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Sariel di Junii Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
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MessageSujet: Sariel di Junii Sariel di Junii Icon_minitimeLun 27 Oct 2008 - 0:40

I. Vous

PRÉNOM : Pauline.
ÂGE : 21 ans.
ANCIENNETÉ DANS LE RP : huit ans.
COMMENT AVEZ VOUS DECOUVERT LE FORUM ? Par ma meilleure amie ^^ !! Ma dolly Very Happy !!!
[size=10]QUE PENSEZ VOUS DU FORUM
? Super sympa ! Le graphisme est très agréable et vraiment joli comme tout ! Ca change les forums où il n'y a pas une seule fautes d'orthographe Very Happy !

II. Formalités

AVATAR : Billy Joe Armstrong
CODE :
PROFIL : remplit par un admin

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Dernière édition par Sariel di Junii le Jeu 30 Oct 2008 - 10:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sariel di Junii Sariel di Junii Icon_minitimeLun 27 Oct 2008 - 10:04

(HJ : merci de ton accueil !!! C'est super gentil Very Happy !!!! Et y a aucun souci, vous serez prévenus !
Moi je dis : Adultes en force !! Muuuahahahaa !! *ne joue QUE des adultes*].


"J'ai basé ma vie sur le mensonge... maintenant quand je la regarde je me dis que ce n'est pas si mal !

J'ai une bonne situation, un travail honorable, des personnes qui m'apprécient, des collègues qui me respectent... Je ne vis pas dans une grande maison, seulement dans une chambre et assez bien meublée. Cela me convient parfaitement ! Je n'ai toujours existé qu'à travers des chambres de toute manière...

Mais il faut souvent donner plus que la sueur de son front et le sang de ses mains pour parvenir à un résultat convaincant.

Je suis Sariel di Junii, fils de Cordélia et d'Horazio di Junii, dernier de leur descendant...
Et vous pensez toujours pouvoir me croire ?


Je suis né sous une bonne étoile ! Oui, c'est vrai, puisque je suis né en Italie, à Rome précisemment et dans la demeure des Junii -vaste domaine comparable à un château même si nous avons perdu la plupart de nos terres depuis des années. Mes deux parents étaient sorciers et issus de lignée bien différentes puisque mon père était de sang noble et ma mère appartenait à la bourgeoisie sicilienne. "Bourgeoisie Sicilienne"... ça sonne tellement faux qu'on pourrait dire "p*tede mafieux" ça serait pareil. Oops ! je m'écarte du sujet !
Ce soir-là donc, 28 années en arrière, je naquis sous de bonnes auspices -suivant de très près mon "grand frère", ainé d'une quinzaine de minutes seulement. Nous étions tous deux promis à un avenir brillant et apprîmes bien vite quelle était notre véritable nature, les pouvoirs magiques que nous aurions et où nous irions étudier la sorcellerie. Mon père y tenait beaucoup pour avoir fait ses études là-bas : Poudlard, académie Anglaise extrêmement réputée. Mon jumeau et moi-même avions grand hâte d'y être à dire vrai !

Mais la vie est comme toute chose : le vent tourne vite et les feuilles qui devaient prendre la direction de l'ouest prennent celle du nord.
Voici là un pouvoir que mes parents ne soupçonnèrent même pas...".


***



"Je ne ménerai jamais notre fils dans un tel endroit, Horazio ! Je préfère qu'il reste ici".

"C'est pour son bien, ma chérie. Il le doit... A la maison nous ne serons jamais en mesure de lui prodiguer les soins nécessaires à sa maladie. Dans cet institut ils feront tout ce qui est nécessaire !".

"Mais je ne veux pas qu'ils me l'enlèvent, TU M'ENTENDS ?".

Sariel était encore bien jeune pour vraiment comprendre les paroles échangées par ses deux parents. Et pourtant il crut bien qu'il en décellait le sens à travers leurs cris et leurs sanglots... Il était malade, atteint par un mal que seuls les médecins de cet hôpital s'expliquait. C'était les meilleurs en ce domaine, à entendre son père, et il fallait ainsi leur faire confiance.
Le jeune garçon de dix ans espérait seulement, tout comme sa charmante mère, qu'il ne resterait pas trop longtemps dans cet endroit en Angleterre. Dans peu de temps ils recevraient certainement la lettre dont on leur avait parlé et il ne voulait pas rater la rentrée des classes ni la répartition. Son jumeau aurait été trop triste et trop seul sans lui...

"Je... je comprends, Horazio, avait renchérit sa mère, il faut l'emmener à Sainte Mangouste".

Le destin avait été cruel envers les deux jeunes frères. L'un était allé à Poudlard, l'autre avait rejoins cet endroit "agréable" dont leurs parents parlaient sans cesse. Le jour où l'un reçut sa lettre de convocation l'autre resta les mains vides... Et le regard de Sariel de se poser sur son double, empli qu'il était d'une haine et d'une jalousie profonde.
Ce jour-là il sut vraiment ce qu'était le désir. Transformation de l'être en un monstre égoïste et dévorant. Le petit garçon sourit malgré les larmes d'amertume qui coulaient sur ses joues. Le chemin que lui avait fait emprunter la vie avait pour jamais transcendé la vision qu'il avait de son jumeau...
Dans trois jours ils partiraient tous ensemble pour le Chemin de Traverse afin que soient collectées les fournitures. Au moment de partir pour l'école de magie, empruntant la voie 9 3/4, il savait pertinemment que leur chemin ne se croiserait plus jamais.
Ils les avaient entendu clairement, c'était comme un écho en son esprit :

"Il faut éloigner son frère malade afin qu'il n'entrave pas l'avenir du plus sain des deux".


***



Triste et cruelle fatalité que la mienne. Terrible échec pour un Junii de se savoir anormal et voué aux ténèbres et à l'oubli tandis que votre moitié de chair et de sang jouit de la gloire et de la lumière. Vous auriez dû être à ses côtés pour le reste de sa vie, sinon de ses études... Vous auriez dû l'accompagner tout au long de son parcours.
Mais voila ! vous êtes atteint par une malédiction que toutes les prières de vos proches n'enrayeront jamais. Votre destin est scellé et il n'est pas possible de faire marche arrière. Finalement vous n'êtes pas né des faveurs des dieux mais bien engendré par le monstre Belzébuth lui-même. Vous êtes l'un de ses enfants dont l'âme est aussi pourrie, diforme et biscornue que les dessins moyennageux des tapisseries recouvrant les murs de votre ancienne demeure. Un démon n'est jamais qu'une représentation de l'esprit.

L'on vous enferme à double tour et si vous hurlez ou pire les murs de votre cellule se rétrécissent pour ne plus être qu'une chemise dont les manches s'attachent derrière votre dos... le commun des mortels qui sont à vos côtés, hormis les infirmiers et les psychomages, ne sont jamais que le rejet viscéral de notre mère la Terre, enfantant dans la plus noire et crasse douleur ceux dont le ciel ne reconnaîtra jamais la parenté. Ils déambulent tels des fantômes, éclatent d'un rire dément parfois, s'accrochent à vous et ne vous quittent plus jusqu'à qu'à votre tour vous ayez crié pour les faire fuir voire pire. Vous restez prostré parfois en plein milieu d'une séance d'éveil, et les jours passent sans jamais se rassembler...
Car dans le monde que vous avez crée jamais le soleil n'a été aussi haut et brûlant ! et vous vous figurez empereur ou maître du monde ! La Terre vous appartient corps et bien, et ce même si vous êtes enfermé dans une chambre capitonnée de trois mètres sur quatre !

Et vous pensez, c'est tout ce qui vous reste. Vous pensez et tâchez de vous instruire par les livres que l'on veut bien vous délivrer.

Votre mutisme et calme cachent bien pire...
Les murs blancs et sobres de votre chambre ne sont que le reflet de votre coeur...
Les grimoires qui s'empilent dans un coin font une forteresse protégeant votre savoir, glorifiant votre intelligence...
Vos formes changent, votre visage se modifie... le bleu pétillant de vos grands yeux d'enfant se dilue dans votre trop grande tristesse, devenant aussi limpide que les eaux d'un lac sans fond.
Et tout bas tous les soirs vous songez :

"Est-ce que je lui ressemble toujours ?".


***



Azaraï Shankri fut longtemps psychomage au service de soins intensifs de l'hôpital de Sainte Mangouste. Il considérait ses patients tout comme sa famille, n'ayant réussi de par ses ambitions à en fonder une vraiment. Sa femme était partie avant même qu'il ne puisse envisager d'avoir un enfant.
Depuis presque six ans, Azaraï soignait un jeune garçon que les dieux aussi bien que sa famille avait pour le moins délaissé. Il était atteint de schizophrénie paranoîde aigüe et son cas allait en s'empirant au fur et à mesure que les jours de sa pauvre existance s'étiraient.
Il avait 22 ans ce jour même et Shankri avait cru bénéfique de lui accorder un instant de répit. Il avait ainsi bataillé durant des mois auprès de l'administration pour obtenir que son protégé vienne passer quelques jours auprès des siens, à Rome. De plus son jumeau serait présent puisqu'il partirait en plein mois de Juillet, juste après les examens de ce dernier.
Le docteur avait ainsi obtenu satisfaction et lui avait permis de rejoindre les siens. Il fallait aussi prendre les précautions les plus draconiennes étant donné qu'il pouvait faire une rechute à tout moment. Potions, drogues, médicaments divers et, bien sûr, sangles pour le maintenir à son lit car il s'agitait dans son sommeil -à défaut de s'agiter dès qu'il était éveillé.

On l'installa dans une chambre que l'on prépara pour lui avec, par ordre de l'hôpital, de ne disposer que d'une poignée à l'extérieur de la porte afin qu'il ne puisse pas l'ouvrir de son propre chef.
Lorsqu'il arriva en sa demeure ses parents restère très froids avec lui et assez lointains. Seul son jumeau lui apporta la compagnie dont il avait tant besoin...

Il ouvrit la porte, trouvant son frère allongé sur le lit, sanglé.

"Je t'ai apporté ton petit déjeuner, rétorqua-t-il, fais attention de ne pas te brûler avec le café...".

L'autre esquissa un bref sourire, reflet étrange de celui bon et charitable de son auguste double.

"J'y veillerai".

Il déposa le plateau à proximité et le contempla un instant comme l'on se recueille auprès d'un mort lors de sa veillée funèbre. Il poussa un long soupir.

"Mon frère, je...".

Un instant de pause, il ne parvenait à trouver ses mots.

"Je... tes... tes chaines ne te font pas trop... trop mal ?".

Il se mordit la lèvre et rencontra les yeux infiniment purs et doux de son autre d'une sérénité exemplaire. Il mit ceci sous le compte des calmants que l'on venait de lui administrer...

"Si... sinon je... je peux demander à ce qu'on les desserre un peu pour que tu puisses être plus à l'aise".

L'autre secoua doucement et négativement la tête, transcendé par une paix inquiétante et sourde. Le tout nouveau et tout jeune professeur à Poudlard s'en tortillait les doigts, prêt à se briser les phalanges tant il était nerveux.

"Je... je peux te faire manger si tu veux... Maintenant que ta crise d'hier soir est passée tu ne seras pas brusque, n'est-ce pas ?".

Aucune réponse... il jugea préférable de ne rien dire de plus et se saisit du bol et de la cuillère, prêt à le faire boire. au moment de la porter à sa bouche, il rencontra le gouffre de ses prunelles :

"Emmène-moi aux toilettes, s'il te plait".


Sariel avait quitté sa famille aussi calme et prostré qu'il l'avait rejointe. Azaraï se félicitait de son patient et était heureux de conbstater que son séjour s'était bien passé. Ceci serait sans doute le signe annonciateur d'une nouvelle guérison et, qui sait, d'un pas vers la société ?
Au moment de partir Sariel se retourna et jeta un dernier regard à son jumeau. Il lui souriait toujours...

***


Les années se succédèrent. Le docteur Shankri et quelques de ces associés avaient mis en place un programme visant à réinsérer certains sorciers sur la voie de la guérison... Les bases étaient simples : acclimatation au monde extérieur, cours de sorcellerie donnés par des professeurs bénévoles (bases et rudiments) et enfin recherche d'un employeur prêt à embaucher les plus méritants.
Sariel fut de ceux-là. Ses aptitudes intellectuelles, les livres qu'ils avaient dévorés, prouvèrent bien vite qu'il était désormais capable de rejoindre peu à peu une vie normale, si ce n'est plus confortable. Il s'intruisit. Mais au moment de lui trouver un patron il se renferma lentement dans son silence, arrêta de lire, rejeta l'aide qu'on lui apporta et renia le monde du dehors. Ils étaient revenus à la case départ le concernant et n'eurent d'autres solutions que de le laisser seul dans sa chambre, réfreinant au mieux les crises qu'il pouvait ressentir.

Bientôt il fallut le sortir en fauteuil roulant et des séances de kinésithérapies sorcières furent nécessaires pour lui permettre de progressivement se réhabituer à la marche. Sariel ne quittait plus son lit et n'ouvrait plus la bouche.
Lorsqu'Azaraï Shankri songea qu'il allait bientôt s'éteindre à l'aube de sa 27ème année, il demanda à sa famille de gagner l'Angleterre afin de le rejoindre pour ce "dernier voyage". Il ne pouvait guère être transporté et ne pouvait être dispensé de soins intensifs, risquant un coma profond et dévorant.
On lui rendit visite. Ses parents étaient présents mais aussi son grand frère, sa femme et ses deux enfants. Sa situation était florissante, son épouse jolie et désirable, son fils d'une dizaine d'année, intelligent et fort, prêt à entrer à Poudlard, sa petite fille aux boucles blondes absolument à croquer. Ils voyaient tous deux pour la première fois leur "oncle", figure grotesque et bavousante de leur père... si ressemblant.

Ils décidèrent de rester quelques temps. Il apprit que son jumeau se proposait d'intégrer Poudlard en tant que professeur de Défense contre les Forces du mal, et ce en même temps que la répartition de son fils, Alessandro. Ils avaient hâte de s'établir au Royaume-Uni puisqu'ainsi il pourrait venir le voir plus souvent pour s'occuper de lui... et ce même s'il savait que c'était faux et que ses jours étaient comptés.

"Il ne vous entend pas, répondait Azaraï, ce pauvre garçon est dans son monde à présent...".

Et les mois de s'écouler sans qu'il ne manifeste la moindre réaction, hébété dans son fauteuil volant, avec un frère au petit soin, une belle-soeur du nom de Cordélia toujours présente, des parents apitoyés et morts de chagrin, un petit neveu et une petite nièce -prénommée Sophia- qui ne comprenaient rien à la situation...

Mais, comme depuis le début, jamais aucun jour -si monotone et routinier soit-il pour lui- ne se ressemblait.
Tout était en mouvement dans son propre monde...


***

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Dernière édition par Sariel di Junii le Jeu 30 Oct 2008 - 13:09, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Sariel di Junii Sariel di Junii Icon_minitimeLun 27 Oct 2008 - 21:05

Il ouvrit la porte, aidé par une infirmière. A la fin elle le laissait aller et venir comme bon lui semblait. J'étais sur le point de mourir, vous comprenez ? Ainsi mon jumeau avait-il reçu leur bénédiction.
Il m'apporta comme ce fameux jour un plateau avec mon repas et s'assit tout près de moi pour me donner la béquée. Il demeurait silencieux et sobre dans tout ce qu'il faisait -un profond respect pour son frère schizophrène au dernier degré... c'était à pleurer tant il était pitoyable.
Il porta la cuillère à ma bouche et n'observa aucune réaction de ma part. Je fixais un mur sur lequel se projetait en diaporama le défilement de ma longue existence. Dans moins de six mois nous aurions tous deux 28 ans. Et je voyais déjà les larmes poindre à ses yeux, flot continu depuis qu'il était ici, dans cet hôpital...
Toi, O mon frère, tu pleures vraiment comme ta femme !

Je me saisis doucement de sa main et il observa ma réaction avec une certaine stupeur melée de frayeur. Il ne savait s'il était bon de prévenir les médecins ou s'il fallait me laisser continuer dans mes intentions sans me brusquer. De plus il était rasseréné : je ne pouvais blesser personne puisque j'étais attaché.
Attaché ?
Vraiment ?

J'articulais avec peine quelques mots. Ma gorge était sèche à en pleurer, et à présent je plongeais mon regard glauque dans le sien, bleu et pur.

"A-approche... a-approche...".

Il s'exécuta, ses joues baignées de larmes. Je souris tristement et resserrai sa main dans la mienne.

"Em-embrasse-moi, mon frère...".

Il ne dit mot et posa ses lèvres sur mon front comme pour me rassurer. S'aimer soi-même c'est important et j'avais vraiment l'impression que c'était à moi que je donnais ce baiser.
Je fermai les yeux et mes bras se défirent de mes sangles, passant à travers pour me saisir de sa tête. Je le reculai brutalement, lui figé dans une incroyable et dévorante stupeur.

"C'est fini, Sariel, murmurai-je avidement, les yeux mouillés de pluie, cela fait des années que j'attends ce moment, des années...".

Il ne parvenait à se défaire, surpris que moi, l'infirme, je puisse disposer d'une telle force. Mais que croyait-il ? Que je me tournais les pouce tous les soirs une fois les lumières closes ? Que je passais mon temps à glander seul dans mon lit alors que j'avais développé une technique pour me libérer de mes entraves ?
J'ai toujours su marcher ! Si je le voulais je pourrais courir ! Ma musculature s'est développée au fils de mes petits entraînements nocturnes !
Et le lendemain je resterais prosté sur ma chaise d'humiliation et de torture ou dans mon lit d'impotent !
Et, vous tous, jusqu'à la fin...
Je vous ai trompé !

"Rociel, supplia-t-il, Rociel, que fais-tu ?".

"Je ne suis pas Rociel, mon frère. Que baratines-tu ?
Rociel, c'est toi".


J'appliquais mes mains à sa gorge, assez pour le faire étouffer et qu'il s'évanouisse. Une fois ceci fait je m'empressais d'exécuter le plan que j'avais mis tant d'années à confectionner.
Nous échangeâmes nos vêtements et je le sanglai... à nouveau.
A présent que je l'observais, les yeux clos d'une fatigue bien méritée, je ne pouvais m'empêcher de sourire, refrainant avec peine un rire montant peu à peu dans ma gorge.
J'ouvris la porte de sa cellule, lui adressant un dernier baiser en guise d'adieu et lui promettant de revenir sous peu puisque j'habiterais bientôt en Angleterre.

Sur le chemin du retour je croisai une infirmière. Cette dernière m'arrêta d'un geste et me demanda alors :

"Votre frère se porte bien, Monsieur di Junii ? Je passerai le voir en fin de matinée pour lui donner ses calmants".

J'esquissai un aimable sourire puis rétorquai :

"Il se porte comme un pauvre ère sur le point de mourir et ça me rend bien triste...".

"Enfin, soupirai-je, mieux vaut qu'il en soit ainsi pour sa santé et son bien-être".

Légère inclinaison de la tête et je passai mon chemin, pressant le pas, les épaules voûtées, repoussant avec peine un immense fou rire...


***


"Hhhmm... un grand sens de l'honneur, du courage et de la vertu ! Je ne vois qu'un seul moyen de rendre grâce à ta bravoure et ta générosité !
GRYFFONDOR !!".


La salle toute entière l'applaudit. Emu le petit garçon du nom d'Alessandro di Junii se tourna subitement vers son père, assis aux côtés des autres professeurs...

Le soir venait de tomber et le couvre-feu d'être établi. Seul dans sa cellule le nouveau Rociel di Junii, gravement atteint d'une maladie le clouant à son chevet, fixait le plafond muet comme une tombe...

Il battait des mains, tellement fier de lui. Il s'était même levé, acclamant son jeune fils dont il était si fier, battant des mains jusqu'à ce que ce dernier ne rejoigne sa place.
Sariel se rassit aux côtés de ses collègues, une étincelle jubile brillant dans se syeux comme jamais. A présent le directeur s'avançait pour donner son discours...


"Elèves, chers professeurs, personnels de Poudlard...".

Il projetait sur le blanc cassé du plafond le diaporama de sa vie vécue. Ses enfants si loin, sa femme dans les bras d'un autre, son devenir anéanti... Le tapage nocturne d'un autre compagnon de cellule le fit sursauter et des larmes de trouille coulèrent le long de ses joues.
Abandonné de tous...
Seul...


"Laissez-moi vous présenter votre nouveau professeur de Défense contre les Forces du Mal, Monsieur Sariel di Junii qui vient de nous rejoindre cette année... et pour les prochaines à venir j'espère !".

Grand éclat de rire. Le directeur reprit :

"C'est avec un immense honneur que je lui attribue les clés de la maison qui l'aura vu grandir et devenir ce qu'il est : Serpentard sera désormais sa demeure !".

Nouvelle acclamation, on lui fit signe de se lever et de s'approcher de l'estrade. En chemin il croisa le regard d'un des professeurs ; une jeune femme blonde à l'oeil bandé. Il lui esquissa un bref sourire.

Il ferma les yeux, laissant couler sa peine...

Il joignit les mains devant son ventre et commença d'une voix claire :

"C'est... c'est avec une infinie gratitude et un profond respect que je tiens à saluer autant les professeurs que les élèves de ce merveilleux établissement. J'espère de tout mon coeur que je ne décevrai personne, autant en tant que directeur de maison qu'en tant que professeur !".

Il se racla la gorge, un trémolo dans la voix :

"Je tenais à dédier cette sublime victoire à mon frère jumeau, Rociel. Je sais qu'il aurait aimé être ici ce soir...
toutes mes pensées les plus aimantes et les plus sincères l'accompagnent".


Il battit des paupières, le souffle court...

... et son double de prononcer dans un filet de voix torturée :

"Jamais... jamais tu ne trouveras le repos... jamais...
Prépare-toi à être toujours observé.
Car, sur cette Terre, nous sommes trois à savoir ce que tu as fait !".


Sariel se retourna brusquement vers la table des professeurs. Il avait senti un long filet d'eau froide lui parcourir l'échine ainsi qu'une présence non loin de lui.
Tout ce qu'il rencontra néanmoins fut l'unique regard de cette jeune inconnue posé sur lui.
Et il lui rendit son sourire tout aussi désaxé...


"J'ai basé ma vie sur le mensonge... maintenant quand je la regarde je me dis que ce n'est pas si mal !

J'ai une bonne situation, un travail honorable, des personnes qui m'apprécient, des collègues qui me respectent... Je ne vis pas dans une grande maison, seulement dans une chambre et assez bien meublée. Cela me convient parfaitement ! Je n'ai toujours existé qu'à travers des chambres de toute manière...

Mais il faut souvent donner plus que la sueur de son front et le sang de ses mains pour parvenir à un résultat convaincant.

N'est-ce pas ?"

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Dernière édition par Sariel di Junii le Jeu 30 Oct 2008 - 13:14, édité 4 fois
Maximilien E. Middle
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MessageSujet: Re: Sariel di Junii Sariel di Junii Icon_minitimeJeu 30 Oct 2008 - 13:47

    Bienvenue sur appelo mortem,
    Huum ta fiche est un peu floue, j'avais du mal à suivre par moment mais l'bhistoire est bien trouvée xD. L'idée du frère qui attache son autre frère est excelente. prions seulement pour que ce professeur ne tue pas Maximilien xD. Nan plus sérieusement jolie fiche. J'éspère que tu te plaira parmis nous et si tu as la moindre question n'hésites pas...

    Voilà alors tu es validé, je vais te mettre ton rang, toi tu peux, non tu dois xD, mettre ta signature, créer ta fiche de rp, de relation, le hiboux, aller réserver ton avatar. Tu peux jeter un oeil aux autres choses qui t'interessent et puis voilà Very Happy...
    AH...je viens de remarquer un truc. Il faut que tu FINISSE de compléter ton profil, surtout la première période parce que je ne vois pas l'âge de ton personnage. Fais ça et dis moi quand c'est bon et tu seras validé et tu pourras faire tout ça et pour finir quand tu seras validé, n'oublies pas de voter pour nous de temps en temps Very Happy

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MessageSujet: Re: Sariel di Junii Sariel di Junii Icon_minitimeJeu 30 Oct 2008 - 14:26

Et voila ^^ je pense que c'est bon ! J'ai modifié son âge, à savoir 28 ans (c'était mis dans sa fiche déjà je crois bien ^^).

Je vais faire ma sign de suite ! Merci encore !

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Maximilien E. Middle
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MessageSujet: Re: Sariel di Junii Sariel di Junii Icon_minitimeJeu 30 Oct 2008 - 20:37

Heu nan la première partie du profil 'nest pas complète, tu dois y entrer la date de naissance de ton peros, compare mon dessous d'avatr et le tiens et tu verras la différence

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MessageSujet: Re: Sariel di Junii Sariel di Junii Icon_minitimeSam 1 Nov 2008 - 14:21

Hop ! Voila ! Logiquement tout est rempli cette fois Wink

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MessageSujet: Re: Sariel di Junii Sariel di Junii Icon_minitimeSam 1 Nov 2008 - 16:53

Parfait, validé, n'oublies pas ta signature et tu peux donc faire tout ce qu'il faut: liste de rp, et de relation Very Happy

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MessageSujet: Re: Sariel di Junii Sariel di Junii Icon_minitimeSam 1 Nov 2008 - 18:31

Ooouuuuuufffff !!!! Clair je vais faire tout ça maintenant !! Merci Very Happy !!

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MessageSujet: Re: Sariel di Junii Sariel di Junii Icon_minitime

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