protectrice, comme toujours lorsque la notion même du danger entrait dans la conversation. Elle eut un sourire, heureuse de voir que de toute façon il était pour elle. Elle attrapa le verre de son frère et but le chocolat qu’il avait mit dedans, il détestait ça, Laura se dépassa donc de boire toute en caressant la main de son frère. Oui, la nourriture était un sujet problématique chez les Owned, Laura ne prenait que rarement des assiettes à elle. Préférant de loin piquer dans l’assiette de son frère, ce qui avait le don malheureux de l’irriter, au plus grand bonheur de la petite poupée. Nombres de fois, la voix de Baël avait retentit dans la Grande Salle pour lui ordonner de se prendre une assiette à elle, et à chaque fois Laura se contentait de déposer un baiser sur la joue de son frère. Elle ne fut donc occultement surprise lorsqu’elle sentit que la main libre de Baël venait s’emparer de son verre, elle lâcha le verre.

||Laura|| Ne t’inquiète pas, je préfère regarder les autres se blesser rassure toi…
||Baël|| Et maintenant déguerpis avant que je ne te réduise en bouillie pour avoir encore et nouvelle fois piquer dans mon petit déjeuner!

Laura lui adressa un sourire et se mit en marche elle ne voulait pas rester plus longtemps, ou en tout cas pas assez longtemps pour qu’il revienne sur sa déscision de la laisser sortir, bien sur elle n’avait pas besoin de son auutorisation elle avait tout de même 15 ans, mais que voulez-vous. Elle s’en alla donc d’un pas léger, bien décidé à rigoler, sitôt qu’elle fut dehors le froid la prit de pleine force, s’écrasant sur sa poitrine et la gelant presque immédiatement, mais il lui en fallait plus pour la forcer à rentrer. C’était un des traits de son caractère, elle était énormément têtue…Elle releva les yeux vers le lac, il n’y avait qu’une seule personne qui patiner. Personne qui lui semblait vaguement familier mais de loin, beaucoup de personnes lui semblait familière aussi elle ne prit pas la peine d’analyser la personne qui s’arrêter soudain. La regardant? Ilui semblait bien, donc elle le naissait car il semblait désormais évident que c’était un garçon

||Lenny||Hey !

Elle n’avait même plus à se poser la question, elle connaissait la personne, car sinon il ne l’aurait pas interpellé de la sorte, elle vira donc pour se rapprocher de lui, enfin un souvenir lui remonta, c’était Lenny le cousin de Heaven, elle lui avait un jour parlé, pas plus que ça mais tout de même assez pour avoir retenu son visage. Laura ne se souvenait même plus si il était sympas ou non, juste le souvenir de s’être arrêter pour lui dire bonjour en compagnie de Heaven qui lui avait dit qui il était une fois qu’elles étaient partis. A la vitesse de la lumière soi dit en passant.
Elle continua d’avancer alors que la glace venait de crisser sous ses pieds, à l’interieur d’elle même, elle se dit qu’elle ferait mieux de retourner bien au bord. Pourtant Laura continua d’avancer prudement, sentant que la chute était proche toutefois, elle tendit ses bras sur le cotés, afin de conserver une minmum d’équilibre. Mais soudain, alors qu’elle ne s’y attendait pas tout s’enchaî rapidement. Elle sentit son pied partir en avant, Laura s’entendit hurler, sentit vaguement qu’elle tombait alors que ses bras se refermait autour du coup du jeune homme, désirant plus que tout éviter de se retrouver par terre, geste totalement inutile puisqu’elle se retourva les quatre fers en l’air à moitié couché sur Lenny.

||Laura|| Oh! Je suis vraiment désolé c’est de ma faute!

Elle resta un instant à le regarder puis se souvint de la position dans laquelle ils se trouvait elle se releva, mais , entraîné dans son élan retomba immédiatement sur les fesses, impuissante, elle se mit alors à rire, sous le ridicule de la situation elle aurait put se sentir génée. Mais non, heureusement pour lui en quelques sorte.

Il s’était attendu à ce qu’elle fuit, à ce qu’elle continue son chemin, l’ignorant complètement. Il avait engagé les choses d’une façon misérable. Elle le rendait tellement fou qu’il en était réduit à dire n’importe quoi. Il était pourtant un maitre dans l’art de la séduction. Il savait séduire les filles, les charmer. Mais pas vulgairement. Non. Il respectait énormément les femmes. Il était entouré de trois sœurs, et avec sa mère en plus, sa grand-mère, ses tantes, et Heaven … Toutes ses femmes lui avait fait apprendre énormément durant son enfance et le début de son adolescence. Surtout Heaven. Aujourd’hui encore lorsqu’elle le prenait en train de séduire une fille elle le surveillait de façon qu’il ne fasse pas de conneries, et chacune de ces charmantes dames de la famille O’More (ou Hamilton) lui avait répété sans cesse qu’une femme c’était précieux et qu’il fallait en prendre soin. Et lorsque l’on regardait le résultat, jamais il n’a été désobligeant avec la gente féminine.
Enfin bref, il se sentait misérable et stupide. Lorsqu’elle s’approchait de lui il se demanda plusieurs fois si c’était la réalité. Son regard doux était posé sur le visage de la demoiselle. Il n’était pas incisant mais il la suivait du regard dans son chemin. Plus ses pas se rapprochaient de lui, plus son cœur battait vite. Il tenta de se calmer, espérant qu’elle ne remarque pas trop dan l’état qu’il était. Lorsqu’elle posa le premier pas sur la glace, quelques fissures se formèrent sous ses pieds. Elle n’avait pas choisit l’endroit le plus solide de la glace. Il glissa de quelques pas, craignant qu’un malheur arrive.
Le silence les entouré. Personne n’était dans le parc, tous à l’abri, il fallait le croire. Le parc couvert de neige se confondait avec le ciel de la même couleur, et le château aux murs gris et terreux sortait de tout ce paysage blanc. Ce silence mettait Lenny très mal à l’aise. Devait-il parler ? Devait-il s’avancer ? Devait-il rester là ? Devait-il continuer à la regarder ? Il était complètement perdu.


* Si je parle encore je ne dirai que des âneries, si je ne bouge pas je vais passer pour un indifférent, oui mais si je bouge que va-t-elle penser ? Elle ne me connaît pas. Je l’ai juste croisé dans les couloirs, dans la salle commune, enfin je ne sais même pas si elle m’a remarqué en dehors du jour où Heaven nous a présenté…*


Ce jour … Il était l’élément déclencheur de tout. Il se souvenait parfaitement de ce jour. Il remontait à quelques mois, pas plus. Vers Décembre à peu près. Lenny discutait avec Heaven, ils parlaient de leurs projets de vacances pour Noël. Les O’More partaient une semaine en France, dans les Alpes, et il proposait à Heaven de venir. Elle n’aimait pas trop les endroits moldus, mais la station où ils allaient était une station sorcière, qui était très réputée pour ses soirées, ce qui avait poussée la serpentard de septième année à accepter l’invitation deux jours plus tard. Laura était arrivée en plein dans leur discussion. Il l’avait observée, sans gêne, très habilement cependant. Son cœur avait reçu comme un choc. Tout en elle lui avait frappé à la poitrine. Sa chevelure, son regard, ses lèvres, sa voix, sa façon de se tenir, sa façon de marcher. Heaven l’avait présenté, il la salua, très normalement, comme lorsqu’il parle avec ses amis, mais au bout de quelques minutes il sentit le besoin de s’enfuir, de peur de mal agir. Il s’était éclipsé dans sa Salle Commune. Là il avait donné plusieurs coups de poings dans les baldaquins de son lit. Le lit fut en très mauvais état à la fin, et son poing droit en sang. Il n’avait pas mangé non plus. Il se sentait tellement stupide d’avoir fuit. Il n’agissait pas comme ça de la sorte, non d’habitude il était sûr de lui, enfin quand ses sentiments arrivaient doucement, pas tout en un jour. Elle lui avait frappé en plein dans la poitrine, il avait eu le coup de foudre pour elle. Au départ il ne voulait pas l’admettre, l’idée de coup de foutre il n’y avait jamais cru, il ne l’avait jamais vécu … Après en avoir parlé avec Keiko le lendemain il était sûr et certain que c’était un coup de foudre. Il maudit Cupidon et tout ce qui se rattachait à l’amour. La raison de cette haine ? C’était l’inconnu pour lui que tout aille si vite dans ses sentiments. Il n’avait aucun repère. Puis au fil des jours il apprit à connaître un peu la demoiselle de Serpentard en se rapprochant de certaines personnes qui l’entouraient, tout en veillant à que le grand Baël ne lui tombe pas dessus, il tenait un peu à sa vie quand même, et étant donné la réputation du jeune homme il préférait être sur ses gardes. Enfin il en avait surtout beaucoup entendu parler par Heaven. Elle était toujours amoureuse de lui, mais lui ne voulait plus d’elle.
Le voilà donc aujourd’hui, avec l’espoir d’un jour (très très prochain il l’espère) pouvoir tenir sa main, et être plus avec elle.

Il fut brutalement sortit de ses pensées par quelque chose qui s’agrippait à son coup. Cette chose était brune, et emmitouflée comme si elle partait au Pôle Nord, et portait le doux prénom de Laura. Le réflexe fut de mettre les bras en arrière pour amortir la chute. Ce qui ne marcha pas franchement. Les yeux clos il essaya de sentir tous ses membres pour constater les dégâts. Non … rien de casser, il sentait ses bras, ses mains, ses doigts, ses jambes, ses orteils et sa tête. La voix de la Serpentard ouvrit ses yeux.

- Oh ! Je suis vraiment désolée c’est de ma faute !
- Non pas du tout, j’ai très bien vu que tu galérais sur la glace j’aurais du t’aider…

Non en fait il le savait très bien s’était sa faute à elle. Elle aurait du rester sur le bord du lac si elle savait qu’elle allait finir les quatre fers en l’air. Mais il était amoureux d’elle et dans cette condition, Lenny O’More était incapable de l’accuser de quoi que ce soit. Fichu sentiment … Il constata par la suite dans la position qu’il était et qu’elle était. Il rougit, mais elle ne put le remarquer puisqu’il avait déjà les joues rougies par le froid. Lui était sur le dos, la jambe droite pliée, les bras écartés. Elle, en travers le lui, ses bras encore de son coup. Leurs visages étaient très proches. Il la regarda dans les yeux, puis elle prit conscience qu’elle était sur lui et tenta de se relever. Se doutant déjà de ce qu’il allait se passer si elle essayait de se remettre debout il essaya de se relever rapidement, mais elle était de nouveau tombée sur les fesses. Il s’inquiéta, et se remit vite sur ses pieds, s’approchant d’elle. Sa voix avait une pointe de panique.

- Laura ?! Tu n’as rien de casser ? Ça va ?

Elle rit. Soit c’était nerveux, soit elle riait vraiment et n’avait pas mal. Il préféra choisir qu’elle riait vraiment. Il tendit sa main gantée vers elle pour qu’elle se relève. Même si elle était emmitouflée la glace était plus que gelée, et n’était jamais agréable lorsqu’on se rendait compte qu’elle refroidissait les vêtements.

- Viens je vais t’aider à remonter.

Il lui tendit la deuxième main une fois qu’il eut fini de reparler. Avec elle, deux mains pour le relever vaudraient mieux s’il ne voulait pas l’emmener à l’infirmerie d’ici quelques minutes. Il lui sourit. Son cœur avait reprit un rythme de battement normal. La raison ? Il l’ignorait encore.


* Pfiou, elle semble ne rien avoir de cassé. J’aurais été mal si elle auvait été mal en point. J’imagine même pas la tête de Baël s’il auvait su qu’elle était avec moi … *


- Dis-moi, pourquoi es-tu venue sur la glace, tu ne m’as pas l’air d’avoir un bon équilibre lorsque tu quittes la terre, et puis avec tes chaussures c’est beaucoup moins facile qu’avec des patins. Ah … attention, ne bouge pas trop tu vas retomber. Tiens-toi à moi si tu veux.

Il la tenait fermement mais sans pour autant lui faire de mal. Juste de façon qu’elle ne tombe plus.

- Je te lâcherai pas si tu veux le savoir, je n’ai pas envie que tu sois blessée.

Sans savoir le pourquoi du comment, il avait retrouvé toute son assurance. Sa voix douce et charmante avait remplacé la voix hésitante et peu assuré lorsqu’il l’avait salué. Enfin, lui ne savait pas pourquoi il avait reprit confiance en lui, mais la réalité était que Lenny O’More était toujours très maladroit avant d’aborder une fille et au tout début de leurs échanges, mais après il reprenait inconsciemment confiance en lui. Et là il était arrivé exactement ça. Jusqu’à aujourd’hui il n’avait pas du tout confiance en lui avec Laura, il était hésitant et maladroit, simplement parce qu’il ne l’avait jamais abordée. Mais maintenant que la conversation était commencée, il avait retrouvé toutes ses qualités de gentleman.

La bêtise humaine, c’est une chose ou l’on peut mettre énormément de qualité, notamment par exemple la gentillesse. N’Est-ce donc pas là une grave erreur que d’être trop généreux ou trop gentil? Pourtant, à la base on demande d’une personne qu’elle le soit, en fait au final tout est une question de dosage. Comme en potion, pas trop de ça plus de ceci, et surtout pas cela. Ce qui fait que le caractère d’une personne est une sorte d’alchimie complexe et difficile. Mais contrairement à l’alchimie de base, il ne peut y avoir de recettes magiques qui cré la personne parfaite, car dans le caractère d’une personne il y a toujours des défauts…et surtout de la bêtise La plus grosse bêtise des parents de Laura Owned a toujours été d’avoir transmis le gène têtu à leur fille. Ce qui en faisait une personne difficile à vivre qui n’écouter même pas ses propres conseils, alors imaginez ceux des autres.
Bref, c’est cette bêtise qui a poussé la jeune fille, à s’aventurer sur un lac gelée, ou des patineurs jouaient, enfin en l’occurrence un seul patineur Lenny. Tout ça pour dire bonjour à une personne qu’elle ne connaissait que peu, juste parce qu’elle souffrait d’un mal de solitude extrême Bien sur qu’elle avait des amie, mais ceux u’elle voulait voir ce révelaient introuvables. Alors pourquoi ne pas rencontrer de nouvelles personnes. En fait, si on avait voulus comprendre ce qui se passait dans la tête de Laura i laurait fallus engager un psy de renommé mondiale qu aurait surement laché une phrase du genre: ‘cette jeune fille souffre d’un manque compulsif suite à l’éloignement de son frère, on ne peut cependant lui en vouloir, car sous la carapaces qu’elle s’est crée de façon constante on découvre qu’elle est joviale et sociale…Cependant j’estime qu’il est temps qu’elle arrête de faire tant de bêtise si elle ne tient pas à mourir jeune. ‘…Ou encore: ‘Elle tient à se faire remarquer pour combler le vide qu ise crée dès qu’une personne qu’elle connaît, qu’elle a envie de voir, et qu’elle ne peut pas voir, se trouve trop loin d’elle. C’est donc un besoin de présence réconfortant.’
Mais comme personne dans le château n’était psy de renommé mondiale, et que personne ne souhaitait le devenir pour le moment, les personnes qui côtoyaient Laura tout les jours se contentaient de dire qu’elle était légèrement illuminée. Et surtout qu’il ne fallait pas la contrarier si on ne voulait pas se retrouver avec un magyar à pointe sur le dos. Car oui, une Laura énervée, est une personne à éviter. Nombreux sont ceux qui disparaisse de la vie courante après avoir fait une crasse à Laura. Soit pour éviter d’avoir la poupée sur le dos, soit pour ne pas voir arrivé un grand garçon nommé Baël Owned pour venir nous casser la face.

Bref, c’est à ça qu’elle pensait alors qu’elle sentit que le sol se dérobait sous ses pieds….Les réflexes font également partit du monde humain, c’est pour cette raison qu’elle eut le réflexe bizarre de se retenir à lui, pour être sûre de ne pas être la seule ridicule? Ou tout simplement pour éviter de tomber, ce qui ne marcha pas vraiment puisqu’ils se retrouvèrent l’un sur l’autre, par terre… Alors qu’elle était sur lui, elle se surprit à observer le visage du jeune homme, amusée par cette position bizarre. Pas vraiment géné, juste amusée, comme si ça semblait tout a fait naturel ,enfin naturel non, pas vraiment…Mais jamais Laura n’aurait penser que les autres auraient put se faire des idées si une personnes était sortit à ce moment là. Elle posa son regard sur les yeux marron de Lenny, sur ses lèvres, ses pomettes rougit apr le froid…Puis alors qu’il ouvrit la bouche elle se rendit compte de leur position et elle tenta de se relever.

||Lenny|| Non pas du tout, j’ai très bien vu que tu galérais sur la glace j’aurais du t’aider…

Alors qu’elle entendait ça Laura n’avait pas encore commencer sa manœuvre pour se relever, elle avait juste lacher le cou du jeune homme et mit ses mains sur la glace. Son premier réflexe fut de lever les yeux au ciel, ce n’était pas sa fate à lui, comment aurait-il put penser ça? Alors même que c’était elle qui s’était raccroché à lui, et encore elle qui s’était mis en tête de venir sur de la glace avec des chaussures non faites pour ça.. Mais si on y réfléchissait bien, c’était lui qui l’avait appelé! Elle secoua la tête pour chasser se spensées de sa tête, mais alors qu’elle se relever elle lui lanca un regard explicite, sur ce qu’elle pensait de ses excuses.
Aussitôt relevé, aussitôt tombée, l’équilibre n’avait jamais été son truc, elle n’avait par exemple jamais fait de véritable match de Quidditch car son équilibre sur un balai n’excé pas les deux heures de temps. Ensuite elle tombait, ou alors se retrouvait pendus dans les airs tel un paresseux qui serait tomber de branche suite à un séisme, et qui se serait raccroché au dernier moment à une branche. En somme, une position bien iridicule aux yeux de tout ceux qui passait par là, notamment à ceux de son meilleur ami Jules, qui lui savait voler. Ce n’était pas faute d’avoir essayer, Jules avait tenté de la faire voler, sa mère de lui faire faire de la gym et de la danse, des sports ou il faut un certain équilibre. Mais à chaque fois, le résultat avait été catastrophiquement hilarant pour ceux qui l’entouraient. Ce n’est pas un grand moment que de voir Laura une nouvelle fois étendue les quatre fer en l’air sur la glace.

||Lenny|| Laura ?! Tu n’as rien de casser ? Ça va ?

Comme seule réponse, Laura lui offrit son petit cristallin, celui qui se répercutait si bien sur les arbres enneigé, celui qui savait faire sourire les autres lorsqu’elle en avait envie. Le véritable rire de Laura, pas celui qu’elle utilisait pour montrer aux autres qu’il ne fallait surtout pas l’embêter, pas celui qu’elle offrait à ses pauvres petites victimes, le sadique, le curel, le méchant. Non, en cet instant elle avait tout simplement l’air d’une petite fille qui vient de découvrir la glace, d’une petite fille qui s’amuse d’un rien. C’est de cette petite fille que l’on tombait amoureux lorsqu’on rencontrait Laura, pas de la vilaine carapace pleine de méchancetée et de sadisme. Les deux faces de la jolie jeune fille étaient tellement opposé que l’on se demandait comment les deux partie pouvait vivre dans le même corps . Mais ce que ne savais pas les gens c’est qu’il existait en elle un combat tellement fort qu’elle s’en torturait. Devaut-elle être elle-même, ou pas. Souffrir ou faire souffrir les autres. Le problème c’est qu’au début c’était toujours le mauvais cotés qui gagnait, au plus grand désarroi de ses amis qui eux la connaissaient vraiment.

||Lenny||Viens je vais t’aider à remonter.

Laura ne l’avait même pas remarqué, tellement occupé qu’elle était à rire, Lenny lui avait tendut deux mains pour l’aider, deux mains qu’elle saisit de bon cœur d’ailleurs. Elle se hissa enfin sur ses pieds, grâce à l’aide du jeune garçon. Elle jeta un coup d’œil autour d’eux, pour savoir si au final quelque un avait été témoin de leur petit mésaventure. Ils en riraient tout les deux dans quelques jours, pour le moment , elle pensait surtout à son fessier qui aurait quelques bleus le lendemain, m’enfin ce n’était pas grave. Une chose était sure c’est que personne ne les avait vus, enfin à part bien sur si la personne s’était caché sous la glace du lac. Ce qui n’était pas forcément une bonne idée…

||Lenny||Dis-moi, pourquoi es-tu venue sur la glace, tu ne m’as pas l’air d’avoir un bon équilibre lorsque tu quittes la terre, et puis avec tes chaussures c’est beaucoup moins facile qu’avec des patins. Ah … attention, ne bouge pas trop tu vas retomber. Tiens-toi à moi si tu veux.

||Laura|| Et bien, tu m’a salué, alors…bien…en fait…Je suis stupide et je ne peux pas m’empecher de faire des bêtise en vérité..Du coup je suis venu…

Elle lu adressa un petit sourire, son regard se posa automatiquement sur les mains de Lenny qui n’avait pas laché les siennes. Elle releva la tête vers lui, un demi sourire sur les lèvres, comme pour lui demander de les lacher. Il ne les serrait pas fort, elle sentait juste une légère pression sur le haut de ses mains qui lui permettait de marcher si jamais elle le voulait. Sans tomber, petit détails néanmoins plutôt important à ses yeux.

||Lenny||Je te lâcherai pas si tu veux le savoir, je n’ai pas envie que tu sois blessée.

Laura lui adressa un regard reconnaissant, décidement il avait seulement dit quelques phrase et i rentrait déjà dans l’estime de la princesse de verts. Voyant cependant qu’il ne plaisantait et qu’il ne la lacherait pas, elle se dépalca légèrement et le forcant à lacher ses mains d’un geste doux, elle s’accrocha tout simplement à son bras. Il était plus grand qu’elle de quelques centimètres, mais en tout cas assez pour la rendre assez ridicule, puisqu’il était sur des patins, elle ressemblait à une petite fille accroché à un grand et beau jeune homme.

||Laura|| Avant que je fasse une erreur, tu est bien le cousin de Heaven et le frère de Ann?…Non parce que parfois, je parle à des personnes en étant persuadé de leur identité alors que pas du tut alors comme c’est une des premières fois ou je te parle…

- Et bien, tu m’as saluée, alors…bien…en fait… Je suis stupide et je ne peux pas m’empêcher de faire des bêtises en vérité… Du coup je suis venue…

Il avait sourit à cette justification. Il avait même laissé quelques rires s’échapper très discrètement. Quelques rires avec un regard pétillant pour l’accompagner. Elle n’était pas stupide, ça non. Pour Lenny, aucune femme n’était stupide. Il arrivait que leurs actes ne soient pas les meilleurs, mais rien qui pouvait en justifier la stupidité. Non, il voyait plus là quelques traits d’innocence et de naïveté. C’était touchant. Ce que Lenny aimait, c’était de trouver quelque chose d’unique en chaque femme. Elles avaient toutes un trait de caractère, une marque, quelque chose qui les rendait unique. Pour Laura c’était cette part d’innocence, ce besoin d’attention, d’affection, de présence qui se cachait derrière la malice, la méchanceté et la cruauté. Une perle rare dans un champ de ronce. Sans trop le savoir, il avait réussi à atteindre cette perle rare, à traverser les ronces. Ou plutôt … un chemin s’était comme ouvert lorsqu’il a essayé d’y entrer. Aucun effort, juste sa présence. Il sourit, en songeant inconsciemment à cela.
Dans le fond, oui, c’était sa faute, et uniquement la sienne, puisqu’il avait salué Laura, mais il n’avait aucunement envie de débattre sur le « qui était la cause de tout ça ». Il y avait lui, qui était à moitié en tord, mais elle aussi l’était également, à l’autre moitié.

Elle voulut libérer ses mains des siennes, et comme elle l’avait décidé, Lenny ne pouvait pas s’y opposer. Il se voyait très mal lui écraser les doigts l’obligeant garder ses doigts dans ses mains. Ce n’était pas dans ses manières. Il desserra ses mains gantées des siennes, tout en étant aux aguets, de peur qu’elle ne vacille encore sur la glace. Elle s’accrocha à son bras, et lui, garda le bras de la demoiselle de Serpentard coincé contre son flanc. Elle ne retomberait pas une fois de plus, il se le promit. L’accompagnant dans ses premiers pas sur la glace comme un grand frère accompagne sa petite sœur, et veillant à ce qu’elle ne fasse pas de mauvaises chute. Il agissait exactement comme ça. Son instinct de grand frère certainement. Il se souvenait lorsqu’il avait emmené Ann pour la première fois sur la glace. Elle ne devait pas avoir plus de trois ou quatre ans. Elle n’était pas plus haute que trois chocogrenouilles et une patacitrouille. Elle avait fait sept pas, puis demi-tour. Mademoiselle préférait voler.
Il venait de faires plusieurs mètres sur la glace avec Laura, et il se sentait l’homme le plus heureux de la journée (oui, parce que « le plus heureux du monde » il ne fallait pas trop pousser non plus). Il la tenait avec son bras, ayant les réflexes plus actifs que jamais. Dès qu’elle semblait trop penchée d’un côté ou de l’autre, il s’empressait de la rattraper. Ce qui pouvait le rendre un peu ridicule. Enfin … rien de pire par rapport à ce que Laura allait prononcé.

- Avant que je fasse une erreur, tu es bien le cousin de Heaven et le frère de Ann?…Non parce que parfois, je parle à des personnes en étant persuadée de leur identité alors que pas du tout alors comme c’est une des premières fois où je te parle…

Là ce fut le choc. Pire que lorsqu’il a un coup de foudre en voyant une fille, pire que lorsqu’il se voit avec une fille lui disant non, pire que lorsqu’il a vu Thomas embrasser Ann …
Il dut se concentrer pour continuer de respirer. C’était dur à avaler là. C’était comme un échec, comme un électrochoc, comme un avada kedavra qu’il se prenait en plein dans la figure … Elle ne le connaissait pas. Comment ? Pourquoi ? Il n’était donc pas assez connu pour qu’elle connaisse son prénom ? Pas assez de popularité pour parvenir jusqu’aux oreilles des plus connus ? Des Serpentards ? Venant d’eux, plus rien ne l’étonnait. Ils dénigraient un peu tout le monde depuis quelques années. A se croire supérieur de tous. Heaven faisait partie des meilleurs dans le genre, au grand désarroi du jeune homme.
Il respira longuement, affichant un sourire faux sur son visage.


* Le prendre par l’ironie ? Le prendre au sérieux ?
Je ne suis donc qu’un inconnu à ses yeux ? *


Il sourit, il décida de prendre ces mots par l’indifférence. Le ton calme et posé ne trahissait pas son attitude. Il devait cependant ne pas s’attarder trop longtemps sur ce sujet, sinon il serait trahit non seulement par sa voix, mais également par son attitude, et c’était bien la dernière chose à faire devant elle. Pauvre petit Poufsouffle torturé par les tourments de l’amour. L’amour est une chose de très vicieuse et cruelle, il ne faut pas le voiler.

- Oui, c’est bien moi. Lenny O’More. Cousin d’Heaven, et frère d’Ann. Je suis un peu plus … non, carrément plus discret qu’elles. Les femmes de la famille ont tendance à vouloir se faire remarquer, et même lorsqu’elles ne le veulent pas, elles attirent toute l’attention sur elles. Ça marche moins bien avec les hommes… dommage… Mais bon, c’est vrai qu’on ne s’est jamais réellement parlé. Jamais de discutions à proprement parlé. Enfin on va dire ça jusqu’à aujourd’hui.

Il dirigea son regard vers elle, tout en souriant. Il n’arrivait pas à lui en vouloir. Il n’arrivait pas à en vouloir aux femmes de toute façon, peu importe leur statut, peu importe ce qu’elles représentaient pour lui. Lenny et les femmes c’était comme les chaudrons et les potions. Le chaudron représentant Lenny et les potions, les femmes. Le chaudron ne peut réellement vivre sans les potions. Lenny ne peut réellement vivre sans les femmes. Il n’est pas de ceux qui aiment les femmes pour le sexe, non, loin de là. Il les aime pour leur charme, leur beauté, leur intelligence, leur sourire, leur geste, leur façon de s’excuser, leur sensibilité ... Il les aimait pour ce qu’elles étaient. C’était parfois assez contraignant pour le jeune Poufsouffle, comme ça pouvait devenir très intéressant. Il essuyait souvent les échecs dans ses relations amoureuses. Elles finissaient toutes par le laisser, mais il ne restait jamais longtemps seul. Un point faible comme un point fort, je vous le disais. Le mal ne fonctionne pas sans le bien, et inverse. Il en est de même pour Lenny est les femmes.
Le temps passait, les minutes s’écoulaient aussi vite qu’un Hippogriffe qui s’échappait de son enclos. Elle était là avec lui, après tout ce temps où il ne savait trop comment s’y prendre. Quelle idée stupide de tombée amoureux d’une fille aussi inaccessible que Laura Owned. Il y avait son frère, Baël derrière qui ne lui facilitait pas du tout la tâche. Il avait quelque chose d’effrayant en lui, quelque chose d’imposant qui mettait comme un champ magnétique de protection sur sa sœur. Mais là, c’était elle qui était venue. Il avait un peu forcée sa venue en l’interpelant, mais il en était insatisfait.
Il glissait lentement sur la glace, Laura à son bras. Plusieurs pensées se confrontaient dans sa tête. Elle était là avec lui, et il s’était juré d’aller lui parler la prochaine fois qu’il la croisait. Oui mais comment lui dire ? Elle le connaissait à peine. Ça serait brusqué les choses.


* Il faut que je lui dise maintenant, je n’arriverai pas à tenir plus longtemps. Si je ne lui avoue pas aujourd’hui je m’en voudrai jusqu’à la fin de ma scolarité à Poudlard je crois. Allez Lenny, t’as ça dans le sang ! Fonce ! *


Il inspira, puis s’arrêta, glissant sur la glace pour se mettre face à Laura. Ils n’étaient pas trop loin du bord du lac, la profondeur ne devait pas dépasser le mètre à ce niveau là.

- Je vais éviter de t’emmener plus loin. Je me sentirai coupable s’il t’arrivait quelque chose, surtout que c’est moi qui t’ai appelé et t’ai poussé à venir ici.

Il sourit, et plongea son regard dans les yeux de la verte et argent. Elle avait un beau regard, un regard dont Lenny en était devenu complètement accro. Il avait repris les mains de la jeune femme pour qu’elle ne reste pas sans appui sur la glace. Son rythme cardiaque s’accéléra, sa décision était prise. Il allait se jeter à l’eau, enfin lui révéler quelques petites confidences qu’il gardait en lui depuis bien assez de temps. Il s’approcha lentement, puis en quelques secondes, il déposa délicatement ses lèvres sur celles de Laura. Ses lèvres étaient glacées par le froid, mais elles étaient douces.
Lorsqu’il se redressa, il ne décrocha pas son regard du sien. Comment allait-elle réagir ? Il avait peur qu’elle s’enfuit, qu’elle le gifle, qu’elle lui en veuille. Il venait pourtant de lui dire tout ce qu’il ressentait pour elle en l’embrassant, mais cela ne suffisait plus à présent pour le soulager. Il lui fallait connaître la réaction de la jolie Serpentard. Il n’allait pas s’excuser, il n’en avait pas besoin, et s’il devait recommencer il le ferait.
Mais le souafle était dans le camp de Miss Owned maintenant…


* Ne t’enfuis pas, s’il te plait … *

||Lenny||Je vais éviter de t’emmener plus loin. Je me sentirai coupable s’il t’arrivait quelque chose, surtout que c’est moi qui t’ai appelé et t’ai poussé à venir ici.

Le visage de Lenny se rapprocha du sien, sur le moment elle ne comprit pas tout de suite ce qu’il allait faire, ce n’était pas de la naïveté mais aux yeux de Laura on ne peut tomber amoureux d’une personne à qui on a jamais parlé. C’était proprement impossible, ça n’avait pas de sens, peut être qu’on peut tomber amoureux de ses qualités, mais des défauts d’une personne inconnue, puisque justement on ne les connait pas. C’est pour cette raison que Laura ne comprenait pas la manière dont toutes ces filles étaient hystériques d’amour dès que le star préférée apparaissait. Ce qui était une réaction moldu comme sorcière. A son plus grand désarroi, les sorciers n’étaient-ils pas donc censé mieux comprendre les réalités de la vie que les moldu? Visiblement pas.
Ce n’est que lorsqu’elle sentit ses lèvres sur les siennes, glacée mais tellement tendres et douces, elle l’avait sentis que ce n’était un jeu, il avait transmis dans ce baiser tout ce qu’il y avait à transmettre. Ce n’était pas le genre de baiser qu’on recevait sans raison, du genre de celui quelle avait reçu de Seth une fois, non c’était plus que ça. C’est seulement maintenant qu’elle saisissait la nuance, mais qu’Est-ce que la nuance était belle, mystérieuse et agréable. Laura aurait étais bien incapable de dire pour quelle raison elle savait que c’était véritable, mais elle le savait. En fait elle fut presque déçu lorsqu’il décrocha ses lèvres des siennes, ça faisait longtemps qu’on ne l’avait pas aimé de la sorte et ça lui faisait du bien. Laura savait qu’elle ne l’aimait pas à cet instant, mais…Plus tard peut être en apprenant à le connaître. Elle était comme ça, elle pouvait haïr une personne en seulement 1 secondes comme en trois mois, pour els garçons c’étaient pareils….Un papillon qui vagabonde et qui chercher tout le temps du nouveau, c’était très certainement la meilleure définition de la jeune fille, la meilleure vraiment.
Mais le moment de magie se brisa alors qu’elle détachait son regard ce celui chocolaté du garçon, se posant sur la porte d’entrée, se posant sur une issue possible de son frère qui pouvait décider de revenir chercher sa sœur afin qu’elle ne se casse pas une jambe. Il la connaissait depuis toujours, il savait parfaitement qu’elle irait sur la glace malgré les promesses, elle était un paratonnerre à ennuis, c’était plus fort qu’elle. Et si jamais il avait seulement assité à la scène, le simple fait de voir Lenny tenir les mains de sa sœur pouvait le mettre dans une rage folle.

||Laura|| Lenny…Non Lenny, tu comprend, tu n’aurais pas dut faire ça….Ce n’est pas contre toi, tu embrases bien et tu as l’air très sympas…Mais tu imagines si Baël était sortis à ce moment là…Il t’aurait tué sur place…Tu ne peux pas faire ça! Enfin tu comprend, j’imagine que toi non plus tu n’aimes pas les petits amis de Ann…

Elle baissa le regard, elle s’en voulait de dire ça, c’était quelque chose d’horrible, son frère régné en maître dans sa vie, il allait jusqu’a contrôler ses relations, quelque chose qui pouvait clairement lui nuire. Si Baël n’avait pas été là, elle aurait volontiers laissé sa chance à Lenny, même sans le connaître juste pour essayer, juste pour savoir ce qui pouvait arriver. Ses cheveux tombèrent devant ses yeux, un mine penaude apparaissant sur son visage, elle resserra ses doigts dans ceux de Lenny, espérant qu’il ne les lâche pas, si il lâchait c’était la fin. Ce serait la dernière fois qu’il aurait la chance de lui parler et de lui demander tout ce qu’il avait à demander. Si il lâchait il renonçait à tout tant que Baël ne serait pas partis, tant que l’année prochaine ne serait pas arrivée. Sil était encore là l’année prochaine bien sur…
Finalement elle parvint à regarder de nouveau vers lui, laissant ses yeux dire ce qu’elle ressentait, sa petite mine de cocker battus.

||Laura|| Tu veux bien me ramener au bord maintenant, si ça ne te dérange pas bien sur….

Elle le tira vers la rive, espérant qu’il suivrait le mouvement, elle voulait retrouver un sol moins glissant pour…pour faire quoi d’ailleurs, s’enfuir? Non il n’y avait pas lieu de s’enfuir, alors pour faire quoi au juste. Elle n’en savait pas grand-chose, des tas de question se pressait dans sa t^te sans qu’elle parvienne à en poser une seule, sans qu’elle parvienne à se dire qu’il fallait qu’elle les pose. Une tempête faisait rage dans sa tête, Lenny était la personne qui pouvait lui permettre de vivre librement pour une fois, mais cette liberté aurait très certainement un coût, à part si ils faisaient en sorte de se cacher. Ce qui n’était pas la meilleure idée qu’elle avait eu un jour….Finalement elle parvint à remettre ses pieds sur de la neige, mais elle ne lacha pas les mains du garçon, elle n’y arrivait pas…

||Laura|| Ca fait combien de temps….En fait, non ce n’est pas possible, c’est seulement parce que tu ne me connaît pas, en fait j’ai un caractère de cochon et mes relations amoureuses ont tendances à être relativement tragique sur la fin…Pauvres garçons d’ailleurs…Notamment cause du grand frère tro pprotecteur….Tu veux bien recommencer s’il te plait? Juste pour voir?

Laura s’étonna elle-même de sa demande. Et elle écarquilla els yeux en se rendant compte de ce qu’elle lui demandait, quelque chose d’impossible, c’était tellement méchant de lui demander ça, si il l’aimait vraiment, elle n’avait pas le droit de le laisser retoucher à ses lèvres mais….Le doute qui s’installe dans l’esprit d’une personne c’est particulièrement agaçant, et Laura le vivait pleinement à cet instant là….Comment allait-elle expliquait à sa meilleure amie ça. En ait, peut être qu’elle recherchait de la douceur et de la tendresse, quelque chose qui pourrait lui redonner sa joie de vivre. Son fameux sourire qu rendait les gens autour d’elle heureux, pour ceux qu aveint reconnaître le vrai sourire de Laura.
Et puis soudainement elle rigola, sachant que c pourrait le blesser, mais elle ne parvenait pas à y croire, et ne pas croire en quelque chose ça peut tout simplement pousser à faire des choses tellement stupide.

||Laura|| Avec qui as-tu fais le pari?