Priorité à Timothé N. Smith

« Rien de tel qu’un bon petit remontant après tous ces effort, non ? »

« Même sans effort, tu n’as pas trop de mal avec les remontant, je me trompe ? »

« Là faut dire qu’elle à pas tort, tu ne te force pas beaucoup, enfin je veux dire… »

« Oui ben c’est bon j’ai compris, en même temps, je ne suis pas le seul, et puis vous deux… »

« Aller râle pas, mais elles ont raison quand même, mais bon, on est tous un peu pareille et puis… »

Voilà ce que l’on pouvait entendre, venant d’une table situé dans le fond des trois balais et un dimanche matin qui plus est. Vous devez vous demander qui peut bien se trouver dans un bar un dimanche matin. Aucune chance qu’il s’agisse d’élèves de Poudlard, nos chers chérubins sont certainement bien calés au fond de leur lit, sous leur petite couette bien chaud, se remettant tranquillement de la petite fête de la veille…

Et bien non, pas du tous, enfin du moins quelque uns, non pas eu cette chance là. Pour certaines, il y a eu un réveille tout en douceur par leur très chère et aimé capitaine, cette dernière ayant prévu un entrainement aux aurores. La chance, un ? Pas tellement lorsque l’on connait la détermination de Miss Beck quand à faire lever ses joueuses. D’autres en revanche, on eu un peu plus de chance, car elle n’a pas encore pris l’initiative de franchir la porte du dortoir des garçons, ce qui pourtant ne saurais tarder, croyez moi.

Enfin, à présent, cela n’avait aucune importance, ils étaient tous bien réveillé et l’entrainement c’était déroulé plus ou moins bien. Disons plutôt bien pour une reprise, et comme il se doit, ce qui finalement au cours de année était devenu comme une habitude, ils se retrouvaient autour d’un verre au trois balais, quasiment toujours à la même table, papotant de chose et d’autre, de Quidditch un peu plus certainement, mais aussi des ragots de Poudlard et autant dire qu’il y avait de quoi faire. Puis ils finissaient tous par rentrer un moment ou un autre. Ben oui, ils ne passaient pas toute leur vie au trois balais, bien que cela n’aurait pas dérangé certains.

A. Beck « Bon ben c’est pas tout, mais j’ai encore des devoirs a faire, alors je vous laisse. Je vous transmettrez le jour du prochaine entrainement, en attendant vous feriez mieux de vous entrainer, surtout certains… »

Amandine avait lancé le départ et ils partaient un à un, la plus part retourné à Poudlard, alors que d’autre allé trainer un peu en ville. Lia quand à elle n’avait ni envie de rentrer, ni envie de trainer. Elle se trouvait bien au chaud dans le bar, posé pour une foi, un peu fatigué certes et elle n’avait envie de rien faire et elle n’avait rien à faire ici, ni même à Poudlard ou ailleurs. Elle n’avait pas envie de bouger tout simplement. Elle les regardait partir. Il n’était plus que trois à la table Eloïse Smith, Liam Storm et elle.

E. Smith « Bon mes chéri, ce n’est pas que votre compagnie me dérange, mais je dois retrouver quelqu’un, alors à plus à la salle commune »

J. Brown « Ah oui, et peut-on savoir qui à le droit à tes faveur aujourd’hui ma chère ? »

E. Smith « Oh, je pense que tu as ta petite idée la dessus, non ? »

J. Brown « Peut être que oui, peut être que non… »

L. Storm « Quand ces demoiselle auront finit leur cachoterie, je pourrais peut être en placer une » dit-il avec un grand sourire, puis il se tourna vers Lia « Bon ma petite juju, on rentre, j’ai encore quelque farce en réserve qui pourrait nous occuper notre dimanche. »

J. Brown « Cela pourrait être une idée assez alléchante, mais je n’en ai pas tellement envie, je préfère rester un moment ici, mais je ne voudrais pas t’empêcher de t’amuser mon petit Li »

Elle avait ce grand sourire, celui qu’elle affiche lorsqu’elle se sent bien. Celui qui fait rayonner son visage. Ce n’était pas qu’elle n’était pas d’humeur à taquiner quelques serpentard, car c’était bien ce que compté faire notre ami Liam, mais elle n’avait tout simplement pas envie. Pourquoi lui fallait-il forcément une raison de ne pas avoir envie, cela arrive parfois, sans vraiment d’explication. Liam connaissait suffisamment ça juju pour ne pas insister sur ce point. Ce pourquoi elle les regarda s’éloigner avec un grand sourire.

Elle se retrouvait à présent seule à cette grande table, avec devant elle une multitude de verre. Elle appela le bar man, afin que ce dernier débarrasse un peu la table, histoire qu’on ne la prenne pas pour une alcolo, quoi que parfois cela pouvait être le cas, mais passons. Le serveur qui s’approcha était plutôt mignon, Lia ne pu s’empêcher de le remarquer, et heureusement qu’elle se trouvait seule, sinon l’une de ses camarades se serait empressé de le lui faire remarquer, ce qui là fit sourire. Le serveur du prendre ce sourire pour lui, car à son tour il lui en adressa un. Ce qui fit d’autant plus sourire Lia.

Serveur « Vous attendez d’autre personnes ? »

J. Brown « Non. Mais je prendrais bien un chocolat chaud s’il vous plait »

Serveur « Mais bien sur mademoiselle »

Après un ultime sourire il partit en direction du bar, lia en profita pour sortir un petit carnet couleur cuir. Ce n’était pas un journal, mais simplement un livre de pensé, dans lequel elle marquait tout et n’importe quoi, un événement important, une idée, des pensées, mais ces derniers temps, elle y écrivait surtout des poèmes. Et c’était justement ce qu’elle s’apprêtait à faire. Elle était dans ses pensée lorsqu’elle aperçu une ombre sur la table, quelqu’un se tenait dans la lumière, croyant que c’était le serveur.

J. Brown « merci, vous n’avez qu’a le poser sur la table je vous réglerez en partant. »

« Oui, monsieur Smith ? Nous vous écoutons. »
« Je crois simplement que vous avez tort lorsque vous affirmez que les sortilèges impardonnables ne devraient pas être enseignés aux élèves. »
« Et pourquoi cela mon cher ? »
« Parce que je crois que pour affronter quelque chose d'aussi diabolique que les Forces du Mal, il faut connaître ce que l'on désire combattre. »
« Mais savoir s'en défendre n'est-il pas suffisant pour vous monsieur Smith ? »
« Savoir se défendre contre quelque chose dont on ignore la source ou la portée est inutile, non ? »

Le professeur et l'élève ne se disputaient pas. Ils argumentaient calmement afin d'expliquer leur point de vue. Très vite, deux clans se formèrent dans le local. Il y avait tout d'abord ceux qui étaient du même avis que le professeur, et ceux qui se rangeaient plutôt du côté de Timothé. Il n'était pas rare que le serdaigle lève la main pour donner son opinion en classe. Après tout, ils étaient là pour apprendre et bien qu'il était un élève brillant, ça ne changeait rien au fait qu'il y avait certaines notions qu'il ne saisissait pas. Et Timothé n'était pas quelqu'un de timide qui s'effaçait en cours. Au contraire, il se faisait remarquer chaque jour. Aucun cours ne se terminait sans que le jeune homme ait levé la main au moins une fois, voire une dizaine de fois. Élève modèle ? Non, pas tellement. Plus jeune, il avait souvent dérangé en classe et avait souvent occasionné des incidents fâcheux. Le duo Timothé/Apple en faisait voir au château de toutes les couleurs. Mais le sorcier était apprécié des professeurs pour sa vivacité d'esprit et ses opinions bien ancrés. Il ne se laissait pas avoir et ne gobait pas n'importe quoi. S'il jugeait qu'une chose était fausse ou inutile, il ne se gênait pas pour le mentionner. Ça ne plaisait pas à tout le monde, mais Tim s'en fichait éperdumment. Le jugement des autres ne valait rien dire pour lui... ceux qui ne le connaissaient pas personnellement pouvaient bien penser de lui ce qu'ils voulaient. Seules les opinions des gens qu'il appréciait importait. Sa famille, ses amis, la fille qu'il aimait... le reste du monde pouvait bien aller se rhabiller !

C'était à cet épisode de sa journée de la veille que le batteur des serdaigles pensait alors qu'il marchait seul dans le petit village de Pré-Au-Lard. C'était une belle journée, il n'avait pas beaucoup de devoirs et donc, il avait accepté d'aller rejoindre ses amis là-bas après avoir terminé de rédiger son parchemin de potions. En fait, forcer Timothé à y aller était probablement la manière juste de décrire les choses. Paisiblement endormi dans son dortir et croyant avoir droit à un long sommeil ce matin-là, les espoirs de l'aigle s'étaient évaporés lorsqu'il avait ouvert les yeux et aperçu le visage d'Apple à quelques centimètres du sien. Son meilleur ami depuis sept ans, tout sourire, l'observait sans rien dire, attendant probablement que ce soit lui qui parle le premier. Timothé, un peu bougon de s'être fait réveillé de la sorte, repoussa Apple à l'aide de sa main droite et se releva sur son lit.

« Merde, Apple ! T'es carrément dans ma bulle là ! J'espère pour ta tronche que c'est important. »
« Mais si, c'est de la plus haute importance Tim ! Je DEVAIS absolument te réveiller ! »
« Bon alors vas-y raconte... mais après tu files avant que ton visage d'ange ressemble à un Scroutt à pétard qui se serait fait piler dessus par un troll... »
« Il faut que tu viennes avec nous à Pré-Au-Lard aujourd'hui ! »« Vraiment ? Il s'est passé quelque chose ? »
« Euh... non pas spécialement pourquoi ? »
« Attend... tu m'as réveillé pour ÇA ? BARRE-TOI D'ICI AVANT QUE JE TE MASSACRE ! »

Ce qui était donc une petite conversation matinale se transforma en troisième guerre mondiale. Bientôt, le dortoir des septième année fut le théâtre d'une bataille d'oreillers inimaginable. Timothé, encore trop endormi pour se souvenir de l'emplacement exact de sa baguette magique, avait donc provoqué Apple en duel... avec son oreiller. Son accolyte ,devenu momentanément un ennemi juré, s'arma également du sien et ils se firent face, un sérieux sans pareil sur leur visage. Le combat dura plusieurs minutes, et prit fin lorsque leurs camarades les menacèrent de les clouer au mur toute la journée s'ils ne cessaient pas de vacarme infernal. Le duo mortel descendit donc à la Grande Salle pour prendre leur petit-déjeuner, comme si rien ne s'était passé. Ils parlaient joyeusement avec les autres serdaigles de la belle journée qui s'offrait à eux. Finalement, l'air maussade de Timothé s'estompa et il promit à Apple qu'il le rejoindrait aux Trois-Balais après avoir été faire un tour à la bibliothèque. Prendre du bon temps était amusant, mais Timothé n'aurait pas supporté de prendre du retard dans ses travaux. Il préférait terminer tout ce qu'il avait à faire et ne plus se soucier de Poudlard pour le reste de son congé.

« Je vais prendre ces bonbons-là s'il-vous-plaît. »

Il était arrêté chez Honeydukes avant de se diriger vers les Trois-Balais. Il y avait un moment que ses provisions de bonbons étaient épuisées et c'était le moment parfait pour s'approvisionner. Habillé d'une paire de jeans toute simple, d'une chemise noire ainsi que d'un manteau d'hiver gris foncé, le serdaigle déambulait le long des rues, espérant que son meilleur ami aurait la patience de l'attendre et qu'il n'aurait donc pas à le chercher pendant des heures. Il poussa la porte du petit endroit bondé et parcoura la salle des yeux. Une fois, puis deux, puis trois. Aucun signe de son ami. Cependant, la troisième fois, il avait remarqué une petite tête blonde familière un peu plus loin. Celle de Julia Brown. Son coeur se mit soudainement à battre un peu plus vite dans sa poitrine. Timothé resta figé un moment, observant la jeune sorcière de loin, se demandant pourquoi elle était seule par un si bel après-midi et surtout, pourquoi fallait-il toujours qu'elle soit aussi jolie. Le serdaigle se laissa convaincre d'aller la voir, se disant que cette chance n'arriverait pas deux fois. S'approchant de sa table, il allait la saluer lorsqu'une phrase le fit s'arrêter.

« Merci, vous n’avez qu’à le poser sur la table je vous réglerez en partant. »
« Je le ferais avec plaisir si seulement je savais de quoi tu parles... j'ai l'air de travailler ici Lia ? » répondit Timothé en riant.

Le nez dans son petit calepin de cuir, elle aspirait à cette tranquillité. Quoi, pardon, comment. Bien sur, quoi de plus tranquille qu’un bar peuplé de, de… Voyons, comment les décrit, de vieux débris puant l’alcool. Non en effet, il n’y a vraiment pas mieux. Mais en même temps est-ce vraiment de la tranquillité qu’elle voulait, ou seulement de la solitude. Oui, il n’y avait rien de mieux que cette bonne vieille mère la solitude, pour aider Lia à écrire. Mais visiblement, cela ne serai pas pour aujourd’hui, car croyant s’adressait au bar man, qu’elle ne fut pas ça surprise. La voie qui lui répondit n’était pas du tout celle à laquelle elle s’attendait. D’ailleurs, elle ne s’attendait pas vraiment à ce qu’on lui réponde, mais simplement à ce qu’on lui dépose sa boisson et qu’on lui fiche la paix.

inconnu« Je le ferais avec plaisir si seulement je savais de quoi tu parles... j'ai l'air de travailler ici Lia ? »

Elle releva alors brusquement la tête pour voir qui s’adressait à elle. Car même si la voix lui était familière, même si cette intonation avait réveillé en elle un petit quelque chose, elle voulait en être sur. Sur que l’on s’adressait bien à elle. En même temps, il aurait été difficile d’en être autrement…combien de personne pouvait avoir le même surnom qu’elle. Elle le regardait à présent et ne pouvait si méprendre, il s’agissait bien de Tim. Alors soudain, repensant à la phrase qu’elle avait sortit l’instant d’avant, le prenant pour le serveur, le rouge lui monta au joue. Elle se trouvait vraiment confus. Elle aurait voulu se faire petite sourie.

« Non, non je n’ai pas dit ça…je…enfin...je ne pensais pas que c’était toi…enfin tu vois…c’est…je suis désolé ».

Avait-elle finalement réussit à bafouillé. Mais flûte à la fin, ne pouvait-elle pas tout simplement être elle-même. Cette jeune fille si sûre d’elle. Pourquoi chaque fois qu’elle se retrouvait face à lui elle perdait tout contrôle. Encore lorsqu’il y avait du monde, elle arrivait à gérer. Non vraiment il fallait qu’elle se reprenne. Qu’allait-il penser d’elle, il allait certainement la prendre pour une folle. Aussi inspirât-elle un bon coup, afficha un petit sourire.

« Je t’es pris pour le serveur, je venait de commander un chocolat, qui d’ailleurs n’est toujours pas arrivé »

Elle était encore un peu nerveuse et cela devait se percevoir dans son rire un peu crispé, mais déjà elle paraissait un peu moins cruche. Du moins le pensait-elle. Sa présence ici l’avait beaucoup surprise. Lorsqu’Eloïse était partit, donnant pour excuse un rendez-vous. Lia pensait évidement qu’elle avait rendez-vous avec son frère, qui d’autre sinon. Alors pourquoi était-il ici ?

« Tu ne devait pas retrouver ta sœur pour parler ce matin ? »

A bravo Lia, autant lui dire que tu n’avais pas envie de le voir, alors que tu en meurs d’envie, que sa présence ici te dérange. Tu as vraiment le tac pour se genre de chose. Liam se moquerait bien de toi, d’autant plus s’il savait que c’était Tim. Non vraiment tu ne pouvait pas mieux faire. Bon est maintenant, tu fait quoi? Tu te cache derrière ton calepin, comme ça tes sur qu'il partira, alors que tu veux qu'il reste...

« Non, non je n’ai pas dit ça… je… enfin... je ne pensais pas que c’était toi… enfin tu vois… c’est… je suis désolée. »
« Ça va t'inquiète, je blaguais ! »

C'était tout à fait vrai d'ailleurs. Il n'avait pas parlé sérieusement du tout, mais peut-être que Julia ne l'avait pas remarqué parce qu'elle ne le connaissait pas encore assez bien. N'importe qui étant très proche de lui aurait su qu'il blaguait, mais ça ne voulait pas dire que c'était très évident pour la gryffondor. Après tout, ils s'appréciaient, mais n'étaient pas des amis qui se voyaient régulièrement ou qu'on apercevait souvent ensemble. Disons qu'ils se souriaient dans les couloirs, se saluaient lorsqu'ils se croisaient et qu'ils s'arrêtait quelques fois pour discuter un peu. Et ce n'était pas par manque de volonté qu'ils n'étaient pas de meilleurs amis que ça... c'était plutôt... par gêne. Quoi que Timothé ne savait pas trop ce qui en était du côté de la jeune fille. Mais pour lui, c'était vraiment la gêne qui l'empêchait de se rapprocher de Julia. La peur d'être rejeté, le malaise qu'il ressentait quand il se trouvait près d'elle. C'était précisément le genre de choses qu'il voulait éviter depuis... depuis Heaven en fait. Sa seule et vraie petite-amie avec laquelle il avait rompu... pour qu'elle l'oublie quelque temps après. Ça avait beaucoup marqué Timothé qui se montrait très réticent face à l'amour. Un coeur meurtri est meurtri à jamais, dit-on souvent... et dans son cas, il était loin d'être prêt à aimer de nouveau. Mais les sentiments qu'il avait envers Julia étaient trop forts pour qu'il les mette de côté et qu'il les oublie. Chaque fois qu'il croyait en être guéri, ses yeux se posaient sur elle par hasard et tout le processus recommençait: le coeur qui palpite, les papillons dans le ventre, la sueur, l'étourdissement... par une chance inouie, Timothé parvenait à dissimuler tous ces symptômes assez facilement. Personne ne pourrait donc deviner qu'il l'aimait bien... sauf peut-être Allison. Mais il la soupçonnait de simplement souhaiter que ses deux amis se mettent ensemble. Peut-être qu'en fait elle ne savait pas que Timothé aimait Julia...

« Je t’ai pris pour le serveur, je venais de commander un chocolat, qui d’ailleurs n’est toujours pas arrivé. »
« Attend je reviens tout de suite. »

Timothé la laissa seule un instant pour se rendre au comptoir du petit pub. À cette heure-ci, il n'était pas encore trop bondé, mais ça viendrait sûrement dans les heures à venir. Il n'était pas normal que Julia n'ait pas encore reçu son chocolat chaud et le serdaigle avait bien l'intention de lui en ramener un. Il haussa le ton en appelant le serveur pour être bien certain qu'il l'entende. Celui-ci, apparemment occupé et assez énervé, s'approcha de lui non sans indiquer qu'il ne disposait pas de quatre heures pour prendre sa commande. Le septième année le regarda brièvement, mais ça lui suffit amplement pour savoir quel genre de type ce mec était. En plein le genre de personne qu'il détestait. Quelqu'un qui travaille au service des autres, mais qui se fiche d'eux. Pathétique.

« Mon amie là-bas attend toujours son chocolat chaud... »
« Hey mec, c'est qui le serveur ici ? Toi ou moi ? Son chocolat chaud tu peux te le mettre ou j... »
« Mais la tasse est juste à côté de toi ! C'est si difficile de bouger tes fesses et d'aller lui porter ? »
« Tiens, va lui apporter sa fichue tasse ! Quel taré ! »

Tout en prenant la tasse entre ses mains, Timothé jura qu'il avait entendu une dizaine de jurons s'échapper de la bouche de son nouvel ami. Quel manque de professionnalisme, vraiment... ça déplaisait beaucoup au jeune homme qui croyait dur comme fer que dans la vie, la politesse et l'attention étaient très importantes. Il n'arrivait pas à croire qu'on puisse faire si peu attention aux autres, surtout dans le cadre de son travail. Après tout, il était payé pour servir les clients, donc à quoi bon les envoyer promener ? Et puis Julia était jolie, raison plus pour que des cons dans son genre la serve plus vite... les idiots étaient aussi nombreux chez les sorciers que chez les moldus et Tim en était plus conscient que jamais. Il ne savais pas si la sorcière avait aperçu cette légère altercation entre le serveur et lui, mais peu importe. Il ne l'avait pas fait pour ressembler au chevalier en armure sauvant sa princesse, non... il l'avait fait tout simplement parce qu'il voulait remettre ce gars stupide à sa place. Et tant mieux si en même temps il pouvait faire plaisir à Julia. Cependant, si elle était comme Eloïse, ça la mettrait plutôt en colère de voir un garçon agir à sa place, comme si elle était incapable de se défendre toute seule. Mais étrangement, il était certain qu'elle comprendrait... et qu'elle s'en sentirait même flattée. Après tout, il faisait ça parce qu'à quelque part, il tenait à elle. Il revint donc à la table, le chocolat chaud dans ses mains.

« Tu vois, tu n'avais pas tort, je ferais peut-être un bon serveur. »

Il avait dit cela en lui adressant un clin d'oeil moqueur. Cette fille... elle l'hypnotisait complètement... même qu'il se demandait comment il réussissait à lui parler sans se mettre à bégayer. Ça viendrait peut-être un jour... mais plus le temps avançait et plus il se sentait attiré vers elle. C'était inexplicable. Il avait reçu des tonnes d'invitations au bal de Noël, mais les avait toutes refusées. Au début, il espérait que peut-être Julia viendrait le lui demander. Timothé était populaire et aurait pu y aller avec qui il voulait, mais il n'avait envie d'y aller qu'avec sa lionne favorite... et la rencontrer par hasard, seule, en plein milieu de la journée était une chance qui ne reviendrait probablement plus. Il devait absolument lui demander de l'accompagner... mais peut-être un peu plus tard. Apple comprendrait... enfin, Timothé l'espérait !

« Tu ne devait pas retrouver ta sœur pour parler ce matin ? »
« Retrouver Eloïse ? Qui t'as dit ça ? »

Timothé avait été très surpris par cette question. Pourquoi lui demandait-elle ça ? Avait-il manqué un épisode ? Est-ce qu'Eloïse avait prévu de lui parler ce matin-là, mais ne l'ayant pas trouvé, avait abandonné l'idée ? Ou était-ce simplement ce que Julia croyait qu'il allait faire aujourd'hui ? En tout cas, jamais il n'avait planifié de retrouver sa soeur cette journée-là... disons que leur dernière rencontre s'était quelque peu mal terminée et depuis, plus un mot, plus un regard. Il ne savait pas trop pourquoi c'était devenu ainsi, d'ailleurs. Eloïse avait de la difficulté à avaler le fait que son grand frère ait changé et qu'il l'ignore un peu plus qu'avant... et Timothé lui avait remis Baël sous le nez. Baël, parlons-en de Baël. Le serdaigle n'avait jamais accepté leur amitié... et le faisait savoir à sa jeune soeur chaque fois qu'il en avait l'occasion. Surtout lorsqu'elle le traitait d'idiot, ou d'imbécile, ou encore d'égoïste... Timothé ne se gênait alors pas pour lui faire voir que son serpentard d'ami n'était pas mieux du tout, qu'il était même dix fois pire que lui. Mais chaque fois la même histoire: Baël lui m'aime, Baël me protège, Baël fais attention à moi, Baël ne m'ignore pas, Baël est plus complexe que ça, Baël a un bon fond... des conneries selon le septième année. Ça avait fortement contribué à leur éloignement. Et les derniers événements n'aidaient en rien.

« Alors, qu'est-ce que tu fais ici toute seule en plein après-midi ? »

Rassuré, oui s’était ça, lia était rassuré de voir que Tim ne lui en voulait pas. Et puis, lui en vouloir de quoi après tout, cela pouvait arriver à n’importe qui. Elle était aussi rassuré de voir qu’il n’avait pas remarqué ça gène, même s’il fallait être aveugle pour ne pas la voir. Ou bien est-ce un choix délibéré et qu’il n’avait pas voulu lui rendre la tache plus difficile, ni même de l’enfoncer un peu plus. Si tel était le cas, elle lui en était reconnaissante, car elle n’avait pas besoin de cela face à lui. Elle se sentait déjà tellement, tellement petite devant lui, et pourtant tellement contente d’être en sa présence. Vous savez ce sentiment que l’on ressent lorsque l’on est heureux de la situation mais que malgré cela on se sentirait bien mieux ailleurs, plus alaise. Et bien à cet instant précis c’est ce que ressentait Lia. Oui elle était très contente de voir Tim, puisque cela faisait un moment qu’ils ne s’étaient pas vu, peut être bien depuis la cérémonie de la répartition, ou le temps d’un instant leur regard c’était croisé, ils s’étaient échangé un sourire, et depuis plus rien. Mais en même temps, elle se sentait mal, ne sachant pas vraiment quoi lui dire, un peu déboussolé. Il était le seul à la rendre ainsi, ou du moins autant. Des sentiments elle en avait déjà éprouvé pour d’autre, mais là c’était totalement diffèrent, difficile à expliquer en fait.

Alors qu’elle s’excusait de son attitude, ce qu’elle ne pourrait pas passer son temps à faire indéfiniment, Tim s’excusa à son tour et elle le vit s’éloigner. Sa première pensée fut de se dire qu’elle avait tout gagné par son attitude mais bien vite elle se rendit compte que Tim s’était tout simplement rendu au bar. Peut-être simplement parce que lui aussi avait soif. Mais elle remarqua bien vite et surtout au ton employé par les deux interlocuteurs que ce n’était la le sujet de discussion. De là où elle se trouvé, elle ne parvint à entendre que quelque bribe de conversation et se trouva alors de nouveau gêné par la situation, de nouveau le rouge lui monta au joue, heureusement pour elle Tim était de dos et ne pouvait le remarquer. Quelque instant après, il revenait vers elle, elle avait retrouvé son teint habituel. Voyant le chocolat dans ses mains, elle ne pu dans un premier temps que lui adresser un mince sourire, touché par son geste.

T.Smith « Tu vois, tu n'avais pas tort, je ferais peut-être un bon serveur. »

Mais après cette parole, son sourire s’afficha encore plus grand. Elle comprit alors que Tim faisait tout son possible pour la mettre la plus alaise possible et cela la touché d’autant plus.

J.Brown « Et bien, on m’avait caché tes talents de gentleman, mon cher Tim »

Elle avait dit cela le plus naturellement du monde. La gêne qu’elle ressentait à son arrivait, s’était finalement volatilisé, ou en tout cas en partie. Il ne faut jamais croire une chose dont on ne peut être sur et toujours rester sur garde. C’était ce que lui avait appris la vie.

Alors que tout allé bine, pourquoi avait-elle enchaîné sur un sujet des plus épineux ces derniers temps. Et pourtant elle le savait bien, pour en avoir de nombreuses fois parlées avec Eloïse. Ces derniers temps le frère et la sœur étaient un peu en froid, Eloïse reprochait un certains nombres de choses à son frère et enfin… peut importe. Elle n’avait pas l’intention de jouer les intermédiaire, ni à l’un ni à l’autre. Elle les aimait bien tout les deux. Et la réponse de Tim lui prouva que le sujet n’était pas forcément à aborder en ce jour, elle allait une nouvelle fois s’excuser…cela faisait beaucoup en si peu de temps.

J. Brown « Personne Tim. Juste qu’un peu avant que tu n’arrive j’étais avec Eloïse et elle m’a dit avoir rendez-vous avec quelqu’un, j’ai alors pensé que c’était avec toi. Mais je me suis trompé. Excuse-moi. »

Elle se rendit compte alors, que peut être elle n’aurait pas du évoquer ce point de la conversation, mais en même temps, Tim voulais savoir pourquoi elle lui avait posé cette question et elle ne voulait pas lui mentir, non pas à lui. Et puis ne le pourrait pas, elle se sentirait encore plus mal. Elle voyait bien que sa réponse ne l’avait pas aidé, et peut être à cause d’elle allait-il vouloir savoir qui était son rendez-vous. Et là c’était alors se mettre Eloïse à dos….Mais vraiment, ne pouvait-elle pas réfléchir un peu avant de parler. Heureusement pour elle, Tim changea de sujet.

J. Brown « Et bien comme après chaque entrainement, l’équipe se retrouve ici, histoire de se détendre un peu de ce que nous fait subir notre cher entraineur, l’impitoyable Miss Beck. *Rire*. Oh non, ne lui répète pas ça ou je vais encore me retrouver de corvée de vestiaire et enfin bref. *Rire* Et puis chacun est partit a ses occupation et comme je n’avais pas tellement envie de retourner à l’école, je suis tout simplement resté ici, à attendre mon chocolat et à écrire des poèmes. Et peut-on savoir ce que fait un charment jeune homme tel que toi ici ? »

Elle n’en revenait pas elle-même. Elle venait de sortir tout cela à Tim naturellement. Elle avait parlé d’elle et surtout elle lui avait fait un compliment et pas n’importe qu’elle compliment. C’est alors a cet instant que ses pommettes se rosir légèrement et là, elle n’avait aucun moyen de le caché, si ce ne fut en attrapant sa tasse de chocolat et en buvant une gorgée, mais elle douté que cela soit suffisant.

« Et bien, on m’avait caché tes talents de gentleman, mon cher Tim »

Timothé lui offrit pour toute réponse un sourire un peu niais. Si n'importe lequel de ses amis avait été présent à ce moment-là, on en aurait parlé toute la semaine suivante. Le septième année, brillant élève de serdaigle, tombeur de ses dames, très fier de sa personne, en train de sourire bêtement à une gryffondor plus jeune que lui ? Il était sûrement en train devenir dingue. Mais ce n'était pas sa faute en fait. C'était entièrement la faute de cette fille. Cette lionne blonde ensorcelante, incapable de sortir de ses pensées. Il avait beau essayé de l'oublier, c'était impossible. Timothé était tout de même content qu'elle n'ait pas mal pris son geste... quoi qu'elle était peut-être trop timide pour le lui faire remarquer autrement que par une blague. Ses talents de gentleman ? Elle devait le connaître bien peu pour ne pas s'en être rendue compte. Le jeune Smith était très serviable, toujours à l'écoute des autres. Un peu égoïste par moments, mais jamais il n'aurait refusé d'aider quelqu'un qui le lui demandait... ou quelqu'un qui le rendait heureux. Et Julia était ce type de personne, toujours souriante, qui avait un don inné pour mettre les gens à l'aise. Sauf que dans son cas, c'était tout le contraire. Cette jeune fille le mettait franchement mal à l'aise chaque fois qu'il posait les yeux sur elle ou pire encore, qu'il discutait avec elle. Ça devenait de plus en plus insupportable. Surtout qu'il savait pertinemment que la rouge et or méritait mieux que lui. Elle méritait un garçon qui ne couchait pas avec une fille différente chaque soir, qui ne verrait qu'elle. Pouvait-il être cette personne ? Sans doute, mais ces derniers temps il était loin de l'être.

Être considéré tous les jours comme un élève et un jeune homme modèle peut devenir rapidement lassant. Alors que d'autres en profitent pour obtenir ce qu'ils veulent, d'autres, comme Maximilien et lui, éprouvent le besoin de s'évader, de se rebeller, de montrer aux autres qu'eux aussi peuvent faire des trucs dingues. Être un aigle ne signifie pas nécessairement être un sorcier sérieux, le nez constamment enfoui dans ses bouquins. Non, être un serdaigle comporte bien d'autres aspects. Ils sont seulement plus sages et plus réfléchis que les autres, peut-être plus studieux également. Timothé avait toujours su s'amuser, mais savait quand s'arrêter si ça devenait ingérable. Les fêtes, il en avait organisé des dizaines depuis son entrée à Poudlard. Des escapades nocturnes, il en avait faite des centaines... mais rarement de son plein gré. Il n'était pas du genre téméraire, mais étant compétitif, on réussissait toujours à le convaincre en lui proposant un défi. Et le jeune homme ne refusait jamais un défi, sauf s'il pouvait mettre en danger les gens qu'il aimait. Il effaça rapidement son sourire un peu bête et tenta de paraître plus naturel. Il ne répondit rien à ce que Julia venait de dire, se concentrant plus tôt sur ses yeux pétillants. Il venait d'oublier le jour, l'heure, le lieu, son nom... un simple regard avait suffi à le catapulter au paradis. Et c'était un bel endroit, le paradis...

« Personne Tim. Juste qu’un peu avant que tu n’arrive j’étais avec Eloïse et elle m’a dit avoir rendez-vous avec quelqu’un, j’ai alors pensé que c’était avec toi. Mais je me suis trompé. Excuse-moi. »

Hein ? De quoi parlait-elle au juste ? Il lui sembla qu'elle répondait à une question qu'il lui aurait posé... avait-il seulement parlé ? Ah oui ! Elle avait mentionné une possible rencontre avec Eloïse et il lui avait demandé qui lui avait dit une chose pareille. Complètement perdu par une conversation dont le souvenir était déjà flou, il secoua la tête pour lui signifier que ce n'était rien. Après tout, il était vrai que le frère et la soeur avaient autrefois l'habitude de se rencontrer les jours de congé, pour parler, rigoler, se câliner un peu... mais depuis quelque temps, plus rien. C'était à peine s'ils se disaient bonjour. C'était en parti pour cette raison que Timothé avait moins osé approcher Julia. Déjà que l'été passé à la maison des Smith lui avait paru interminable, il n'avait pas envie d'être en froid avec la fille qui lui plaisait... quoi qu'il ne savait pas ce qu'elle pensait de cette histoire. Et heureusement, l'idée de l'aborder une bonne fois pour toutes n'avait pas semblé traverser l'esprit de la lionne. Tant mieux pour Tim qui grommela un simple: « Elle doit être allée voir ce Owned... » ne se souciant même pas de savoir si Julia l'avait entendu ou pas. Il détestait ce mec, point à la barre. Il n'avait pas envie d'en discuter, car ça risquait de devenir très chaud...

C'était en partie pour éviter de se mettre en colère pour des personnes absentes que le serdaigle changea de sujet en lui demandant ce qu'elle venait faire là. La question habituelle des premières minutes d'une conversation... surtout avec une personne qu'on connaissait peu et donc avec laquelle on avait moins de sujets de conversation. Heureusement, Julia jouait au Quidditch, ce qui facilitait la tâche de Timothé qui ne savait pas toujours quel sujet aborder. De plus, comme s'il ne pouvait espérer mieux, la gryffondor était batteuse, tout comme lui. Ils avaient donc beaucoup plus en commun que ce qu'ils semblaient croire. Peut-être pourraient-il pratiquer leurs techniques ensemble ? Mais il ne fallait pas oublier non plus que sur le terrain, ils étaient rivaux... il la regarda un moment, écoutant ce qu'elle lui disait sans l'interrompre. Alors comme ça les gryffons se réunissaient là après leurs entraînements ? Par chance, Timothé était bon joueur et ne ferait pas circuler cette information... sinon, il n'aurait pas été surprenant de voir des serpentards éparpillés dans le pub, à la recherche d'informations sur leur équipe adverse.

« Les capitaines de Quidditch aux techniques extrêmes, ça me connaît t'inquiète ! Dwain a failli me tuer l'autre jour en me jetant en bas de mon lit pour me réveiller... alors tu écris des poèmes ? Tu me les montre ? »

Pourquoi pas après tout ? Il ne s'intéressait pas particulièrement à la poésie, mais il appréciait quelques recueils que sa mère possédait à la maison. Il les avait feuilleté un peu chez lui et avait bien aimé. Peut-être trouverait-il ceux de Julia inspirants ? Et puis lorsqu'on voulait vraiment apprendre à connaître quelqu'un, il ne fallait pas négliger des trucs qu'ils aimaient simplement parce que ce n'était pas notre cas. Elle lui posa finalement la même question qu'il lui avait posé quelques secondes plus tôt. Charmant jeune homme ? C'était un gentil compliment... mais il n'était pas certain qu'elle utiliserait le même terme pour le décrire si elle savait à quoi il occupait ses fins de soirées lorsque son coeur n'était pas occupé. Il avait récemment cessé ses activités nocturnes au grand désespoir de certaines de ses conquêtes, préférant laisser son coeur et son corps entièrement libres, et dévoués à Julia. De plus, il n'avait pas envie qu'elle découvre qu'il couchait avec d'autres filles lorsqu'il pensait être amoureux d'elle. Ça aurait été malhonnête, et il aurait perdu sa confiance.

« Et bien disons que mon meilleur ami m'a forcé à venir le rejoindre ici même, mais peut-être que quelqu'un a versé du polynectar dans sa bièraubeurre parce que je ne le vois nulle part. Mais ça me plaît bien de discuter avec toi, ça n'était pas arrivé depuis longtemps pas vrai ? Tu deviens quoi ces derniers temps ? »

Un petit sourire naissant au coin de la bouche, un sourire qu’elle n’avait pas manqué de repérer. Elle ne pouvait cesser de le regarder, de penser combien ce sourire lui allait si bien, déjà charment par nature, cela ne le rendait que plus beau. Elle comprenait maintenant pourquoi nombres de jeunes filles ne savaient lui résister, tout comme elle. Bien que contrairement à elle, elle se retenait de baver devant lui, de lui courir après. Un rien lui convenait, un simple sourire, un bonjour en passant. Juste c’est quelques moment la rendait heureuse, non pas qu’elle ne serait pas heureuse d’en avoir un peu plus non, bien au contraire. Mais voilà, lorsque vous êtes l’amie de sa sœur, vous entendait nombre de choses et notamment en ce qui concerne son frère et surtout ses nombreuses conquêtes. Lia savait que Tim avait une longue liste de conquêtes et pas forcément des plus glorieuses à son avis. Combien de fois, dans le dortoir, elles en avaient parlés ? Ce moquant alors de la façon dont Tim les avait jetés, ou bien de la façon dont elles en parlaient dans les couloirs, ce vantant alors d’avoir passé une nuit dans ses bras. Mais cela c’était bien avant que Eloïse ne lui présente vraiment son frère, bien avant qu’ils ne deviennent amis, bien avant que cette amitié prenne une tout autre tournure dans le cœur de Lia. Quelque chose qu’elle avait gardé pour elle, enfin du moins le pensait-elle, car une jeune fille du nom d’Ali, lui faisait régulièrement de petites allusions. Elle savait que Tim l’avait prise sous son ailes, ce qui l’avait beaucoup amusé lorsque Ali le lui avait dit, car Lia considère Ali comme sa petite sœur de cœur et de bêtises surtout. Bref tout cela pour dire que depuis tous ses changements et même si Eloïse s’amusait encore à plaisanter sur les conquêtes de son frère, Lia n’avait plus vraiment le cœur à plaisanter. Car de temps à autres, elle se disait qu’elle pourrait être l’une d’elle, même si cela ne sera jamais le cas, elle en a bien conscience. Mais le fait de connaître le passé de Tim, ne l’empêche pas de l’aimer toujours autant, pour ce qu’elle connait de lui. L’aimait, ce mot est bien étrange dans son esprit. Jusqu’alors, elle n’avait jamais vraiment mit de mot sur ce qu’elle ressentait pour Tim, et ce mot aimé lui semblait si fort et pourtant si vrai. Mais l’amour à sens unique fait tellement mal, qu’elle s’efforça bien vite de l’oublier. Avoir une relation amical avec lui, lui convenait bien, même si….

Elle ne pu s’empêcher de rire devant sa réaction, car il semblait être partit bien loin l’espace d’un instant et la réponse à sa question précédente avait du le surprendre, rien qu’a en voir sa tête. Ce n’était pas un rire méchant, non, seulement un petit rire moqueur, tout en douceur, qui s’acheva par un sourire tout aussi doux. Un sourire qui fut amplifié par le marmonnage de Tim, auquel Lia cru bon de ne pas faire de réflexion. Elle avait bien comprit à la grimace de ce dernier, que ce n’était pas un sujet à abordé, ce qui était une bonne chose car Lia ne tenait pas spécialement à en parler. Elle faisait déjà assez avec Elo pour ne pas avoir à le faire avec Tim. Après tout, elle n’était que leur ami, par leur conseillère familiale. D’ailleurs bien vite Tim se chargea de changer de sujet, ce qui était tout a fait pour l’arranger.

T.Smith« Les capitaines de Quidditch aux techniques extrêmes, ça me connaît t'inquiète ! Dwain a failli me tuer l'autre jour en me jetant en bas de mon lit pour me réveiller... alors tu écris des poèmes ? Tu me les montre ? »

Elle ne pu que sourire au début de sa phrase, c’est vrai, elle imaginait tout à fait la scène. En revanche le reste. Oui, elle écrivait des poèmes, mais jusqu'à présent elle n’en avait parlé, ni ne les avaient montré à personne. Lorsqu’elle en avait parlé un peu avant, elle avait espéré que Tim n’y aurait pas prêté attention. Et bien c’était raté. En même temps, elle n’avait pas grand-chose à y perdre et puis qui sais, cela permettrait peut-être de renforcer leur amitié, ce qui serait une bonne chose. Elle fit alors glisser vers lui son carnet, sur la page qu’elle lui présenté on pouvait y lire :

Citation :

Quand l'ange bat des ailes,
Allant vers le sommeil eternel ,
On peut voir le ciel ,
Se couvrir de voiles colorés ,
Aux couleurs douces
Qui nous emporte,
Vers la nuit,
Et son dôme constellé,
Illuminé,
Dans toute sa beauté,
Par ses etoiles éphémères ,
Qui nous ouvrent le coeur,
Comme une fleur boutonnée s'ouvre,
A la lueur de l'été
Peut de temps après, il répondait à sa question et même si elle ne le montra pas, elle fut un peu déçu qu’il n’eu aucune réaction face à sa remarque. Peut-être aussi devait-il l’entendre bien des fois venant des ses admiratrices, plus nombreuses les unes que les autres, aussi c’était-il fait à ce qu’on le lui dise.

T.Smith« Et bien disons que mon meilleur ami m'a forcé à venir le rejoindre ici même, mais peut-être que quelqu'un a versé du polynectar dans sa bièraubeurre parce que je ne le vois nulle part. Mais ça me plaît bien de discuter avec toi, ça n'était pas arrivé depuis longtemps pas vrai ? Tu deviens quoi ces derniers temps ? »

Il était vrai que cela faisait longtemps, mais en même temps il n’était pas évident de ce croisé dans cette grande école et puis elle passait beaucoup de temps avec Elo, ce qui c’est dernier temps n’était pas vraiment compatible avec Tim. Mais inutile de remettre ce sujet sur le tapis. Ce qu’elle faisait, hormis discuter avec celui qui ne la laissé pas indifférente, mais peut-être était-il préférable de ne pas le lui mentionner. Après avoir pris un gorgé de son chocolat, que soit dit en passant commençait à refroidir, elle lui répondit.

J.Brown «Ah, ces meilleurs amis, qu'est ce qu'on ne ferai pas pour eux? Moi aussi cela me fait plaisir de discuter avec toi. Il faut dire aussi que je n’ai pas vraiment de temps à moi, entre les rondes, les entrainements, les cours et les devoirs. Ce qui fait qu’on ne se voie pas beaucoup. Et puis avec tout le remu ménage en ce moment. Enfin tu as du le remarquer et Ali a du t’en parler si tu l’as vu. Elle c’est lancée dans le comité de décoration du bal de Noël. Et cela fait que nous préfet avons juste une petite charge de travail en plus…veillé à ce qu’aucun autre élève ne perturbe la préparation. Mais sinon je vais bien. Et toi ? »

Oui, ces dernier temps l’école était sans dessus de sous pour le préparatif du bal de Noël, que plus d’un élève attendait avec impatience. Même s’il y avait toujours une bonne raison de faire la fête, le bal de Noël était l’évènement de l’année, à ne manquer sous aucun prétexte.

« Quand l'ange bat des ailes,
Allant vers le sommeil eternel ,
On peut voir le ciel ,
Se couvrir de voiles colorés ,
Aux couleurs douces
Qui nous emporte,
Vers la nuit,
Et son dôme constellé,
Illuminé,
Dans toute sa beauté,
Par ses etoiles éphémères ,
Qui nous ouvrent le coeur,
Comme une fleur boutonnée s'ouvre,
A la lueur de l'été »

Elle avait parue un peu timide à l’idée de montrer ses poèmes, car après tout, ça devait être assez personnel. Timothé pouvait comprendre ça bien qu’il n’était pas un grand poète dans l’âme… disons que la situation pouvait ressembler à quelqu’un lui demandant s’il pouvait lire son journal intime… on y repense à deux fois avant de dire oui, pas vrai ? Lia devait donc se sentir un peu mal à l’aise de montrer ses propres pensées et ses propres émotions à un jeune homme qu’elle ne connaissait pas tant que ça. Car oui, ils se côtoyaient depuis un moment déjà, mais ils en avaient encore beaucoup à apprendre l’un sur l’autre. Et puis, c’était difficile d’être ami avec une personne quand celle-ci déteste la plupart des personnes qu’on apprécie, et vice-versa… comme par exemple, Liam, le meilleur ami de Julia, détestait Timothé tellement violemment que ça en devenait presque pathétique. Même que le serdaigle ne comprenait pas vraiment encore la raison… il avait entendu entre les branches qu’il se tiendrait trop près de sa sœur jumelle Meagan. Et puis quoi encore ? Elle n’avait pas le droit d’avoir des amis garçons ? Du côté de Julia, elle détestait Seth, avec qui le septième année s’entendait plutôt bien, ainsi qu’Heaven, avec qui il était déjà sorti bien qu’elle semblait l’avoir oublié… puis finalement, la lionne ne pouvait supporter Jules, un très bon ami de Timothé. Ça rendait une relation un peu compliquée, mais surtout, les opportunités de rencontres peu probables. Il disparaissait de la circulation lorsque le profil de Liam se dessinait à l’horizon, et on voyait rarement Julia dans les parages si Heaven, Seth ou Jules traînaient dans le coin.

« C’est vraiment magnifique comme poème Lia, et je suis sincère ! Je m’y connais peu mais j’aime beaucoup… n’arrête surtout pas d’en écrire. »

Il avait bien entendu parlé honnêtement. Si elle le connaissait un tant soit peu, la rouge et or saurait qu’il mentait difficilement. En fait, quand il essayait de raconter un mensonge, il s’emmêlait dans ses mots, dans ses gestes, et on devinait tout de suite la supercherie. Le seul moyen qu’il possédait était de camoufler le mieux possible la vérité, donc de peser ses mots comme il le pouvait, ou encore de ne pas dire certaines choses de peur de se faire découvrir. Mais devant une personne qui lui faisait perdre tous ses moyens, difficile d’être subtil plus de deux secondes. Elle le rendait… complètement dingue. Et ça lui faisait peur, car depuis Heaven, ça ne lui était pas arrivé. Et disons que le sorcier n’avait pas envie de revivre quelque chose comme ça. Il craignait que leur relation se termine très mal… et qu’ensuite rien ne soit comme avant. Il avait tant perdu à cause de ce stupide cœur ! Amanda, Heaven, Eloïse… il ne fallait pas en plus que Julia disparaisse ! Il ne le permettrait jamais. C’est pour cette raison qu’il patientait et qu’il n’avouait rien. Ça aurait beaucoup trop brusqué les choses et il voulait que tout se fasse lentement, avec certitude surtout.

« Ah, ces meilleurs amis, qu'est ce qu'on ne ferai pas pour eux? Moi aussi cela me fait plaisir de discuter avec toi. Il faut dire aussi que je n’ai pas vraiment de temps à moi, entre les rondes, les entrainements, les cours et les devoirs. Ce qui fait qu’on ne se voie pas beaucoup. Et puis avec tout le remu ménage en ce moment. Enfin tu as du le remarquer et Ali a du t’en parler si tu l’as vu. Elle c’est lancée dans le comité de décoration du bal de Noël. Et cela fait que nous préfet avons juste une petite charge de travail en plus…veillé à ce qu’aucun autre élève ne perturbe la préparation. Mais sinon je vais bien. Et toi ? »

Il avait presque oublié que Julia, en plus d’être batteuse, était la préfète de Gryffondor. Il espérait très fort que jamais elle ne le pincerait en pleine nuit lors de ses rencontres avec Laura… car ça pourrait peut-être lui faire croire des choses carrément fausses, comme par exemple qu’ils se voyaient en secret. Parce que bon, personne n’était au courant de l’amitié entre le serdaigle et la serpentard, et les apercevoir tous les deux en train de rigoler en pleine nuit pourrait en effet paraître louche. Et si en plus c’était Julia qui les voyait, c’en était fini ! Il failli presque lui demander quel chemin elle empruntait durant ses rondes la nuit, mais il se retint de justesse, trouvant cette question complètement ridicule, et bien trop bizarre. La décoration du bal de Noël… oui, il se souvenait en avoir entendu parler… non, disons que Maximilien avait plutôt tenté de le torturer afin qu’il accepte de venir aider. Mais bien entendu, il avait tenu bon et avait refusé à maintes reprises. Ce n’était pas que ça ne l’intéressait pas, enfin si, un peu, mais c’était surtout que… Timothé avait deux mains gauches et côté déco, il était inutile et bon à rien. Même si à Poudlard, tout se faisait à l’aide de la baguette, il n’en restait pas moins que son goût en matière de décoration laissait un peu à désirer et qu’il préférait se concentrer sur les vêtements qu’il allait porter plutôt que se soucier de quelle banderole irait où… tiens, parlant du bal…

« Oui, on ferait tout pour eux… mais j’espère que tu ne me tuerais pas pour faire plaisir à Liam… je ne suis pas préfèt, mais pour ce qui est des devoirs et du Quidditch, je suis d’accord avec toi à cent pourcent ! Surtout que les ASPIC, ce n’était pas de tout repos, pas du tout ! Et Dwain est assez dur avec nous cette année… oui, Alli m’a glissé un mot à propos du bal, mais c’est surtout Maximilien qui l’a fait… mais si je risquerais plus de faire ressembler la salle à une maison hantée si je m’impliquais dans la déco. Euhm… parlant du bal… tu… tu y vas avec quelqu’un ? »

Voilà, la question était lancée. Et comme il s’y attendait, le bégayement avait été de la partie et il avait joué un jeu d’enfer… il ne restait plus qu’à savoir si elle était libre et surtout, si elle voudrait bien l’accompagner… peut-être arrivait-il trop tard ? Il avait refusé tant d’invitations dans le seul but d’y aller avec elle que ça aurait été vraiment trop décevant…

[je ne suis pas vraiment convaincu, j'ai fait au mieux, j'espère que ça ira]

Timothé sourit sincèrement à Julia lorsque cette dernière le remercia pour son commentaire à propos de ses poèmes. Il fut également touché de savoir qu’elle lui faisait assez confiance pour lui faire lire ce qui venait du plus profond de son âme. Car après tout, un poème naît à partir de l’âme de son compositeur et il reflète tout ce qu’il vit, tout ce qu’il espère, tout ce qu’il pense. De toute façon, le serdaigle n’était pas du genre hypocrite et s’il n’avait pas vraiment apprécié sa lecture, Julia l’aurait tout de suite deviné juste en posant ses yeux sur les siens. En effet, son regard était un vrai miroir et ceux qui savaient lire en lui découvraient un tas de secrets. Eloïse pouvait savoir à peu près tout ce que Timothé tentait de lui cacher, de même qu’Amanda qui le connaissait mieux que personne. Mais penser à Amanda était trop difficile ces derniers temps et il préféra se concentrer sur Julia. Se remémorer les souvenirs les plus extraordinaires mais dorénavant les plus douloureux de son existence était quelque chose que Timothé n’arrivait pas à faire sans ressentir un profond remord. Il s’en voulait d’avoir repoussé Amanda pour un baiser innocent, presque naturel. Ils étaient si proches que ça n’aurait rien changé. Mais à l’époque il avait peur que cette dernière soit tombée amoureuse de lui, et gâcher leur si longue et si solide relation ne lui avait pas plu. Conscient que son expression devait maintenant sembler triste, le septième année releva la tête vers Julia et se remit à sourire. Avec chance, elle n’aurait probablement rien remarqué.

« Je te rassure Tim, je n’irais pas jusque là, et puis si jamais je le faisais cela entrainerai une chaine infernal. Ben oui, si je te tue, ta sœur me tuera, Liam de ce fait la tuera parce qu’elle ma tué, Baël fera de même avec Liam…Enfin je te laisse imaginer la suite »

« Oui j’imagine très bien la suite t’inquiète ! »

Il était vrai que les élèves n’étaient pas tellement toujours agréables les uns envers les autres, mais certains pouvaient aller très loin si on faisait du mal à un proche. Par exemple, il n’aurait pas hésité à massacrer toute personne s’en prenant à sa petite sœur, à Amanda, à Laura, à Maximilien, à Apple, à Kristen, à Allison… et surtout à Julia. Maintenant qu’il y pensait, il se rendait compte à quel point il serait prêt à tout pour la défendre, pour la garder en sécurité. Pas que sa possessivité soit trop maladive, mais le sorcier avait tout simplement envie que la lionne soit bien, soit heureuse. C’était un sentiment qui lui paraissait normal, mais comme Julia et lui se connaissaient peu et ne traînaient pas vraiment ensemble, les autres auraient trouvé ça étrange qu’il se montre aussi protecteur envers elle. Sauf que voilà, il était tombé raide dingue de cette belle blonde au sourire rayonnant. Ses yeux cherchaient constamment son visage, ses mains auraient tout donné pour toucher les siennes, et sa bouche mourrait d’envie de goûter à ses lèvres roses. Timothé respirait pour elle chaque seconde de sa vie infernale. Ces derniers temps, Julia était le seul espoir qui le gardait en vie. Savoir que peut-être, elle serait sienne un jour ou l’autre. Il faisait des rêves étranges, perdait sa belle relation avec sa sœur, tentait de réparer les morceaux cassés avec son amie d’enfance, avait des trous de mémoire fréquents… sa vie était un vrai tourbillon de malheurs. Et sa bouée de sauvetage se trouvait devant lui, assise à cette table. Avec elle, il retrouvait un petit bonheur depuis longtemps oublié. Aimer quelqu’un n’était pas chose facile, surtout pour un garçon comme Timothé. Lorsque son cœur appartenait à quelqu’un, il se donnait sans retenue, mais la difficulté résidait dans le fait qu’il distinguait mal l’attirance et l’amour. Certes, cette fois-ci il était certain d’aimer Julia. Mais saurait-il la rendre heureuse, la combler, s’occuper d’elle comme il le fallait ? Ferait-il mieux qu’avec les autres ? Après tout il avait trahi Amanda, il avait quitté Roxanne après avoir embrassé Heaven, qui de son côté avait complètement oublié être sortie avec lui. L’amour s’était toujours mal terminé, et pour une fois, il voulait s’assurer que son couple serait solide, si couple il y avait. Rien ne pouvait le laisser deviner que la gryffondor s’intéressait à lui, sauf peut-être son air timide et ses confidences personnelles. Mais peut-être agissait-elle comme ça avec d’autres garçons. Et puis il y avait Liam aussi… son meilleur ami et dans son cas, un mec qu’il ne pouvait pas supporter. Bien entendu, il n’avait pas à lui dicter sa conduite, car l’amour ne se choisit pas, sauf que ce serait un gros obstacle à leur couple s’ils finissaient par sortir ensemble un de ces jours. Il ne lui restait d’ailleurs plus beaucoup de temps, car dans quelques mois il terminerait ses études à Poudlard et devrait quitter l’école, laissant Julia derrière. Ils auraient l’été pour être ensemble, mais par la suite, elle repartirait à Poudlard et ils seraient séparés… trouvant qu’il voyait un peu trop loin, Timothé reprit ses esprits et adressa à Julia un air un peu gêné. Il avait, sans vraiment s’en rendre compte, demandé à la lionne si celle-ci allait au bal avec quelqu’un. Apparemment, Julia n’avait pas de cavalier et comme il s’y attendait, la question venait de lui être renvoyée. Avait-il, lui, une cavalière ? Non, bien entendu, puisque la seule personne avec qui il désirait s’y rendre se trouvait devant lui. Des tonnes de filles rêvaient de l’avoir pour cavalier, mais il avait décliné toutes les offres en espérant trouver le courage de demander à sa dulcinée. Et voilà que le moment était venu. Respirant un bon coup, Timothé décida de ne pas passer par quatre chemins et se lança.

« Je n’ai pas de cavalière moi non plus. Cependant, c’est plus par choix… parce qu’en fait j’espérais avoir l’occasion de te demander de m’accompagner. Tu viendrais avec moi au bal Julia ? »

Il souriait timidement, symbole de son manque total d’assurance. Si elle disait non, ce serait la fin de tous ses espoirs. En plus, comme elle n’avait pas de cavalier, son refus voudrait vraiment dire qu’elle n’avait pas envie d’y aller avec lui. Mais il gardait confiance, se disant qu’après tout il n’avait rien à perdre.


[Désolé, le post est nul mais je me rattrape au bal promis ! =)]

« Oui j’imagine très bien la suite t’inquiète ! »

Elle était contente de voir qu’il ne la prenait pas pour une folle après de tel propos. Même si ces derniers pouvaient s’avérer tout a fait vrai et cela en rapport avec leur amitié parfois bien opposé. Il faut quand même noter que l’un est l’autre on des amis tout à fait différent, comme Tim à pu le spécifier un peu avant pour Liam. Certes cela l’embêté un peu, elle n’aurait pas été honnête avec elle-même si elle ne le spécifier pas en tant que telle. Comme il est dure de faire un choix, entre son meilleurs ami et celui qui fait chavirer votre cœur. Même s’il est vrai qu’a l’heure actuel il n’y est pas grand choix à faire, puisque Lia et Tim ne son que des amis. Mais déjà cela lui siffle suffisamment aux oreilles. Mais Liam est ainsi et Lia ne le changera pas d’aussitôt, mais elle n’imagine pas sa réaction si il venait à apprendre les sentiments qu’elle éprouve pour ce dernier…la pour le coup Li sauterait bien volontiers à la gorge de Tim, sans demandé son reste…Alors mieux valait garder celle pour soit. Bien que dans cette école, rien ne resté bien secret longtemps. Elle soupira et replongea son regard dans celui de Tim, si elle continuait à le regarder ainsi, il finirait par se rendre compte de quelque chose et que pourrait elle bien trouvé à lui répondre. Et pourtant, elle ne pouvait se résoudre à se détacher de son regard si envoutant.

Comment réussissait-il à avoir un impacte aussi important sur elle, une fille pourtant si sur d’elle et de ses faits et gestes. Face à lui, elle n’était plus qu’un de ses espèces de pantins ou marionnettes en tout genre. Il aurait pu lui demandait n’importe quoi, elle l’aurait certainement fait, non sans y réfléchir, mais il lui aurait été bien difficile de le lui refuser. Ce que l’on peu avoir un comportement bien bête parfois. Oui, il lui fait perdre l’esprit, sans aucun doute, mais pourtant à l’instant présent, ce fut bine lui qui lui fit reprendre ses esprits, et cela par une question des plus surprenante, enfin pas tellement pour la période actuel. Elle c’était demandée pourquoi il lui posait cette question. Peut-être en tant qu’ami tenait-il vraiment à savoir aves qui elle si rendait. Ce fut ce qui lui paru le plus probable, mais cela ne l’empêcha pas d’avoir un peu de mal à lui répondre et encore plus à lui en retourner la question. Il faut dire aussi qu’elle se douté quelque peut de sa réponse. Les bruits de couloir serve à sa aussi, combien de fois cette semaines avait-elle entendu les filles discutés entre elle, du fait que machine était allé demander à Tim de l’accompagné au bal, ou bien qu’une telle allait le faire. Alors parmi toutes ces demandes, Tim avait bien du en accepté une. Ce qu’elle appréhendait un peu c’était de savoir laquelle avait été choisie. Elle affichait un sourire des plus simple en attendant sa réponse, pourtant en son fort intérieur, elle n’avait pas du tout envie de sourire, mais cela, elle ne pouvait pas le lui montrer.

« Je n’ai pas de cavalière moi non plus. Cependant, c’est plus par choix… parce qu’en fait j’espérais avoir l’occasion de te demander de m’accompagner. Tu viendrais avec moi au bal Julia ? »

Elle n’en revenait pas, elle le regardait avec insistance, comme pour être sur de ce qu’il venait de dire, comme pour s’assurer qu’il n’allait pas s’évaporer comme un vulgaire mirage. Elle le regardait avec tellement d’insistance, que cela finit par lui piquer les yeux. Et vous savez bien ce qui arrive dans ce genre de situation, l’œil à un réflexe bien simple, il se met à pleurer, aussi lorsqu’elle ressentit cette envie, elle attrapa sa tasse de chocolat et la termina d’un trait. Heureusement que cela n’était que du chocolat. Cela lui permit de cacher quelque peut derrière et de ravaler ce semblant de larmes. Reposant sa tasse, elle inspira un grand coût et lui sourit. Ainsi il n’avait pas de cavalière. Mais pourquoi vouloir lui demander à elle de l’accompagner, cela elle ne le comprenait pas. Mais pourtant, il lui avait bien demandé. Elle voulait, bien sur qu’elle voulait. Mais elle ne savait comment lui dire oui, elle ne voulait pas lui donner l’impression de lui sauter dessus non plus.

« Je…cela me…enfin ce que je veux te dire c’est….c’est que je serai très contente…d’être ta cavalière. »

Plus nul cela n’était pas possible. Dans un premier temps elle avait voulu lui dire que cela la surprenais, mais il aurait pu mal le prendre, alors en cafouillant plus que de nature, elle avait tenté de se rattrapé du mieux qu’elle avait pu ou qu’il était possible de le faire. Mais en elle-même elle bondissait de joie, ce qu’elle s’abstenait de montrer. Ce qui aurait pu surprendre et faire peur aussi bien à Tim qu’aux autres personnes présentes. Bien qu’elle faisait son possible pour ne rien laissé paraître, son sourire était bien traitre. Elle ne savait trop comment interpréter cette invitation, mais une chose était sur, elle était vraiment contente et contait bien profiter de cette soirée. Le plus dur allé surement être de ne pas en parler aux filles, enfin surtout à Eloïse. Mais aucune importance, c’était son moment à elle. Depuis qu’elle lui avait répondu, Lia n’avait pas quitté le regard de Tim, comme encore plus envouté. Ses yeux à elle brillait de joie.