Priorité à Maximilien E. Middle

« Que les apparences soient belles
car on ne juge que par elles... » Roger Bussy-Rabutin

Il y’a des apparence bien révélatrice et il y a au contraire des apparence qui masque totalement la véritable personnalité de quelqu’un et il était malheureusement bien difficile de distinguer l’une de l’autre et bien souvent les gens se trompaient à leur sujets mais la faute n’était pas à mettre sur l’apparence mensongère mais sur la personne qui se trompait car si elle s’était trompée c’était simplement qu’elle avait jugé. Elle s’était faite, sans la connaître, une opinion sur la personne basée sur cette apparence justement, sur des rumeurs, des échos, des sentiments, des fausses idées, histoire, un jugement bien souvent inapproprié qui pouvait blessé et être un torrent dévastateur détruisant la personne ayant jugée mais bien souvent surtout la personne ayant été jugée. Le jugement était donc quelque chose de mal sain qui accordait beaucoup trop d’importance à l’apparence et pas assez à ce qui était réellement mais il y avait des gens qui savaient en jouer…
Maximilien était de ceux là, il ne jugeait personne mais savait jouer avec son apparence. De l’extérieur Maximilien était l’adolescent parfait. Il était responsable, il s’inquiétait pour les autres, intelligent, studieux, il était prêt à aider tout le monde sans jamais juger personne, il semblait capable de pouvoir porter de lourdes responsabilité sans fléchir, toujours souriant, toujours motivant, ne se plaignant jamais, il avait un comportement réfléchis, malin et il était le plus fidèle des ami, oui beaucoup de gens ce seraient arracher ce Maximilien aux sourire blanc, aux notes parfaites et aux regards indifférent sur ce que les autres pouvaient dire de mal en lui, tout le monde voulait connaître ce Maximilien toujours prêt à faire le bien, toujours là pour prendre la responsabilité de tout et n’importe quoi, faisant toujours passer le bonheur des autres avant le sien, compréhensif, de bon conseil, avec un humour agréable, toujours prêt à réconforter tout le monde, toujours une idée pour faire bouger les choses. Quelqu’un qui ne tenait pas en place et qui pourtant semblait pouvoir rester des heures sans bouger si c’était nécessaire, toujours sans gêne, honnête, disant les choses en face, d’une maturité étonnant, Maximilien était quelqu’un qui assumait ses actes, les conséquences de ses choix, un jeune homme toujours en forme, en pleine santé, jamais fatigué, qui sait tout faire, tout régler, qui a une solution à chaque ennuie, toujours à défendre les opprimé quitte à lui-même se faire ramasser ensuite : voilà l’image que tout le monde avec de Maximilien, une image on ne peut plus positive, reconnaissez le !

Malheureusement, l’apparence que donnait Maximilien était on ne peut plus trompeuse. Oh certes il était fidèle, certes il avait du respect pour tout le monde et ne jugeait pas, certes il aimait aider les autres mais ce que le monde ne savait pas c’était que Maximilien, à l’inverse de ce que son grand sourire indiquait, était loin d’être heureux…Lorsque le soleil se couchait enfin et que Maximilien se retrouvait seul dans le noir, il le sentait fort sur lui cette responsabilité…Parce que les gens ont beau dire que Max est infahible, toujours prêt à supporter et aider les autres dans leurs malheurs quitte à prendre le malheur en question sur ses propres épaules, Maximilien savait, lui que ce n’était pas vrai. Il en avait marre d’être responsable de tout le monde, lui aussi avait ses malheurs. Petit, sa nounou lui pleurait dans les bras lorsqu’elle avait un problème, son père et sa mère qui ne lui adressait jamais la parole, ne lui parlait que pour lui reprocher une montagne de chose, ensuite il s’était mis à aider Léo et ses problème d’argent, avec bon cœur, prenant aussi sur son dos tous les sans abris possible et imaginable à qui il donnait une somme d’argent inconsidérable dés qu’il ne voyait. Il faisait cela par plaisir mais les charges s’intensifèrent…Les plus part de ses amis se mirent à avoir des problèmes dont ils ne parlaient qu’à Maximilien, lui donnant alors des tâche qu’ils n’arrivaient plus à faire trop occupé à régler un soi disant X soucis et Maximilien prenait, avec plaisir parce que rien ne rendait plus heureux Maximilien que le bonheur des autres. Le jeune adolescent était quelqu’un de tellement généreux que rien ne lui importait autre que les autres et il avait un tel contrôle de lui-même qu’il arrivait alors qu’il ne dormait presque pas la nuit vu qu’il était insomniaque et que personne ne le savait, à faire la journée ce qu’aucun autre élève n’arrivait à faire : ses devoirs de la semaine même plus, travailler sans relâche, écouter en cours sans dormir, sortir avec ses amis, courir, ses écouter, aller faire un tour sur son balai, jouer de la guitare et tout cela en n’ayant dormi que trois heure la nuit mais de cela personne n’avait la moindre idée…Tout simplement parce que Max détestait que l’on s’inquiète pour lui…Et que ses nuits d’insomnies, personne n’avait besoin de les connaître…

Et ce soir, c’était une de ces nuits. Il n’arrivait pas à dormir, la douleur de Travis lui pesait sur les épaules, son ami, son meilleur ami allait bien mal et il ne savait que faire pour l’aider. Il tournait les évènements dans sa tête mais ne comprenait pas, ne savait même pas quoi faire…Travis avait perdu son frère jumeau après l’avoir retrouvé par chance…Son frère était mort dans des circonstance on ne peut plus mystérieuse et depuis il n’arrêtait pas d’être agressif parfois, on ne le reconnaissait même pas. Maximilien se retourna de l’autre côté et aperçu le corps de son meilleur ami se soulever et se rabaisser au rythme de ses respirations. C’était régulier signe qu’il dormait sans problème et soulager Maximimi se retourna de l’autre côté pour regarder son autre meilleur ami : Léo qui lui aussi avait quelques soucis ces temps-ci notamment avec le porte feuille de ses parents qui descendait bien trop souvent dans le rouge…STOP. Il ne pouvait pas rester là, à prendre les malheurs du monde sur son dos, il avait besoin de prendre un peu l’air. Il se leva alors, enfilant quelques vêtements et ses chaussures en prenant bien soin de ne réveiller personne. Il sortit de la pièce et se faufilla à toute vitesse dans les couloirs glacés, directement le parc…Il marcha quelques instant tranquillement, profitant du paysage mais il ne pouvait s’empécher de continuer à penser à Travis et Léo. Il fallait que cela s’arrête, il voulait pouvoir dormir ce soir, tout à l’heure, lorsqu’il rentrerait et c’est alors qu’il vit le lac.

Une idée germa alors dans son esprit : un bon bain voilà qui allait lui faire du bien, de l’eau froide en plus. Ça allait lui remuer les neurones, la natation allait le fatiguer et il pourrait aller dormir comme un enfant bien heureux qu’il n’avait jamais été. Oui, il allait faire cela, tiens ! Il s’approcha alors du lac, à grand pas, limite près à courir vers sa source de paradis qui allait peut-être le faire dormir. Une fois devant, il enleva ses chaussure qu’il abandonna sur l’herbe humide et ôta son t-shert se retrouvant ainsi torse nu, offert à la brise vagabonde…Il s’apprêta à enlever son pantalon lorsqu’il aperçu quelque chose nager vers lui. Il regarda alors attentivement et remarqua qu’un corps était déjà présent dans l’eau…Lui qui voulait avoir la paix…c’était une jeune femme qui s’approchait de lui. Elle était maintenant proche de lui mais encore dans l’eau, il ne distinguait que ses épaules nues.

FEMME_ « Maximilien Middle. Quelle bonne surprise. »

IL reconnu immédiatement la voix de la jeune femme pour l’avoir fait hurler de plaisir une nuit de l’année précédente : Heaven Hamilton. Une nuit mouvementé et surtout bruyante et mouillante. Maximilien s’en souvint parce que cela avait été une des rares fille à l’avoir autant marqué : elle était douée et il ne pouvait le nier mais depuis cette nuit passé ensemble, corps à corps. Ils ne se parlaient plus enfin ils ne s’étaient pas non plus parler avant cette nuit alors pourquoi le faire après ? Il s’ignorait tout bonnement comme un parfait serdaigle et une parfaite serpentard il n’y avait rien de plus à en dire…

HEAVEN_ « Serais-tu tenté par un bain de minuit en ma compagnie ? »
MAXIMILIEN_ « Heaven…Je suis moi aussi surpris de te voir ici ! Sais tu que tu n’as pas le droit d’être ici. Je pourrai t’enlever des points mais je ne ferai pas le difficile. J’accepte volontiers. »

Sa voix était froide. Il n’avait pas envie d’être là avec elle mais il n’allait pas le montrer et ferait comme d’habitude : tout va bien ! Sans gêne, il déboutonna alors son pantalon et le fit glisser el long de ses jambes, son boxer suivit le même chemin. Il se retrouvait là, nu, dans le parc de Poudlard devant les yeux d’Heaven mais il n’en n’avait que faire, il n’avait pas honte de son corps. Une fois, d’habiller, il posa ses premiers orteilles dans l’eau et constata avec étonnement qu’elle était chaude. Etait ce le calamar géant qui lui donnait cette température ? Enfin blague mise à part, il pénétra alors dans l’eau totalement et rejoint Heaven à la nage se doutant qu’elle était aussi en tenue d’adam.

MAXIMILIEN_ « Quoi de neuf depuis… »

Toujours cette voix froide…

« La responsabilité ne peut pas être partagée... » Robert Heinlein

Le poids des responsabilités était lourd et bien souvent, malheureusement, trop lourd pour la personne qui se trouvait obliger de le porter, il ne pouvait s’en défaire, ne pouvait le déposer ne fuse que cinq minutes, il était obliger de prendre ce poids énorme partout, sur ses épaules, le faisait descendre un peu plus à chaque instant mais il n’avait pas le choix : ce fardeau était celui le sien et c’était point à la ligne. C’était parfois bien dur à assumer, surtout pour un adolescent qui avait bien trop vite grandis…Il y avait cependant, heureusement des personnes avec lesquelles ce fardeau s’allégeait légèrement. Le fait d’en parler, de se détendre de pouvoir être à l’aise, soi même sans devoir jouer un rôle était bénéficiant. Léo et Travis étaient ces personnes pour le jeune Middle. Oh, certes ils étaient une partie de son poids de responsabilité mais ils ne l’avaient pas voulu, c’était un poids que Maximilien prenait avec plaisir pour les aider mais avec eux il n’était pas obliger de se montrer comme il se montrait partout. Il pouvait se lâcher, avouer qu’il était fatiguer, que cela n’allait pas bien. Aucun des deux ne le jugerait, bien au contraire et Maximilien savait que malgré les quelques disputes, il pourrait toujours compter sur eux et c’était réconfortant comme l’on n’en n’avait la moindre idée.
Heureusement pour l’humain, il y avait autre chose que des présences de personnes bien précises pour léger un fardeau, il y avait aussi des endroits, des lieux, des moments de plénitude totale ou tout semblait s’en voler quelques minutes pour laisser les pauvres épaules respirer tranquillement et se soigner un peu. L’eau était un de ces endroits pour Maximilien. Il aimait prendre sa douche, il avait l’impression de se laver de toutes responsabilité et même si cela ne durait pas longtemps, parce qu’il y avait toujours un serdaigle derrière la porte pour lui dire de sortir, et bien il se sentait bien durant ces quelques minutes et même les quelques secondes qui suivaient, l’eau avait quelque chose de purifiant, il lavait le corps et l’esprit et elle coulait doucement nettoyant les blessures le plus profonde, glaçant le corps déjà endoloris d’une personne ayant souffert. Oui, Maximilien aimait l’eau froide et l’eau tiède et ce fut sans doute pour cela qu’il s’enfonça rapidement dans le lac…

Ce lac était tiède en surface mais un peu, beaucoup plus frai et dessous mais cela ne gêna nullement Maximilien, bien au contraire, il avait l’impression de respirer à nouveau, comme quelqu’un d’évanouillis sur qui on venait de jeter un seau d’eau, il se sentait à nouveau livre, à l’aise tranquille, l’eau soulevait pour lui les poids qu’il portait depuis trop longtemps sur ses épaules…Content et pour une fois tranquille il se mit donc à nager tranquillement, se mouillant à chaque seconde, chaque minutes un peu plus mais quel bonheur de se retrouver ainsi oubliant tout ce qui n’allait pas…Mais la présence d’Heaven l’empêchait de sauter de joie, de savourer pleinement cette libération alors, il s’approcha d’elle lentement, tranquillement comme un requin allant vers sa proie. Ses yeux bleus ne quittaient pas ceux d’Heaven mais ils n’exprimaient rien : juste du vide. Alors, par politesse sans doute et peut-être par un minimum d’intérêt il demanda à la jeune femme ce qui s’était passé de neuf dans sa vie depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vu : c'est-à-dire cette nuit chaude et bouillante qu’ils avait partagé.

HEAVEN_ « Depuis ? Hum … j’ai eu pas mal d’aventures, des mieux et des moins bien que la notre. Beaucoup de moins bien je dois le dire. Je continue à tester mes limites, même si je doute que tu savais que je testais mes limites. Je joue en permanence avec le feu et désobéis aux règles. Mais ce soir je sais que je ne risque rien, si tu me balances ils sauront que tu étais aussi dehors à cette heure. Donc la balance penche en ma faveur dirait-on ce soir… »

Maximilien ne put se retenir de sourire franchement en entendant Heaven lui expliqué qu’elle avait eut des tas d’aventure, il ne s’était pas attendu à autre chose, mais que la leur avait été une des meilleurs et bien que cela ne l’étonnait pas non plus et qu’il pensait la même chose qu’elle, il ne put s’empécher de se sentir flatté par ce compliment déguisé qu’elle venait de lui faire. Mais ce sourire s’effaça bien vite lorsqu’il la vit commencer à s’avancer vers lui, il se mit alors à nager à reculons et plus elle avançait, plus il reculait comme une sorte de danse. Ses yeux, à lui étaient redevenus glaçon et Heaven semblait voir bien compris si bien qu’elle se mit à tourner autours de lui d’une façon sensuelle, le frôlant encore et encore. Maximilien se dit qu’il était tant de lui répondre et il lui dit alors d’une voix toujours froide, comme si les profondeurs du lac étaient enfuies dans son cœur

MAXIMILIEN_ « Détrompe toi ma chère…Je peu prétexté avoir fait une ronde et être rentré dans le lac pour t’attraper…Mais je ne le ferait pas, ce serait injuste… »

Il aurait peut-être du le faire mais ce n’était pas juste envers elle et il le savait très bien. Néanmoins, il aurait du le faire, cela ne lui aurait pas fait de mal de faire un peu de mal justement à quelqu’un volontairement mais Maximilien ne savait pas faire ça, Maximilien ne pouvait pas être méchant et pourtant…Ce serait peut-être plus simple pour lui de déverser sa colère sur quelqu’un d’autre plutôt que sur lui-même mais il ne pouvait pas faire cela et encore moins cette nuit où il se sentait tout d’un coup bien à l’aise, comme si un jeu s’était installé entre les deux anciens amants…Un jeu qu’il jouait avec plaisir bien que son cerveau n’arrêtait pas de lui dire d’arrêter : ce soir, il s’amuserait !
Il vit alors Heaven s’approcher encore plus de lui, elle le frôlait volontairement, l’allumait mais Maximilien restait de marbre, ce gosse avait un tel contrôle…Il ne montrait rien, même pas une once de plaisir et bien qu’il commençait à sentir la chaleur monter, rien ne se voyait même pas un tressaillement de muscle : ce soir, il serait maître du jeu…Mais Heaven ne l’entendait pas ainsi, Elle se déplaça alors nageant jusqu’à se retrouver derrière lui, le souffle contre la nuque du jeune homme et elle lui murmura alors à l’oreille du voix sensuelles :

HEAVEN_ « Et toi, depuis …? »
MAXIMILIEN_« Pas grand-chose, à peu près comme toi…Des conquêtes fille et garçons et puis le train train de la vie…Devoirs, cours, ami, et bien sûr quelques sorties, fêtes, boisson, fumette et guitare. La routine en quelques sortes ! »

Elle ne lâchait pas Maximilien du regard. Le quitter des yeux ne serait-ce qu’une seconde équivoquerait à montrer qu’elle abandonnait la partie. Elle ne voulait en aucun cas abandonner. Son idée en tête ne la quitterait pas. Elle allumait le Serdaigle, enfin elle essayait, mais celui-ci se montrait froid. Elle se sentait vexée et frustrée qu’il reste de marbre face à elle. Elle n’avait pas pour habitude qu’on lui résiste. Chaque homme qu’elle séduisait succombait très vite en général. Et aujourd’hui encore elle ne comptait aucune exception. Elle séduisait dans l’unique but de coucher avec la personne, et cela uniquement dans ce but. Mais lorsqu’elle éprouvait des sentiments pour la personne, elle avait du mal à le séduire, car elle craignait de mal faire. C’était le cas pour Baël. Elle n’arrivait pas à le séduire, et elle ne comprenait pas pourquoi. Cela l’énervait. Elle se servait de ses talents de séduction à volonté. C’était comme manger du chocolat ou parler, c’était une chose simple et devenue banale pour elle. Et ça lui servait aussi bien pour se faire plaisir que pour obtenir quelque chose.
Cependant, elle n’était comme ça que depuis son accident. C’était depuis ce moment qu’elle avait complètement changé de personnalité. Cet accident ne serait pas intervenu dans sa vie, elle n’aurait certainement pas couché avec tous ces garçons et cette fille. Elle n’aurait peut-être même encore couché avec personne. Entre hier et aujourd’hui, c’était le jour et la nuit. Tout ce qu’elle haïssait avant elle l’adore aujourd’hui. Tout ce qu’elle aimait elle le déteste. Depuis sa chute, elle n’avait jamais cherché qui en était la cause. Elle n’en a aucunement besoin de connaître le visage de son accident. Et puis même si elle le savait un jour, elle le remercierait, car d’après ce qu’elle savait de son passé, il était d’un ennui … mortel.
Aujourd’hui, chaque jour était un pur moment de plaisir, ou plutôt chaque nuit, puisqu’elle en était arrivée à détester le jour. La fille de la nuit vous dis-je …

Il essayait de lui mettre le doute sur la question des points enlevés pour sa présence ici. Elle n’y croyait pas. Et puis s’il le faisait elle s’en sortirait toujours, quoi qu’il arrive. Au pire elle risquait quoi ? Une retenue ? Elle en était devenue une habituée de la petite salle de toutes façons …
Bref, le jeune préfet restait toujours de marbre. Et lorsqu’il répondit, elle se déplaça dans l’eau. Elle bougeait avec aisance, comme si l’eau lui était des plus familières. Sa peau qui n’était pas dans l’eau brillait sous les reflets de la lune.

« Pas grand-chose, à peu près comme toi…Des conquêtes fille et garçons et puis le train train de la vie…Devoirs, cours, ami, et bien sûr quelques sorties, fêtes, boisson, fumette et guitare. La routine en quelques sortes ! »
- La routine … Je la déteste. C’est pour ça que je ne fais jamais la même chose. Il y a tant de choses à faire … Alors pourquoi s’enfermer dans une routine. La routine n’a vraiment rien d’excitant.

Elle se trouvait à présent devant lui. Bien qu’elle soit grande, lui l’était un peu plus. Elle s’était approchée de lui, sans gêne et tout naturellement. Elle allait le faire succomber. Il allait succomber de toute façon. Il avait déjà succombé une fois, il n’allait plus résister longtemps. Elle sortit sa main droite de l’eau, et la posa délicatement sur le haut du torse du jeune homme. Sa main parcourrait son torse, et descendait, lentement. Le regard de la belle était toujours fixé dans celui du garçon. Son regard noir traduisait une envie d’aller plus loin, encore et toujours plus loin. Mais il traduisait aussi beaucoup de malice. Un sourire en coin habillait le visage trempé d’Heaven. Leurs corps étaient proches, ils paraissaient presque beau tous les deux dans l’eau sous les reflets de la lune.

- Que dirais-tu de sortir de la routine ce soir ?

Des mots, si simples si ordinaires, mais pourtant si complexe. Ils portaient tous une signification implicite. Heaven n’aimait pas trop les choses explicites. De dire ce que l’ont veut implicitement était si séduisant, ça portait un charme aux paroles. Maximilien Middle n’était pas un garçon stupide, il comprendrait, elle n’avait aucun doute là-dessus. Elle rapprocha son visage du sien, doucement …

« La tentation d'une belle femme peut causer votre perte - si vous avez de la chance... » Marx Groucho

La tentation était quelque chose de dérisoire, pour Max, elle sortait l’homme du droit chemin, de la voix de la raison et de la logique. Elle était aussi néfaste qu’elle donnait de plaisir et elle était aussi belle qu’elle était perfide. Il y avait un tas de raison pour le jeune Middle de résister à la tentation mais tant d’autres pour y céder, si bien que par moment chaque envie devenait un choix. Mais si cela lui avait bien appris quelque chose c’était de savoir résister. Après avoir passé tant d’année à réfléchir sur le sujet, il avait appris à jouer avec la tentation, sans forcément devenir son meilleur ami, il savait lui parler et faire en sorte qu’elle ne l’ensorcelle pas trop. Il savait la contrôler. La tentation était un sujet de longues réflexion pour lui et bien souvent il avait appris à la contourné et à y résister. Ce n’était pas toujours facile, mais c’était devenu un jeu pour lui. Il défiait la loi de la réalité, la loi que faisait de lui un homme : ses envies. Il savait pourtant bien que contourner la tentation lui ôterait énormément de plaisir mais il savait aussi qu’y céder pouvait lui apporter pas mal de malheur ainsi donc il avait appris à provoquer lui-même la tentation et à éviter celle qu’on lui offrait et cela ne plaisait malheureusement pas toujours à tout le monde et c’était en ce moment même le cas de la jeune Heaven.

Maximilien avait bien vu son « jeu », il avait bien remarqué que leurs présences dans le lac ne signifiaient qu’une seule chose dans l’esprit de la magnifique verte et argent : un rapprochement imminent et chaud de leurs deux corps pour une fusion parfaite…Il avait vite compris cela et l’idée elle-même ne le dérangeait pas, pas plus que l’idée de voir Heaven tourner ainsi autours de lui, le frôlant, le chauffait, l’excitant mais Maximilien était ailleurs ce soir. Il était transporté par ses pensées, si bien que résister à la tentation que lui offrait le corps d’Heaven nu à ses côtés était devenu même un peu trop facile mais plus le temps avançait, plus il sentait la jeune fille se rapprocher et son corps d’adolescent réagir en même temps…Mais il n’avait pas l’intention de céder parce qu’il était clair que plus les minutes passaient, plus le défis pointait le bout de son nez mais Maximilien était fort à ce jeu là. Le contrôle de lui-même était devenu quelque chose de tellement naturel que l’idée de perdre contre son désir ne lui venait même pas à l’esprit. Oh bien sûr, il allait sûrement couché avec Heaven ce soir et bien sûr qu’il était même pour mais pas parce que son plaisir et ses envies le lui demandaient mais simplement parce qu’il en avait besoin…Oh ce besoin là, était une très longue histoire et il n’avait même pas envie d’y penser maintenant et heureusement pour lui d’ailleurs la douce voix sensuelle et sexy de la serpentarde arriva à ses oreilles répondant ainsi à la réponse que lui-même avait fournis précédemment :

HEAVEN_ « La routine … Je la déteste. C’est pour ça que je ne fais jamais la même chose. Il y a tant de choses à faire … Alors pourquoi s’enfermer dans une routine. La routine n’a vraiment rien d’excitant. »

Il y avait dans la voix de l’adolescente, un ton sensuelle et provocateur qui incitait clairement Maximimi à venir là maintenant, l’embrasser, la caresser, la toucher voir même à la prendre là dans cette eau glacée parce que vu le timbre de sa voix, elle semblait déjà prête à le recevoir. L’idée était plus que tentante mais non, Maximilien n’obéirait pas à un simple ton de voix. Il était têtu dans son genre ce jeune homme mais surtout il connaissait Heaven, enfin il la connaissait de nuit et il savait que si il la prenait là maintenant, le plaisir se verrait diminuer de moitié voir même de plus, parce que ce qui faisait cette attachement et cette attirance que les filles avaient pour lui, ce n’était pas seulement le fait qu’il soit beau mais aussi cette indifférence qu’il semblait leur porter et cette douceur ou cette violence dont il faisait pourtant preuve durant l’acte qui montrait clairement qu’elles lui intéressaient. L’attente rendaient les choses beaucoup plus belles ainsi donc Maximilien avait bien l’intention de jouer au jeu du chat et de la souris encore longtemps mais c’était sans compter les provocations qu’allaient encore mettre en marche la jolie Heaven. En effet, la jeune femme venait de poser sa main sur le haut du torse du serdaigle. Une petite main douce et froide qui donna un frisson à Maximilien tandis qu’elle commençait à descendre vers ses abdominaux, le faisant encore un peu plus réagir à cette caresse tellement ordinaire mais tellement satisfaisante :

HEAVEN_ «Que dirais-tu de sortir de la routine ce soir ? »

Des mots qui voulaient tout dire sans rien vouloir dire, des mots qui hors de leur contextes ne donnaient qu’une phrase simple et ordinaire mais mis là tout d’un coup dans ce lac tiède entre deux jeunes personnes nues et de sexe différents ressentant un désir non négligeable l’un pour l’autre, elle signifiait beaucoup. Elle voulait même tout dire. C’était un appelle à l’amour, un appelle au sexe, un appelle à une union charnelle qui allait certainement arrivée à un moment où à un autre et Maximilien n’allait pas pouvoir l’éviter mais il allait pouvoir la retarder. Le feu n’en serait que plus chaud, plus agressif, plus mordant et le jeu final n’en serait que plus beau…Il s’écarta alors délicatement de la jeune fille, faisant alors retomber la main de celle-ci directement dans l’eau et posa lui-même une main sur l’épaule droite de la jeune fille. Il lui dit alors avec un mis sourire :

MAXIMILIEN_ « J’aime la routine moi…Mais un bon au dehors ne pourrait que me faire du bien »

Il s’écarta néanmoins encore un peu de la jeune fille, pressé de voir comment elle allait réagir à cette invitation qui lui montrait clairement qu’il attendait d’elle qu’elle le chauffe encore et encore jusqu’à ce qu’il ne tienne plus !

Le jeu que jouaient Maximilien et Heaven était loin d’être sain. Bien au contraire. C’était un jeu dangereux et pervers. Un jeu de sexe en terme cru et sec mais c’était ce que c’était. Ça le valait et on ne pouvait pas dire le contraire. Le jeu était brutal, agressif, on sentait une certaine tension et en même temps il était drôle, on voyait bien que chacun cherchait à obtenir plus de terrain, plus de pouvoir. Ils essayaient de se contrôler en renvoyant la tentation d’un côté à l’autre comme si elle n’était qu’une simple balle et eux deux équipes de beach volley. Le jeu ne semblait ne pas vouloir s’arrêter, ils étaient là à se provoquer à se frôler, se toucher et peut-être même se caresser aussi. Et puis tout de suite après, ils allaient se cacher, ils s’enfuyaient, s’évitant un maximum comme pour encourager l’autre à suivre le rythme, à entrer dans la danse que le diable lui-même semblait avoir ouvert rien que pour eux. C’était comme une danse macabre mal engagée. Juste un terrain mal sain et obscur. Une pente glissante sur laquelle ils s’étaient engagée sans pouvoir s’arrêtés. Ils étaient pris dans la descente et n’avait aucune idée du moment où ça s’arrêterait !

L’eau était fraîche mais pas trop froide. Elle semblait juste apporter un peu d’air à la chaleur ambiante de la nuit. Septembre était un très beau mois. Maximilien l’appréciait beaucoup. IL ne faisait ni trop chaud ni trop froid. Il était agréable et puis c’était la rentrée. Il retrouvait ses amis Travis, Timothé et tant d’autres dont Léo qu’il voyait l’été mais avec lequel il adorait partager le dortoir. Poudlard c’était son lieu à lui, son refuge. Il était loin de ses parents, de cette ambiance familiale pourri. Il régnait en roi et s’amusait comme il s’amusait ce soir dans cet énorme lac avec Heaven Hamilton serpentard qu’il connaissait depuis peu de temps et avec lequel il n’avait passé jusque ici qu’une seule nuit. Une seule et simple mais une magnifique nuit pleine d’étoile, de soupir, de râle et frissonnement. Le désir et le plaisir les avaient guidé cette fois là pour les transporter au septième ciel. Tellement beau et poétique qu’ils n’avaient pas voulu redescendre mais le matin accompagné de son petit soleil avait vite pointé son nez et ils s’étaient donc quittés pour ne plus se revoir. Aucun ne comptait se revoir d’ailleurs jusqu’à ce que cette nuit arrive et qu’ils se rencontrent dans ce lac alors le vrai jeu du chat et de la souris avait pu commencer.

HEAVEN_ « Je te propose de sortir de la routine en ma compagnie alors… »

Mais qu’était ce qu’au fond que cette routine ? Une horde d’habitudes tenaces dont on n’arrivait jamais à se défaire ? Une multitude de choses semblables qui se passaient tous les jours et dont on ne pouvait arrêter la vitesse ? La somme de tout ça qui rendait la vie monotone, embêtante, lourde et si peu dynamique que la course contre la mort semblait s’imposer ? Pour Maximilien elle était cela en effet mais elle était pratique aussi pour lui. Grâce à elle, il tenait debout, arrivait à tenir son rôle de mec qui allait bien. Maximilien avait besoin de sa routine, il avait besoin de ses petites cases bien rangées pour pouvoir continuer à sourire hypocritement à tout le monde.

HEAVEN_ « Quand je sors de la routine j’utilise le jeu. Quand dis-tu Maximilien ? »

Un jeu ? Tiens donc, était ce même jeu qui s’était installé entre eux depuis leur rencontre. Le jeu dont je vous parlais quelques instants plus tôt. Ce jeu macabre et mal sain qui les unissait malgré eux. Ils étaient de simples pantins dans les mains du diable, des marionnettes qu’il s’amusait à manipuler, ravi de les voir faire ce qu’il voulait. Le diable était vicieux, il avait su comment capturer les deux jeunes adolescents. Il les avait enfermé dans la spiral infernal du sexe et du désir. Maximilien en avait conscience. Il avait envie de résister, envie de se sortir de ce jeu et en même temps il n’y arrivait pas. Dés qu’il plongea son regard dans celui d’Heaven, il avait l’impression qu’on lui enfonçait la tête de dans. Il se sentait mal terriblement mal. La culpabilité refaisait surface. Il n’arrivait plus à la combattre. Sans un regard pour Heaven, il se mit à nager vers la rive et murmura :

MAXIMILIEN_ « Je ne crois pas que ce soit une bonne idée ! »

A Heaven de voir si il avait déjà commencé le jeu ou si il était sérieu !

« Je ne crois pas que ce soit une bonne idée ! »

Ces mots alignés qui formaient une phrase, étaient le genre de phrases que la demoiselle ne supportait pas entendre. Petite fille capricieuse, elle n’a jamais supporté qu’on lui refuse quelque chose, et avec son accident les choses s’étaient amplifiées. Bien des choses s’étaient amplifiées depuis ce jour. Son caractère avait prit une tournure qu’il n’aurait peut-être jamais du prendre. Le gout du désir, les plaisirs du sexe, les joies de l’alcool, les soirées, tous ces pièges adolescents qui ne sont là que pour les égarer. Heaven était tombée en plein dedans. Elle vivait en fonction de ses pulsions, de ses envies, elle ne faisait que ce qu’elle aimait, ce qu’elle voulait. Mais ce qu’elle voulait, elle devait l’avoir sur le champ. Combien on perdu en essayant de jouer contre elle. Bien des hommes se sont retrouvés à St Mangouste avec un maléfice impossible à retirer seul, des jambes qui refusaient de s’arrêter, une tête que se transformait en un champ de pustules, une odeur nauséabonde qui se rependait à des kilomètres à la ronde. Les filles aussi on déjà goutés à ses maléfices. Combien de demoiselles se retrouvaient sur un lit blanc, une infirmière à côté, en train de cracher des serpents, les yeux atteint de conjonctivite, les mains qui fondent, … Autant vous le dire : refuser quoi que ce soit à Miss Hamilton c’était réserver une chambre à St Mangouste pour une semaine.
Un instant elle avait espéré que Maximilien plaisantait, même si elle doutait fortement sur son sens de l’humour. Son regard c’était donc brutalement assombrit, et il fixait le jeune homme. Il sortait du lac …

Là, Heaven fulminait, elle aurait eu des flammes à la place des yeux, Maximilien serait mort brulé en l’espace de quelques secondes. Elle regretta amèrement que sa baguette magique soit sur la rive. Et l’envie de courir la chercher ne lui paraissait pas la meilleure. Elle serra ses poings dans l’eau tiède, ses dents mordaient sa lèvre inférieur jusqu’au sang. Non rien ne pouvait énerver plus Heaven qu’un désir ou un caprice qu’on lui refusait. Lorsqu’elle se décida à parler, ses mots sonnèrent faux, elle donnait l’impression de cracher du venin.

- Tu ne sais pas dans quoi tu te lances Maximilien en me refusant.

Elle le regarda se rhabiller, sans plus du tout avoir envie de lui. Le dégoût, mais surtout la frustration l’envahissait. Elle attendit qu’il s’éloigne vers le château pour sortir à son tour. Sa chevelure brune dégoulinait sur son corps pâle. Les gouttes d’eau parcourraient ses courbures pour s’évanouir sur l’herbe verte et tendre. Elle se rhabilla, rapidement. D’un geste habile elle sortit sa baguette magique et la pointa sur ses cheveux. Quelques mots latins sortirent de ses lèvres, et ses cheveux devinrent secs et luisant sous les rayons de la lune.
Son regard se posa sur les portes du château au loin.


* Hum … non, je ne rentre pas maintenant. Je ne trouverai pas le sommeil après ça. *


Elle se dirigea alors vers les grilles d’entrée. Elle allait faire un tour dans une boîte de nuit à Pré-au-Lard. Au Dracula’s Club. Maximilien avait refusé toutes avances venant de la part de la demoiselle de Serpentard. Mais pour elle, ses envies et ses désirs n’étaient pas pour autant retombés. Elle devait donc se trouver un homme à se mettre sous la dent, ou plutôt sur le corps. Tout le long du trajet elle repensa aux paroles de Maximilien, le regard sombres, et une démarche énervée et déterminée.


* Il me le payera. Je n’aime pas être humiliée de la sorte. *


Les portes du Club s’ouvrèrent lorsqu’elle approcha. Les gérants de ce club connaissaient très bien l’héritière Hamilton depuis le temps qu’elle fréquentait leur établissement. Elle but quelques verres, elle devait d’abord se changer les idées. Puis un homme, la vingtaine certainement l’invita à danser. Elle le trouva à son gout, et il fut capable d’assouvir ses appétits charnels.

L’eau froide lui faisait tourner la tête, l’eau froide le rendait vicieux et agressif, l’eau froide lui bouffait la peau. Il se sentait défaillir, son cerveau était en ébullition. L’eau froide qui rafraîchissait la chaleur de la nuit lui avait fait du bien durant un long moment mais maintenant elle commençait à lui brûler les entrailles. Plus le temps passait et moins il se sentait à l’aise, ici en compagnie d’Heaven Hamilton. Il ne savait pas trop pourquoi, d’habitude ce genre de situation l’amusait et généralement la nuit qui suivait était des plus chaude et des plus érotique mais pourtant ce soir, sa libido semblait totalement éteinte, comme soumise à son mal aise. Il se sentait de plus en plus déprimé, comme si la lune l’avait abandonné pour le laisser se plonger dans la noirceur de sa vie et de la nuit. Le noir commençait d’ailleurs à l’inquiéter. Lui, qui disait toujours n’avoir peur de rien, lui qui disait toujours être d’un courage sans fin, lui qui montrait surtout qu’il n’avait peur de rien…Il ne s’était jamais senti à l’aise dans le noir, depuis sa plus tendre enfance, ses cauchemars la nuit le bouffait de l’intérieur. Il était toujours tout seul dans ces moments là et c’était la solitude qui l’effrayait surtout et ce soir là ne fit pas exception. Heaven n’était pas d’une présence réconfortante. Certes, il aurait pu coucher avec elle et oublier toutes peur et tous malheurs mais ce qu’il voulait surtout s’était se retrouver dans les bras d’un ami qui le connaissait bien, d’un ami qui le comprendrait, qui serait capable de l’aider et de l’écouter. Il se sentait de plus en plus mal. Il ne savait dire pourquoi cette situation avait d’un coup cesser de l’amuser. Peut-être grandissait il, peut-être murait il enfin. Il ne savait trop et ne voulait pas savoir. Il se sentait tout d’un coup si fatigué… Il fit alors un sourire désolé à Heaven lui disant que ce n’était pas une bonne idée, que ce soir ils feraient mieux tous les deux de rester dans la routine qui caractérisait tant leurs ennuis mutuels…Mais ce soir, elle serait peut-être utile, cette routine…

Maximilien savait qu’Heaven, n’était pas comme Alexia bien qu’elles soient amies. Alexia était une fille que max connaissait bien. Elle était son amie avant d’être son partenaire sexuelle. A vrai dire, elle était comme sa sœur sauf qu’ils couchaient ensemble, c’était une relation particulière qui faisait qu’Alexia avait toujours compris lorsqu’il n’avait pas envie et lorsqu’il n’allait pas bien. Max n’irait pas jusqu’à dire qu’elle le réconfortait mais elle ne lui en voulait pas et était même prête à en parler avec lui. Contrairement à Heaven, qui il le savait n’allait sans doute pas apprécier « l’affront » qu’il venait de lui faire. Après tout ne venait il pas de refuser une soirée en compagnie d’une des reines de Poudlard, ne venait il donc pas de refuser ses avance, de la rejeter. Heaven n’était pas du genre à accepter de se faire remballer sans rien dire mais max n’en n’avait rien à ciré. Si elle se disait reine des fêtes de Poudlard, lui était le roi des rois des fêtes de Poudlard et franchement de perdre quelqu’un avec qui il couchait n’était pas si grave, il n’avait qu’à claquer une fois des doigts pour avoir quarante filles devant lui…Mais Heaven était unique, ça il le savait aussi. Il haussa discrètement les épaules se disant que de toute façon, si jamais il l’avait vexée, il rattraperait le coup plus tard. Il avait des mains et une langue expertes, il pourrait peut-être sans servir. En pensant à cela, il eut un mi sourire avant de sortir totalement de l’eau.

Une brise mutine vint alors caresser son corps nu. Il frissonna de froid et ce doux vent vint lui bouffer la peau, provoquant une chaire de poule qui vint le recouvrir rapidement. Il sortit alors sa baguette de sa poche et d’un sort se fit entièrement sécher. Il attrapa son boxer et sans un regard en arrière l’enfila. IL n’en n’avait strictement rien à faire de comment se sentait Heaven en ce moment, il n’avait qu’une envie : rejoindre ce lit qu’il avait pourtant été si pressé de quitter. Il finit de se rhabiller et se jeta un sortilège de réchauffement car il avait quand même encore froid. Il se mit alors en route. Il n’avait pas l’intention de parler encore une fois à Heaven. Il espérait qu’il ne lui en veuille pas trop et qu’elle avait pris son refus comme un jeu qu’elle pourrait continuer à jouer plus tard mais bon il ne fallait pas trop rêver…Cette serpentarde avait un tempérament de feu.
Il arriva rapidement à la tour des serdaigles. Il entreprit de se déshabiller à nouveau discrètement et partit se glisser dans le lit de son meilleur ami…Travis ! IL avait besoin de la chaleur du corps de celui-ci, de le sentir près de lui…Il ferma les yeux alors en sentant les bras de Travis se refermer autours de lui et s’endormit enfin.