Appelo Mor†em (old)
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Appelo Mor†em (old)


 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Auteur Message
Invité
Invité
.


messages


MessageSujet: Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Icon_minitimeDim 14 Sep 2008 - 20:09

I. Vous

PRÉNOM : Miss-Big
ÂGE : 16
ANCIENNETÉ DANS LE RP : Hum... Deux-trois ans, mais y a eu beaucoup d'absences durant ces périodes u_u
COMMENT AVEZ VOUS DECOUVERT LE FORUM ? De forum en forum m'sieur!
QUE PENSEZ VOUS DU FORUM ? J'aime bien le design, l'intrigue... Ben, j'attends que ça commence pour donner mon avis =)

II. Formalités

AVATAR : Matt Dallas
CODE :
PROFIL : remplit par un admin

Revenir en haut Aller en bas
Maximilien E. Middle
Admin | Serdaigle
Loosing control...Help him to get up! Maximilien E. Middle
.
Masculin

5572 messages
Amour : Loréana Wilde est et sera pour toujours l'amour de sa vie!

Pensine
Orientation Sexuelle: Bisexuel
Année d'étude: 7ème année
Caractère: Sincère, honnête, fou, motivé, drôle, beau parleur, inteligent, charmeur, loyal, passioné, passionant, têtu, bien élevé, révolutionnaire, débrouillard, autonome, sarcastique, protecteur, volontaire, amusant, sportif, classe, patient, franc, écrivain, artiste! etc

MessageSujet: Re: Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Icon_minitimeDim 14 Sep 2008 - 20:18

    Bienvenue sur Appelo-Morte,

    Tout d"abord et bien bonne chance pour la suite de ta fiche, n'oublies pas de compléter ton profil. Si tu as la moindre question n'hésites pas et préviens nous [Jack Gilleford; Travis Cohen; Devan Harris ou moi-même] lorsque tu auras finis.
    Bonne suite!

Revenir en haut Aller en bas
https://appelo-mortem.forumactif.org/-t43.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t1023.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t551.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t236.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t49.htm
Invité
Invité
.


messages


MessageSujet: Re: Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Icon_minitimeDim 14 Sep 2008 - 20:26

Prologue
« Je ne t’ai jamais vraiment aimé à fond. Juste un tout petit peu. Et c’est largement suffisant »


Les rues de St Goerges boulevards étaient vides. La pluie s’abattait sur la terre avec violence, cassant, piétinant les fleurs ornant les façades des boutiques. Les commerçants rallaient. Avec un temps pareils, personne ne viendrait acheter quoique ce soit chez eux. Ils n’avaient plus qu’à fermer pour la journée. Tout le monde le faisait. C’était le cas pour le « Dreaming Work ». C’était un petit magasin de jouet qui avait beaucoup de succès. Le marchand avait commencé pauvrement. La façade de son magasin le prouvait. Ce n’était qu’un amas de briques rouges simple, ornée d’une peinture d’un petit cheval à bascule blanc. Dans la vitrine, on pouvait voir des jouets anciens, qui se vendaient assez bien. Le petit train électrique rouge et vert roulait entre les dominos blancs à points noirs, les poupées à boucles d’ors et les ours en peluches de taille moyenne. Le fabriquant de jouet avait entreposé, il y avait quelques jours, des dragons en bois, qu’il avait lui-même taillé et peint en rouge, en bleu ou en or –contrairement à ce qu’il avait cru, les bleus se vendaient mieux que ceux en or. Malheureusement pour les enfants, les animaux à écailles ne crachaient pas de flamme. Le vendeur n’avait pas trouvé bon de leur ajouter cette option. C’était dangereux.

Nous n’allons pas nous attarder sur la vie du vendeur ni des clients que entrent et sortent de la petit bâtisse. Ce ne serait pas nécessaire pour le personnage de cette histoire. Je préfère me pencher sur le cas de ce mendiant, assis juste devant le « Dreaming Work ». C’était un vieil homme, aillant déjà dépassé les cinquante-cinq ans à coup sûr. Mais le fait qu’il soit un sans papier rendait la précision de son âge impossible. Seul lui savait sa date d’anniversaire –mais il ne devait pas le fêter très souvent. Il avait de longs cheveux blancs jonchés parfois de mèches noirs. Sa longue barbe se perdait dans son vieux mentaux gris, usés et déchirés à plusieurs endroits. Il portait sur sa tête un chapeau, qui, troué, ne le protégeait pas plus de la pluie que son abris en carton cédant aux goutes d’eau tombant dessus. L’homme trempé n’était pas plus affecté de son état que s’il regardait une patate. Il avait l’habitude. Ca faisait à peu près dix ans qu’il mendiait dans les quartiers de Londres. Ca faisait dix ans qu’il ne se souciait plus de rien. Ca faisait dix ans qu’il pouvait pleinement vivre sa vie. Cet homme se nommait Arthur. Arthur tout court pour les intimes. Ce n’était pas son vrai nom. Il ne s’en souvenait pas. Il ne voulait pas s’en souvenir. L’homme qu’il avait été est mort quand il a fuit sa demeure.

Arthur, comme tous les sans-abris, savait remercier n’importe quelle personne, qu’elle lui donne de l’argent ou pas. Il avait apprit à ne pas chercher la bête, parfois à devenir immobile pour tromper la mort lorgnant les coins de rues. Il connaissait les heures des rondes des policiers et savait quand il devait fuir, chercher un autre coin. Arthur était quelqu’un d’intelligent. Il n’était pas que ça. Il était également rusé. Les jours où les passants se faisaient particulièrement radins –soit les jours de pluie ou en hivers- il ne se laissait pas abattre. Il allait lui-même cherché sa nourriture dans les magasins. Evidemment, il ne payait pas de sa poche, vu qu’il n’avait pas grand-chose. Arthur était devenu un voleur quand il avait du le faire. Arthur fit son premier tour dans les poubelles le jour du réveillon de Noël de sa première année dans la rue. Il n’avait pas été assez prudent. Il n’avait plus rien eu à manger. En bref, Arthur agissait comme un SDF, ressemblait à un sans-papiers, et pensait comme tel. Arthur était le prototype même du mendiant. Et Arthur aimait cette vie. Il ne la changerait en rien.


« Eh ! Vous ! »

Le vieil homme retira son regard du sol pour le poser sur une paire de jambes très féminines. Il suivit le chemin, découvrant un visage stressé, sévère. Un peu amer aussi. Et le regard d’Arthur se porta sur son propre entre-jambe. Ca faisait longtemps qu’il n’avait plus eu de relations sexuelles avec un membre du sexe opposé. Popaul prenait un certain plaisir à le lui rappelé. Mais Arthur n’était pas ce genre d’homme à sauter sur la première femme égarée. Il avait des manières. Et notre personnage principal ne devait pas être le fruit d’une union malsaine. Le SDF posa ses yeux azures sur la paire de nibars de la dames, attendant que cette dernière lui dise quelque chose. J’ai dit qu’Arthur ne sautait pas sur les demoiselles en détresse. Ca ne l’empêchait pas de repenser à elles plus tard, lors de ses parties de masturbations. La dame avait de longs cheveux noirs, ici attachés en chignons. Elle avait un teint de peau rosé et une dent qui partait de travers. Elle allait bientôt se faire rectifier ce détail. Un qu’il était bon de signaler, c’était qu’elle avait dans une de ses mains, un parapluie noir. Ca ne changeait rien au teint de la rue. Elle aurait bien pu être l’actrice d’un film se jouant dans le quartier, elle aurait été en parfaite concordance. Elle était toujours pareille. Elle choisissait ses vêtements en fonction du jour, du moment et du temps qu’il faisait. Parfois suivant le lieu où elle allait. C’est ce qu’elle avait fait aujourd’hui. Cette noiraude s’appelait Alice.

Ses habitudes vestimentaires étaient une des raisons pourquoi Alice ne serait jamais le personnage central d’aucune histoire. Elle faisait tout pour être en harmonie dans le lieu où elle se trouvait. Elle était un caméléon se cachant dans la ville. Voilà pourquoi elle n’était pas intéressante. Un héro se doit de casser l’image de monotonie de l’histoire. Alice n’aimait pas les gens extravagants. Alice était quelqu’un de monotone. Sa manière de pensée était droite. Elle aurait pu tout droit sortir de l’époque Classique qu’il n’y aurait eu aucun changement de pensées entre la elle de ce jour et la elle du passé. Elle aimait croire aux stéréotypes, ne pas se faire elle-même d’idées. Elle était quelqu’un qui avait besoin d’être guidé par des règles strictes. Alice croyait au destin, que sa vie n’était qu’une suite d’action prévue depuis le début. Elle n’aimait pas les gens qui allaient contre le destin. Alice n’aimait pas les supers héros.

La dame n’avait pas que le parapluie en sa possession. Dans l’autre main, elle tenait un enfant. Arthur lui donna trois ans. Quoiqu’il devait être un peu plus âgé. Arthur n’était pas doué pour donner un âge précis aux gens. L’enfant était un petit garçon. Ce garçon, c’était Nemo.

Voilà, nous l’avions attendu depuis longtemps, notre héro. Le voici. Nemo William Alive, à cette époque, John’s. Un petit garçon, de presque quatre ans, né un vingt-trois avril banal en l’an 2191. Il n’y a pas de raison de nommer son père ou de le décrire. Il n’apparaît nullement dans l’histoire. Nemo, serré contre sa mère, protégé de la pluie donnait l’impression qu’il appartenait à un autre monde. Il vivait dans un autre monde que celui du SDF. Il n’était pas atteint pas la pluie. Il faisait partie de cette catégorie de ces personnes qui ont assez de pouvoir pour se protéger des caprices de la nature. Il était là, droit comme un I, tremblotant de froid. Sa mère, elle, n’avait pas froid. Alice avait encore sa place dans le monde où sortait son fils. Nemo commençait à rejoindre celui d’Arthur. Nemo ne serait bientôt plus de la même classe sociale que celle de sa mère.


« Ca vous dit de vous faire un peu d’argent ? »

Le gamin aux cheveux noirs jais frissonna à nouveau. Il avait froid dans son manteau fin. Lui aussi était assortit au décor, comme ça mère. Mais il allait bientôt devenir notre Héro. De par sa réaction, quand Alice eu prononcé cette phrase fait déjà, de lui, quelqu’un d’extraordinaire. Non, il ne resta pas de glace. Non, il ne savait pas ce que la noiraude allait faire de lui. Il commençait juste à s’en rendre compte. Alors, Nemo se mit à pleurer. Ses gouttes virent rejoindre le sol crasseux sur lequel était allongé le sans-abri. Arthur avait quitter les seins de la bonne femme pour regarder dans les yeux du gamin.

« Ca me dit bien, en effet. Faut faire quoi ? »

Nemo lâcha la main de sa mère. Ou bien était-ce la mère qui lâcha la main de Nemo ? Quoiqu’il en soit, l’enfant n’avait plus de lien pour rester un peu plus dans son ancienne vie. Il pleura plus fort. Ses couinements agacèrent Alice. Elle grimaça. Sa dent qui était de travers sortit de sa bouche. Elle n’aimait pas entendre son fils pleurer. Ca lui tapait sur les nerfs. Ces derniers étaient à vifs. Elle devait faire vite. Cinq heures allait bientôt sonner. Elle devait rentrer chez elle, se changer et se présenter à la table de son mari. Il ne remarquerait même pas la disparition de l’enfant.

« Je vous donne 60£, et vous vous occupez du gamin »

Elle poussa le gosse en dehors de la zone protectrice du parapluie. Les épaules de Nemo, qui se dressait si bien près d’Alice, s’affaissèrent sous la force des gouttes. Nemo n’aimait pas la pluie. Il avait froid. Son fin manteau fut vite transpercer, trempant son pull puis sa peau. Il trembla encore plus. Il pleurait encore. Alice grinça des dents, impatiente de savoir la réponse de l’homme. Elle sortit de la poche intérieure de son épais manteau une petite liasse de billet. Comme promis, il y avait 60£. Elle avait déjà prévu le coup. Arthur, en voyant l’argent sourit, bien que ce ne fût pas visible, à cause de sa barbe. C’était beaucoup, pour un gars comme lui, une tel somme. Il pourrait être tué rien que pour un dixième de cette petite fortune. Ce gosse n’en valait pas tellement la peine. Il aurait pu l’abandonner après avoir reçu l’argent. C’était ça ! Il allait le faire. Arthur se ferait 60£ pour avoir parler avec une inconnue. Il allait bien manger ce soir !

« C’est d’accord. Donnez-moi l’argent »

Arthur se redressa. Il eu dur à se lever. Il était vieux, ses articulations lui faisaient mal. Il dut s’appuyer sur la vitre de la boutique pour tenir sur ses deux jambes. Le carreau était maintenant marqué d’une trace de terre. Le vendeur n’allait pas être content. Il fit un pas en avant, bousculant Nemo au passage. L’enfant tomba en arrière, se retrouvant les fesses au sol. Il s’essuya le visage avec ses mains pleines de boues. Ses joues étaient à présent marquées par des traces brunes. Il avait des peintures de guerres sur le visage. Il était un combattant. Il ne le savait pas encore. Il n’allait pas mourir dans cette ruelle après dix minutes livré à son propre sort, contrairement à ce qu’il pensait. Arthur ne fit pas un pas de plus. Il resta dans son univers. Un Univers froid et pluvieux. La femme tendit les billets, Arthur les prit calmement. Il sourit une nouvelle fois, ouvrant la bouche. Alice put découvrir la dentition de l’homme. Il n’avait presque plus de dents.

« Je vous remercie, ma bonne dame ! »

Cela dit, Alice tourna les talons et regagna sa maison. Elle ne se retourna aucune fois. Elle ne regardait pas si oui, ou non, l’homme allait prendre soin de Nemo. Elle n’en avait rien à faire. Elle était débarrassée de l’enfant. C’était le plus important. Nemo, toujours le cul dans la boue, regardait cette femme qu’il appelait « maman » avec tant de plaisir partir. Il regarda ce long pantalon gris et cette chemise grise qu’elle portait. Il ne comprenait pas. Quel était la raison de son abandon ?

Arthur regarda le gosse. Nemo était déboussolé. Qu’allait faire Arthur ? Il avait pensé le laisser seul aux mains des rues. Maintenant qu’il le voyait seul, il fut prit d’un remord. Ce gosse pleurait et pourtant, il n’appelait pas sa mère. Ca n’aurait servit à rien. A des moments, on appelle de désespoir, parce qu’au fond, on est plein d’espoir. Nemo n’en avait plus. Il était vide de ce sentiment. Il ne faisait que pleurer, le cul dans l’eau. Sa voix restait bloquer au niveau de sa gorge. Il ne poussait aucun cri, ne posait aucune question. On l’aurait cru muet. Il aurait pu l’être. Ca n’aurait pas fait de différence.


« Ca va aller gamin ? »

Les mains autour des bras, Nemo fit un faible oui de la tête. Il se redressa difficilement, essuya ses larmes avec ses mains pleines de boues, passa sa manche sous son nez, retirant la morve sortant de ses narines et il posa son regard azure dans celui de l’homme. Ce fut au tour du sans-papiers de frissonner. Ce n’était pas de froid ou de peur. Il sera la liasse de billet qu’il avait entre ses doigts crochus. Ca commençait, Arthur devenait accro au gamin.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
.


messages


MessageSujet: Re: Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Icon_minitimeDim 14 Sep 2008 - 20:38

Chapitre I
«
Ne me mens pas ! Ici, c’est moi qui ai le pouvoir ! »

Nemo était assit, là, sur cette chaise en métal froid, congelé. Il ne tremblotait pas, il ne pleurait plus. Nemo était un combattant, vous vous souvenez ? Il ne se laisserait pas abattre. Plus maintenant. Il était un grand garçon. Il avait huit ans.

Il avait erré dans les rues de Londres avec Arthur pendant un peu plus de quatre ans. Nemo n’appelait pas le SDF par son prénom. Il l’appelait « grand-père ». Nemo l’aimait beaucoup. Ici, dans cette pièce carrée et mal illuminée, Nemo avait des menottes serrant ses fins poignets. Quoique. Les policiers n’avaient pas le modèle « enfant ». Il aurait pu se débarrasser de ce bout de métal en un rien de temps. Il aurait pu. Il ne le faisait pas. Ca ne lui aurait attiré qu’une tonne d’ennuis en plus. Nemo n’aimait pas avoir des problèmes. Il voulait rester en paix dans son petit monde. Sauf que voilà, son petit monde, on le lui avait enlevé, brusquement, sans sommation.

C’était l’été, il faisait chaud dehors. Nemo gouttait aux rayons du soleil avec son grand-père dans une ruelle, à l’abri de l’agitation. C’était leur quart d’heure repos. Puis, Nemo s’en irait mendier. Son âge l’aidait à récolter un peu plus d’argent que le vieil homme. Un enfant rendait toujours les choses plus graves. Il était un enfant. Il en profitait. Le noiraud s’apprêtait à retirer sa casquette brune et sale pour récolter quelques pièces. Quand, au coin de la rue, un policier fit son apparition. Arthur connaissait les rondes des policiers. Ce type n’aurait pas du être là. Et pourtant… Nemo ne comprit pas ce qui se passa par la suite. Ce n’était pas la première fois qu’il était confronté aux forces de l’ordre. C’était la première fois qu’il était confronté à une arme. L’agent avait sortit son fusil, sans aucune raison. Arthur hurla au gamin de s’enfuir. Nemo ne le fit pas. Il était figé de peur. Ses jambes ne lui répondirent pas. Il entendit un « bang ! » et Arthur tomba. C’était tout. Tout ce dont il se rappelait.

Alors, mesdames et messieurs, la question que vous devez vous poser est : que fait-il là, dans cette pièce si minuscule, parfaitement étudier pour réduire le bon raisonnement des prisonniers ? Nemo ne savait pas. Il n’avait pas cherché à savoir. Grand-père lui avait souvent dit « Si tu as des ennuis, ne pose pas de question, fait ce que les salots te demandent. » Nemo avait une très bonne mémoire. Il se souvenait de chaque phrase que lui avait dite le vieil homme. Il se souvenait de chaque jour, de chaque seconde qu’il avait passé avec lui dans la rue. Cependant, il n’avait aucun souvenir de sa vie d’avant. Il avait oublié sa mère et le monde auquel elle appartenait. Nemo avait en mémoire le visage du mendiant et les rues puantes dans lesquelles il vivait. Il se rappelait des mimiques du vieil homme. A présent, Arthur n’était plus là. Nemo avait envie de pleurer. Il ne le pouvait pas. Il était en état de choc. « Ca se produit quand t’as plus toute ta tête. Un choc psychologique » Lui avait encore dit le grand-père. C’était ça. Nemo avait subit un choc psy-cho-lo-gi-que. Même s’il ne savait pas ce que ça voulait dire. Au cours de ces dernières heures, il était certain de l’avoir subit, ce foutu choc.

Nemo fixait la table en plexi qui était juste devant lui. Nemo regardait ses yeux vides, livides. Nemo n’était pas quelqu’un de placide. Nemo était gentil et très expressif. La porte s’ouvrit. Il ne se reconnaissait pas. Bien que sous ses cheveux noirs jais, dans ces habits trop courts et sale pour le gamin, il était toujours le même. Le Nemo de tous les jours était absent. Son esprit divaguait, se perdait dans la masse des souvenirs.

Un homme âgé dans la quarantaine arriva, un dossier jaune dans la main. Il sourit au gamin et avança d’un pas. Nemo ne bougea pas, ne broncha pas une seul seconde. Il regardait ce type pénétrant dans cette prison. Sa prison à lui. Que lui voulait-il ?


« Bonjour, je m’appel Nathan. Je suis inspecteur de police. » Il tira l’autre chaise de la salle et s’assit. « Tu vas bien ? »

Seul un doigt de l’enfant bougea, trahissant une part de raisonnement. Nemo était frustré. Tout ce que lui avait dit ce Nathan n’était qu’un ramassis de connerie. Sa journée n’était pas bonne. Il devait connaître un des moments les plus difficiles de sa vie. Et l’inspecteur de police ne trouvait qu’un simple bonjour pour le saluer. Il aurait pu commencer son petit speech sans passer par cette formule de politesse. Il était un SDF. Qu’on le traite comme de la sous-merde, Nemo en avait l’habitude. Ca n’allait pas le tuer que ce gars oublie de le saluer. Deuxièmement, l’enfant n’en avait rien à faire du nom du policier. Et son grade, n’en parlons pas. Inspecteur de police… Ins-pec-teur de po-lice ! Une secrétaire aurait bien pu faire l’affaire. Il n’allait pas sauter sur la première personne qui oserait entrer. Et puis, qu’est-ce que c’était qu’on inspecteur ? Encore un mot qu’il ne connaissait pas. Un gars psychologiquement affecté aurait bien fait l’affaire. Nemo ne faisait pas la différence. En dernier lieu, la question de cet « inspecteur » irrita tout particulièrement l’enfant. Vous oseriez demander à un gars au dessus d’un immeuble si ça va ? Pas du tout. Nathan ne l’avait pas comprit. La pousse des cheveux gris devait affecter ses neurones –si bien qu’il en ait eu plus d’un…

« Hum ! Je vois que tu n’es pas très bavard ! » Ah ! Il avait de bons yeux au moins… « Tu sais pourquoi tu es là »

Enfin ! Nous y voilà ! Une question constructive ! Ca, Nemo savait ce que ça voulait dire. Ca faisait remonter d’un point son morale. Néanmoins, il restait très élevé… dans les négatifs. Le gamin commença à se triturer les doigts. Il ne savait pas pourquoi il était là. Une masse de policier avait surgit de nulle part après le coup de feu. On l’avait tiré de force du corps chaud d’Arthur. Puis, on lui avait passé les menottes et embarqué dans une voiture. Une fois arrivé au commissariat, il eu droit à un vol directe pour la salle d’interrogatoire. Nemo se mordilla la lèvre, déporta son regard bleu du vert de l’homme. Il continuait de jouer avec ses mains, faisant de petits cercles sur la table en plexi. Le bruit de son doigt râpant le plastique se mélangeait avec le cliquetis irrégulier du métal étreignant ses faibles poignets. Le noiraud aurait voulu être un gars fier, plein d’arrogance. Le gens de personne qui ne craint pas les regards des autres et qui dit ce qu’il pense sans se soucier de l’avis des autres. Nemo n’était pas comme ça. Il s’inquiétait toujours de l’état de ses amis et des inconnus. Il avait besoin d’être dans un monde sans colère ni frustration. C’était ces sentiments qui emplissaient le cœur du petit, à ce moment précis. Avouer au policier qu’il ne savait pas pourquoi il était là aurait été donner un peu plus de force à Nathan. L’enfant ne voulait pas ça. « Montres que tu es faible, et ils t’écrasent » Lui avait souvent dit grand-père. Nemo était faible. Il craignait les réactions de l’inspecteur.

« Je suppose que ton silence veut dire que non. »

Nemo redressa vivement la tête. Son orgueil venait d’en prendre un coup. Il voulait le faire payer au policier, d’une manière ou d’une autre. Il arrêta de tracer des cercles invisibles. Son souffle se stoppa. Ses poumons ne gouttaient plus au plaisir de l’oxygène. Son cerveau, ses muscles étaient coupé de tout contacte vers l’extérieur. De cet extérieur pourri par la respiration de ce Nathan. Le quarantenaire était devenu une maladie à éradiquer de l’univers du petit. Il ne devait pas respirer en même temps qui lui, ne pas goutter le même plaisir que ce vieil homme. Le noiraud se concentra sur la respiration de l’individu et, calmement, se remit à respirer, à n rythme différent de l’inspecteur.

« Non, je ne sais pas pourquoi je suis là. »

Il avait dit ça avec une voix crispé et froide. C’était le méchant petit Nemo qui était devant l’inspecteur. C’était le méchant petit Nemo qui venait de faire rire Nathan. Il baissa de nouveau la tête, fixant le carrelage blanc, visible à travers la table. Il ne bougeait toujours pas. L’inspecteur, lui, bougea. Il s’approcha de l’autre chaise et s’y assit. Il posa le dossier jaune sur la table et balada ses mains sur cette même table. Nemo s’empressa de mettre ses mains sur ses jambes. Respirer un minimum l’air de cet être corrompu était déjà mauvais. S’il devait être en contacte avec cette table, comme l’inspecteur, ça aurait été une attaque de plus envers l’univers de l’enfant.

« Tu es ici parce que tu es un enfant porté disparu depuis cinq ans. De plus, tu es un sans-papier. C’est une raison suffisante pour te rendre à tes parents… »

Nathan jouait la carte du « je sais tout de toi, ça ne sert à rien de ta cacher sinon je te botte le cul ». Seul hic, ça ne fonctionnait pas avec Nemo. Il n’était pas un gosse porté disparu depuis plusieurs années. Il avait été abandonné. Sa mère n’aurait pas prit la peine de pleurer au premier commissariat venu. Où voulait-il en venir ?

« Quel est ton prénom ? »

Nemo ne bougea pas. Il fixait à présent les pieds de l’inspecteur. Contrairement à ses propres petites jambes, celles de Nathan bougeaient, exprimaient ce que l’homme ne montrait pas sur son visage.

« James Davis Leiving »

Le pied droit de l’inspecteur frappait le sol un peu plus vite. La réponse de l’enfant l’avait-il irrité ?!

« Faux ! Je vais te dire qui tu es : Nemo William John’s, fils d’une des plus grandes sociétés pharmaceutique ! »

Oh ! Si peux. Nemo ne se souvenait pas de ça. Il avait été lâché dans la rue tout petit. Il commençait juste à connaître le prénom de son papa et son propre nom. Dans la rue, il se nommait Nemo. Dans le ghetto, les gens portaient tous le même nom. Ils étaient une famille. Le noiraud n’avait pas besoin de la vie des ces gens haut placés ! Il aurait été capable de se débrouillé tout seul !

«Et alors ?! Ca va faire de moi l’enfant retrouvé dans les poubelles ?! L’enfant sauvé ! Dieu à fait un miracle !! Celui qu’on croyait mort revient parmi les vivants ! Quel chance pour monsieur John’s, retrouver son fils perdu !! J’parie qu’il a déjà prit sa femme dans tous les sens et a fait assez de gosses pour repeupler la moitié de la terre ! »

L’enfant s’était énervé. Il avait monté un peu le ton. Ce policier lui tapait franchement sur les nerfs. Il savait pas aller trouver un autre gosse paumé dans la rue et dire que c’était ce gosse là, Nemo William John’s. Le vrai Nemo foudroyait du regard l’inspecteur. Nathan s’était mit Nemo à dos. L’enfant allait lui faire vivre un enfer.

« Tes parents sont morts, pauvre con ! »

Tien ? C’était fini le jeu du gentil flic ? Le pied de Nathan fracassait le sol avec fureur. Nemo aussi avait fait perdre le sang froid du policier. Tant mieux pour cet individu. Ca lui apprendrait à se frotter à une gosse élevé dans les rues. D’ailleurs, ce dernier n’avait pas dit son dernier mot.

« Ah ! Il faut que je pleure c’est ça ? Vous voulez que je le fasse ?! Je vous fais des larmes sur commande. » Nemo grogna dans sa barbe. « J’en ai marre ! » Il regarda à nouveau Nathan.« Foutez le camp ! »

« Non ! »

Les yeux de l’enfant devinrent noirs. La manche du policier s’enflamma subitement. Nathan paniqua et sortit en courant de la pièce. Nemo soupira. Il l’avait cherché le policier. Ca arrivait quand il était vraiment de mauvaise humeur. Arthur lui avait dit de ne pas le crier sur le toit, que ça pouvait lui attiré des ennuis. Il allait en avoir, pour sûr.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
.


messages


MessageSujet: Re: Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Icon_minitimeDim 14 Sep 2008 - 20:48

Chapitre II
«
Ne t’inquiète pas de ce cloporte. Je me charge de tout maintenant. »


Nemo n’eut pas tant de soucis qu’il l’eu cru. Peu de temps après que Nathan soit sortit, la porte s’ouvrit à nouveau. Le gosse cru que c’était un autre policier, près à le mettre dans une cellule, le traitant comme un chien. Il n’en était rien. Ce n’était pas un agent chauve aillant un problème de calvitie et un ventre imposant qui entra. C’était une dame, âgé, au plus, de trente-cinq ans. Ses cheveux blonds étaient attachés en un chignon serré. Sa peau ne comportait aucune ride, aucun bouton, ni défaut de pilosité quelconque. Ses dents étaient blanches et parfaitement alignée. Elle avait de vifs yeux bruns. Elle n’était pas spécialement grande. Dans quelques années, Nemo aurait pu la dépassé. Un de ses atouts majeurs était sa poitrine raisonnable. Arthur l’aurait certainement qualifiée de « baisable à prendre son pied jusqu’à ce que t’ai plus de jus dans ta lance ». Contrairement à la mère du gamin, elle n’avait pas de vêtements blancs qui auraient pu lui servir de camouflage dans la pièce. La blonde était vêtue d’une robe rouge arrivant aux genoux. Sa veste était également rouge. Elle était, pas conséquent, quelqu’un qui n’avait pas peur de se montrer et qui devait souvent attirer l’attention. Derrière elle, un homme, un peu plus jeune qu’elle la suivait. Il était roux et portait un costume d’homme d’affaire. Sa cravate noire était parfaitement serrée autour de son cou. Il portait un attaché-case sous son bras. Il n’était pas intéressant. La dame attirait plus l’attention de l’enfant. Elle s’assit où était, anciennement, l’inspecteur de police. Nemo, lui, était toujours assis. Il avait enlevé les menottes qui l’ennuyaient. Elles étaient posées négligemment sur un coin de la table. L’enfant s’était calmé. Il regarda la dame dans les yeux, attendant qu’elle parle la première. Celle-ci comprit qu’elle ne tirerait rien de l’enfant par le silence.

« Je m’appelle Julie Alive. Et toi, tu es Nemo. Je ne vais pas y aller pas quatre chemins. Tu as été abandonné par tes parents, n’est-ce pas ? » Nemo hocha positivement la tête. « Je te propose de t’adopter. »

La réaction de l’enfant était rapide. Il fit des yeux ronds. Il ne comprenait pas. Comme elle l’avait dit, elle avait été directe. Son idée était stupide, pourquoi une dame comme elle voulait-elle l’adopté lui ? Il n’était qu’un enfant crade et analphabète. De plus, elle ne devait pas le connaître. Son prénom, elle l’avait certainement trouvé dans un dossier qui trainait dans le commissariat. Il la regarda, incrédule, fronça les sourcils et tapota la table de ses doigts. Julie rit des gestes de l’enfant et reprit.

« Bien que je sois gâtée par la nature, il me manque quelque chose de nécessaire à mon épanouissement.
-Je suppose que c’est moi ?
-Exacte ! Je suis dans l’incapacité d’avoir des enfants. Et les hommes ne sont attirés que par ma beauté et ma richesse… C’est difficile dans ces conditions de trouver le vrai amour. »

Nemo pencha la tête sur le côté. Elle était en train de lui raconter une partie de sa vie, alors qu’elle le connaissait depuis une minute et trente secondes. Elle espérait l’amadouer en lui expliquant ses malheurs… Et, elle savait que ça allait marcher. Nemo était quelqu’un de sensible envers les personnes qu’il n’avait pas de raison de dénigrer. Les paroles de Julie allaient le touché au fond du cœur. Ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne se montre gentil et compréhensif avec elle. Cependant, rien ne promettait qu’il coure dans les bras de la dame. Il pouvait être sensible, mais pas stupide. Julie posa son coude sur la table et appuya sa tête dans sa main.

« Je me sens lasse de la solitude. Alors je me suis dit qu’il fallait que je trouve un enfant ! »

Le visage de Julie aurait put s’exprimer tout seul. Elle ne mentait pas, ça se voyait dans ses yeux, ça s’entendait dans sa voix. Néanmoins, Nemo était sceptique. Des enfants, il y en avait dans des orphelinats pleurant sans cesse après une mère ou un père. Lui, il ne demandait rien. Il n’avait besoin de rien pour le moment. A l’exception de sortir de cette salle d’interrogatoire et de retourner vivre sa vie d’avant. Les mains de l’enfant se crispèrent. Sa vie d’avant… Il ne l’aurait plus jamais. Il ne savait pas ce qu’Arthur devenait. Est-ce qu’il était toujours vivant ? Il fit la moue. Il devait poser cette question. Tant pis s’il coupait Julie dans son monologue.

« Euh… Dites, m’dame, grand-père, il est…
-Grand-père ? Tu veux parler du sans-papier qui était avec toi ?
-…Oui… »

Nemo craignait la réponse. Dans l’infime profondeur de son inconscient, il savait ce qu’elle allait dire. Mais comme tout enfant, il espérait que la vérité ne soit qu’un mensonge. Oui, un mensonge, un tout petit mensonge. Il espérait vraiment que ce soit ça.

Julie se crispa un peu. Elle n’aimait pas annoncer de mauvaises nouvelles. Pourtant, elle ne pouvait pas faire ce qu’espérait l’enfant. Elle poussa un soupir.


« Je suis désolée, il est mort. »

Encore une fois, Nemo ne descella aucun indice trahissant une invention de la femme. La respiration du petit se stoppa. Mort… Elle avait bien dit mort ??? Comme les gens qui ne bougent plus dans la rue après une nuit trop froide ? Non ! Ce n’était pas possible ! Grand-père était trop fort et trop rusé pour se faire attrapé par la grande faucheuse !! Les larmes commencèrent à glisser le long des joues de l’enfant. Ce n’était pas possible !! Arthur lui avait promis qu’il serait toujours là pour lui, qu’il le protégerait. Nemo colla sa tête contre la table et pleura. Il cria, hurla même. La vie venait de lui enlevé la personne la plus cher qu’il avait. La vie venait de lui enlever le seul être sur la terre qui contait pour lui. Il oubliait qu’il était un combattant, il oubliait qu’il pouvait tout faire pour survivre seul où entourer. Il était désespéré. S’il n’y avait plus Arthur, il n’y avait plus rien dans la rue. Ni Arthur, ni lui. Les blagues du vieil homme ne seraient plus que des souvenirs. Sa barbes toujours sale et avec des morceaux de nourriture ne serait plus jamais là. Nemo ne sentirait plus jamais la forte haleine du grand-père frapper son visage à chaque fois qu’Arthur lui parlait de trop près. Il ne dormirait plus contre le vieux torse du SDF. Il n’entendrait plus son cœur battre à chaque fois que Nemo posait son oreille sur la poitrine du vieil homme. Il ne… Il n’y aurait plus rien. Tout ça… c’était fini.

Et Nemo pleurait, et pleurait tout son soul, toutes les larmes de son corps et celle des autres années de sa vie. Il fut prit du même sentiment de solitude que ce jour de pluie où il entra dans la vie du sans-abri. Et qui serait là ? Qui pourrait consoler son chagrin aussi grand qu’une montagne ? Personne. Il était définitivement seul.

Julie se leva de la chaise. Son cœur était pincé. Elle n’aimait pas voir les adultes pleurer et malheureux, elle supportait encore moins que les enfants se trouvent dans de tels situations. Elle faisait toujours son possible pour aider les gens en difficulté. Voir cet enfant si désespérer, si triste lui brisait l’âme. Elle se mordit la lèvre et se leva de sa chaise. Elle approcha de petit. Nemo ne semblait pas l’avoir entendu. Il était enferme dans une bulle, sa bulle. Le roux inutile n’aurait jamais osé s’approché de l’enfant en larme. Mais la blonde n’était pas facilement effrayée. Une fois à côté de l’enfant, elle posa sa main sur son dos et lui murmura quelques mots.


« Chuuut ! Ca va aller. »

C’était stupide de lui dire ça. Ces paroles puaient le mensonge. Cette phrase ne voulait rien dire. Ca n’irait pas. Ca n’allait pas ! Pour le moment, il était seul. Ca n’allait pas ! Pourquoi cette voix féminine lui disait que ça irait ? Ca n’allait pas! …Pourtant, vu qu’il était un enfant, Nemo voulait croire Julie. Même si ca n’irait pas, même si ça n’allait pas, il voulait croire que ça irait. Oui. Ces paroles n’étaient pas sûres. C’est vrai. Ce n’est pas une partie de plaisir à rejoindre un autre monde. Nemo, lui, voulait tellement que ça se passe bien, qu’il ne soit plus ce gosse perdu dans la rue. Il se cramponna de toutes ses forces à la taille de Julie et se laissa aller ses émotions. C’était étrange pour lui de se consoler auprès d’autrui. Habituellement, Arthur ne le prenait pas dans ses bras, ni lui murmurait des mots doux comme le faisait Julie. Grâce à ce nouveau traitement, il se calma rapidement. Il se détacha de Julie et se rassit convenablement. Ses yeux étaient rouges, il reniflait souvent.

« Ca va mieux ? »

Nemo secoua la tête. Ca allait, un peu mieux. Il devenait un nouvel homme, lavé de ses doutes et de ses peurs, vidé de ses larmes. Il était plus fort que hier, un peu moins que demain. Il l’était suffisamment pour aujourd’hui. Julie retourna à sa place et adressa un sourire bienveillant à l’enfant.

« Comme je le disais, j’aurais pu chercher dans les orphelinats un enfant. C’est ce que j’allais faire d’ailleurs. Quand j’ai apprit que tu as atterrit dans ce commissariat, je n’ai pas hésité une seconde. Tu ne sais certainement pas qui tu es. Ton père… Il était une de mes connaissances. Il était un ami proche, très proche… Mais il n’était pas un sorcier. Hors de question que je projette de coucher avec un moldu. Toi, tu en es un, de sorcier. Tu dois déjà le savoir, n’est-ce pas ? J’ai vu ce que tu as fait à l’inspecteur Nathan. » Elle se pencha un peu su la table. « Si tu veux savoir mon avis, il l’a bien mérité ! »

Nemo rigola. Oui, c’est vrai. Il l’avait bien mérité. Il l’avait cherché. Il ne regrettait pas de lui avoir fait ravaler ses paroles. Et Julie continua à parler, parfois de choses insignifiantes, parfois de choses graves. Le noiraud commençait à être hypnotisé par cette dame. Plus il passait de temps en sa présence, plus il l’appréciait. Il lui arriva qu’après une phrase quelconque de se dire « Pourquoi pas ? »

Oui, pourquoi pas ?

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
.


messages


MessageSujet: Re: Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Icon_minitimeDim 14 Sep 2008 - 21:00

Chapitre III
«
Je ne t’en veux pas. Je t’aime toujours, comme mon propre fils. »


Poudlard ! Quelle belle et prestigieuse école ! C’était la première fois qu’il se retrouvait dans un bâtiment destiné à l’enseignement. Le premier mois de son admission, il avait été nerveux et excité comme un enfant qui reçoit un cadeau du Père Noël. Dès qu’il était arrivé au manoir Alive, il avait reçu des cours particuliers, à la demande de Julie. Elle s’était bien occupée de lui. Elle en attendait beaucoup de lui. Elle voulait qu’il reprenne la tête de la société de potions qu’elle dirigeait. Nemo ne voulait pas ça, il ne se voyait pas dirigeant. A son entré à l’école de magie, il ne savait pas encore ce qu’il voulait faire, mais il ne se voyait pas devant un bureau. Il n’aimait pas cette idée. C’était quelque chose de trop ennuyeux pour lui. Il avait besoin de vivre des choses nouvelles. Julie ne lui en voulait pas. Il pouvait faire ce qu’il voulait. La blonde ne l’avait pas prit pour qu’il devienne son esclave. Il avait donc continué sa petite vie dans Poudlard. Il avait trouvé ce qu’il voulait faire en troisième. Il voulait faire les baguettes de sorciers. Ce n’était pas un métier facile, il le savait, mais il aimait bien les défis. Fin de la parenthèse.

C’était l’automne. Les feuilles commençaient à se détachés des arbres, laissant leurs branches nues de tout habille. Le Saul cogneur de l’école ne semblait pas ravi et martelait le moindre petit élève qui osait s’approcher de ses racines. Plusieurs amis de Nemo en avaient fait l’expérience. Lui, il ne voulait pas tenté la chose. Il ne faisait pas partie du groupe des cinglés. Il préférait ce moqué de leur déboire. Le noiraud ne causait jamais de problème à personne. Il avait de bonnes notes –il se souvenait de tout avec une facilité déconcertante. Il était doué en quidditch, bien qu’il n’aimait pas participer aux tournois. Il était trop chétif pour oser se mettre sur un balai et se faire martelé la tête par un cognard. Il n’était pas calme pour autant. Il aimait s’amusé et rigoler avec ses amis. Mais il avait aussi des ennemis, des personnes qui ne le savaient pas, bien évidemment. Julie lui avait apprit un jour à ne pas montrer aux gens qu’il déteste ses vrais sentiments. « Sois proche de tes amis et encore plus de tes ennemis » lui avait-elle dit. Nemo s’en souvenait, bien qu’il n’appliquait pas ce dicton à la lettre.

Il faisait froid dans le château. Nemo n’aimait pas ça. Il avait horreur du froid. Il portait une écharpe aux couleurs de sa maison et marchait d’un pas rapide dans les couloirs. Miss Claft, une élève de troisième, l’avait profondément irrité au petit matin. Il allait donc recouvrir à une sorte de punition céleste. Il se dirigea au troisième étage du château, se rendit devant une salle de cours. A l’aide de sa baguette, il ouvrit la porte, passa à travers les vieux bancs et se stoppa devant la fenêtre. Il l’ouvrit. De là où il était, il avait une vue parfaite sur les jardins. Il sourit, d’un beau sourire emplit de joie. Claft était là, comme il l’avait prévu, juste en dessous de lui. S’il avait lancé n’importe quoi, l’objet serait tombé pile poile sur la tête de cette brune écervelée. Il respira un bon coup, observant l’horizon. Il sortit sa baguette de sa poche et prononça une courte formule. Un jet d’eau sortit de sa baguette, arrosant Claft. Parfait, comme il l’avait prévu. Il entendit un hurlement strident. Il murmura un petit « oooups ! » avant de s’éclipser calmement de la pièce. Il ferma la fenêtre convenablement, repassa à travers les bureaux et se retrouva dans le couloir. Il referma la porte et commença à descendre les escaliers, comme si de rien n’était. Nemo avait le souci du détail. Il n’aimait pas faire quelque chose de travers. Julie l’avait assommé d’un cours de bonnes manières et des choses utiles à savoir. Il avait tout retenu, comme à chaque fois. Il arriva au deuxième étage où il retrouva une brune, avec quelques boutons sur le visage. Ah ! La puberté ! Lui, il avait de la chance, sa peau était incroyablement douce, avec ce teint naturellement rosé. Il était bien grand maintenant et un peu musclé. La maigreur qu’il avait connu dans les rues l’avait toujours suivit. Il pouvait manger comme un ogre, on voyait toujours ses côtes.


« Dis, Nemo, tu n’aurais pas vu un petit élève espiègle courir ? »

Oh ! J’avais oublié de mentionné les vêtements humide de la fille. Oui, c’était Claft, parfaitement mouillée jusqu’à la chaire et l’os. Nemo afficha un air étonné.

« Mais, qu’est-ce qui t’es arrivé ?
-J’aimerais le savoir ! »


Nemo se retint de pouffer de rire et fit mine de réfléchir.

« Oui ! C’était un Serpentard. Un de deuxième. Un brun avec des yeux bleus. Tu vois ? Rho ! Je sais plus comment il s’appelle !
- Pas grave, merci ! »

La fille se mit à courir. Nemo rigola. Il ne savait pas si un tel élève existait, mais elle pourrait toujours le chercher. Nemo, élève de septième, adorablement diabolique à ses heures.



P'tits trucs à savoir:

_Il arrive que Nemo ne sache pas un mot, dans ce cas il demande sa signification à la première personne venue, sans aucune gène.
_Sa baguette mesure 25,7 cm, fait en bois de chêne et contient deux ailes de fées.
_Tout le monde à Pourldard sait qu'il a été adopté, mais pas qu'il vient de la rue.

Revenir en haut Aller en bas
Maximilien E. Middle
Admin | Serdaigle
Loosing control...Help him to get up! Maximilien E. Middle
.
Masculin

5572 messages
Amour : Loréana Wilde est et sera pour toujours l'amour de sa vie!

Pensine
Orientation Sexuelle: Bisexuel
Année d'étude: 7ème année
Caractère: Sincère, honnête, fou, motivé, drôle, beau parleur, inteligent, charmeur, loyal, passioné, passionant, têtu, bien élevé, révolutionnaire, débrouillard, autonome, sarcastique, protecteur, volontaire, amusant, sportif, classe, patient, franc, écrivain, artiste! etc

MessageSujet: Re: Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Icon_minitimeDim 14 Sep 2008 - 22:01

    Hey, bienvenue sur appelo mortem,

    Tout d'abord amuses toi bien, si tu as la moindre questions et bien n'hésites pas: les admins et les modos sont totallement disponabiles. Jolie fiche, j'ai adoré ton style, ton idée d'histoire! franchement, c'est original!
    Huum j'ai beaucoup hésiter pour la maison mais au final je crois que fidel, tojours prêt à faire la fête, qui assume ses actes, réfléchis et toujours là pour faire des bêtises ne peut conduire qu'à...Gryffondor

    Alors voilà, va réservert ton avatr, faire ta fiche de relation de rp. Vote de temps en temps pour nous sur les tops sites, sois actifs! et surtout bon jeu!

    Bienvenue encor eet validé!

Revenir en haut Aller en bas
https://appelo-mortem.forumactif.org/-t43.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t1023.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t551.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t236.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t49.htm
Invité
Invité
.


messages


MessageSujet: Re: Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Icon_minitimeDim 14 Sep 2008 - 22:41

*_* Ohohohoh !


xDD J'adore ton histoire Nemo !
Very Happy Bienvenue alors et amuse toi biennnn



Pom Pom Girl

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
.


messages


MessageSujet: Re: Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Icon_minitimeDim 14 Sep 2008 - 22:55

Merci à vous deux Sourire

Revenir en haut Aller en bas
Devan Justyn Harris
Admin | Étudiant(e) en Médicomagie
Spécialisation dans les blessures par créatures vivantes. (Stage à poudlard) Devan Justyn Harris
.
Masculin

977 messages
Amour : Je ne l'aime que lui... Et personne ne pourra intervenir dans notre relation ou se sera votre mort..

Pensine
Orientation Sexuelle: Bisexuel
Année d'étude: Diplômé
Caractère: Changeant! La plupart du temps vous le verrez impassible. Son air est à faire peur tellement il n'a aucun sentiment... Enfin, il se fâche qu'en seule présence de ses deux pires ennemis...

MessageSujet: Re: Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Icon_minitimeDim 14 Sep 2008 - 23:48

Qu'un mot à dire, Miam. ^^

Revenir en haut Aller en bas
https://appelo-mortem.forumactif.org/-t26.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/relations-f29/welcome-to-nerveland-t1198.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/journal-intime-f27/maj-t1231.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/hiboux-f28/devan-justyn-s-box-t889.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/envie-d-un-rp-f30/devan-justyn-harris-t212.htm
Laura Owned
Admin | Serpentard
Ein Mondmädchen, in einer mystischen Welt Laura Owned
.
Féminin

3004 messages
Amour : Une Langue de Plomb

Pensine
Orientation Sexuelle: Hétérosexuel
Année d'étude: 6ème année
Caractère: Incontrolable, méchante et cruelle....De toute facon, mon caractère ne te regarde, viens le découvrir plus tot!

MessageSujet: Re: Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Icon_minitimeLun 15 Sep 2008 - 15:01

Bienvenue à toi Very Happy

Revenir en haut Aller en bas
https://appelo-mortem.forumactif.org/-t31.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/relations-f29/j-avais-decide-d-etre-heureuse-mais-pas-forcement-entoure-t973.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/journal-intime-f27/ecrire-c-est-hurler-en-silence-t668.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/hiboux-f28/petit-petit-petitapelle-le-hibou-la-t232.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/envie-d-un-rp-f30/laura-owned-d-t50.htm
Invité
Invité
.


messages


MessageSujet: Re: Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Icon_minitimeLun 15 Sep 2008 - 20:37

Welcomeuh ! Laughing

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
.


messages


MessageSujet: Re: Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Icon_minitimeLun 15 Sep 2008 - 21:22

Merci Very Happy

Mwhahaha Devan, j'suis pas un poisson comestible =D

Revenir en haut Aller en bas
Maximilien E. Middle
Admin | Serdaigle
Loosing control...Help him to get up! Maximilien E. Middle
.
Masculin

5572 messages
Amour : Loréana Wilde est et sera pour toujours l'amour de sa vie!

Pensine
Orientation Sexuelle: Bisexuel
Année d'étude: 7ème année
Caractère: Sincère, honnête, fou, motivé, drôle, beau parleur, inteligent, charmeur, loyal, passioné, passionant, têtu, bien élevé, révolutionnaire, débrouillard, autonome, sarcastique, protecteur, volontaire, amusant, sportif, classe, patient, franc, écrivain, artiste! etc

MessageSujet: Re: Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Icon_minitimeLun 15 Sep 2008 - 21:50

Razz
N'oublies de réserver ton vava! ^^

Revenir en haut Aller en bas
https://appelo-mortem.forumactif.org/-t43.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t1023.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t551.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t236.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t49.htm
Travis A. Cohen
Admin | Serdaigle
Needing Help | Needing Him Travis A. Cohen
.
Masculin

1547 messages
Amour : Pour le moment les choses sont compliquées

Pensine
Orientation Sexuelle: Homosexuel
Année d'étude: 7ème année
Caractère: Doux, généreux, atentionné, assidu, soigné, rebel et provocateur. Il est devenu pervers depuis qu'il est possédé

MessageSujet: Re: Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Icon_minitimeMar 16 Sep 2008 - 20:30

    *_*
    Quelle belle répart Sourire
    J'adore, tu écris trop bien
    Et bienvenue évidement ^^

Revenir en haut Aller en bas
https://appelo-mortem.forumactif.org/-t14.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t959.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t154.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t157.htm
Invité
Invité
.


messages


MessageSujet: Re: Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Icon_minitimeMar 16 Sep 2008 - 20:48

Merci beaucoup =D

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
.


messages


MessageSujet: Re: Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Icon_minitimeSam 20 Sep 2008 - 15:02

Bienvenue avec un peu de retard =D.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
.


messages


MessageSujet: Re: Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Icon_minitimeSam 20 Sep 2008 - 15:03

Merci =D

Revenir en haut Aller en bas
Julia Brown
Admin | Gryffondor
--Préféte en chef--Batteuse--co-capitaine--Miss je sais tout Julia Brown
.
Féminin

2266 messages
Amour : Timothé et cela pour la vie

Pensine
Orientation Sexuelle: Hétérosexuel
Année d'étude: 7ème année
Caractère: douce, généreuse, courageuse, légèrement timide...

MessageSujet: Re: Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Icon_minitimeSam 20 Sep 2008 - 15:07

bienvenu parmis nous beau Gryff...

Revenir en haut Aller en bas
https://appelo-mortem.forumactif.org/ceremonie-des-repartitions-f http://appelo-mortem.forumactif.com/relations-f29/julia-ellevous-les-autres-t1006.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/journal-intime-f27/vous-moi-dans-lui-t1192.htm#31656 http://appelo-mortem.forumactif.com/hiboux-f28/des-nouvellesbonnes-nouvelles-t348.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/envie-d-un-rp-f30/julia-brown-ou-comment-ecrire-son-histoire-maj-12-09-09-t1798.htm
Contenu sponsorisé

.


messages


MessageSujet: Re: Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
Nemo William Alive [faut le sauver, c'est le petit poisson perdu!!] Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum: Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Appelo Mor†em (old) :: 

┤Hors Rôle Play├

 :: 

Répart [invité]

-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser