[Fred] Je pense que j’en ferais bien mon quatre heure un jour, t’en pense quoi ?

[Hiru] Fred, tu sais très bien ce que j’en pense, je… et puis je ne vois vraiment pas ce que tu lui trouve.

[Fred] En même temps ça ne t’empêche pas de me donner ton avis, Mr je n’ai d’yeux que pour Lycan. Et toi Lia, t’en pense quoi ?

[Julia] J’en dis que tu me soul avec tes histoires de filles, tous les quatre matins c’en est une nouvelle que tu veux mettre a ton palmarès et au finale tu ne t’en fait aucune, alors je me demande bien pourquoi tu nous prends la tête avec ça.

Assise dans le canapé de la salle commune de Gryffondor, cela devait bien faire une heure qu’elle écoutait Fred déblatérait sur ses potentielles conquêtes et franchement cela l’agacé fortement. Elle avait beau l’apprécier, il n’en restait pas moins soulant à la longue. Mais comment pouvait-elle le supporter ses autres jours. N’avait-elle donc jamais pris conscience du fait qu’il soit si…non, elle ne devait pas penser cela, après tout, il avait toujours était là pour elle. Mais pourquoi penser cela aujourd’hui, peut être simplement par le fait de l’ennui et le fait que son discours devenait vraiment ennuyant lui aussi, à toujours ressasser la même chose. Elle lançait des regards a Hiru qui en disait long sur le sujet et vraisemblablement lui aussi se trouvait dans la même situation, ce qui ne s’avérait pas d’un grand secoure pour Lia.

Elle se décida finalement à quitter le canapé et se dirigea vers la fenêtre, jetant un rapide coup d’œil au temps extérieur, et autant vous préciser qu’il ne faisait pas bon d’être dehors par un temps pareil. Mais heureusement pour elle, elle se trouvait au chaud, mais l’ambiance n’était pas au beau fixe et cela ne lui convenait pas, il fallait qu’elle sorte d’ici, qu’elle prenne l’air, qu’elle trouve a s’occuper, à se distraire. Elle tourna les talons à la fenêtre et s’avança direction la sortit, Oh non ce n’était pas ici qu’elle trouverait à faire, certainement pas. Allez savoir pourquoi, mais tout les Gryff ressemblaient plutôt a des lavettes aujourd’hui, peut être le temps, et pourtant ce n’était pas du tout dans son habitude de les rabaisser de la sorte, alors imaginez un peu la scène. Avant de partit, elle leur jeter un dernier coup d’œil, peut être une lueur d’espoir, mais cela fut en vain, elle secoua la tête et sortit.

Ce fut certainement en un temps record, mais elle se retrouva dans le hall sans même s’en rendre compte. Et plus exactement devant le tableau d’affichage. En temps normal, elle passe devant, sans aucun intérêt pour ce dernier, mais là un détail à attiré son regard ou plus exactement une photo d’article…pourquoi cette photo ce trouvait là pourrait être une bonne raison. Sur cette photo, il y avait trois personnes, des triplets que Lia connaissait bien, et plus particulièrement l’une d’entre eux, Tabatha Spencer. Rien que le fait de voir son visage, là fit sourire. Cela faisait bien longtemps qu’elle ne c’était pas croisé et pour dire vrai cela lui manquait. C’était vrai qu’il était étrange que depuis la rentré, ni l’une ni l’autre ne ce soit entre aperçu. Et ce ne fut pourtant pas par manque d’occasion, puisqu’il arrivait plus que régulièrement à Lia de se retrouver dans les cachots pour faire ses rondes…enfin quoi qu’il en soit, le fait de revoir la petite tête blonde de Tab sur cette photo, lui donnait bien des idées. Si sa mémoire ne lui jouait pas de tour, leur dernière rencontre remonte à la fin d’année dernière, lors d’une soirée chez les pouffy, ne m’en demandez pas les raisons, car chez les pouffy il n’y a jamais vraiment de raison de faire la fête et comme Lia connait pas mal de monde, elle se retrouve souvent voir tout le temps invité. Bref, lors de cette fameuse soirée, miss Tab lui a lancé un défit, que, bien que dangereux, lia c’est empressé d’exécuter. A leur actuelle, elle serait bien incapable de vous dire de quoi il s’agissait, puisque cette soirée avait été bien plus qu’arrosé. Mais peut importe, la seule idée qui à cette instant même lui traversé l’esprit, était de se retrouver de nouveau face à cette chère tab, dans le but même de lui retourner le défit, chose tout a fait normal, non ? Ni une ni deux, elle s’empressa de lui faire parvenir un adorable courrier, non vraiment sans aucune méchanceté. Les deux filles ne se détesté pas vraiment, mais elle ne s’aimait pas non plus. Il s’était installé entre elle un simple jeu. Elle n’eu pas longtemps à attendre la réponse de cette dernière et finalement elles devaient se retrouver sur le terrain de Quidditch le soir même. Inutile de préciser que Lia avait choisi le lieu, non sans compter sur le fait que c’était l’un des lieux dans lequel elle se sentait le plus allaise.

L’heure fatidique arriva et autant dire que rendait notre chère Lia des plus heureuses…enfin un peu d’action dans cette journée et pourtant cela n’était pas sans un petite pointe d’amertume, non vraiment. Il faut dire que jusqu’alors le petit jeu c’était toujours passé sans rendez-vous déterminé, mais plutôt à la sauvette, là il y avait quelque chose de bien établit. Les choses étaient clair, Tab allait venir en sachant pertinemment qu’elle devrait relever un défit. Et lia bien que contente de cela, trouvait cependant que cela enlevé un peu de son charme à l’action proprement dite. Elle haussa les épaules et se rendit sur le terrain, avec entrain. Chance ou non, le soir commençait à poindre et la lune semblait elle aussi de la partie. Tab serait-elle là avant elle ? Fut la question qu’elle se posa en pénétrant sur le terrain. Et une fois arrivé sur le terrain ce ne fut pas Tab qu'elle trouva, mais une autre personne et avec la peine ombre, elle ne parvenait pas à voir de qui il s'agissait.

« C’était ajouter de l’arrogance à la nullité. »

Le silence, voilà ce que l’on pouvait entendre ce soir là. Pas un bruit, juste celui de sa respiration, rien de mieux pour une bonne concentration. Ce que quoi elle se concentré, bonne question…sur la silhouette qui se trouvait en milieu de terrain. Elle s’attendait à y voir Tabatha, mais plus elle s’approchait et plus il ne faisait aucun doute sur le fait que ce n’était pas elle. Mais alors qui ? La lettre était pourtant bien signer de sa main, en y repensant la façon dont-elle lui avait répondu n’était pas vraiment typique d’elle, même elle n’y avait pas porté plus d’intérêt que cela. Certainement trop contente du fait qu’enfin sa journée allait changer. Mais voilà, ce qui semblait établit le l’était plus tellement. Mais pouvait bien être cette personne ?

- Tab n’as… Pas pu venir ce soir. En réalité, elle n’a pas eu l’occasion de lire ta lettre. Mais ne soit pas déçue, tu verras la soirée s’annonce beaucoup mieux avec moi qu’avec elle…

Intriguant, oui c’était le terme le plus approprié. Qui avait assez de culot pour intercepter une lettre qui ne lui était visiblement pas adressé. Un doux mélange de curiosité et d’inquiétude rendait la situation bien plus qu’intéressante. Comme l’avait mentionné la dites personne, la soirée s’annoncé vraiment plus intéressante. Cependant la curiosité l’emporté grandement, elle voulait vraiment savoir, sans aucun doute et sa voie ne le trahissait pas, il s’agissait d’un homme. Elle continua d’avancer, le peu de luminosité qu’offrait la Lune, ne lui permettait pas de bien le voir, ce qui ne faisait qu’augmenté l’ « excitation » qui grandissait en elle.

- déçu non, intrigué plutôt…je suis assez curieuse de voir le visage de celui qui à eu le culot de répondre à un courrier qui ne lui était pas adressait, serait plus exact...

Sa voie se voulait neutre. Elle ne voyait toujours pas son visage, mais sa silhouette maintenant bien plus proche, lui permettait de bien voir sa carrure, disons plutôt imposante, grand et bien bâtit, serait les mots pour le qualifier. Mais qu’elle visage se cachait derrière tout ça. Et comme si dame nature voulait prolonger le mystère alors qu’elle se rapprochait encore de lui d’un pas très sur, peut être trop. Un nuage vint cacher l’éclat de la lune et laisser tomber sur eux une fine pluie, celle qui vous énerve plus qu’autre chose, empêchant ainsi à Lia de voir son visage.

Elle tentait de soutenir un regard qu’elle ne voyait même pas, attendant une réponse quelconque, mais une réponse qui puisse l’aiguiller sur la personne. D’autre dans ces circonstances de plus en plus étranges, aurait certainement tourné les talons, ou simplement reculé. Mais Lia n’était pas comme ça, bien au contraire, à tord surement, mais peut de chose lui faisait peur…en six année ici, la petite fille timide qui avait fait son entrée en ces lieux avait bien changé, beaucoup changé même. L’enseignement et les amis qu’elle avait pu si faire, l’avait certes beaucoup aidé en ce sens.

Elle se souvenait encore de sa répartition. Ce jour là, elle avait été très surprise de ce que lui avait dit le choipeaux. Oui elle lui avait même murmuré qu’il c’était trompé lorsqu’il lui avait dit qu’elle irait à Gryffondor. Cette maison avait été celle de son père, et ce dernier lui en avait longuement parlé, lui expliquant que ses qualités principales, étaient le courage et la bravoure. Qu’en générale les élèves de cette maison ne reculé pas devant le danger. Lorsqu’il lui avait raconté tout cela, Lia lui avait sourit, cela n’était pas elle, non vraiment pas, c’était même un peu son contraire. Et pourtant, c’était bien dans cette maison que le Choipeaux l’avait répartit. Aujourd’hui elle en avait tout à fait l’étoffe, elle avait appris à être cette jeune femme courageuse qui brillait dans les yeux de son père. Peut être est-ce la raison de sa présence ici ce soir. Pourquoi attendre que la vie vous mette au défit, pourquoi ne pas aller à ses devants et la défit au constant.

De fine gouttelettes ruisselaient sur son visage, passant de temps à autre devant ses yeux. La pluie, aussi fine soit-elle, avait cette merveilleuse manie de traverser vos vêtements. Petite, Lia adoré jouer sous la pluie, même si elle avait toujours, et aujourd’hui encore, détesté que cette dernière se retrouve entre sa peau et ses vêtements. La sensation d’être prise au piège. Etrangement, ce n’était pas le cas, trop intrigué de savoir qui se cachait derrière cette carrure.

- Peu importe qui je suis. Mon culot te permettra juste de passer une agréable soirée en ma compagnie.

Elle était amusée par lui, par son culot et par sa réaction. Visiblement il s’amusait d’elle, plus elle avançait pour connaître son tout nouvelle interlocuteur, plus ce dernier reculait. Voulait-il testé ses limites, sa curiosité, ses nerfs. Ce dernier avait un avantage, mais un seul : il savait qui. Julia était une jeune fille connu de par sa réputation de miss-je-sais-tout. Mais peut de gens en dehors de ça, connaissait son caractère, et cela était à son avantage. Elle souriait aussi pour son arrogance. Il semblait tellement sur de lui.

-J’avoue que c’est pas très conventionnel d’intercepter du courrier, mais je sent que j’ai bien fait. Et j’aimerais bien savoir de quoi tu voulais parler. « Continuer notre petit jeu ». Moi aussi j’ai envie de jouer. Alors toi que veux tu. T’amuser, ou juste découvrir qui est le mauvais garçon qui a détourné ta lettre ?

Cette petite pointe de fierté qu’elle semblât entendre, la fit de nouveau sourire. Réceptionner le courrier d’un personne, ou l’intercepté à sa place, n’a rien de vraiment extraordinaire, mais cela semblait le réjouir. Ce qui la faisait sourire, c’était aussi le fait qu’elle n’était pas la seule à être curieuse. S’il était venu ici, il devait bien avoir une idée derrière la tête. N’importe qu’elle personne n’aurait pas jugé bon de faire le déplacement. Et ce petit détail éveillé d’autant plus sa propre curiosité, mais cela permettrai de mettre un peu plus de piquant à sa soirée.

Elle ne pouvait voir son adversaire, pouvait-elle-même le nommé ainsi ? Qu’importe. A quoi bon alors resté planté là, à essayer de capter un regard inexistant. Elle était arrivée avec son balai en main, sans même lui répondre quoi que ce soit, elle chevaucha ce dernier et s’éleva dans les airs. La fine pluie cinglant son visage. Elle finit par se mettre tout juste à coté de lui, ne percevant alors que le contour de son visage et lui murmura :

-Tu as raison, ne pas savoir qui tu es, est bien plus intéressant, je n’aurais alors aucun remord possible à ton égard. Mais la question est : ne crains tu pas de mettre ta vie au défit ce soir ?

Puis elle s’envola, le surveillant de haut. Non elle ne c’était pas attendu a cela, mais finalement, quelque part cela lui convenait beaucoup mieux. Même si Tab était une adversaire à la hauteur, il lui semblait qu’avec lui cela serai différent. Elle le savait, il ne dirait pas non. Il avait déjà fait la moitié du chemin sans le savoir, alors pourquoi renoncé maintenant ?

Bien, elle rentrait dans son jeu. C’était peut être la meilleure des décisions qu’elle avait prises ses derniers temps. Bien sur si elle s’était énervée contre lui, il aurait bien sur trouvé le moyen de la rabaisser plus bas que terre avant de repartir bouder sa journée de merde, cela ne changerait pas sa réputation. Si elle avait préféré voulut savoir qui il était, nul doute qu’elle ne se serait pas lancé à l’aveuglette dans ce petit jeu, car sachant ce qui se disait sur Hugo, certain savait qu’il avait ce petit côté sadique qu’elle n’aurait certainement pas été tenté de rencontrer. Le pire, c’est qu’il n’avait même pas l’intention d’être méchant avec elle, il avait juste envie de changer d’air, de voir du nouveau, de vivre autre chose que ce qu’ils avaient tous l’habitude de voir en lui. Mais elle avait fait le bon choix. Garder l’anonymat lui donnait un certain avantage. Elle saurait bien assez tôt qui il était, avant la fin de la soirée surement, car il fallait bien qu’elle se fasse une idée, mais pour l’instant, il était mieux ainsi.

Et la voilà qui sautait sur son balai. Ah bah évidemment, si elle choisissait de passer son temps dans les airs, les choses allaient se compliquer quelque peu. Il avait horreur de voler. Décoller ses pieds du sol le déstabilisait, et si elle lui demandait de le rejoindre, il faudrait bien qu’il trouve quoi faire. Car il ferait n’importe quoi pour éviter cela pour l’instant. De toute façon, il n’avait pas de balai, il n’allait pas aller bien loin en remuant ses bras comme un abruti pour essayer de voler. Elle vint pourtant se positionner à sa hauteur, frôlant presque son visage, pour venir lui murmurer les choses qu’il voulait entendre.

-Tu as raison, ne pas savoir qui tu es, est bien plus intéressant, je n’aurais alors aucun remord possible à ton égard.

Elle avait tout saisit, mais elle pensait qu’il allait garder son identité secrète pour longtemps, alors que lui voulait juste qu’elle puisse se faire une idée neuve. Apprendre à apprécier la personne que l’ont a en face de soit plutôt que de se laisser influencer par les ont dit et l’idée que l’ont se fait d’une personne. Il pensait sincèrement, qu’elle ne serait pas déçue en découvrant son identité, peut être serait elle surprise, mais il était sur qu’au moins, elle le jugerait sur ce qu’il était et non pas sur un dessin de son esprit.

- Mais la question est : ne crains tu pas de mettre ta vie au défit ce soir ?

Et la voilà qui s’envolait. Maitresse du jeu, lançant le premier défit. Seulement voilà, comment refuser poliment de monter dans les airs, et ne pas passer pour un lâche. Il ne voyait qu’une solution, s’était à lui de passer à l’action. Elle voulait diriger, seulement, il lui suffisait d’en décider autrement pour que la donne change. Elle restait là, à le survoler, attendant une quelconque réaction de sa part. Et bien ma chérie, tu ne va pas être déçue, je te le promets. Il haussât le ton afin qu’elle puisse l’entendre de là ou elle était.

- En fait, ce n’est pas de cela dont il est question ce soir… Ma chère, tu tends le bâton pour te faire battre, tu me rends la tâche beaucoup trop facile, à toi de me montrer ce que tu vaux.

Aussitôt, sa baguette, comme le prolongement de sa main se fixât sur elle. La partie commençait lentement, il jetât un premier sortilège. Il vérifiât qu’il ne l’avait pas touché, histoire de la mettre en confiance. Bien sur, il ne s’agissait que de sortilège mineur capable de pouvoir la désarçonner. Il était aussi doué avec la magie qu’avec les poings, elle n’avait pas à s’inquiéter, car si elle tombait, elle n’aurait pas à s’écraser lourdement au sol, il interviendrait. Seulement, cela, elle ne le savait pas. Petit à petit, il accélérât la cadence. En gros, une petite partie de chasse ou il est le chasseur, et elle le gibier. Les sortilèges fusaient dans sa direction, tel un arc en ciel. A elle de les éviter.

Elle souriait, par bien être de se retrouver enfin dans les airs, dans un univers qui lui était familier et surtout agréable. Une sensation de légèreté, c’était ce qu’elle ressentait lorsqu’elle se retrouvait dans les airs. Elle se souviendrait toujours de la réflexion de l’un de ses camarades de l’école primaire : « ce que j’aimerai savoir voler comme les oiseaux ». Oui cela la faisait toujours sourire, car elle, elle le faisait comme bon lui semblait. Combien de fois elle avait voulu retrouver ce petit garçon et lui dire : « moi je sais le faire ». Elle imaginait tout à fait sa tête, mais elle savait aussi qu’il se moquerait ouvertement d’elle, mais ça elle n’en avait que faire.

Si elle souriait aussi, c’est que lorsqu’elle était venu susurrer les quelques mots à l’oreille de l’inconnu, juste au moment où elle avait reprit son envole, elle avait vu son visage, elle avait pu lever le voile, mais pour autant, elle ne dit rien. Elle trouver ça plus amusant de lui faire croire qu’elle ne savait pas. Poursuivre le jeu, comme si de rien était. Mais serait-elle si tenir était la question. Elle se le devait, juste pour le plaisir du moment. Dire qu’elle savait qui c’était, était bien faut. Elle avait entendu des choses, des rumeurs, mais elle connaissait trop bien les fait pour préférer se faire sa propre opinion. Lui laissant ainsi se montrer comme lui le voulait, puisqu’elle était sensé ne pas savoir.

Elle inspira une grande bouffé d’air pure. Ce que c’était bon de pouvoir se sentir libre. Libre de penser, de respiré, de vivre. En dessous d’elle, il ne bougé pas, ne réagissait pas. Mais qu’attendait-il ? Pourtant, elle le savait, il regardait…mais alors ? Elle ne savait pas trop ce à quoi elle devait s’attendre, mais elle attendait et autant le dire, même si cette attente l’agacé, cela faisait aussi monter en intensité le moment ou il se déciderait enfin à agir. Mais plus vite cela serait et plus vite elle pourrait en juger.

Hugo "En fait, ce n’est pas de cela dont il est question ce soir…"

Ah ! Et de quoi était-il donc question, se demandât-elle pour elle-même. Au delà de qui il était, il l’intrigué de plus en plus. Elle continuait de voleter, elle avait cependant ralenti un peu sa vitesse, concentrant son attention sur lui.

Hugo "Ma chère, tu tends le bâton pour te faire battre, tu me rends la tâche beaucoup trop facile, à toi de me montrer ce que tu vaux."

Elle n’était pas sur de ses mots, mais quelques choses lui faisait comprendre que la vapeur c’était inversé. Ce à quoi elle ne c’était préparé, il fallait l’avouer. A cet instant elle vit passer à coté d’elle une faible lumière, trainée de résidu magique à sa suite. Un sort, c’était un sort qu’il venait de lui lancer et il s’apprêtait visiblement à lui en lancer d’autres. Ainsi, elle devenait la proie. Même étrange, cette idée l’amusé. Mais de quoi était-il vraiment capable. Elle évitait les sorts du mieux qu’elle pouvait. C’était peut être une technique à mettre en place pour les entrainements… Mais malgré son agilité, l’un des sorts toucha son balai la désarçonnant. Elle se rattrapa de sa main droite, elle ne tenait son balai fermement, si elle le lâchait, elle se retrouverait au sol, mais dans quel état ? Non elle devait tenir, elle ne devait surtout pas y penser. Se concentrer sur le vol, devait rester son objectif principal. A plusieurs reprises, elle essaya de tirer son balai à elle, elle réussit à s’accrocher à l’aide de son autre main sur le manche. Ainsi elle avait un meilleur contrôle. Il devait être fier en bas. Elle ramena lentement son balai vers le sol, mais certainement un peu trop vite car elle s’écrasa de tout son long. Elle se releva juste après, reprenant alors ses esprits.

Julia " j’avoue, tu aurais eu tort de ne pas profiter de ta position "

Il était parvenu à ses fins, oui elle avait tendu le bâton pour se faire battre. Mais au fond n’était-elle pas là pour cela. L’adrénaline qui avait parcouru son corps l’instant d’avant, avait une sensation tellement exceptionnelle et enivrante, que cela valait largement le coût d’être vécu. Elle lui adressa un sourire et s’en attendre, remonta sur son balai. Cela pouvait vraiment paraître kamikaze, et même si ça l’était un peu, ce n’était pas sans avoir une petite idée dernière la tête. Malgré sa corpulence, elle savait qu’elle y parviendrait. Elle se trouvait à présent derrière lui, elle arrivait vite. Tout devait être une question de rapidité, le prendre au dépourvu, il ne devait pas pouvoir anticiper. Son élan devait lui donner assez de force pour le soulever, oh bien sûr, sur une courte distant, mais elle contait surtout et beaucoup sur l’effet de surprise. Se voir soulever du sol alors que rien ne vous y prépare…fait toujours un certain effet. Elle l’avait déjà testé avec Liam. Mais elle n’était pas sur car il n’avait pas le même gabari.

Hugo s’amusait comme un petit fou. C’était une sorte d’entrainement pour lui, bien qu’il n’en ai pas réellement besoin pour se montrer au top. Il visait, et lançait tout les sorts qui lui passaient par la tête, sans évidemment en lancer un qui pourrait se montrer dangereux pour la jeune fille, il ne voulait pas être responsable d’un accident. Tout ceci n’était qu’un amusement. La seule chose qui risquait de lui arrivait s’il la touchait, c’était une petite explosion sans danger pour elle, pouvant juste la déstabiliser un minimum. Pour l’instant, elle n’avait rien à craindre, elle évitait ses tirs à merveille, pas étonnant, on aurait pu croire qu’elle était née sur un balai. Lui de son côté aurait pu tout aussi bien viser à côté, juste de quoi lui faire monter la pression, mais malgré le simple jeu qu’il était en train de lui faire subir, il visait juste et bien, sinon ou était l’intérêt. La peur du danger est toujours meilleure quand elle n’est pas feinte. Son but n’était pas de la blesser, mais de lui faire comprendre qu’au moindre faux pas, elle pouvait se retrouver quelques mètres plus bas. Il restait cependant vigilant, s’il parvenait à la toucher et que par un malheureux hasard elle dégringole dans les airs, il userait d’un sort pour ralentir sa chute, amortir son choc. Le but n’était pas de la tuer tout de même. Jusqu’à présent, elle évitait d’une façon précise, mais le manque de concentration lui ferait commettre une erreur à n’en pas douter. Sans relâche, il la bombardait de sort, tous plus rapide les uns que les autres, et il finit par l’atteindre. Un sourire se dessinât sur son visage lorsque le balai réalisa une petite embardée au contact d’une trainée rouge qu’il lui avait envoyé. Celle-ci fut désarçonnait, et les sorts s’arrêtèrent de pleuvoir. Il restait aux aguets prêt à intervenir en cas de danger, mais il s’amusait aussi du spectacle, il voulait voir comment elle s’en sortirait. Baguette tendu vers le ciel, il l’observait, son corps dans le vide, maintenu d’une seule main au manche, tentant de reprendre son équilibre. Deux fois, il lui lançât un sort histoire de lui montrer qu’elle n’était pas hors de danger, mais ceux-ci passèrent loin d’elle volontairement. Elle se balançait dans le vide, mais il ne doutait pas qu’elle parviendrait à se sortir de la toute seule. Son agilité sur le balai quelques minutes plus tôt le lui avait prouvé. Il n’eut pas longtemps à attendre pour que cela se produise. Elle parvint à agripper sa deuxième main au manche du balai, se stabilisant, afin de pouvoir diriger son balai vers le sol. Sa descente fut précise, mais l’atterrissage se montrât plus impressionnant que ce qu’Hugo aurait pu imaginer. Pour tout dire, elle s’écrasât au sol, mais il n’eut pas à s’inquiéter, car il la vit se relever immédiatement. Il ne pu s’empêcher de retenir un rire.

- Alors, ça t’as plus ?
- J’avoue, tu aurais eu tort de ne pas profiter de ta position.

Il était ravi qu’elle le soulève, au moins cela prouvait qu’il n’y était pas allé trop fort. Elle venait de lui adresser un sourire qu’il pouvait apercevoir grâce à la faible lueur de la lune, mais il n’était pas sur qu’elle aperçoive celui qu’il lui rendait. Il pensait qu’ils allaient vers une petite trêve histoire de peut être discuter un peu, peut être même allait il enfin se révéler à elle, mais elle avait déjà sauté sur son balai. Ma parole, c’est qu’elle en redemandait ! Avec un sourire, il se préparât, ne regardant pas la direction qu’elle prenait, jetant juste un regard en l’air, persuadé de la voir apparaitre sous peu dans son champ de vision, baguette prête, mais ce qu’il se passât fut totalement différent. Il sentit un choc dans son dos, et eut la désagréable sensation de sentir son estomac traverser son torses pour se retrouver au milieu de ses intestins. Il pu sentir ses pieds quitter le sol, et il ne mit pas longtemps à comprendre ce qu’il se passait, il ne pu alors retenir un juron.

- Oh non, putain…

S’il y avait bien une chose qu’il détestait, s’était voler, à croire qu’elle l’avait sentit, car il commençait à voir le sol s’éloigner au dessous de lui. Ce n’était pas une question de vertige ou quoi que se soit, non, tout simplement, il n’aimait pas ça. Il fermât les yeux un instant pour essayer de reprendre ses esprits. Il les ouvrit à nouveau, mais comment voulez vous qu’il parvienne à réfléchir à plusieurs mètres du sol. Il n’avait qu’une seule solution, il devait reprendre le contrôle pour pouvoir retrouver la terre ferme. Il s’agrippât sur le manche du balai, se demandant encore comment un si frêle engin pouvaiut les maintenir en l’air tout les deux. D’un geste d’épaule, il la bousculât pour qu’elle bascule à nouveau dans le vide, et qu’il puisse se reculer sur le manche pour diriger la descente. Seulement, il avait bien eu raison, ce petit balai n’était pas fait pour supporter autant de poids. Il amorçât la descente, mais le balai était bien trop dur à diriger, la jeune fille se raccrochant tant bien que mal sous les sursauts du balai qui commençait à peiner, mais le problème était surtout l’attraction qu’elle lui procurait en un seul point, les faisant dégringoler de manière chaotique. Tout ce qu’il avait à faire, c’était maintenir autant qu’il le pouvait la trajectoire, mais il avait beau essayer, le balai descendait de plus en plus, prenant la direction du lac. Au moins dans le pire des cas, cela amortirait la chute. D’un air enjoué, il se tournât vers la jeune fille, il n’avait plus à cacher son visage, elle avait du le voir en le soulevant, et lui lançât :

- Accroche-toi, on va s’écraser.

Ils arrivèrent à la surface du lac, les pieds de la jeune fille devant pénétrer à présent dans l’eau, il ne restait plus que deux solutions. Soit elle lâchait le manche, et il pouvait reprendre un minimum de contrôle pour qu’il puisse se poser sur la berge, soit elle gardait sa prise et l’entrainait dans l’eau avec lui. Peu importe la solution, maintenant qu’elle était à moitié dans l’eau, il était mort de rire, persuadé que lui n’aurait pas à y faire un tour.

hugo "Oh non, putain…"

Elle ne mit que peu de temps à comprendre que son cher partenaire n’était, à l’évidence, pas un fana du vol et l’altitude. Ce qui lui décrocha un sourire. Mais ce sourire avait deux significations. Elle était vraiment contente et fière d’être parvenu à le soulevait et surtout à une telle hauteur. Elle avait cru que cela serait vraiment minime, juste de quoi le surprendre, et au finale, elle se surprenait elle-même. Cela devait être du à l’entrain et à la sensation d’excitation qui avait ainsi décuplé sa force et sa vitesse d’action. Toujours est-il que cela lui plaisait.

Quand à son partenaire de jeu, il ne semblait vraiment pas à son aise, fort intéressant ma fois. Nous le savons tous, la plus courte des plaisanteries et toujours la meilleure. Elle s’apprêtait donc à le reposer sur le plancher des hippogriffes, lorsque ce denier, ayant agrippé le manche, la bouscula, se retrouvant alors agrippé à son tour. Mais à quoi jouait-il ? Elle contrôlait la situation, pourquoi avait-il fallu qu’il s’en mêle ? Parce qu’elle était une fille ? Parce qu’il ne la pensait pas capable de s’en débrouiller ? Et bien soit, à présent il devrai se débrouiller seule, elle ne lèverai le petit doigt que si vraiment elle jugé leur vie trop en danger. Elle savait comment redresser l’engin, mais ne le souhaité pas. Elle voulait le voir se dépatouiller seul. Oh bien entendu, le balai ne supporta pas leur poids à tout les deux, ainsi répartit, ce dernier opta donc pour la trajectoire en direction du lac. Belle perspective qui la fit sourire. Elle était amusée par la réaction d’Hugo. Ce dernier reprit la parole :

Hugo "Accroche-toi, on va s’écraser."

Elle ne pu s’empêcher d’émettre un petit rire, la situation, la tête d’Hugo et la perspective de l’eau qui arrivé à vitesse grand V. Oui tout cela la faisait rire. Elle aurait pu leur évité de se retrouver dans l’eau, t’atterrir en douceur. Mais voir Hugo tentait de rétablir les chose était tellement plus amusant, qu’elle s’en était abstenu.

Une certaine fraîcheur au niveau de ses pieds, lui indiqua qu’ils avaient atteint le Lac. Elle serait la première à y rentrait. Soit, mais elle ne serait certainement pas la dernière ni la seule. Oh non. S’il contait qu’elle l’épargne dans cette baignade forcée, hors de question. Ils seraient dans la même galère jusqu’au bout. A présent dans l’eau, son poids avait une attraction bien plus forte, qui entraîna donc son camarade dans celle-ci bien plus vite qu’elle. Ils se retrouvaient donc l’un et l’autre trempé de la tête au pied.

Julia " Je te remercie Hugo pour cette baignade improvisée. Et surtout pour cette magnifique après-midi. Ce a quoi je ne m’attendait pas du tout. Je ne regrette pas du tout que tu es remplacé Tab."

L’esprit d’Hugo était partagé en plusieurs morceaux. Le premier était anxieux. Assis, un balai entre les jambes sur lequel il n’avait aucun contrôle, ses pieds ne touchant pas le sol, ce n’était pas vraiment sa tasse de thé. En temps normal, il faut clairement dire qu’il aurait eu une peur bleu. Mais ce soir, la situation était différente, son cœur battait à tout rompre, mais cela était plus du à l’excitation provoquée par le danger. La deuxième partie était encore plus simple. Il était tout bonnement mort de rire. Il savait qu’elle allait finir dans l’eau, et même si cela n’était pas vraiment le résultat qu’il avait recherché, cela l’amusait. Il était persuadé que lorsqu’elle entrerait dans l’eau, le contact avec celle-ci lui ferait lâcher prise, et qu’il pourrait reprendre un semblant de contrôle, de quoi pouvoir atterrir sur la berge et continuer à rire à plein poumons. La troisième et dernière partie ne cessait de se répéter : « Lâche le manche, lâche ce putain de manche… » Mais tout ceci était sans compter sur la persévérance de Julia, qui semblait s’agripper au balai comme s’il s’agissait de la seule chose qui la rattachait à la vie.

Lorsque les pieds de la jeune fille entrèrent en contact avec l’eau, Hugo reconnut le bruit caractéristique de la surface se troublant au contact du corps. Mais il avait beau espérait, celle-ci ne lâchât pas, et il vit le lac se rapprocher à la vitesse grand V. Lorsqu’il sentit l’eau glacé, il était déjà trop tard. Il eut à peine le temps de prendre une respiration, qu’il s’enfonçait déjà comme un boulet de canon. Julia avait au moins eu la chance d’y pénétrer en douceur. Il aurait pu paniquer, mais il se sentait léger. C’était comme si l’eau venait de lui donner une grande bouffée d’oxygène. Lorsqu’il sentit la fin de la descente, il donnât de grande poussée pour remonter vers la surface. Lorsqu’il l’eut atteint, il inspirât une grande goulée d’air, avant d’éclater de rire. Il cherchât sa comparse des yeux, et la rejoignit à la nage.

- Je te remercie Hugo pour cette baignade improvisée. Et surtout pour cette magnifique après-midi. Ce a quoi je ne m’attendais pas du tout. Je ne regrette pas du tout que tu es remplacé Tab.
- Je regrette pas d’avoir intercepté cette lettre c’est sur. Vient, on sort, je voudrais pas attraper froid.

Autant dire qu’il ne voulait pas qu’elle tombe malade, mais le prononcer à haute voix ne lui ressemblait pas du tout. Il regagnât la berge en vitesse, sans jetter un œil derrière lui, il ne doutait pas qu’elle le suivrait rapidement. Une fois hors du lac, il attrapât sa baguette et se séchât rapidement, puis, la pointant vers le lac, il lançât un sortilège d’attraction pour récupérer le balai qui avait du plonger au fond de l’eau. Lorsqu’il refit surface, Hugo l’attrapât au vol, mais se rendit compte immédiatement que le manche avait été abimé en entrant dans l’eau.

- J’espère que tu tenais pas trop à se balai, parce qu’il a l’air mal en point.

Il espérait tout de même qu’elle pourrait le réparer, et que celui-ci n’avait pas une trop grande valeur sentimentale. Vous savez les joueurs de quidditch et leur balai, c’est toute une histoire. Reprenant son sourire, il se fit la réflexion qu’il avait passé une bonne après midi en la compagnie de Julia, mais il ne fallait pas aller trop vite en besogne. Autant y aller en douceur. Plus c’est long, plus c’est bon. Aussi il décidât de mettre un terme à cette rencontre.

- Eh bien, je doit dire que cette rencontre est très intéressante, mais il ne faut pas tout gâcher de suite. Je pense qu’on devrait se remettre ça bientôt, mais pour le moment, je vais t’abandonner. Non pas que j’ai d’autre chose à faire, mais il faut savoir faire durer le plaisir.

Sans attendre de réponse, il se mit en route vers le château, mais ne manquât pas de lui faire un clin d’œil avant de lâcher :

- A très bientôt…

Elle ne pu se retenir et éclata d’un rire cristallin et doux, lorsque son cher camarade entra dans l’eau, non sans douceur. Oh elle en était persuadé, il avait comptait fortement sur le fait qu’elle lâcherait prise, afin de lui épargner la fraicheur du Lac et tout ce qui pouvait se trouvait sous la surface. Ce dont elle essayait d’ignorer la présence. Il ressortit enfin la tête de l’eau, pas mécontente de le revoir surgir toute fois. Etant à présent à son niveau, elle lui exprima ses impressions sur la soirée. A quoi il ne manqua pas de répondre.

- Je regrette pas d’avoir intercepté cette lettre c’est sur. Vient, on sort, je voudrais pas attraper froid.

Cela leur faisait donc un point en commun. Peut être aurait-elle passé une soirée bien moins amusante, perturbante, dangereuse ou je ne sais quoi d’autre, si Tab avait fait acte de présence, si Hugo n’avait pas intercepté son courrier. Mais cela personne ne pourrait le lui dire. Alors oui, elle ne regrettait rien, absolument rien. Non, elle en était heureuse.

Hugo avait raison, ils devaient sortir l’un et l’autre. Ce n’était pas que de se retrouver dans l’eau n’était pas agréable, au contraire, mais elle n’était pas des plus chaude et tomber malade n’était pas dans les objectifs de Lia. Il sortit, elle en fit de même. Se séchant à son tour. De temps en temps, il lui arrivait de penser à comment elle ferait sans la magie, si elle était une moldu. Il n’imaginait pas pouvoir s’en passer et cela la fit sourire.

-J’espère que tu tenais pas trop à se balai, parce qu’il a l’air mal en point

Il l’avait sortit de ses pensées. Elle se tourna alors vers lui. Dans sa main, ce qui avait pu ressemblait à un balai. Le pauvre n’avait pas vraiment apprécié la chute qui les avait tant fait rire. Mais cela lui était un peu égale, ce n’était pas le sien et heureusement. Elle rit de nouveau.

-Ne t’en fait pas pour le balai, je l’ai emprunté à l’école.

Elle n’aurait pas rit ainsi si il avait s’agit du sien. Comme beaucoup peuvent le savoir, les joueurs de Quidditch son très à cheval sur l’entretiens de leur balai. Certains bien trop. Mais là n’était finalement pas le sujet de la conversation.

- Eh bien, je dois dire que cette rencontre est très intéressante, mais il ne faut pas tout gâcher de suite. Je pense qu’on devrait se remettre ça bientôt, mais pour le moment, je vais t’abandonner. Non pas que j’ai d’autre chose à faire, mais il faut savoir faire durer le plaisir.

- Je suis bien d’accord, bonne soirée à toi alors et à bientôt

Hugo avait raison, toute bonne chose avait une fin et l’heure semblait venu de mettre fin à leur rencontre pour le moins étrange mais agréable en surprise. Ce qu’elle aimait dans ce genre de relation, c’était l’imprévu que cela impliquait. Mais elle avait prononcé c’est mot en même temps que lui, lui lançait un à bientôt tout en regagnant le château. Elle le regarda s’éloignait puis reporta son attention sur le Lac. Elle ne tarderai pas à rentrée, mais pas de suite.