{Prio Max d'amoûûûûr

Une porte claqua. Des larmes coulèrent. Amy ne comprenait pas pourquoi elle venait de tout bonnement s'engueuler avec quasiment toutes les personnes de sa classe qui étaient dans la salle commune. Ils leur reprochaient des choses dont elle ne se souvenait même pas, mais peut être était ce sa mémoire qui flanchait; en tout, c'était ce qu'elle se plaisait à dire. Et eux, ils la traitaient de lâche qui ne s'assumait pas. Et le caractère explosif de la jeune fille prit le dessus, et elle se leva brutalement pour quitter la pièce. Elle devait se calmer. Inspirer, expirer, inspirer, expirer. Vider son esprit de toute chose négative. Par moments, elle passait maitre dans l'art du yoga libérateur de toute tension. Mais ce jour là, elle n'avait pas le temps, et surtout et par dessus tout, pas envie. Elle tourna donc le dos et les talons et s'en alla. Le couvre feu n'avait pas encore été annoncé, ce qui fut pour elle la plus grande des bénédictions. Elle monta quatre à quatre les marches, pour enfin se retrouver dans le grand hall de Poudlard. Il y avait à peine cinq pélerins, et par grande chance pour elle, des Serpentard qui remarquèrent tout de suite sa mine abbatue et ne se génèrent pas pour lui faire remarquer, elle qui d'ordinaire était si « Endless Smile ». Elle passa devant eux en jouant des épaules, et ne se gêna pas pour donner une tape dans la nuque à celui qu'elle jugeait le plus bête du groupe, et s'éclipsa aussi vite qu'elle était venue. Elle continua sa folle course, et sentit les larmes perler à ses yeux bleus d'azur, ce qui lui fit accélérer la cadence, qui se voulait déjà particulièrement rapide. Puis elle finit par tout relativiser, ce n'était pas si grave après tout. Ses amis allaient bien finir par lui pardonner, ils le faisaient toujours et réciproquement. Mais elle était trop fière pour retourner maintenant les voir...
Être seule. Voilà l'espoir qu'avait la noire et or en décidant de se rendre dans la volière. Okay, ça sentait la fiante moisie de hiboux, okay il y avait souvent un bruit défiant toute concurrence, mais la vue y était des plus magnifique, et c'était bien pour ça que lorsqu'Amy voulait se ressourcer, elle allait là bas. L'escalade des escaliers plus capricieux que jamais terminée, la demoiselle arpenta quelques instants les couloirs, et se retrouva en face d'une vieille porte en bois. Quelques fissures la parcouraient, et lorsqu'on passait sa main sur celle ci, on sentait un air frais s'en échapper. Cela fit sourire la concernée, qui la poussa et se retrouva dans l'endroit tant convoité. Bizarrement, il était complètement désert... Les chouettes étaient donc réveillées à cette heure ci? Peut être, car oui, elles commençaient leur chasse dès que le diner était terminé. Mais vu qu'en ce début du mois de Septembre la nuit tombait encore relativement tard, elles étaient tout de même attendre que les premières étoiles s'allument dans le ciel. Après, elles faisaient bien ce qu'elles voulaient ces petites cocotes! La jeune Hannigan fit quelques pas, tentant d'éviter tant bien que mal les excréments qui s'amoncelaient devant elle. Une grimace de dégout se dessina sur son doux visage... Enfin! Elle finit par arriver à la fenêtre. Par cet orifice, on pouvait voir au loin d'immenses montagnes, qui s'estompaient au fur et à mesure que la distance augmentait. Sur ces monts fleurissaient bons nombres de forêts, plus verdoyantes les unes que les autres. Et surtout, à cette époque de l'année, les arbres commençaient tout juste à virer sur les couleurs chaudes qui allaient les habiller tout au long de l'automne. Mais l'hiver restait bien la meilleure et la plus belle saison aux yeux de Amy, qui ne se lassait jamais de regarder le parc de Poudlard enneigé, et surtout le plaisir de jouer au Quidditch s'en voyait décuplé. En sortant du terrain, les doigts étaient presque devenus bleus, et les lèvres quant à elle, préféraient aborder un violet plus ou moins pourpre. Mais la fraicheur apportait une sensation de liberté unique. Et la douche bien chaude qui s'en suivait accentuait ce qui était déjà fait. Le regard de la Poufsouffle se perdit à l'horizon, ses cheveux virevoltant derrière elle au gré de la douce brise qui venait de se lever. Elle était accoudée à la fenêtre, et soupira d'exaltation... Rien n'aurait pu lui faire plus de bien. Mais un quart de seconde plus tard, elle leva les yeux vers une hirondelle, qui vint se poser tout près d'elle. Et tel un poignard, l'image de Gurwan frappa l'adolescente en plein coeur... Un jour, ils devaient tous deux être agés de dix ans, il lui avait fait tout un exposé sur cet oiseau là, lui décrivant ses habitudes, les endroits où il migrait. Elle étouffa un sanglot, et rerentra entièrement dans la volière, avant de se laisser glisser contre le mur à côté d'elle, qui avait l'air d'avoir été le seul épargné par les hiboux.

[désolé du retard vraiment, pour me rattraper je t'ai fais un long poste^^]

MAXIMILIEN_ « Et là tu mets un do majeur, s’en suivit de deux battement vers le bas, d’un mi mineur et deux battement vers le haut ! »
LEO_ « En fait, il déchire ton refrain ! »
MAXIMILIEN_ « Et ouai comme toujours quoi ! »
LEO_ « Prends pas la grosse tête et rejoue le moi. Histoire que je le réécoute pour entrer ma guitare dans ta mélodie. J’essayerai de te rejoindre dés le premier refrain ! »
MAXIMILIEN_ « Ok. »

Maximilien middle fit alors un clin d’œil à son ami suivit rapidement d’un magnifique sourire, de ces sourires dont seul Léo avait droit. IL saisit le manche de sa guitare electro acoustique dont le son était réglé sur trois et posa les doigts sur les frettes et les cordes dont le premier accord avait besoin. Il battit trois fois de la tête afin de se donner sa mesure et se mit alors à jouer, les doigts glissant sur les cordes naturellement comme si cette guitare était apparue sur terre en même temps que lui, le monde pouvait s’écrouler en cet instant même, Maximilien ne lèverai pas la tête…Il était dans sa musique…
Les deux jeunes meilleurs amis, s’était réunis ici comme souvent les soirs de semaines, assis dans l’herbe juste à la lisière de la forêt interdite, tous deux avaient leurs guitares et composaient et répétaient ensembles, ils formaient une sorte de petit groupe à deux et il est vrai qu’ils auraient aimé trouvé un batteur un jour mais pour l’instant, ils étaient très bien à deux guitares, ils étaient bien à une guitare aussi d’ailleurs…Maximilien jouait bien souvent seul et Léo faisait de même ainsi chaque fois qu’ils se retrouvaient avec leurs instruments ils avaient de quoi jouer des partitions au lieux de se regarder bêtement sans trop savoir que faire comme s’était déjà arrivé où de jouer un peu comme cela venait. C’était aussi joli mais beaucoup moins que les partitions et les compositions commencées à l’avance.
Maximilien commençait à entamer le refrain et il fut rejoint par la musique de Léo qui improvisait totalement en ce moment même. Certaines notes ne coïncidait pas mais l’absolue était joli et si ils le travaillaient cela deviendrait sans doute parfait ! Comme d’habitude…Les notes s’élevaient dans les airs et ils atteignirent rapidement la fin du morceau, malheureusement pour Maximilien qui adorait ces moments avec son ami.

LEO_ « Ouah c’était super ! »
MAXIMILIEN_ « Je suis d’accord, encore un peu de travail et on pourra y mettre le texte que j’ai écrit en le transformant pour l’adapter au rythme ! »
LEO_ « ça va être super, d’autant que j’adore ton morceau ! »
MAXIMILIEN_ « Merci ! »

Maximilien se leva alors sous le regard interrogateur de Léo. Il mit sa main dans sa poche et en sortit un paquet puis il se rassit. Léo leva les yeux au ciel en voyant ce que son ami avait pris : Une cigarette. Au moins ce n’était pas un pétard mais il n’appréciait pas quand même, il détestait même…Léo fumait aussi en fait, mais une cigarette par semaine, cela s’arrêtait là, c’était plus pour le style, il contrôlait son besoin de cigarette contrairement à Maximilien qui s’enfilait une bonne dizaine de cigarette par jour et fumait un stick au moins deux fois par semaines, d’ailleurs Léo ne se gênait pas pour lui faire des remarques du style « tu vas encore te dégommer les poumons » etc. etc. Mais Maximilien n’en prenait jamais compte à la plus grande exaspération de son meilleur ami…Mais aujourd’hui, Léo ne fit aucun commentaire et tandis qu’il tirait sur sa cigarette, Maximilien l’entendit lui dire :

LEO_ « On commence à la travailler alors ? »
MAXIMILIEN_« J’aimerai bien mais je dois aller poster une lettre… »
LEO_ « Toi une lettre ? »
MAXIMILIEN_ « Oui c’est Elisa….Je lui ai promis de lui écrire le plus souvent possible ! »
LEO_ « Ah remets lui le bonjours de ma part ! »
MAXIMILIEN_« Déjà écris, tiens lis la ! »

Maximilien n’écrivait que très rarement des lettres, il fallait même avouer qu’il n’en n’écrivais quasiment jamais…A qui pourrait il bien écrire d’ailleurs ? A ses parents ? Soit ils ne la lieront même pas mais en tout cas il ne répondront pas alors cela ne servait à rien. Les seules fois où Maximilien rédigeait une lettre c’était pour Elisa, cette femme qui l’avait élevé, qui avait remplacé sa mère en quelque sorte…Il aimait cette femme vraiment très fort, comme il aurait du aimer sa mère en vérité. Cette femme était paris lorsqu’il avait eut treize ans, parce qu’elle avait eut un enfant avec son marri et avait décidé de s’en occuper à plein temps. Max s’était senti légèrement abandonné mais pourtant il avait comprit et Elisa était revenu le voir souvent avec le petit pour s’occuper d’eux pendant les vacances…Maximilien tendit alors la lettre à Léo qui la lut à haute voix :

LEO_ « Chère Elisa,
Comment vas-tu ? Et comment va le petit ? Je garde toujours la photo de toi et de lui dans mon portefeuille, vous êtes adorables. J’espère qu’il grandit bien et que tu n’oublies pas de lui parler de moi, il a quoi maintenant trois ans à peu près ? Je ne me souviens jamais de la date de naissance, tu me connais je les oublies toujours. Enfin bon racontes moi tout dans ta prochaine lettre !
Quant à moi je vais bien, j’ai super bien commencé l’année, j’enfiler les optimal et les efforts exceptionnels comme d’habitude…A ta question de la lettre précédente, si j’ai une copine, la réponse est non…Tu sais bien je n’y crois pas à l’amour, tu crois vraiment que mon père et ma mère s’aime ou m’aimer ? Ça n’existe pas du moins l’amour en tant qu’Amour avec un grand A. J’enfile les filles ici et là comme d’habitude, je sais que tu désapprouve mais bon voilà…Sinon avec Léo nous avons composés pas mal de nouvelles chansons, je te les enverrai à l’occasion, d’ailleurs il te passe le bonjour, il va bien aussi.
Voilà, je t’écrirai une lettre plus longue la prochaine fois promis.
Fais un bisou au petit
Je t’aime fort, tu me manques !
Ton Maximilien que tu aimes à la folie ! »
MAXIMILIEN_ « Voilà, bon allez j’y fais, rends la moi ! »
LEO_ « C’est trop mignon…A tout vieux ! »

Maximilien se leva alors, jeta sa cigarette par terre, rangea sa guitare dans sa housse et se dirigea vers le château au son de la guitare de Léo qui continuait de jouer. IL pénétra dans le hall, sa gratte sur les épaules et se mit à courir alors, grimpant les escaliers quatre à quatre. Il voulait vite poster cette lettre au plus vite pour retourner avec son frère de cœur. Il claqua la porte de la volière et immédiatement sa chouette se dirigea vers lui mais alors qu’il s’approchait de la fenêtre, il aperçu une jeune femme accoudé contre un mur. Elle n’avait pas l’air très bien. Max se dirigea alors vers elle, Lorelai, sa chouette, sur ses épaules et s’agenouilla à côté d’elle. Il lui dit alors d’une voix douce :

MAXIMILIEN_ « Salut, toi, tu n’as pas l’air d’aller bien que, se passe t’il ? »

« Tout d’abord, pour être un bon concierge, il ne faut pas copiner avec les élèves, mettre une barrière entre eux et vous. Vous ne devez pas vous habiller comme eux, vous ne devez pas parler comme eux. S’ils se font prendre en train de faire une bêtise, n’attendez pas d’avoir des explications, punissez-les ! Les jeunes sont des menteurs, ils chercheront donc à inventer diverses histoires pour expliquer le fait qu’ils soient là entre de faire ça. Rappelez-vous, quand vous étiez jeunes, vous vouliez faire des bêtises sans pourtant être puni. C’est la même chose pour eux. »

Appoline s’arrêta sur cette phrase, elle ne put s’empêcher de rire. Elle se rappela avec nostalgie de ces années à Poudlard, si seulement le concierge de l’époque avait su tout ce qu’ils faisaient, il serait tombé dénue. Après environ un mois de service, elle s’était décidée à ouvrir ce vieux manuscrit que lui avait remis Madame Capdepont, l’ancienne concierge qui après douze ans à Poudlard fut obligé de prendre une retraite anticipée. D’après ce qu’Appoline avait pu entendre, elle serait devenue complètement bourrique à cause des élèves, ils truquaient ses outils de ménage, introduisaient des bêtes dans son bureau et la provoquaient en permanence. Un jour, elle péta une durite, elle ne dormait plus, elle hurlait sur tout le monde et était devenu d’autant plus méfiante qu’elle se promenait avec un fusil moldu et, que par inadvertance, elle aurait essayé de tirer sur un professeur qui voulait lui parler. Info ou intox ? Va savoir. Elle avait entendu dire aussi, que c’était un tyran, qu’elle militait fortement auprès du Directeur pour légaliser la torture des élèves. Bien entendu, il avait refusé. Mais chaque année elle relançait sa demande en confectionnant des dossiers solides, comme si c’était une raison de vivre. Ne pouvant torturer les élèves, elle les faisait nettoyer la salle des trophées avec une brosse à dent, couper la pelouse du parc avec des ciseaux et ils devaient parfois, nettoyer les centaines de tableaux du château, tout cela sans utiliser la magie bien entendu. Appoline ne l’avait jamais connu, elle était arrivée à Poudlard une année seulement après le départ de celle-ci. De plus, elle doutait de la fiabilité de ces informations, car les élèves lui avaient parus adorables jusque-là, et pourtant, elle n’avait rien fait de ce que ce premier paragraphe lui conseillait. Elle s’habillait à la mode moldu et comme « les jeunes », elle parlait comme eux et elle copinait avec eux. Elle connaissait la vie de la plupart des élèves qui allait en retenu, les rumeurs qui circulaient et s’était limite si elle ne s’excusait pas quand elle les punissait : « Tu sais, je comprends que tu veuilles te venger de cette fille, c’est vraiment une pétasse, mais tu ne respectes pas les règles là ! Je dois te punir. » Mais, ses punitions n’étaient pas à la hauteur de celle de Madame Capdepont, les élèves restaient avec elle à papoter, c’était avant tout une amie, une grande sœur parfois et même une maman. Appoline était restée une adolescente dans l’âme, mais avant tout elle était une maman, une maman beaucoup trop jeune. Mais en onze ans elle avait réussi à acquérir des réflexes de mères : voir un enfant triste, seule et en pleine perdition faisait surgir en elle une tendresse qu’elle ne pouvait contrôler. Elle devait rassurer l’enfant.

Certains diront, mais les élèves de Poudlard ne sont plus des enfants. Ceux qui disent ça se trompent. A trente ans, une personne peut toujours être un enfant et de onze à dix-sept ans, on est plus que tout un bébé, ce qui fait la différence entre un bébé et un adolescent est que l’ado veut faire croire qu’il est un adulte mais parfois la pression est trop forte et l’ado craque et là, il lui faut quelqu’un. Et Appoline jouait le rôle de se quelqu’un. Pour elle, faire partie du corps enseignant ne se résumait pas à faire appliquer quelques règles, les élèves étaient à Poudlard sans parents, n’ayant la possibilité de les voir que toutes les sept semaines, alors le corps enseignant devait être là pour les rassurer et les aider et non pas pour les punir à tord et à travers.

« A part punir les élèves, vous devez vous occuper de la maintenant du château. Nettoyer quand les élèves ou un esprit frappeur décident de faire une farce, quand les salles de classes se transforment en dépotoir et une fois par mois, nettoyer la volière, dépoussiérer la salle des Trophées. Une fois par semaine, nettoyer les toilettes et faire des rondes dans les dortoirs pour inspecter leur propreté. Vous avez le droit de donner ces travaux à des élèves punis. »

Appoline ferma le manuscrit et soupira. Dans quelle galère s’était-elle encore embrigadée ? Elle se leva comme une vieille de quatre-vingt ans et fit une petite croix sur un morceau de parchemin : « Nettoyer la volière : X ». Elle prit dans sa main droite un balai et dans l’autre une brosse. Appoline détestait la volière, elle trouvait cet endroit particulièrement répugnant, car, premièrement elle détestait les animaux, que ce soit chien, chat, poisson rouge ou autre, elle ne pouvait supporter les animaux. Puis, deuxièmement, c’était un endroit remplit de fiente et de plumes, et les plumes se collaient aux fientes et les fientes dégageaient une odeur qui n’était que très peu agréable. Elle laissa la porte de son bureau entre ouverte, Appoline n’était pas du genre paranoïaque et elle préférait faire confiance aux élèves, que pouvaient-il voler dans son bureau ? Pourquoi feraient-ils quelque chose ? Ils n’avaient aucune motivation, car Appoline était une jeune concierge très agréable à vivre. Elle monta les escaliers difficilement ses outils de ménage dans les deux mains et n’étant pas très adroite… Elle poussa la porte de la volière à l’aide de son pied et posa son balai et ses brosses à côté de celle-ci. Il y avait deux élèves. Son adorable Maximilien et une jeune fille de Poufsouffle à première vue, qu’elle n’avait, jusque là, jamais vu en colle. Elle sourie, mais celle-ci la bouscula et s’engouffra dans les escaliers.

-« Tu as encore brisé un cœur Max’ ? »

Qu’était ce au fond que la générosité ? Etait elle vraiment ce qu’elle prétendait être : une qualité infahible que tout être humain se devait de posséder, était elle vraiment si admirable, si belle et si parfaite ? Madame générosité n’était elle pas au final qu’un vaste mensonge qu’elle avait mis en œuvre dés son apparition sur la terre ? Une petite cachottière qui derrière son apparence pleine de bonté, de sourire et de gentillesse, n’était en fait qu’un sentiment égoïste qui ne visait qu’à améliorer notre propre confort et à obtenir ce que l’on voulait ? OU alors était elle vraiment si magnifique et n’était ce peut-être que l’homme qui l’avait déformé en machine pour l’utiliser à des fins personnelles et plus macabres les unes que les autres ? Rare étaient les personnes qui partageait plus le plaisir de partager, qui donnait leur temps pour le plaisir de le donner, qui aidait les autres pour le plaisir de les aider sans rien espérer en retour, oui ces gens étaient bien rare et dans la société actuelle on voyait surtout des adolescents ou des adultes mal vaillants venir aider ou venir partager uniquement pour que la personne d’en face ait une dette, quelque chose à lui rendre. Il y avait pire aussi, tous ces hommes politiques sois disant généreux qui en fait ne font que manipuler le peuple pour obtenir plus de votes ou pour pouvoir faire par la suite ce qu’il veut, attrapant donc un peu plus un maximum de pouvoir. La générosité n’était elle donc vraiment plus qu’utiliser qu’à des fins pernicieuse et mal honnête ? En fait, la réponse était non ! Il y avait bien au moins une personne sur terre que ne l’utilisait pas pour son propre compte, Maximilien Middle. Oh, bien sûr il en retirait un petit quelque chose mais cela n’était pas son but de départ. Il aidait les gens pour le plaisir de les aider, il aimait voir leur sourire après et avoir cette impression d’avoir fait quelque chose de bien. C’était une sorte de drogue et aider les gens lui procurait énormément de bonheur alors oui, peut-être que ça lui servait aussi mais ce n’était pas de la manipulation, au contraire ! Il ne demandait jamais rien en retour, il faisait ça pour le simple plaisir des contacts humains et de rajouter un peu de sympathie, de gentillesse et de proximité dans ce monde de folies ou seul l’intolérance, inconscience et la brutalité étaient au pouvoir…Voilà pourquoi, Maximilien Middle venait de proposer son aide à cette jeune femme…

Celle-ci était d’ailleurs dans une position bien particulière, elle se tenait contre un des murs de la pièce, assise par terre sur la dalle froide et un léger tremblement montrait clairement qu’elle était en train de geler. Ses jambes étaient repliées et elle les tenait serrer contre elle comme si sa vie en dépendait, elle avait la tête baisser et Maximilien n’arrivait pas à voir son visage mais il percevait ses micro sursautement signe qu’elle pleurait, en silence certes, mais elle pleurait ! Il n’aimait pas voir des gens tristes, il préférait les voir sourire, le voir heureux même si il ne les connaissait pas. Il s’approcha alors de la jeune fille qui d’après l’écharpe qui dépassait légèrement était à poufsouffle, il le salua alors et lui demanda d’une voix douce et chaude si elle voulait de son aide mais tandis qu’elle s’apprêtait à répondre, Maximilien avait vu son petite mouvement, c’était celui qui indiquait qu’elle allait relever la tête, lorsque la porte de la volière s’ouvrit violement. Maximilien n’eut même pas le temps de réagir, de se retourner, de voir qui était là que la jeune femme jaune et noir se releva d’un coup et s’enfuit en courant. Surpris, Maximilien se retourna alors pour tomber nez à nez avec Appoline Meadow, la concierge de l’école. C’était une femme extraordinaire avec laquelle Max aimait beaucoup parler, il aimait l’aider aussi…Et puis il fallait reconnaître qu’il devait être un des élèves de ce château à le mettre le plus en bordel alors il lui devait bien ça….

APPOLINE_ « Tu as encore brisé un cœur Max’ ? »

Maximilien eut un petit sourire révélateur. Il était vrai qu’Appoline avait du en entendre parler des histoires de cœurs ou de sexe plutôt du jeune garçons, non seulement de sa propre bouche mais surtout de la bouche des autres. Appoline passait sa vie dans ce château, à le nettoyer, à surveiller et donc bien souvent, elle devait entendre des bribes de conversations, de jeunes filles pleurer et puis bien souvent aussi, certaines de ces jeunes venaient lui parler ! Beaucoup d’élèves dans ce château parlaient à Appoline parce qu’elle savait écouter, comprendre, sans juger alors il était clair qu’Appoline avait du entendre beaucoup de jeunes filles pleurer dans ses bras pour lui-même. D’accord, c’était un peu vantard, mais il fallait être un minimum réaliste dans ce qu’on vivait et dire les choses tels qu’elles étaient même si elles paraissaient prétentieuses et disgracieuses parce que même si c’était un peu flatteur d’avoir tant de gens pleurant pour lui ça voulait aussi dire qu’il les avait fait pleurer et c’était pas très agréable mais il n’y pouvait rien en fait…Parce qu’il était toujours clair dés le début, il n’était pas de ceux qui séduisait, promettait et puis claquait, lui il donnait le choix « On couche mais ça n’ira jamais plus loin…Tu peux partir ou rester » Simplement beaucoup croyaient encore qu’elles allaient en faire leur petit ami…

MAXIMILIEN_ « Hey Salut Appoline ! Non je n’ai pas brisé de cœur, j’ai trouvé cette jeune fille en pleure, j’ai voulu l’aider mais elle s’est enfuie à votre arrivée, sinon comment allez vous ?»

Oh joie, Oh bonheur de se retrouver en face d’une personne douce et agréable. Un adulte de surcroît, qui l’aimait. Un adulte qui l’appréciait, qui lui accordait l’attention qu’il demandait tant. Enfin un adulte de qui Maximilien puisait avidement les sourires, les rires et les mots gentils. Ils étaient nécessaires à sa survie, une façon de combler ce vide d’amour et d’attention qu’avaient créer ses parents à l’intérieur de lui. Appoline était une drogue pour Maximilien, il avait besoin d’être près d’elle, de lui parlé. Bizarrement, il avait confiance en elle, une totale confiance. Il avait l’impression de tout pouvoir lui dire, qu’elle ne le jugerait jamais. Sans doute parce qu’elle avait vécu la même chose que lui. Peut-être aussi parce qu’elle avait une fille et qu’elle s’en occupait très bien. Maximilien savait alors qu’elle pouvait s’occuper de lui. Appoline avec la clef de son fonctionnement et pourtant, il fallait la trouver cette clef. Appoline savait y faire avec lui. Il la respectait et lui obéissait sans qu’elle n’ait besoin de crier, ou de le menacer. Tout simplement parce qu’il savait que ce qu’elle pourrait lui dire serait surtout pour son bien à lui. IL ne se sentait pas particulièrement mal aujourd’hui, mais sa dépression était constante. Il ne faisait plus la différence et sincèrement il n’en n’avait plus rien à faire. IL n’avait plus de raison de se battre. Tout se dérobait sous ses pieds, il ne trouvait plus de raison d’aller mieux, de continuer à s’en sortir. Elisa était partie, il avait cru pouvoir passer au dessus mais chaque jour sans sa bienfaitrice était une véritable torture. Il avait tellement envie de courir, de pouvoir la revoir, lui parler, lui raconter et se jeter dans les bras. Alors Elisa, le réconforterait, sècherait ses larmes et l’aiderait comme aurait du le faire sa mère…Elisa aurait tout fait pour le faire sourire, aurait trouver une solution à chaque problème, n’était elle pas Elisa pour rien ? Mais elle n’était plus là mais heureusement, lui, pouvait encore lui envoyer des lettres. Mais dans ces lettres il ne lui parlait jamais de rien d’intéressant. Il aimait écrire mais ne pouvait pas parler à Elisa par lettre…Leur relation avait toujours été visuelle !

APPOLINE_ « Bizarre. Tu es sûre que ce n’est pas une des nombreuses filles avec qui tu as couché et complètement zappé de ta mémoire après une cuite ? »
MAXIMILIEN_ « Certains, je me souviens de toutes les filles avec lesquelles je couche…Malheureusement ! Sinon comment allez vous ? »

Il avait préféré changer de sujet. Parler de ses nuits endiablées ne l’enchantait guerre. Il voulait arrêter, arrêter de coucher à droite et à gauche. Il en avait marre de faire souffrir des gens pour son bonheur. Même si d’un côté, il n’avait pas le choix. Le sexe c’était une de ses façons de survivre ou simplement de vivre. Par lui, il recevait de l’amour, de l’attention de plaisir et surtout un énorme voyage pour le paradis. Ce ciel qu’il n’atteignait jamais. Pourquoi donc n’arrivait il jamais à sourire ? Pourquoi donc devait il toujours avoir mal ? IL souffrait de son manque d’amour alors il couchait mais ensuite il souffrait tant la culpabilité le rongeait. Quel était le meilleur moyen de s’en sortir ? IL ne savait plus, ne trouvait plus, n’arrivait plus à réfléchir. Elisa aurait sans doute dit « confie toi à tes amis, mets toi dans leur bras, sorts avec eux et avance ! ». Mais il n’y arrivait plus. Parler à Léo et Travis était aussi devenu compliqué. Il s’éloignait de tout et savait que c’était nocif mais n’arrivait pas à faire le contraire…Il avait trop mal ! Son inconscient dirigeait son corps à présent, c’était sans doute le seul moyen pour qu’il ne coule pas, pour qu’il n’atteigne pas le fond. Il jeta un bref regard à son bras, qu’il s’était ouvert le jour de Noël et referma tout de suite les yeux, préférant se concentrer sur la douce voix d’Appoline.

APPOLINE_ « Ecoute, je survis. Je pensais que les plus chiants seraient les élèves, mais, le plus chiant est tout le reste du personnel, ils m’énervent ! "Oh et là vous n’avez pas fait ci", "suivez votre planning", "nianiania"… J’ai l’impression d’avoir quinze ans ! »
MAXIMILIEN_ « J’entends déjà d’ici ce qu’on peut vous sortir ! Quelle bande d’imbécile ! Ils ont cas prendre votre place un peu pour voir ! Moi je vous dis ne les écoutez pas ! Vous êtes la meilleur concierge qu’on ait jamais eut entre ces quatre murs ! »

Il lui fit un petit sourire et se retourna. Il siffla alors et un instant après sa chouette blanche : Lorelai apparut devant lui. IL se posa sur son épaule et commença à lui bécoter doucement l’oreille, ce qui fit rire Max, qui leva le bras pour lui caresser la tête…

« Certains, je me souviens de toutes les filles avec lesquelles je couche…Malheureusement ! Sinon comment allez vous ? »
« Ecoute, je survis. Je pensais que les plus chiants seraient les élèves, mais, le plus chiant est tout le reste du personnel, ils m’énervent ! "Oh et là vous n’avez pas fait ci", "suivez votre planning", "nianiania"… J’ai l’impression d’avoir quinze ans ! »
« J’entends déjà d’ici ce qu’on peut vous sortir ! Quelle bande d’imbécile ! Ils ont cas prendre votre place un peu pour voir ! Moi je vous dis ne les écoutez pas ! Vous êtes la meilleure concierge qu’on ait jamais eut entre ces quatre murs ! »

Maximilien appela sa chouette. Appoline réfléchit. Il avait préféré changer de sujet et Appoline avait suivit la danse, bien que les dernières paroles de Maximilien lui ai donné du baume au cœur, elle n’oubliait pas les remarques qu’elle venait de lui faire. Elles avaient étaient dites sur le ton de la rigolade, certes, mais pour Appoline, c’était important de parler de ça avec lui. Elle savait comment il était. Il lui ressemblait beaucoup, pour beaucoup de chose en tout cas, la jeunesse d’Appoline n’était pas si loin que ça derrière elle, elle se souvenait de la manière dont elle aurait aimé qu’on lui parle. La manière dont elle aurait aimé qu’on la mette en garde. On lui avait ordonné de se calmer dans sa conquête sexuelle, elle aurait aimé qu’on lui laisse le choix tout en la prévenant doucement. C’était donc avec des pincettes qu’elle essayait d’aborder le sujet avec ce qui était avant tout, son ami. Elle savait qu’elle risquait peut-être, de le rebuter, de le fermer sur lui-même. Mais il le fallait, il ne pourrait pas lui en vouloir bien longtemps de toute manière. Max & Appo’, c’était avant tout un besoin constant, un besoin de parler. Certaines relations sont basées sur les regards, sur les gestes, les moments passés ensembles, eux, ils fallaient qu’ils parlent. Appoline s’inquiétait pour lui quand elle ne le voyait pas depuis longtemps. Plus même que pour sa fille qui, elle, l’évitait un maximum.

Appoline aimait plus que tout sa fille. C’était même la raison première pour laquelle elle avait tout abandonné pour devenir concierge à Poudlard. Pour, sa fille. Elle ne pouvait être loin d’elle et là, pouvoir décider à n’importe qu’elle moment de la voir était quelque chose de rassurant, d’apaisant pour cette jeune maman. Mais elle avait trouvé bien plus en venant ici, elle avait une centaines d’autres enfants maintenant, tous différents, allant de onze à dix-sept, dix-huit ans. Elle avait des relations spécifiques avec ceux qu’elle voyait le plus en retenu et essayait de retenir un maximum de prénom et elle y arrivait, l’année étant bien entamée à présent, elle s’en sortait de mieux en mieux. Elle s’entendait mieux avec les plus âgées, elle arrivait mieux à les comprendre, à les aider. Les plus petits, c’était vraiment du maternage qu’il fallait faire avec eux, l’éloignement de la famille, la solitude, la peur, tout ça les rendait fragile et laisser moins place à la conversation et plus aux câlins, or Appoline était une bavarde. Elle connaissait les faces cachées des élèves qui arrivaient, on ne sait pourquoi, à se livrer à elle, à parler avec elle, plus qu’avec n’importe quel adulte. Appoline était fier de cette exploit, car après tout, un adolescent est relativement compliqué, lunatique et surtout buté. Il fallait y aller en douceur. Elle était une maman pour certains, une sœur pour d’autres, une oreille attentive pour le reste.

« Maximilien… Tu sais que j’ai l’impression que tu es mon alter ego masculin, avec bien sûre une dizaine d’année en moins ! »

Elle introduit sa future leçon de morale en détendant l’atmosphère. Appoline ne cessait de le dire, mais il était comme lui. Appoline aimait sortir, s’amuser, coucher. Elle avait l’impression que jamais elle ne pourrait sortir de ce cercle vicieux dans lequel elle s’était fourrée. Elle en avait fait des promesses, autant à elle-même, qu’aux autres ! Elle était allée trop loin, elle n’avait pas su s’arrêter et était tombée enceinte. Elle ne regrettait pas, mais elle aurait préféré avoir un père pour sa fille et surtout être plus mature et ne pas devoir dépendre de sa meilleure amie. La vie l’avait obligé à arrêter. Elle n’avait pas choisit, c’est ça qu’elle regrettait. Et encore, elle avait eu de la chance, car elle avait eu une épaule sur laquelle pleurer, sur laquelle se reposer. Elle avait peur pour Maximilien. Il fallait qu’il s’arrête maintenant, avant qu’il ne soit trop tard et qu’il fasse une erreur. Certes, il n’y avait aucune chance qu’il tombe enceinte … Mais il pouvait faire tomber une de ses conquêtes et le connaissant, il assumerait l’enfant, ou du moins, c’est ce qu’Appoline pensait. Elle divaguait, se lançant dans un futur qui ne se produirait sans doute jamais. Mais c’était en quelque sorte son rôle d’amie de la mettre en garde...

[Désolé du retard Il faudrait que tu joues un peu plus Appoline au fait parce que…C’est la concierge, c’est important. Sinon pour la suite de rp on pourrait introduire un peu de l’intrigue donc par exemple on parle et quand on quitte la volière on se retrouve coincé dans un truc visqueux dans l’escalier et on introduirait quelqu’un d’autre qui viendrait nous aider xD, qu’en penses tu ?]

Il y avait toujours des moments dans la vie d’un adolescent où celui-ci avait réellement besoin de conseil, besoin d’une personne pour le guider dans ses choix et sur son chemin. C’était une ou plusieurs personnes que l’on appelait en psychologie des tuteurs. Plusieurs personnes choisies inconsciemment par l’adolescent qui lui servaient de modèle à suivre pour un tas de domaines. En effet, l’adolescent devait couper les ponts avec son éducation pour pouvoir faire un tri. Il devait choisir entre ce qu’il allait garder de son enfance et les valeurs aux quelles il n’allait plus accorder d’importance. L’adolescent faisait un tas de bêtise alors, il se cherchait avait pour cela toujours eut besoin d’un ou plusieurs adultes pour l’accompagner. Prof ou parents de ses amis. Tout était bon pour l’accompagner dans ce moment difficile. Maximilien, lui s’était différent. Il n’avait jamais eut de vrais parents. Ses parents étaient des crétins finis qui ne s’aimaient pas et que ne l’aimaient pas non plus. Ils avaient confiés la garde de leur enfant à une nounou qui fut sa mère de remplacement. Ce fut cette nounou qui l’éduqua, lui donna son esprit critique, s’occupa de lui la journée, lui apprit à parler marcher et surtout à faire la différence entre bien et mal. Mais cette nounou, Elisa était partie lorsque Maximilien n’avait que huit ans et depuis cet âge là, Maximilien s’était élevé tout seul, parfaitement tout seul. Il devait alors maintenant faire le tri entre ses propres valeurs et celles offertes par Elisa, c’était quelque chose de très difficile parce qu’il n’avait pas eut le droit à une enfance complète et il tâtonnait un peu. Il avait besoin de plus de tuteur, mais ces tuteurs ne devaient pas seulement lui servir d’exemples, ils devaient aussi prendre un peu le rôle de parents et l’aimer, lui accorder une confiance, lui fournir quelques marques de tendresse et d’affection parce que c’était ce dont il manquait le plus et qui l’empêchait de se construire. Il avait besoin de tuteurs fixe qui n’allaient pas et partaient pas parce que le départ d’Elisa avait rendu son cycle « normal » d’adolescent impossible à réaliser. Pauvre bonhomme ! Mais il avait trouvé Appoline. C’était un drôle de tuteur, un tuteur très libre. Elle ne lui donnait pas particulièrement de modèle à suivre, non pas qu’elle n’était pas géniale, non mais pour un modèle à suivre, Il aurait fallu un homme, ça aurait été plus simple à décaler sur lui-même. Pour l’instant il n’arrivait pas encore à le faire avec Appoline mais ce qu’il arrivait à faire, c’était se confier, discuter et avoir confiance en elle. IL croyait en elle et écoutait toujours attentivement ses conseils parce qu’il savait qu’elle disait ça pour lui et pas pour se débarrasser de lui. Oh bien sûr par moment comme tout adolescent, les remarques l’agaçaient mais il savait qu’au fond Appoline avait toujours raison !

APPOLINE_ « Maximilien… »

Ah bah voilà ! Il la sentait venir la petite morale là bientôt. Il savait parfaitement comment Appoline fonctionnait et elle allait sûrement introduire ça par une petite comparaison sur son ancienne. Maximilien aimait beaucoup les conseils d’Appoline, ils étaient toujours justes et droit, elle savait toujours quoi dire pour le faire réagir comme si elle le connaissait par cœur mais aujourd’hui il n’en n’avait pas envie ! Aujourd’hui il voulait juste lui parler, il avait tellement de choses à lui raconter, tellement de choses à lui expliquer. Sa vie était devenu un petit enfer ces temps-ci. Oh bien sur ce n’était pas encore dramatique mais il se sentait s’enfoncer de plus en plus dans la misère parce qu’aujourd’hui il allait pas mal mais il se sentait tout bizarre. Heureux mais en même temps comme si quelque chose se préparait…

APPOLINE_ « Tu sais que j’ai l’impression que tu es mon alter ego masculin, avec bien sûre une dizaine d’année en moins ! »
MAXIMILIEN_ « Appoline… »

IL n’avait pas réellement écouté ce qu’elle avait dit…Non pas qu’il ne voulait pas mais il y avait quelque chose dont il n’avait encore parlé à personne. Des inquiétudes qui lui tourmentaient se cerveau encore et encore et il voulait bien sur qu’Appoline lui dise ce qu’elle avait à dire mais il voulait surtout entendre ces conseils sur ce sujet qu’il n’osait jamais aborder : le comportement de Travis et surtout ces fêtes qui lui faisaient de plus en plus peur…Il caressa alors la tête de sa chouette, la lettre pour Elisa toujours dans la poche arrière de son jeans et il dit :

MAXIMILIEN_ « Il faut que je vous parle d’une chose qui se passe dans ce château et que je ne comprends pas »