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Une hirondelle a fait le printemps |
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Tempérance A. Selinger
Étudiant(e) en Médicomagie
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Amour : Aucun
Pensine
Orientation Sexuelle: Hétérosexuel
Année d'étude: Diplômé
Caractère: Froide, rationelle, manque d'empathie, Hautaine, Passionnée
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 Sujet: Une hirondelle a fait le printemps  Dim 12 Avr 2009 - 21:42 |
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Ou presque.
Priorité Thomas Morgan.
“ En ce qui me concerne, j'avoue n'avoir jamais choisi de vous écrire quoi que ce soit. Après un an passé en ma compagnie, il me semble que vous l'avez compris. Je n'ai par conséquent qu'une envie : Me retrouver face à vous et vous faire joyeusement avaler les mots que je couche sur ce parchemin. Ces mots qui, désespérément, me dégoûtent. Aujourd'hui sera celui des hommes. Tout comme l'écriture, ils sont sans intérêt. Tout comme la poésie, ils n'ont qu'un seul but : Altérer l'esprit pour mieux vous baiser. Appelons les choses telles qu'elles sont.
La volière était de loin l'un des endroits les moins glamours de Poudlard, après les cachots et la vieille cabane d'Hagrid. Tout, du sol au plafond, y était rebutant, à commencer par l'odeur qui y régnait. Un mélange de détergeant, de plumes grasses et de papier à lettres saisissait vos poumons lorsque vous posiez un pied dans ces lieux viciés, le tout pouvant se résumer à ce que Tempérance appelait "l'odeur de la volière".
Mais l'atmosphère terriblement désagréable des lieux n'était pas ce qui tenait la jeune femme éloignée de son cher hibou.
Pour tout avouer, elle évitait le plus souvent ce nid à microbe pour une raison qui lui échappait autant qu'elle échappait au reste de l'école. Sa peur sans fondement du monde animal était aussi ridicule que les hommes qui tentaient vainement de lui courir après. Stupide.
L'après-midi touchait à sa fin et nombreux étaient les élèves pressés de rejoindre leurs appartements et activités extra-scolaires. La fin des cours contentait la plupart des étudiants qui se faisaient un plaisir de la célébrer chaque soir comme un chien célébrait le retour de son maître.
Tempérance ne crachait pas sur un peu répit, étant toutefois moins... expressive que ses camarades quand il s'agissait de laisser exploser sa joie à l'approche du week-end. Ce vendredi là, elle avait pourtant tout fait pour ne pas songer à cela.
Qui disait premier vendredi du mois disait forcément rapport à remettre à cette chère psychomage. Autant dire que cette fin de journée n'enchantait pas la bleue et bronze.
Tout d'abord, il fallait préciser qu'elle n'avait pas rédigé la moitié du parchemin exigé et qu'elle n'avait aucune envie de faire plus. Ensuite... L'envoi de toute lettre nécessitait une visite à Pipo, perché là-haut dans sa volière. Et ça, c'était le summum de l'horreur et de l'insoutenable.
Tempee n'avait aucune animosité particulière envers les volatiles, cela aurait été très inconvenant dans une maison dont l'emblème n'est autre qu'un aigle, seulement, les choses étant ce qu'elles étaient, la jeune fille détestait plus ou moins toute forme de vie rampante, grouillante, volante...
Les trois-quarts de la journée, elle avait désespérément cherché un chevalier servant. Aucun jeune homme n'avait été suffisamment aimable pour lui porter secours, confortant Tempérance dans son idée selon laquelle le sexe masculin ne valait pas mieux qu'un scrout à pétard. Ce n'était pourtant pas faute d'avoir fait du charme à ses camarades de la gente masculine. Enfin, par charme, Tempérance s'était légèrement adoucie. Mais même auprès des premières années, elle n'avait pas de partisans assez zélé pour lui servir d'écuyer.
- Tu pourrais porter cette lettre à la volière ? Je n'ai pas le temps de m'en occuper.
- Sérieux Selinger tu m'as bien regardé ? Y'a pas écrit pigeon sur mon front !
- Certes. En revanche je lis aisément pauvre poissard altéré.
Autant ramer sur le sable, Tempérance n'avait eu aucun succès avec une telle méthode. Elle se vit donc dans l'obligation de monter à la volière, esseulée et plus ou moins désespérée.
A peine avait-elle posé un pied dans la tour que l'odeur de volière qu'elle pensait avoir oublié assaillait ses poumons, fondant sur un elle impitoyablement. Retenant avec peine un léger haut-le-coeur, la bleue siffla sans conviction la petite boule ridicule qui lui servait de coursier ailé.
Elle jeta un regard atterré au parchemin inachevé qu'elle s'apprêtait à envoyer. La thérapie ne faisait pas la guérison. Il ne suffisait pas de coucher quelques sentiments sur un simple bout de papier pour voir s'envoler les soucis les plus pesants.
Soupirant et pestant contre le monde entier, Tempérance restait là. Debout, le rapport serré entre ses mains blanches, elle fixait la porte, comme si son chevalier servant pouvait apparaître soudainement et la tirer des serres cruelles des hiboux ici présents. La jeune fille sentait - ou croyait sentir - le regard pesant et glauque des volatiles sur sa nuque. Aussi fit-elle volte-face et leva un bras rageur. La voilà qui parlait aux oiseaux maintenant...
- Quuoooiii ?!? Envolez-vous, regardez ailleurs ! Nom de... Merlin !
L'injonction provoqua l'envol affolé de quelques dizaines de rapaces, traversant, au grand désespoir de Tempee, la totalité de la volière et la rasant de près.
[HJ] Je tiens à m'excuser pour cette matière fécale que je viens de te pondre, mais la reprise du Rp, c'est plus dur que je ne le pensais ._. J'essaierais de me rattraper à la suite.
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Thomas Morgan
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Amour : Thomas ne connait pas ce sentiment, comme il ne connait aucun sentiment.
Pensine
Orientation Sexuelle: Hétérosexuel
Année d'étude: 7ème année
Caractère: Egocentrique, possessif, sournois, manipulateur, têtu, franc, réfléchi, intelligent, sociable, hypocrite, menteur, séducteur
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| Sujet: Re: Une hirondelle a fait le printemps Jeu 16 Avr 2009 - 16:22 |
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En sept années ici, à Poudlard, c'est bien la première fois que Thomas se décidait à prendre la direction de la volière. Il faut dire que lorsque vous avez grandi dans un orphelinat, sans aucune attache, sans avoir l'envie d'y retourner un jour et sans avoir envie d'en garder des souvenirs, il ne voyait pas de qui il aurait pu recevoir du courrier et encore moins à qui il aurait pu en envoyer. D'ailleurs, depuis qu'il avait quitter cette prison, sept ans auparavant, il n'y avait jamais remis les pieds. Les vacances de Noël, il les passait dans le château tandis qu'il s'échappait pendant les vacances d'été et vivait comme il le pouvait dans la rue, en volant, en mendiant ou en travaillant. Cela pourrait paraitre totalement ridicule de la part de certains alors qu'il aurait pu avoir un lit bien douillet, des repas équilibrés mais pas pour le jeune Morgan. En effet, rien n'est plus important que sa liberté et il ne pouvait pas l'avoir en retournant à l'orphelinat. Aussi, lorsqu'il revenait à Poudlard aux rentrées scolaires, il en était presque content et cela était presque des vacances pour lui.
En tout cas, cette partie de sa vie était connu que de lui-même et à vrai dire tout ce qui touchait Thomas en dehors de l'école restait enfoui dans sa mémoire. Même Hugo ne pouvait pas prétendre connaitre une infime partie de la vie de Thomas et c'était mieux ainsi. Personne ne le jugeait et surtout personne ne le plaignait pour la vie de vagabond qu'il avait depuis toujours. Et puis, son caractère et son charme était les deux seules choses qu'il l'importait et ce que les autres étaient en droit de connaitre sur lui. Le reste ne les regardaient pas.
En tout cas, tout cela n'explique toujours pas pourquoi le jeune Morgan est à présent entrain de gravir les marches menant à la volière. En fait, bizarrement, ce matin, alors qu'il était en train de prendre son petit-déjeuner en compagnie de Devan et de Hugo, les hiboux entrèrent dans la Grande Salle comme tous les autres jours et une lettre tomba directement sur sa tartine de confiture. Evidemment, son premier réflexe fut de pester et de dire tout haut que ses oiseaux sont des imbéciles, pensant que la lettre ne lui était pas destiné. Mais il fut totalement surpris de constater que son nom était inscrit sur l'enveloppe. Après avoir froncer les sourcils, il avait fourré l'enveloppe dans sa poche. Il ne l'avait lu que plus tard lorsqu'il était seul et surtout après s'être rappeler de cela. Elle venait de la directrice de l'orphelinat qui voulait lui parler rapidement. Evidemment, Thomas voulait lui renvoyer le papier en précisant que le destinataire n'était pas disponible. Il ne voulait pas lui parler. En tout cas, une chose était sûr c'est qu'il ne s'attarderait pas dans la volière. Ce bruit, cette odeur et surtout ces abrutis d'oiseaux qu'il supportait mieux lorsqu'il ne les voyait pas. Mais avant même qu'il ne poussa la porte, il se rendit compte que quelqu'un était déjà dans la volière.
Tempérance - Quuoooiii ?!? Envolez-vous, regardez ailleurs ! Nom de... Merlin !
Thomas hésita avant d'entrer. Il n'avait pas vraiment envie de croiser quelqu'un dans la volière qui pourrait lui poser des questions sur lui-même ou même il n'avait pas envie de se taper la discussion dans un endroit aussi repoussant que la volière. Et pourtant, quelque chose lui disait d'ouvrir la porte. Il vit alors la jeune Serdaigle au milieu de la volière. Tempérance. Evidemment qu'il la connaissait mais cela faisait pas loin d'un an qu'elle l'évitait alors qu'elle avait failli tomber dans ses bras. Est ce qu'elle avait peur de lui ? Est ce qu'elle regrettait d'avoir failli poser ses lèvres sur les siennes ? Qu'importe, en tout cas, Thomas agirait comme avec toutes les autres.
Thomas - Alors un souci avec ces volatiles, Tempée ?
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Tempérance A. Selinger
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| Sujet: Re: Une hirondelle a fait le printemps Jeu 16 Avr 2009 - 23:52 |
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“ Les hommes, donc. Que peuvent-ils nous apporter de plus ? Leur intellect étant inversement proportionnel à leur masse musculaire, il ne sont pas grand chose. Et pourtant, ils doivent être terriblement agréable, puisque toutes les femmes s'arrachent leurs faveurs. Un battement de cils et elles tombent en faiblesse. Techniquement, ils ne sont que testostérone et une paire de... Oubliez ça voulez-vous ?
Rien n'était plus enrageant pour la Serdaigle que de se trouver ridicule face à une personne connue. L'adolescente avait dressé les bras au-dessus de sa tête, invectivant tout rapace qui osait d'approcher d'elle à moins d'un mètre. Et comble du malheur, le visage qui apparaissait dans l'embrasure de la porte n'était pas vraiment celui que Tempérance désirait voir par-dessus tout. C'était d'ailleurs un de ceux qu'elle s'évertuait à fuir.
Thomas - Alors un souci avec ces volatiles, Tempée ?
Une légère couleur rosée pigmenta ses joues, témoignant à la fois de son air outré et irrité. Pour la bleue, ce n'était pas la meilleure façon d'aborder une demoiselle, surtout si celle-ci tentait vainement de vous échapper depuis un peu plus d'un an. La familiarité n'était pas du goût de l'adolescente, un peu trop portée sur les convenances. Elle redressa le menton, planta son regard dans celui du vert et s'efforça de lui répondre sur un ton mesuré.
Tempérance - Tempée ? Qui crois-tu être Morgan ? D'après ce que je sais, nous n'avons pas élevé les hyppogriffes ensembles.
Serrant son parchemin aussi fort que sa poigne féminine le lui permettait, l'adolescente retint tant bien que mal une remarque plus blessante encore, préférant ne pas s'asseoir sur la politesse pour une simple histoire de surnom. Selon ses critères, Morgan n'était d'ailleurs même pas digne d'attention, et l'adolescente eut même préféré l'ignorer de toute sa superbe. Seulement la question sonnait comme une provocation dans l'oreille de la brunette. Une sorte d'interrogation bateau de celui qui n'a rien d'autre à faire que se trouver au mauvais endroit quand on désire tout sauf le voir.
Lui. Lui qui faisait tomber les femmes dans ses bras. Lui qui ne laissait pas insensible, pas même Tempee. Morgan avait ce charme incomparable qui avait au moins le mérite de déstabiliser l'adolescente, à défaut de la séduire. Elle avait même failli céder à le tentation, laisser son parfum l'envahir, étouffer ses angoisses d'un simple baiser. Les yeux clos.
Tempérance ne savait qui stigmatiser en premier. Thomas pour l'avoir incitée à ladite faiblesse. Elle pour avoir failli y succomber. En y réfléchissant bien, ils étaient aussi coupables l'un que l'autre, même si l'adolescente tenait à souligner qu'elle était nettement moins à blâmer que le vert, puisqu'étant un peu plus blanche que lui (pour ne pas dire carrément pure, ce serait réducteur pour Morgan).
Après sa phase de légère dépression suite à l'échec de l'une de ses BUSES (je vous laisse deviner laquelle), Tempee avait cherché une épaule solidaire et n'avait trouvé que Thomas qui, d'après elle, avait largement sauté sur l'occasion. SI tous les hommes étaient comme Morgan, il y avait fort à faire pour trouver le partenaire le moins niais possible. La bleue avait, depuis cet épisode, eut le choix entre plusieurs options. L'acceptation, qui lui permettait de faire table rase mais qui était évidemment inconcevable puisque jamais - Ô grand jamais - Tempee n'admettrait ce bref instant de faiblesse (ou presque).
L'amour, mais là, autant vous dire que ce n'avait pas été de l'ordre de l'envisageable, tant la notion lui paraissait absurde. Et enfin la colère et la fuite.
Par élimination, Tempérance avait opté pour les deux dernières. Et comme la fuite n'était plus vraiment possible, restait la colère. Mais pas trop. Tout était dans la demie mesure. Ou du moins tout était censé être ainsi.
Passablement irritée, pas encore totalement remise de sa bataille aérienne, Tempérance serrait encore son rapport entre ses doigts froids, faisant blanchir ses jointures tant elle se sentait bafouée. La légère teinte rosée disparut progressivement de son visage, le laissant impassible. L'adolescente inspira profondément et relâcha légèrement l'étreinte de son parchemin.
Tempérance - Mais je dois dire que ces oiseaux me posent effectivement un problème. Bien qu'ils ne soient pas les seuls, j'en ai peur.
Un air désolé se peignit sur ses lèvres, son regard se perdit légèrement ailleurs tandis qu'elle agitait distraitement son rapport. Thomas n'était pas le seul ciblé par cette phrase amère. Elle même était un problème. Tout était problématique ces derniers temps. Autant traiter les complications dès qu'elles se présentaient.
Tempérance ne put donc que se contenter du faible écuyer qui se présentait à elle et vite. La volière sentait mauvais. Et Pipo n'avait toujours pas daigné montrer le bout de son bec. Peut-être qu'avec un homme...
Tempérance - Morgan... Je dois envoyer ce parchemin de toute urgence et il se trouve que mon hibou personnel est... introuvable.
Sourire contraint et jointures toujours aussi blanchâtre, il était inutile de préciser combien cette demande coûtait à Tempérance. Mais aux grands maux les grand remèdes.
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Thomas Morgan
Modo | Serpentard
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Amour : Thomas ne connait pas ce sentiment, comme il ne connait aucun sentiment.
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| Sujet: Re: Une hirondelle a fait le printemps Ven 17 Avr 2009 - 20:01 |
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A vrai dire, Thomas connaissait la jeune Serdaigle depuis bien des années maintenant. Et évidemment, il avait tenter sa chance auprès d'elle comme avec les autres filles mais elle lui avait signifié clairement qu'elle ne se laisserait pas avoir par son côté séducteur et qu'abandonner serait la meilleure chose qu'il avait à faire. Mais Thomas avait su être patient, se faire discret sans pour ne pas la brusquer mais sans pour autant abandonner. Et il avait su saisir sa chance, être au bon endroit au bon moment pour consoler une jeune fille qui en avait besoin. Il s'était contenté de lui sourire, de lui tendre son épaule et pour quelqu'un qui ne comptait pas tomber dans ses bras, elle en était à deux doigts. Et le jeune Morgan n'avait rien fait pour, simplement l'attendre et faire en sorte que ce soit elle qui fasse le premier pas. Elle avait approché son visage du sien prêt à l'embrasser comme pour le remercier mais elle s'était arrêté juste avant un contact. Thomas l'avait alors regardé partir sans dire un mot, sans chercher à la revoir ou à obtenir des explications ou sans lui en vouloir. Il s'était effacé comme il l'avait fait auparavant. Si elle ne voulait pas, qu'importe, il ne la forcerait pas, beaucoup d'autres aurait aimé être à sa place. Et pourtant, il n'oubliait pas ce moment de confidences où il avait apprécié la jeune fille sans ses airs qu'elle se donne au quotidien.
En tout cas, il ne savait pas si c'était une bonne chose que le destin l'ait fait tomber sur la jeune Selinger alors qu'il allait pour la première fois de son existence dans la volière. Bon heureusement, il n'était pas venu là par hasard et avait une bonne raison de se trouver à cet endroit. Il ne manquerait plus qu'elle pense qu'il la suivait. Ce n'était pas vraiment son style mais je dois dire qu'il n'était pas déçu de la trouver ici et surtout en train de se battre avec les hiboux. Une scène plutôt comique et quelque chose lui disait que si elle avait encore besoin de son aide, ce serait une seconde chance pour Thomas. Mais si elle avait oublié ce moment de confidences entre eux, ce n'était pas le cas du jeune homme qui pensait que malgré tout, quelque chose avait changé entre eux. Elle fut la pour lui rappeler qu'elle le détestait toujours autant.
Tempérance - Tempée ? Qui crois-tu être Morgan ? D'après ce que je sais, nous n'avons pas élevé les hyppogriffes ensembles.
Thomas - Désolé, je ...
Bon apparemment, elle n'avait vraiment pas envie de lui parler et elle semblait avoir qu'une envie, c'est qu'il disparaisse. Dommage mais si c'était ainsi, il le ferait. Il attrapa de manière plutôt brutal le premier hibou qui passait par là. Il était petit, frêle et semblait aussi totalement perdu. Si il pouvait se perdre en route, cela ne dérangerait nullement le Serpentard qui avait autant de considération pour sa lettre que pour le règlement de Poudlard. Autant dire aucune. Il lui attacha tant bien que mal le parchemin à la patte. Il s'apprêtait à le laisser s'envoler, ou plutôt à le balancer par la fenêtre lorsque la voix de Tempérance se fit plus imposante que le bruit des volatiles.
Tempérance - Mais je dois dire que ces oiseaux me posent effectivement un problème. Bien qu'ils ne soient pas les seuls, j'en ai peur.
Thomas - Si c'est de moi que tu parles, t'inquiète, j'envoie cet oiseau par la fenêtre et je m'en vais. Si j'avais su que tu serais là ...
Il laissa volontairement sa phrase en suspens. Oh, même s'il avait su, il serait monter sans aucun doute mais autant lui faire croire le contraire, lui faire croire qu'il comprenait qu'elle ne voulait plus le voir et qu'il l'acceptait. Encore un moyen détourner du jeune homme pour se faire passer pour un mec gentil et qui comprenait les réactions des autres bien qu'en réalité, il n'en avait que foutre. D'ailleurs, moins de temps il resterait ici et mieux ce serait pour elle, pour lui. Sans aucune délicatesse, il jeta le hibou pour la fenêtre qui après une petite chute libre, prit son envol dans une direction que Thomas ne préférait pas imaginer. Qu'importe. Déjà le jeune homme tournait les talons pour sortir de cet endroit pas vraiment agréable, sans un regard pour la jeune femme. Ce fut n'empêche, elle qui l'arrêta alors qu'il avait déjà sa main posée sur la poignée de la porte.
Tempérance - Morgan... Je dois envoyer ce parchemin de toute urgence et il se trouve que mon hibou personnel est... introuvable.
Un sourire satisfait se dessina sur les lèvres de Thomas. Est ce qu'elle était en train de lui demander un service ? Elle qui semblait simplement vouloir qu'il disparaisse ? Le jeune homme toussota pour ne pas paraître aussi content de lui mais ses yeux trahissait cela.
Thomas - Ce serait avec un immeeeense plaisir que je t'aurais aidé mais je doute que cela soit dans mes cordes. Comme tu l'a remarqué, je ne sait pas m'y prendre avec ces bestioles et je ne peux pas te prêter mon hibou vu que je n'ai en pas et que franchement, même si ma lettre n'arrive pas, cela m'est égal. J'peux simplement te conseiller d'en prendre un de l'école en espérant qu'il ne se gourre pas de chemin et qu'il arrive à destination.
Il semblait sincèrement désolé et en même temps, son ton montrait qu'il ne ferait pas d'efforts pour elle surtout après la façon dont elle lui avait parlé. Si elle avait été juste un peu aimable avec lui, il aurait pu tenter de retrouver son oiseau mais là, même pas il essayerait.
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Tempérance A. Selinger
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| Sujet: Re: Une hirondelle a fait le printemps Ven 15 Mai 2009 - 20:46 |
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“ C'est bien curieux, de se dire que la procréation ne peut se faire qu'en s'alliant avec une personne du sexe opposé. Il ne faut pas s'étonner ensuite de constater une multiplication de petits êtres dégénérés, au vu des partenaires que l'on nous impose. N'ayant aucun sens de l'honneur, ni de la galanterie, qu'espèrent-ils ? Que leur capacité à se soulager debout derrière un arbre nous séduise ?
L'idée d'une bataille rangée comme dans l'ancien temps ne réjouissait pas Tempérance. Pas du tout même. Mais parti comme ça l'était, il y avait de forte chance pour que le débat se termine dans un bain de sang ou ,à défaut, une hémorragie verbale contenant toutes les insanités de la Terre depuis sa création. Car il fallait préciser qu'en plus d'être dans un lieu malodorant parmi les moins agréables, à ses yeux -et sans doute à ceux des autres- de tout Poudlard, Tempérance était également en présence d'une des nombreuses personnes du sexe opposé qu'elle avait délibérément choisi d'éviter. Thomas Morgan incarnait le type même de l'être dont le cerveau était, si toutefois il était, situé très exactement dans son caleçon, chose que Tempérance détestait par-dessus tout -devant les endives, et les catins-. Ceci expliquait donc cela. Mais là n'était pas la seule et unique raison pour laquelle l'adolescente s'évertuait à fuir le serpent comme on fuyait la peste... Thomas était le constant rappel de ses échecs, passés, présents et peut-être futurs. Tout son être tendait à lui remettre en mémoire ce qu'elle n'avait pas su faire et ce qu'elle n'était pas. Enfin, chacun pouvait bien prétendre être ce qu'il n'était pas. La preuve en était avec Sieur Morgan, passé maître dans l'art de se payer la tête d'un peu tout le monde avec sa satanée tête d'angelot. C'était du moins ce que supposait Tempérance. Puisque, de toute façon et sauf exception, elle supposait à peu près la même chose pour tous les hommes présents à Poudlard.
L'adolescente n'avait donc aucune envie de supporter plus longtemps la vue d'un petit cobra. Elle hocha d'ailleurs la tête avec déférence pour signifier au jeune homme que ses plates et bafouillantes excuses étaient plus ou moins acceptées.
Morgan était certes désagréable. Morgan était certes un serpent plein de testostérone. Mais Morgan était un homme. Et surtout, il avait l'air de fort bien se débrouiller avec les animaux à plumes. Ou presque. Le jeune homme avait peut être une méthode excessivement virile et sans aucune délicatesse ni considération pour les pauvres rapaces, mais elle avait au moins le mérite d'être plus efficace que celle de Tempee. Cette dernière n'était donc plus tellement sûre de souhaiter le départ du Serpentard. Après l'avoir carrément mis à la porte d'une allusion ma foi fort élégante, elle dût donc amèrement le rappeler.
- “ Morgan... Je dois envoyer ce parchemin de toute urgence et il se trouve que mon hibou personnel est... introuvable.
Au regard que lui lança le jeune homme, Tempérance devina aisément la joie qui était la sienne. Damned ! Elle aurait dû se douter que ce ne serait pas aussi simple. Tout le monde n'était pas Maximilien Middle. Mais soit. Elle allait devoir faire front si elle ne voulait pas recevoir une beuglante de son médecin dans les jours suivants.
- “ Ce serait avec un immeeeense plaisir que je t'aurais aidé mais je doute que cela soit dans mes cordes.
- “ Ne me mens pas Morgan.
- “ Comme tu l'a remarqué, je ne sait pas m'y prendre avec ces bestioles et je ne peux pas te prêter mon hibou vu que je n'ai en pas et que franchement, même si ma lettre n'arrive pas, cela m'est égal.
- “ Menteur.
- “ J'peux simplement te conseiller d'en prendre un de l'école en espérant qu'il ne se gourre pas de chemin et qu'il arrive à destination.
- “ D'une, si tu n'avais vraiment que faire de cette lettre, tu n'aurais même pas pris la peine de monter jusqu'à la volière. De deux, tu sembles très bien te débrouiller avec les hiboux. La preuve, le tien ne s'est pas écrasé au sol ni contre un mur. J'en déduis donc que tu as plus de talent que moi dans ce domaine là au moins. Il faut au moins te laisser cela, un T en SACM...
Ô miracle ! Ou bien Ô cataclysme imminent. Tempérance, certes de façon assez peu reluisante, venait tout simplement de reconnaître sa faiblesse dans une matière. Bon. Ce n'était pas encore l'affirmation catégorique et sans appel, mais c'était un début. L'adolescente hésita un instant avant de lâcher un léger soupir, affaissant ses épaules raidies par la tension, le stress, l'aristocratie... Pipo n'était toujours pas apparu dans la volière. Pipo ? C'était la pauvre créature ridicule et dénuée d'intelligence que Tempee avait reçu en guise de présent pour son Onzième anniversaire. La Serdaigle n'avait jamais eut d'atomes crochus avec l'étrange volatile. Et lui ne l'avait jamais aimée non plus. L'un ne faisait donc pas grand chose pour faciliter la vie de l'autre et Pipo ne semblait pas décidé à venir. Peut-être n'avait-il pas apprécié le fait que l'adolescente le jette littéralement du haut de la volière lors de son dernier envoi de courrier ? Cela aurait été plutôt compréhensible. Après tout, un hibou pouvait bien avoir des états d'âmes. Beaucoup abondaient d'ailleurs dans ce sens, les chiens avaient une conscience, les oiseaux un cerveau... etc etc... C'était une vision pour le moins absurde pour Tempérance, qui concevait déjà assez mal qu'un homme ou une catin puissent être intelligent alors un animal...
Enfin. L'adolescente avait tout de même fait quelques concessions à son adversaire. L'aveu qu'un garçon puisse -éventuellement- être meilleurs qu'elle dans un quelconque domaine scolaire, le Quidditch et la Divination ne comptant pas comme un domaine dit 'Scolaire' à ses yeux, était une énorme avancée sociale.
Mais en bonne et excellente pénible de service, Tempérance avançait d'un pas pour reculer de deux. Quand elle ne faisait pas du sur-place.
- “ Mais soit. Il semblerait que tu ne sois pas disposé à m'aider. Après tout, j'aperçois bien là ta galanterie légendaire. Tu es un homme Thomas, je n'aurais pas dû te demander quoi que ce soit en fait. C'était une erreur, manifestement. Mais je te pensais plus... Volontaire.
Tempérance haussa les épaules. Après tout, si Thomas avait su se débrouiller avec un oiseau pourquoi pas elle ? Non mais franchement. Tempérance Selinger arbora alors un air résolu et décidé, elle se dirigea à grand pas vers les perchoirs avec la ferme intention de se saisir d'un hibou ou de tout ce qui pouvait bien lui passer sous la main. L'adolescente perdit alors un peu de sa contenance, face à cette marée de plumes mouvantes, ce brouhaha incessant. Elle hésita encore instant puis fit volte-face et posa un regard peu amical sur le Serpentard. Ce n'était certainement la bonne approche et certainement pas la plus douce, mais c'était surtout la seule que savait faire Tempérance (Ou presque).
“ Tu es un menteur, Thomas Morgan. Mais je vais être sincère avec toi. Je... Ne sais pas m'y prendre avec les oiseaux. Mais je crois que tu l'avais compris....
Voilà. C'était déjà plus que ce qu'elle n'avait jamais fait. L'adolescente tenta vaguement d'adoucir le regard qu'elle posait sur Thomas, mais il restait toujours cet amer souvenir. Elle détestait faire cela. A cet instant même, Tempérance hésitait entre divers sentiments. Et surtout, se demandait si ce n'était pas elle même qu'elle finissait pas haïr. Plus que Thomas Morgan. Mais non. Impossible ! Et surtout ridicule.
Sourire crispé.
Regard froid.
Impossible.
Encore.
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Thomas Morgan
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| Sujet: Re: Une hirondelle a fait le printemps Mer 20 Mai 2009 - 14:21 |
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Comme on le dit, dans chaque situation, il y a l'intervention d'une force extérieure qui a presque les pleins pouvoirs pour décidé de la suite des événements. Ce qu'on appelle le destin peut soit vous être favorable et faire en sorte que tout ce passe de la meilleure des façons, comme vous les vouliez, soit il est contre vous et alors, il va falloir cravacher pour tenter de s'en sortir tout de même. Quoi qu'il en soit, tout ne dépend pas simplement de vous et de votre bonne volonté mais est contrôlé ou plutôt dirigé par le destin qui fait tout pour tester vos nerfs, votre capacité de réaction, comme s'il se délectait de vous voir dans la merde.
J'dois dire, pour être franc avec vous, que sur ce coup là, le destin n'a pas franchement été sympa avec la jeune Tempérance. Il faut dire qu'elle n'avait pas franchement l'air d'apprécier ces bestioles mais que l'envoi de sa lettre semblait capital pour qu'elle s'acharne à essayer d'appeler son hibou. En tout cas, le destin aurait pu être cool avec elle et faire entrer dans la volière, quelqu'un de gentil, disponible, souriant et toujours prêt à aider son prochain, quelqu'un comme Timéo qui aurait été ravi de trouver son hibou et de l'aider à envoyer sa lettre. Mais au lieu de quoi, c'était le Serpentard Thomas Morgan qui avait poussé la porte de la volière. Un comble sachant qu'en septs années à Poudlard, c'était très certainement la première fois qu'il entrait la dedans. Mais cette lettre de l'orphelinat l'avait bien fait marrer et il se contentait de la renvoyer sans aucune réponse. Maintenant qu'il était sorti de l'orphelinat, il ne voulait plus avoir aucun contact avec eux. En tout cas, c'était vraiment pas de chance pour la Serdaigle sachant qu'elle faisait à peu près tout ce qu'elle pouvait pour éviter de croiser le Serpentard depuis son moment d'égarement. Dommage pour elle, c'est soit elle ferait avec, soit elle allait devoir attendre que quelqu'un d'autre entre dans la volière.
D'ailleurs vu la sympathie qu'elle témoignait à son égard, le Serpentard n'allait certainement pas lui file un coup de main de bonne grâce. Et puis quoi encore. C'est pourquoi après lui avoir répondu, il allait faire demi-tour pour la laisser avec sa lettre, à se débrouiller. Non mais, Thomas veut bien faire des efforts mais pas avec ce genre de fille qui pête plus haut que son cul et qui croit que tout le monde doit être à ses pieds lorsqu'elle demande quelque chose. Elle avait été bien contente de le trouver lorsqu'elle allait pas bien et voilà comment elle le remerciait, en l'envoyant chier. Y'a des limites tout de même et là, il semblait bien qu'elle les avait dépassé au vu du jeune homme. En tout cas, il n'était pas franchement disposé à l'aider et même lorsqu'elle le rappela presque suppliant. Evidemment, il lui répondit pleins de sarcasmes lui montrant qu'il ne ferait rien, tant qu'elle continuerait à jouer les aristo et fit mine de lui donner des conseils qui ressemblait plutôt à du foutage de gueule.
Tempérance - D'une, si tu n'avais vraiment que faire de cette lettre, tu n'aurais même pas pris la peine de monter jusqu'à la volière.
Thomas - Cela m'occupe, j'avais rien de mieux à faire
Tempérance - De deux, tu sembles très bien te débrouiller avec les hiboux. La preuve, le tien ne s'est pas écrasé au sol ni contre un mur. J'en déduis donc que tu as plus de talent que moi dans ce domaine là au moins. Il faut au moins te laisser cela, un T en SACM...
Thomas - La jeune Selinger serait-elle en train d'avouer que je lui suis supérieur dans ce domaine et qu'elle aurait besoin de moi ?
Son but était évidemment de la faire enrager le plus possible en lui montrant que là, vu la situation, l'avantage était bien pour lui et que si elle n'arrêtait pas de le tailler dès qu'il disait quelque chose, il allait bien finir par claquer la porte et la laisser se débrouiller. Parce que, d'accord, en y regardant de plus près, elle venait de lui dire qu'elle avait besoin de lui, qu'il était plus doué là dessus qu'elle et elle avouait ses faiblesses mais de façon tellement implicite que cela ne satisfaisait pas encore l'égo de Morgan. Et oui, pas de chance pour toi ma vieille. En tout cas, il n'était plus décidé à partir mais à attendre qu'elle lui demande ce service avec gentillesse.
Tempérance - Mais soit. Il semblerait que tu ne sois pas disposé à m'aider. Après tout, j'aperçois bien là ta galanterie légendaire. Tu es un homme Thomas, je n'aurais pas dû te demander quoi que ce soit en fait. C'était une erreur, manifestement. Mais je te pensais plus... Volontaire.
Thomas - Tu crois vraiment que c'est en me parlant comme cela que je vais finir par t'aider ? Je ne suis peut-être pas volontaire comme tu le dit mais alors toi tu n'a franchement aucun charisme et aucun tact. Depuis que je suis rentré dans cette pièce, tu m'envoie chier comme si j'étais un moins que rien et moi j'suis censé faire quoi ? Te baiser les pieds et t'appelant maîtresse ? Tu te plante de personne.
Les bras croisé sur sa poitrine, Thomas n'avait pas élevé le ton et pourtant, il semblait froid et distant comme s'il était touché parce qu'elle pouvait dire sur lui, comme s'il avait espéré que leur moment de complicité soit plus qu'un simple passage à vide pour la demoiselle et qu'elle s'était rendu compte qu'il n'était pas seulement la gros crétin de base. Mais apparemment non, elle le haïssait encore plus mais tant qu'il n'aurait pas d'explication, il ne bougerait pas et elle pourrait toujours se gratter pour qu'il lui filer un coup de main.
Tempérance - Tu es un menteur, Thomas Morgan. Mais je vais être sincère avec toi. Je... Ne sais pas m'y prendre avec les oiseaux. Mais je crois que tu l'avais compris....
Thomas - Pourquoi tu me parles sur ce ton ? Pourquoi tu me déteste tant ? J'peux savoir ce que j'ai fait de mal ?
Le deal est simple, on parle de nous, notre "relation" si on peut dire et si tes excuses me satisfont alors j'te file un coup de main. A toi de voir. Tu perdra plus que moi dans ce coup là.
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Thomas Morgan
Modo | Serpentard
Je suis mon seul maître - Batteur
1849 messages
Amour : Thomas ne connait pas ce sentiment, comme il ne connait aucun sentiment.
Pensine
Orientation Sexuelle: Hétérosexuel
Année d'étude: 7ème année
Caractère: Egocentrique, possessif, sournois, manipulateur, têtu, franc, réfléchi, intelligent, sociable, hypocrite, menteur, séducteur
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| Sujet: Re: Une hirondelle a fait le printemps Lun 20 Juil 2009 - 23:43 |
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Tempérance - Ce que tu m'as fait ? Ca c'est une belle blague que tu me fais là Morgan. Comme si tu ne savais pas. Tu souhaites tout savoir ? C'est bien simple. Ta simple présence était déjà difficilement acceptable du simple fait que tu sois un homme empli de suffisance et de testostérone. Mais... Souviens toi. A moins que ce ne soit trop difficile pour toi... Notre Cinquième année. Toi bel adonis charmeur et sans complexe. Moi... Désespérée. Tu y vois une proie facile non ? Tu vois, c'est cette vision que tu as eu de ma personne qui m'excède. Comme si la faiblesse pouvait être un instrument de drague. Pour répondre à ta question Morgan. Ce qui me déplaît chez toi ? Toute ta personne.
Visiblement, elle lui en voulait terriblement vu le ton sur lequel, elle venait de parler. Mais pas pour son caractère, pour son nom mais simplement parce qu'il était un homme, un homme qui cherche une présence féminine avec pas beaucoup de tact et de délicatesse mais qui cherche tout de même, un homme qui cherche à la séduire et surtout parce qu'il la vu dans un moment de faiblesse. Elle veut paraitre forte, oublier ce moment où elle avait failli s'abandonner dans ses bras. Très bien alors, tournant les talons, il sortit de la volière sans même l'aider à choper un hibou pour envoyer sa lettre.
Topic terminé
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| Sujet: Re: Une hirondelle a fait le printemps |
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Une hirondelle a fait le printemps |
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