Préférence : Laura Owned

Par ce début de dimanche après-midi franchement nuageux, Likael préféra s’éclipser du château plutôt que de retourner dans la Salle Commune. La pluie, qui était tombée à verse toute la matinée, menaçait de recommencer, dissuadant les élèves de sortir du château ; si bien que les Griffons se trouvaient, pour leur très grande majorité, réunis dans le même lieu. Certes, leur Salle était suffisamment spacieuse pour les contenir tous, mais Likael s’y sentait oppressé lorsqu’elle était trop pleine.

Le jeune homme appréciait certes l’attention de ses camarades, qui le changeait avantageusement de la sensation permanente d’être transparent qu’il avait étant enfant, mais briller en société et divertir les autres comme il le faisait nécessitait une importante et intense préparation, qu’il faisait en solitaire, n’ayant personne avec qui il avait suffisamment de complicité pour être sûr d’être compris en toute circonstance et donc personne avec qui il était suffisamment à l’aise pour se laisser vraiment aller aux confidences, et ce même s’il se sentait proche de sa famille et de ses amis, d’une certaine manière.

C’est donc seul que Likael profita d’une accalmie entre deux averses pour prendre la direction du parc, laissant ses condisciples terminer leur déjeuner dans la Grande Salle encore bondée. Il entendit la lourde porte qui permettait de pénétrer dans le hall du château se refermer derrière lui, et prit aussitôt, d’un pas rapide et sans la moindre hésitation, la direction de la Forêt interdite, à proximité de laquelle se trouvait son quartier général personnel.
Il monta vivement la volée de marches qui permettaient d’y accéder et poussa la porte au moment même où il recommençait à pleuvoir.


*Parfait*

pensa-t-il, songeant que la pluie participerait à assurer sa tranquillité. Il referma la porte derrière lui, et sortit sa baguette de sa poche en se dirigeant vers l’imposante cheminée qui occupait une partie de la cabane, évitant table et chaises grâce à la lumière provenant de l’extérieur à travers la fenêtre poussiéreuse, et dont la vitre poussiéreuse était recouverte d’un rideau naturel tissé de fil arachnéen.

Il alluma un feu vif dans l’âtre, puis s’assit sur un coin de l’immense lit qui était le meuble le plus imposant à ses yeux, laissant errer son regard sur ce lieu familier tandis que la chaleur des flammes décongelait l’atmosphère et qu’il réfléchissait, creusant l’idée qui avait effleuré son esprit lorsqu’il avait pensé à son enfance et à son sentiment de transparence …

Contrairement à ce à quoi on aurait pu s’attendre, depuis plus d’un siècle que son propriétaire était décédé, la vieille cabane d’Hagrid était en bon état et pas très sale. Likael se souvenait de sa surprise en voyant la propreté des lieux la première fois qu’il y était venu, lorsqu’il était en première année. Depuis, chaque fois qu’il venait, il participait à sa manière à ce qu’il pensait être une sorte de tradition du château, quelque chose qui allait tellement de soi qu’on en parlait pas, et jetait quelques sortilèges ménagers. Il le fit une nouvelle fois, débarrassant machinalement les lieux de la poussière et de quelques saletés qui s’étaient accumulées depuis quelques jours, tandis que son idée se précisait de plus en plus.

Quelques minutes plus tard, son idée étant au point, il ouvrit grand la porte et, pointant sa baguette à travers la pluie en direction du château, il lança d’un ton décidé en direction du château, espérant que Max était toujours à la table des Serdaigles, et surtout pas en train d’utiliser l’objet qu’il s’apprêtait à lui emprunter :


ACCIO LIVRE SORTS ET ENCHANTEMENTS DE MAXIMILIEN MIDDLE


Après quelques minutes de patience, il saisit le livre qui arrivait près de lui, referma la porte, sécha l’ouvrage du coup de baguette adéquat, puis le feuilleta quelques minutes et, trouvant ce qu’il cherchait, il se mit aussitôt au travail.


« Voyons voir… »


marmonna-t-il, en visant la chaise qui se trouvait juste devant lui. Il la frappa légèrement d’un petit coup sec et nerveux, tentant de prononcer correctement la formule « DESILLUSIONAS ».

Au bout de quelques tentatives, il vit enfin la chaise disparaître, et ne la sentit plus, y compris en la cherchant au toucher.


*Il ne me reste plus qu’à changer d’objet, puis limiter mon sortilège dans le temps, et ce nouveau gadget devrait plutôt avoir du succès…*


songea-t-il, content, en dénouant sa cape de sur ses épaules. Il agrandit un peu l’objet de façon à ce qu’il puisse s’en recouvrir totalement, puis lui jeta le sortilège de Désillusion, qu’il réussit cette vois-ci du premier coup.

A cet instant, il entendit des pas qui provenaient du dehors et approchaient audiblement. Likael attrapa le livre de Max et se recouvrit de sa cape, mais la porte qui s’ouvrit à ce moment ne lui laissa pas le temps de mettre un terme au sortilège de la chaise qui était dont toujours invisible, ni d’éteindre le feu qui dansait toujours joyeusement dans la cheminée.
Likael se contenta donc de s’asseoir par terre contre le mur, retenant instinctivement sa respiration, dans l’attente de voir qui allait apparaître….

Dehors, elle était dehors et une Laura Owned qui n’était pas dans les cachots sombres et humides du château ce n’était jamais très bon signe. Surtout vu le soleil de plomb qui venait se fixer comme une sangsue sur la peau porcelaine de la jeune fille, le soleil si il y avait une chose qu’elle détestait vraiment mis à part touts ses ennemis, et il fallait avouer qu’une main ne suffisait pas à tous les compter, bref, si il y avait une chose qu’elle détestait c’était le soleil. Comment est que l’on pouvait aimer cette chose, qui mettait la plupart des personnes en sueur dès qu’il n’était pas caché par les nuages, dans ce cas tout le monde pensait réellement à la pluie. Et puis lorsqu’il pleuvait enfin, tout le monde réclamait à corps et à cris le soleil. Enfin, elle ne pouvait pas vraiment en vouloir à cette bande d’idiots qui ne savaient jamais ce qu’ils voulaient, ce n’étaient pas tout de même pas leur faute si leurs parents n’avaient pas cocher la case cerveau lorsqu’ils els avaient commandés au petit papa noël. En fait non, je mens totalement, il ne faisait pas très beau, c’était plutôt la neige qui venait se poser dans les cheveux de la jeune fille….Et elle ne supportait bien sur pas non plus la neige, cette chose qui lui faisait avoir froid….

En plus de ça, un Pouffy, idiot de première classe, qu’elle rêvait maintenant d’éradiquer de la surface de la terre pour etre sure de ne plus jamais le croiser,l‘avait littéralement mit dans une rage folle dont elle avait le secret. Comment ce sale petit gamin avait-il oser renverser sa glace au chocolat sur son uniforme alors qu’elle sortait des serres. Et donc par conséquent d’un cour particulièrement éreintant avec sa directrice de maison. Elle sentait la terre à des kilomètres, tout ceci mélangé à l’odeur embaumante de la glace au chocolat. Imaginait le mélange que ça pouvait faire, et surtout ce que ça pouvait faire sur les nerfs particulièrement éprouvés de Laura. Tout ce qu’elle détestait prenait forme devant elle, ne pas maîtriser la situation, etre embeter par un élève d’une autre maison, se retrouver sous la chaleur du soleil, dans une serre alors qu’elle détestait la botanique. Non vraiment cette journée était un vrai cauchemar. Heureusement elle avait encore le temps d’aller jusque dans els dortoirs pour se changer.

Bref, après avoir menacer durant quelques bonnes minutes le Pouffy une baguette sous son nez, lui promettant les pires horreurs du monde, elle était partis d’un pas énervée vers le château, ne je tant aucun regard autour d’elle, se fichant totalement de savoir que els personnes présente dans le parc à ce moment allait la regarder. En même temps elle se fichait totalement du regard des autres à ce moment là, elle était bien trop énervée pour ça et elle savait que si elle ne trouvait quelque un sur qui hurler elle allait taper sur tout ce qui passait a proximité de sa baguette. Ses pas la portèrent tout naturellement vers la cabane de Hagrid, le seul lieu qui avait le pouvoir de ‘l’apaiser sortit des cachots. Elle qui voulait rentrer dans les dortoirs elle était servis, elle jeta un regard derrière elle, sous le froid mordant elle n’avait pas tellement envie de faire demi tour.

Aussi elle se contenta de jeter traverser le parc ou les jeunes jouaient, lançant un regard noir à tout ceux qui étaient présents, et ce qu’elle voulait se passa la plupart des autres élève d’année plus jeune qu’elle partirent. Car tous le savaient elle était impulsive et ne réfléchissait jamais à ses actes, pourtant elle faisait partis d’une maison ou la règle d’or était de réfléchir avant d’agir pour éviter de ressembler à ces sales bouffondors. Mais enfin, Laura ne respectait jamais rien pas même ces camarades de maison, ils ne lui inspiraient que de mépris total. Sauf bien sur ses mais, rares, mais bien présent.

Elle poussa la porte de la cabane, doucement, pourquoi elle aimait cet endroit? Oh c’était une très bonne question, peut être parce qu’elle avait l’habitude de venir dormir ici parfois, lorsque els filles l’embêtait ou que le besoin de voir son poisson se faisait pressant. Ils venaient ici, tout comme le lac, elle savait parfaitement que c’était un lieu tout particulièrement apaisant, un lieu ou elle se sentait bien. La première fois qu’elle avait mis les pieds ici? Avec Jules, durant leur première année, alors qu’il neigeait ils étaient venus se réfugier ici, et avait tout de suite aimé l’endroit. Pour son calme, sa douceur. Bien sur elle n’aimait pas la personne qui avait un jour vécut dans cet endroit, il était des plus stupide, soutenir le nabot vert, non mais quelle idée…Elle savait très bien qu’elle passerait l’après midi là mais bon je les déjà dit, elle aimait cet endroit, et puis comment rentrer à moins de longer la forêt interdite pour éviter la neige….Non vraiment ses idées était de plus en plus saugrenues et stupide…..

Contre qui se dirigeait vraiment sa colère? Touts ces petits détails qui faisaient de sa vie un véritable envers ambulant, ou elle-même? Qui ne savait même pas prendre son courage à deux mains pour affronter quelques chose que personne détestait à part elle? Elle poussa encore un peu plus la porte, doucement pour être spure de ne déranger personne, elle avait trouvée un bord endroit, au moins il n’y avait personne et donc personne pour venir faire encore monter le niveau de tension quasiment électrique qui venait de survenir dans le tout petit corps de Laura. En fait, c’était un mystère pour tous, comment un etre aussi petit que ça pouvait contenir une telle haine sans tuer quelqu’un, mais tous le savait si jamais cette haine venait à sortir ça ferait mal, et elle savait parfaitement ou toucher pour que ça fasse mal.

Elle se mit alors à jurer à voix basses, et des mots pas très élégants dans la bouche d’une fille aussi jolie qu’elle, en même temps des mots pareils n’étaient beaux dans aucunes langues, bouches ou même culture à part celle des sado-masochiste? Bref, elle se faisait aussi vulgaire que Peeves en moins de trente secondes. Elle s’arrêta, cherchant ses mots, ceux qui pouvaient décrire ce qu’elle ressentait mais impossible, elle ne pouvait pas pourtant elle le voulait, mais elle n’y arrivait pas. Alors elle repartit dans ses jurons, elle ne parlait plus à voix basse puisqu’elle était persuadée d’etre seule, mais bien à voix haute sans tenir compte de ce qui se passait autour de sa petite personne.

Finalement la porte fut ouverte, en grande, faisant s’engouffrer le froid dans le lieu ou un feu brûlait. La verte et argent s’immobilisa, personne dans la cabane, mais pourtant il y avait un feu, une chaise avait disparue….Elle fronça les sourcils, prenant cette moue que ses amis et ennemis aimaient tant. C’est vrai elle avait beau avoir des ennemis, tous la trouvaient plutôt jolie dans l’ensemble, surtout lorsqu’elle adoptait ce genre de moue, qui montrait bien sur très clairement qu’elle réfléchissait. Nouveau regard vers le château, blanc, des traces de pas, ses chaussettes trempes, non décidément elle n’allait pas faire demi tour maintenant, surtout qu’ils ne semblait y avoir personne. Car on ne pouvait pas dire que l’endroit était des plus grands. Allez tant pis, la cabane avait l’air tellement accueillante

Elle se tourna, attrapant la lourde porte entre ses mains, tentant avec force de la refermer, et surtout avec beaucoup de difficultés. Eneffet, le vent la faisait battre, la ramenant vers l’extérieur, soudain elle se souvint de quelque chose, elle était une sorcière non? Alors pourquoi Est-ce qu’elle n’avait pas eu cette idée avant? Avait-elle hérité du cerveau d’un Troll des montagnes totalement stupide et ignorant? Non bien sur que non, les sorts mineurs Laura! Les sorts mineur, si jamais tu as des problèmes utilise les sorts mineurs? Combien de fois son rapace de frère lui avait répété ça?

||Laura|| Collaporta!

La ferme se referma dans un grincement sinistre, faisant fibroïne la jeune fille de la tête au pieds, elle se retourna alors, enlevant son bonnet au couleurs des verts, ainsi que son écharpe et son manteau, elle jeta un regard critique à son t-shirt, si elle le lavait maintenant, peut être qu’elle arriverait à le faire sécher….Désision prise, nettoyons notre T-Shirt lorsque l’occasion se présente, elle retira sa chemise marron, se dirigeant tout droit vers le feu pour ne pas avoir froid. Inutile de préciser que le choc avec la chaise disparue fut violente.. Le cri qu’elle poussa résonna très certainement dans tout le domaine lorsque son pied entra en contact avec la chose invisible. Elle lacha immédiatement sa chemise et se laissa tomber à terre, sentant les larmes lui monter aux yeux….

En reconnaissant Laura, Likael retint encore davantage, si c’était possible, sa respiration : la jeune fille paraissait en effet furieuse, et il n’avait aucune envie de lui servir de défouloir.

Le jeune homme se sentit toutefois rapidement gêné, se trouvant bien malgré lui dans une position de voyeur lorsqu’elle se déshabilla. Il détourna aussitôt les yeux de la poitrine qu’il entrapercevait, fixant le sol tout en gardant les pieds de Laura dans son champ de vision.

Prudent, il s’éloigna progressivement d’elle, retenant sa cape serrée autour de lui afin qu’elle ne vole pas, et marchant le plus silencieusement possible. Bien lui en prit : s’il était resté immobile, elle se serait assise exactement sur ses genoux, et l’aurait ainsi forcément découvert.
Il se trouvait toutefois, lorsqu’elle se laissa tomber sur le sol, dos au mur qui faisait face à la cheminée, séparé de la vert et argent par toute la longueur de l’imposante table, et resta là quelques instants, à la regarder. C’était en effet la première fois qu’elle laissait tomber devant lui son attitude de Serpentarde arrogante qui n’était apparemment qu’une carapace. Sachant toutefois pertinemment qu’elle refuserait toute aide venant de lui et plus encore sa pitié, il décida de sortir de la cabane le plus rapidement possible.

Etant donné que Laura avait solidement fermé la porte du devant et que de plus elle s’en trouvait proche, il choisit de s’éclipser par ce qui avait été autrefois le jardin de Hagrid et songea, amusé, que cette porte devrait être rebaptisée « Sortie de Secours des Lions Invisibles »

Tandis qu’il arrivait à proximité de la cheminée devant laquelle il devait partiellement passer, son sourire s’évanouit toutefois instantanément. Une étincelle, attirée et attisée par le léger courant d’air provoqué par son passage, venait en effet d’atterrir sur sa cape qui s’enflamma. Saisissant sa baguette, il la pointa sur la flammèche qui venait de naître et réussit à jeter, sans le formuler, le sortilège AUGMENTI, éteignant aussitôt ce début d’incendie indésirable. Se redressant, il retint un soupir de soulagement et reporta son attention sur Laura : avait-elle remarqué quelque chose qui lui semblait inhabituel durant ces quelques secondes ? Et si oui, comment réagirait-elle ? Tous les sens en alerte, tenant fermement sa baguette dans sa main, Likael était prêt à tout pour préserver son anonymat et réfléchissait déjà à quelques ruses possibles. Il était également prêt à se défendre s’il échouait et que cela s’avérait nécessaire…

La douleur, voilà à qui pensait Laura depuis déjà un tout petit moment, comme une décharge électrique voilà ce qu’elle ressentait. La douleur était entré par son pied et s’était répandu dans tout son corps, faisant vibrer ses muscles tendus, parcourant chaque parcelle de son corps, comme si la douleur voulait connaître chaque courbes de son corps, chaque moitié de membres….Oui la douleur, elle ressentait rarement ressentit une douleur comme celle là, physique s’entend, en effet elle avait toujours fait très attention que chaque partie de son corps ne soit pas méchamment disproportionné à cause d’une cicatrice ou d’une coupure, elle avait donc vite appris à se servir de couteau, elle contournait toujours les objets pour ne pas taper dessus, avec sa hanche ou quelque chose comme ça Bref, les blessures physique était rare, et puis de toute façon comment se faire mal alors que son frère était sans cesse sur son dos. Surprotégée? Oui sans aucun doute, oui oui oui oui, elle ne s’en plaignait pas tant que ça, ça lui évitait parfois de se faire remarquer elle, oui elle envoyait son frère pour rester dans le cœur des profs parfois, ou alors elle envoyait une personne qui lu devait un service, autant dire que cela était dangereux.

Mais finalement la douleur se calma, la tempête qui faisait rage à l’intérieur même de son corps s’arrêta doucement, comme le vent qui quitte la mer, il partait et laissait le calme plat de l’eau, sans un remous, voilà que la douleur prenait ses jambes à son coup. Elle soupira, de soulagement s’entend, heureusement pour elle que personne ne se trouvait dans la pièce, vous imaginez seulement le malheur si une seule personne ‘lavait vu sans ce masque qu’elle s’efforçait de porter? Non franchement c’était l’horreur absolue pour elle, Laura avait passé tellement de temps à monter une image parfaite que son frère avait sculpté pour elle. Elle n’avait donc pas le droit de casser cette image. Prisonnière de sa propre image? Oui, totalement mais cette image lui plaisait, elle s’amusait de savoir que personne ne la voyait sous son vrai jour, elle savait très bien que ce n’était pas la meilleure solution pour se faire des amis mais après tout, ce n’est pas comme si elle avait envie de s’en faire. Oh bien sur, rencontrer de nouvelles personnes faisait toujours plaisir, on avait alors l’impression de revivre mais elle aimait les amis qu’elle avait cela ne la dérangeait donc pas pour autant.

Elle se releva doucement et fit quelque pas tout semblait en ordre, ou du moins rien ne semblait cassé, elle fit encore d’autre pas, le long de la table qui faisait office de centre de la pièce, non tout allait bien la douleur était partis dans sa totalité. Elle se retourna alors vers le lieu ou elle s’était fait mal, en apparence il n’y avait rien mais lorsqu’elle s’approcha la main tendue, elle se rendit compte qu’il y avait bien quelque chose, à savoir quoi ça c’était une autre histoire. Elle réfléchit, si cette chose était là, une chaise qui disparaissait, la cheminée allumé il y avait forcément quelque un d’autre dans la pièce, ou alors la personne qui se trouvait là avait du quitter la cabane très précipitamment Au point d’en oublié d’éteindre un feu? Enfin voyons Laura tu ne ferais as une si bonne aurore que ça pensa-t-elle toute souriante. Si la personne ne voulait pas que l’on remarque son passage, elle n’aurait jamais laissé tout ça en plan, la moitié des élèves de Poudlard connaissait ce lieu par cœur. En même temps ce n’est pas comme si c’était un château fort avec ses passages secret et tourelles enchaînée…Non non, il y avait encore quelque un dans la pièce, elle s’immobilisa, ça voulait dire qu’on l’avait vu sans T-shirt, non mais c’est pas vrai.

Elle regarda alors autour d’elle, non elle n’avait pas forcément entendue la personne, ou peut être que si mais en tout cas, lorsqu’elle avait regarder en détail la cabane son cerveau avait fait les rapprochement tout seul, comme l’aurait fait les autres Serpentard, ou même Serdaigle, après tout c’était des maisons dans lesquelles il fallait réfléchir avant d’agir. Ce qui en faisait à ses yeux les maisons les plus intelligentes du château, bien que les aigles soient à ses yeux et bizarrement les plus intelligent. Parce qu’il fallait qu’elle l’avoue le nombre de crétin des serpents était au dessus de la moyenne autorisé, enfin ça bien sur elle ne le disait Il ne faut jamais dénigré ses couleurs voyons. Écouter, voilà ce qu’il fallait faire, écouter et attendre, la personne ne pourrait pas rester éternellement caché. Elle tourna enfin ses yeux vers la cheminée, une étincelle partit, elle n’y fit pas plus attention que ça, ce n’était qu’une étincelle mais celle-ci sembla alors grandir légèrement et rester en l’air avant de disparaître mystérieusement Oui ce fut un coup de chance, si elle n’avait pas tourné le regard à ce moment là jamais elle n’y aurait fait attention.

Elle eut un sourire satisfait, mais elle resta un moment indécise, elle ne savait qui pouvait se cacher là, sûrement sous ces capes que l’on vendait pour être invisible mais dont les effets étaient que très limité dans le temps, pas comme la vrai cape d’invisibilité ce Potter qui avait tout simplement disparu de la surface de la Terre, après qu’il soit mort, personne n’avait jamais su ou elle était passé, les descendants du ‘héros’ ayant tout simplement changé de nom au fil des années, au fils des millénaires…. Elle eut un sentiment de peur qui monta en elle, pourquoi? Elle n’en savait rien, c’était comme ça elle sentait son cœur battre dans sa poitrine, encore sans T-shirt, mais que voulez-vous… Laura avait même l’impression qu’on l’entendait dans tout Poudlard. Bon et puis, elle n’allait tout de même pas rester là à se demander ce qu’elle allait bien pouvoir faire! D’accord elle n’était pas une lionne mais elle n’était pas non plus la fille la plus trouillarde de la terre tout de même.

Elle espéra que la personne n’avait pas bougé, mais au fond d’elle elle le savait, dans ce genre de cas, personne ne bougeait, on attendait toujours que l’autre fasse le premier pas, de peur de faire une bêtise, de peur de faire quelque chose qu’on ne devrait pas faire, oui c’était bizarre mais que voulez vous…. Elle commença à s’avancer vers la cheminée, une main tendue devant elle, comme quelque minutes auparavant, elle n’était pas bien à l’aise, mais elle ne tenait pas non plus à rentrer dans la personne ou peut même l’animal, elle ne tenait pas vraiment à le mettre en colère. Quoi que dans u sens c’était à elle d’être le plus en colère. Oui cela paraissait bizarre comme situation mais c’était quelque chose de banal dans le monde de la magie. Elle continua à avancer, sa main à hauteur d’épaule, pour être sure ne pas mettre ses doigts dans les yeux, finalement après quelques secondes qui lui semblèrent être une éternité, sa main entra en contact avec un tissu. Elle referma doucement sa main, et tira vers elle, sentant qu’il y avait une certaine résistance, mais elle était décidé à faire lâcher, ce qu’elle réussis à faire.

||Laura|| Gates…

Non elle n’avait pas parlé méchamment en fait elle était surprise, elle regarda de nouveau la jeune homme de la tête au pied, lâchant presque automatiquement la cape, non aussi bizarre que cela puisse paraître ce n’est pas la colère qui se peignit d’abord sur le visage de la verte et argent, mais bien la surprise. Sa voie avait était douce et calme, presque gentille, elle ne savait plus vraiment ou se mettre et rougit presque immédiatement en se rendant compte dans quelle tenue elle se trouvait. La main de Laura agit par réflexe comme toujours, elle plongea dans son uniforme et ressortit avec une baguette, prolongement total de son bras qui semblait être là depuis la naissance, comme si ce geste était naturel pour son corps alors que ça faisait moins de 5 ans qu’il le connaissait. Elle la leva à la hauteur de sa gorge, presque aussi naturellement, il ne manquait plus que ça tiens, que Likael Gates. Elle mit immédiatement à le détester.

||Laura|| Depuis quand tu es là?

Sa voix était redevenus gentille, surprise, elle ne parvenait pas à lâcher le mécontentement qu’elle retenait en elle, seul ses yeux juraient avec son comportement noir, elle lâcha soudainement sa baguette, ne cherchant même plus à utiliser la magie, elle se contenta de le gifler, le plus fort qu’elle put. Pourquoi? La frustration sûrement, elle se sentait tellement honteuse qu’elle n’était pas parvenus à se retenir, elle ‘n’avait pas put, pas après tout ce qu’elle avait subit dans la journée. Elle le savait pourtant que ça n’allait pas plaire au jeune homme mais après tout elle s’en fichait totalement.