Maximilien avait très, très mal dormi cette nuit…Et pour cause, il faisait une chaleur étouffante…Allez savoir pourquoi…Ou plutôt comment ça se faisait, le fait en était là. Le pauvre et magnifique Serdaigle n’avait cessé de transpiré et baigné de sueur il n’avait pu s’arrêté de bouger, gesticuler dans ses draps blancs…Si bien qu’il avait de plus en plus chaud et qu’il allait finir par devenir dingue parce que le pire c’est que cette étouffante chaleur ne semblait pas inquiéter ses chers camarades de dortoirs, plus que ça puisque tous autant qu’ils étaient dormaient comme des bébés bien heureux, qu’elle bande de chanceur. Maximilien finit par attraper violement son livre et commença à lire avec la faible lueur de sa baguette en bois de chêne…Les grandes fenêtres ouvertes, la douce nouvelle brise sur son petit corps ainsi que le sommeil eurent raison de lui et le pauvre jeune petit Middle finit par s’endormir enfin comme un bien heureux enroulé dans son drap mouillé de transpiration.

Malheureusement son sommeil qu’il avait pourtant attendu depuis si longtemps ne semblait pas vouloir rester, au contraire...il se réveilla donc vers quatre heure du matin, en sursaut…cette chaleur étouffante l’énervait au plus haut point…Elle l’avait non seulement empêché de dormir mais en et son retour l’avait réveillé…de quoi péter un câble, avouez ! Quoi qu’il en soit le petit garçon, car cet amour et mignon petit garçon était en effet encore un enfant tant on avait envie de le serrer dans ses bras…Soit…cet jeune petit garçon se frotta longuement les yeux avant de finalement se lever…Maintenant qu’il était réveillé monsieur l’insomniaque était en forme. Il se dirigea vers l’immense salle de bain dans l’espoir de soulager son corps endoloris par sa drôle de position prise par son sommeil, aggravée de plus par la chaleur. Il fit couler l’eau froide, se déshabilla et rentra dans la douche. Il se savonna longuement faisant coulé l’eau glacée sur son corps…Au bout de plus d’une demis heure il sortit enfin, se sécha et s’habilla. Un simple pantalon beige avec un t-shirt noir. Il sorti de la salle de bain avec une seule envie : sortir dehors respirer ! Il devait faire un peu meilleur maintenant. Sans réveiller ses camarades de dortoir il attrapa sa guitare et se dirigea dehors. Il sorti sans bruit du dortoir et sur la pointe des pieds passa délicatement tout les couloirs jusqu’à arrivé dehors enfin : près de lac.

Le jeune homme s’installa par terre : les fesses dans l’herbe humide. Il faisait en effet plus froid maintenant et le vent caressait ses bras nu…Maximilien ferma les yeux pour mieux les rouvrir et admirer la vue…le lever du soleil : il avait toujours adorer ça ! C’était magnifique. On pouvait apercevoir un jeu de couleur au loin posé sur le lac et en débordant au dessus…vers le ciel : du rose, du bleu, de l’orange…Tout pour plaire à notre serdaigle aveuglé par cette magnifique vue qui s’offrait à lui…c’était le lieux et l’heure parfaits. De plus rien pour l’ennuyer…Personne pour parler : que de la solitude…vraiment le top du top. Maximilien était aux anges, à l’aise ici, sans personne. Pour une fois. Ni Léo ni aucune fille, ni aucun de ses larbins. Non rien à dire il était vraiment au paradis ce matin. Il sortit alors sa guitare de sa housse et la plaça sur ses genoux. IL mit alors sa main sur les frette et l’autre ses les cordes et se mit à jouer. Il rejoint vite le son de son instrument par sa voix douce, chaude et mielleuse :

MAXIMILIEN_ « Jour de lumière, où je pourrai enfin m’élever dans le ciel…Près de toi, je serai bien… »

Lorsque le jeune homme entendit un bruit de pas. Dans un immense sursaut qu’il eut toutes les peines du monde à cacher il se retourna pour constater qu’il y avait bel et bien quelqu’un d’autre. Mais il ne vit personne, pourtant il était sur d’avoir entendu un bruit. Bien qu’il n’était pas asocial, il n’avait pas vraiment envie de se retrouver face à quelqu’un, il était bien seul, ici dehors, dans le parc. Enfin qu’importe, si quelqu’un, il y avait, il n’aurait cas passer son chemin. Maximilien se retourna alors vers sa guitare et se remit à jouer.

La musique. La musique était pour beaucoup un simple passe temps, chose que l’on faisait où que l’on écoutait bêtement lorsque l’on avait rien à faire. Elle ne permettait qu’un simple moment de détente, ou alors pire permettait de danser, de s’amuser voir même de draguer. Pour Maximilien, La musique c’était bien plus que toutes ces banalités. C’était un art, une manière de s’exprimer, de dire lorsque l’on allait bien, mal, lorsqu’on se sentait mal à l’aise, amorphe, chaque musique pouvait représenter une émotion, un moment de sa vie, une personne aussi. Pour Maximilien rien n’était plus merveilleux que la musique à part peut être ses mots, l’écriture était pour lui un moyen d’expression tout aussi important. Mais la musique, bien sur qu’il l’utilisait aussi en jeu, sinon il ne jouerai pas avec Léo aussi souvent et ne créerai pas des chansons qu’il enregistrait pas la suite mais elle était sa façon d’être, elle rimait sa vie. Vous ne verrez jamais Max sans sa guitare ou sans un de ses casques. Impossible. Il aimait vivre au son d’une mélodie, au son d’une pensée, d’un espoir et d’un sourire et la musique lui donnait tout cela voir même plus.
Il aimait partager les émotions que lui offrait cet art, bien souvent avec Léo d’ailleurs, il adorait en discuter, ou simplement écouter en compagnie de quelqu’un voir même faire écouter à quelqu’un. Mais de temps en temps, juste de temps en temps, parfois lors de simple moment de nostalgie ou de tristesse, il aimait être seul, que la musique imprègne son âme et uniquement son âme et ce matin était un de ces rare moments, où cette solitude lui plaisait et où c’était ce qu’il désirait.

Malheureusement le sort n’avait pas été d’accord avec son souhait, ne le lui avait pas offert et tandis qu’elle s’était remis à jouer, laissant ses doigts glisser élégement sur les cordes, les remonter, les re glisser, chacune de ses mains s’attelait à la charge de créer ce son magnifique qui sortait de sa guitare, il entendit les bruits de pas s’approcher. Il était sur maintenant qu’il y avait quelqu’un mais choisit de ne pas se retourner. Peut être qu’en ignorant cette personne, elle comprendrait qu’il voulait être un peu seule et le laisserait tranquille, où au moins qu’elle resterai à l’écart silencieusement. Alors il ne prêta aucune attention ne sachant même pas si cette personne était du sexe féminin ou masculin ni de quelle maison elle était et encore moins si elle avait des bonnes intentions, seul ses doigts sur son instrument comptait en ce moment même. Mais c’était sans compter la volonté de cette personne.
En effet, le jeune Middle continuait de jouer non stop lorsqu’il sentit une présence à côté de lui et un instant de plus un léger bruissement de vêtements signe que la personne bougeait sur place. Finalement, il abandonné la vision du lac et tourna la tête tout en continuant de jouer. Il aperçu alors un jeune garçon du même âge que lui à peu près, peut être un peu plus vieux, il d’une taille moyenne et maintenant qu’il s’installait tout près de lui, Maximilien distingua ses beaux yeux bleus, il avait les cheveux blond, châtain et il était assez beau dans son genre en fait mais Maximilien n’y prêta aucune attention et reporta ses yeux sur le lacs tout en continuant de jouer espérant que le jeune homme se taise…

GARÇON_ « Hum, salut. Je ne te dérange pas ? Je t'ai entendu jouer et euh ... Tu te débrouilles bien ! »

Apparemment le jeune homme semblait un peu timide, et avait un peu peur de déranger Maximilien ce qui était un point pour lui, au moins il était poli et sociale donc sûrement pas un serpentard et apparemment il complimentait sa musique. Bon c’était un bon début. Pesant le pour et le contre, Maximilien finit par se dire qu’une nouvelle rencontre ne faisait jamais de mal et que bon, il pouvait bien partager un petit recoin de sa solitude avec le jeune homme assis à ses côtés. Il arrêta alors de jouer et se retourna vers le jeune homme pour lui dire d’une voix douce :

MAXIMILIEN_ « Salut. Non rassure toi, tu ne me déranges pas. Merci pour le compliment, tu joue aussi un instrument, de la guitare, je ne sais pas moi ? »

Il retourna à nouveau sa tête. Il ne pouvait se lasser de ce paysages mais tandis qu’il venait de poser ses yeux dessus, il se rendit compte qu’il ne s’était pas présenter. Quel impoli faisait il voyons ! IL passa une main dans ses cheveux afin de les remettre en batails, un vieux tic d’enfance, et se dit que si vraiment il voulait nouer une relation d’amitiés avec ce jeune homme ou tout du moins apprendre à le connaître, se présenter était non seulement une bonne idée mais aussi requis :

MAXIMILIEN_ « Au fait je ne me suis pas présenter, Maximilien Middle mais appelle moi Max, serdaigle et toi tu es ? »