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My duty is to monitor you |
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Thomas Morgan
Modo | Serpentard
Je suis mon seul maître - Batteur 
1849 messages
Amour : Thomas ne connait pas ce sentiment, comme il ne connait aucun sentiment.
Pensine
Orientation Sexuelle: Hétérosexuel
Année d'étude: 7ème année
Caractère: Egocentrique, possessif, sournois, manipulateur, têtu, franc, réfléchi, intelligent, sociable, hypocrite, menteur, séducteur
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 Sujet: My duty is to monitor you  Sam 28 Mar 2009 - 1:10 |
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  - Priorité à Lynne CAMPELL
L'orphelinat, Thomas y était resté les onze premières années de sa vie. Il avait toujours tout fait pour ne pas se faire adopter, pour rester au même endroits. Même s'il ne s'y plaisait pas trop, il avait un pouvoir qu'il ne voulait pas perdre, une popularité qui le complaisait et après tout, la famille n'avait jamais été quelque chose qu'il cherchait. Durant ses onze années, il en avait connu des enfants de son âge, souvent tous plus nulles les uns que les autres. Certains restaient longtemps, d'autre ne faisait qu'un bref passage. Evidemment, Thomas ne pouvait pas se souvenir de toutes les têtes et lorsqu'il était arrivé à Poudlard, il était presque sûr de ne voir personne qu'il avait côtoyer à l'extérieur du château. En effet, il avait été le seul à montrer un don magique et d'ailleurs, cela n'était pas passé inaperçu. Oui mais voilà, lui il ne l'avait peut-être pas reconnu mais elle si.
Elle n'avait rien de particulier, ressemblait à toutes les autres filles, n'avait pas semblé avoir de pouvoir et surtout n'était pas resté bien longtemps à l'orphelinat. Elle ne lui avait pas tapé dans l'œil sur le moment, c'était certainement qu'elle n'en valait pas la peine. Mais voilà, lorsqu'au cours de sa première année, elle était venu le voir après un cours de sortilèges en lui demandant si c'était bien lui, Thomas Morgan, il avait d'abord été surpris. Il l'avait ensuite invité à aller se balader dans le parc pour qu'il sache d'où elle le connaissait. Elle n'avait pas mis longtemps à lui expliquer qu'ils avaient été dans le même orphelinat. Il aurait pu s'en foutre, l'ignorer, après tout, elle n'avait rien de passionnant. Ouais mais voilà, son passé était le sien et il ne tenait pas franchement à ce que toute l'école soit au courant d'abord du fait que ses parents l'avaient abandonné à sa naissance mais ensuite de son sale caractère dont il pourrait en faire une force si les gens ne connaissait pas ce côté sombre, bagarreur et impulsif qu'il tentait de maîtriser sur les conseils de Jesse
Mais là, en apprenant que Lynne connaissait cette partie de lui, il pourrait être percé à jour en quelques temps. Même pas le temps de ce faire une place que tout pourrit être mort dès le début. Aussi, il avait commencé par tenter de lui expliquer qu'il avait changer. Non pas la menacer, cela ne servirait à rien mais lui faire comprendre qu'il n'était plus le merdeux de l'orphelinat et que c'était mieux pour tout le monde qu'elle ne dise rien. Elle avait acquiescé avant de partir. Oui, mais voilà, comment lui faire confiance alors qu'on a toujours compter que sur soi-même ? Malgré sa parole, Thomas avait des doutes et avait commencé par la suivre discrètement pour être sur qu'elle ne parlerait pas de lui à ses amis, des amis qui n'appréciaient pas vraiment le Serpentard.
Cela dura trois ans. Bien évidemment, son espionnage ne durait pas longtemps, juste quand il la croisait avec Alisson ou Shawn, Thomas tentait d'écouter leurs conversations. Et puis au fil du temps, il s'était fait moins discret. Là encore, il venait de s'assoir dans l'herbe, juste à côté de la jeune femme et de ses amis, il avait sorti une plume et un parchemin mais en deux heures, toujours au même endroit, il n'avait rien écrit. De quoi faire naître des doutes chez la jeune femme.
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| Sujet: Re: My duty is to monitor you Sam 11 Avr 2009 - 22:12 |
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# S’étirant avec la grâce d’un chat, la jeune gryffondor émit un grognement de contentement tandis que ses vertèbres se dépliaient dans son dos. Se tenir assise sur une chaise au dos droit durant des heures n’avait rien de confortable. C’était même un supplice aux yeux de la jeune Campbell qui devait supporter cette torture plusieurs heures d’affilées chaque jour. Sa tête tomba dans l’herbe. Ses cheveux longs et raides d’un beau blond blé s’éparpillèrent sur ses épaules et dans l’herbe fraîchement coupée. Les cours étaient enfin finis pour la semaine. Ses yeux couleur noisette croisèrent ceux de sa meilleure amie et un sourire s’épanouit sur ses lèvres au même instant. Elle était heureuse. Oui Lynne Campbell était une personne heureuse. Pourtant elle n’avait pas la vie facile. Orpheline de mère depuis de longues années, elle avait eu une enfance difficile auprès d’un tuteur spécialisé dans le vol des sorciers. Puis elle s’était retrouvée un jour à l’orphelinat en compagnie de son frère Dan et de sa petite sœur Beth. Lynne, à l’époque, aurait aimé être comme Beth. Mais le sourire était alors difficile. Cependant les temps avaient changés. Aujourd’hui elle vivait à Poudlard avec ses deux meilleurs amis, Allison et Shawn. Elle connaissait des tas de personnes, tous plus sympathiques les unes que les autres. Elle commençait peu à peu à entrer dans la sphère des élèves invités aux fêtes nocturnes. Les professeurs avaient enfin compris qu’il valait mieux lui ficher la paix et la laisser crapahuter quand elle le voulait. Elle ne demandait pas mieux que cette compréhension. De plus, en ce moment précis elle essayait d’imaginer un nouveau plan diabolique pour punir les verts qui l’avait vendu auprès de sa directrice de maison. Faire du trafic de graines de Mandragore ? Elle ? A son âge ? Hallucinant n’est-ce pas ? Cependant ces petites graines étaient de magnifiques saletés. Presque aussi puissantes que les feuilles de mandragores. Ces graines donnaient des hallucinations, certes moins longues que celles des feuilles, mais tout aussi réalistes. De plus, elles étaient bien plus facilement transportables et introuvables que les feuilles qui étaient, elles encombrantes. Bien entendu personne n’y avait cru. Elle avait beau être perturbée, comme jeune fille, elle ne trempait pas encore dans le grand banditisme. A son âge… Pourtant dans un cas pareil suivre le règlement était de rigueur. Lynne avait eu droit aux interrogatoires. Elle s’en serrait bien passé à vrai dire. Tout le corps professoral y était passé. Plongée dans un mutisme elle les avait regardé défilé, contemplant leurs bouches qui s’ouvraient et formaient des lettres. Pourtant elle, elle restait muette. Bouche close. Une tombe. Elle s’amusait bien entendu. Mais aucun sourire n’était visible. Elle les fixait un par un. Pourtant le directeur de l’école l’avait enfin libéré, lui conseillant d’aller diner. C’est alors que sur le pas de la porte elle avait hésité. Elle s’était tourné vers eux, et contre toute attente les avait remercié de cette agréable soirée qu’il venait de lui donner. Ironie bien entendu. Pourtant elle avait éclaté de rire devant leur mine déconfite. Elle en jubilait presque. Foutage de gueule. Il n’y avait rien de plus amusant pour Lynne. A table, ses amis aussi s’étaient bien fendus la poire en entendant l’anecdote. N’y avait-il rien de plus plaisant que de baver sur ses professeurs et les faire tourner en bourrique ? Mise à part faire de même avec les serpentards, rien. Lynne était pourtant aimé ou plutôt apprécié et toléré par certains de ses professeurs. Elle n’était pas méchante dans le fond, mais cherchait juste à obtenir l’attention nécessaire qu’elle exigeait. La tolérance à son égard était pourtant difficile à obtenir au plus profond de soi, Lynne voulait bien le concéder. Ne faisait-elle pas tout pour emmener ses professeurs jusqu’à leur limite ? Connaissait-elle, elle-même, ses limites ? Non. Son immaturité l’en empêchait. Mais elle se rassurait en voyant que ses amis n’étaient pas mieux qu’elle. Shawn était sa réplique parfaite. Et Allison celle a qui elle donnerait tout. Celle pour qui elle donnerait même sa vie. Son double. Elle la comprenait toujours. N’était-ce pas magique de trouver une personne pareille ? Lynne s’en félicitait tous les jours depuis qu’elle était montée dans ce train. Petite, elle savait déjà qu’elle était une sorcière. Mais il n’y avait eu que ses frères pour lui raconter comment c’était Poudlard. A l’orphelinat il avait fallu qu’elle se taise. Elle avait essayé une fois de raconter la vérité, mais l’enfant l’avait traité de tarée. La petite blonde s’était alors retrouvé dans le bureau de la directrice de l’orphelinat. Elle lui avait expliqué qu’il était intéressant qu’elle ait une imagination aussi fertile mais que ce n’était pas la réalité. Il avait alors fallu qu’elle sache mentir de nouveau. Le mensonge la suivait encore aujourd’hui, plus présent que jamais. Tournant la tête vers Shawn, elle vit que celui-ci avait le regard fixé sur un groupe de filles de quatrième année qui riaient au bord du lac. Pervers. Elle le secoua et lui ordonna de l’aider à réfléchir à un stratagème. C’est alors qu’il lui signala d’un air indifférent que le serpentard pot-de-colle était encore installé près d’eux. D’un geste souple, Lynne se redressa. Quoi ?! Encore ?! Il n’était pas anodin qu’il soit encore assis là. Elle se doutait bien de ce qui se tramait dans sa tête. Suspicieuse, la jeune gryffondor lui lança un regard mauvais, mais celui-ci ne semblait pas s’interesser à elle. Pourtant il était là parce qu’elle était là. Ce n’était pas un cas d’amoureux transi, collant. Non loin de là. Juste un serpentard qui n’avait aucune confiance en elle. En même temps, il avait peut-être raison. Elle avait expliqué à ses meilleurs amis, dans leur salle commune loin de toutes oreilles indiscrètes, autres que les leurs, ce qu’elle savait de lui. Elle se souvenait parfaitement de lui lors de sa période à l’orphelinat. Un loup solitaire. Il l’était encore aujourd’hui. Il avait beau dire, argumenter, essayer de la convaincre, il n’avait pas changé. Elle en était certaine. Mais il était très agaçant. Thomas Morgan…n’avait-il pas autre chose à faire que de la suivre et d’épier tous ses faits et gestes ? Car elle était certaine que c’était ce qu’il faisait. Elle n’en avait qu’à faire de lui, il l’avait rejeté comme une malpropre. Elle avait au moins un minimum de savoir-vivre que lui était loin de posséder malgré les airs de gentlemen qu’il se donnait devant la gente féminine. Un naze. Un de plus. Cependant ici il dépassait les bornes. Elle avait passé une soirée assez ennuyante la veille à cause de ses foutus serpentards, et lui il ne venait qu’aggraver son cas de vert en l’épiant. En un instant elle fut debout, pieds joint, et poings serrés. Elle n’allait pas le laisser s’échapper comme ça. Il lui manquait d’égard et ça elle n’apprécierait que très peu. Allison l’appela, mais Shawn se mit à rire, lui glissant qu’un crochet droit était la meilleure chose à faire. En quelques enjambés, la blonde se retrouva face au serpentard, lui cachant le soleil, son ombre grandissante le recouvrant. D’une voix furieuse, qui trahissait son emportement elle lui lança : #
Lynne _ « T’en as pas marre ! Qu’est-ce que tu fous encore là ? Tu crois que je te vois espèce de sale demeuré. »
# La délicatesse et Lynne ça faisait bien deux. Cela se voyait de suite ne serait-ce que dans son langage. Il n’y avait rien de tendre en elle. Elle restait un diamant à l’état brut. Son entourage l’acceptait comme elle était. Les autres pouvaient aller se faire voir. Ses yeux qui d’habitude brillaient de malice, fixés d’un air mauvais le serpentard. #
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