I. Vous

● PRÉNOM : Adèle.
● ÂGE : 14 ans.
● ANCIENNETÉ DANS LE RP : 1 an.
● COMMENT AVEZ VOUS DECOUVERT LE FORUM ? En cherchant sur des partenaires de partenaires J'ai eu l'adresse sur Cracbadaboum.
● QUE PENSEZ VOUS DU FORUM ? J'aime bien le design, et l'histoire a l'air vraiment pas mal.

II. Formalités

● AVATAR : Lindsay Lohan
● CODE :
● PROFIL : remplit par un admin

I. Général

● Nom : Pendle
● Prénom : Prudence {Charlotte}
● Âge : Seize ans.
● Date de naissance : Quatre Novembre 2191
● Statut de sang : Sang-Mêlée
● Maison souhaitée : Poufsouffle {Poste Vacant}


II. Quelques Détails

● Balai : Prue est terre-à-terre, tout le monde le dit, et c'est parfois à prendre au pied de la lettre ! Souffrant de vertige, elle n'a jamais supporté les balais, et, après avoir vomi en première année, lors des cours de vol, s'est promis de ne plus jamais, jamais toucher à un balai.
● Baguette : La baguette de Prue est en bois d'ajonc. Est-ce en référence à son caractère obstiné, un clin d'oeil au fait qu'elle obtienne presque toujours ce qu'elle désire, que le bois symbolisant les chemins menant à un but la choisisse ?
Mesurant vingt-neuf centimètres, et contenant un ventricule de dragon, Ollivander a déclaré cette baguette plus douée avec les sortilèges de métamorphose.
● Animal : Un hibou strié du nom original de Squirrel.
● Autre :


III. Famille

● Pour Prue, la famille n'est pas tant plusieurs personnes auxquelles nous relie un lien de sang, mais plus un sentiment, une impression qui nous dit que, où que l'on soit, quoi que l'on fasse, des gens nous aiment pour ce que l'on est, et pas par obligation.
C'est peut-être pour ça que, dans l'esprit de Prudence, son père n'a jamais été rien d'autre que son géniteur. Elle le considère un peu comme les insectes : on aime pas trop ça, mais c'est nécessaire. Mais ça n'empêche pas, que, si on en a l'occasion, on les écrase d'un coup de talon.
Ainsi, Prue ne s'est jamais entendue avec son père. Elle défie sans cesse son autorité, conteste ses décisions, ne se plie jamais à ses ordres. À vrai dire, si elle vivait seule avec lui, elle serait partie depuis belle lurette.
Heureusement, sa mère, Anne, est là. Toujours un mot gentil, une attention particulière qui détend l'atmosphère. Prue n'est pas particulièrement proche de sa mère, ne lui voue pas vraiment un amour sans limites, mais elle la respecte, et l'apprécie, ce qui pour elle, est déjà beaucoup.
Et, évidemment, il y a Hope et Skye. Ah, les Dieux – quels qu'ils soient – leur ont joué un bon tour quand ils ont décidé de réunir ces deux personnes dans une même grossesse.
Heureusement, un Dieu miséricordieux a mis Prudence au milieu. La bonne blague.
Même si toutes deux s'adorent, elles n'auraient pu être plus différentes.
Hope, elle, est l'effacée, la calme, celle qui est la plus discrète, mais peut-être aussi la plus douce, la plus gentille.
Skye, quant à elle, n'a pas hérité de la paix d'un ciel sans nuages. Ah non, elle serait plus un coucher de soleil flamboyant, ou une nuit orageuse. Toujours énergique, toujours vive, c'est la plus ouverte, la plus insouciante.
Et il y a donc Prue, au milieu. La jeune fille pense parfois qu'en fait, il n'y aurait dû avoir que Skye et Hope, mais qu'au début de la grossesse, elles se sont trop mélangées, et qu'un peu de leurs cellules se sont détournées pour devenir la future Prudence.
Mais, même si elle a parfois besoin de s'écarter d'elles, elle ne pourrait jamais aimer autant qu'elle, cela lui paraît inimaginable. Après tout, elles sont – bien plus que ses parents – sa chair, son sang.
Ne reste que les cousins des triplées. Il y avait Travis, Jules et Tristan. Avait.
Car Tristan était mort. Prue n'avait pas souhaité savoir comment. Tout ce qu'il y avait à savoir, à comprendre, c'était qu'il était parti pour un voyage sans retour, et elle ne voulait pas aller plus loin.
Elle ne souhaitait pas gâcher son souvenir en imputant sa mort à quiconque, et en vouant à cette personne la haine immonde qu'elle serait forcée de ressentir.
Alors, quand Prue pleura sur la tombe de son cousin, quand elle eut de nombreuses nuits d'insomnie en pensant à lui, elle ne savait même pas ce qui l'avait tué. Et, à vrai dire, elle ne s'en portait pas plus mal.
Mais Travis et Jules étaient toujours vivants. Prudence les aime énormément, même s'il est vrai qu'elle ne les connaît pas si bien, en fin de compte.
Mais, plus que tout, c'est sa compassion qui les lie à eux. Ils ne sont pas si différents et surtout, Prue éprouve une peine sans nom pour eux. En effet, comment se sentirait-elle si elle perdait Hope ou Skye ? Où trouverait-elle la force de vivre sans ses sœurs ?

IV. Physique

● Description : La mère de Prue dit souvent que c'est entre quinze et vingt ans que l'on est la plus belle.
Peut-être est-ce vrai, peut-être pas, et, si vous voulez tout savoir, Prue s'en fiche. Eh oui, la jeune fille se moque de la mode comme de son premier livre.
Pour redonner dans les comparaisons farfelues, elle compare la mode à la lumière. C'est agréable, mais pas vital, et il n'y a que les mouches pour la suivre.
Donc Prue n'a jamais vraiment fait d'effort sur sa tenue. Elle ne se tartine pas tous les matins de crème hydratante, fuit le soleil comme la peste au lieu d'y bronzer, ne se maquille quasiment jamais, et pourrait être couverte d'acné qu'elle ne verrait pas la différence !
Non, la seule chose dont elle s'occupe vraiment, ce sont ses cheveux. Elle a-do-re ses cheveux, leur texture, leur couleur – bien qu'elle en change comme… eh bien, comme de chemises. La plupart du temps rousse, il lui arrive en effet fréquemment de devenir blonde ou brune, parfois avec des mèches excentriques, le plus généralement aux périodes de ses crises d'identité.
Mais bon, on va pas la changer !
Donc, en outre sa magnifique crinière flamboyante et ondulée, sa peau de rousse pâle qui n'aime pas le soleil, son minois d'ange aux traits délicats, ses petits pieds fins, ses mains aux ongles lisses et rongés, ses coudes légèrement trop secs, et ses jambes un peu en x, ses yeux d'un bleu céruléen, sa bouche charnue, ses fossettes charmantes, ses muscles façonnés par une longue pratique de la natation, et à peu près tout le reste, Prue ressemble trait pour trait à n'importe quelle européenne parfaitement banale.

● Façon de s'habiller : Sa façon de se vêtir est totalement banale. On appelle ça le premier-truc-qui-tombe-sous-la-main.
Mais, comme la plupart des fringues de son armoire sont des jeans, éventuellement quelques jupes longues, des T-shirts tout ce qu'il y a de plus banals, et autres vêtements ordinaires, ça va rarement dans les extrêmes.
Et Prue, assez discrète, n'a que des vêtements aux couleurs froides : gris, bleu, vert, noir, …
Elle possède quelques bijoux qu'elle porte plus ou moins occasionnellement, telles une ou deux bagues en or fines comme le papier, deux boucles d'oreilles – une pendante et l'autre ronde – qui vont sur son oreille droite, la seule à être percée, et éventuellement un pendentif.
En chaussures, elle favorise les converses, dans lesquelles elle est très à l'aise, ou des chaussures à talons pour compenser sa petite taille.

● Signes particuliers : Prue possède une petite tache de naissance, du côté de l'épaule qui est vers le dos, en forme de cercle un peu irrégulier, dans le genre dentelé. Et aussi, sur la plante du pied, une petite brûlure qu'elle s'est faite en marchant sur une cigarette, alors qu'elle avait six ans. Comme elle ne connaissait pas trop la magie, elle n'avait pas voulu qu'on y touche et efface la marque, de peur que ça efface un bout de son pied avec. Et maintenant, comme la brûlure ne se voit pas, Prudence ne s'est pas donné la peine de l'effacer.

● Façon de se tenir : S'il y a quelque chose entre le légèrement voûté, et le totalement avachi, c'est ce qu'est Prue. À vrai dire, la jeune fille n'étant guère intéressée par son apparence, se moque bien du regard des autres. Alors il est très fréquent qu'elle parle la bouche plein, qu'elle bâille à s'en décrocher la mâchoire sans mettre la main devant la bouche, qu'elle mette les pieds sur la table basse du salon, ou qu'elle passe ses jambes par-dessus les accoudoirs des fauteuils.
En bref, elle aurait tout aussi bien pu être élevée par des géants, ou des ogres.
Et, ah, elle baragouine des tas de trucs en dormant, généralement des insultes, parfois des mots doux à son dieu du moment. Bref, absolument rien de gênant.



V. Caractère

● Description : De bien des manières, Prudence C. Pendle pourrait facilement passer pour une Serdaigle. Car, quand on ne la connaît pas, Prue n'est souvent remarquée que par son côté réfléchi, et l'air un peu distant, lunatique qu'elle affiche souvent en présence de gens qu'elle ne connaît pas est souvent pris pour de l'arrogance. Son côté terre-à-terre, qui s'obstine à vouloir tout compter, tout mesurer, tout rapporter à des règles précises, bien établies – même la magie – ne joue pas non plus toujours en sa faveur. Le côté rancunier, non plus d'ailleurs. Avec sa mémoire d'éléphant, Prue se souvient de la moindre crasse qu'on ait pu lui faire, et la programme pour ressortir au moment opportun. Par exemple, il n'est pas rare quand elle demande quelque chose, qu'elle ressorte le coup de la Barbie grillée lors des découvertes des pouvoirs d'une de ses sœurs, ou d'autres trucs du même style.
Mais, lorsqu'on essaie de voir la vraie Prue, pas l'intello, la fille un peu méfiante qui a du mal à accorder sa confiance, l'on découvre une fille drôle, attachante, fiable, … et totalement infantile.
La Poufsouffle est en effet remplie de contradictions : parfois, elle arbore un visage froid, sévère, et, la minute d'après, elle part dans un rire cristallin pour une chose souvent ridicule.
Prue a également toujours besoin de bouger, de faire quelque chose, de se concentrer sur une tâche : l'inactivité, pour elle, est synonyme d'ennui.
Elle est également très insouciante, et ne considère jamais quelque chose comme grave.
Elle a prouvé par A + B à l'homme de ses rêves qu'elle a mauvaise haleine le matin ? Ben tant pis, elle sera amoureuse de quelqu'un d'autre la semaine d'après !
Elle se casse le bras ? Ça sera l'occasion de demander à ce qu'on efface quelques cicatrices !
Une mauvaise note ? Source de motivation pour avoir un O au prochain devoir !
En bref, peu de choses revêtent une réelle importance pour elle, et Prue est fière d'être comme elle est, à toujours tout prendre à la légère, à ne jamais se vexer.
Mais il lui arrive également d'avoir des sautes d'humeur, comme si le côté glace et le côté feu de son caractère ne pouvaient toujours coexister, et avaient besoin de lancer des étincelles de temps à autre.
Dans ces moments-là, Prue révèle son côté diablement obstiné : elle serait capable de ne pas dire un mot, pas un seul, pendant des heures.
Souvent, ces problèmes débutent sur une réflexion toute simple. Dans l'esprit de Prue, il n'y a pas de Prue.
Juste un bout de Skye, et un bout de Hope qu'on a collé quelque part.
Il n'est pas rare, en effet, que Prue ait une sorte de crise d'identité. Toutes trois se ressemblent comme… eh bien, comme trois gouttes d'eau, et, au niveau caractère, Prue a l'impression qu'aucun de ses traits ne lui est propre.
Son intelligence, son caractère souvent tranquille ? Hope.
Son insouciance, sa bougeotte ? Skye.
Mais, en général, après quelques instants de solitude, Prue en vient toujours à se dire qu'elle est heureuse d'être un morceau des deux personnes qu'elle aime le plus au monde.
La jeune fille est en effet comme ça, un peu comme la mer. Il arrive qu'elle essuie de violentes tempêtes, et fassent beaucoup de dégâts, mais, au final, elle redevient toujours paisible.

● Signes particuliers : Eh bien, comme dit ci-dessus, elle n'en a pas. Skye est Skye, Hope est Hope, et Prue est un mélange des deux. Son seul bonus est peut-être sa manière de changer brusquement. Elle passe de Skye à Hope en un clin d'œil, toujours un peu comme la mer, qui, alors qu'elle est parfaitement calme, étale, devient soudain un monstre en puissance.
● Cours préférés : Elle adore le cours de sortilège, ou d'astronomie. Les étoiles l'ont toujours attirée, comme le ciel, bien qu'elle ait une petite préfèrence pour la mer.
● Cours détestés : Il n'y en a pas vraiment, elle est douée à peu près partout. Juste, bien sûr, les cours de vol.
● Projet d'avenir : Après avoir voulu travaillé comme Auror, puis dans l'environnement, avant de vouloir être professeur, puis journaliste, Prue a décidé qu'elle verrait en temps et en heure : ça devient compliqué de changer toutes les semaines.
● Forme du Patronus : Un beau bébé orque. Comme quoi, tout ramène à l'océan.
● Forme de l'Epouvantard : Son propre fantôme. La mort est une chose qu'elle ne parvient pas à comprendre, à accepter, et, en conséquent, elle essaie de ne pas y penser, de l'éviter, de l'ignorer. Avoir la mort face à face, pour elle, est bien plus traumatisant que bien des choses.


VI. Hobbies & Goûts

● Musicien : Quand elle était petite, Prue avait pour rêve de devenir pianiste, comme Skye, et avait fait deux ans de piano. Puis, elle avait découvert la magie, et le piano avait été relégué aux oubliettes. Mais ça ne l'empêche pas d'encourager sa soeur.
● Quidditch : Jamais : vertige oblige !
● Lecteur : Assidue. Comme toute intello qui se respecte, Prue aime lire, blottie dans son lit, devant une bonne cheminée, ou dans un bon fauteuil moelleux. Elle préfère les romans fantastiques, mais elle aime un peu de tout.
● Ecrivain : Pas vraiment, mais il arrive, que, particulièrement inspirée, elle se lance dans l'écriture de quelques vers, sans jamais finir le poème. C'est d'ailleurs une des seules choses qu'elle cache à ses soeurs, elle aurait trop honte si c'était nul. Et il y a également les articles de journaux qu'elle s'est amusée à écrire, quelques fois.
● Sports autres : La natation, qu'elle pratique même en janvier, alors que le lac est glacial.
● Style de musique écouté : Elle aime le classique, car tout ce qui est trop bruyant la dérange.
● Couleurs préférées : Les tons froids, en particulier le bleu et le gris.
● Plat préféré : Prudence adore les lasagnes. Et aussi les moules frites. Et des tas d'autres trucs.
● Féru de mode : Comme dit plus haut, absolument pas.
● Autre : C'est aussi une crack de l'informatique, et elle trouve dommage que si peu de sorciers utilisent la magie des ordis ! À une époque, on l'a même appelé P.C pour l'embêter, vu qu'elle détestait ce surnom, et, heureusement pour elle, elle a fini par se débarasser de ce handicap social ^^

VII. Histoire

« Il n'y a pas de hasard… il n'y a que des rendez-vous qu'on ne sait pas lire. »
● Cela veut peut-être dire que c'était le destin de Prudence, de naître à cette époque, dans cette famille, entre ces deux petites choses qui deviendraient Hope et Skye Pendle.
C'était peut-être son destin de ne pas être un vrai être à part entière, mais à être un mélange des deux.
Et c'était peut-être son destin, que, dix ans après sa naissance, elle reçoive un hibou, qui lui apprendrait qu'elle irait dans l'école de magie la plus réputée du monde des sorciers.
Ou peut-être que c'était juste un assemblage de coups de bols et de sorts. Après tout, qui peut le savoir ?
Eh bien, Prudence, pour commencer.

● CHAPITRE 1

« Depuis la nuit des temps, les enfants naissent en pleurant, comme s'ils pressentaient ce qui les attend. »
Anne et Kevan Pendle, donc. Si une voyante leur avait dit ce qui allait résulter de leur envie d'avoir un bébé, ils s'en seraient arrachés les cheveux de désespoir.
Mais non, ils ne le surent pas. Pas même quand les médico-sorciers de St-Mangouste déclarèrent qu'ils attendaient des triplées.
Non, ils se dirent juste, comme tous parents abrutis et complètement gagas d'avance, que c'était merveilleux.
Bon, la mère déchanta un peu pendant l'accouchement, c'est certain. Après tout, c'est pas vraiment une partie de plaisir, alors, si on rajoute deux marmots de plus…
Mais, moins de deux heures après que la première des trois ait passé le bout de son nez à l'air libre, nous avions trois beaux bébés.
Hope Nora, puis Skye Alexis, puis Prudence Charlotte Pendle. Alias la glace, le feu, et le mélange des deux.
Trois bébés donc. Pas particulièrement extraordinaires. Des yeux bleus, quelques touffes de cheveux roux sur le crâne, des cris, toujours des cris.
Elles étaient toutes les trois très mignonnes, c'est certain, mais ce n'est pas exceptionnel, beaucoup de bébés le sont.
La famille Pendle rentra finalement chez elle, après quelques jours à l'hôpital, et les petites furent installées dans les berceaux qui leur étaient destinés.
C'est peut-être à partir de ce moment qu'ils comprirent leur douleur.
À peine la première endormie, que la seconde la réveillait, et ainsi de suite.
Après un mois d'insomnie, les parents décidèrent avec l'accord des médecins d'appliquer un sort de mutisme à leurs filles.
Ils se réveillaient quand même toutes les trois heures pour vérifier qu'elles ne manquaient de rien, et, au final, eurent enfin droit au sommeil dont ils rêvaient depuis tant de nuits.
Les bébés grandirent, approchèrent de leur premier anniversaire, et tout le monde était plus ou moins comptant.
Étrangement, ce fut Hope qui apprit à marcher, puis à parler, puis à lire la première.
Peut-être parce que c'était la plus intelligente des trois, peut-être parce qu'elle avait quelques minutes d'avance, l'on ne saurait le dire.
Puis, ce fut Skye qui gambada dans la maison, qui baragouina tout et n'importe quoi, qui déchiffra les livres en deuxième.
Et, pour finir, Prudence, la dernière-née. Mais, bizarrement, le plus dur pour elle fut le premier pas, le premier mot. Une fois ce cap franchi, elle appris plus vite que ses sœurs, et les rattrapa facilement.
Donc, les petites à six ans, avaient déjà un ordre bien établi.
Hope était la plus intelligente, la plus responsable.
Après, venait Skye, la plus tête-brûlée, celle qui était toujours réprimandée.
Et Prue, qui se comparait elle-même à la marée, qui avance puis recule.
Skye était donc l'instigatrice des bêtises, Hope la victime, et Prudence, tantôt une victime, tantôt une complice.
Déjà à cette époque, Prue avait compris qui elle était, et cela la réjouissait.
Elle appelait ses doubles réactions la réaction d'Hope et la réaction de Skye, ou les voix, des fois.
Elle était fière d'être comme ça, car qui mieux que le côté Hope comprenait Hope quand elle était triste ? Qui mieux que le côté Skye comprenait Skye quand elle était furieuse ?

● CHAPITRE 2

« L'univers est rempli de magie et il attend patiemment que notre intelligence s'affine. »
Le premier acte magique est souvent assez… perturbant, même pour ceux déjà initiés au monde magique.
Mais, bizarrement, pour Prue, ça ne fut ni perturbant, ni même gênant. Cela lui paraissait juste… normal.
Elle jouait aux échecs avec sa mère – aux échecs humains, car elles jouaient dehors, et l'on ne sait jamais, qu'on Moldu passe… - quand c'est arrivé.
Les échecs ont toujours été le jeu préféré de Prue, et elle gagnait quasiment toujours.
Ce jour-là – elle avait six ans –, elle s'entraînait à lire avec un journal, la Gazette, pour être précise. Elle prêtait donc un œil distrait au jeu, ce qui ne l'empêchait pas de gagner, comme d'habitude.
Et puis, soudain, il y eut une sorte de déclic, et la tour se mit à léviter sous le regard ahuri d'Anne, de la voisine moldue, et de ses trois enfants.

« Échec et mat. »

Devant le hoquet de surprise de sa mère, Prue leva la tête pour voir la pièce se placer tranquillement sur une case. Elle haussa les épaules et dit :

« Ben, je suis une sorcière, c'est normal. »

Évidemment, la moldue n'était pas de cet avis, pas plus que ses trois enfants, et Anne Pendle dut recourir à un sacré sort d'amnésie pour qu'ils oublient la tour volante.
D'ailleurs, depuis cet épisode, l'aîné a toujours une sorte de phobie envers les jeux d'échecs, que personne n'a jamais comprise.

● CHAPITRE 3

« Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène. »
La rentrée arriva finalement, et Prue ne fut jamais autant heureuse de quitter la maison – enfin, à la réflexion, elle était toujours heureuse de partir de chez elle, à condition que son père ne soit pas du voyage.
Durant le trajet, les trois sœurs bavardèrent avec entrain, toutes fières dans leur robe de sorcières.
Prue avait passé des heures à cajoler Squirrel, de sorte à ce que le pauvre hibou en soit réduit à faire semblant de dormir pour échapper à cette enfant dans sa phase Skye.
Toutes trois se retrouvèrent donc dans la Grande Salle – qui portait bien son nom, d'ailleurs – sous le plafond magique, face à un chapeau rapiécé.
Prue qui s'était documentée dans ses périodes Hope savait que c'était le Choixpeau, et éprouva un immense respect pour cet antique objet qui avait connu les quatre fondateurs de Poudlard.
La Répartition se faisant par ordre alphabétique, il y eut d'abord Hope, et, pour la première fois, Prue passa avant Skye.
Hope fut envoyée à Poufsouffle, ce qui étonna un peu Prudence : elle aurait juré que sa sœur irait à Serdaigle.
Juste après, son nom fut nommé, et elle s'avança d'un pas sûr vers le Choixpeau, avant de le déposer sur sa tête, en prenant soin de ne pas trop appuyer sur l'objet sacré.

« Mmh… En voilà une curieuse personne, toute de feu et de glace dis-tu ? La gaieté des Poufsouffle, la maturité des Serdaigle, l'insouciance des Gryffondor, et le dédain des Serpentard… »

Waouh, c'est cool, pensa le côté Skye. Heureusement, le côté Hope avait pris le dessus :

« Oui, monsieur le Choixpeau.
- Bon… Je vais t'envoyer à… POUFSOUFFLE ! »

Soulagée que ça ait été si rapide, Prue fila rejoindre sa sœur, alors que le Choixpeau se dit qu'on faisait les enfants de plus en plus compliqués.
Nul doute que s'il avait pu, il se serrait gratté la tête de perplexité.
Puis, Skye arriva, et le Choixpeau se dit qu'avec cette famille, il n'était plus si triste de devoir passer l'année dans un bureau !

● CHAPITRE 4

« L'humanité n'est qu'une fleur éphémère sur l'arbre du temps … Tout ce mal, tout ce mal qu'on se donne pour vivre, et puis plus rien. »
Les semaines passèrent, les mois, les ans, les trouvant toujours aussi unies.
Elles grandissaient, mûrissaient – ou l'étaient censées – et apprenaient à connaître leurs cousins, Jules, Travis et Tristan Cohen.
Poudlard n'avait plus beaucoup de secrets pour les triplées, et bien qu'il fut fréquent qu'elles passent une heure ou deux sans se voir ou se parler, le lien qui les unissait ne s'affaiblissait pas, au contraire, il était de plus en plus puissant.
Arriva la cinquième année. Les BUSES. Et la mort de Tristan.
En effet, un soir de mai, le cousin des triplées, le jumeau de Travis, mourut.
Prue fit tout ce qu'elle put pour ne pas y penser, empêchant même quiconque de lui donner la cause du décès, s'en allant lorsqu'on en parlait, mais rien n'y fit. Elle avait mal.
Comment pouvait-on mourir si jeune ?
Pendant un long mois, la facette la plus sombre du côté Hope prit le dessus, et Prue fut longtemps déprimée. Elle avait perdu foi en la vie, une foi déjà bien entamée.
Et, même lorsque son deuil fut fini, elle ne renoua pas totalement avec cela, ce principe de justice. Car il ne peut y avoir de justice si un adolescent de seize ans meurt.
C'est tout bonnement impossible.
Mais le temps passait, et, elle l'avouait, elle oubliait peu à peu.
Les vacances arrivèrent, le résultat des BUSES – elle n'avait presque que des Optimals – puis la rentrée.
Elle entrait dans sa sixième année, tout comme Hope, comme Skye, et également le dernier des jumeaux Cohen, Travis.


● Alors ? Le destin ? Le hasard ? Après tout, quelle différence ?
Ce qui compte, ce qui a toujours compté, c'est le moment présent. Qu'importe les douleurs passées, qu'importe les douleurs à venir, le seul moment qui ait jamais compté est celui que l'on est en train de vivre.
Et ça, au moins, ne changera jamais.
« Il est aussi absurde de regretter le passé que d'organiser l'avenir. »

Et bien bienvenue pour commencer

Il me semble que tout est en règle, je ne vois donc pas pourquoi je ne devrais pas te valider, je préfère cependant attendre l'avis de Maximilien qu ite mettra lu ites couleurs, étant donné que je peux pas le faire et que tu es un poste vacants.

Bienvenue sur am,
Je suis là, désolé du retard mais j'ai un peu du mal à tout gérer, merci Laura. Bon moi j'ai plus survolé que lu ta fiche mais je fais confiance à Laura, en revanche, par pitier ne passe pas autant de fois à la ligne j'ai l'impression d'avoir à faire à un rp de débutant, ne sois pas vexée. Brefounet sinon j'éspère que tu te plaira parmis nous et si tu as la moindre question n'hésites pas.

Perso prefed so POUFSOUFFLE

Bon, je vais te metree ton rang, te cocher et tout et tout quand à toi file créer ta fiche de rp et de relation ainsi que ton hiboux. Tu peux jeter un oeil sur tout ce qui 'interesse, n'oublies pas de voter pour nous de temps en temps et surtout d'être ACTIVE, voilà, bon jeu et encore bienvenue
validée

Merci !

Bienvenu jolie rousse

Bienvenue =)

Pruuuuuudeeence - non non je suis une hystérique -

Bienvenue

bienvenu

D'autres triplés xD
Dommage que nous ne soyons pas trois garçons