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Un complot presque démasqué Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
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MessageSujet: Un complot presque démasqué Un complot presque démasqué Icon_minitimeLun 27 Oct 2008 - 20:16

      Lynne :: « Allez viens Moon, on s’en va, il n’y a rien ici. »


    # La main sur la poignée, Lynne referma la porte derrière elle. Celle-ci percuta avec douceur son entrebâillement et s’y encastra sans difficulté. La blonde lâcha la poignée, mais resta immobile pendant trois longues minutes. Songeuse. Il n’était pas rare de la voir dans cette posture, mais Moon lui semblait bien impatient de savoir quelle était l’idée ingénieuse de sa maîtresse. Celui-ci se frotta à la jambe de la gryffondor et émit à plusieurs reprises un miaulement perçant. Lynne l’ignora bien trop concentrée sur ses réflexions intérieures. Se pourrait-il qu’elle se soit trompée ? Pourtant elle avait intercepté cette missive, qui ne lui était pas destiné au départ, et elle pensait avoir compris le sens de chaque terme sans erreur. Alors pourquoi…pourquoi n’y avait-il personne dans ce cas présent dans ces lieux ? La jeune fille passa une main dans sa chevelure blonde, essayant de démêler plusieurs mèches rebelles mais ne fit que les emmêler encore plus. Moon redonna un nouveau coup quelque peu plus violent que les précédents. La gryffondor baissa les yeux vers lui, l’air toujours absente. Il y avait un truc qui ne collait pas. Elle se décala d’un pas vers la gauche et se laissa glisser contre le mur. Ses cheveux remontèrent sur sa nuque tandis que son corps se rapprochait du sol avec douceur. Ses cils recouvrirent à trois reprises ses yeux, puis son nez finit par se froncer. En effet quelque chose ne collait pas avec le rendez-vous. Sa main droite se glissa le long de sa cape fluide avant de tomber sur la poche intérieure contenant sa baguette ainsi que la fameuse missive. Elle sortit avec la même lenteur qu’auparavant les deux objets. Il était bien rare de la voir aussi lente, aussi pensive sur une durée longue comme celle-ci. Mais le fait était que la chose en question était bien plus importante qu’elle n’aurait du l’être. Lynne avait envie de s’amuser, bien sur, mais pour cela elle devait trouver l’emplacement exact du rendez-vous. La porte qu’elle venait de refermer derrière elle aurait du être le lieu de rendez-vous mais personne n’y était. Un problème se posait donc pour Lynne. Où était le vrai lieu du rendez-vous ? Ce message pouvait-il être codé au cas où il tomberait dans de mauvaises mains, comme celles justement où il était parvenu ? Tout était possible avec ces serpentards… En effet, ce mot ne lui était en aucun cas destiné, et c’était même par pur hasard, et sûrement parce qu’un peu de malchance traînait au-dessus du destinataire de cette missive, qu’elle était tombée entre les mains, sales au moment où cette lettre les avait atteintes, de Lynne. C’était durant le matin même de cette soirée d’automne que la missive avait du faire un crochet entre le destinataire et le destinataire. En compagnie de Shawn et sous l’œil vigilant d’Allison ainsi que de Keiko, qui avait été convié à cette sortie, lors du petit-déjeuner, Lynne s’entraînait à tirer au lance-pierre au dessus du lac. Le but exact de cette expérience était de voir qui entre elle et Shawn arriverait à le lancer le plus loin possible. Lynne aurait pu gagner si lorsqu’elle lancé sa pierre, un éternuement ne l’avait pas prise et que cette fameuse pierre alla frapper un hibou qui passait par-là et qui n’avait rien fait. C’était Keiko qui avait vu la première ce qui s’était passé et elle poussa un cri lorsque le hibou en question tomba raide –pas encore mort- sur la pelouse du parc. Le petit groupe se lança alors à la recherche du prétendu cadavre de l’oiseau. Ce fut Allison qui le trouva en première et avertit les autres. Voyant qu’il n’était pas mort, mais blessé et assommé, Lynne se proposa de l’emmener au plus vite au professeur de Soins aux Créatures Magiques afin qu’il reçoive les soins adéquates au plus vite. Non pas qu’elle soit très amoureuse de la nature mais juste parce qu’elle savait que c’était de sa faute. Ce n’est qu’un peu avant d’arriver dans la sale des professeurs que Lynne remarqua que l’oiseau avait une petite missive accrochée à sa patte. Bien trop curieuse, mais également pour essayer de savoir à qui appartenait cet hibou au cas où celui-ci décéderait par la suite et ainsi s’excusait auprès de quelqu’un, Lynne décrocha la missive et la déroula. La lecture de celle-ci fut bien plus intéressante qu’elle ne l’aurait pensé. Elle ne sut de l’expéditeur de cette missive que la première lettre de son prénom : E. Pour ce qui était du propriétaire du hibou, elle sut par la suite par le professeur de SACM que ce n’était autre que Poudlard même. C’était en effet un hibou de l’école. Elle bidouilla une excuse quelque peu bidon pour expliquer l’état de l’oiseau et réussit à s’en tirer sous l’œil sévère de son professeur. Assurément elle était bien trop connu de ses professeur pour qu’ils la croient sur parole. Pour ce qui fut de la missive elle la fourra dans sa poche et n’y repensa qu’au déjeuner après avoir retrouvé ses amis. Elle la relut et confia à ses amis ce qu’elle venait de découvrir. Un serpentard, elle en était presque sure au point de mettre sa main au feu, allait tenter de monter un plan contre les gryffondors. Pas très original comme plan n’est-ce pas ? Mais c’était intéressant pour les fameux concernés qui n’avaient en aucun cas envie de se retrouver avec des débiles sur le dos, complotant contre eux. De plus Lynne voulait bien voir la tête de ces pauvres merdes qui osaient médire contre eux. Elle au moins elle était franche et honnête avec eux, leur disant clairement en face ce qu’elle pensait d’eux. Au moins ils savaient bien se qu’elle pensait et ne pouvait en douter. Dans la missive, qui était bien brève, il était donné un lieu de rendez-vous mais assez étrange. Ce n’était pas clairement indiqué. Mais à force de réflexion, Lynne en déduisit qu’ils avaient rendez-vous dans une des salles désertes du quatrième étage. C’est ainsi qu’en début de soirée, avant le dîner, la gryffondor se rendit avec son chat Moon au lieu dit de rendez-vous. Mais apparemment ce n’était pas le bon. L’heure n’allait pas tardé à être celle du rendez-vous et personne n’était en vue. Justement la cloche de l’école sonna les 19h. Lynne redressa la tête et écouta le silence de mort qui pesait sur le couloir. Défroissant la petite missive, la blondinette la relut à plusieurs reprises. Puis soudainement elle se redressa sur son séant, et se remit sur ses pieds d’un mouvement brusque, éjectant au passage Moon sans le faire exprès. Celui-ci crachota pour montrer sa fureur, mais Lynne pensait déjà à autre chose. Elle venait d’avoir une autre idée. Prenant Moon dans ses bras pour aller plus vite, après avoir glisser de nouveau sa baguette et le bout de parchemin dans sa cape, elle prit la direction des escaliers en courant. Elle monta deux nouveaux étages, empruntant ici et là un passage secret en évitant les vieilles marches piège du château. Elle connaissait le château d’une certaine façon, et qui plus est, reconnaissait plus les lieux en courant qu’en marchant normalement, passant une partie de sa vie au château à courir d’un bout à l’autre du vieux bâtiment. Moon miaulait mais encore une fois Lynne passa outre de ses commentaires. Ce chat était vraiment pire emmerdeur qu’elle connaissait mais c’était pour ça qu’elle l’aimait beaucoup. Il était comme elle, à se plaindre et à vouloir embêter tout le monde. Pourtant cette fois-ci la jeune fille le sentait bien. Elle voulait démasquer les comploteurs. C’était le but de sa journée et elle tenait à réussir à y arriver. Enfilant un nouveau couloir, la blonde finit par ne plus rien voir et à avoir une pointe de côté. Elle s’arrêta, essoufflée par la course qu’elle venait de faire et dégagea brutalement ses cheveux de devant les yeux, laissant Moon tomber au sol par la même occasion. En bon chat qu’il était celui-ci se retrouva sans problème sur ses pattes et commença à tourner autour de sa maîtresse attendant une nouvelle décision de sa part. Celle-ci semblait fixait une porte entrouverte. Tiens tiens…intéressant. Faisant signe à Moon de se taire, la gryffondor sortit sa baguette. Elle jeta un coup d’œil à l’entrebâillement. Elle distinguait une forme. C’est bon elle le tenait. Très sur d’elle, la blondinette se glissa dans l’ouverture, silencieusement, Moon la talonnant de près. La forme était en fait un garçon de dos. Elle ne comprenait pas ce qu’il faisait mais il avait l’air d’être à une table. Le soleil se couchait à l’extérieur et la pénombre commençait à s’infiltrer dans le château. La gryffondor s’arrêta à trois mètres du garçon, qu’elle ne reconnaissait pas de dos, sachant seulement qu’il était brun. Comment allait-elle réagir maintenant ? Il n’y avait pas l’air d’avoir ses compagnons avec lui ? Peut-être s’étaient-ils cachés ? A cette simple pensée Lynne regarda autour d’elle. Fichue soirée ! Elle ne voyait plus grand chose dans cette salle. Seul une étrange lueur provenait de la table du garçon. En ayant déjà assez du suspens qui pesait sur cette salle, Lynne lança au garçon : #

      Lynne :: « Retourne-toi sinon je te lance un chauve-souris cuisant sur toi ! Je sais ce que tu manigances derrière le dos des gryffondors ! »


    # Ca claquait comme réplique non ? En tout cas Lynne était très fière de sa trouvaille. Malgré ses notes plus ou moins pitoyables en cours la jeune fille savait très bien se servir de sa baguette magique et un sortilège comme celui-ci serait un petit plaisir qu’elle se ferait à lancer. De plus elle était tellement sure d’elle qu’en aucun cas elle ne pouvait s’imaginer qu’il pouvait s’agir de quelqu’un de totalement innocent devant elle. #

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MessageSujet: Re: Un complot presque démasqué Un complot presque démasqué Icon_minitimeLun 1 Déc 2008 - 12:40

    Varsov ne dormait pas encore. Il commençait à se faire tard, et ses devoirs étaient pratiquement finis, lorsqu’il décida d’aller se coucher. Cependant, il prit le temps de lire les nouvelles de la gazette du sorcier, qui annonçait en grande page les différentes nouvelles du monde des moldus, qui venait de changer de président apparemment.
    Des offres de balais figuraient à la fin du petit journal. Les nimbus 2001 n’étaient plus d’actualité depuis longtemps, et pourtant Var’ en possédait bien un…. Mais il fallait se rendre à l’évidence ! Il n’avancerait pas avec un tel balai. Il regarda dans une petite bourse de sa proche… pas moins de cinq gallions et deux cents mornilles y figuraient.
    Hélas pas assez pour le moment, le balai qu’il désirait coûtait aux environs de cent gallions. Varsov se leva, posa le journal sur un rebord de fenêtre et commença à monter en direction du dortoir. Le bruit de la porte du dortoir l’alerta de l’entrée ou sortie de quelqu’un. Curieux, il s’approcha cherchant des yeux une forme, ou un mouvement dans cette obscure pièce qu’est la salle commune….mais rien, le portrait de la grosse dame retentit alors une seconde fois….
    Quelqu’un était en effet sortit !

    Varsov se jeta alors dans les couloirs, sombres et éclairés que par quelques rares torches… Varsov sortit sa baguette, et jeta le sort Lumos, qui en un instant éclaira une bonne partie du couloir du septième étage. Il y eu un mouvement brusque en direction des escalier interne de l’étage…. Varsov courut en direction de ceux-ci. Arrivé là-bas, il entendit une voix… rien d’alarmant. Il marcha plus silencieusement, mais une fois arrivé au sixième étage, cette fois encore personne n’était présent… Varsov n’abandonna pas là, il continua sa longue course parmi les couloirs, essayant de savoir qui était le fautif de Gryffondor, qui ne respectait pas le règlement de l’école…. Certes Varsov n’était pas préfet, et par conséquence lui aussi était une sorte de hors la lois, mais ne connaissez-vous pas ce beau sentiment qu’est la curiosité ?

    C’est un des défauts passifs de Varsov. Il se posa quelques minutes contre un des murs humidifiés, par cette nuit d’hivers plutôt froide. Il regarda alentours, mais ne perçut que son ombre… aucun bruit, aucun mouvement, Varsov en arriva même à se demander si la fatigue ne lui jouait pas un vilain tour. Il entendit alors une porte ! le sentiment de recherche le reprit, il ne tarda pas à arriver à hauteur d’une porte, d’où sortait de la lumière…
    Varsov se souvint alors les moments passés avec sa famille à jouer des journées entières à cache-cache, un jeu qui ne lui réussissait pas vraiment. Un jour, il avait passé deux grandes heures à chercher sa sœur et sa cousine/cousin. Il ria à se sentiment. La famille lui manquait un peu, il était majeur, plus personne ne le regardait comme un enfant, un sentiment de liberté nouvelle naissait en lui depuis le jour de son anniversaire. Son sourire sur les lèvres tourna alors en petit rictus, jusqu’à entendre quelque chose arriver à l’autre bout du couloir… Varsov ne réfléchit pas et se précipité dans la petite salle, dont les lumières rendaient l’atmosphère douce et chaleureuse. Varsov regarda alentours ! Rien… la salle avait s’en doute pas été éteinte. Il ne tarda pas à claquer la porte, et se posa à la table en bois, au centre de la pièce.

    Le souffle, court, le cœur battant comme jamais, Var’ aurait pus croire à une crise d’angoisse face à l’arrivée d’un inconnu… Qui était la troisième personne qui venait d’arriver dans le couloir ? Et si Varsov avait en effet été abusé par son sommeil…
    La porte s’ouvrit tout en grinçant, ce qui augmenta la peur momentanée de Varsov, enfin, si l’on peut parler de peur. Varsov sortit sa baguette encore enchantée par le sort de Lumos, la cacha sous ses bras, la tête sur le table, comme un élève que l’on aurait puni. Il espérait ainsi tromper la personne qui allait le voir assis à sa table…. Mais il n’en fut rien, car une voix retentit lui ordonnant de se lever. Varsov releva alors la tête comme si on lui avait injecté un produit dans les veines. Sa peur s’apaisa et il se retourna peu à peu, jusqu’à voir une baguette qu’il reconnaissait bien grâce aux lumières de la pièce…. Il releva alors les yeux vers la personne, et son expression passa du froid au chaud. Il la reconnaissait bien, mais apparemment elle ne l’avait pas tout de suite reconnu…

    - Un chauve souris cuisant ? Mais qu’est-ce que tu raconte ? Je ne suis de toute évidence pas le seul à avoir besoin de dormir ici ! Répliqua Var’ amusé de la scène.

    Il regarda la gryffondor, à la cape rouge et noir, en face de lui, baguette pointée sur le bout de son nez, prête à attaquer, au moindre mouvement. Varsov repoussa légèrement la baguette de son visage, rangea sa propre baguette et prit une seconde chaise, tout en faisant signe à Lynne de prendre place. Le sourire aux lèvres, il resta là, à regarder la jeune gryffondor de cinquième année qui semblait déterminée à une tâche dont Varsov aimerait connaître… Varsov regarda alors un petit chat rentrer timidement dans la salle… Varsov agrandit son sourire et finit par reprendre parole.

    - On se fait des virées nocturnes maintenant ? Hum…

    Varsov la fixait, tel il aurait fixé son propre cousin, ou sa propre sœur. Jamais il n’avait vu d’élèves de Gryffondor se promener seul dans les couloirs la nuit, au risque de la faire payer chère à leur maison… Plus encore, jamais il n’aurait pensé Lynne capable d’enfreindre cette règle là… bien qu’elle ne fut l’une des filles les plus tarées qu’il connaisse… Var’ s’appuya contre les bords de la table attendant la réponse de la blondinette, un large sourire affichant son amusement.


[J'espère que ce rp te va, bref, sinon, chose promise, chose due ^^]

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MessageSujet: Re: Un complot presque démasqué Un complot presque démasqué Icon_minitimeJeu 5 Fév 2009 - 20:23

    # La jeune fille qui avait raffermi la prise de sa main sur sa baguette, prête à lancer le fameux chauve souris cuisant qu’elle avait promis, ouvrit de grands yeux en voyant apparaître derrière la lueur de la baguette, le visage d’un gryffondor qu’elle connaissait bien. Mais qu’est-ce qu’il foutait là ? Et si c’était lui qui était derrière tout ce complot hein ? Elle venait de démasquer un traître. Ouhh il allait passer un sale mauvais quart d’heure en sa compagnie. C’était pas croyable. Un traître dans les gryffondors…inimaginable. Surtout venant de la part de Varsov. Lui qui avait l’air si gentil, si intègre. Comment avait-il pu leur faire ça ? Et il pensait peut-être sans tirer sans soucis ? Nan mais il ne savait pas à qui il avait à faire…oui ce devait être ça. Il avait de nouveau son petit air innocent, de bon garçon prêt à tout pour aider les autres. Mais Lynne voyait clair dans son jeu maintenant…il était démasqué. Oui la jeune gryffondor partait en plein délire intérieur, ne prêtant pas attention aux détails. Pour elle si Varsov était dans cette salle à ce moment précis c’était qu’inévitablement il faisait parti du complot. Qu’il trahissait ses propres camarades. Ainsi elle montait très vite sur ses grands chevaux. Qu’avait-il fait de toutes les valeurs apprises jusque là ? Il faut être fier de sa maison lorsqu’on est un rouge. Et surtout pactisé avec des verts et argents…la honte. Sacrilège même ! C’était une taupe…oui les moldus appelaient ainsi les espions sous couverture. La culture moldue ne lui était pas très connue mais fréquenter Shawn avait ce petit bonus, en apprendre tous les jours un peu plus sur le monde moldu. A moins que…que Varsov soit une taupe, sous couverture chez les garnements de serpentards…ouais mais là c’était bien trop compliqué et son raisonnement ne tenait plus debout. Pourtant il était peu croyable que Varsov soit un traître. Elle n’arrivait pas à le croire. Elle pensait le connaître…Mais oui elle le connaissait ! Bon sang il faisait partis de ses amis ! Elle ne devait pas analyser la situation ainsi. Elle devait parano…Shawn l’aurait qualifiée de folle même s’il était là et qu’elle lui aurait soumis sa théorie. Varsov n’était pas un traître…il n’était pas au service de ses serpentards. Ce n’était pas possible. Elle devait rêver. Elle allait se réveiller, elle n’aurait pas blessé cet oiseau de malheur, et ainsi elle n’aurait plus dans la tête ce fichu complot. Sauf si…il y avait une dernière théorie plausible. Si elle mettait de côté le complot, tout son raisonnement pour arriver jusqu’à cette salle…Il se pouvait très bien que le garçon soit là par pur et simple hasard. Qu’il n’avait rien à voir avec ce complot, avec cette missive. Oui ce devait être cela. Mais la question restait toujours : qu’est-ce qu’il foutait là ? Elle, qu’elle soit dehors, cela âssait largement, ce n’était pas rare qu’elle soit obligée de rentrer en douce, dans la salle commune bien après le couvre-feu. Mais lui…lui…gryffondor, intègre, ne pas perdre de point. Oui lui il raisonnait à peu près comme ça, comme beaucoup de ses camarades, elle elle faisait un peu hors normes, donc il n’avait rien à faire ici. S’il se faisait choper ce serait lui le fautif de nouveaux points enlevés, et donc il se ferait massacrer par ses camarades. Elle, si elle se faisait chope, elle arriverait à raconter une histoire d’insomnie ou d’une fugue de la part de son chat Moon. Personne ne goberait de telles histoires mais bon, après tout ce n’était que quelques points de plus de perdu pour leur maison. Sauf que Varsov ne réfléchissait pas ainsi…ce n’était pas possible. Où était donc passé la logique de la situation ? #

    Varsov Un chauve souris cuisant ? Mais qu’est-ce que tu raconte ? Je ne suis de toute évidence pas le seul à avoir besoin de dormir ici !

    Lynne Naan mais je t’avais pas reconnu, en même de temps de dos, dans cette salle sombre, il est très difficilement possible de distinguer quelqu’un. Si on m’aurait demandé de faire une description de toi sur le moment je n’aurais été capable que de dire : un garçon brun, un peu trapu, avec un épis dans les cheveux du côté gauche. Mais bon tu me connais, je t’aurais pas lancé un chauve souris cuisant, enfin sauf si vraiment je t’en aurais voulu, mais ce n’est pas le cas. En parlant de dormir …tu peux m’expliquer ce que tu foutais sur cette table ? Nan mais c’est que ça m’intrigue un petit peu…T_T

    # Stop. Ne plus parler. Reprendre son souffle. Oublier tout ce qu’elle avait pu imaginer sur Varsov. Il avait l’air honnête comme d’habitude, avec son visage bon enfant. Ouais ba peut-être trop honnête pour l’être…enfin bon elle vérifierait tout ça plus tard. La jeune fille baissa sa baguette, et la rangea dans sa cape. Essayer de lui faire un minimum confiance. Elle aurait bien été tentée d’allumer les bougies de la salle, juste pour vérifier qu’il n’y avait pas quelques élèves égarés ici et là, qui n’avaient qu’une idée en tête : lui sauter dessus, la bâillonner et la jeter dans le lac sans ménagement, soit des serpentards. Mais en même temps c’était risqué. Et se faire pincer ici tous les deux, dans cette salle, auraient de trop grandes conséquences pour eux deux. Pour lui, parce qu’il aurait fait perdre des points à sa maison. Pour elle, parce qu’elle se sentirait très idiote d’avoir été prise ainsi, aussi stupidement. A son invitation, la blonde s’avança et s’installa à côté de lui, presque comme une enfant sage qu’elle n’avait jamais été. Un détail la turlupinait toujours, et elle ne se doutait pas que Varsov se demandait réciproquement la même chose qu’elle de son côté. Ils étaient tous deux l’un à côté de l’autre, en se demandant pourquoi l’autre était là, tout en sachant pertinement qu’eux étaient ici pour une raison bien précise, mais pas pour la même raison. Lynne allait posait une question mais Varsov la devança de quelques secondes. Elle lui adressa un grand sourire alors. Oui oui…c’était dans ses habitudes. #

    Varsov On se fait des virées nocturnes maintenant ? Hum…

    Lynne Disons que j’avais une mission précise…mais que je crois que j’ai échoué. Mais je pourrais penser de même de toi…je ne savais pas que c’était ta spécialité…de venir dans des salles vides en pleine nuit. Avais-tu un projet bien précis en tête ?

    # Encore un peu méfiante hein ! Fichue paranoïa. #

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MessageSujet: Re: Un complot presque démasqué Un complot presque démasqué Icon_minitime

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