MAMAN « Tu crois qu’elle perdra cette peur maladive? »
PSYCHOLOGUE « Je ne sais pas encore. C’est difficile à dire. »
La jeune blonde releva la tête vers les deux personnes qui se trouvaient près d’elles. Elles parlaient encore comme si elle ne pouvait les entendre. November n’était pas sourde, mais les deux femmes ne pouvaient se retenir de faire de nombreux constats sur elle sans aucune gène. Cette psychologue était l’une des meilleures amies de sa mère, on comprend mieux pourquoi elle l’a forcé à aller la voir. Ça avait été leur dernière option, je veux dire aux parents de a blonde. Allan avait voulu ‘’guérir’’ sa fille par la magie, ils étaient allé voir bons nombres de sorciers mais aucun ne faisaient l’affaire. Bien entendu, la seule option qu’ils voyaient c’était de lui faire oublier cet incident, mais elle ne voulait pas et les crises qu’elle faisait lorsqu’Allan en parlait étaient assez immenses pour qu’ils ne veuillent plus la convaincre. Sa mère avait alors eut l’idée d’y aller avec quelque chose de plus soft mais qui marchait très bien dans le monde moldu. En dernier espoir, Allan avait décidé d’accepter les demandes incessantes d’Ophélie ne trouvant plus rien à redire. Ainsi, depuis maintenant un long mois, la jeune sorcière rencontrait la psychologue deux fois par semaines et il fallait dire qu’il n’y avait aucun avancement. Elles avaient raison, mais la blonde s’en foutait totalement. Moins qu’elles en parlent juste devant elle soit dit en passant hélas elles n’en comprenaient pas l’enjeu. Parler de la tragédie ne lui faisait pas de bien et pas de mal, mais elle faisait tout simplement ce qu’on lui demandait comme un petit chien soumit. Elle était réellement renfermée, ça il n’y avait rien à dire là-dessus mais la raison à cela était tout à fait simple; November ne voulait pas changer. Elle ne voulait pas aller mieux, non, pas tant qu’elle aurait retrouvé confiance à ces êtres qu’on appelait les hommes. Et avec les gens qu’il y avait sur cette terre, ça risquait d’être long. Espérons seulement qu’un ‘entre eux saurait la guérir, le plus tôt serait le mieux croyez-moi. Ophélie laissa une nouvelle fois sa fille, seule avec la psychologue pour leur séance d’une heure habituelle. Elle était fatiguée et exténuée, elle n’avait pas envie de passer une belle heure simplement pour faire plaisir à sa mère. Comment avait-elle pût être enfermée dans un cercle aussi vicieux de celui d’écouter sans rechigner ce que ces parents voulaient d’elle?
PSYCHOLOGUE « Alors November, est-ce que tu te sens mieux depuis notre dernière rencontre? »
ELLE « Je... Oui. Je crois. J’ai répondu en retour à ancien ami avant-hier.»
PSYCHOLOGUE « Oh oui. C’est une très bonne nouvelle. »
Mentir. Il valait mieux mentir. Faire plaisir à ses parents. Il ne lui restait plus qu’une semaine avant qu’elle ne commence sa cinquième année. Une semaine avant d’être tranquille et de pourvoir être seule comme elle le souhaitait.
FIN DU FLASHBACK
Un an était passé depuis l’accident. Une longue année et quelques jours près. C’était les vacances et November c’était réjouie d’avoir la possibilité de rester à Poudlard même si les cours étaient terminés. C’était une façon tellement facile de rester à l’écart de ses parents un peu plus longtemps. Elle irait passer seulement deux semaines à la fin de l’été, de façon à passer un peu de temps avec eux tout de même. Par contre, même si elle restait à Poudlard, elle avait plusieurs invitations de la part de ses amis à aller passer quelques jours chez eux alors elle avait un été bien rempli et ça la réjouissait. Elle se sentait bien plus à l’aise avec les gens qu’elle connaissait et elle avait l’impression qu’elle pouvait se lâcher car elle avait confiance en eux. Qui plus est, elle aurait la tête remplie de bonnes choses, avec des bonnes personnes pour ne plus trop penser aux anciens souvenirs. Elle était moins sociale qu’avant, mais pas vraiment avec ses amis et la raison était simple. Il ne fallait pas oublier que c’était la blonde qui refusait de guérir, mais avec ses amis elle se permettait de leur faire plaisir en leur montrant qu’elle les aimait vraiment. Après tout, son nom de famille signifiait qu’elle avait une grosse chance de s’en sortir. Il fallait juste trouver les bonnes personnes pour accomplir les faits.
Les cheveux au vent, la serdaigle était aux abords de la forêt interdite, se fichant royalement des créatures qui pouvaient y roder. Après tout, elle n’était qu’à une dizaines de mètre des sous-bois alors elle n’était pas vraiment en plein danger. Assise sur une roche, elle écoutait le vent et les bestioles qui se trouvaient dans cette grande forêt, à l’affut de choses intéressantes. Elle avait décidé de se rendre à cet endroit dans le but de... De quoi déjà? Bon d’accord, au départ elle était sensé allée se baigner au lac, aller rejoindre Annabeth qui devait désormais de faire un sang d’encre à son sujet. Toujours plus dans son monde, la forêt l’avait appelée par on ne sait quel moyen. Malgré la chaleur pesant de l’après-midi, elle avait décidé de passer la baignade et de se rendre directement un peu plus à l’ombre dans la forêt. Elle était peureuse. Oui, ça il n’y avait aucuns doutes là-dessus mais par Merlin qu’elle appréciait cette sensation qui sévissait au fin fond de son être. La peur d’être attaquée par quelque chose de plus ou moins gros, la peur de ne pouvoir revenir au château sans une égratignure, la simple peur de se trouver dans un endroit aussi sombre alors que le soleil effusait sa chaleur par-dessus les feuilles. Cette sensation qui faisait tournoyer une centaine de petits papillons dans son ventre. Celle qui lui donnait l’impression d’être normale, d’être comme toutes les autres personnes de l’école. Son visage montrait une impassibilité hors du commun, tandis qu’elle fixait on ne sait quel point à travers les arbres. Tout d’un cou, une branche craqua derrière elle. Elle se retourna vivement vers la provenance du bruit, un grand sourire aux lèvres, sourire quasiment sadique. Par contre, lorsqu’elle rencontra le regard de l’être qui avait apparu, son sourire s’évanouit aussitôt. Louan. Louan Lown.
Spoiler:
Bon, on s’entend que c’est archi nul hein. xD Mais je ne voulait rien développer à propos de Louan. Je veux le faire au prochain poste. =)
Louan Lown
Admin | Poufsouffle
doux rêveur somnanbule-roi de la nuit
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361 messages Amour : Mon coeur est meurtrie et se meurt
Pensine Orientation Sexuelle: Bisexuel Année d'étude: 6ème année Caractère: doux/drôle/ honnête, peut être une peu trop parfois/un peu fou/ farceur/ rancunier
La journée avait bien commencé. Pour une fois, il était heureux de s’être réveillé dans son lit. Vous devez vous demande ce qu’il y a d’extraordinaire à se réveiller dans un lit. Et bien pour Louan, il s’agit de son lit à lui et non dans celui d’un autre ou je ne sais trop quel endroit. Car il faut bien le dire, depuis quelques temps, son somnambulisme avait été bien plus que marquant. Combien de fois c’était-il réveillé sur les marches du Hall, par exemple, ou encore en plein milieu de la grande salle, alors que ses camarades déjeunaient. Tout autant de situation qui font que vous donneriez n’importe quoi pour ne pas exister. Alors oui, quand il se réveillait dans son lit, il était heureux et cela amorçait le début d’une bonne journée.
Tranquillement et le sourire aux lèvres, il se leva et pris la direction de la salle de bain, tout en essayant de ne pas faire trop de bruit pour ses camarades. Et oui d’autres, contrairement à lui, n’avait pas encore quitté les bras de Morphée. Précision pour vous mes chers amis, nous sommes en été, et cet été l’école est resté ouverte, ce qui fait que chacun profite de cet occasion comme bon lui semble. Louan quand à lui prend son temps, pour un peu tout, pour une fois qu’on ne le lui reproche pas, il en profite.
Le début de journée avait donc été calme. Il était allé manger, ce qu’il y avait de bien c’était que durant cet été l’organisation n’était pas tout à fait la même. Les élèves avait prit la liberté de se mettre où ils voulaient. Aussi Lou avait-il mangé en compagnie de sa Douce, pour son plus grand plaisir. Elle aussi était restée, de ce fait, il passa une bonne partie de la journée avec elle. Mais ayant promit de passer le reste avec ses amies, il la laissa partir sur un dernier baiser et non sans regrets. Il aimait tellement passer tu temps avec elle. Depuis qu’ils étaient ensemble, leur relation n’avait pas tellement changée, ils riraient toujours autant. Si ce n’était qu’il pouvait enfin la prendre dans ses bras, sans que cela paraisse louche à certains.
Il s’était installé sous un arbre, prêt de la forêt, un livre dans les mains. Ici il se savait tranquille pour lire en paix, peu de monde s’approchait vraiment de la forêt. Il lisait un livre relatant l’histoire d’un homme et d’un dragon un peu farfelue. Mais dans ce monde, tellement de choses sont farfelus que l’on ne sait plus très bien ce qui est farfelu. Lorsque Lou se plongeait dans un livre, on pouvait carrément parler d’égarement, il entrait dans son univers à lui, mais sans pour autant faire abstraction du monde qui l’entourait. Il pouvait vous dire ce qui se passait.
C’est ainsi qu’il entendit les pas non loin de lui. Il ne se retourna pas de suite, bien que la curiosité était très forte. Il attendit encore un peu, se remettant dans son livre, mais il n’arrivait plus à si intéresser vraiment, ni tenant plus, il se retourna enfin. Il remarqua alors la jeune fille assise sur le rocher. De dos elle lui rappellait vaguement quelqu’un. Fermant son livre, il se leva, il avait besoin de savoir qui c’était. Il se dirigea alors vers elle, il ne voulait pas lui faire peur, mais en même temps il ne voulait pas se montrer trop indiscret. Mais cela fut chose vaine, il marcha sur une branche, ce qui eu pour effet de la faire se retourner. Enfin, il pu mettre un nom sur cette silhouette. Il la connaissait oui, ils étaient de la même année. Elle était à Serdaigle : November. Le sourire qu’elle avait d’abord affiché venait tout juste de s’effacer. Il lui souriait pourtant, il n’avait rien d’hostile. Les quelques fois ou ils s’étaient croisé, ils s’étaient souris. Mais peut être y avait-il autre chose, peut être avait-il fait quelque chose, sans le savoir, qui l’avait contrarié.
« Bonjour, excuse moi je ne voulais pas te dérangé, j’ai juste était un pue trop curieux, je m’en excuse. »
Il lui sourit. Sa curiosité ayant était assouvit, il s’apprêtait à partir. Après tout il n’avait pas grand-chose à faire ici, et il ne voulait pas la déranger plus que cela. Et puis, si elle était venu seule ici, c’était certainement dans un besoin de solitude.
ANNABETH « Sissi chérie, qui regardes-tu comme ça? »
La blondinette tourna rapidement la tête vers la voix qui venait de s’adresser à elle. Largement dans les vappes, en train de perdre son regard à al contemplation de quelqu’un, elle en avait oublié la personne qui se trouvait à ses côtés. Annabeth, l’une de ses grandes amies & confidente de surcroît s’amusa à suivre lentement l’endroit où son amie regardait quelques secondes auparavant. Bouse de dragon. Elle était mal prise tout d’un coup! Comment voulez-vous que l’on vous prenne au sérieux quand on peut vous prendre sur le fait aussi facilement? D’ailleurs, elle avait été prise en flagrant délit et c’était pour cette raison que la bleu et bronze avait sursauté à l’entente de la voix de son amie. Comme un enfant pris en faute en train de faire des gribouillis sur les murs de la maison. Il était d’un rare de voir cette parfaite serdaigle prise la main dans le sac et il fallait avouer que la Jaune et noir profitait largement de la situation. En réponse à son sourire sadique, November lui en envoya un gêné. La poisse semblait toujours lui tourner autour, sans jamais lui laisser un simple moment de répits. Mais bon, il fallait avouer que la personne qu’elle regardait était également à blâmer. Au départ, les deux amies parlaient ensemble de tout et de rien comme à toutes les fois qu’elles se retrouvaient, aimant simplement se retrouver avec l’autre. La blonde avait une totale confiance en son amie et rien ne pourrait lui faire oublier comment elle l’avait encore plus supporté lorsqu’elle lui avait raconté l’accident. Enfin, reprenons le sujet intéressant, le poufsouffle était rentré dans la grande salle comme si de rien était et était allé rejoindre ses amis un peu plus loin. Il riait, s’amusait avec les siens tandis que la blonde scrutait le moindre de ses mouvements. Elle était comme une adolescente devant son premier amour. Certes, il était peut-être même le cas. Bien qu’il n’en était aucunement au courant, elle l’avait dans sa ligne de mire depuis la première fois qu’elle avait croisé son regard dans leur cours commun de métamorphose en première année. Normalement, elle aurait dût avoir peur de lui, après son viol, mais il était un des rares à ne pas recevoir une telle réponse de sa part. Il ne savait même pas à quel point il était chanceux.
ANNABETH « Louan, Louan Lown? Sissi, tu ne m’avais jamais parlé que tu éprouvais quelque chose pour lui! »
ELLE « Hum. Normal, personne n’est au courant. Je t’en pris Anna, ne lui dit rien, il ne m’a jamais réellement parlé, je ne l’intéresse pas. »
ANNABETH « C’est parce que ce type est hyper timide! Je suis certaine que vous vous entendriez super bien tous les deux, vous avez de nombreux points communs! »
ELLE « Ah, c’est vrai? Je… Enfin, je ne sais pas… »
ANNABETH « Qu’as-tu à perdre, dis moi? »
ELLE « Rien mais… »
ANNABETH « Mais… Voilà, justement! »
FIN DU FLASHBACK
Depuis ce fameux jour, quelques semaines auparavant, jamais la blondinette n’avait osé approcher d’un seul pas du poufsouffle. Certes, il la saluait parfois, mais elle lui répondait d’une façon tellement timide qu’il a dût croire qu’elle n’avait pas envie de lui parler. Pauvre petite effarouchée. Sera-t-elle capable de voir la vérité en face un jour? Enfin, au départ, dans cette sombre forêt, elle avait eut envie de se gonfler à bloc pour jouer avec ses propres peurs. Apparemment, cette idée lui portait fruit parce qu’à chaque fois qu’un bruit résonnait au loin, elle tendait l’oreille en attendant la suite. Pourtant, rien n’arrivait, tout était plus calme que jamais et elle ne se prouvait pas vraiment à elle-même qu’elle tait différente d’avant. Il n’avait suffit que d’un craquement de branche pour que la serdaigle se dise, enfin, l’heure de vérité est arrivée, pour qu’elle se retrouve face à face avec Lui. Son sourire c’était aussitôt éteint pour laisser apparaître un air impassible qui cachait de millier d’épingles au fond de sa gorge. Qu’est-ce qui lui prenait? Depuis quand arrivait elle à croiser son regard plus d’une seconde sans rougir jusqu’aux oreilles. Distraite au possible, elle ne fit qu’entendre doucement les paroles du châtain qui se trouvait à quelques pas d’elle.
LOUAN « Bonjour, excuse-moi je ne voulais pas te déranger, j’ai juste était un peu trop curieux, je m’en excuse. »
Elle le dévisagea longuement. Elle n’attendait juste ça, qu’il la dérange! Sans plus attendre, et surtout de peur qu’il s’évade une fois de plus elle se balança en bas de son roche. La blonde s’approcha doucement de lui, elle n’avait pas envie de lui faire peur. Tiens, mais c’était tellement étrange! Ça devait être le contraire! Comment est-ce que la timide serdaigle arrivait-elle à faire face à Louan Lown, son point faible. Elle devait être dans une espèce de transe. Oui en effet, c’était plutôt ça. Dans cette forêt, seule à penser à son passé, à penser à ses parents qui lui mettaient une pression folle et elle aussi d’ailleurs. Une partie enfermée dans son cerveau depuis l’incident avait comme éclaté. Malheureusement pour le jaune et noir, il était en partie la cause de cet événement. Elle était à sa hauteur, pouvant désormais remarqué à quel point il était plus grand qu’elle ne le pensait.
ELLE « Tu ne me déranges pas. »
Son regard croisa enfin celui du garçon. Par Merlin, être aussi beau ça ne devait pas être permis. Elle se tourna brusquement tandis que son souffle s’accéléra et elle porta la main sur son cœur. Ne reconnaissant plus l’amour, la blonde savait cependant que Louan ne la laissa pas indifférente. D’ailleurs, la pauvre n’avait jamais remarqué qu’il n’était plus célibataire depuis quelque temps. Et croyez-moi que pour l’instant, c’était mieux qu’elle ne le sache pas! November souffla alors doucement, toujours dos à lui :
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Sujet: Don't bring memories back. | Prio Louan. 
Sam 8 Aoû 2009 - 22:25
