I. Vous

PRÉNOM : Retrouve le quelques part sur une autre fiche
ÂGE : 16 ans
ANCIENNETÉ DANS LE RP : 4 ans je crois...
COMMENT AVEZ VOUS DECOUVERT LE FORUM ? Heu...Je me demande qui l'a créer...Mais trouve mes deux autres comptes donc les ignitials sont M M (serdaigle) & V S (adulte)
QUE PENSEZ VOUS DU FORUM ? Je ne Jouerai pas la prétentieuse....

II. Formalités

AVATAR : Mitch Hewer
CODE :
PROFIL : Check d'avance

« And it's not a cry that you hear at night »
Et ce n’est pas des pleurs que tu entends la nuit

« Et si mes pensées dévient vers le mal, que mon âme me pardonne l’absurdité de mes paroles. Mais peut-être qu’un jour tout sera refoulé, peut-être qu’un jour tout sera oublié. Et si mon cœur dévie vers le mal que mon corps me pardonne les douleurs infligées. Mais si mon corps dévie vers le mal que les hommes me pardonnent et m’oublient car la seule façon d’avancer c’est d’oublier. Et si ma vie, telle l’enfer, je ne peux l’oublier, que le monde me pardonne la direction du mal »

CALVIN_ « Lyllian, sors de là ! »

Il n’allait pas répondre, comment pouvait il même croire qu’il allait entendre quelque chose e retour, il était clair qu’il n’y avait ni réponse à fournir, ni réponse à espérer parce qu’elles ne serviraient à rien...Pourquoi sortirait il ? Pourquoi irait il le voir…Il y avait un temps, où il serait sorti en courant, se serait même jeté dans les bras de l’autre garçon, mais aujourd’hui, il ne voulait plus rien, il n’avait même plus envie de voir…Pourquoi le verrait il d’abord ? Pour n’apercevoir qu’on son propre reflet, que le lien de sa propre histoire, son propre passé avec juste un peu douleurs en moins ? Il n’avait pas envie de sortir, il n’avait pas envie de le voir, lui pour qui il avait encore une fois fahit perdre la vie. Il commençait par s’y habitué, il commençait même par espérer qu’un jour son âme, sa vie s’en irait vraiment de son corps et qu’il se retrouve libéré de ce monde, libéré de cette souffrance constante qui ne faisait que l’attirer un peu plus vers le fond, le noyant un peu plus à chaque seconde, l’étouffant un peu plus à chaque pas, chaque mot, chaque geste…Il ne pouvait plus le supporter, il allait craquer et personne ne le pleurerait, personne ne le regarderait, personne ne s’en rendra compte…Mais il savait bien que la mort ne voulait pas de lui, sinon il y aurait bien longtemps qu’elle lui aurait ouvert les bras, mais elle les tenait clos, obstinément clos. Pourquoi ? Quelqu’un allait il un jour le regarder, le comprendre, l’écouter, tout simplement le remarquer. Voir, s’apercevoir que quelque chose n’allait pas, que le cadre dans lequel il vivait n’était pas normal, que la vie qu’il menait était loin d’être saine et que depuis son enfance, il n’attendait qu’une seule chose : la possibilité de pouvoir s’enfuir, loin, très loin. Mais il ne pouvait les abandonner, eux…Les deux personnes qui comptaient le plus pour lui. Non, il n’allait pas les oublier…IL ne savait trop comment, il ne savait trop pourquoi mais il ne les abandonneraient jamais…

CAVIN_ « Lyllian, s’il te plait, ouvre cette porte ! »

La voix se faisait suppliante, comme si la personne derrière allait en mourir mais Axel ne bougeait pas, ne voulait pas bouger, ne voulait pas ouvrir la bouche. Il savait qui était derrière cette porte, il n’y avait que deux personne dans ce monde que l’utilisaient et il n’y avait qu’une seule et unique personne dans ce monde qui avait cette voix, exactement la même voix que lui. Légèrement rauque mais plus aigu que les garçons de leurs âges, montant légèrement vers le ton sec et froid tout en restant chaleureux, doux, leurs voix étaient des paradoxes à elles toutes seule, alors que dire des deux enfants ? Mais malgré le prénom, malgré la voix, il n’allait pas sortir, pas montrer le bout de son nez…oh non…Il avait trop mal, il se sentait, à nouveau, trop humilié…Soupirant, il passa doucement une main sous son t-shert mouillé et déchiré et commença à l’enlever doucement, délicatement, grimaçant à chaque fois qu’un lambeau devait se détaché du sang déjà séché, mais il devait se laver, devait encore une fois, camoufler afin de mieux oublier, ce que l’homme qui lui avait donné la vie, lui faisait subir…Il voulu hurler lorsqu’il ré-ouvrit une plaie en décollant le tissus beaucoup trop vite mais se retint de justesse pour passer lentement, encore une fois, ce qui lui servait d’habits par-dessus la tête pour se retrouver torse nu…

CALVIN_ « Lyllian…S’il te plait ! »

Ne serait il donc jamais tranquille ? N’avait il donc jamais droit à un peu de paix, un peu de repos, un endroit seul, où il pourrait enfin être face à ses démons sans avoir besoin d’entendre toujours une voix semblable à la sienne lui parler ? Mais qu’importe, Calvin pouvait bien s’égosiller devant la porte, il ne sortirait pas, ne bougeait même pas le petit doigts, il était trop bien dans cette pièce sombre, éclairée que par deux bougies posées négligemment sur le bord de lavabo devant lui…Il aimait l’obscurité, il aimait l’ombre, tout était plus vraie dans la nuit, les silhouette étaient plus gracieuses et le silence était bien plus éloquent que les hommes du monde entier…Il aimait le noir mais ce qu’il aimait par-dessus tout, c’était son reflet. Loin, d’être narcissique, il était non pas fasciné par son corps mais plutôt par les longues marques et cicatrices rouges qui l’ornaient, plutôt par les goûtes de sangs qui en tombait doucement, délicatement sans s’arrêter, salissant un peu plus sa peau propre et pâle…Oui, il aimait les admirer parce qu’elle reflétait le prix de sa vie, le prix de son histoire, le prix de son passé…Il se retourna alors pour faire face au miroir mural et se regarder…Son torse, musclé et pâle n’avait pas changé, ses épaules frêles mais musclées aussi semblaient porter un fardeau bien trop lourd pour lui…Il déposa doucement son doigts sur une longue griffes qui lui barrait le torse et le passa sur tout le long, fermant les yeux, savourant le contact de son doigts sur la blessure…Il monta alors doucement ses mains, les amenant sur ses épaules, parsemées de blessures semblables…Il eut un faible sourire…Et posa alors ses mains sur son visage. Qui soupçonnerait ce visage angélique, bien souvent souriant, de vivre le pire des cauchemar ? Personne. Il passa sensuellement son doigts sur ses lèvres rouges légèrement fendues, sur ses joues creuses, sur ses yeux aux pupilles noir et pénétrantes, les passant ensuite doucement dans ses cheveux blonds et en batails…Il ne put s’empécher de recommencer ce cinéma plusieurs fois jusqu’à ce qu’à nouveau, une voix l’interrompit.

CALVIN_ « Par pitié, Lyllian, montre toi ! »

Le garçon ne put s’empécher de continuer de sourire en se regardant…Il avait l’air d’un ange, les bougies l’éclairaient par derrière, donnant l’impression de l’illuminer comme si il avait la bénédiction de Dieu, ce qu’il aimerait que cela soit le cas…Il baissa la tête, il était stupide ! Il se dirigea alors à pas lent, calculé vers la baignoire. Sans prendre le temps d’enlever son boxer et encore moins son pentacours beige, ensanglanté, lui aussi, il pénétra à l’intérieur et tourna immédiatement le robinet d’eau froide, dirigeant le pommeau de douche sur son corps meurtris et endoloris. Il avait envie de hurler, l’eau froide lui déchirait les entrailles, lui donnait envie de vomir, il était saisi de haut le cœur tandis que l’eau coulait sans vergogne sur ses plaies encore ouvertes ou fermées…Il grelottait mais n’éteignait pas pour autant cet eau qui le purifiait. Il la passa sur son visage, dans ses cheveux, laissant son pantalon mouillé dégouliné dans la baignoire entraînant avec lui le sang qui faisait d’énorme tâche au fond, comme si un mort y aurait séjourné…Il avait mal mais ne pouvait s’empécher au fur et à mesure que le liquide glacé le lavait, de se sentir mieux comme enfin propre, soulagé comme si ce qu’il venait de subir avait été emmené avec l’eau…Une fois mieux, il sortit enfin de là et se regarda à nouveau dans la glace, les cheveux dégoulinant, lui collant au visage et dans le coup…Il était encore plus beau, encore plus divin. Il laissa alors son pentacours glisser le long de ses jambes, suivi de son boxer, dévoilant ainsi son corps nu à ses propres yeux…Il sourit encore en attrapant des vêtements par terre, peu importe qu’ils soient à lui, il les mit sans prendre le temps de se sécher, voulant garder sur lui, cette sensation de pureté…Son t-shert blanc et son pantalon noir enfilé, il se regarda une dernière fois et alla enfin ouvrir la porte…Pour se retrouver face à lui-même, son double, son reflet, comme si le miroir de là tantôt se tenait devant lui, ayant simplement enlevé de ce corps si beau toutes les cicatrices et blessures qu’il pouvait avoir…

AXEL_ « Je suis là… »

A REFAIRE CECI N'EST PAS LA BONNE VERSIIIION

« No place For us..In this World »
Pas de place pour nous...Danse ce monde

Il faisait froid, il faisait même glacial. La neige tombait par gros flocon recouvrant alors d’un tapis blanc le sol glissant de ce magnifique quartier du banlieue…Personne ne rodait dans ce quartier, il était totalement désert, une silence gênant s’était installé au dehors des maisons à l’intérieur desquelles les familles faisaient la fête, Noël approchait à grand pas, il serait là dans deux mois et les familles semblaient déjà prêt à la fêter demain…
Mais pourtant, il y avait une personne loin de ces feux doux et agréables, loin de ces ambiances chaleureuses…C’était une femme. Elle était grande, et dans l’obscurité de cette nuit, elle marchait sans arrêt, elle semblait ne pas avoir de but. Elle était magnifique, de longues jambes, une chevelure noir, couverte de neige, lui tombait doucement sur les épaules et dans le dos. Sa robe courte et déchirée montrait ses jambes élancées, les formes généreuses de sa poitrine. Elle grelottait mais elle était déterminée et avançait encore sans relâche…On voyait dans ses yeux noir de la détermination parce qu’elle tenait dans ses bras deux petits paquets, emmitouflés dans des couvertures…De temps en temps, elle baissait les yeux vers elles et retenait un sourire en voyant la mine magnifique de ses deux enfants…
Des larmes lui coulaient le long des joues mais elle avançait encore, ses yeux exprimait du dégoût face à l’acte qu’elle allait faire mais en même temps un amour sans nom pour les deux petits qu’elle tenait dans ses bras, dans ses tout petit bras glacé…
Elle arriva enfin devant une énorme grille. Elle l’ouvrit et réussit à se glisser par le petit entrebâillement. Elle avança donc doucement sur le long chemin qui menait à l’immense demeure, presque un château, et au plus elle avançait, plus elle ralentissait mais elle arriva enfin à la porte de la villa…Elle embrassa alors le premier des bébés qu’elle tenait dans ses bras et le déposa devant la porte. Elle embrassa ensuite le second petit enfant et le déposa à proximité du premier. Les larmes ravageait ses joues rougies par le froid et elle se baissa alors pour déposer une lettre sur le premier des deux enfants, se retourna alors et s’en alla…Laissant les doigts du petit Axel Lyllian Silver se refermer sur la lettre que sa maman venait de déposer sur lui…

Le sort était quelque chose de généralement très rassurant. Lorsqu’un adolescent passait un examen et qu’il avait fini, pour ne pas stresser, il ne trouvait qu’à dire que le sort était jeté maintenant et que cela ne servirait plus à rien d’y penser, le sort permettait de se décharger de ses propres responsabilité mais le monde oubliait bien souvent qu’il pouvait aussi être cruel et ce fut le cas pour Axel que le sort ne lâcha jamais. Il avait eut la chance d’avoir un jumeau, mais la malchance d’avoir été celui sur lequel sa mère déposa la lettre…Parce que lorsque son père biologique, les découvrit le matin même, les réveillant tout en poussant un cris de surprise…Et après avoir ramenée les deux enfants à l’intérieur, avoir lu la lettre il parla à sa femme pour lui demander d’accepter ces deux enfants comme si ils étaient les siens en échange, il promettait une fidélité dont elle n’aurait plus jamais à douter. Heureusement pour Tom, le père des jumeau, et malheureusement pour Axel, Nina aimait son mari était prête à lui pardonner…Elle avait donc décidé de ne prendre que Calvin car il n’était pas celui qui portait cette lettre dans lequel il y avait l’explication…Mais c’était sans compter l’amour que Tom portait pour la femme avec laquelle il avait commis l’adultère. Il obligea donc Nina à prendre les deux enfants et ce fut sans doute sa plus grosse erreur…Mais le sort avec jouer contre Axel, il avait été celui qui avait emmené le message, il était donc l’enfant maudit. Quelle malchance…Et le temps n’allait rien arranger…

CALVIN_ « Allez Axel, viens… »
AXEL_ « Maman ne veut pas… »
CALVIN_ « Encore ?! J’essayerai de te ramener quelque chose à manger alors… »
AXEL_ « Merci et fais un bisou discret à Nil pour moi ! »

La chambre que partageaient les jumeaux était bien petite. Il y avait deux lits et une armoire, rien d’autre, pas de jeu, pas de table de nuit, même pas de lampe et la seule lumière qu’ils avaient était celle du soleil la journée et celle de la lune la nuit…Nina, celle qu’ils prenaient pour le mère, ne les avait jamais accepté et plus les années passaient, plus elle les détestait mais elle semblait au moins tolérer la présence de Calvin contrairement à celle d’Axel qui lui filait des boutons et la mettait dans une rage folle, rage qu’elle déversait sur le petit…Axel était celui qui avait droit à toute sorte de punition, passant par la privation de repas, de boisson, d’aller au toilette, d’aller se laver, aux insultes les plus féroces allant même jusqu’aux coups bien sec à la main, à la baguette ou encore avec tout ce qui tombait sous la main de Nina qu’elle pouvait jeter à la figure de l’enfant de cinq…Les petits avaient une vie bien misérable, Calvin n’était pas bien nourris, mais il n’avait jamais le droit aux coups, malgré cela, les deux enfants restaient unis et surtout depuis l’arrivée de leur petit frère : Nill qu’ils aimaient plus que tout et l’amour qu’il lui portait était bien heureusement réciproque et plusieurs fois Nill avait calmé les choses, en rendant inconsciemment à sa mère la raison avec des phrases comme « Maman…pourquoi tu as envoyé ce vase à la figure d’Axel…C’est moi qui t’ait réveillé, pas lui ! »…Oui, Nina, c’était en fait plus qu’une femme détruite par le chagrin, la culpabilité, la honte, la révulsion et surtout le contrôle…Tous les jours cette femme devait faire appelle à son self pour garder dans cette maison et laisser les enfants qui étaient le fruit de l’adultère de son mari l’appeler maman…Il n’y avait rien de pire pour elle, alors elle ne pouvait s’empécher de les haïr, pour ce qu’ils n’avaient pas fait et le véritable fautif dans l’histoire n’était autre que Tom Silver qui aurait du aider sa femme et s’occuper de ses fils malheureusement lui aussi était ravagée par le chagrin d’avoir perdu…la seule femme qu’il n’ait jamais aimé…