Appelo Mor†em (old)
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Appelo Mor†em (old)


 
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Ah la bonne blague ! Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Auteur Message
Hugo O. Garnaliel
Langue de Plomb
Are you affraid? Not apparently enought... Hugo O. Garnaliel
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Masculin

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Amour : Une petite vipère

Pensine
Orientation Sexuelle: Hétérosexuel
Année d'étude: Diplômé
Caractère: Renfermé, violent, colérique, brutal, parfois calme et doux, mais rarement.

MessageSujet: Ah la bonne blague ! Ah la bonne blague ! Icon_minitimeMar 31 Mar 2009 - 0:16

Priorité à ma Aly Love


    -Hugo !
    - Oui papa j’arrive…

    Premier septembre, jour de la rentrée. Allez savoir pourquoi il sentait dans le ton de la voie de son père qu’il valait mieux se faire tout petit. Ils étaient en retard, Hugo venait juste de rentrer à la maison, pourtant, ils auraient déjà du partir depuis plus de dix minutes. Vous allez certainement vous dire qu’Hugo l’as encore fait exprès, mais pour une fois non. Il avait une bonne raison, une chose qu’il ne voulait rater pour rien au monde. Il arrivât auprès de son père, et alors qu’il allait ouvrir la bouche pour lui signifier sa présence, il le sentit plus qu’il ne le vit arriver. Un peu comme un mouvement dans l’air, une vibration imperceptible, et hop, il avait l’impression qu’on venait de lui arracher la tête.

    - Si tu rate ton train, c’est tant pis pour toi, t’ira à pied.

    - J’voulais lui dire au revoir, j’vais pas la revoir avant…

    Et une nouvelle claque sifflât dans l’air. Après tout, à quoi bon parler, cela n’avait jamais servit à rien. Plus il essaierait d’en placer une, plus les coups tomberaient fort. Dans un sens, arrivé à Poudlard avec la tête explosée, ça pouvait donner le ton. Du style, non j’ai pas changé, je distribue toujours autant de coup, alors me cherchez pas. C’est en évitant une pluie de baffe qu’il montât rapidement dans sa chambre chercher sa valise, et qu’il la traînât jusqu’à la voiture de son père. Il aurait bien aimé monter dans le coffre lui aussi, ça aurait certainement été moins pire que de supporter son humeur tout le trajet, et de devoir se retenir de l’ouvrir, car même en conduisant, une main droite peu très vite partir. Hugo n’avait que douze an, et même s’il avait pris l’habitude, son père lui faisait encore peur. Il attendait juste de grandir, et il savait que cela lui passerait, mais pour l’instant, le petit garçon qu’il était encaissait bien les oups des jeunes de son âge, mais la force d’un homme comme son père était proportionnelle à l’âge.

    Bizarrement, le trajet fut bref et silencieux. La voiture s’arrêtât devant l’entrée de la gare, et Hugo savait que maintenant, il allait avoir droit à son petit plaisir, celui qu’il attendait depuis le début des vacances a vrai dire. Il tournât son visage vers son père et lui adressât un sourire narquois. Il ouvrit la portière, et se baissât au niveau de la vitre, toujours se sourire sur le visage.

    - Pourquoi tu souris comme un abruti ?

    - Et bien j’étais en train de me dire que… J’vais plus te voir avant les prochaines vacances, et ça Papa, c’est un vrai plaisir.

    Il lui adressât un dernier sourire, et filât le plus rapidement possible. Il entendit les hurlements de son père dans son dos, il l’avait mit en pétard, et il était sur que justement, le jour ou les vacances arriveraient, il en rigolerait beaucoup moins, et Edouard le lui ferait payer. Mais après tout peu importe, savoir qu’il allait ruminer pendant un petit moment sans pouvoir lui donner une bonne trempe, c’était assez drôle.

    -------------------------------------------------------------


    Fallait avouer que le trajet en train, c’était pas vraiment le meilleur moment de la journée. Oh bien sur c’était assez marrant de revoir toute ces têtes d’abrutis, encore plus celles des nouveaux qui ne savent pas encore dans quoi ils sont tombés. C’est drôle, à un moment, il aurait presque juré qu’il avait vu Aly. Eh bien, il lui arrivait quoi là, s’il commençait à avoir des hallucinations, c’était peut être que son père frappait vraiment trop fort. Il aurait pu creuser plus loin, mais c’est à ce moment là qu’il croisât la personne qu’il appréciait le plus à Poudlard. Thomas Morgan, ou l’abruti de service, ou encore punching-ball favori, c’est à voir. Quelques petites friction dans les couloirs, mais bon, il allait pas recommencer comme l’année dernière. Le préfet lui avait déjà signifié qu’il l’avait à l’œil, et qu’à la moindre bagarre, il pourrait reprendre le train dans l’autre sens. Génial, si on peu même plus s’amuser…

    Le pire, s’était encore qu’il fallait attendre que toutes ses têtes d’ampoules soient appelées unes par une et qu’on leur pose le choipeaux sur la tête. Quoi de plus barbant. Il ne comprenait pas vraiment l’engouement de certain pour cette cérémonie. Lui, il avait surtout envie de s’endormir, histoire que cela passe plus vite, et que le festin apparaisse. Et puis tout ces discours, gnagnagna, c’est interdit, blablabla, c’est pas bien, pioupioupiou, ne prenez pas ces avertissement à la légère. Ouai c’est ça, on repassera. Il attendit de voir si la répartition lui faisait le même effet qu’aux autres… Quelques noms… Encore un peu… Bon c’était décider, il allait dormir. Il posât la tête sur ses deux bras, mais évidemment, vu le vacarme dans la grande salle, il lui était impossible d’ignorer qu’à coté de lui, des jeunes sorcier de onze ans vivaient peut être le moment le plus important de leur courte vie. Tout ceci était d’un barbant. Il se demandait intérieurement qu’est ce qui aurait pu rendre ce moment plus agréable. Il ne pouvait que laisser un sourire se dessiner sur son visage à l’idée de ce qu’en aurait dit Aly. Ils auraient rit tout les deux, se moquant des autres, et…

    - Alanna Rogers.

    Pardon ? Vous pouvez répéter là ? Bizarrement, Hugo relevât la tête en l’espace d’un quart de seconde. Non, il avait du s’endormir réellement, il venait de rêver, elle ne pouvait pas… Mais si ! C’était bien elle, la petite garce, elle ne lui avait même pas dit… Il était en train de se demander quelle serait la meilleure façon de la torturer après ça au moment ou le choipeaux annonçât Serpentard. Génial, en plus il allait devoir se cacher tout le repas s’il voulait conserver l’effet de surprise. Remarquez, avec le brouhaha ambiant, il aurait été difficile pour la jeune fille de le remarquer. A moins qu’un abruti ne prononce son nom, il n’avait pas à s’inquiéter.

    - Hey Hugo.

    Merci, c’est gentil de vouloir tout gâcher comme ça. Le jeune Serpentard se tassât sur lui-même, se cachant derrière son « camarade » de droite, ainsi il serait invisible. Et l’autre abruti de Mike qui restait là à le regarder bêtement. Hugo jetât un coup d’œil sur Aly, elle ne regardait pas dans sa direction, au moins, il conservait son avantage. Il en profitât pour frapper Mike d’une grande claque à l’arrière de la tête.

    - T’es vraiment trop con toi des fois hein ?

    - J’ai fait quoi…
    - Cherche pas abruti.

    Mike savait qu’en général se genre de réponse signifiait : « insiste et ma main risque de vite rencontrer ta joue ». Le reste du diner se passât sans encombre, et Hugo filât dans la cohue générale lorsque les préfets appelèrent les premières années. Il ne savait pas encore ce qu’il allait lui dire, ou plutôt si. Juste une simple question en fait, pourquoi ne lui en avait elle pas parlé. Mais le plus drôle, se serait certainement de voir sa tête quand elle le verrait. Enfin, cela promettait. Il prit son chemin habituel pour traverser les cachots, n’oubliant pas de bousculer Thomas sur son passage. Arrivé dans la salle commune, il ne prit même pas la peine de monter dans son dortoir, il s’installât dans un fauteuil qui donnait sur la porte du dortoir des filles et attrapât un livre. Un livre dites-vous ? Non !!! Bah si, mais faut pas croire qu’il allait réellement le lire, c’était plus une sorte de cachette, il ne voulait pas gâcher l’effet de surprise.

    Et voilà les premières années qui faisaient leur apparition. Les dortoirs c’est par là, le tableau d’affichage, et blablabla. Les préfets, la huitième plaie d’Egypte, à fuir comme la peste… Hugo se demandait s’il allait enfin les lâcher un jour, il fallait qu’elle soit un minimum à part pour qu’il puisse lui parler. Elle passât devant lui, et lorsqu’elle lui tournât le dos, il baissât son livre et prit enfin la parole.

    - Alors, c’est ça que t’appelle loin ? Tu comptais garder ça longtemps pour toi ? Sorcière…

    Vexé qu’elle lui en ait pas parlé ? Pas du tout… Juste un peu, mais si j’vous entends le dire ca va chier…

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Alanna Rogers
Serpentard
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MessageSujet: Re: Ah la bonne blague ! Ah la bonne blague ! Icon_minitimeMar 31 Mar 2009 - 1:39

    Alors qu’elle venait tout juste de dire ‘tchao’ à Hugo, Aly n’arrivait pas à réaliser quand serait leur prochaine rencontre… Elle voulait se retourner, lui faire un dernier signe. Mais ça n’en valais pas la peine. Ils n’étaient pas sentimentaux, enfin si, mais non, enfin roooh merde ! Ils sont justes… casses couilles ! Jamais capables de montrer qu’ils tiennent l’un à l’autre. Juste capable par contre de passer leur temps à s’enguirlander, et à se cogner dessus. Oui oui on parle bien d’une fille et d’un garçon. Pourquoi n’était elle pas foutu de lui faire un dernier baisé sur la joue ou ne serait ce qu’une accolade ? Pourquoi ? Parce qu’il s’agit des deux individus les plus acerbes qu’il soit tenus d’exister. Alanna arriva face à sa mère, elle affichait un sourire tellement rayonnant que la petite brunette ne sentait même pas le besoin de ne serais ce que montrer un peut de sa propre joie. Elle entra dans le véhicule, sa mère se mit à parler de toutes les joies et les amitiés qu’elle allait découvrir à l’école. Mais à peine on lui parlait d’une nouvelle amitié qu’elle regrettait la précédente. La p’tite Rogers colla sa tête contre la vitre et regarda le paysage défiler laissant sa mère célébrer ce merveilleux jour seule.

    Arrivée à la gare sa mère l’entraina précipitamment entre chaque personne pour atteindre la fameuse voie 9 ¾. Elle lui indiqua le chemin et montra même un signe de faiblesse lors des dernières secondes. On voyait dans ses petits yeux marron briller mille perles de larmes… pathétiques.

    -Maman, c’est bon arrête toi. Je vais pas faire la guerre !
    -Oh c’est bon hein ! J’ai le droit d’être fière de ma fille quand même ?
    -Fière oui. La rendre ridicule si tu pouvais éviter…
    -Roh ça suffit viens par là.

    La grande blonde ne lui laissa même pas le temps de se défendre qu’en un quart de seconde Aly se retrouva projetée contre la poitrine peut protubérante de sa mère. Elle la serrait un peut trop fort. Elle dut la faire lâcher de force quand le signal d’alarme du départ retentis. Et c’est parti !
    Dans le train tout le monde semblait trouver sa place, sauf bien évidement les premières années dont fait parti notre petite peste en herbe. Elle ne se prit pas la tête. Elle traversa le couloir à la recherche d’une place. Elle vit un wagon avec un siège de vide et sans même demander entra et se posa à l’intérieur. Elle entendit l’écho de ‘non mais ça va, demande pas surtout’, mais elle n’y prêtât pas attention. C’est pas parce qu’elle avait onze ans qu’elle savait pas cogner ! Elle dut alors supporter pendant des heures le piaillement des jeunes filles qui s’extasiaient de leurs vacances et des… oh surprise : garçons ! Affligeant. Mais c’est vrai qu’Aly pensait aussi à un garçon… mais pas de la même manière ! Et puis d’abord il lui manquait pas, non ! S’était la prévision qu’il allait lui manquer qui lui faisait de la peine… ouai c’est bon je sais ce que vous pensez ! Mais ne le dites pas à voix haute… des oreilles trainent dans tous les coins !

    -----------------------------------


    Tout était enfin terminé ! Elle était arrivée à l’école, elle s’était extasiée devant l’immensité des lieux, elle avait suivit les autres aliénés comme un mouton, avait mis ce morceau de tissus qui se désagrègent sur sa tête et avait ENFIN été envoyée dans sa maison : Serpentard ! Et vous croyez que s’était tout ? Ah la bonne blague ! Non non, ils continuaient à parler à parler et à encore oh surprise parler. ‘Et voila ci et voila ça’, ils croient sérieusement qu’on écoute ce qu’ils disent ou c’est juste pour nous faire chier ! C’est pas une sorte de bizutage ? Non… ah bah merde alors.

    Quelle bonne surprise, Alanna trainait en bonne dernière. Elle se lassait de tous ce blabla et préférait largement regarder ses pieds. Eux au moins n’étaient pas aussi chiant ! Elle suivait comme une âme en peine le groupe. Le préfet présentait avec fierté les moindres recoins de chaque pièces. C’est vrai ça, c’est pas comme si on aurait pas le temps de faire ça par nous même pendant sept années. Bon d’accord il fallait qu’ils connaissent les lieux, s’était primordial…

    Une fois arrivé (ENFIN) dans la salle commune Alanna sentait le début de la fin et trépignait d’impatience de pouvoir enfin voler de ses propres ailes. Après avoir fait un ‘waaa’ devant le panneau d’affichage et un ‘oooh’ devant la vue des dortoirs, elle entendit une voix drôlement commune…

    - Alors, c’est ça que t’appelle loin ? Tu comptais garder ça longtemps pour toi ? Sorcière…

    Aly n’osa pas se retourner, elle venait de comprendre qui s’était… Hugo ! Comment il… comment avait il bien pu ? Il l’avait suivit ? Toutes ces questions absurde (ouai) elles se les aient posés aussi con soit elles. Elle fit volte face et vit son meilleur ami. Partagée entre l’envie de le serrer dans ses bras… et l’engueulade, la deuxième solution parut naturellement évidente. Elle vit sa robe de sorcier et comprit immédiatement. Pas si conne non plus.

    -Bordel de merde ! QU’EST-CE QUE TU FOUS LA ?! C’EST CA TON PENSIONNAT DE MERDE !?

    Alanna se laissa emporter par l’adrénaline oubliant carrément qu’il y avait d’autres élèves tout près. Elle s’approcha rapidement d’Hugo assis dans son grand siège tel un ministre et l’attrapa par le col.

    -T’es un sorcier ! Tu te fous de ma gueule ! Tu… te… MERDE ! Sale con !

    Elle lui donna une tape sur la tête et le laissa retomber sur son siège. Elle était sur le cul. Elle s’assit face à lui le regardant avec fureur.

    -J’arrive pas à y croire !

    Cette dernière phrase était plus douce, on sentait presque une onde de sentiment autre que la colère bien évidement. Bienvenue à Poudlard p’tite vipère !

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MessageSujet: Re: Ah la bonne blague ! Ah la bonne blague ! Icon_minitimeSam 4 Avr 2009 - 0:43

    Elle était là, lui tournant le dos, hésitant à se retourner. Alors profitons-en pour faire un peu de psychologie. On pourrait penser qu’il serait très heureux de la retrouver ici, car après tout, c’était pour lui la personne qui se rapprochait le plus d’une famille, d’une vraie amitié, chien et chat certes, mais tout de même. Pour dire vrai, il était assez partagé, pourquoi se contenter d’être joyeux, autant trouver le moyen de râler. En fait, ce qui était le plus dur pour lui, c’était qu’il s’était préparé à l’annonce de son départ, il avait fait le dur, mais il n’aimait pas du tout l’idée de ne pas la voir pendant un an. Encore pire, pourquoi ne le lui avait elle pas tout simplement dit, il est aussi sorcier après tout, et elle n’avait pas eu assez confiance en lui pour lui dire. Vous allez me dire que lui non plus ne lui en a pas parlé, mais il trouverait bien une bonne excuse, une raison pour ne pas l’avoir fait.

    -Bordel de merde ! QU’EST-CE QUE TU FOUS LA ?! C’EST CA TON PENSIONNAT DE MERDE !?

    Apparemment, elle le prenait aussi bien que lui, et vu le langage soutenu qu’elle utilisait, il n’y avait aucun doute sur le fait que ce soit elle. Il ne pu s’empêcher d’esquisser un sourire. En fin de compte, oui il était heureux, mais n’allez pas trop le répéter, faudrait pas que ca vienne aux oreilles de tout le monde. Pour toute réponse il fit un petit mouvement d’épaule, levant les yeux au ciel, prenant ce petit air innocent signifiant en gros : Oups ! Elle se rapprochât alors rapidement de lui et l’attrapât par le col. Il allait falloir qu’elle se calme vite notre petite fille, car il n’avait pas passé un an à s’imposer en tant que dur, pour qu’elle vienne tout casser maintenant. Imaginé Hugo Garnaliel malmené par une fille, c’est une chose totalement impensable. D’ailleurs, il ne pu s’empêcher de jeter un regard alentour, et bien évidemment, les cris d’Alanna avait attiré l’attention de tous. Tous ? Non presque en fait, car le préfet était tellement absorbé par ses explication à un première année qu’il ne captait rien. Heureusement d’ailleurs pour la jeune fille, car il avait l’habitude des frasques d’Hugo et il leur aurait certainement collé une retenue à chacun sans raison.

    -T’es un sorcier ! Tu te fous de ma gueule ! Tu… te… MERDE ! Sale con !
    - Merci.

    La foule commençait à les entourer, certain faisant mine de s’occuper d’autre chose, tendant juste l’oreille avec l’espoir que pour une fois une fille allait remettre cette brute d’Hugo à sa place. D’autre était carrément planté autour, les yeux ébahis. En revanche, les seuls avec qui il s’entendaient un minimum restaient en retrait et lui jetait des regards bizarres. Ses yeux se posant sur eux, il leur adressât un léger sourire en leur disant en chuchotant presque, histoire qu’Aly l’entende bien :

    - C’est rien vous inquiétez pas… Là, elle est heureuse j’vous assure.

    Il leur adressât un petit clin d’œil avant de reporter son attention sur Alanna. Il n’arrivait toujours pas à y croire. Elle, ici, alors qu’il avait pensé qu’il devrait lui mentir toute sa vie. S’il avait su, il se serait bien gardé de cacher que lui aussi était un sorcier. Vous vous rendez comptes, deux jeunes sorciers inexpérimentés essayant de faire brûler tout les chats du quartier par magie, ça aurait certainement fait un scandale. La petite claque à l’arrière de sa tête le ramenât dans le présent. Elle relâchât son col, et se laissât tomber à ses côtés.

    -J’arrive pas à y croire !
    - Pas plus que moi.

    Il avait noté son ton. Malgré la fureur que lui lançait son regard, il savait décrypter ses gestes et paroles. Il ne doutait pas que cela lui faisait plaisir de le voir ici, ils pourraient partager plus de chose encore que ce dont ils auraient pu espérer. Lui aussi était heureux de la voir là, c’est d’ailleurs pourquoi il lui adressât un petit sourire. Des personnes censées, ou plutôt capable d’accepter le fait de ressentir quelque chose auraient fondu l’un sur l’autre, se prenant dans les bras, se disant « oh comme je suis content que tu sois là », mais se n’était pas le cas. Juste un sourire, cela suffisait pour qu’elle comprenne. Seulement voilà, pourquoi se laisser aller dans le sentimentalisme alors qu’on peu encore râler un peu… Oh si peu.

    - Pourquoi tu me l’as pas dit Aly ? Pourquoi tu m’as caché que tu étais une sorcière ? T’avais pas assez confiance en moi ou quoi ?

    Bon comme approche pour souhaiter la bienvenue, il aurait pu mieux faire. En même temps, la vraie bienvenue, il ne la lui souhaiterait que quand il se trouverait seul avec elle, peut être dans un mois ou deux quand cela n’aura plus d’importance, mais au moins il n’y aura pas des centaines d’yeux rivé sur lui comme à l’instant même.

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Alanna Rogers
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MessageSujet: Re: Ah la bonne blague ! Ah la bonne blague ! Icon_minitimeSam 4 Avr 2009 - 20:08

    Un sourire s’affichait sur le visage de la brunette. Elle regardait Hugo avec un mélange d’excitation et de colère étant toujours tiraillée de l’intérieur. Sans arrêt, elle le regardait avec un air d’incompréhension et hochait de la tête comme si elle refusait d’y croire. C’est vrai quoi comment aurait elle put se douter qu’il était sorcier. Il n’avait jamais donné aucun signe, ni elle d’ailleurs. Ils s’étaient toujours contentés d’agir comme de simple Moldus. Mais c’est fou que même étant enfants ils n’aient jamais fait de bourdes. Qui sait peut être que oui mais l’innocence dont ils faisaient part les en avaient aveuglés. Le fait qu’elle l’ait prit par le col de sa robe ne donnait plus aucun doute à la jeune demoiselle, il ne s’agissait pas d’une hallucination ou d’un rêve pris pour des réalités. Son meilleur ami était là ! Face à elle. Désormais ils partageaient même leur secret, qui l’aurait cru.

    - Pas plus que moi.

    Lui avait il enfin répondu. Elle qui ce matin encore sentait ce mal-être en elle à l’idée de le ‘perdre’, elle savait désormais qu’ils allaient former une sale bonne équipe. Dans la même maison, mauvais caractère, tremblez !! Il lui fit un petit sourire qui la combla de joua. Elle lui rendit et cela leurs suffit. Malgré leurs complexités, il s’agissait avant tout de jeune gens appréciant la simplicité. C’est avec un peut de retard qu’Alanna sentit tous les regards qui se posaient sur eux... Elle avait été un peut trop démonstrative. Un peut trop ? Enfin juste assez. Comme d’hab’ quoi. Elle commença à tourner alors la tête essayant de dissuader quiconque les regardait à continuer.

    - Pourquoi tu me l’as pas dit Aly ? Pourquoi tu m’as caché que tu étais une sorcière ? T’avais pas assez confiance en moi ou quoi ?
    -Tu peux pas te contenter de bienvenu ? Faut que tu dramatise direct ! QUOI TU VEUX MA PHOTOS !

    Dit-elle alors en direction d’un garçon qui semblait rigoler en regardant les deux jeunes gens.

    -Pourquoi tu viens pas t’installer avec nous aussi !! Comme ça au moins t’auras pas de mal à entendre ce qu’on dit!!

    Cela semblait suffisant, le Serpentard tira une tête un peut décontenancée avant de retourner à ses occupations. Alanna garda son regard sur lui quelques secondes supplémentaires avant de reprendre sur un ton plus léger.

    -Et toi alors pourquoi tu me l’as pas dit ? C’est idiot mais c’est comme ça ! On avait surement les même raisons. Ma mère m’avait interdit de te le dire. Et puis si t’aurais été un Moldu vu ton cerveau un peut retardé t’aurais pas compris.

    Elle lui fit un sourire comme elle en avait elle seule la recette. Ce genre de sourire qui semble dire ‘me prend pas pour une conne’

    -Non plus sérieusement, j’croyais que j’allais plus voir ta sale face ! J’te jure quand j’suis rentré dans la voiture j’me suis dit ‘voila un fardeau de moins’.

    Elle savait que s’était peut être un peut trop mais elle savait qu’il comprenait le vrai sens de ses paroles. Elle était tout bonnement heureuse. Elle s’avança alors de son siège.

    -Tu vas devoir me faire un briefing sur les bonnes relations ici ! J’espèce que t’as pas perdu ton temps à faire ta tête de cochon dans ton coin et que tu t’es fait de bon indics.

    Cette fois son visage avait repris ce côté malicieux. Ça y est, pour elle la surprise était passée et comme elle avait toujours l’habitude de faire avec Hugo, elle était simplement passée à autre chose. Elle savait que tous les deux réunis ils formeraient le cauchemar des autres.

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MessageSujet: Re: Ah la bonne blague ! Ah la bonne blague ! Icon_minitimeMar 7 Avr 2009 - 23:51

    Les gens n’imaginent pas ce qui vient de leur tomber sur la tête. Déjà Hugo n’était pas un cadeau pour eux, on peut dire que l’arrivée d’Aly n’en était pas vraiment un non plus. Le pire dans tout ça, c’est que séparément, ils auraient été affreux, mais ensemble, il ne pouvait être que pire. Et encore, il trouvait qu’elle commençait fort, au moins les gens allaient savoir directement à qui ils avaient à faire. De plus, le fait de la voir s’approcher aussi directement du jeune Serpentard allait certainement en freiner quelques un. En gros, il avait préparé le terrain à sa manière. Le plus embêtant pour lui lorsqu’il avait su qu’elle allait partir loin, c’est qu’il n’aurait pas pu être la pour veiller sur elle, et ce qui l’embêtait maintenant, c’est justement qu’il allait devoir veiller plus sur elle que prévu. Il connaissait les garçons ici, toujours prêt à détourner une douce, enfin si on peu ire comme ça, jeune fille du droit chemin, sauf que cette fois ci, il le trouverait lui, planté en plein milieu de la route, prêt à en découdre avec le premier qui oserait poser ne serait ce qu’un regard sur elle. Enfin, revenons-en à notre petite peste préférée. Évidemment, Hugo l’avait vu, il l’avait sentit, lui cela ne le dérangeait pas que tous les écoute, mais il se doutait bien qu’Aly allait finir par exploser. Évidemment, ce fut un gars qui venait de rigoler qui prit. Il avait peut être simplement rit pour une chose drôle, qui n’avait rien à voir avec eux, mais voilà, c’était comme ça, et il faudrait s’y habituer très vite.

    - Tu peux pas te contenter de bienvenu ? Faut que tu dramatise direct ! QUOI TU VEUX MA PHOTOS ! Pourquoi tu viens pas t’installer avec nous aussi !! Comme ça au moins t’auras pas de mal à entendre ce qu’on dit!!

    Hugo été installé dans le fauteuil, et il était à la limite de rire. Bien sur, il ne se le serait pas permis, car cela aurait donné à Alanna une raison de plus de lui hurler dessus, et ça, il préférait éviter. Mais à voir la tête de celui qui s’était fait enguirlander, cela le démangeait. Et puis, cette façon de le regarder, comme pour lui donner un avertissement, non mais sincèrement, quel première année aurait osé une telle chose. Hugo certainement, mais il n’y avait qu’elle pour exceller de la sorte dans cet art. C’est dans ces moments la qu’il se rendait compte à quel point il l’adorait, rien que pour sa façon de faire, bien sur, sa personnalité y était aussi pour quelque chose, enfin… L’amitié, ça ne s’explique pas.

    - Et toi alors pourquoi tu me l’as pas dit ? C’est idiot mais c’est comme ça ! On avait surement les même raisons. Ma mère m’avait interdit de te le dire. Et puis si t’aurais été un Moldu vu ton cerveau un peu retardé t’aurait pas compris.

    Tiens, c’est marrant, il aurait du s’y attendre à celle là. Comment pouvait il lui reprocher le fait qu’elle ne l’ait pas mit au courant alors que lui-même ne l’avait pas fait. Lui il avait ses raisons, c’est tout.

    - J’te l’ai pas dit parce que… Parce que, c’est tout. Tu sais comment s’est chez moi. Si j’te l’avais dit, j’suppose que je serais plus là pour en parler. Bref… Et j’te signale que même si j’avais été un moldu, j’aurais compris, et puis Hey !!!


    Il lui balançât une petite claque à l’arrière de la tête, ce qui signifiait tout. Le cerveau ramollis. Non mais des fois, il la détestait. Il était sur que même avec un cerveau ramolli, il pourrait lui montrer qu’ici pour l’instant, elle ne pouvait rien faire, et qu’il pouvait la mater en seulement dix seconde. Vous pensez qu’elle l’a blessé dans son égo ? Pas du tout… Si un peu en fait. Mais bon, ce n’était pas le plus important, c’était Aly, et d’elle il acceptait tout, enfin presque tout.

    -Non plus sérieusement, j’croyais que j’allais plus voir ta sale face ! J’te jure quand j’suis rentré dans la voiture j’me suis dit ‘voila un fardeau de moins’.

    - M’en parle pas, j’croyais que je serais enfin débarrassé de cette petite sangsues qui me colle tout le temps. Pas de chance, j’pense qu’on arrivera à vivre avec ça.
    -Tu vas devoir me faire un briefing sur les bonnes relations ici ! J’espèce que t’as pas perdu ton temps à faire ta tête de cochon dans ton coin et que tu t’es fait de bon indics.
    - Alors en fait, s’est simple. Les filles, c’est soit des sales garces, ce qui devrait te convenir pour des amies, j’te présenterais celles qui en valent la peine. Y a plein de fille toute douce et innocente, ce qui est intéressant pour moi, ça pourrait te servir pour passer tes nerfs parfois. Par contre j’te préviens d’entrée. Les mecs, évite les. C’est tous des cons, des gros lourdauds, en gros interdiction de les approcher. C’est aussi simple que ça, ils en valent pas la peine. Et sincèrement, pas la peine de discuter là dessus. J’te préviens j’t’aurais à l’œil…

    Ce n’était pas vraiment une façon de lui interdire quoi que ce soit, juste une manière détourné de lui dire qu’il tenait à elle et qu’il comptait bien écarter de son chemin tous ceux qui tenteraient de faire du mal à sa petite Aly. Elle le comprendrait bien sur, même si elle agirait comme d’habitude. Bon en même temps, ce n’était pas vraiment qu’une image. Il serait sur son dos. Tout le temps. Elle ne le saurait pas forcément, mais il avait des yeux e des oreilles ici, et il saurait tout. Enfin bref… Le plus important restait encore à venir. Il fallait avouer que la visite du château, avec leurs explications farfelues et inutiles étaient nécessaire pour savoir se repérer, mais quel meilleur guide pouvait elle avoir que Hugo. Ce soir, elle ne dormirait certainement pas beaucoup, il allait lui montrer tout ce qu’il fallait savoir pour bien vivre au château.

    - Ecoute, j’veux pas te demander de partir, mais j’veux que tu soit en forme. Va te coucher, dors si tu veux, mais retrouve moi ici à 1H. Tu va avoir droit à une visite guidée spéciale ce soir, et le guide, ce sera moi, alors ne me fait pas faut bon.

    Il se doutait bien que la nuit serait mouvementée avec sa complice de toujours. Ce qu’il faudrait qu’elle intègre d’entrée, c’était le silence, car les préfets rodaient la nuit, et elle et ses crises et insultes devraient rabattre leurs caquets. C’est avec un clin d’œil qu’il se levât pour disparaître dans son dortoir. Elle serait là bien sur, comment pourrait elle rater ceci. L en profiterais pour bien lui montrer qu’elle avait tout à apprendre, et puis une petite séance d’épouvante n’as jamais vraiment tué quelqu’un.

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Alanna Rogers
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MessageSujet: Re: Ah la bonne blague ! Ah la bonne blague ! Icon_minitimeDim 19 Avr 2009 - 21:18

    La lueur des bougies semblait s’affaiblir au fur et à mesure que leurs conversation avançait, peut être tout simplement la fatigue de la jeune fille, ce foutu tour de train lui avait mis toute son énergie dans les talons. Alors qu’elle venait de demander à Hugo quel genre de personne elle allait trouver ici elle ne pu s’empêcher de réprimer un grand bâillement. Mais très vite les paroles du jeune homme atteignirent ses oreilles et elle aimait particulièrement la manière donc chaque catégorie d’élève était décrite.

    -Alors en fait, s’est simple. Les filles, c’est soit des sales garces, ce qui devrait te convenir pour des amies, j’te présenterais celles qui en valent la peine. Y a plein de fille toute douce et innocente, ce qui est intéressant pour moi, ça pourrait te servir pour passer tes nerfs parfois.
    -Ah bon t’as changé de bord du préfère les petites saintes plutôt que les sales garces ! Oh tu me déçois là !

    Aly fit une moue exagéré et Hugo continua dans une direction qui fit afficher à la jeune fille un énorme sourire.

    -Par contre j’te préviens d’entrée. Les mecs, évite les. C’est tous des cons, des gros lourdauds, en gros interdiction de les approcher. C’est aussi simple que ça, ils en valent pas la peine. Et sincèrement, pas la peine de discuter là dessus. J’te préviens j’t’aurais à l’œil…
    -De toute façon c’est des mecs ! J’ai onze ans j’ai pas envi de me prendre la tête avec des garçons pour l’instant ! J’ai pas envie de me retrouver comme… comme l’autre pimbêche là-bas par exemple.

    Elle désigna un blondasse qui se trouvait dans un recoin de la salle commune, la jeune fille devait se trouver en six ou septième année. Rien que par l’image qu’elle dégageait physiquement on pouvait la cataloguer. Surement dans le mauvais sens mais à vrai dire Aly n’en avait vraiment rien a foutre. BREF !

    -Et puis si tu crois que j’suis ce genre de fille tu te fou le doigt dans l’œil !

    Dit-elle sans vraiment savoir ce à quoi l’avenir la destinait encore. Et oui malgré son côté garçon manqué parfois, elle finirait tout de même par chercher des histoires de garçon. Rite de passage si on veut.

    -Enfin bon, tous ça pour dire qu’il faudra que tu me présente, j’ai pas envi de me faire lyncher et même si j’peux mettre deux ou trois poings par-ci par-là, je peux pas y arriver si ils deviennent trop nombreux. J’veux tout savoir sur ce château comme si j’y avais toujours vécu !
    - Ecoute, j’veux pas te demander de partir, mais j’veux que tu soit en forme. Va te coucher, dors si tu veux, mais retrouve moi ici à 1H. Tu va avoir droit à une visite guidée spéciale ce soir, et le guide, ce sera moi, alors ne me fait pas faut bon.

    Elle sourit et se leva en même temps que lui, dans l’état dans lequel elle se trouvait ça ne serait pas dure pour elle de trouver le sommeil ! Elle prit à son tour la direction de son dortoir avant d’interpeler une dernière fois Hugo en prenant une voix d’idiote.

    -Hey !!!! Bonne nuit mon Boursoufflet !

    Sa réaction un peut plus tôt l’avait vraiment faite penser à celle d’une courte d’esprit et elle se sentait alors obliger de lui lancer ce dernier petit pic, elle monta l’escalier en pouffant encore de rire avant d’aller entamer une nuit encore bien longue…

    --

    Ce qu’il s’est passé ce soir là ne vaut pas vraiment la peine de s’étendre dessus. En effet cela implique des Mandragores qui hurlent au point de vous foutres la plus grande peur de votre vie, sachant qu’en plus l’autre imbécile l’avait emmené près de la forêt cela eut le chic d’attirer une belle bande de loup, il y eut ensuite des sortilèges de bloc jambes, etc ,etc… Bref une chose en menant une autre, elle venait de ses faire tout bonnement lynché, quoi de mieux pour souhaiter la bienvenue à une fraîche nouvelle élève. Mais bon avançons dans le temps pour reprendre la chronologie spéciale Alanna/Hugo !

    S’était l’été et les élèves avaient quitté Poudlard pour se retrouver en vacance et aussi étrange que cela puisse paraître cette année là Alanna avait décidé qu’elle embarquerait Hugo avec elle plutôt que de le laisser dans son immense manoir tellement froid. Elle venait de fêter ses seize ans en juin et profitait de sa « première étape » avant de devenir une adulte. Sa mère comme cadeau avait loué une maison de campagne en Italie. Pas très loin de la mer, isolé et surtout entourée de lacs. Aussi cliché que cela puisse paraître elle avait même loué des vélos pour faire des balades.

    Ce jours précis, il faisait chaud à en crever. Quand vous vous abandonniez à regarder l’horizon tous ce que vous aperceviez s’était comme cette impression que le sol était en feu. Alanna avait trainé Hugo à l’extérieur, ils avaient pris deux vélos et avaient pris la direction d’un des lacs pour se rafraichir un peut. Oui on se croirait dans un remake de Dirty Dancing ou je ne sais quoi d’autre film romantique ! C’est fou ce que la vie peut être remplie de cliché, après tout s’ils n’existaient pas ils n’en seraient pas. Bref après avoir barboté un peut les deux adolescents se laissaient griller au soleil. Allongés l’un près de l’autre ils fondaient sous la chaleur imposante du soleil. Aly portait son maillot de bain noir deux pièces et de grosses lunettes de soleil qui lui prenait presque tout le visage. Elle n’en pouvait plus… cette chaleur devenait vraiment ignoble.

    -Hugo ! Viens on se trouve un coin à l’ombre j’en peux plus là !

    Il se répondit pas et se contenta de sourire, IDIOT ! En gros il lui disait ‘petite nature va !’. Elle détestait quand il faisait ça avec elle. Elle regarda autour d’elle et attrapa la crème solaire. Elle la déboucha et pressa le plus fort possible pour asperger le grand dadet de tout son contenu ! Il se retrouva alors avec le torse complètement blanc, à peine eut elle le temps d’entendre le début d’une insulte qu’elle avait déjà prit la fuite courant se réfugier un peut plus loin près du lac rigolant de bon cœur.

    -Ça t’apprendra !

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MessageSujet: Re: Ah la bonne blague ! Ah la bonne blague ! Icon_minitimeVen 24 Avr 2009 - 1:55

    En général, les vacances d’été, étaient celles que préféraient les élèves. Deux mois de tranquillité, le plaisir de retrouver leurs parents, leurs frères, leurs sœurs. Le temps passé à se prélasser au soleil plutôt que de s’enfermer dans une salle de classe avec leurs camarades, et surtout, deux mois pour oublier tout ce qu’ils avaient appris en un an. Pour Hugo, c’était peut être la pire période de l’année, car le fait de quitter les cours, les cons et les autres, n’était rien en comparaison du fait qu’il devait retrouver son père, et subir ses agressions continuelle. Il avait grandit, s’était endurcit, et encaissait plus facilement les coups qui chaque année devenaient de plus en plus violent, cependant cela devenait aussi de plus en plus dur de résister à l’envie de les rendre. Ils étaient loin les onze ans du jeune homme. Le jeune gringalet s’était transformé en homme, et maintenant non seulement il frappait, mais il savait placer ses coups. Fort heureusement, cette année là, il n’allait pas avoir à subir tout ceci. Apparemment, il existait bien un ange qui devait prendre soin de chaque personne sur terre, et pour lui, ce fut Alanna.

    Cet été là, il n’avait pas eu à retourner chez lui. Alanna n’avait pas eu à insister longtemps pour le convaincre. Il était donc partit passer l’été avec elle, en Italie dans une maison à la campagne. Quoi de mieux pour se ressourcer. Enfin, avec une petite teigne comme Aly, il était sur que cela ne serait pas de tout repos. De plus, c’était l’été de ses 17 ans. A présent, il était majeur, et avait presque tout les droits. Il pouvait utiliser la magie sans retenue en dehors de l’école, contrairement à Aly. Et c’était certainement une bonne chose, car il pouvait lui faire la misère, et elle ne pouvait répondre qu’en tentant de le frapper. Ce jour là, elle était parvenu par on ne sait quel moyen à l’extirper du salon, pour le trainer dehors, sous un soleil de plomb. Elle avait cette sorte de pouvoir sur lui, comment aurait il pu le lui refuser. Il avait donc troqué le canapé confortable pour une scelle de vélo qui l’était beaucoup moins, mais peu importe, tout les deux, ils ne s’ennuyaient jamais. Ils s’étaient rendus à proximité d’un des lacs qui se trouvait non loin de la maison histoire de se rafraichir un peu, avant de faire bronzette.

    Les yeux fermé, allongé sur une serviette, Hugo pouvait sentir beaucoup de chose, en entendre encore plus. La surface du lac était de temps en temps troublée par une grenouille, les oiseaux piaillaient dans les arbres non loin de là, le soleil cognait de plus en plus fort. Il se sentait fatigué. Il faut croire que moins on en fait, plus on se sent ramolli. Il était à deux doigts de s’endormir, rien ne semblait vouloir troubler se moment de tranquillité. Rien sauf elle bien sur.

    -Hugo ! Viens on se trouve un coin à l’ombre j’en peux plus là !

    Et voilà. Ne pouvait-on pas rester en paix seulement quelques heures. Il ne prit même pas la peine de répondre, et laissât un sourire planer sur son visage. Elle saurait ce que cela signifiait. C’était son genre, peut être même celui de toute les filles en fin de compte. Trop chaud, trop frai, j’ai faim, soif, sommeil… Peut importe, elle ne tiendrait pas en place une seconde de plus il le savait. Pourtant, il restait là, allongé sans bouger, les yeux fermé. Il se doutait bien que se petit moment de tranquillité ne serait que très court, mais il avait envie de la taquiner. Il aurait du se douter en entendant le tube se déboucher, il aurait du bouger, mais bizarrement, il ne compris réellement ce qu’il se passait que lorsqu’il sentit la crème s’étaler sur son corps.

    - Sale petite garce !

    Elle s’était déjà enfuit en courant. Elle savait à quoi s’attendre, elle l’avait cherché, elle allait le trouver plus rapidement que prévu. Encore, cela n’aurait été qu’un peu de crème, mais le tube y était passé, et il était difficile de le retirer d’un seul coup. Encore assis au sol, Hugo tentât d’en étaler un minimum, mais c’était encore pire. Parfait.

    -Ça t’apprendra !
    - Tu va voir ce que je vais t’apprendre moi.

    Elle n’avait aucune chance face à lui. De plus elle riait, se moquait de lui, et dans quelques secondes, c’est lui qui rirait de bon cœur. Elle n’était pas bien difficile à rattraper. On aurait dit deux gamins, toujours à se chercher des noises. Il riait aux éclats devant les hurlements qu’elle poussait lorsqu’il parvenait presque à l’attraper. Il le faisait exprès, la saisissant du bout des doigts, lui redonnant sa chance, jusqu’à ce qu’il décide qu’il fallait qu’il se venge. Ses mains la saisirent par les hanches, et il la soulevât du sol alors qu’elle se débattait en riant. Sans attendre, il la rapprochât du bord du lac avant de la reposer au sol sans pour autant la lâcher.

    - Tu trouvais ça marrant tout à l’heure ? Voyons ce que tu en pense maintenant.

    La tenant d’une main, il enlevât de la crème de son torse avec l’autre avant de la lui étaler en riant sur le visage. Essuyant ce qui lui restait dans ses cheveux, il la serrât contre lui histoire de partager un peu plus. La crème qui s’était retrouvé sur lui quelques minutes auparavant venait d’être allègrement partagée sur elle. De son maillot, on ne distinguait le noir que par endroit, mais il n’en avait pas encore finit avec elle. Elle avait beau se débattre, elle n’y couperait pas.

    - T’avais chaud ? Viens je vais te rafraichir.

    Sans attendre son avis, il la soulevât dans ses bras, prit son élan plusieurs fois avant de la lâcher dans les airs. Le vol plané fut surprenant, et lorsqu’elle s’écrasât à la surface de l’eau, il ne pu ignorer le bruit cassant que cela produisit. Dans son esprit, cela ne fit qu’un tour. Il était allé trop fort, trop loin, il avait du lui faire mal, il aurait du penser que ce n’était pas un être incassable. Sans plus attendre, il se jetât à l’eau, partant à sa recherche, craignant le pire. Il plongeât sous l’eau, mais celle-ci était trouble, il ne pouvait rien apercevoir. Lorsqu’il revint à la surface, il était essoufflé, mais elle n’était pas là. D’un air anxieux, il appelât :

    - Aly !!

    Pour la première fois depuis bien longtemps, il avait peur.

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MessageSujet: Re: Ah la bonne blague ! Ah la bonne blague ! Icon_minitimeMar 28 Avr 2009 - 22:32



    Alanna avait couru jusqu’au chêne qui bordait le lac. Elle avait caché sa fine silhouette derrière le tronc laissant seulement dépasser sa tête. On pouvait voir flotter sur l’eau des feuilles du végétal sexagénaire qui tourbillonnaient comme des danseuses étoile. Mais la miss Rogers ne prêtait pas attention à cette danse naturelle qui se passait près d’elle, c’est le sourire jusqu’aux oreilles qu’elle regardait Hugo qui essayait tant bien que mal de se débarrasser de toute la crème solaire dont elle l’avait recouvert. Elle ne pouvait plus retenir une seconde de plus ce rire qui l’a prenait par les entrailles, une grande provocation certes mais si agréable. Elle le vit alors monter sur ses jambes sachant qu’une grande course allait bientôt avoir lieu entre eux. Ça tête disparue dernière l’épaisse écorce du majestueux chêne. Elle commença tant bien que mal de prendre de l’avance, courant de toutes ses forces sur cette herbe jaunie par le soleil. Ça voix raisonnait sur toute l’étendue du lac, personne ne pouvait s’en plaindre puisque les deux adolescents étaient seuls, mais cela donnait irrémédiablement de la vie à l’endroit. Plus elle le voyait se rapprocher plus elle lui criait d’arrêter répétant alors son prénom dans un hurlement mêlé à un rire lorsque ces doigts la frôlaient. Tous les deux riaient de bon cœur, cet instant aurait pu s’appeler la ‘dolce vita’ sans aucun doute. La course commença à les essouffler tous les deux, ralentissant sa course la brunette vu vite attrapée par son chasseur qui la saisit par les hanches lui retirant son emprise sur le sol. Elle le poussa du bout des bras pour éviter que leur peau ce colle et que la sienne soit aussi recouverte de la texture blanchâtre de la crème solaire. Elle vit qu’il prenait la direction du lac immédiatement elle le frappa gentiment sur le torse en criant :

    -Hugo !! Arrête !!!!!
    - Tu trouvais ça marrant tout à l’heure ? Voyons ce que tu en pense maintenant.

    Elle le vit prendre de la crème et elle se mit à se débattre de toutes ses forces comme un poisson tombé de son aquarium. Elle hurlait de nouveau ‘nooooon’ en le voyant se rapprocher sadiquement. Elle sentit alors la mixture sur ses cheveux. Elle fit une grimasse et releva les épaules en fermant les yeux d’une manière exagérée.

    -T’es dégeulaaaaaasssseeee ! J’suis pas Thomas ! Oh mon dieu regarde moi ça !

    Elle pleurait de rire au point même qu’elle en avait mal au ventre.

    - T’avais chaud ? Viens je vais te rafraichir.
    -N’ose même pas !

    Dit elle en reprenant son sérieux et en le pointant du bout du doigt comme lorsqu’on avise un marmot de sa future connerie. Elle se remit à crier mais seulement quelque seconde car elle se voyait déjà voler vers le lac. Elle ferma les yeux et plaqua sa main sur son nez pour empêcher l’eau d’y entrer. Elle sentit une grosse douleur sur sa hanche… elle venait de faire un plat. Elle cria alors une injure sous l’eau et se sentit alors obligée de faire payer à Hugo. Elle ne sortit pas alors immédiatement de l’eau et s’avança vers l’ombre que le chêne projetait sur l’eau. Elle sortit doucement ça tête de l’eau se cachant dans la végétation environnante. L’eau avait repris son calme apparent, pas un seul pli ne troublait la surface. Elle fit alors Hugo commencer à s’inquiéter et hoqueta de rire le plus silencieusement possible. Elle le vit alors se jeter à l’eau le regard inquiet, elle profita de tous ses remous pour sortir et aller se cacher à nouveau derrière le grand arbre. Elle l’entendit sortir la tête de l’eau et crier son nom. Elle murmura dans un sourire :

    -Œil pour œil, dent pour dent.

    Elle sortit de sa cachette et courra vers le lac en criant :

    -Bonzaï !!!!

    Elle prit alors pour cible immédiatement Hugo sans vraiment lui laisser une chance. Il plongea sous l’eau et elle fit une bombe juste à côte de lui détruisant la sérénité du lac. Elle sortit la tête de l'eau et explosa de rire. Elle prit une voix grave et se moqua :

    -Alyyyyyyy !

    Elle explosa de rire et plongea sous l’eau avant de ressortir derrière Hugo. Elle appuya sur ses épaules pour l’enfoncer sous l’eau. Une fois cela fait elle déposa ses pieds sur ceux-ci et attendit qu’il se relève. Elle fit alors un immense bond en avant et retomba à pic dans l’eau. Elle sortit un grand sourire aux lèvress et revint vers Hugo. Elle arriva à sa hauteur et passa ses bras autour de son cou.

    -T’en à encore là !

    Elle faisait référence à la crème solaire qui n’était pas encore toute partie du visage du jeune homme. Avec sa main elle éclaboussa son visage d’une manière enfantine sachant d’avance qu’il ferait de même. Elle cria après quelque seconde de jeu.

    -Stop ! Pouce ! J’ai dit POUCE !

    Alanna nagea vers Hugo et passa ses jambes atour de sa taille. Elle se laissa alors tomber en arrière et resta allongée sur la surface. Il se trouvait à la limite de l’ombre du chêne et du soleil. Son visage était alors parsemé d’ombre comme si elles étaient peintes. Elle regarda calmement le ciel reprenant son calme et son souffle. Un souvenir qu’elle ne voudrait jamais oublier. Ils restèrent là durant quelque seconde. Le silence les avait envahis et il n’y avait plus aucune pensée dans la tête de la jeune fille. Elle était juste bien. Elle se remit droite dans l’eau et passa ses bras autour du cou d’Hugo de nouveau. Elle le regarda et lui fit un sourire. Elle se retint de sourire en voyant qu’encore un peut de crème était présente sur les sourcils du jeune homme. Elle retira délicatement sa main de l’eau et le lui nettoya. Elle caressa sa joue étrangement calme et replaça une de ces mèches dernière son oreille. Elle le dévisageait, examinant chaque partie de son visage. Elle n’avait jamais prit le temps de faire ça… et à vrai dire il était plus beau maintenant qu’elle ne l’avait jamais vu. Elle fit un demi-sourire et dit tout bas :

    -Je t’aime toi !

    Elle s’avança un déposa un simple baisé sur ses lèvres. Comme pour le remercier de ces instants, de ces vacances, d’être là pour elle et d’être lui tout simplement…

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MessageSujet: Re: Ah la bonne blague ! Ah la bonne blague ! Icon_minitimeLun 4 Mai 2009 - 13:24

    Il ne savait pas vraiment comment deux sentiments si éloignés pouvaient se bousculer dans son esprit aussi rapidement. Il était passé de la joie et l’euphorie à l’inquiétude, du rire à la peur. Ce qu’il avait ressentit lorsqu’elle avait frappé l’eau pour disparaitre sous la surface, il ne l’avait jamais ressentit avant. Il avait compris qu’il avait fait une connerie, qu’il s’était laissé emporté par le jeu, oubliant presque qu’Aly pouvait se blesser. Ce sont des choses qui arrivent, il ne sentait pas sa force, et il venait d’aller trop loin. Lorsqu’il avait plongé dans l’eau pour rejoindre l’endroit de l’impact, la peur l’avait saisit, mais il était persuadé de la voir réapparaître sous ses yeux, sortant la tête de l’eau, lui faisait un sourire, mais rien ne se produisit. La peur faisait son chemin dans tout son corps. Il ne savait plus ou chercher, ou regarder. Il avait plongé sous l’eau, mais avait eu beau regarder dans toute les directions, il n’y avait aucune trace de la jeune fille. Il entendit son cri raisonner à la surface de l’eau, mais il n’y avait toujours rien. La panique commençait à s’insinuer en lui tel un venin, son cœur s’accélérait, et il restait là le souffle court, tentant de se calmer pour trouver une solution, elle ne devait pas être loin, le choc l’avait peut être assommée, et si elle ne remontait pas vite à la surface alors…

    - Aly, merde qu’est ce que j’ai fait…

    -Bonzaï !!!!

    Lorsqu’il entendit se cri, il pu sentir tout son corps se détendre. Il aurait presque fermé les yeux pour remercier le bon dieu. Cette petite garce avait voulut lui faire peur, et elle avait réussit son tour de passe passe. Elle avait du se faufiler hors de l’eau avant même qu’il n’y entre et avait du se repaitre de le voir paniquer de la sorte. Ca, elle allait lui payer, et bien évidemment, elle le lui rabâcherait longtemps. Lorsqu’il se retournât, elle n’était plus sur la rive, mais s’était élancé dans les airs, prête à atterrir sur lui. Aussitôt, il prit une profonde inspiration et plongeât sous l’eau pour l’éviter. Le lac qui avait eu un moment de calme se retrouvât troublé par la bombe qu’elle effectuât. Il put l’éviter de justesse, et remontât à la surface en même temps qu’elle. Elle était morte de rire, lui bizarrement riait beaucoup moins. Elle lui avait fait peur, ce qui retenait son enthousiasme. Elle se mit alors à l’imiter, riant de plus belle.

    -Alyyyyyyy !

    - Tu trouve ça drôle hein ? Tu m’as fait peur patate.

    Il voulait garder cet air sévère, mais comment pouvait il résister au rire d’Alanna. Il s’apprêtait à lui envoyer de l’eau en plein visage, mais elle l’évitât en plongeant sous l’eau une nouvelle fois. Lorsqu’il la sentit dans son dos, il était déjà trop tard, il eut juste le temps de prendre une inspiration avant de se retrouvé propulsé sous l’eau par les mains de la jeune fille. Il sentit ses pieds se poser sur les épaules, et les attrapât pour la tenir avant de prendre une impulsion sur le sol vaseux du lac et de remonter à la surface, relâchant ses pieds à temps pour qu’elle puisse s’élancer en avant dans l’eau. Lorsqu’elle sortit une nouvelle fois de l’eau, il ne pu s’empêcher de rire à son tour. C’était le genre de moment qu’il aimait passer avec elle. Les seuls ou il pouvait être réellement lui, vraiment détendu. Les gens le connaissant à l’école n’auraient jamais pu imaginer qu’Hugo pouvait être aussi souriant en réalité. Il la laissât se rapprocher de lui, et passât ses bras autour de sa taille alors qu’elle encerclait son cou avec les siens.

    -T’en à encore là !

    Il mit un certain temps à comprendre qu’elle parlait de la crème solaire, sa peur ayant sortit cet épisode de son esprit. Aussitôt, il la lâchât, voulant se rincer le visage, mais elle l’eut par surprise. Elle lui avait envoyé de l’eau au visage, et il ne se gênât pas pour en faire de même. Leur petite bataille durât quelques secondes, où leurs rires se mêlèrent à nouveau, Hugo lui envoyant de grande vague au visage avant qu’elle ne se mette à crier. On aurait dit deux enfants se chamaillant dans l’eau, mais à vrai dire, c’était ça qui était bon dans ces moment là. Oublier tout le reste pour ne garder que cela en mémoire.

    -Stop ! Pouce ! J’ai dit POUCE !


    Il lui envoyât une dernière flopée d’eau avant de s’arrêter et de rire de plus belle. Il était essoufflé, ses membres commençaient à s’engourdir, l’eau bien que fraiche et vivifiante offrait une résistance plus grande que l’air, entrainant une fatigue plus rapide. Lorsqu’elle s’approchât de lui, il la laissât passer ses jambes autour de sa taille, et elle laissât son corps s’étaler à la surface de l’eau, flottant ainsi en silence quelques secondes, observant le ciel à travers les branches de l’arbre. Tout était paisible, le bruit du vent sur l’eau, les branches secouées calmement, les deux jeunes reprenaient leur souffle. Hugo sentit quelque chose de bizarre passer en lui. Alors qu’elle était là, allongée devant lui, il lui semblât qu’il posait ses yeux sur elle pour la première fois. Il la découvrait, son visage parsemé des taches d’ombre, révélant sa beauté qu’il n’avait jamais prit la peine de rechercher en elle. Il prit conscience de la situation, du fait qu’elle n’était pas qu’Aly, et que derrière son amie se cachait une jeune fille formidable. Plus un bruit ne semblait vouloir troubler ce moment, ils avaient repris leurs souffles, elle observant toujours le ciel, lui l’observant elle avec cet étrange sentiment de nouveauté. Elle finit par se redresser, et il glissât ses mains autour de sa taille pour l’aider, alors qu’elle enlaçait à nouveau son cou. Il lui rendit son sourire, et lorsqu’elle sortit sa main de l’eau pour venir essuyer son visage, il fermât les yeux affichant un sourire nouveau lorsqu’il comprit qu’elle lui retirait les dernières traces de son méfait. Elle avait cette façon de se comporter, peu habituelle pour lui, il aurait voulut détourner son regard du sien lorsqu’elle caressât sa joue, mais il en était incapable. Il ne pouvait rien dire, ne bougeait plus, la laissant faire, comme s’il avait perdu toute envie de réfléchir.

    -Je t’aime toi !


    Il aurait du faire quelque chose, bouger, parler, mais il n’en fit rien et la laissât s’approcher de lui pour déposer un baiser sur ses lèvres. Il était étrangement calme, comme ci rien ne pouvait troubler cet instant de paix, pas même sa propre conscience, qui semblait déjà bien loin. Ce fut à son tour de sortir sa main de l’eau pour venir frôler sa joue du dos de sa main. Il ne quittait pas ses yeux, comme ci quelque chose voulait l’en empêcher. Justement, c’était ce quelque chose qui faisait qu’il restait là à agir de la sorte. Certaines personnes auraient pu voir les deux jeunes gens, se laissant aller à leurs propres sentiments, mais pour lui ce n’était pas ça. Il comprenait à quel point il était heureux de l’avoir depuis toujours, à quel point elle était importante.

    - Pas autant que moi.

    Il glissât une main dans ses cheveux, l’attirant conte lui pour la serrer dans ses bras, déposant son visage contre son cou, fermant les yeux pour apprécier cet instant. Il restât ainsi quelques secondes, sans bouger, et à nouveau cette étrange impression s’insinuât en lui. Son cerveau était au ralentit, il ne réfléchissait plus. Il n’était plus lui, elle n’était plus elle, ils étaient simplement un garçon et une fille. Sans ouvrir les yeux, il la serrât plus fort contre son torse, et déposât un baiser sur son épaule. Il laissât glisser une main dans son dos, remontant vers sa tête pour la pencher légèrement sur le côté et venir poser ses lèvres contre son cou avant de reposer son regard dans le sien. Il restât ainsi, face à elle, sans un mot, et soudain, il comprit. Il l’aimait, bien plus qu’il n’aurait pu l’imaginer, il savait qu’il voulait qu’elle reste à ses côtés pour partager encore de nombreux moments de plaisir comme il venait de le faire. Il respirait calmement, un sourire sur le visage, et son corps agissant presque seul, il se penchât vers elle. Il aurait pu continuer, aller plus loin, mais c’est à cet instant précis que son cerveau se remit à tourner. Il stoppât lui-même son geste, secouant la tête comme s’il venait d’avoir une vision. Une vision de lui et d’elle, enlacé dans l’eau, échangeant un baiser. Mais déjà trop de question se bousculaient dans sa tête. C’était Aly, pas n’importe qui… Il murmurât alors :

    - Qu’est ce que je fais…


    Lorsque tout fut redevenu normal, et qu’il eut retrouvé toute sa lucidité en quelques secondes, il se surprit lui-même à la relâcher comme s’il venait de fauter. Sans la quitter des yeux, il s’éloignât de quelques centimètre avant de détourner son regard. Une lueur d’incompréhension venait d’apparaître dans ses yeux. Il doutait. Comment avait il pu se laisser entrainer ainsi, sans réagir. Non pas qu’elle ne lui plaisait pas, bien au contraire, et il se sentit gêné. C’était Aly tout simplement. Il avait du la froisser, il ne savait plus, son cerveau s’emballait. Il fermât les yeux une seconde pour reprendre ses esprits, et sans la regarder, il se détournât d’elle.

    - Il faut que je sorte.


    Il se dirigeât vers la berge sans un mot. Il semblait calme, mais son sourire avait disparut, il était encore emmêlé dans tout ce qu’il avait pu ressentir. Comment avait il pu se laisser aller de la sorte, et surtout comment avait il pu lui imposer ça à elle. Il l’aimait, mais ce n’était pas une vulgaire fille quelconque. Non c’était elle, voilà tout le problème. Il ne voulait pas la blesser, et dans son esprit, il venait de lui imposer une chose qu’elle ne désirait certainement pas. Il était attristé par son propre comportement, mais aussi par le fait de la quitter. Il avait besoin d’elle pour se sentir mieux, cependant pour l’instant il pensait que le mieux pour eux deux était de s’éloigner quelques minutes. Il ne pouvait pas rester face à elle, et affronter son regard certainement plein de reproche à cet instant.

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Alanna Rogers
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MessageSujet: Re: Ah la bonne blague ! Ah la bonne blague ! Icon_minitimeJeu 14 Mai 2009 - 17:56

    Pourquoi elle l’a embrassé ? Elle ne ressent rien pour lui pourtant, hormis de l’amitié. C’est étrange comme notre subconscient peut parfois vous jouer des tours et vous forcer à agir comme vous ne le feriez pas d’habitude. Ce n’était pas le genre de baiser qui signifiait ‘je t’aime je veux que tu sois mon petit ami’ non ! Juste un bisou ‘merci’ un geste tendre et rare de sa part. Quelque chose qu’elle n’avait pas tant que ça l’habitude de partager, du moins aussi sincèrement qu’elle l’avait fait à cet instant précis. Elle savait bien que jamais elle ne ressentirait un quelconque sentiment d’amour pour Hugo, s’était comme écrit dans leur destin. Mais pourtant elle le désirait si fort…
    Il semblait à cet instant vouloir entrer dans la ronde, il avait pris son visage au creux de ses grandes paumes et l’avait approché de lui en lui révélant par de simples mots quelle importance elle avait aussi à ses yeux. Un amour énorme entre eux, un amour fraternel. Il commença à la parsemer de baisers, où cela allaient ils les mener ? Elle n’en avait aucune idée et n’en voyait pas l’importance à l’heure actuelle. Elle avait besoin après cette année chaotique de ressentir que quelqu’un l’aimait pour ce qu’elle était. Une fille et non une pute comme elle le laisse suggérer à Poudlard. Elle n’y pouvait plus rien maintenant. Elle aimait passer son temps avec les garçons, à trainer avec eux et à rire et ils lui rendaient bien. Elle avait compris l’influence que le sexe peut avoir sur eux et elle jouait avec pour les manipuler, et une chose en menant à une autre les filles l’avaient traité de pétasse et les garçons ont très vite suivit en voyant qu’ils n’atteindraient jamais la porte tant désirée.
    L’eau qui se trouvait entre les deux jeunes gens semblait alors bouillir alors qu’il couvrait son corps de mille tendresses qu’elle savourait comme si elle savait qu’au fond elle n’en aurait pas d’aussi sincère avant fort longtemps. Le sourire qu’il affichait en disait long, Hugo et un sourire était quelque chose de proscris entre les murs de l’école et le voir ainsi en dehors donnait l’impression d’être avec une réelle autre personne qu’elle pouvait désirer étrangement. Ils avaient au final le même genre de fonctionnement comme depuis toujours : ils avaient ses masques au sein des autres qui les rends impénétrable mais en dehors et entre eux les voilà de simple adolescents en mal d’amour.
    Puis tout redevins clair soudainement et la température passa du tant agréable au froid polaire. Le visage du garçon se renfrognât et laissa place à une sorte de déception palpable. Elle sentit son souffle encore chaud murmurer des paroles de désillusions. Alanna se sentait alors horriblement seule et indésirable. S’était donc à ce point là, il ne pouvait pas la toucher lui non plus sans en réprouver un certain dégoût au point de se stopper. Il était comme tous les autres, certes des garçons qu’elle aurait pu se mettre en poche avec le sexe mais qui n’étaient pas capable de l’aimer pour ce qu’elle est au fond ! Elle le détestait maintenant et le fusillait du regard plus la distance qu’il prenait face à elle s’agrandissait. Si lui, le garçon qui la vu grandir et qui sait qui elle est derrière sa carapace n’arrivait pas à voir en elle une femme avec qui il pourrait vivre quelque chose, que lui resterait il ? Rien. Son âme vide, cet écho qu’elle n’arriverait donc jamais à combler… Il fit un mouvement brusque qui la ramena à la réalité. Elle voyait son dos, lui aussi se détournerait d’elle. Comme tous les hommes de sa vie. Elle n’avait que seize ans oui ce n’était que le début mais pourtant presque aussi la fin ce disait elle.

    - Il faut que je sorte.

    Elle le regarda sortir de l’eau en silence et elle resta là. Tous ses sens semblaient être en alerte le moindre petit bruit sur le bord du lac semblait l’atteindre de plein fouet. Quand il était sur la berge elle sentait qu’à nouveau elle venait de briser quelque chose en elle qui ne se reconstruirait peu être jamais avec Hugo. Une sorte de confiance mutuelle qui était maintenant ébranlée. Ses points s’étaient sérés et son regard qui ruisselait d’eau était désormais accompagné de larmes. Des larmes de colère ! Elle se mit à parler haut et fort, sa gorge s’étant séré aussi et sa voix en étant alors tremblotante.

    -Ouai part ! Comme tous les autres ! Je n’ai aucune chance avec personne. Tu baise tous ce qui bouge sans aucun ressentiment et je dois te regarder. Non je ne suis pas jalouse, je ne t’aime pas ne vas pas te mettre à croire quelque chose pareil ! Mais pourquoi ? Dit moi pourquoi j’aurais pas le droit à ma chance avec toi ? On serait heureux tous les deux, je pourrais me conduire normalement tout comme toi. C’est quoi ? J’te dégoute peu être c’est ça ? J’suis comme une ‘petite sœur’ et tu m’aimes trop pour faire ça et tu as peur de me perdre si on fait une erreur ? Tu sais quoi Hugo j’pense que ça aurait pu être la plus belle chose qui aurait pu nous arriver dans notre misérable existence. J’aurais pu apprendre à t’aimer d’un vrai amour et toi aussi. Maintenant… c’est même plus la peine.

    Alors qu’elle s’était lancée dans son monologue elle était remontée vers la surface et les larmes ruisselaient abondamment sur son visage. Elle était maintenant face à Hugo et le regardait droit dans les yeux. Habituellement elle l’aurait giflé mais là elle n’en avait pas la force. Elle le regardait avec autant de dégout qu’elle n’en avait jamais eut envers lui auparavant. Elle se contenta de lui lancer.

    -Vas-t’en ! Je ne veux plus te revoir t’as compris.

    Elle se détourna de lui attrapa son long tee-shirt, ses tongues et sa serviette puis pris la direction de sa bicyclette sans prendre la peine de se retourner. Elle monta sur la selle et pédala de toutes ses forces pour s’enfuir loin de cette altercation. Elle ne pensait pas ce qu’elle avait dit, ou peu que si en fait… A vrai dire la colère avait prit le dessus et après quelques secondes elle ne se souvenait déjà presque plus de ce qu’elle venait d’accuser Hugo. Elle était juste en colère et blessée.
    La journée était bien entamée et le soleil commençait à descendre vers l’horizon. Alanna ne voulait pas rentrer elle y retrouverait Hugo même s’il allait mettre les voiles elle ne voulait en aucun cas le voir pour le moment. Elle alla alors vers le village le plus près de là où ils se trouvaient. Elle avait arrêté de pleurer et désormais sa tête était vide. Elle tremblotait à cause de la fraicheur du vent encore humide sur sa peau. Elle se stoppa quelques secondes pour enfiler son tee-shirt blanc imprimé par-dessus son maillot de bain. Elle vit alors après avoir repris la route les hauteurs de la ville, elle y trouverait bien quelque chose pour s’amuser ce soir.
    Quand les grands murs de briques l’entouraient la nuit était déjà tombée. Elle avait du pédaler pendant une heure sans vraiment s’en rendre compte. Elle abandonna son véhicule dans une rue qui semblait peu fréquentée et le cacha derrière deux trois artifices pour qu’on ne le lui vole pas. Elle se mit alors à déambuler de rue en rue sans vraiment trop savoir où allez sans un sous en poche. S’était sans compter sur la gentes masculines qui de part sa tenue un peu trop légère lui faisait des avances dans une langue qu’elle ne comprenait pas trop mais elle se doutait bien de ce qu’ils disaient. Soudain un homme vint l’attraper par l’épaule et baragouina en italien.

    -Je ne vous comprends pas.
    -Oh… Vous êtes anglaise.

    Elle fit une moue de déception lorsqu’il se mit à parler sa langue mais la proposition qu’il lui fit l’incita très vite à sympathiser avec lui. En effet il l’invita à aller boire un verre avec des amis à lui dans un bar pas loin. Elle en avait besoin et ne refusa alors aucunement l’invitation. Durant tout le trajet il la bombarda de question sur ses origines et autre prénom elle se contenta de répondre sans chercher à creuser. Elle n’était pas du genre à faire copain copain avec des inconnus elle ne voulait que l’alcool qu’il s’apprêtait à lui offrir. Lorsqu’ils arrivèrent dans le bar enfumé il se mit à hurler à l’attention de ses amis qui l’acclamèrent d’applaudissement. Alanna fit un sourire un peu dénué d’émotion et suivit le chemin qu’on lui désignait, elle se posa sur une banquette et regarda tous ceux qui l’entouraient qui semblaient alors vouloir s’intéresser à elle. Mais la frontière de la langue était trop forte et elle n’était pas du tout d’humeur à faire des efforts pour comprendre un mot. Elle se contenta de sourire et d’acquiescer. L’homme qui l’avait alors abordé un peu plus tôt se rapprocha d’elle deux verres en main, il lui en tendit un avec un grand sourire. Sans même demander ce que s’était elle le bu d’une traite voulant que l’alcool l’enivre entièrement.
    Plus le temps passait plus les boissons défilaient. Alanna était passée sur la piste de danse, elle se défoulait et ne voulait pas voir la soirée se terminer. Mais très vite les gens commencèrent à partir et c’est lorsqu’elle se trouva seule avec l’homme qui l’avait rencontré ici qu’elle se dirigea vers lui pour lui demander.

    -Où sont partis tous les autres ?
    -Euh ils sont allez en… comment vous dites déjà ? Boîte de nuit ?
    -Ah…
    -Tu veux y allez ?

    Alanna se frotta la tête sachant qu’elle n’était déjà plus en état d’aller où que ce soit. Elle regarda l’heure sur la pendule placé au dessus du bar et vit qu’il était déjà plus de deux heures du matin. Elle fit un sourire et fit un non de la tête.

    -Non je crois qu’il est temps que j’y aille.
    -Non puoi farmi ciò, un dernier verre ?

    Elle fit un non de la tête mais pourtant sa bouche prononça un oui. Elle se laissa tomber sur la banquette l’ambiance du bar semblait devenir plus sombre étrangement. Il revint et lui tendit le verre qu’elle vida encore une fois sans laisser le temps de dire ‘ouf’.

    -Allez vient on va danser !

    Alanna se débâtit un peu ne sentant plus aucune force en elle. Elle se laissa pourtant tirer et mener là où quelques personnes encore se trémoussaient sur une musique de variété. Elle commença à faire deux ou trois pas de danse avant de tituber dangereusement. Puis elle sentit la force sur ces jambes se lâcher. Elle allait tomber par terre. Elle sentit alors quelqu’un la rattraper puis… plus rien.


    Une odeur d’urine mélangée à celle de vomi envahis ses narines soudainement pour l’extirper d’un sommeil profond. Elle avait mal à la tête, celle-ci semblait tournoyer dans tous les sens lui provoquant des spasmes qui allaient bientôt la faire vomir à son tour. Ce qu’il avait bien pu se passer elle n’en avait aucune idée, elle ne sentait que son visage contre une paroi froide et parfumée d’une odeur immonde. Elle ne contrôlait plus son corps et ne sentait plus qu’un certain mouvement de vas et vient incontrôlé. Elle s’essaya alors d’ouvrir les yeux et ne vit qu’un mur blanc décoré de nombreux graffitis. Elle essaya alors de tourner la tête et aperçut le profil de l’homme qui l’avait abordé dont elle ne connaissait même pas le nom. Elle n’essaya même pas de se débattre quand elle comprit ce qu’il était en train de faire. Elle n’avait pas assez de force à cet instant pour lui tenir tête. Elle se contenta de subir silencieusement. Elle ferma les yeux et attendis. Elle avait mal et pourtant ne disais pas un mot, peu être trop soûle pour ça. Elle sentait sa respiration moite et chaude contre son dos. Il s’était mis à lui baver dessus, il salivait comme un chien devant sa gamelle. Puis suivit des râles de plaisir qui provoquèrent chez la jeune fille des nouveaux spasmes qui lui firent perdre conscience encore une fois.


    Lorsqu’elle se réveilla de nouveau elle était étendue sur le sol des toilettes. Il était sale voir même immonde il devait s’agir des cabinets pour hommes. Elle se releva paisiblement plaquant une main contre sa tête. Tout était douloureux dans son corps, chaque mouvement lui arrachait une grimace de douleur. Elle tomba alors sur son reflet dans le miroir. Elle était dans un terrible état : ses cheveux était dans tous les sens et la voila qu’elle était nue sous son tee-shirt son maillot de bain semblant alors avoir disparu tout comme ses tongues. Elle ne pu alors s’empêcher de fondre en larme face à ce reflet qui la dégoutait de son image encore plus. Voila ce que tout le monde croyait d’elle devenu enfin véridique. Elle n’était qu’une pute qui avait été salie, elle ne méritait que ce qu’elle avait semé diraient certains sans aucun doute. Elle chercha autour d’elle pour voir si elle retrouvait un autre de ses vêtements mais s’était peine perdu. Elle ouvrit la porte de la cabine et le bruit de la musique dans le bar la frappa de nouveau. Elle sortit des toilettes et vit qu’il restait quelques couples sur la piste titubant plus qu’ils ne dansaient. Sans demander son reste elle prit la direction de la sortie. L’air frais extérieur envahis ses poumons la forçant à courir dans le premier recoin pour vider son estomac de son contenu. Elle n’en pouvait plus… cette soirée était horrible. Elle essuya sa bouche d’un coup de poignet et avança dans les ruelles en s’aidant des parois. Elle n’arrivait plus à pleurer, elle avait vidé sa réserve elle était maintenant comme une poupée sans vie. Elle retrouva avec peine l’allée où elle avait laissé son vélo et essaya alors de monter dessus mais la douleur la frappa. Elle descendit de la selle et se remit à hoqueter. Elle allait devoir rentrer à pied, épuisée et salie.

    Elle n’avait plus aucune idée de l’heure qu’il était mais la nuit était déjà moins sombre lorsqu’elle aperçut les murs de leur maison de location. Elle déposa le vélo qu’elle avait trainé près d’elle tout le chemin contre celui d’Hugo qui gisait contre le mur. Elle s’avança jusqu’à la porte et passa sa serviette autour de ses épaules avant de passer la porte le plus silencieusement possible. Là elle vit sa mère sur le canapé qui s’était surement assoupis à force de l’attendre. Elle ne pouvait pas la réveiller surtout pas dans l’état dans lequel elle se trouvait. Elle se contenta alors de poser un de ses bracelets sur sa cuisse pour lui faire comprendre qu’elle était rentrée. Elle resta à la regarder quelque seconde avant d’enfin se décider de prendre la direction de sa chambre pour se changer et se laver. Elle monta péniblement les escaliers grimassant de douleur à chaque marche. Arrivée en haut elle ne vit pas une de ses ballerines qui trainait sur le sol et glissa dessus. Elle heurta alors lourdement le sol. Elle n’avait plus assez de force pour ce relever à cet instant. Elle se contenta de se recroqueviller en position du fœtus et de laisser ses nerfs aller en fondant de nouveau en larmes.

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MessageSujet: Re: Ah la bonne blague ! Ah la bonne blague ! Icon_minitimeVen 22 Mai 2009 - 17:49

    Le trop plein d’émotion était une chose difficile à supporter, surtout lorsqu’on en à pas l’habitude. Hugo connaissait la haine mieux que quiconque. Il avait toujours pensé que c’était ce sentiment là, le plus destructeur, celui qui faisait de vous une autre personne, celui qui pouvait totalement vous transcender et changer une personne. Or, il venait de se rendre compte qu’il y en avait un autre. L’amour… Mais pas celui auquel vous vous attendez. Pas l’amour que pourrait ressentir un homme pour une femme, pas celui qui pourrait le pousser à vouloir passer sa vie avec elle ou même avoir des enfants. Non, pas celui là, mais bel et bien celui qui unit deux personne proches, celui qui les lies comme frère et sœur, celui que vous savez qu’il n’ira jamais plus loin. Certain vous direz de tenter, après tout, c’est vrai pourquoi cet amour là ne pourrait il pas aller plus loin ? Tout simplement parce que s’il évoluait, vous risqueriez de finir par tout perdre, et pourtant, vous ne pourriez vivre sans lui.
    Il était déjà difficile pour lui de lui tourner le dos à cet instant précis, mais c’était bien pire encore. Chaque pas qu’il faisait était une torture. Pour lui, quoi qu’il arrive, il avait tout gâché. En réalité, il savait que peu importe le choix qu’il aurait fait, cette journée était vouée à les séparer. S’il était allé plus loin, premièrement, il s’en serait certainement voulut pour le reste de ses jours. Comment aurait il pu la regarder encore en face, sachant ce qu’il avait fait. Mais il ne la connaissait que trop bien, s’il l’avait fait, il était persuadé qu’elle lui aurait hurlé dessus, et à bien y réfléchir, il avait bien fait de ne pas le faire. Mais plus il s’éloignait, plus il sentait que là aussi, il n’allait pas tarder à l’entendre. En réalité, il s’était retrouvé face à un choix crucial, lui offrant deux possibilités, chacune ne pouvant que la blesser. Il avait alors opté pour la moins terrible des deux pour lui, car jamais il n’aurait souhaité la perdre. Il savait qu’il y aurait certainement une période difficile à passer, mais que cela finirait par rentrer dans l’ordre, alors que s’il avait fait le mauvais choix, cela aurait certainement été définitif.
    Pourtant, son cœur lui disait de repartir en arrière, de retourner vers elle. Il savait ce que cela allait représenter pour elle. Elle se sentirait certainement abandonné, mais il valait mieux la blesser profondément et qu’elle s’en remette, plutôt que l’inverse. Il avait donc continué, le cœur lourd, ne croisant même pas son regard avant de se détourner. Il se forçât à avancer, et parvint enfin à sortir de l’eau. Et maintenant, qu’allait-il faire ? Il se laissât tomber sur sa serviette, se prenant la tête à deux mains pour réfléchir, mais comme prévu, elle ne lui en laissât pas le temps. Il avait pourtant besoin de calme pour pouvoir être cohérent, et pouvoir trouver les bons mots pour répondre, mais Aly ne semblait pas vouloir le lui laisser, et comme il l’avait pressentit, elle était blessée.

    -Ouai part ! Comme tous les autres ! Je n’ai aucune chance avec personne. Tu baise tous ce qui bouge sans aucun ressentiment et je dois te regarder. Non je ne suis pas jalouse, je ne t’aime pas ne vas pas te mettre à croire quelque chose pareil ! Mais pourquoi ? Dit moi pourquoi j’aurais pas le droit à ma chance avec toi ? On serait heureux tous les deux, je pourrais me conduire normalement tout comme toi. C’est quoi ? J’te dégoute peu être c’est ça ? J’suis comme une ‘petite sœur’ et tu m’aimes trop pour faire ça et tu as peur de me perdre si on fait une erreur ? Tu sais quoi Hugo j’pense que ça aurait pu être la plus belle chose qui aurait pu nous arriver dans notre misérable existence. J’aurais pu apprendre à t’aimer d’un vrai amour et toi aussi. Maintenant… c’est même plus la peine.

    Voilà ce qu’il ne voulait pas venait de se produire. Elle se sentait abandonné. Mais après tout, pour lui, c’était un mal pour un bien. Il était encore plus blessé de voir qu’il y avait beaucoup de chose fausse dans ses paroles, mais d’autre étaient vrai, et il ne pouvait rien y faire. Il n’avait pas voulut la regarder, il ne voulait pas croiser son regard. Il lui suffisait de l’écouter pour entendre les larmes dans sa voix, pourtant, il ne pouvait pas rester ainsi. Aussi lorsqu’elle fut arrivée face à lui, il relevât les yeux, et ce qu’il vit le retournât. Elle avait cette expression sur le visage, cela ressemblait à du dégout, et il ne pouvait le supporter, pourtant, il le devait. Il avait tellement de chose à lui dire, il aurait aimé pouvoir se lever à son tour, la prendre par les épaules, la secouer un bon coup, et lui hurler dessus à son tour. Mais il restait là, à l’observer, sans que rien ne lui vienne. Il y avait trop de chose à dire, et il devait se calmer avant de pouvoir trouver les mots. Elle ne verrait certainement pas la tristesse dans ses yeux, mais lui ne pouvait ignorer la haine, les larmes, les mots… Il serrait les poings, sa respiration s’accélérait à la fois sous l’envie de la remettre en place et de la colère qu’il avait contre lui-même lorsqu’il se faisait la réflexion qu’il valait mieux qu’elle souffre un court instant pour que cela passe. Il avait pourtant tout sur le cœur, les mots au bord des lèvres, et alors qu’il était prêt à tout foutre en l’air, il n’eut pas le temps de parler, c’est elle qui le fit en premier.

    -Vas-t’en ! Je ne veux plus te revoir t’as compris.


    C’était peut être la chose la plus difficile qu’il ait jamais e à entendre, pourtant, cela lui fit ravaler ses mots, et il gardât le silence. Il détournât son regard d’elle, ne bougeant pas, il savait que c’était elle qui allait partir s’il restait là. Il se sentait bouillir, ses mâchoires se crispèrent sous la colère. Elle venait de lui dire de partir, et il en oubliait presque tout ce qui s’était passé. Si c’était ce qu’elle désirait pourquoi resterait-il. Il la laissât récupérer ses affaires sans bouger, et ce ne fut que lorsqu’il entendit les roues du vélo se mettre en marche qu’il lâchât :

    - Tu n’as rien comprit.

    Il poussât un soupir, fermant les yeux un instant. Voilà quelque chose qui ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps. Il sentit ses yeux le bruler, ses mains se mirent à trembler de rage. Non, il ne lui ferait pas se plaisir, il ne verserait pas une larme, mais il fallait qu’il sorte sa rage sous peine d’exploser. Sans réfléchir, il se levât, attrapât son vélo, et le lançât avec force contre le tronc de l’arbre sous lequel ils s’étaient tenus quelques minutes plus tôt. Celui-ci prit un angle curieux sous le choc, mais comme ci cela ne suffisait pas. Sans réfléchir, il s’approchât de l’arbre, et ce fut son poing qui entrât en contact avec l’écorce. Il avait besoin d’avoir mal, pour oublier cette autre douleur qui parcourait son corps. Il se laissât tomber à genou, se tenant le poigné. Ses doigts saignaient, écorché par le tronc, mais plus rien ne lui importait, il voulait juste ne plus penser à tout cela. Il mit un certain temps à réaliser qu’il ne pouvait pas rester ici. En réalité, il se rendit compte que la nuit était en train de tomber, et c’est un petit vent frais qui lui rappelât qu’il était toujours en maillot. Il n’avait pas vu le temps passer, s’étant contenté de garder son esprit vide. Il se relevât, récupérât ses affaires, et lorsqu’il voulut partir, il se rappelât ce qu’il avait fait du vélo. Il s’en voulait encore plus sachant qu’il devrait faire le trajet de retour à pied, transportant son vélo, incapable d’être utilisé pour sa fonction première, sur son épaule.

    Il eut tout le temps pour réfléchir à ce qu’il allait faire. Elle voulait qu’il parte, il le ferait, immédiatement en rentrant, mais pas avant d’avoir pu lui dire tout ce qu’il n’avait pas pu un peu plus tôt. Il savait exactement ce qu’il dirait, pourtant, il ne cessait de se le répéter comme s’il avait peur d’oublier quelque chose. Car il était persuadé de la trouver la bas, il ne pouvait en être autrement. Peut être cela se terminerait il mieux que ce qu’il le pensait, mais dans tout les cas, il partirait sur le champ. La lune faisait son apparition dans le ciel lorsqu’il commençât à apercevoir la maison. Il avait mal au bras et se maudissait d’avoir agit aussi stupidement avec le vélo. Il allât le déposer dans le garage, et remarquât immédiatement que celui d’Aly n’y était pas. Cela allait contrarier ses plans, car il ne voulait pas disparaître avant de l’avoir vu, avant d’être sur que tout ceci finirait par s’arranger. Cependant, il savait qu’il allait devoir gérer une autre situation, Amanda devait être inquiète. Il n’eut pas le temps d’entrer à l’intérieur qu’Amanda était déjà debout dans le couloir, attendant.

    - Je me demandais si vous rentreriez un jour.

    Elle avait l’air légèrement en colère. Il était vrai qu’ils lui avaient dit qu’ils allaient juste faire un petit tour au lac, et même eux à la base n’avaient pas prévu de rentrer si tard. Lorsqu’elle remarquât qu’Alanna n’était pas avec lui, elle semblât inquiète.

    - Ou est-elle ?
    - Oh, on à rencontrer des amis au lac. On avait décidé de rester manger avec eux autour d’un petit feu de camps, mais j’étais fatigué, donc je suis rentré. Ne t’inquiète pas, elle ne craint rien, et elle m’a dit qu’elle ne rentrerait pas tard.

    Tout ceci était venu naturellement. Il avait une facilité déroutante pour mentir, et en général les gens le croyaient. Il cachait sa propre anxiété à merveille, car lui non plus le savait pas où elle était, et il espérait qu’elle ne le ferait pas mentir. Il s’apprêtait à monter dans sa chambre, histoire d’appuyer ses dires sur la fatigue, mais elle l’attrapât par le bras.

    - Attend Hugo. Qu’est ce que tu as à la main ?
    - Oh ça ? Je suis juste tombé à vélo.
    - Et tu es tombé sur le poing ?
    - Non, j’ai glissé, et ma main à taper dans le tronc de l’arbre, mais c’est rien du tout.
    - Je vais te chercher…
    - Non, non c’est bon. Je vais m’en occuper moi-même, ça m’apprendras à être inattentif. Comme ça j’en profiterais pour me doucher et j’irais directement au lit.

    Elle lui fit un sourire. Lorsqu’il la voyait agir, il ressentait toujours la même chose. Pourquoi ses parents n’avaient ils jamais été comme ça. Elle le lui faisait presque regretter. Il était persuadé qu’elle attendrait Aly dans le salon, inquiète, alors que chez lui, il aurait pu ne jamais revenir, cela n’aurait certainement pas inquiété autant ses parents. Il montât alors à l’étage, fit exactement ce qu’il avait prévu, désinfectant sa main, prenant une douche histoire de se détendre, mais il n’allât pas se coucher. Plutôt que de se rendre dans sa chambre, il ouvrit la porte de celle d’Aly, espérant la trouver ici. Peut être était elle rentré durant sa douche… Mais la pièce était vide. Il allumât la lumière, et s’assit sur le lit. Il restât un moment sans bouger, observant le plafond, il allait attendre. Mais il savait que plus le temps serait long, plus il lui serait difficile de partir. Il se décidât alors. Fouillant sur un bureau, il trouvât un morceau de parchemin vierge, attrapât une plume et se mit à réfléchir un instant. Après tout pourquoi réfléchir, il n’avait qu’à laisser parler son cœur. Il posât la pointe de la plume sur le papier, et ne s’arrêtât pas avant d’avoir terminé.

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MessageSujet: Re: Ah la bonne blague ! Ah la bonne blague ! Icon_minitimeVen 22 Mai 2009 - 17:51

    « Tout à l’heure tu ne m’a pas vraiment laissé le temps de te répondre, alors avant de partir, je tenais à le faire. Ne croit pas que je me défile ou que je veuille t’abandonner, tu sais très bien que j’en suis incapable, et que jamais je ne pourrais continuer à vivre en te sachant loin de moi. Si je me suis stoppé tout à l’heure, c’est parce que j’avais peur d’aller trop loin. Certes, je te considère comme ma propre sœur, et tu connais la nature de mon amour pour toi, mais ce n’est pas pour cette raison que je n’ai pas voulut aller plus loin. Tu sais combien de fille j’ai connu, mais ce n’est pas le point important de l’histoire. Je veux juste que tu comprennes que si je m’étais laissé aller, je n’aurais pu m’empêcher de penser que je te comparais à une d’elle. Tu n’es pas n’importe quelle fille, tu es toi-même, bien plus qu’une sœur, tu es une partie de moi-même. Je sais à quoi cela nous mènerait, et jamais je ne prendrais le risque de te blesser même si cela devait arriver dans plusieurs années. Bien sur, toi et moi on serait heureux, certainement plus qu’avec quiconque d’autre. On est semblable, les seuls à se comprendre et à se connaitre réellement. Mais on se connait aussi bien, et je sais que même dans l’éventualité ou cela arriverais, c’est beaucoup trop tôt autant pour toi que pour moi. On ruinerait ce qu’on à construit jusqu’à présent, et comme je te l’ai déjà dit, je ne veux pas te perdre. Je sais qu’il ne me faudrait pas énormément de chose pour que mon amour fraternel pour toi se transforme en beaucoup plus, mais j’ai peur simplement de prendre un risque, autant pour toi que pour moi. Je sais que tu finirais par t’en remettre, mais qu’en est-il de moi. J’ai beau être solide en apparence, toi seule sait à quel point cela pourrait une nouvelle fois me changer. Je ne peu être moi-même qu’avec toi, et si je perdais ça, je ne serais plus que ce masque que je me mets devant les autres. Une brute sans cœur, alors que tu sais que derrière tout cela se cache quelqu’un d’autre. Tu n’imagine pas à quel point cela me rendrait la vie facile si je pouvais t’aimer comme je le voudrais, et je sais que c’est possible, mais je ne veux pas prendre le risque. C’est peut être égoïste de ma part, mais je sais que toi seule est capable de me comprendre, et j’espère que tu le feras. Je ne dis pas qu’avec le temps… Je ne sais pas moi-même. Pour l’instant je veux juste que tu saches que je ne t’abandonnerais jamais quoi que tu en pense, et que même si tu avais besoins de temps, je serais quand même toujours là.
    J’aurais tellement de chose à rajouter à cela, mais je ne suis même pas sure que tu aille jusqu’au bout de tout ceci, alors je me réserve le reste, et si un jour tu as envie de l’entendre, il te suffira de demander. Pour l’instant la seule chose que tu dois savoir, est que je t’aime plus que tu ne peu l’imaginer, et certainement bien plus que je ne le pourrais avec personne d’autre.
    Je vais attendre que tu rentre, et je te donnerais cette lettre avant de partir. Ne soit pas triste, ce n’est pas un au revoir, mais je le fait à ta demande, et tu sais qu’on se retrouvera très vite, mais seulement quand tu seras prête.

    A très vite.

    Hugo. »


    Il ne prit même pas la peine de se relire, il n’en avait pas besoin, il savait qu’il avait dit l’essentiel, certainement pas assez, mais comme il l’avait dit, le reste viendrais plus tard si elle le souhaitait. Il observât l’heure et commençât à s’inquiéter. Il déposât la lettre sur le bureau, il la récupérerait plus tard pour la lui donner. Sans un bruit, il descendit les marches. Amanda dormait sur le sofa, attendant le retour de sa fille, et lui sortit de la maison sans bruit. Allait-il l’attendre ici ? Il n’en savait rien. Il allumât une cigarette, et essayât de repenser à tout ce qui c’était passé cet après midi. Comment ils avaient pu passer d’une telle joie à ça. Il observât le ciel, essayant d’entendre le moindre bruit, mais rien ne revenait. Une heure plus tard, il remontât dans sa chambre. Il fallait tout de même qu’il prépare ses valises. Il essayait d’éviter de penser qu’il allait rentrer chez lui, retrouver son père et ce qui l’accompagne. Cela lui prit plus d’une heure pour tout rassembler. Il retournât dans la chambre d’Aly, bien décidé à l’attendre. Il s’installât sur son lit, ne voulant pas fermer un œil, mais la journée avait été longue, et cela ne tardât pas à arriver.

    Hugo fut tiré du sommeil par des bruits de pas. Il jetât un œil vers sa montre. 5H30. Mais ou avait elle pu passer la nuit. Il se relevât, assis sur le lit, attendant qu’elle passe la porte, mais rien ne vint. Il entendit alors un bruit sourd dans le couloir, comme si elle venait de…

    - Aly…

    EN silence, il ouvrit la porte, la cherchant du regard, et il mit un certain temps avant de l’apercevoir recroquevillée par terre. Elle était repliée sur elle-même et pleurait à chaude larme. Il se précipitât vers elle en courant.

    - Aly !!

    Il se laissât tomber à genou prêt d’elle, et écartât ses cheveux de son visage. Ce fut pour lui une vision d’horreur. Elle était en larme, ses yeux rougis, son visage semblait tuméfié. Il ne comprit pas tout de suite toute l’horreur de la situation, mais il posât ses yeux sur le reste de son corps. Une faible lumière passait à présent par la fenêtre, le jour se levait. Il passât ses yeux sur son corps pour déceler la moindre irrégularité, et il y en avait beaucoup. Ses pieds étaient noir de saleté, et couvert de sang par endroit, elle avait du rentrer à pied. Elle ne portait que son tee shirt blanc, celui-ci lui couvrant à peine le heu des cuisses. Il prit une profonde inspiration avant de soulever légèrement celui-ci. C’était pire que ce qu’il avait imaginé. Elle était couverte de bleu, surtout au niveau des cuisses, et il n’eut pas besoin de remonter plus le tee shirt pour comprendre qu’elle n’avait plus rien en dessous. Sa respiration s’accélérait au fur et à mesure. Il ne pouvait ignorer ses cheveux emmêlé, ni l’odeur quiu émanait d’elle. Un mélange d’alcool et … Il préférait ne pas y penser. Il voulait la toucher, la secouer pour vérifier qu’elle allait bien, mais il n’y arrivait pas. Ses mains tremblaient de plus en plus. Il s’en voulait de lui avoir fait subir ceci, c’était sa faute. Il tentât de reprendre son calme pour reprendre pied, mais il ne pu retenir une larme silencieuse. Il attendrait, il ne voulait pas la questionner, lui faire revivre ce qu’il s’était passé, mais il savait une chose. Le jour venu, il saurait, et le responsable paierait pour ça. Pas seulement une mise au point, non, Hugo lui ôterait la vie de la manière la plus cruelle qu’il trouverait. Il souffrirait, il l’implorerait même de mettre fin à ses souffrance et lui le laisserais souffrir et crever dans un coin. Elle restait prostrée au sol, son corps secoué de sanglot, et il voulut la rassurer.

    - Aly, je suis là, calme toi. Je ne te laisserais plus, je vais m’occuper de toi, n’ai pas peur…

    Il ne pouvait contenir ses propres sanglots. Délicatement, il la soulevât, la prenant dans ses bras, et se dirigeât vers la salle de bain. Elle se laissait faire. C’était comme ci son esprit s’était envolé loin, et son corps restait juste secoué de temps en temps. Il la déposât au sol, et allumât l’eau de la douche. Sans lui demander son avis, il la reprit dans ses bras, et entrât avec elle dans la douche. Lentement, il la plaçât sous le jet d’eau, mais il ne pouvait pas la tenir debout éternellement. Il s’installât alors assis sur le carrelage, la prenant contre elle dans ses bras. Il se foutait d’être mouillé, il voulait juste la sortir de tout ceci. Elle ne se sentirait pas mieux après, mais au moins, cela effacerait peut être le souvenir. Ils restèrent ainsi un long moment. Hugo frottant ses cheveux, évitant de regarder la saleté s’effacer de son corps pour ne laisser que les traces qui s’étaient encrée dans sa peau. Il la serrait contre lui, pleurant silencieusement, s’en voulant, se portant responsable, lui murmurant de simples mots par ci par là : « ca va aller » « ne t’inquiète pas » « je suis là ». Que pouvait-il faire de plus. Il tentait de la bercer dans ses bras pour qu’elle puisse se calmer, mais elle était seule dans sa tête, à pouvoir revivre cette horreur. Lorsqu’il fut certain que toute ce qui l’avait souillé avait disparu, il la relevât, éteignit l’eau, et l’enroulât dans une serviette. Il la reprit alors dans ses bras, l’entrainant vers sa chambre sans bruit. La tenant contre lui, il appliquât un sort pour les sécher tout les deux, et il la déposât dans son lit. Il était déchiré de la voir ainsi, mais il ne pouvait rien faire de plus. Il s’occupât alors rapidement de ses pieds, pensant ses blessures, et la bordât pour qu’elle tente de dormir. Lui n’avait plus sommeil. Il n’était animé que par la haine, et l’envie de vengeance le rongeait de l’intérieur. Il aurait voulut partir de suite et le retrouver, mais il ne voulait pas la laisser seule. Il tirât alors une chaise, s’installant au bord du lit, et attrapât sa main avant de lui murmurer :

    - N’ai pas peur, je reste là, je vais prendre soin de toi, essaye de dormir.

    Il ne savait même pas si elle l’entendait, mais il avait besoin de croire que c’était le cas, et qu’elle le lui pardonnerait un jour. Il avait tout oublié. Ce qui s’était passé plus tôt n’avait plus d’importance, même sa lettre posé sur le bureau était sortit de son esprit, et elle resterait là jusqu’à ce qu’elle la découvre. Pour l’instant, seule elle avait de l’importance.


HJ: Désolé pour le double post ça rentrait pas dans un seul Sourire

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Alanna Rogers
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MessageSujet: Re: Ah la bonne blague ! Ah la bonne blague ! Icon_minitimeDim 31 Mai 2009 - 23:11

    La tête tournée vers le sol la jeune fille regardait fixement la crevasse qui séparait deux lattes de parquet, elle semblait hypnotisée par cet espace qui paraissait d’une profondeur infinie. Elle n’y voyait pas grand-chose d’intéressant, elle comparait simplement cet espace à celui qui se trouvait en elle, dans son âme. Il était noir et profond presque lugubre et surtout plein de poussière. On ne savait pas quelle bestiole en sortirait peut être une araignée ou une mite. Sa propre pensée et surtout son propre jugement provoqua chez la brunette un nouveau flot de larmes silencieuses. Alanna blottissait ses genoux contre sa poitrine pour éviter d’avoir ce hoquet toujours présent quand les larmes sont trop abondantes. Etant toujours dans la position du fœtus elle gémissait de ces douleurs psychologiques. Tout autour d’elle semblait hors de la réalité, ne restait plus qu’elle face à ce trou béant qui finirait un jour par l’absorber tout entière. Elle n’entendit pas Hugo arriver ni même avoir peur pour elle, elle ne vit que le parquet se plier sous la pression du poids du jeune homme. Elle ferma alors les yeux et essaya de se concentrer sur sa voix. Mais rien à faire elle était devenue sourde, elle n’entendait que des sons au ralentit les même sons qu’elle provoquait dans son enfance avec des cassettes audio. Peut être était ce la surexposition à la musique dans le bar qui l’avait rendu ainsi, il est vrai que lors de son trajet retour aucun bruit ne semblait l’avoir atteint.
    Le contact de la peau d’Hugo la renfrogna, elle comparait cela à une sorte de douleur insoutenable. Elle poussa un nouveau gémissement plus abrupt cette fois et resserra sa propre étreinte comme pour lui faire comprendre qu’il ne devait plus poser sa main sur elle. A cet instant elle aurait voulu que plus personne ne la touche jamais lui faisant alors naitre une sorte de phobie envers l’être humain, mais Alanna était bien trop épuisée pour maintenir une telle décision… Elle sentit le souffle chaud d’Hugo dans sa nuque, en tant normal cela l’aurait calmé mais là il lui sembla ressentir le même sentiment de dégout qui l’avait parcouru un peu plus tôt lors de son agression et qui lui avait provoqué un spasme. Alors qu’il essayait de la rassurer elle toussotât pour essayer de faire disparaitre cet arrière goût de vomi qui avait envahi le fond de sa gorge, les mots du jeune homme s’envolèrent alors sans même avoir pu parvenir à leurs objectifs.

    Elle se sentait étrangement bien dans ce couloir étroit, bien prise entre ses deux murs merveilleusement proche, de toute manière elle ne se voyait pas se lever pour aller ailleurs, toute action émanant d’elle-même était pour l’instant impossible. Elle était dans son propre petit monde et il faudrait l’en sortir. Elle sentit une pression sur son épaule ainsi que sur sa hanche et elle se sentit soudain éloignée de ce plancher si rassurant. Heureusement c’est la poitrine d’Hugo qui le substitua, elle s’empressa de passer ses bras autour de son cou et de serrer le plus fort possible. Tel les troupeaux lors d’un danger les animaux se serrent les un contre les autres afin d’être rassurés et l’étreinte de son meilleur ami alla enfin dans ce sens. Elle sentit qu’il se mit en mouvement mais elle était alors incapable de savoir où, tous ses sens étaient dérangés elle était vide. Il la déposa sur un sol froid et elle fut soudain attaquée par un bruit sourd et puissant, celui de l’eau dégringolant du robinet. Ce bruit l’extirpa de sa catalepsie pour la ramener dans ce monde cruel, soudainement ses sanglots s’arrêtèrent et elle resta là les yeux perdus et le souffle court. Elle sentit de nouveau son corps se soulever pour se retrouver sous l’élément qui était pour l’instant tiède, le chauffe eau n’ayant pas encore remplis son travail. Hugo la gardait contre lui pour la rassurer mais cela eu un effet contraire, la brunette fut prise d’un saut de panique réalisant bien tard ce que son corps venait de subir. L’eau sembla alors brûler sa peau, comme si elle venait d’être remplacée par de l’acide. Des milliers de fourmis grouillaient sous son épiderme lui provoquant des démangeaisons insupportables. C’est alors qu’avec ses ongles elle frotta ses bras le plus fort possible comme si elle essayait d’effacer de qui venait de lui arriver. Elle vit sa peau devenir rouge ne laissant plus qu’une fine couche avant d’atteindre le sang, mais la fatigue la rattrapa bien trop vite et son subconscient se mit à revoir ce qu’il avait jusqu’alors interdit à son âme sensible de se rappeler. Elle se blottit contre Hugo et essaya alors de se persuader de toutes les paroles qu’il lui lançait. Tout n’irais pas bien elle en était convaincu mais il était trop tard.

    Des jours semblèrent s’écouler sous cette douche lorsqu’Hugo se remit en mouvement pour éteindre le jet. Sans même qu’elle puisse s’en rendre vraiment compte elle se retrouvait déjà sous ses draps sèche et prête à s’endormir mais elle en était parfaitement incapable. Elle s’allongea quand même mais n’arrivait pas à fermer ses paupières. Dès qu’elle se le permettait elle entendait ces râles qui la replongeaient dans ce cauchemar vivant. Elle sentit alors une main moite prendre la sienne et une voix lui dit :

    - N’ai pas peur, je reste là, je vais prendre soin de toi, essaye de dormir.


    Elle aurait pu reconnaître cette voix parmi cent, elle serra un peu plus fort en signe d’approbation et baissa un peu la tête l’enfonçant dans les draps. Ainsi elle se permettait de garder les yeux ouvert et d’essayer tant bien que mal de sombre dans un sommeil qu’elle ne persuaderait en rien de venir.



    Peut être s’était elle endormit ou avait elle eut simplement une absence mais lorsqu’elle reprit conscience la main d’Hugo n’était plus dans la sienne. Elle releva doucement la tête et regarda autour d’elle. S’était la chambre vide qui lui faisait face. La pénombre était présente et le soleil était maintenant levé on voyait ses faibles rayons à travers les volets, mais c’est une autre lumière qui attira l’attention de la jeune fille, celle qui dépassait des contours de la porte. Quelqu’un semblait être dans le couloir… la brunette se releva doucement pour prendre appuis sur son avant bras et tendit l’oreille. Elle perçut deux voix, tout semblait encore sourd c’est donc avec toute son attention qu’elle essaya de comprendre ce qu’il se disait mais rien à faire. Doucement elle fit glisser ses jambes jusqu’à ce qu’elles atteignent le rebord du lit et enfin touchent le sol. Elle se releva et tira sa chemise de nuit vers le bas, péniblement elle avança jusqu’à la porte et déposa sa tête contre elle.

    -Maintenant je veux que tu sortes immédiatement de chez moi !

    S’était sa mère et Alanna se demanda à qui elle pouvait bien parler ainsi, elle n’avait jamais eut le souvenir d’entendre sa mère employer un tel ton envers une personne extérieur au cercle familial c’est donc avec une grande curiosité qu’elle se questionnait sur l’identité de l’individu qu’elle ‘agressait’. La brunette fut surprise de voir face à elle son meilleur ami Hugo dont la mère le menaçait maintenant de la pointe de sa baguette magique. Sans même prendre la peine de saisir la situation la jeune Rogers ouvrit grand la porte et prononça au et fort.

    -MAMAN !

    La chevelure blonde se tourna d’un geste vif dans sa direction. La mère de la jeune fille se précipita à son encontre en plaignant sa ‘pauvre petite chérie’. Sans comprendre elle fut prise dans une grande étreinte pleine de soit disant réconfort. Elle l’embrassa sur le haut de la tête et caressa ses cheveux.

    -Retourne te coucher tu veux, tu n’es pas en état d’être debout.

    -Qu’est ce qu’il se passe entre vous deux ?
    -Rien du tout ! On t’expliquera plus tard tu veux bien.

    Sans même lui demander son autorisation elle la poussa à l’intérieur de la pièce et sembla s’arrêter un instant dans l’encoignure de la porte pour jeter un dernier regard persuasif à Hugo. Elle ramena sa douce enfant dans son lit et la borda tout comme l’avait fait le jeune homme un peu plus tôt. D’un coup de baguette magique Amanda fit apparaitre un verre d’eau sur la table de nuit et le tendit à sa fille qui l’attrapa du bout des doigts. Alors qu’elle approchait le verre de ses lèvres Alanna entendit alors la porte de la maison claquer brusquement, elle lança un regard plein de question à sa mère qui se contenta de lui répondre.

    -Bois, ça ira mieux après tu verras.

    De toute façon elle aurait bien le temps de lui demander tous ce qu’elle voulait après avoir bu cette boisson. Elle s’exécuta alors mais avant même d’avoir terminé le verre elle sombra dans un sommeil profond et réparateur, elle ne saurait jamais ce qu’il s’était dit entre sa mère et son meilleur ami…

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MessageSujet: Re: Ah la bonne blague ! Ah la bonne blague ! Icon_minitimeLun 15 Juin 2009 - 14:29

    Il aurait voulut faire quelque chose, arrêter de penser, effacer la journée d’hier ainsi que sa suite, mais tout ceci lui était impossible. Il se devait de rester là, assis, juste près d’elle, mais à l’intérieur il bouillait. Il tentait de contenir les tremblements qui parcouraient sa main, celle qui tenait la sienne, il baissât alors la tête et les fermât, espérant y trouver la noirceur, le repos, autre chose, peu importait. Mais la seule chose dont il était capable, c’était subir. Subir ce que son cerveau lui faisait voir, comprendre. Il la revoyait partir, et lui restait là. Pourquoi ne l’avait il pas retenu, pourquoi l’avait il laissé filer sans la suivre. Il aurait du faire plus, faire mieux. Au lieu de cela, il l’avait laissé filer, et des milliers d’images se bousculaient dans sa tête. Il la voyait dans un bar, boire, un homme sombre s’approchant d’elle et… Il secouât sa tête, tentant de chasser les images qui s’imposaient à lui. Il ne saurait certainement jamais ce qu’il s’était passé, mais il ne lui avait pas été difficile de le comprendre. Aly n’avait pas dit un mot, pourtant son corps avait parlé pour elle. Il n’avait pu faire semblant d’ignorer les marques sur ses cuisses, et… Il préférait ne pas y penser. Tout ce qu’il désirait à présent, c’était être près d’elle, l’aider du mieux qu’il le pouvait, et mettre fin au jour du monstre qui lui avait fait subir ceci. Plus jamais il ne l’abandonnerait, ni ne la quitterais une seconde. De grès ou de force. Mais tout ceci était sans compter sur Amanda. Hugo rouvrit les yeux, alarmé par les bruits de pas grimpant l’escalier à toute vitesse. Il ne pouvait pas la laisser entrer maintenant, il ne voulait pas qu’elle la voit comme ça, il se devait de la protéger elle aussi. Il se redressât sans lâcher la main d’Alanna, vérifiât par-dessus la couverture qu’elle s’était assoupie, et déposât un baiser sur sa main avant de la lâcher.

    - Je reviens tout de suite.

    Ses mots n’avaient étés qu’un murmure, plus pour lui-même que pour elle, mais il n’avait pu les contenir. Il se dirigeât alors vers la porte, entendant les pas se rapprocher dans le couloir, et au moment ou la porte s’ouvrait, il se glissât par l’entrebâillure et refermât délicatement la porte dans son dos. Il n’aurait su dire quel sentiment il pouvait lire sur le visage d’Amanda. De la colère, de la peur… Elle tentât de l’écarter pour rentrer, mais il restât délibérément en travers de la porte.

    - Elle est là ?

    - Oui mais…
    - Ecarte toi Hugo.
    - … Elle doit se reposer pour l’instant et…
    - Je t’ai dit de t’écarter !

    Il sentait la colère dans ces mots. Ses yeux le fusillèrent, mais il ne pouvait pas laisser faire ça. Pour l’une comme pour l’autre. S’il la laissait entrer maintenant, alors elle se rendrait compte de l’état de sa fille ce qui n’était bon ni pour elle ni pour Aly. Elle voudrait ensuite lui poser des questions, l’engueuler, peut importe. Hugo ne pouvait pas la laisser faire, il était persuadé qu’Aly ne supporterait pas une telle épreuve, et il voulait juste le lui éviter. Tant pis s’il devait prendre tout pour lui, cela n’avait que très peu d’importance. Il avait l’habitude d’être chahuté, de plus, il méritait certainement des reproches, vu que tout était de sa faute. Il restât là, planté, résigné à ne pas bouger. Amanda poussât un soupir, semblant essayer de reprendre le contrôle sur elle-même, lorsqu’elle reprit la parole, c’était d’un ton beaucoup plus calme, mais certainement plus dangereux pour lui, il le savait.

    - Que c’est il passé ?
    - Je… Je n’en ai pas la moindre idée, je n’étais pas avec elle.
    - Je te demande ce qu’il s’est passé hier, avant que tu rentre !
    - On a eu une petite dispute, rien de bien important, mais elle est partit, elle m’as laissé seul au lac, et…
    - Tu est rentré…

    A quoi bon lui mentir, autant qu’elle sache le peu qu’elle devait savoir. Un silence s’installât. Amanda ne le regardait plus, elle semblait réfléchir. Il pouvait presque voir la tornade avancer et grimper en elle, celle qui allait s’battre sur lui d’ici quelques secondes. Sachant qu’elle n’allait pas entrer dans la chambre, et que son ton allait certainement s’élever, il s’écartât de la porte, pour éviter qu’Aly ne puisse entendre ce qui allait suivre.

    - Tu n’es qu’un abruti…
    -…
    - Il ne t’est pas venu à l’idée qu’il pourrait lui arriver quelque chose ? Tu aurais du la suivre, tu n’aurais jamais du la laisser seule. Je ne sais pas ce qu’il c’est passé, mais sache que je t’en porte responsable. Tout est de ta faute !
    - Je le sais.

    Elle se rapprochât lentement vers lui, vrillant ses yeux de son regard empli de colère, et appuyant chaque mot pour qu’il les comprenne bien.

    - Je veux que tu t’en aille. Maintenant !
    - Non, je…
    - Je ne veux pas savoir. Tout est de ta faute, je ne veux plus te voir ici, je ne veux plus te voir avec elle ni que tu l’approche tu m’entends ?
    - Il est hors de question que je l’abandonne maintenant.

    Il était aussi déterminé qu’elle. Il avait fait une promesse. Il voulait qu’elle craque, et retire ses mots. Mais évidemment il le savait, si elle ne le faisait pas, il serait obligé de se plier à ses ordres. Il pensait juste qu’elle n’irait pas aussi loin. Il pouvait lire toute la haine qu’il lui inspirait sur son visage. Lui tremblait de toute part, mais il se devait de se contenir. Lorsqu’il la vit sortir sa baguette, il comprit qu’il allait devoir se plier à ses exigences et il tremblât de plus belle. La voix d’Amanda retentit alors dans tout le couloir.

    -Maintenant je veux que tu sortes immédiatement de chez moi !

    Il restât un instant bloqué, ne sachant quoi répondre, contenant ses tremblements en serant les poings. Il aurait voulut rétorquer, mais il ne le pouvait pas. Amanda avait pointé sa baguette sur lui, et jamais il ne l’aurait défié. Sa respiration se faisait saccadée, il pouvait presque sentir la pointe de la baguette frôler son menton. A ct instant la porte s’ouvrit laissant passer Aly. Maintenant toujours son souffle aussi régulier que possible, il tournât son regard vers elle. Elle semblait ne pas comprendre.

    -MAMAN !

    Tout se passât en une seconde. Amanda abaissât sa baguette, se précipitant sur sa fille. Hugo avait détourné le regard. Il ne pouvait croiser celui d’Aly, sachant ce qu’il allait faire. Il allait devoir revenir sur sa promesse, et ne pouvait rien y faire. Il n’entendit pas ce qu’elles se dirent, bien trop absorbé par ses pensées. Il ne voulait pas qu’elle le voit partir, il allait donc attendre qu’elle le remette au lit. Cependant, ses yeux croisèrent ceux d’Amanda une dernière fois, et il comprit. Il valait mieux qu’il ne soit plus là quand elle réapparaitrait. Il attendit que la porte se referme avant de pousser un soupir. Il s’appuyât contre le mur, il lui fallait une seconde pour se reprendre, se persuader que c’était la bonne chose à faire. Il se dirigeât vers sa chambre, sa valise était prête depuis la veille. A croire qu’elle avait pressentit qu’il devrait partir. Il s’en emparât et dévalât les escaliers non sans regret, avant de claquer la porte dans son dos plus fort qu’il ne l’aurait voulut.

    Il marchât vite. Il fallait qu’il s’éloigne rapidement ou il allait le regretter et faire demi-tour, mais avant cela il devait se calmer. Ses enjambées se faisaient de plus en plus rapide, jusqu’à ce qu’il finisse par courir sans regarder vraiment ou ses pas le portaient. Ou pouvait-il bien se rendre. Il ne voulait pas rentrer chez lui, pourtant, il allait y être obligé. Mais il ne pouvait se résigner à partir comme ça, sans lui dire au revoir. Il s’arrêtât alors de courir, à bout de souffle. Il se pliât en deux, tordu par un poing de coté, et se laissât tomber à genou sur le sol, sa valise s’étant ouverte lorsqu’il l’avait lâché. Peu lui importait. Il ressentait une douleur atroce dans la poitrine, mais cela n’était pas du à la course qu’il venait de faire, mais au vide que s’éloigner d’elle produisait en lui. Il ne su combien de temps il restât dans cette position sans bouger, tentant juste de reprendre son souffle et d’ignorer tout ce qui l’entourât. Il ne se rendit même pas compte qu’une larme roulait sur sa joue. Lorsqu’il parvint à se redresser, il s’était calmé, il ne tremblait plus, il était prêt à partir, mais avant cela il devait faire une dernière chose. Il retournât vers la maison, et s’assurât qu’Amanda avait quitté la chambre. Sans plus attendre, il escaladât silencieusement la façade et entrât par la fenêtre ouverte. Aly était là, allongé, dormant paisiblement, comme ci rien ne s’était passé. Il poussât un profond soupir et s’approchât d’elle. Il fit glisser sa main dans ses cheveux, et déposât un baiser sur son front avant de murmurer :

    - Je t’aime… A très bientôt.

    Sur ce, il ne s’attardât pas plus, et transplanât directement chez lui, ses bagages le suivant de près. Il ne savait pas comment elle prendrait la nouvelle de son départ, mais il était sur d’une chose, il la retrouverait à la rentrée, et personne ne pourrait l’empêcher d’être à ses côtés pour la protéger.

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Alanna Rogers
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MessageSujet: Re: Ah la bonne blague ! Ah la bonne blague ! Icon_minitimeMer 17 Juin 2009 - 17:48

    Ah la bonne blague ! 4191c
    PNJ Amanda Rogers




    Un vent poussiéreux sembla envahir la pièce où se trouvait de cette chère Amanda, elle emplie ses poumons d’un air ancien qui lui était tant familier. Elle était face à la fenêtre et regardait cette herbe jaunie qui entourait la maison ; La chaleur était étouffante et pourtant elle avait l’impression de respirer de nouveau pour la première fois, comme une vieille poupée restée au fond du grenier trop longtemps et qui revois enfin la lumière du soleil. La maison était vide, les enfants étaient de sorti et l’ex blondinette Gryffondor en profita pour se servir un verre et savourer cette renaissance. Elle voyait tout sous un œil nouveau et avait même cette sensation que sa vie avait étrangement changée. Jamais elle n’aurait cru avoir une fille aussi extraordinaire qu’Alanna. Elle lui ressemblait autant qu’elle lui était différente et elles se détestent autant qu’elles s’aiment. Elle ne put s’empêcher de réprimer un sourire quand elle ravivât ce charbon qui se trouve dans sa tête que l’on appel mémoire.
    Sa fille semblait heureuse et pour la demoiselle Rogers rien n’était plus important, plus elle la voyait fréquenter Hugo plus elle voyait que certaines relations dure toujours. Elle voyait en cette amitié le renouveau de celle qu’elle avait eut de nombreuses années plus tôt avec son beau frère. Désormais ils étaient tous les deux relégués au second plan pour la nouvelle génération. En savourant son whisky elle revit tous ces moments de joie et de peine l’envahir et cela faisait invraisemblablement plaisir.
    Les heures avaient semble t’elle défilées sans qu’Amanda ne puisse s’en rendre compte. Le ciel était déjà rosé et certain reflet se cognait contre les miroirs de la pièce projetant une douce lumière dansante. La femme se leva s’étira un bon coup et jeta un coup d’œil à la pendule sur le mur, tiens ils n’étaient toujours pas rentrés… Bon elle n’avait pas de quoi être inquiète. Ils peuvent certes être un peu léger d’esprit ils savent pourtant se sortir de nombreuses galères mieux qu’elle n’aurait pu le faire étant plus jeune. La porte fit alors ce bruit bien connu qui signifiait que quelqu’un rentrait, Amanda sans attendre se mit au bout du couloir pour accueillir les arrivants.

    - Je me demandais si vous rentreriez un jour.

    Dit elle sur un ton sévère et maternelle qui ne lui collait pas vraiment, elle voulait juste garder ce rôle de mère et non d’amie qui autorise tout et n’importe quoi. Les enfants vous leurs donner une main ils vous prennent un bras ! Elle ne vit pas alors la silhouette de sa fille passer le pas de la porte et interrogea le jeune homme.

    - Ou est-elle ?

    - Oh, on à rencontrer des amis au lac. On avait décidé de rester manger avec eux autour d’un petit feu de camps, mais j’étais fatigué, donc je suis rentré. Ne t’inquiète pas, elle ne craint rien, et elle m’a dit qu’elle ne rentrerait pas tard.

    Etrange… Alanna n’aurait pas laissé Hugo à moins qu’il ait commencé à matraquer tous les garçons qui cherchaient à l’approcher… Oui ça devait être ça pas de raison de s’inquiété, ne devient pas ce genre de mère paranoïaque ! Alors qu’elle allait dans la cuisiner déposer son verre usé elle aperçut la main du garçon qui confirma presque la supposition qu’elle s’était faite.

    - Attend Hugo. Qu’est ce que tu as à la main ?
    - Oh ça ? Je suis juste tombé à vélo.
    - Et tu es tombé sur le poing ?
    - Non, j’ai glissé, et ma main à taper dans le tronc de l’arbre, mais c’est rien du tout.
    - Je vais te chercher…
    - Non, non c’est bon. Je vais m’en occuper moi-même, ça m’apprendras à être inattentif. Comme ça j’en profiterais pour me doucher et j’irais directement au lit.

    Alala ce garçon quelle tête de mule, mais elle lui admirait sa persévérance et sas froideur parfois ça pouvait lui éviter de nombreux ennuis. Elle lui fit alors simplement un sourire et lâcha sa main avant de lever les siennes au ciel comme pour dire ‘C’est toi qui vois’. Amanda s’afféra alors aux tâches de la maison, préparant un petit plat à déguster avec l’ami de sa fille. Lorsque tout était prêt elle l’appela et ne répondit pas… étrange… ils devaient s’être disputés. Des broutilles de jeunes, ils régleront ça par eux même ! Elle l’informa qu’elle lui laissait son plat sur la cuisinière et elle alla s’installer sur le sofa devant un de ces programmes sacrément débiles Moldu. Les heures défilaient et défilaient et Alanna ne rentrait pas… Amanda commença à faire les cents pas à tourner en rond dans ce salon qui paraissait rétrécir à vue d’œil. Elle voulu alors questionner Hugo, elle monta à l’étage et ouvrit doucement la porte de sa chambre, mais tout y était obscur il devait s’être assoupis. Bon elle ne devait rien faire de grave s’il pouvait trouver le sommeil. Mais ce n’est pas ce qui allait empêcher Amanda de passer un bon gros savon à sa fille qui se croit tout permis !
    Elle retourna sur le sofa et sans s’en rendre compte s’assoupie. Elle fut alors extirpée de son sommeil de plomb par le bruit de l’eau de la douche qui coulait. Elle ouvrit délicatement ses yeux et regarda autour d’elle. Les bracelets de sa fille étaient déposés sur sa jambe. Elle était donc rentrée ! Elle n’allait pas s’en tirer comme ça ! Elle était en colère, ni plus ni moins, rentrer aux premières lueurs du petit matin s’était inacceptable pour une fille de seize ans ! Elle monta les marches menant à l’étage sans prendre le soin d’être discrète, elle arriva devant la porte où elle fut interrompue par Hugo. Il se tenait face à la porte, ne sachant pas vraiment ce qu’il voulait elle demanda simplement.

    - Elle est là ?
    - Oui mais…
    - Ecarte toi Hugo.
    - … Elle doit se reposer pour l’instant et…
    - Je t’ai dit de t’écarter !

    Oui on avait compris ! C’est ton amie, ne joue pas les violons, elle sera punie et disputée que tu le veuille ou non. Amanda imaginait tout est n’importe quoi, sa fille vidant son estomac partout dans la salle de bain ou même les yeux rouges, planant encore de sa soirée. Bon ma belle tu sais très bien que la colère n’a jamais été ton fort alors calme toi et réfléchis comme une adulte. Amanda poussa un soupir et retrouva son sang froid. S’il la protégeait à ce point c’est qu’il devait s’être passé quelque chose de plus grave…

    - Que c’est il passé ?
    - Je… Je n’en ai pas la moindre idée, je n’étais pas avec elle.
    - Je te demande ce qu’il s’est passé hier, avant que tu rentre !
    - On a eu une petite dispute, rien de bien important, mais elle est partit, elle m’a laissé seul au lac, et…
    - Tu es rentré…

    Soudain elle imagina sa fille, forte tête comme elle peut trop l’être de temps en temps tenir tête à un groupe d’idiot de moldu voulant s’amuser avec elle. Alanna aurait essayé de frapper mais n’aurait pas réussis à tous les mettre par terre, c’est une fille après tout… Elle devait savoir dans quel état elle était et ce n’était pas cet abrutis qui allait l’en empêcher.

    - Tu n’es qu’un abruti…
    -…
    - Il ne t’est pas venu à l’idée qu’il pourrait lui arriver quelque chose ? Tu aurais du la suivre, tu n’aurais jamais du la laisser seule. Je ne sais pas ce qu’il c’est passé, mais sache que je t’en porte responsable. Tout est de ta faute !
    - Je le sais.

    Ses mots dépassaient sa pensée et accuser un adolescent d’un acte si grave était quelque chose qui pouvait avoir de lourdes conséquences. Mais Amanda s’était toujours depuis très jeune laissé aveuglée par la colère ne pesant jamais le poindre poids de ses mots.

    - Je veux que tu t’en aille. Maintenant !
    - Non, je…
    - Je ne veux pas savoir. Tout est de ta faute, je ne veux plus te voir ici, je ne veux plus te voir avec elle ni que tu l’approche tu m’entends ?
    - Il est hors de question que je l’abandonne maintenant.

    S’en était trop ! Il n’allait pas faire la loi ! Amanda avait élevé sa fille sans l’aide d’un homme, s’est une femme forte et qui sais se débrouiller et elle n’allait en aucun cas se laisser dicter ses bons vouloir par un adolescent un peu trop sur de lui ! Elle usa alors de ce qu’elle maitrisait le mieux : la magie. Elle brandit sa baguette et la plaqua contre son cou.

    -Maintenant je veux que tu sortes immédiatement de chez moi !
    -MAMAN !

    La colère sembla tomber immédiatement lorsque la voix d’Alanna retentit dans le couloir. Baisant son arme Amanda voulait consoler sa fille et l’empêcher d’être près de cette imbécile qui l’avait mise volontairement en danger. Elle l’attrapa dans ses bras et la poussa dans la chambre sans que les deux adolescents puissent se croiser.

    -Retourne te coucher tu veux, tu n’es pas en état d’être debout.
    -Qu’est ce qu’il se passe entre vous deux ?
    -Rien du tout ! On t’expliquera plus tard tu veux bien.

    Elle avait besoin de sommeil et si demain elle voudrait parler de ce qu’il avait bien pu se passer elle le ferait alors pour l’instant elle devait dormir. Elle fit apparaitre alors un verre contenant une potion de régénération. Elle passa le verre à sa fille.

    -Bois, ça ira mieux après tu verras.

    En moins d’une seconde la tête de la brunette tomba sur l’oreiller et Amanda resta là quelques secondes regardant son ange, sa fille en lui caressant les cheveux encore humides. Elle déposa un dernier baiser sur sa joue et se releva. Elle fit un petit tour dans la chambre avant d’éteindre la lumière et elle aperçut un parchemin ouvert sur le bureau. Elle le prit dans les mains et ne regarda que la signature… Hugo. Elle replia le papier dans sa main et sortit de la chambre de sa fille. Elle retourna dans le salon et lu les mots du garçon… la situation lui rappelait celle de sa jeunesse et elle ne pu alors s’en empêcher. Amanda sortit sa baguette et d’un seul coup fit brûler le papier. Elle savait que si sa fille l’apprenait un jour elle lui en voudrait à jamais mais s’était là pour son propre bien… Amanda se posa sur le sofa et sombra à nouveau dans un sommeil lourd, un sommeil qui la ramena dans ce grenier où elle reposait depuis un moment déjà.


    RP Terminé!


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