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I. Vous

PRÉNOM : Si je le dis, ça vous avance à quoi...? Incertain

ÂGE : 16 ans
ANCIENNETÉ DANS LE RP : Je ne compte plus !
COMMENT AVEZ VOUS DECOUVERT LE FORUM ? Très bonne question...
QUE PENSEZ VOUS DU FORUM ? Il esr temps de lui donner un tit coup de jeune Bourré

II. Formalités

AVATAR : Ed Westwick
CODE :
PROFIL : remplit par un admin

Bienvenue léoninou Razz

Alors comme ça on ne se souvient plus d'ou on a connu le fofow Razz

? T'inquiète bientôt le coup de jeune, au fait jolie citation! Brefounet, bonne chance pour la suite et j'ia hâte de lire ta fiche, comme d'habitude, préviens moi quand tu auras fini Razz

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CHAPITRE 1

Etrangement, il ne faisait pas sombre, noir ou froid comme dans la plupart des débuts d’histoires. Non, celui-là différera de ses amis, débutant par une note mélodieuse et joyeuse. Oui, ce chant cristallin qui se répandait partout dans le jardin verdoyant en laissant derrière lui une ambiance tranquille et paisible. Ce petit rossignol chantait à pleine gorge, frétillant sur sa branche d’où il était perché et admirant la vue qu’il avait sur cette grande rue où bons nombres d’enfants jouaient. Leurs rires, cris, voix se mêlèrent au récital du petit volatile, comme une parfaite harmonie. C’était une nouvelle fois une merveilleuse matinée de printemps. Nicolas Sanchez apporta un verre de jus d’orange à sa femme, qui était paisiblement installée dans sa chaise longue sous le soleil. Il s’installa à ses côtés, posant le verre sur la table devant lui. Et presque automatiquement, le jeune homme posa sa main sur le ventre de sa femme, comme pour s’assurer que son petit garçon était toujours là. Laura ôta alors ses lunettes de soleil, dévoilant son regard azur qui se posa immédiatement sur son mari. Un sourire attendrit et amoureux se dessina sur ses lèvres, alors que sa main frêle alla rencontrer celle de son homme.

NICOLAS – « Si tu savais à quel point j’ai hâte de pouvoir le porter dans mes bras… »

LAURA – « Moi aussi mon cœur…mais tu sais… »

Un instant, en l’espace de quelques secondes perdues, la femme douta. Elle ne savait pas si elle devait remettre le sujet en avant, alors qu’en ce moment présent son mari semblait totalement passionné, impatient et rêveur à l’idée d’avoir enfin un garçon, leur premier enfant. Laura ne voulait pas se disputer avec l’homme qu’elle aimait le plus dans sa vie, mais elle ne pouvait pas non plus esquiver une nouvelle fois le sujet. Léo, oui c’était ainsi qu’elle souhaitait le nommer bien que Nicolas préfère Cyril, allait bientôt montrer le bout de son petit nez à la fin du moi et ils ne pouvaient plus faire comme si cela allait être un vrai conte de fées. Sa main se resserra alors d’avantage sur celle de son mari vers qui elle releva les yeux pour affronter son regard plein de questions auxquelles elle se devait de répondre.

LAURA – « Tu sais qu’on devra se serrer la ceinture mon cœur…un bébé représente beaucoup de dépenses et je ne sais pas si on arrivera à…»

NICOLAS – « A quoi ?! vivre comme tout le monde c’est ça ? Je te signale Laura que nous nous en sommes toujours sortis…»

LAURA – « Je le sais bien, ais je voulais dire qu’il faudrait peut-être que je retravaille…»

NICOLAS – « Hors de question. Je ne veux pas t’infliger ça…Si quelqu’un devra plus travailler, se sera moi…ils ont d’ailleurs pas mal de choses à faire en ce moment au Ministère, j’irai faire des heures supplémentaires pour que mon fils puisse grandir aisément et que ma femme s’épanouisse à ses côtés…»

A la lire, cette tirade de Nicolas semblait tout à fait digne d’un homme macho qui voulait conserver l’image de la mère à la maison occupée avec ses enfants et ses tâches ménagères alors que le père se tuer à la tâche pour rapporter de l’argent dans la caisse familial. Mais en réalité, il s’agissait tout bonnement d’un mari aimant qui ne voulait pas obliger sa femme à travailler, sachant qu’elle rêver de sa vie de mère au foyer. Travailler plus pour lui, ne représentait pas une grande chose, du moment qu’il savait sa femme heureuse. Nicolas lui adressa alors un faible sourire avant de venir l’embrasser amoureusement. Il se recula ensuite puis se coucha lui aussi, mais come à son habitude il vint poser sa tête sur les genoux de sa femme. Cette dernière passa sa main dans les cheveux soyeux de son mari, les caressant tendrement tout en observant cet homme pour qui elle ferait tout. Elle réalisa que cela faisait des décennies qu’ils se connaissaient et qu’ils étaient toujours ensembles. Et bientôt l’heureux évènement allait accroître le bonheur qu’il partageait jusque là à deux. La vie dont elle avait toujours rêvé. Bien qu’ils aient quelques problèmes d’argent, qu’ils ne roulent pas sur l’or…ils vivaient dans la joie la plus complète et l’amour le plus profond qui soient. Jamais elle ne voudrait échanger sa vie avec l’une de ces snobinards qui n’ont que l’argent dans la vie…

LAURA – « Je t’aime mon cœur…»

NICOLAS – « Vraiment ?! Oh mais comme si je ne le savais pas déjà…»

LAURA – « Roh mais…laisse moi au moins te le dire…»

NICOLAS – « Comme tu veux…attends recommence je n’ai rien dis. Vas y, reprends…»

LAURA – « Roh quel clown que tu fais toi…»

NICOLAS – « Effectivement, deux comme moi ? Impossible Merlin !»

Nicolas se leva alors lentement, s’approchant de sa femme avec un sourire amusé clairement apparent sur ses lèvres. Il vint l’embrasser puis resta quelques instants à l’observer silencieusement, ne gardant que son séduisant sourire sur les lèvres. Sa main caressa le ventre de sa femme, ne pouvant lui-même pas s’empêcher ce geste si délicat. Laura ne fit aucun autre commentaire, se contentant elle aussi de le regarder. Mais le calme plat des lieux fut soudainement troublé par un cri de douleur qui envahit si subitement la jeune femme qu’elle en fut elle-même étonnée. Son mari retira alors précipitamment sa main du ventre de sa femme, comme s’il avait en tête qu’il s’agissait de la source de la douleur. Nicolas cessa de regarder Laura, grimacer de douleur en se tenant le ventre, sans rien faire. Il se leva rapidement et attrapa une des mains de sa femme.

LAURA – « Vas chercher la voiture…pour aller à l’hôpital…»

NICOLAS – « Pas question de traîner dans les rues moldues dans de la ferraille lorsque je connais mieux…»

L’homme aida alors Laura à se maintenir debout en se plaçant derrière elle et en maintenant fermement ses hanches pour ne pas qu’elle tombe maladroitement. Ils les transplanèrent ensuite, une fois sûre que personne ne les observait. Tous deux arrivèrent rapidement à l’hôpital sorcier de Londres le plus proche : Ste Mangouste.

***

LAURA – « Regarde Nicolas…il est aussi chevelu que toi ! »

NICOLAS – « Oh moins je suis maintenant sûre que c’est bien mon fils…»

Laura donna une tape gentille à son mari qui était juste à ses côtés. Elle le regarda alors, épuisée certes, mais heureuse…Ses yeux azur allèrent se poser sur le petit bébé qui s’agitait dans ses bras.

NICOLAS – « Il a hérité du regard de sa mère…Un garçon blond aux yeux bleus…il fera un tabac auprès des filles ce veinard !»

LAURA – « Oui…bon…mais il a encore le temps pour se préoccuper des filles… »

NICOLAS – « J’aimerai bien qu’il porte le prénom de mon grand-père Cyril…»

LAURA – « Oui mais moi je trouve que Léo sonnerait mieux… »

NICOLAS – « Je vois…on peut toujours l’appeler George sinon ? »

LAURA – « Et puis quoi encore…le pauvre imagine un peu ! Non, non…on a qu’à couper la poire en deux : Léo Cyril Sanchez… »

NICOLAS – « Parfait…n’empêche qu’il aura un sacré succès auprès de la gente féminine mon fils… »

Laura tape une nouvelle fois le bras de son mari, qui la regardait avec un sourire des plus amusés qui soient.

LAURA – « Nicolas ! Arrête avec tes bêtises… »

La jeune maman caressa alors tendrement les cheveux de son fiston, qui commençait à s’endormir dans ses bras. Nicolas vint alors se coucher sur le lit aux côtés de sa femme, passant un bras derrière son dos pour l’enlacer tout en gardant le jeune Léo devant eux.

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CHAPITRE 2

NICOLAS – « Hey ! Où vas-tu comme ça mon bonhomme… ? »

LAURA – « Il va passer l’après-midi chez le petit Middle, comme ils avaient prévus de le faire chéri…»

LEO – « Oui…mais je cherche mon maillot de bain, tu l’aurais pas vu papa ?»

NICOLAS – « Dans ta chambre, sur ton lit…»

La petite tête blonde disparut alors de la cuisine, courant vers sa chambre. Il voulait aller chez son ami en avance, profitant de ce temps pour s’amuser d’avantage avec lui. Léo fouilla alors partout, remuant son armoire entière à la recherche du maillot de bain perdu.

LEO – « Purée…où est-ce que je l’avais mis la dernière fois…»

Le jeune garçon fouilla partout, mais il ne le trouva pas. Il retourna alors à la cuisine où ses parents étaient occupés à préparer un gâteau pour le dessert de ce soir. Chose qui était devenue normale, étant donné que son père passait énormément de temps avec sa mère et lui dès qu’il n’était pas en train de s’acharner au travail au Ministère de la Magie. Le garçon alla alors voir sa mère.

LEO – « Je ne le trouve pas maman…»

LAURA – « Pas grave mon ange, Maximilien doit très certainement avoir deux maillots…Allez files tu vas arriver en retard…Et n’oublies pas de rester poli avec les Middle Léo ! Et amuses toi bien ! »

Laura avait eut beau hausser le ton pour sa dernière phrase, elle était presque certaine que son fils ne l’avait pas entendu vu à quelle vitesse il était parti de la cuisine lorsqu’elle lui avait annoncé qu’il pouvait y aller sans crainte. Un sourire en coin parvint alors à se faufiler sur ses fines lèvres lorsqu’elle repensait que cette amitié entre les deux voisins avait débutée lorsqu’un matin, dépassée par plusieurs choses imprévues, Laura avait du laisser son fils Léo aux Middle…Heureusement qu’ils avaient accepté de le garder, enfin que leur nourrice avait acceptée. Eux ne passaient guerre de temps avec leur petit bout de chou…ce qui était assez regrettable vu qu’il paraissait tellement gentil et adorable lorsqu’elle l’apercevait quelques secondes quand elle emmenait Léo chez eux. Laura poursuivit la confection de sa pâte en mélangeant les blancs en neige avec le reste de la pâte, tandis que Nicolas faisait fondre du chocolat avec sa baguette magique. Elle lui adressa alors un sourire amusé, trouvant que sa méthode était des plus originales en ce qui concernait la fonte de carreaux de chocolat.

NICOLAS – « Je suis un sorcier chérie…je ne vais pas perdre mon temps avec une casserole sur le feu alors que je peux le faire plus rapidement…»

LAURA – « Oui je sais, mais avoue tout de même que le chocolat fondu dans une casserole est plus savoureux et onctueux que ton truc sorcier !»

NICOLAS – « Goûtes moi ça alors…»

Nicolas trempa son doigt dans le chocolat fondu, qu’il porta aussitôt à la bouche de sa femme où il força le passage pour qu’elle goûte enfin à son chocolat maison. Il l’observa un instant en souriant jusqu’aux oreilles, avant de retirer son doigt et de goûter lui-même à son tour.

NICOLAS – « Alors ? Ton mari n’avait-il pas raison… ? »

LAURA – « Tu vas voir si mon mari avait raison toi…regarde ce que fais ta femme ! »

Laura plongea son index dans sa pâte pour aller le passer sur la joue droite de Nicolas, où elle y déposa toute la mixture. L’homme blond se retrouva donc avec la joue recouverte de pâte et une femme qui riait aux éclats lorsqu’elle voyait la tête surprise qu’il faisait. Il plongea alors sa main dans le récipient plein de chocolat noir onctueusement fondu, pour aller s’essuyer sur le front de sa femme. Cette dernière cessa de rire en sentant une chaleur inconnue sur son front. Elle ouvrit ses yeux bleus azur et constata qu’il s’agissait de chocolat, s’il en croyait la longue goutte noire qui ruisselait le long de son nez. Elle répliqua en barbouillant le visage de son mari avec le reste des blancs en neige, pendant que lui ripostait avec son chocolat. Tous deux bataillèrent comme des enfants pendant un long moment, alors qu’en attendant, Léo patientait toujours devant la porte d’entrée des Middle. Il avait sonné deux fois, comme à son habitude.

Il regardait de ses petits yeux ronds bleus la personne qui lui ouvrit enfin. Madame Middle pour une fois. Léo lui adressa alors un ravissant sourire, tout en entrant dans leur grande villa.

LEO – « Bonjour madame Middle»

LAUREN – « Maximilien, descends, Léo est arrivé ! »

Léo n’obtint aucun sourire, aucune réponse aimable ou salutation. Il savait de toute manière que la mère ou le père de Maximilien étaient comme ça, bien qu’ils soient au fond très gentils. Le garçon tourna alors la tête de cette grande femme qu’il avait devant lui, lorsque les pas de son ami se firent entendre dans les escaliers. Léo tapa dans la main de son meilleur ami, en guise de bonjour, lui sourit et finit par le suivre dans le jardin en courant derrière lui. Le petit Sanchez remarqua avec satisfaction qu’il y avait toujours ces deux fameux maillots de bain de sortit, comme à chaque fois qu’il venait se baigner ici. En règle générale, il préférait porter le sien mais puisqu’il ne l’avait point trouvé aujourd’hui…il se dépêcha de rentrer dans l’autre et rejoindre Maximilien dans la piscine. Les deux garçons se retrouvèrent immédiatement, jouant dans l’eau, sautant partout, criant de joie et d’amusement, nageant à pleines jambes et riant comme pas possible.

Tous deux, se rendirent compte de leur fatigue au bout d’un certain temps et ils décidèrent finalement de sortir se reposer un peu. Les jambes légèrement endoloris, Léo se vautra volontiers sur la longue chaise aux côtés de Maximi, tout en attrapant une serviette pour se sécher les cheveux. Une fois bien ébouriffés dans tous les sens, le garçon lança en boule la serviette à ses pieds et tourna la tête pour observer son ami. Lorsqu’un sujet lui revint en tête…une chose dont ils avaient essayés de mettre en place…

LEO – « Alors tu peux venir chez moi demain ? »

Le garçon aperçut très clairement que Maximilien baissait la tête, signe qu’il allait lui annoncer quelque chose dont il se doutait malheureusement…

MAXIMILIEN – « Ils ne veulent pas…Comme d’habitude ! »

Léo tourna alors la tête, ne voulant critiquer personne…Il devait tout de même avouer qu’il était assez déçu et triste de ne jamais pouvoir inviter son meilleur ami chez lui, regarder des films dans sa chambre, jouer à la console ou encore s’empiffrer de confiseries chez lui…Il devait à chaque fois venir ici, sous le prétexte que les parents de Maximilien avaient trop peur de laisser leur fils unique sortir ne serait-ce que quelques heures en dehors de la villa. Evidemment, ça agacé profondément le jeune Sanchez mais il n’en montra rien. Il restait allongé, les yeux fermés en train de sécher au soleil sous l’astre estival. Mais il eut soudainement une idée qui le fit sortir de ses pensées. Il tourna alors la tête vers son ami, tout excité à l’avance.

LEO – « J’ai qu’à venir dormir chez toi demain, mes parents seront d’accord…je leur dirai qu’on passera plusieurs nuits chez toi ! »

MAXIMILIEN – «Ca change quoi ? C’est comme ça qu’on fait à chaque fois banane… »

LEO – « Oui, mais cette fois-ci on ne restera pas dormir chez toi… »

MAXIMILIEN – «Comment ça ? »

LEO – « Lucas, un de mes amis à l’école, n’habite pas loin. On aura qu’à dormir chez lui…on reviendra le lendemain matin pour le petit déjeuné, ni vu ni connu. Comme ça tu verras l’extérieur et je te présenterai mon ami d’école ! »

MAXIMILIEN – « Ouais, c’est génial ça ! »

LEO – « Super ! Bon allez…tu viens on retourne dans l’eau je brûle là au soleil… »

Aussitôt dit, aussitôt fait. Léo avait déjà les fesses dans l’eau lorsque Maximilien y sauta en l’éclaboussant bien évidement. Les deux enfants jouèrent à nouveau, avec une impatience grandissante rien qu’à l’idée de leur magnifique plan machiavélique.

FiN DU CHAPiTRE

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CHAPITRE 3

NICOLAS – « Ne pars pas si vite Léo ! Tu nous dois des explications viens t’assoir…et tout de suite ! »

LAURA – « On t’a fait confiance Léo…comment as-tu nous trompé de la sorte ?! »

LEO – « Mais maman je voulais juste… »

NICOLAS – « Stop. Dis nous plutôt ce qui c’est passé…j’attends tes explications Léo Cyril Sanchez ! »

Léo poussa un long soupir, capitulant tout en baissant la tête sous les regards sévères et mécontents de ses parents. Il s’avança vers la table où ils l’attendaient puis s’installa en face d’eux, tout en gardant la tête baissée, ne pouvant pas soutenir leurs regards si énervés. Le jeune garçon sentait le silence pensant envahir la pièce et ne put s’empêcher d’avoir peur en imaginant la réaction de ses parents lorsqu’il aurait fini son histoire…Cependant, il n’avait guerre le choix et du se lancer dans son récit.

*FLASH BACK*

LEO – « Bon on peut y aller…tu as tout ? »

MAXIMILIEN – « Heu…oui, oui allons y…je…je vérifie d’abord… »

Le jeune Léo regardait silencieusement son meilleur ami, alors qu’il angoissait à l’idée de réellement sortir de son cocon doré et un peu trop serré d’ailleurs. Le blondinet posa alors amicalement sa main sur l’épaule de Maximi, pour lui montrer qu’il était là et que tout allait se passer parfaitement comme ils l’avaient prévu. Middle Junior ne put pourtant pas s’empêcher de vérifier ce que contenait son sac. Il le vida alors sans ménagement sur son lit, laissant tomber de la nourriture, des cordes dignes d’escaladeurs professionnels, son doudou et puis de l’argent. Beaucoup d’argent au goût de Léo. Il leva alors ses yeux bleus azur vers ceux de son ami, l’interrogeant du regard ce que perçut parfaitement l’autre.

MAXIMILIEN – « C’est un peu d’argent… »

LEO – « Combien ? »

MAXIMILIEN – « Il y en a pour…trente ou quarante gaillons…je ne sais pas exactement… »

Léo eut soudainement une mine déconfite, en entendant les dires de son meilleur ami. Il disait clairement qu’il prenait trente ou quarante gallons ? Et il qualifiait ceci de peu… ?! Alors que pour Léo, cette somme représentait assez clairement ce que son père pouvait gagner, s’il ne se méprenait pas. Sa bouche resta alors quelques secondes ouverte, comme un poisson rouge. Il se reprit tout de même, s’apercevant que Maximilien avait remit son sac sur le dos et ouvert la porte de sa chambre pour qu’ils puissent enfin y aller. Les deux garçons enfilèrent un pull, sachant parfaitement qu’à cette heure-ci du soir, il ne devait pas faire très chaud. Une fois leur planche en main, ils purent s’en aller sur la pointe des pieds. Maximilien les guida à travers ces couloirs sombres, connaissant évidemment le chemin par cœur. Et enfin, ils furent dehors.

Léo put alors monter sur son skate, roulant à toute allure dans la rue, en s’éloignant de la villa des Middle. Il lança un rapide coup d’œil derrière lui et aperçut Maximi qui n’allait pas tarder à le rattraper. Ses yeux se reposèrent devant lui, souriant jusqu’aux oreilles en constatant que leur plan fonctionnait parfaitement pour le moment. Son meilleur ami semblait aux anges, profitant de sa liberté pour venir skater à la hauteur du jeune Sanchez. Ils commencèrent alors à rouler de plus en plus vite, se baladant dans les rues…tous seuls. Il n’y avait que la lumière des lampadaires périodiquement perchés sur le trottoir pour les éclairer dans leur escapade. Léo devait avouer que lui aussi commençait à prendre goût à cette promenade nocturne, sentant une sensation nouvelle naître en lui, quelque chose qu’il n’avait jamais ressentit jusqu’à présent. Peut-être est-ce parce qu’il n’avait jamais osé une telle chose auparavant…

Leur course se poursuivait toujours, mais lorsque Léo prêta une nouvelle fois son attention à la route et non à ce que disait son ami, ses blagues, ses figures…il se rendit soudainement compte que quelque chose clochait. Il n’avait jamais vu cette maison avant…et ce panneau c’était quoi ça ?! Le jeune garçon reporta son attention sur Maximilien, qu’il vit s’assoir sur un banc un peu plus loin. Il alla à sa rencontre, ne cachant pas son angoisse.

MAXIMILIEN – « Qu’es-ce qu’il y a… ? »

LEO – « Je…je ne sais pas où on est… »

MAXIMILIEN – « Comment ça ?! Tu veux dire qu’on est perdu !! »

LEO – « Oui ! »

Sanchez Junior se sentit mal. Il n’arrêtait pas de regarder autour de lui, chercher quelque chose de familier quoique ça puisse être mais du moment qu’il reconnaissait quelque chose, ça irait ! Malheureusement, son angoisse de se calma pas lorsqu’il se rendit compte qu’il était dans un parc en retrait des maisons, mal éclairé et désert. Sa panique débutait tout juste sa croissance quand il repensa à ses parents…ils lui faisaient confiance et le voilà maintenant perdu, seul avec Maximilien qu’il avait entraîné dans cette histoire folle ! C’était de sa faute et ils allaient finir au fond d’une ruelle crasseuse sans adulte pour les rassurer…Ce fut exactement à ce moment-là que Léo regretta son idée qu’il avait cru brillante. Il voulait maintenant rentrer, retrouver ses parents et pouvoir les serrer dans ses bras.

A la place de ça, le jeune garçon sentit une petite pression sur son épaule. Il leva alors la tête, refoulant ses larmes qui avaient commençaient à affluer vers ses yeux si bleus. Il adressa un léger sourire d’excuse à Maximilien.

MAXIMILIEN – « Ne t’en fais pas…On va marcher un peu, voir si on reconnaît un truc par lequel on serait passé…sinon…on trouvera bien un endroit où dormir jusqu’à demain…Il fera jour on s’y retrouvera mieux ! »

Léo ne put qu’approuver son ami qui venait de faire preuve d’un extrême sang froid dont il fut assez surpris, ne sachant pas que Maximilien pouvait être ainsi parfois…Ils se remirent donc sur leur planche, essayant de revenir sur leurs pas pour repérer quelque chose qu’ils avaient déjà vus. Mais plus ils avançaient, plus il semblait à Léo qu’ils se perdaient d’avantage…il ne reconnaissait rien du tout et ne savait maintenant plus où ils étaient. Il connaissait encore moins le chemin pour rejoindre la maison de Lucas ou alors la sienne et celle de Maximi. Les deux garçons ne purent alors s’empêcher d’avoir peur, face à cette situation inquiétante. Ils se rapprochèrent, se prenant mutuellement la main pour rassurer l’autre mais rien n’y faisait ; ils étaient fatigués, apeurés et ne demandaient rien de mieux que de dormir ! Tous deux se glissèrent alors dans une petite ruelle, s’adossant à un mur, se blottissant contre l’autre et s’endormant presqu’immédiatement…

LEO – « Max, réveille toi… ! »

MAXIMILIEN – « Hein…que…quoi…où on est ? »

LEO – « Dehors ! Assieds-toi…on va manger… »

Léo sortit alors ses biscuits de son sac, souriant pleinement. Il avait retrouvé son entrain et sa joie éternelle. D’autant plus que l’excitation d’être seuls livrés à eux-mêmes l’amusait énormément…Il leva alors la tête vers son ami qui paraissait tout de même moins enjoué que lui.

MAXIMILIEN – « Comment tu peux être aussi calme ?! »

LEO – « Relax, c’est marrant…y’a même pas tes parents…On est tout seuls comme des grands, on fait ce qu’on veut ! On a à manger, à boire et de l’argent…On a même nos skates, on pourra aller se balader ! »

Maximi parut alors enfin ouvrir réellement les yeux sur l’opportunité qu’ils avaient. Il lui adressa un rapide sourire et mangea à son tour. Tous deux étaient d’accord sur le même point : rentrer, mais tout en s’amusant. Ils remontèrent par la suite sur leur skate, déboulant dans les rues. Ils profitèrent de leur liberté pour saluer des passants, rouler à toute allure. Bien qu’ils apprécient le skate, leurs jeunes jambes se fatiguent tout de même. Ils descendaient alors quelques fois de leur planche, marchant un peu avant d’avoir des douleurs musculaires dans les mollets.

MAXIMILIEN – « Pourquoi il est par terre et ne sent pas bon ? »

LEO – « C’est un monsieur qui n’a pas de ‘chez lui’…il a pas d’argent…rien à manger… »

MAXIMILIEN – « C’est triste ! Attends moi je reviens… »

Léo attendit son ami qui partit donner un peu d’argent à ce SDF. Le garçon se demanda ce qui se passait dans la tête de Maximilien, pour changer autant en si peu de temps…Peut-être que le grand air lui faisait découvrir des facettes de sa personnalité qu’il ne se connaissait même pas. Ils continuèrent ensuite leur chemin, roulant, marchant, mangeant, plaisantant, rigolant donnant des bonbons aux SDF…Rien ne pouvait gâcher cette merveilleuse journée. Ils allèrent s’installer sur un banc pour manger les derniers biscuits qu’ils leur restaient, lorsque Léo entendit son ami criait après quelqu’un. Il leva alors la tête et aperçut Elsa, la femme qui s’occupait de Maximilien…Léo sentit son regard sévère se poser à tour de rôle sur lui puis sur son ami, comme si elle cherchait le fautif.

ELISA – « Maximilien, que fais-te vous là ? Mme et Mr Middle savent tu es là… ? Et vous Mr Sanchez, que fais-te vous donc ici ?! »

*FLASH BACK*

NICOLAS – « Et c’est tout ? »

LEO – « Oui papa, après elle nous a ramené et voilà…»

LAURA – « Oh mon ange ! Viens voir par-là…tu sais que tu nous as fait une grande frayeur ?! »

Le petit bonhomme descendit de sa chaise et alla se perdre dans les bras de sa mère qu’il serra de son maximum. Il savoura le parfait qui l’apaisait tant, ferma les yeux et sentit malgré lui les larmes couler le long de ses joues.

LEO – « Je suis désolé, je ne recommencerai plus promis…»

NICOLAS – « Allé ça va...du moment que tu es revenu...Mais ne recommence plus mon grand ! Je ne veux pas te perder tu comprends... »

Léo alla embrasser son père. Il leur adressa un sourire content, heureux de les retrouver enfin saint et sauf.

FiN DU CHAPiTRE

Mon léoninou chéwiii que j'aiiiime *_*,
Razz

Validé bien sur et comme tu es un bien vieux de ce forums et des autres Razz

Tu connais le tralala, fiche de rp, fiche de relations, journal intime, votez et patati et patata!
Bon jeu et bienvenue chez le serdaiiiigle mon choupinou!
J'ai hâte de rp avec toi, Razz

BisouxXXx
je te mets tes couleurs!

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Merci -d'avoir laissé tes devoirs pour me répartir xDD- Maximi Smile

Ce fut avec plaisir, que ne ferais je pas pour mon meilleur potte Razz

¨

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