Préférences : Maximilien E. Middle et Amanda Miller

« L'enfance c'est de croire qu'avec le sapin de Noël et
trois flocons de neige toute la terre est changée.»
André Laurendeau

L’adolescent de seize ans ferma violement le petit cahier, regrettant immédiatement son geste en se mordant la lèvre, il n’aurait pas du faire cela de cette façon, déjà que lorsqu’il écrivait il n’était pas d’une discrétion à couper le souffle mais si en plus il faisait un bruit de tonnerre il allait finir par réveiller Léo et Travis et autant qu’il se fichait de Michael autant qu’il se refusait de réveiller ses deux meilleurs amis : les deux personnes sur cette planète qui comptaient pour lui ou tout du moins celle qui comptait le plus ! Il jeta alors un dernier coup d’œil à la neige blanche qui tombait délicatement pour se poser sur le sol le rendant d’un blanc éclatant qui aurait pu éclairer cette froide nuit de décembre. Il mit enfin pied à terre et immédiatement il fut saisit d’un tout petit frisson, la pierre était froide, voir même glacés et les petits pieds nu du jeune homme n’avait pas l’air de bien apprécié d’être jeté dessus de cette façon mais le petit serdaigle ne voulait pas les écouter et puis il ne pouvait pas faire autrement alors essayant de marcher le plus vite possible et le plus délicatement possible il continuait d’avancer posant un minimum les pieds sur le sol, histoire de ne pas les avoir congelé lorsqu’il arriverait enfin dans son lit…Et puis enfin, enfin le lieux tant attendu, le plumard ! Ce matelas confortable que Maximilien attendait depuis si longtemps il allait enfin pouvoir dormir, rêver, poser sa tête dans un oreilles et puis se mettre bien au chaud sous la couette et pour se réveiller demain matin et aller en cours ce qui était beaucoup moins intéressant quand même mais l’adolescent n’avait pas envie d’y penser maintenant, trop heureux d’avoir du la neige, trop heureux d’être ici entouré de Léo et Travis qui dormaient peut-être mais lui offraient une sécurité qu’il ne leur demandait même pas, il se sentait si bien en leur présence, si bien avec eux, ils étaient si compréhensifs, ils ne le jugeait jamais…Maximilien aurait donné sa vie pour eux. Il jeta un dernier coups d’œil à la silhouette du jeune Cohen qui se relevait légèrement au rythme de sa respiration et finit par enfin se glisser dans son lit, laissant ses pieds trouver enfin une douce chaleur au fond de sa couette chauffée par la magie de Poudlard, ah il était si bien, enfoncé dans son matelas, la couverture remonté jusqu’au menton, il avait l’impression d’avoir été appelé au paradis : le miracle des lits de Poudlard, aurait dit Léo et ce fut sur cette pensé que notre serdaigle national se retourna, serrant ses peluches contre lui et s’endormit enfin…


MAXIMILIEN_ « Travis, espèce de vieux dragon va, tu as encore pris mon livre de sortilège et enchantement, t’es vraiment lourd ! »

C’est ce qu’on appelle un réveille peu agréable, très loin d’être agréable à vrai dire. En effet, autant Maximilien s’était couché heureux, autant qu’il venait de se réveiller d’une humeur de chien, aller savoir pourquoi, peut-être avait il fait un cauchemar dont il ne se souvenait pas…Mais lorsque son réveille-matin avait sonné, et qu’il avait ouvert les yeux, il n’avait eut qu’une envie se retourner et s’endormir à nouveau encore et encore. A vrai dire, peut-être qu’il n’avait pas assez dormis, mais à ce moment là, il ne pourrait s’en prendre qu’à lui-même. Voilà plusieurs nuit que le bleu et bronze n’arrivait pas à dormir, et plusieurs nuits qu’il descendait dans la salle commune avec sa guitare pour composer des chansons ou qu’il restait bêtement dans son dortoir à écrire ou à regarder le plafond, il n’allait pas bien loin et il se levait toujours fatigué, de mauvais humeur, avec une envie irrépressible de râler et de crier sur tout le monde alors évidement ce matin ne fit pas exception…Et à ce réveil beaucoup trop rapide s’ajouta un autre problème que Maximilien jugea immense et inacceptable : lorsqu’il avait commencé à faire son sac de cours pour toute la matinée de cours, il s’était rendu compte que son livre de sortilège et enchantement avait disparut ! Evidement la seule personne qu’il avait trouvé à accuser était son meilleur ami : Travis Cohen, cela ne pouvait être ni Michael ni l’autre garçon des dortoirs tout deux savaient qu’ils n’avaient pas intérêt à prendre les affaires de Max, cela ne pouvait pas être Léo, celui-ci lui empruntait plus de vêtement et de farce et attrape que de bouquin contrairement à Travis qui passait beaucoup de temps plongé dans ses livres. Max était généreux et il aimait prêter à ses amis à conditions que ceux-ci lui rendaient ses affaires après !

MAXIMILIEN_ « Travis, Merlin Merde, réveille toi et rends moi mon livres, j’ai cours de sortilège en première heure ! »
TRAVIS_ « Bordel, Maximilien, la ferme, je dors j’ai pas cours en première heure et je n’ai pas pris ton livre juré ! »

Max se mordit la lèvre : qui donc lui avait pris son livre alors ? L’aurait il lui-même perdu ? Impossible ce n’était pas son genre, Maxou ne perdait jamais ses affaires ou en tout cas très, très rarement, il en prenait bien trop soin, surtout ses bouquin d’école en bon serdaigle qui se respecte ! En plus à cause de cela, il avait réveillé son meilleur ami pour rien, il savait bien que Travis ne lui en voudrait pas de toute façon c’était souvent comme ça dans le trio, ils se disputaient, se balançaient des choses mais n’avaient même pas besoin d’en reparler, ils se connaissaient si bien, arrivaient à se comprendre sans parler et même si les disputes les plus fréquentes et les plus violentes étaient entre Trav’ et Léo il n’était quand même pas si rare de voir Trav’ et Max’ se disputer ! Enfin bon, Maximilien qui venait d’abandonner l’idée de retrouver son livre ce matin et bien décidé à assumer de se faire disputer par son profil, se décida enfin à sortir du dortoir, son sac sur les épaules : directement le parc, il avait envie de prendre un bon bol d’air avant les cours histoire de ne pas arrivé remonté comme une pendule et surtout histoire de se réveiller un peu parce qu’il avait l’impression d’avoir une tête de mérou !

Il se mit alors à marcher dehors, le vent s’engouffrait dans ses cheveux, les ébouriffant, s’engouffrait dans ses vêtements lui donnant la chair de poule et puis surtout, Maximilien enfonçait ses basket noir dans la neige, certes il n’y en avait pas beaucoup, une toute petite couche, pas de quoi faire un énorme bonhomme de neige mais il était si content qu’il s’en fichait. Il avait beau faire froid il se sentait si bien dans cette pureté, la neige s’était toute sa vie, tout changeait lorsqu’il neigeait et depuis qu’il était tout petit il avait toujours eut l’impression qu’à chaque fois qu’il neigeait c’était un cadeau que le ciel lui faisait pour lui faire oublier ses malheurs et tiens…Tandis qu’il levait la tête pour regarder le ciel dans l’espoir de voir quelques flocons tomber il aperçu son ami de gryffondor voler sur son balai. Il hurla alors :

MAXIMILIEN_ « Hey, Likael, qu’est ce que tu fais là haut et puis depuis quand tu ne viens plus me saluer ! »

Toujours une petite touche d’humour ce petite Middle…

Baissant aussitôt son regard en entendant cette voix, Likael fut immensément soulagé de reconnaître celui qu’il cherchait. Du moins, c’est ce qu’il lui semblait à la voix, mais quoique n’étant pas très loin de celui qui l’apostrophait ainsi, Likael ne pouvait être sûr de lui à cent pour cent, ébloui qu’il était par le soleil matinal se reflétant sur la blancheur de la neige et ne lui permettant de distinguer, de sa position, qu’une silhouette.

Désireux de vérifier rapidement sa quasi-certitude quant à l’identité de celui qui se trouvait là, Likael descendit en piqué d’une cinquantaine de mètres, accélérant à fond ce qui fit monter la vitesse de son balai à près de 90 kilomètres heures durant le quelques secondes nécessaires à cette opération. A la fraction de seconde où ses talons effleurèrent la neige, il redressa le manche de son balai, continuant sa course à l’horizontale tandis qu’il actionnait le frein.

C’est ainsi qu’il s’arrêta juste devant Maximilien qu’il venait de couvrir de poudreuse, les talons de Likael en ayant projeté devant eux tandis qu’ils traînaient dans la couche supérieure de la neige qui recouvrait le sol durant tout le freinage. Etant à présent certain qu’il s’agissait bien de son ami, le jeune lion descendit aussitôt de son balai qu’il laissa choir au sol et, s’approchant de son ami, entreprit de le saluer, s’amusant à le taquiner quelque peu :



« Salut vieille branche ! Nom d’une gargouille, où étais-tu passé ? Ca fait trois jours que je te cherche. Tu as eu une panne de hibou et es allé personnellement chercher et distribuer ton abondant courrier du cœur ou quoi ? Ces demoiselles ont du être ravies de tant d’attention… »



Ce disant, il tendit une main chaleureuse à Max tandis que de l’autre il lui donnait une grande tape dans le dos, ce qui renvoya au sol quelques-uns des flocons qui le couvraient.
Likael était à présent tout sourire, simplement heureux d’être avec son ami qui paraissait en bonne santé, ce qui acheva de rassurer le jeune homme, pourtant réellement inquiet quelques secondes plus tôt. C’est donc tranquillement qu’il attendit la réponse de son ami, curieux tout de même de savoir où il était passé durant tout ce temps.

« L'enfance c'est de croire qu'avec le sapin de Noël et
trois flocons de neige toute la terre est changée.»
André Laurendeau

Il y avait dans la vie de chaque être humain des jours avec et des jours sans. Des jours joyeux qui se passaient parfaitement bien, où le sourire avait une présente constante sur le visage et une présence qui n’était ni fausse ni dérangeante. Où le rire avait été élu maître des lieux, la joie régnait en subalterne et où tout se passait merveilleusement bien. Lors de ces jours-là, on se trouvait intouchable, magnifique, on réussissait tout, tout semblait tellement facile, accessible, simple et basique et rien ne pouvait nous rendre malheureux mais il y avait malheureusement un vaste retour des choses et généralement le lendemain des jours avec était souvent un jour sans…Et là c’était horrible, sans vraiment comprendre on passait du sourire à la mauvaise humeur, rien n’allait, rien n’était bien, rien n’était parfait, le café était toujours trop chaud, les gens trop désagréable et la vie nous paraissait bien fade. C’était ce qui rythmait la vie de chacun des étudiants de l’immense château de Poudlard : les jours de joies et les jours de peine accentué par l’adolescence qui n’était jamais facile après tout ne disait on pas qu’elle est période de doute et de complexe ? Mais heureusement pour ces jeunes studieux et fêtards il y avait autre chose que cette succession d’humeurs impulsives et incompréhensives : il y avait les jours moyens et ceux là étaient sans doute les plus attendus parce qu’ils étaient qualifié de « normaux » et n’est ce pas ce que la plus part des êtres humains cherchent à être « normal ? » sans être pour autant capable de la définir cette « normalité »…Mais nous nous écartons du sujet. Revenons à nos jours moyens qui contrairement aux jours sans et avec ils étaient un beau mélange d’émotions, de simplicités et de difficultés, ils étaient joies et tristesses confondues ce qui avait pour mérite qu les côté négatif se faisaient beaucoup moins remarquer et c’était exactement dans un jour comme celui-ci que Monsieur Maximilien Enzo Morgan Nathanaël Middle se trouvait aujourd’hui…

Certes on ne pouvait pas dire que la journée avait excessivement bien commencé, peut-être même loin de là. En effet, se disputer avec son meilleur ami, Travis était quelque chose que Middle détestait au plus haut point mais il savait parfaitement que le serdaigle dont il était question ne lui en voudrait pas et la neige avait rapidement fait retrouver son sourire à notre jeune et studieux bleu et argent et il avait rapidement oublier qu’il avait bientôt cours de sortilège et qu’il n’avait pas son livre et donc risquait de faire perdre des points à sa maison. Pour être totalement honnête il ne l’avait pas vraiment oublier, il n’en n’avait surtout rien à faire. Il faisait gagner pas mal de point à serdaigle alors il pouvait bien en faire perdre une fois et puis franchement c’était une magnifique journée : ensoleillé avec un tapis blanc au sol ! Pourquoi se plaindre…Et puis se tenait, juste au dessus de lui, un très bon ami de notre jeune Max national…En effet, il venait d’apercevoir Likael qui survolait le parc avec son balai. Maximilien l’appela alors et celui-ci descendit en piqué et traça en ligne droit tout en freinant légèrement avec ses pieds, envoyant un maximum de neige sur Maximilien qui loin d’être fâché, trouvait au contraire cela très drôle. Il fallait reconnaître qu’il en fallait beaucoup pour fâcher le jeune aux cheveux blonds. Il affichait toujours une extrême joie de vivre et possédait un sens de l’humour sur développé qui tournait surtout dans l’autodérision alors bon…Il n’allait sûrement pas raller parce qu’il se retrouvait couvert de neige, non sûrement pas !

LIKAEL_ « Salut vieille branche ! Nom d’une gargouille, où étais-tu passé ? Ca fait trois jours que je te cherche. Tu as eu une panne de hibou et es allé personnellement chercher et distribuer ton abondant courrier du cœur ou quoi ? Ces demoiselles ont du être ravies de tant d’attention… »

Maximilien ne put s’empécher de sourire à la remarque de Likael et ne put non plus s’empêcher de penser que sur certain plan moral le gryffondor lui ressemblait beaucoup. Tout deux avait beaucoup de tallent pour se moquer d’eux même et des autres sans pour autant être méchant et en restant dans un respect total. Ils avaient l’air de mettre l’ambiance, de rigoler et de s’amuser sans pour autant foutre un bordel incroyable. Ils savaient se tenir et c’était quelque chose de très rare pour des adolescents d’aujourd’hui que de trouver quelqu’un capable de comprendre et d’écouter sans cracher et capable de s’amuser sans salir et sans faire du mal à quelqu’un…Maximilien tout en rigolant répondit alors à son ami tout en lui redonnant le coup sur l’épaule que celui-ci venait de lui donner :

MAXIMILIEN_ « Tu n’y est pas du tout, vieux scrout à pétard que tu es ! Je suis resté dans me dortoir à travailler. Si je te jure…Non en fait je reconnais que ce n’est pas crédible…Je suis beaucoup sortit ces derniers soirs alors bah j’ai loupé pas mal de cours la journée mais dis moi…Pourquoi me cherchais tu ? Qu’y as t’il de si urgent ? »

Il faisait froid dehors ! Amanda le voyait par la fenêtre, elle avait vu les flocons de neige tomber toute la nuit. Depuis quelques jours, elle ne parvenait plus à fermer l’œil sans être plongée dans d’atroces cauchemars où le directeur la convoquait pour lui annoncer le décès de son paternel. Elle tentait de se rassurer, se dire que pour le moment il était dans un état stable et qu’un accident de voiture ne tuerait pas son héros de papa. Elle voulait croire qu’il pouvait tenir le coup ! Elle ne pouvait pas se résoudre à accepter la mort de celui qui l’avait créée. Miss Miller s’était recroquevillée sur elle-même adossée au mur froid. Ses jambes dénudées effleuraient la vitre gelée et cela lui procuraient de légers frissons. Ses cheveux tombaient avec grâce sur ses épaules et ses bras entourés ses genoux fortement serrés contre sa poitrine. La Pouffy avait besoin de penser à tout ce qui s’était passé ces dernières semaines … Elle voulait en quelque sorte faire le point sur les évènements ! Pour pouvoir mieux comprendre sa situation car elle devait avouer être totalement perdue et troublée en ce moment. Bien sûr n’importe qui resta sous le choc quand on lui annonce que son paternel est à l’hôpital entre la vie et la mort … Amanda déposa ses lèvres sur la fenêtre uniquement pour le plaisir de constater que leurs formes c’était imprimée sur le verre. Elle posa alors l’extrémité d’un de ses doigts et dessina un petit cœur, le froid de l’extérieur s’infiltrait sous la fenêtre et Miss Miller était si gelée qu’elle ne parvenait plus à bouger les jambes. La belle blonde tourna le regard et constata une nouvelle fois que le dortoir était silencieux … Plus silencieux que jamais ! Personne ne respirait fort, personne ne pleurait et personne ne ronflait. Pas même un tout petit bruit … Rien absolument rien ne prouvait à Miss Miller que dans ce dortoir dormaient d’autres filles.

Elle bascula les jambes et descendit avec précaution de l’endroit où elle s’était perchée, elle se glissa en douceur et très discrètement vers la salle de bain où elle prendrait une longue douche qui lui permettrait peut-être d’oublier quelques secondes sa vie infernale. La Poufsouffle ferma la porte à double-tour et se dénuda rapidement pour se poster sous la douche. Elle craignait que l’eau gelée ne s’abatte sur sa peau … Mais elle n’eut d’autre choix que de laisser le liquide couler ! Les gouttes s’écrasaient avec violence sur ses épaules, son visage et sur chaque parcelle de son corps. Il faisait si froid tout à coup ! La salle de bain était encore plus gelée que l’extérieur. Amanda sentit l’eau devenir chaude et désormais ce fut des gouttes brûlantes qui s’abattaient sur sa peau. Elle baissa le niveau de chaleur et parvint à trouver la température idéale. Miss Miller baissa la tête observant ses pieds avec attention. Comment devait-elle agir aujourd’hui ? Être Amanda Miller ? Ou être la fille démoralisée que tout le monde éviterait ? Le choix était simple ! La Pouffy savait pertinemment que c’était idiot d’agir de la sorte mais elle voulait y croire … Elle désirait croire que son papa chéri allait survivre et personne n’avait le droit de lui affirmer le contraire. La jeune fille sortit de la douche, un petit sourire sur les lèvres. Elle avait retrouvé sa joie de vivre ! Même si tout cela n’étaient que de fausses idées et de la transformation de vérité … La sorcière voulait que tout se passe au mieux. Elle se dirigea dans le dortoir et enfila un slim gris ainsi qu’un chemisier blanc et par-dessus la tenue sa cape noire de sorcière. Son écharpe aux couleurs de Poufsouffle, ses gants et elle était prête pour sortir. Elle avait laissé ses cheveux retomber sur ses épaules et dans son dos. Amanda ouvrit discrètement la porte et descendit les escaliers qui la mèneraient dans la salle commune. Une fois dans cette pièce, elle se dirigea vers le portrait qui la séparait des couloirs du château.

« - Amanda ! »

Un Pouffy avait crié son prénom mais la demoiselle était partie, elle ne voulait pas parler à des gens de sa maison … Elle voulait aller jouer dans la neige ! Exactement comme lorsqu’elle n’était qu’une petite moldue totalement insignifiante. La belle blonde descendit les escaliers, rien de particulier n’était à signaler … Les Serpys s’amusaient encore et toujours à jouer les méchants, les Gryffis jouaient les héros vengeurs des victimes, les Serdys restaient les petits intellos et les Pouffys jouaient le rôle des élèves normaux qui ne sombraient pas dans ce jeu puéril et idiot qu’était le duel des maisons. Des étudiants parfaits ces petits Pouffys ! Amanda poussa les portes qui la mèneraient dehors et sentit le froid s’attaquer à elle. Un sourire se dessina sur ses lèvres, que pourrait-elle faire seule ? Un gros bonhomme de neige peut-être ? Elle repéra soudain deux élèves qui discutaient. La miss ne connaissait pas ces jeunes gens ! Elle s’approcha bien décidée à se faire de nouveaux amis. Amanda distingua plus clairement leurs silhouettes et elle fut déçue de voir qu’elle ne ferait pas de nouvelles rencontres aujourd’hui. Mais d’un autre côté passer quelques minutes avec Maximilien serait peut-être amusant. Elle l’appréciait beaucoup même si les rumeurs circulant à son sujet l’avaient beaucoup déçue. Miss Miller s’entêtait à défendre Max de ce que les gens prétendaient mais elle savait que la moitié était vrai …

Maximilien Middle était un jeune homme très gentil qu’elle avait rencontré un jour où par malchance son cœur avait encore joué le méchant petit rebelle. Elle avait eu de gros problèmes de respiration et Max avait été là pour la soutenir moralement … Amanda aimait bien les gens comme lui ! Par contre elle n’aimait pas du tout ce qu’on disait à propos du Serdy. Deux soirs précédant la journée d’aujourd’hui Miss Miller s’était encore disputés sévèrement avec deux garçons de Poufsouffle qui s’amusait à se raconter les rumeurs du château. Elle avait entendu tellement de choses fausses que différencier le vrai du faux était purement impossible ! Ils avaient comparés Heaven Hamilton à Maximilien et en avaient conclut qu’aux final tout deux étaient des … Gens pas très recommandables. Bien évidemment ils n’avaient pas utilisés ces thermes ! Ils avaient été bien plus méchants. Qu’ils parlent d’Heaven méchamment avait beaucoup fait rire Manda. Cette vipère était vraiment insupportable.

« - Bonjour vous deux ! »

Elle leur adressa un large sourire, Maximilien était recouvert de neige et l’autre garçon était assit sur son balai. Elle trouvait la situation amusante même si en voyant Max elle ne pouvait s’empêcher de repenser à ce que les deux autres avaient dit l’autre soir … Un de ces jours Manda lui demanderait s’il avait vraiment passé une nuit avec Alexia.

« - La neige te mets beaucoup en valeur Max ! »

Elle lui fit de nouveau un petit sourire malicieux puis tourna son regard vers l’inconnu, elle ne s’était même pas présentée … Mais elle avait le temps ! Ils allaient encore beaucoup discuter ou du moins elle l’espérait. Alors elle aurait le temps de donner son identité plus tard …

Likael s’apprêtait à répondre à son ami lorsque ses sens se trouvèrent soudain en alerte : une jeune fille blonde et dont le corps aux formes magnifiques était parfaitement mis en valeur par ses vêtements courants mais moulants. Aussitôt, ses yeux s’écarquillèrent, semblant sur le point de sortir de leurs orbites ; dans le même temps, sous son envie d’embrasser cette merveille, son débit salivaire augmenta, si bien qu’il se retrouva sur le point de baver tandis que ses lèvres s’entrouvraient légèrement.

Cet état presque animal ne dura toutefois que quelques secondes, l’approche de la jeune fille le ramenant à la nécessité immédiate de la draguer, le faisant se ressaisir aussitôt. Il referma la bouche et avala sa salive, fermant les yeux quelques instants, le temps qu’ils rentrent dans leurs orbites tandis que les battements de son cœur reprenaient un rythme plus habituel, même s’ils étaient encore accélérés par l’excitation réelle que ressentait le jeune homme dans chaque partie de son corps.

En rouvrant les yeux, il fut soulagé de voir que la jeune fille était encore suffisamment loin pour ne pas avoir perçu la transe dans laquelle sa simple vue l’avait fait entrer.
Il bomba aussitôt le torse, cherchant par là-même à faire ressortir sa musculature, oubliant que les couches de vêtements qui le protégeaient du froid ne laissaient aucune chance à ses abdominaux d’être perceptibles.

Comme la jeune fille approchait rapidement, il ravala sa salive, cherchant à contrôler sa voix où il voulait rendre l’émotion imperceptible. Il était à présent passé en « mode drague » et ne se souciait absolument plus de Max ni du manuel qu’il devait lui rendre ; la seule chose qui comptait à présent pour lui était que, ce corps qu’il devinait sublime, s’abandonne entre ses mains, et ce le plus vite possible. En un mot, Likaël était, comme souvent, un adolescent parfaitement soumis à ses hormones.

La belle inconnue était à présent près d’eux, mais encore trop loin au goût du Gryffon. Décidé à se rapprocher d’elle suffisamment pour sentir son parfum, voire pour la toucher, ne serait-ce que pour quelques instants, il profita du prétexte de lui rendre son bonjour, et se mit à lui sourire, utilisant celui qui faisait fondre toutes les filles par le charme de ses dents blanches comme neige et de ses lèvres que le froid avait rougit et qui étaient délicatement ourlées. Souriant donc, il fit un pas en avant. Mais tandis qu’il se préoccupait de savoir s’il oserait l’embrasser au coin des lèvres ou s’il se contenterait d’effleurer ses pommettes, soudain…patatras !! Il glissa sur une traitreuse plaque de glace camouflée par la neige, et se retrouva à plat dos dans la poudreuse, les jambes perpendiculaires à son buste et les pieds pointés vers le ciel. Son premier geste fut de jeter un regard en direction de la beauté blonde pour voir sa réaction et il s’aperçut à sa grande horreur qu’il l’avait couverte de neige de la tête au buste. Il se redressa aussitôt pour s’agenouiller aux pieds de la jeune fille, la suppliant de lui pardonner l’inqualifiable outrage qu’il venait de commettre de façon parfaitement involontaire.
Likael avait à présent parfaitement oublié la présence du Serdaigle et une seule idée, presqu’ obsessionnelle : se faire pardonner de sa belle et se rattraper à ses yeux (à elle), et il était prêt à tout pour atteindre ce double objectif.

« L'enfance c'est de croire qu'avec le sapin de Noël et
trois flocons de neige toute la terre est changée.»
André Laurendeau

Plus le temps passait et plus Maximilien était en train de passer de son « jour moyen » à un « jour avec ». Il se sentait bien avec Likael. Certes le jeune gryffon ne vaut pas Travis et encore moins Léo et jamais Max pourrait se confier à lui mais Likael était un adolescent drôle, enthousiaste, souriant, joyeux. Likael avait l’art et la manière de détendre l’atmosphère, de faire rire en toute circonstance, de profiter de la vie sans se poser de question. Et cela, pour Maximilien c’était une véritable qualité. Tout le monde pensait de lui qu’il faisait pareil après tout n’était il pas connus par les élèves pour ses soirées, son sourire, son humour, sa joie et sa force. Si seulement les gens savaient à quel point il était faible, à quel point il avait mal et à quel point il souffrait. Si seulement, les gens essayaient ne fuse qu’un peu de le regarder au fond des yeux, bien tout au fond, bien profond, ils y verraient sans doute toute la tristesse du monde. Il verrait que Max donnait l’impression de porter la terre sur ses épaules. C’était sans doute ce qu’il faisait. Max était tellement sensible qu’il ne pouvait pas voir quelqu’un souffrir, même son pire ennemi. Il culpabilisait lorsqu’il se retrouvait dans l’incapacité d’aider quelqu’un. En fait Maximilien Middle était quelqu’un de totalement impossible à cerner. Trop souriant pour aller mal mais bien trop souffrant pour arrêter de souffrir. Le jeune serdaigle était un paradoxe à lui tout seul. IL mourrait d’envie de se jeter dans les bras de Léo et d’y pleurer toutes les larmes de son corps, et pourtant il continuait tous les jours, tout le temps à faire comme si de rien était. Comme si la vie était d’une simplicité aveuglante. IL baissa légèrement la tête avant de la relever avec une lueur dans le regard, la lueur de fierté qui dépassait de loin celle d’un hippogriffe. Il avait décidé de se sentir bien aujourd’hui et rien ne le ferait changer d’avis et encore moins de cap. Il sourit alors de toutes ses dents à Likael Gates, son ami. Combien de conneries n’avaient ils donc pas fait ensemble ? Combien de folies et d’idioties n’avaient ils pas inventer ? Combien de farces et attrapes n’avaient ils pas user dans les couloirs du pauvre château qui n’était plus sûr de savoir résister à leur passage ? Sans doute beaucoup trop pour que tout soit compté. Max, toujours souriant s’apprêta à demander à son ami pourquoi il le cherchait mais une voix interrompit son mouvement :

AMANDA_ « Bonjour vous deux ! »

Cette voix ! Cette voix si douce et si joyeuse, Maximilien l’aurait reconnue entre toutes. Il s’agissait de la voix de la jeune Amanda Miller, sa petite blonde préférée comme il aimait l’appeler. Sa petite poufsouffle adorée. Il se souvenait encore de leur première rencontre dans les escaliers du château. Amanda avait trébuchée et s’était tout de suite retrouvée dans ses bras. Elle avait alors commencer une crise et super Maxou avait tout de suite sut comment le gérer. Depuis, il est une des seules personnes dans ce château à être au courrant de sa maladie et il prend soin d’Amanda comme si elle était une petite poupée en porcelaine ! Mais elle était sa petite poupée en porcelaine. Il l’adorait tellement que son sourire se transforma en énorme sourire lorsqu’il la vit se mettre à côté de lui. Il se pencha alors vers l’avant et lui fit la bise tout naturellement. Voilà bien longtemps qu’il n’avait pas vu la jeune femme dans les parages, bien longtemps qu’il n’avait pas entendu sa jolie voix, bien longtemps qu’ils n’avaient pas parler ensemble ! Alors qu’elle joie de la voir ici à côté de lui dans la neige ! Cette neige qui rendait cette journée de plus en plus belle !

AMANDA_ « La neige te mets beaucoup en valeur Max ! »
MAXIMILIEN_ « Je t’en remercie ma belle ! »

Maxou lui tira alors la langue, sachant bien que la jolie blonde l’avait taquiné sur cette neige qui recouvrait tout son corps. Cette neige que Likael avait répandu sur lui avec son balai…En parlant de Likael, Maximilien tourna sa tête vers lui pour voir que le jeune homme avait ouvert de grands yeux ronds à l’arrivée d’Amanda. Maximilien eut un petit rire intérieur « Likael le dragueur allait encore frapper ». Et en effet, un instant plus tard, il vit le beau gryffondor s’avancer vers Amanda, dans le simple et unique but de lui faire la bise en guise de bonjour mais le destin n’avait pas voulu que les choses évoluent de cette façon ! Parce qu’il n’avait pas fait un pas que Likael glissa et s’étala de tout son long aux pieds d’Amanda l’éclboussant alors de neige. Maximilien ne put s’empécher d’éclater de rire et y vit une bonne occasion de rendre la monnaie de sa pièce à son amie :

MAXIMILIEN_ « La neige te mets beaucoup en valeur, Manda ! »

Voilà qui était fait. Il lui tira à nouveau la langue. Il adorait taquiner son amie, sa jolie petite blonde, sa joie, son amie, son amour ! Il baissa alors la tête vers Likael et toujours en rigolant, il lui dit :

MAXIMILIEN_ « Likael au lieux de jouer la carpette humain et de tous vouloir nous repeindre en blanc, dis moi plutôt pourquoi tu me cherchais ! »

Amanda remarqua le regard de l’inconnu … Elle ne tenta pas de comprendre ! Elle continua sa route et vint se planter face à Maximilien qui lui fit un gros bisou sur la joue. L’adolescente s’empressa de lui rendre sa gentillesse. La belle blonde se tourna vers l’autre jeune homme, prête à le saluer à son tour et il se pencha vers elle mais malheureusement il chuta. Surprise Manda fit un pas en arrière et fut aspergée de neige de la tête aux pieds. Elle en resta bouche bée étendant son ami se moquer d’elle ... Celui qui l’avait attaquée avec la neige tenta de se faire pardonner et les yeux d’Amanda se posèrent sur lui. La Pouffy éclata de son doux rire, elle adressa un grand sourire aux deux jeunes hommes et ramassa un peu de neige puis en fit une boule. Amanda avait l’impression de perde dix ans et de redevenir cette petite fille qu’elle état à l’époque ! Jouant joyeusement à l’extérieur … Cet esprit enfantin lui correspondait bien ! Manda adorait retourner en enfance et aujourd’hui elle voulait titiller Max par la même occasion. L’adolescente termina sa boule et s’adressa joyeusement à Maximilien :

« - Tu n’as pas le droit de te moquer de moi ! »

Elle lui lança la boule de neige qui percuta l’épaule droite du sorcier, elle lui fit un grand sourire. Amanda avait légèrement oublié le jeune homme encore au sol pourquoi ne se relevait-il pas ? La demoiselle le regarda et acquiesça d’un signe de tête lorsqu’il s’excusa … Ce n’était pas important ! De toute façon elle allait encore recevoir des dizaines de boules de neige aujourd’hui. Miss Miller lui adressa un grand sourire et l’aida gentiment à se relever. La Poufsouffle cessa de rire lorsque Max reprit la parole en s’adressant à l’inconnu qui s’appelait à première vue Likael à moi que ce ne soit un surnom ? Amanda haussa les épaules, elle n’avait pas désiré les déranger ! Elle était simplement venue saluer son Max préféré … Ensuite elle partirait ! Mais avant de les laisser discuter tranquillement ensemble, elle devait obéir à la politesse. La belle blonde déclara alors sur un ton amusé :

« - Moi c’est Amanda Miller ! »

Maintenant elle pouvait partir ! Mais il serait tout de même préférable d’attendre que l’individu ne se présente à son tour. En attendant qu’il le fasse elle fit basculer les yeux vers son Maxou qui était couvert de neige. Elle lui fit un énième petit sourire joyeux et lui tendit la main comme si elle désirait qu’il la prenne ensuite la demoiselle passa ses doigts sur l’épaule du jeune homme pour faire tomber une petite chose sombre qui s’était ajoutée clandestinement à sa boule de neige. Miss Miller jeta un regard vers Poudlard … Il faisait froid tout de même ! Être bien au chaud dans le château ne serait pas de refus. Elle avait encore envie de jouer ! Peut-être irait-elle chercher Laura Owned, Devan Harris et Alexandre Mannel pour qu’ils passent quelques heures ensemble ? Devan pourrait inviter James ça ne dérangerait absolument pas Manda. Au contraire ! Mais pour l’heure elle devait dire au revoir à son Maximilien et elle n’aimait jamais les aux revoir même si elle le reverrait le lendemain probablement. La jeune fille s’avança vers le sorcier et se mit sur la pointe des pieds avant de déposer ses lèvres sur la joue du jeune homme puis elle lui susurra sur un ton amusé :

« - Tu devrais te débarrasser très vite de toute cette neige ou tu risques d’aller au bal tout seul ! »

Elle passa ses bras autour de Maximilien et le câlina quelques secondes, elle adorait le titiller ! Ce qui était amusant avec lui était qu’il jouait le jeu et qu’il l’ennuyait à son tour … La belle blonde se recula de quelques pas puis croisa les bras pas d’un air boudeur mais simplement d’en l’espoir de trouver un peu chaleur. La jeune fille n’avait toujours pas de cavalier pour Noël ! Comment allait-elle faire pour en trouver un ? Peut-être pouvait-elle utiliser un filtre d’amour ? Sur quelqu’un de beau, d’intelligent et qui ne serait pas méchant avec elle le lendemain … Manda n’était tout de même pas désespérée à ce point-là ! Elle trouverait bien un gentil jeune homme pour l’escorter là-bas. Elle leva les yeux vers le ciel pour voir s’il y avait des nuages mais il n’y en avait pas. Tant pis ! Une idée lui traversa l’esprit et elle afficha un grand sourire. Elle passerait du temps avec ses meilleurs amis un autre jour neigeux, aujourd’hui elle voulait rester auprès de Max pour qu’il l’invite au bal.

« - Je vais peut-être rester avec vous ! Enfin si ça ne vous dérange pas bien sûr ! »

Elle leur fit un grand sourire … Parfois les gens se seraient volontiers débarrassés d’elle mais comment renvoyer à Poudlard une fille aussi adorable que Manda ? Il faut vraiment être un sans cœur … La Pouffy restait debout plantée face aux deux adolescents, un grand sourire sur les lèvres. Maximilien devait probablement encore avoir cours après mais elle le suivrait dans les couloirs et laisserait passer des sous-entendus dans ses paroles ! Elle était sournoise quand elle le voulait la petite Poufsouffle …