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 Sujet: Alexandre C. Mannel  Lun 24 Nov 2008 - 3:25 |
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I. Vous
PRÉNOM : Leï (pseudo)
ÂGE : Dix-neuf ans
ANCIENNETÉ DANS LE RP : Plus de 3 ans, donc je dirais 3/4ans
COMMENT AVEZ VOUS DECOUVERT LE FORUM ? Par pur hasard, il me semble que c'était par le biais d'un top site mais rien de sur o.O
QUE PENSEZ VOUS DU FORUM ? Si je pensais qu'il était mauvais et sans attrait, je ne serais sûrement pas là, donc il est très probable qu'il me plaise.
II. Formalités
AVATAR : Garrett Hedlund
CODE :
PROFIL : Validé par Maximilien Middle
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| Sujet: Re: Alexandre C. Mannel Mar 25 Nov 2008 - 15:31 |
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 _______________________________________ Pix ©Chapitre Un: You & Me « Si tu diffères de moi, mon frère,
loin de me léser, tu m'enrichis. »
[Antoine de Saint-Exupéry]
Solitude. Sensation de vide qui nous tiraille, nous ronge, nous aspire comme si plus rien ne semblait exister autour de nous. Rien d’autre que notre être, abandonné, laissé dans un coin comme un vulgaire objet dont on oublie jusqu’à l’existence même. Habité par un sentiment de frustration dû à la vision des autres autour de nous, si proches, et qui nous laisse pourtant seul au monde… Vide de tout contact avec autrui.
Je n’ai jamais été seul. Cette véritable solitude qui est tout aussi mentale que physique, je ne l’ai jamais vraiment connu, du moins jamais complètement, je n’ai fait que l’effleurer et je ne souhaite jamais la toucher, ni la connaître réellement. En effet, je ne suis jamais seul, je ne suis pas un mais deux. Ouvrant la voie, je suis né le premier et il m’a immédiatement suivi. Même en cet instant, le tout premier de mon existence, je n’étais pas seul. Il était là. Il m’a accompagné lorsque j’ai poussé mon premier cri, partageant mon premier souffle de vie. Nous sommes deux, nous sommes différents et pourtant, lui, c’est une partie de moi et moi, une partie de lui. Un duo, un tandem, deux êtres dissociables mais inséparables.
La véritable solitude, ce serait moi sans lui, lui sans moi, et cela n’existe pas. Je ne le conçois pas, tout simplement.
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Année 2197.
Le plancher craqua doucement sous ses pieds nus, retenant son souffle, il regarda en direction du petit lit où dormait son frère. Silence. Seul le bruit régulier de la respiration du petit garçon venait rompre le calme de leur chambre. Aucun mouvement ne semblait remuer les draps, assurant à l’aîné des jumeaux qu’il n’avait pas réveiller son double. Rassuré, il jeta un dernier coup d’œil à son propre lit qu’il venait de quitter, avant de sortir de la pièce, sur la pointe des pieds. La porte ne fit aucun bruit lorsqu’il l’ouvrit et il se retrouva rapidement sur le palier. Allumant sa lampe torche, Alexandre sourit : La voie était libre.
LYCAN . « - Alex… ?! »
L’interpellé sursauta. La voix ensommeillée qui venait de l’appeler l’avait pris par surprise, alors qu’il pensait avoir été assez discret pour ne pas se faire entendre. Une fois l’étonnement passé, il se retourna pour voir le visage de son frère à travers l’entrebâillement de la porte. Ce dernier lui lançait un regard interrogateur qui signifiait clairement qu’il ne comprenait pas quel était le but de cette expédition nocturne. Alexandre soupira et tendit la main en direction de son frère. Il n’avait pas prévu de l’embarquer dans la bêtise qu’il allait faire, mais puisqu’à présent il était réveillé, il n’allait pas le laisser seul. Lycan accueillit cette invitation avec un sourire ravi, malgré la fatigue qu’il ressentait encore et qui était visible à chaque fois que son petit point venait frotter ses yeux. Attrapant la main de son aîné, il fut rapidement entraîné à sa suite sans avoir eu le temps de lui poser la moindre question. Cependant, dans le cas où il essaierait quand même, Alexandre se tourna vers lui, en posant son index sur ses lèvres pour lui intimer de se taire.
L’escalier se dessina alors devant leurs pieds, plongeant dans les ténèbres comme un tunnel sans fin. Cet endroit si familier n’avait jamais parut si effrayant qu’à cet instant et Alexandre perçut immédiatement l’hésitation de son frère. D’un geste plein de douceur il serra la main de Lycan dans la sienne pour lui montrer qu’il était là et que rien de néfaste ne pouvait lui arriver tant qu’il serait à ses côtés. Dirigeant le faisceau de la lampe torche vers les marches, il commença à les descendre, prudemment. L’obscurité se dissipait peu à peu devant eux, leur laissant apercevoir le bas de l’escalier, de façon de plus en plus distincte. Alexandre releva fièrement la tête. Du haut de ses six petites années, il était ravi de ne pas avoir eu peur d’aller jusqu’en bas et de mener à terme cette escapade nocturne interdite.
LYCAN . « - Où on va, Alex ? » Chuchota Lycan d’une voix qui trahissait son inquiétude.
ALEXANDRE . « - On va vivre une grande aventure, comme deux supers héros qui n’ont pas peur du noir et des monstres ! » Alexandre rit en voyant les yeux de son frère s’écarquiller sous l’effet de l’étonnement accompagné d’un soupçon de peur. « Meuh noooon, les monstres n’existent pas Lyc’. On va juste à la cuisine. J’ai faim et j’ai envie de piquer des bonbons, Maman n’a pas voulut que j’en mange tout à l’heure. »
Lycan le fusillait du regard, la mine boudeuse, se bornant dans une attitude qui voulait clairement dire : « Je n’ai pas peur des monstres, je ne suis pas un bébé, je sais qu’ils n’existent pas ! ». Il était si mignon lorsqu’il faisait semblant d’être fâché qu’Alexandre réprima un sourire, se retenant de le prendre dans ses bras. Néanmoins, lorsqu’il lui tira la langue, l’aîné ne put empêcher ses lèvres d’esquisser un sourire joyeux, tandis que sa main ébouriffait les cheveux de Lycan, dans un geste plein d’affection. La mine boudeuse disparut alors, vaincue par la puissance du lien qui les unissait, car si Alexandre n’était pas toujours adroit pour montrer son affection, son jumeau la percevait tout de même sans qu’il n’ait besoin de parler, ni même de faire le moindre geste. Cependant, leurs chamailleries étaient souvent causées par l’attitude d’Alexandre qui faisait toujours en sorte de rappeler à Lycan qu’il était l’aîné, n’hésitant pas pour cela à tomber dans l’arrogance.
Reprenant la main de son frère dans la sienne, Alexandre s’élança en direction de la cuisine, plus enthousiasmé que jamais par la bêtise qu’il s’apprêtait à faire. Son ventre tiraillé par la faim allait bientôt pouvoir se délecter des sucreries qu’il allait dérober dans le placard. Se faufilant dans la cuisine, il entraîna Lycan derrière lui, plongeant ensemble dans la noirceur de la pièce. Seule l’horloge digitale du four perçait dans la pénombre du lieu, indiquant de ses chiffres d’un vert éclatant, qu’il allait bientôt être une heure du matin. Autrement dit, c’était une heure bien trop tardive pour des enfants de leur âge, pourtant la faim et le goût de l’aventure mêlé à celui de l’interdit, n’avaient pas d’heure et encore moins de limite. L’aîné des jumeaux lâcha alors la main de son frère et s’empara d’un chaise afin de la placer juste au dessous du placard contenant les petits trésors sucrés tant convoités. Après une escalade quelque peu périlleuse, le petit aventurier réussit à dérober son butin dans un équilibre précaire qui n’échappa pas au regard soucieux de son jeune frère. Ce dernier ne cessa de retenir sa respiration qu’au moment où le garnement remit les deux pieds sur terre, brandissant les friandises avec un air victorieux qui amusa son double.
Soudain, un bruit suspect vint briser l’ambiance joyeuse qui régnait dans la cuisine. Le sourire s’effaça des lèvres d’Alexandre tandis qu’il se figeait dans une attitude inquiète. Leurs parents dormaient encore, il en était certain, il ne les avait pas entendu descendre l’escalier. Or l’étrange bruit provenait de l’entrée de la demeure des Mannel, ce qui laissait penser qu’un intrus pouvait très bien s’être introduit chez eux. Jetant un rapide coup d’œil à son jumeau, Alex constata que ce dernier en était sûrement arrivé aux mêmes conclusions. En effet, ses mains tremblaient et il semblait à deux doigts de céder à la panique, tandis que la peur figeait déjà les traits de son visage. Alexandre prit sa main pour le rassurer, essayant de lui dissimuler sa propre peur afin de ne pas l’affoler davantage. Si un étranger s’était réellement introduit chez eux, il ne valait mieux pas qu’il découvre leur présence sinon il pouvait leur faire du mal avant même qu’ils n’aient la possibilité de prévenir leurs parents. Par conséquent, il fallait qu’ils restent le plus silencieux possible et pour cela, ils ne devaient pas céder à la panique. Le regard apeuré de Lycan en disait long, la situation l’effrayait réellement et Alexandre ressentait la même chose, même si il ne le laissait pas paraître. Son apparente désinvolture cachait une sensibilité qu’il ne montrait que rarement, car même si elle n’était pas aussi grande que celle de son frère, elle l’était quand même trop à son goût. Il préférait de loin la cacher et donner l’impression d’être plus distant, plus intouchable, renvoyant ainsi une image d’aîné, plus solide. Se plaçant devant Lycan, dans une attitude protectrice, il se pencha et s’adressa à lui dans un murmure presque inaudible que seul l’intéressé put entendre.
ALEXANDRE . « - Restes derrière moi. N’aies pas peur, peut-être que personne n’est rentré. Je veux juste voir ce qui a fait ce bruit, il ne faut pas réveiller papa et maman si il n’y a pas de méchant, on se ferait punir. »
Le jeune frère acquiesça, bien que son expression prouvait clairement qu’il aurait préféré se cacher plutôt que de se jeter ainsi dans la gueule du loup. Cependant, si son jumeau allait là-bas, il le suivrait. Alexandre prit son courage a deux mains et sortit de la cuisine, tenant toujours la main de son frère dans la sienne. La lumière de la lampe torche éclaira à nouveau leurs pas, dissipant ainsi la noirceur qui se dressait sur leur chemin, les rassurant quelque peu. Chacun de leur pas les amenait irrémédiablement vers l’entrée de la maison et la tension devenait de plus en plus palpable, leurs cœurs battaient la chamade, tandis que leurs respirations étaient devenues irrégulières, perturbées par la peur qui leur nouait l’estomac. Ils ne se trouvaient qu’à quelques centimètres de la porte qui les mènerait à l’entrée lorsqu’un chat se faufila dans l’entrebâillement de la porte. Les jumeaux sursautèrent, puis le soulagement prit la place de la peur. Ce n’était que le chat, rien d’autre. Alexandre poussa le battant de la porte et jeta un coup d’œil dans le hall d’entrée. Rien. Il tenait donc le coupable, qui n’était autre que le vieux félin de la famille. Le petit garçon eut soudain envie de rire et de se moquer de sa peur irrationnelle, même si elle avait été justifiée. A présent, il n’y avait aucune raison de paniquer et en observant son frère, il constata que ce dernier s’était également détendu, affichant à présent un sourire soulagé. Reprenant ses esprits, Alexandre soupira de contentement, serrant la boîte de bonbons contre lui. Un sourire étira ses petites lèvres, avant qu’il ne serre doucement la main de son double, l’entraînant ensuite calmement sur le chemin du retour, les menant directement à leur chambre, dans la douceur rassurante de leurs lits.
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| Sujet: Re: Alexandre C. Mannel Dim 30 Nov 2008 - 4:51 |
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 Chapitre Deux: Magic World « Demain est si loin
Ailleurs, c'est ici
Avec toi ailleurs c'est ici »
[Eths]
Année 2202.
Divers objets encombraient le sol de la chambre. Parmi eux, un chaudron, une pile de livres côtoyaient des vêtements entassés de façon plutôt précaire. Alexandre était assis à côté d’une énorme valise dans laquelle il essayait de ranger toutes ses affaires. Ses gestes étaient lents, hésitants. Tout cela était encore si nouveau, si excitant et si effrayant à la fois. Il avait encore du mal à le croire. Et pourtant… « Mr Alexandre Christian Mannel ». Relisant son nom écrit sur l’enveloppe qu’il avait reçu, il constatait à nouveau qu’il n’y avait là aucune erreur. Il était un sorcier, un vrai. Lui qui ne croyait plus aux contes de fées depuis des années, il était forcé de croire qu’il était, à présent, l’un de ces personnages dont il avait longtemps nier l’existence. C’était vraiment le comble de l’ironie. Il garderait sûrement longtemps le souvenir de cette journée passée à faire des courses au chemin de traverse avec sa famille. En effet, son frère et lui avaient besoin de fournitures pour préparer leur entrée à Poudlard et cela les avaient conduit tout droit dans ce lieu inconnu en plein cœur de Londres. Là bas, ils avaient aperçu le monde des sorciers pour la première fois et cela avait été tout aussi déroutant que passionnant. Leurs parents étaient encore plus désorientés qu’ils ne l’étaient, d’autant plus que dans quelques jours ils allaient devoir laisser leurs deux fils de onze ans partir vers une école qui leur était totalement inconnue. Et le fait que la magie soit impliquée n’était pas pour les rassurer, bien au contraire.
Sa baguette roula entre ses doigts, il l’admirait, la faisait tourner dans sa main comme si il voulait la connaître dans les moindres détails. A ses yeux, elle était magnifique, dégageant quelque chose qui semblait l’attirer, le lier à elle. En bois d’érable, elle mesurait vingt-quatre centimètres, elle était assez rigide mais semblait tout de même maniable. Cependant ce qui avait interpellé le jeune garçon, était un élément étrange de sa composition. En effet, elle était composée d’un ventricule de cœur de dragon. Il avait tout d’abord cru que c’était une fantaisie de la part du vendeur, mais ce dernier avait gardé son air sérieux lorsqu’Alexandre lui avait demandé si il plaisantait. Un dragon ! Ces immenses créatures mythiques, existaient donc au même titre que les sorciers. Il n’en croyait pas ses oreilles et pourtant, l’un d’eux faisait en quelque sorte, parti de sa baguette. Il avait beaucoup de choses à apprendre sur cet univers qui lui était étranger et dont il faisait pourtant parti depuis sa naissance sans même le savoir. Cela lui donna presque le vertige. Reposant sa baguette, il se leva et s’avança jusqu’au miroir. Il portait la robe de sorcier qu’il devrait porter une fois qu’il serait à Poudlard et dans cette tenue, son reflet lui parut presque étranger. Ses cheveux châtains en bataille étaient toujours les mêmes et son regard, nuances de bleu et de vert, n’avait pas changé non plus, pourtant il semblait différent. Son corps, celui d’un garçon de onze ans en pleine croissance, était dissimulé par cette longue robe noire qu’il n’était pas habitué à voir et encore moins à porter. Bien que tout celui lui paraissait étrange, il trouvait tout de même que cette tenue lui donnait une certaine allure. Cette pensée lui arracha un sourire en coin.
LYCAN . « - Qu’est ce que tu fais ? »
Alexandre sursauta. La voix de son frère l’avait brusquement sortie de ses pensées. Il lui jeta un regard significatif en lui désignant sa tenue et toutes les objets qui gisaient sur le sol. Son double sourit et acquiesça d’un air entendu. Tout cela était nouveau pour lui aussi et il comprenait donc que son frère soit déstabilisé par ce monde inconnu. Comment allait-il s’adapter dans un univers aussi différent du leur ? L’inquiétude était normale, même si elle cohabitait étrangement avec une excitation, une envie de découvrir toute la magie qui s’offrirait bientôt à eux. Leurs regards se croisèrent un instant et les traits fins de leurs visages se détendirent dans un sourire complice. Leur curiosité se lisait dans leurs yeux, il n’avait aucunement besoin d’utiliser des mots pour comprendre qu’il pensait la même chose. Lycan fut le premier à rompre le silence complice qui s’était installé entre eux. Il attrapa un livre et l’ouvrit afin de montrer l’une des images à son double.
LYCAN . « - Je n’arrive toujours pas à croire que l’on va voler sur ces trucs ! »
Son rire cristallin résonna doucement dans l’air de la chambre. Alexandre se pencha pour observer l’image que son frère lui montrait. Un sorcier volant sur un balais, semblait filer à une vitesse impressionnante, faisant concurrence au vent. Le garçon eut un rictus. Bien sûr vu comme ça, on pouvait aisément penser que c’était grandiose. Cependant, Alex n’était pas dupe, ça semblait terriblement dangereux et même si il lui était difficile de l’avouer, il avait le vertige et ce serait donc sûrement une épreuve lorsqu’il apprendrait à voler. C’était pour cette raison qu’il n’était pas triste que ses parents n’ait pas pu lui offrir un balais. Ceux de l’école lui suffiraient amplement puisqu’il ne comptait pas passer tout son temps libre à voler.
ALEXANDRE . « - Oui, j’ai toujours cru que c’était simplement un conte pour enfant. Remarque, je pensais que les sorciers et la magie n’existaient pas non plus, alors pourquoi pas après tout ? Même si je reste convaincu qu’un balai n’a pas l’air très stable… »
LYCAN . « - Attends, tu as peur ?!! J’y crois pas ! » Ecarquillant les yeux, Lycan considérait son frère avec un étonnement qu’il n’essayait même pas de dissimuler. Il était tout simplement ébahi, lui qui avait toujours cru que son frère n’avait peur de rien, apparemment il s’était trompé.
ALEXANDRE . « - Non ! Je n’ai pas peur ! Simplement, voler sur ces engins ne m’attire pas vraiment… »
Néanmoins, son frère n’était pas dupe, il savait bien qu’il ne lui avouerait pas ses craintes, c’était dans sa nature de donner l’impression que rien ne l’atteignait. Cela fonctionnait avec les autres, mais Lycan savait bien que son double n’était pas toujours aussi distant qu’il le laissait croire. Cependant, il ne dit rien, à quoi bon se disputer pour une broutille pareille, qu’il ait peur ou non, cela ne changeait rien après tout. Alexandre avait déjà refermé le livre et il le posait, à présent, dans sa valise avec ses autres affaires. Tous deux, essayèrent de ranger chacune de leurs affaires respectives dans les deux grosses valises que leurs parents leurs avaient données. Le silence qui s’était installé ne les dérangeait pas, ils n’avaient pas besoin de parler pour le combler. Avec tout le temps qu’ils passaient ensemble, c’était normal qu’ils ne soient pas obliger de parler constamment de peur que le silence ne devienne pesant. Parfois, Alexandre appréciait même ces instants de calme qu’ils partageaient, leur complicité étant parfois plus forte lorsqu’ils n’avaient pas besoin de s’exprimer.
A première vue, l’ambiance semblait détendue, mais en réalité les jumeaux se posaient une multitude de questions. En partie parce que c’était la première fois qu’ils quittaient la demeure familiale, se séparant ainsi de leurs parents pendant l'année scolaire. Alexandre se sentait donc partagé entre son envie d’apprendre la magie, d’en savoir plus sur ce château, ce monde dont il ne savait rien, et l’inquiétude de quitter le cocon familial pour la première fois. Il se sentait en sécurité dans cette maison, dans cette chambre. Pourtant, son inquiétude était adoucie par le fait qu’il ne partait pas seul, son frère, son double, l’accompagnerait comme toujours.
BAM ! Alexandre releva brusquement la tête et vit que son chaudron venait de tomber de son lit. Ce dernier semblait indemne malgré la mauvaise chute qu’il venait de faire, ce qui rassura le jeune sorcier qui n’avait qu’un seul chaudron à sa disposition. Rassuré, son regard se posa alors sur son lit et aperçu le coupable.
ALEXANDRE . « - Nyx ! »
Le petit chaton blanc comme neige, posa son regard bleu sur son jeune maître. Ses poils longs lui donnait des airs de grosse peluche tandis que son doux regard faisait rapidement fondre la colère de son propriétaire. Ce petit garnement ne faisait que des bêtises depuis que ses parents lui avaient offert pour ses onze ans, en guise d’animal de compagnie qu’il amènerait à Poudlard. Alexandre ne pouvait bien sûr pas nier l’affection qu’il portait déjà à l’animal, cependant il n’avait rien en commun avec le vieux chat que possédait la famille, il était aussi espiègle que le jeune homme qui devait s’occuper de lui. Observant la boule de poil, Alexandre ne put s’énerver davantage, et la colère laissa rapidement place à une rire joyeux, qui signifiait : « tel maître, tel chat ». Lycan secoua la tête, un sourire amusé sur les lèvres, préférant prendre avec légèreté le duo terrible que formait son double et le chat qui lui avait été attribué.
LYCAN . « - Y’a pas à dire, les parents ne se sont pas trompés quand ils ont choisi ce petit diable en peluche, il est aussi intenable que toi. »
Nyx miaula, son beau regard fixé sur Lycan, comme si il avait comprit chacun des mots qu’ils avait prononcé. Incrédule, le garçon rit et son frère se joint immédiatement à lui. Rire lui faisait beaucoup de bien et Alexandre caressa distraitement son compagnon à fourrure, comme pour le remercier de détendre l’atmosphère et de lui changer si facilement les idées. En effet, ses parents avaient bien choisi le petit animal, il était exactement comme le garçon l’avait désiré. Il se sentait soudain apaisé comme si cette scène avait réussi à détruire ses dernières réticences et il adressa à son frère un regard plus déterminé que jamais.
ALEXANDRE . « - Je pense que finalement cette année s’annonce plutôt bien. De grands découvertes nous attendent et puis nous ne serons pas seuls, nous serons ensemble »
LYCAN . « - C’est vrai, j’ai hâte de voir à quoi ça ressemble ! Et surtout, j’ai hâte de te voir sur un balais ! »
Le garnement rit, tandis que son frère le fusillait du regard, lui lançant tout ce qui lui passait par la main, afin de lui passer l’envie de se moquer de lui. Soudain, il bondit sur son double, qui cessa instantanément de rire, effrayé par la réaction de son frère aîné. Alexandre à califourchon sur son frère continuait de le toiser avec un regard noir. Décontenancé, Lycan n’osait plus bougé, attendant les représailles. Puis au bout de quelques minutes, Alexandre sourit et le relâcha, lui lançant un regard espiègle que son double décrypta sans peine et qui lui disait : « Je t’ai bien eu ! ». Victorieux, l’aîné des jumeaux ébouriffa les cheveux de son frère.
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| Sujet: Re: Alexandre C. Mannel Lun 1 Déc 2008 - 2:35 |
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Année 2207.
Il était immobile, semblable à une statue de marbre, et seule la respiration douloureuse et saccadée qui s’échappait de ses lèvres entrouvertes, venait troubler le silence. Depuis combien de temps s’était-il ainsi muré dans son mutisme ? Assez longtemps pour que le propre son de sa voix lui devienne étranger lorsqu’il parlerait à nouveau ? Il n’en savait rien et à vrai dire, il ne s’en souciait pas. Son corps semblait s’être vidé de toute substance, sans qu’il ne se sente plus léger pour autant. Au contraire, un poids alourdissait son cœur, comme si il voulait le déchirer de toute part. Généralement, Alexandre n’était pas quelqu’un d’excentrique ou d’extraverti, cependant il n’avait jamais été aussi fermé que ce jour là. Tout lui semblait si irréel, cela ne pouvait pas être vrai, il ne le voulait pas, il rejetait cette idée de toute ses forces. Pourtant, elle revenait s’imposer à lui plus brûlante et plus présente que jamais. Ils étaient morts. Ces trois mots étaient insupportables, insoutenables, ils ne voulaient pas quitter son esprit alors qu’il se battait pour les vider de leur sens. Ses parents étaient trop jeunes pour mourir. Il était trop jeune pour devenir orphelin. Ce mot lui serra le cœur. Lycan et lui, des orphelins. Jamais ils ne reviendraient dans la demeure familiale qui les avaient vu grandir, retrouvant leurs parents pour les vacances. Ces moments lui semblaient déjà si loin, bien trop joyeux pour être réels. Conscient qu’il ne les revivrait plus.
Attrapant sa guitare d’un geste étrangement lent, il fit vibrer quelques notes, quelques accords. Le son grave qui mit fin aux interminables heures de silence, fit brusquement écho à sa propre mélancolie, comme si sa tristesse s’était échappée de ses doigts. Il joua ainsi quelques minutes, les yeux fermés, essayant vainement de faire le vide dans son esprit. Cependant, la dure réalité le poursuivait sans cesse, sans relâche, ramenant toujours sa souffrance au premier plan, comme si elle y prenait un plaisir perverse. Grognant, dans une attitude lupine qui ne lui correspondait pas, il posa brusquement l’instrument sur le lit, comme si il lui en voulait de ne plus être son refuge, une échappatoire lui permettant de fuir ses maux les plus brûlants. Si la musique de lui apportait pas un peu de réconfort, quelle alternative pouvait-il bien trouver ? Son regard se tourna instinctivement vers ses livres. Empilés nonchalamment sur une étagère, bien trop petite pour tous les contenir, ils lui offraient une distraction tentante. Néanmoins, Alex avait compris qu’aucun de ses passes temps habituels ne pourrait le distraire de sa douleur. Il avait même déjà songé à s’exercer pour les cours de sortilèges et de métamorphoses, qui étaient sans aucun doute ceux qu’il préférait. Pourtant ce jour là, ils étaient devenus aussi peu intéressant qu’un cours d’histoire de la magie, dans le sens où il avait eu autant de difficultés à se concentrer sur l’apprentissage d’un sort, qu’il n’en avait à s’intéresser à la guerre des trolls.
Un bruit le sortit brusquement de ses pensées, l’arrachant à la contemplation de ses livres. Se retournant, il aperçut le seul être qu’il avait envie de voir à cet instant. Son jumeau, son double, son frère. Lycan. La douleur qu’il vit dans les yeux de ce dernier était le reflet parfait de la sienne. Se levant, pour la première fois depuis des heures, il s’avança pour prendre son frère dans ses bras. Dans un geste désespéré, il le serra contre lui, laissant à nouveau ses larmes couler à flot sans chercher à les retenir. Il avait besoin de son frère, de le sentir tout près de lui. Il était tout ce qui lui restait et il avait à présent une peur irrationnelle et incontrôlable, de le perdre. Si cela arrivait, il n’y survivrait sûrement pas. Il s’accrocha alors à lui, plus fort encore, entendant ses sanglots faire échos aux siens, remplaçant tous les mots qu’ils ne pouvaient plus prononcer. Parler n’aurait servi à rien, leur douleur dépassait les mots, ils venaient de tout perdre, il ne restait plus qu’eux deux et leur lien plus fort que tout les liens fraternels. Leur maison à présent ce serait Poudlard, plus encore qu’elle ne l’avait été ces dernières années. Bien sûr, ils devraient se trouver un toit, pour les vacances et pour plus tard, sûrement un appartement à Londres, si ils le pouvaient, mais Poudlard resterait ce qui se rapprocherait le plus de la maison où ils avaient grandi. Il regretta soudain de s’être montrer encore plus distant que d’ordinaire avec ceux qui avaient essayer de lui tendre une main amicale depuis l’annonce de la mort de ses parents. A présent, ses amis seraient sa famille et malgré son caractère un peu particulier, il tenait à eux et il n’avait pas voulu les rejeter, il avait simplement été difficile de montrer ce qu’il ressentait, de se confier et de pleurer sur leurs épaules. Ce n’était pas vraiment dans ses habitudes, sa carapace s’était refermée autour de lui, plus brutalement qu’elle ne le faisait en temps normal et ses réactions agressives, ne leur étaient pas destinées. Il s’en voulait tout de même, au fond il n’était pas quelqu’un de relativement méchant malgré quelques sarcasme et un peu d’arrogance de temps à autre, il était tout de même bien loin du venin que lançaient les serpentards. Ses amis le savaient et il espérait qu’il ne lui tiendrait pas rigueur de la froideur excessive dont il avait fait preuve. La colère est parfois plus facile à supporter que la tristesse mais on ne peut pas substituer l’un à l’autre bien longtemps, la peine finit toujours par reprendre ses droits. A présent, elle le submergeait, totalement.
Se détachant un peu de son frère, il l’observa un instant à travers les larmes. Il avait mauvaise mine, ses yeux d’ordinaire d’un beau bleu vert, étaient à présent rouges et gonflés, tandis que son visage était pâle comme la neige et ses traits généralement si harmonieux étaient ravagés par les larmes. Alexandre glissa ses doigts dans les cheveux châtains de son frère qui étaient tout aussi mal coiffés que les siens. Pour être honnête, en le regardant ainsi, il avait l’impression de se regarder dans un miroir, même son corps élancé, finement musclé, semblait être identique au sien. Seul leur façon de se tenir différait peut-être, Alexandre arborait d’habitude une nonchalance qui respirait la confiance en soi et la décontraction, sans que cela soit excessif, c’était même plutôt subtil au point qu’il ne s’en rendait sûrement pas compte. Du bout des doigts, il essuya les larmes qui coulaient sur les joues de son double, puis il lui sourit à travers les perles salées qui coulaient de ses propres yeux. Envers et contre tout, il était heureux que son frère soit là, malgré la tristesse qu’il ressentait, il n’était pas seul.
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Le visage impassible, Alexandre avançait d’un pas vif dans le couloir. Son frère le suivait, se laissant entraîner silencieusement. Sa main dans la sienne était faible comme si ses forces l’avaient quittées. Depuis combien de temps avaient-ils cesser de se rendre aux repas dans la salle commune ? Sans connaître le nombre d’heures, de jours, Alex savait quel événement avait déclenché leur jeune involontaire. Noyés dans la peine, ils avaient simplement perdu la notion du temps, oubliant même de descendre manger. Cependant, ce soir là, il avait décidé qu’il était temps qu’ils descendent ne serait-ce que pour se nourrir un peu. Ce n’était pas pour lui qu’il avait peur mais pour son frère, il le trouvait pâle et il avait peur qu’il dépérisse à force se priver ainsi de nourriture. Pourtant, il n’avait pas plus manger que lui, mais la santé de son frère passait toujours avant la sienne, si il n’y avait eu que lui, peut-être n’aurait-il pas bougé. Néanmoins, il n’était pas seul, c’était ce qui lui avait donné le courage de se reprendre un peu et de descendre les étages. Son jumeau lui emboîtait le pas, il marchait machinalement comme si il n’avait été qu’un robot. Le visage d’Alexandre était redevenu impassible, cachant sa peine même si elle luisait toujours un peu dans son regard. En temps normal, un sourire ironique aurait flotté sur ses lèvres, ou bien il aurait avancé, le regard perdu dans le vague, rêveur. Cependant, il lui était déjà bien difficile d’être aussi distant que d’ordinaire, de ne pas montrer ouvertement ce qu’il ressentait, ce qu’il pensait à cet instant. La douleur n’attendait qu’une faux pas, qu’un moment de faiblesse pour se manifester à nouveau sur ses traits.
Le pas de son frère, rythmé sur le sien, le rassurait comme si il lui prouvait que son frère avait encore la force de le suivre. Serrant un peu plus sa main dans la sienne, il lui jeta un regard inquiet. La salle commune se trouvait devant eux. Ils allaient devoir affronter la foule et la gaieté des repas. Une ambiance joyeuse qui leur était étrangère et qui serait presque déplacée. La porte s’ouvrit et il jeta un rapide coup d’œil sur ce lieu si familier, s’attendant à ce que la bonne humeur de ses camarades soit insoutenable. Pourtant, au lieu de s’opposer douloureusement à sa peine, elle l’entoura d’une aura familière, comme lorsque l’on rentre chez soi après de longues journées de voyage. Il observa quelques secondes ses camarades qui mangeaient tout en discutant de leur vie quotidienne au sein de l’école. Cette image lui donna le sentiment que malgré tout, le monde ne s’était pas écrouler et que certaines choses ne changeraient pas, quoi qu’il arrive. Encouragé par cette pensée, il se dirigea vers la table des gryffondors, puis se glissa sur le banc aux côtés de son frère. Autour d’eux, les élèves cessèrent de discuter pour se tourner vers eux, à la fois étonnésr et contents de les voir se joindre à eux. Quelques uns les saluèrent avec entrain et Alexandre essaya de leur répondre du mieux qu’il put. Ne pas se montrer froid, fut plus aisé qu’il ne s’y était attendu. La colère avait donc cessé de vouloir prendre le pas sur sa peine, c’était une bonne chose. Quelque peu rassuré, il commença à remplir l’assiette de son frère puis la sienne. En choisissant son repas, il croisa le regard d’un élève qui lui sourit timidement, ne sachant certainement pas comment il allait prendre son geste. Hésitant, Alexandre s’immobilisant le fixant sans vraiment s’en apercevoir. Lorsqu’il réalisa qu’il s’était figé et qu’il ne l’avait pas quitter des yeux, il attrapa une pomme de terre, histoire de bouger à nouveau puis il adressa un sourire, un vrai, au jeune homme qu’il lui avait sourit. Ce dernier sembla soulagé et sa timidité s’envola, libérant son sourire. Alexandre se détendit un peu, essayant de profiter du repas pour combattre sa peine et reprendre pied grâce à ses amis, à l’ambiance, à cette école qui était à présent leur seule maison. Il se tourna vers Lycan et lui sourit en caressant doucement ses cheveux.
*La vie continue, malgré tout*
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| Sujet: Re: Alexandre C. Mannel Ven 5 Déc 2008 - 22:24 |
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 Chapitre Quatre : Possessed Soul « Nothing's what it seems to be,
I'm a replica, I'm a replica
Empty shell inside of me
I'm not myself, I'm a replica of me... »
[Sonata Arctica]
Année 2208.
RODOLPHUS .* - Un sang de bourbe ! Je suis dans le corps de l’un de ces bons à rien… *
Il n’en revenait toujours pas d’avoir aussi mal choisi le corps dans lequel il devait vivre à présent. L’empressement, qu’il avait ressenti, l’avait poussé à précipiter son choix. En effet, cela l’avait rendu euphorique de savoir qu’il allait à nouveau pouvoir servir le seigneur des ténèbres, et dans son impatience, il n’avait même pas réalisé dans quel dortoir il était entré. Gryffondor… N’y avait-il pas pire choix que celui-ci ? Au moins, le seigneur possédait le corps d’un serpentard, aussi impur soit-il. Certes, il aurait pu trouver un élève plus digne de son esprit, cependant, ce corps robuste lui avait laissé présager une force nécessaire et à la hauteur de ses attentes. Sur ce point là au moins, il ne s’était pas trompé. Pour le reste, il se rassurait en se disant que quitte à voler le corps d’un gamin et à perturber sa vie, il préférait autant que ce soit celui d’un méprisant sang de bourbe ayant atterri chez les « rouge et or ». Néanmoins, ne vous méprenez pas, cela n’était qu’une excuse qu’il utilisait pour se justifier car en vérité, quelque soit la personne dont il aurait pris le corps, il n’aurait jamais éprouvé le moindre remord. Rodolphus était comme tous les mangemorts : dénué de conscience, quelle soit bonne ou mauvaise.
Se plantant devant un miroir, Rodolphus observa à nouveau le corps qu’il possédait. Il n’était pas aussi beau qu’autrefois, mais cela ferait l’affaire, après tout son physique n’était pas ce que sa victime avait de pire, loin de là. Le mangemort se demanda alors combien de temps cet imbécile de gryffondor mettrait-il à se rendre compte de ce qui lui arrivait. Il était tenté de penser qu’il ne s’en rendrait même pas compte, puisque les rouge et or étaient bien plus connu pour leur stupide témérité que pour leur intelligence, cependant il ne pourrait nier ses « absences » bien longtemps. En effet, il n’était pas conscient de la présence de Rodolphus et par conséquent lorsque ce dernier s’emparait de lui, Alexandre ne se souvenait pas de ce qui s’était passé. Comment pourrait-il décemment fermer les yeux sur ce phénomène étrange ? Sans parler de la différence de caractère entre leurs deux esprits, quelqu’un finirait certainement par lui reprocher ses sautes d’humeur et son changement de comportement. Le serviteur de Voldemort ricana bruyamment, il avait hâte de voir les dégâts qu’il allait causer. Bien sûr, ce n’était pas sa principale mission, le seigneur des ténèbres attendait bien plus de lui, mais c’était tout même distrayant, un petit plus en quelque sorte.
RODOLPHUS . « - Tu as un problème, le troll ? Dégages je t’ai pas demandé de me reluquer ! »
L’élève de gryffondor qui venait d’entrer dans la pièce, se figea. Dévisageant Rodolphus sous les traits d’Alexandre, son regard reflétait un effarement qu’il avait du mal à contenir. Jamais au grand jamais, Alex ne s’était adressé à lui de la sorte. Que se passait-il ? S’était-il pris un cognard dans la tête en regardant le dernier match de quidditch ? Non, cela n’aurait pas pu changer son regard à ce point. La haine qui brûlait ses prunelles était si peu familière qu’elle jurait presque avec le reste du corps du jeune homme. Pourtant, malgré toutes les questions qui se bousculaient dans son esprit, le rouge et or n’osa pas rester plus longtemps dans la pièce. Quelque chose dans la voix et dans le regard de son camarade lui intimait de partir le plus rapidement possible, sans dire un mot. Généralement, il ne se serait pas laissé marcher sur les pieds mais là c’était différent, Alexandre lui avait semblé… Dangereux. Oui, cela ne lui ressemblait pas d’ordinaire, et pourtant son impression ne lui laissait aucun doute.
Lorsque le gryffondor repartit vivement, oubliant presque de refermer la porte derrière lui, Rodolphus rit à gorge déployée. Mais où était donc passé le légendaire courage de ces bouses de dragons ? Apparemment même cette qualité là, ils ne la possédaient pas, si il avait eu un cœur, il les aurait sûrement plaint. Au lieu de cela, il s’amusait beaucoup de la situation. Peut-être que son choix n’était pas si mauvais après tout, il allait pouvoir tourmenter quelques simples d’esprit durant ses temps libres. Son rire résonna à nouveau dans l’air, glacial et effrayant.
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ALEXANDRE . *Fou. Je deviens fou…*
Ses mains cachaient ses yeux, comme si ce geste pouvait effacer son angoisse face à ce qui lui arrivait. Que lui arrivait-il d’ailleurs ? Il n’en savait absolument rien et c’était bien ce qui l’effrayait. Tant de questions bourdonnaient dans sa tête, devenant si douloureuses au fil du temps qu’elle semblaient brûler son esprit en quête d’une réponse qu’il était incapable de trouver. Ses « absences » alimentaient ses angoisses, laissant un vide sur leur passage qui lui donnait le sentiment de perdre la raison. Comment pouvait-il oublier ce qu’il avait fait durant ses dernières heures ? Tout se passait comme si il s’était évanoui durant ce lapse de temps, ne voyant pas le temps s’écouler, pourtant des personnes juraient l’avoir croisé sans qu’il n’en garde la moindre trace dans ses souvenirs. A la place de ces souvenirs qu’il aurait du avoir, il n’y avait rien. Une absence qui lui donnait l’impression d’être aveugle. Peu à peu, il perdait pieds et il en était conscient, mais il ne pouvait rien faire, du moins pas temps qu’il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Respirant profondément, il essaya de se reprendre. Il y avait sûrement une explication, autre qu’un début de folie. En effet, les paroles de certains élèves l’intriguaient. Ils avaient parlé d’un comportement étrange, comme si par moment, il n’était plus lui-même. Ajoutant cela, à ses absences, il devrait pouvoir deviner ce qu’il se passait. Il le fallait, cette situation n’avait déjà que trop durée, il ne pouvait pas continuer à se détruire intérieurement parce que la peur de devenir complètement fou le terrassait. Tout cela avait sûrement une explication logique et il allait la trouver.
END
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Maximilien E. Middle
Admin | Serdaigle
Loosing control...Help him to get up! 
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Amour : Loréana Wilde est et sera pour toujours l'amour de sa vie!
Pensine
Orientation Sexuelle: Bisexuel
Année d'étude: 7ème année
Caractère: Sincère, honnête, fou, motivé, drôle, beau parleur, inteligent, charmeur, loyal, passioné, passionant, têtu, bien élevé, révolutionnaire, débrouillard, autonome, sarcastique, protecteur, volontaire, amusant, sportif, classe, patient, franc, écrivain, artiste! etc
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| Sujet: Re: Alexandre C. Mannel Ven 5 Déc 2008 - 22:38 |
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Bienvenue sur appelo mortem,
Amoureuse, je suis radicalement tombée amoureuse de ta fiche, la fin est tout aussi parfaite que le début et j'adore la partie de Rodolphus, c'est juste parfait, exactement la façon dont on avait vu les choses, brefs je suis à genoux devant ta présentation...
Enfin qu'importe mes petits bavardages habituels, bienvenue encore sur le forum, j'éspère que tu t'y plaira et que tu t"y amuseras après tout c'est quand même le but. je tiens à rajouter que si tu as la moindre question n'hésites abdoluement pas à la poser...Mais avant que tu me le demande, "quand est ce qu'alexandre se rendra compte de sa possission et comment" tout ce que je peux te dire pour l'instant, c'est que tu seras prévenu en tant et en heure, donc pas de soucis par à port à cela!
Bon bon alors perso predefini donc bien évidemment GRYFFONDOR
Bon bon maintenant que tout est fait, je vais mettre ton perso comme pris, quand à toi et bien il te reste encore à créert ta fiche de rp et de relation! Tu peux aussi voir les différents clubs, prefets et tout ce qui tourne autours, créer ton hiboux, et plus n'hésites pas à voter pour nous de temps en temps à flooder, bref à te sentir à l'aise, ici tout est relax. Sois actifs quand même et voilààà j'ai fini mon bavardage!
Bon jeu et bienvenue encore sur le forum!
validé!
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| Sujet: Re: Alexandre C. Mannel Ven 5 Déc 2008 - 22:52 |
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et un gryff de plus ! Bienvenue parmi nous !
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Amanda Miller
Poufsouffle
Princess Pouffy ! 
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Amour : Nobody
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Orientation Sexuelle: Hétérosexuel
Année d'étude: 6ème année
Caractère: Créative-Gentille
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Julia Brown
Admin | Gryffondor
--Préféte en chef--Batteuse--co-capitaine--Miss je sais tout 
2266 messages
Amour : Timothé et cela pour la vie
Pensine
Orientation Sexuelle: Hétérosexuel
Année d'étude: 7ème année
Caractère: douce, généreuse, courageuse, légèrement timide...
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| Sujet: Re: Alexandre C. Mannel Ven 5 Déc 2008 - 23:03 |
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bienvenu parmi les gryff
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Maximilien E. Middle
Admin | Serdaigle
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Timothé N. Smith
Admin | Apprenti Professeur de Poudlard
Va connaître tous les secrets des Sortilèges et Enchantements... l'emmerdez pas ! 
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Amour : Julia, pour toujours et à jamais
Pensine
Orientation Sexuelle: Hétérosexuel
Année d'étude: Diplômé
Caractère: Sociable, attentif, prétentieux, têtu... étrangement agressif et sujet aux sautes d'humeur depuis un moment.
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| Sujet: Re: Alexandre C. Mannel Ven 5 Déc 2008 - 23:05 |
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Wouaaaaaaah j'adore ta fiche vraiment !
Bienvenue sur AM et chez les rouges (quoi que c'était prévisible... =P) !!
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| Sujet: Re: Alexandre C. Mannel Sam 6 Déc 2008 - 0:36 |
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Bienvenueee ^^
* La fille fan des frères Mannel... *
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| Sujet: Re: Alexandre C. Mannel Sam 6 Déc 2008 - 16:54 |
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Bienvenu sur AM
Ce fut un plaisir pour moi de lire ton histoire et j'adore la fin *_*
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| Sujet: Re: Alexandre C. Mannel |
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