Appelo Mor†em (old)
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Appelo Mor†em (old)


 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-17%
Le deal à ne pas rater :
Casque de réalité virtuelle Meta Quest 2 128 Go Blanc (+29,99€ ...
249.99 € 299.99 €
Voir le deal

Tête à tête en retenue Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Auteur Message
Invité
Invité
.


messages


MessageSujet: Tête à tête en retenue Tête à tête en retenue Icon_minitimeSam 30 Aoû 2008 - 16:58

Priorité à Baël Mathias Owned

    - Miss Hamilton ! Vous serez en retenue.
    - Certainement pas !
    - Vous n’avez malheureusement pas le choix.
    - Ah ouais ? j’pense le contraire pourtant.
    - Retenue ce soir dans le bureau du concierge.
    - Ben voyons. Vous avez terminé là ?

    Le cours de vol, si elle avait pu, le prof se serait déjà retrouvé au sol, touché par un avada kedavra. Il ne comprenait pas qu’elle n’aimait pas voler. Parce que ça voulait dire qu’elle allait être décoiffée, avoir les ongles ruinés à cause du manche à balai. Et puis il était hors de question qu’elle se ridiculise. Une retenue. Une de plus. Les caprices de la demoiselle lui coutaient cher. Elle était devenue une habituée de la salle du concierge depuis qu’elle avait perdue la mémoire.
    Mais là c’était trop. Ce très cher professeur était aussi stupide qu’un troll essayant de toucher ses pieds. Elle se dirigea alors vers le château.


    - Miss Hamilton, si vous quittez le cours c’est pour vous rendre dans la salle de retenue.
    - Ouais c’est ça …

    *Qu’il aille se faire voir.*


    Son balai en main, elle marchait la tête haute vers le château.
    Elle était vêtue d’un long tee-shirt marron, et d’une mini jupe en jean. Le motif de retenue. Une idée provocante aussi de la part de la Serpentard pour être dispensée du cours.
    Elle claqua les portes du Grand Hall. Elle se dirigeait quand même vers la salle de retenue. De toute façon c’était ça ou aller dans la Salle Commune. La Salle Commune vide n’avait aucun intérêt.

    *C’est partie pour une heure de retenue alors.*


    Elle ne prit pas la peine de repasser par son dortoir pour y déposer son balai. Ses talons claquaient furieusement sur le sol. Elle devait surement déranger les professeurs. Tant mieux.
    Elle ouvrit la porte de la salle de retenue violement.


    - Lut’ … c’est encore moi … Personne ? De mieux en mieux dis donc.

    Non, il n’y avait personne. Elle s’assit à une table contre le mur, basculant sa chaise pour la caller sur la table derrière. Les jambes croisées, elle observait le plafond. Combien de temps allait-elle encore rester là ? Elle avait envie de sortir ce soir. Elle ira certainement au club de Londres, elle passera par la cheminée d’un d’une des auberges de Pré-au-Lard. Elle avait envie de boire, ça faisait longtemps. Deux semaine qu’elle n’était pas sortie de Poudlard. Changer d’air lui fera le plus grand bien. Elle passa en revue dans sa tête toute sa garde robe. Elle visualisée sa tenue de la soirée : Une robe dos nue arrivant à mi-genoux, couleur gris métal et paillette à volonté. Une personne entra dans la pièce, elle l’ignora, dans un premier temps. Puis elle tourna la tête. Lui. Il ne manquait plus que ça. Son cœur accéléra, mais son regard devenait haineux. Aucun mot ne sortit de sa bouche, seul un regard le fixant.

Revenir en haut Aller en bas


Dernière édition par Heaven Hamilton le Jeu 15 Jan 2009 - 20:41, édité 2 fois
Invité
Invité
.


messages


MessageSujet: Re: Tête à tête en retenue Tête à tête en retenue Icon_minitimeDim 7 Sep 2008 - 19:57



    C’était à nouveau une nouvelle semaine à Poudlard. A son réveil, le lundi matin, Baël resta au lit pendant quelques instants pour s’imprégner de cette nouvelle. L’année précédente, à cette même période, il était tomber réellement amoureux pour la première fois. Pourvu qu’il ne s’agisse pas d’une sorte de tradition en train de s’installer. Profitant de se réveil matinal, il fourra en catimini dans son sac quelques affaires de rechange. Il avait le sentiment que Jack - le préfet en chef- n’approuverait pas plus le plan du lac qu’il n’aurait apprécié de savoir que c’était lui le responsable des bombabouses dans les couloirs. La perspective de se divertir un peu l’exaltait presque. Il en ricana intérieurement. Seth avait beau affirmer qu’ils étaient deux casses-cous, c’était quand même lui le plus atteint
    Sourire aux lèvres, il enfila un jean et pull blanc qu’il camoufla sous sa cape de sorcier. Tout en s’efforçant de faire le moins de bruit possible, il sortie en douce de son dortoir, laissant les autres dormir encore un peu. Non pas qu’il puisse éprouver un peu de pitié face à ses camarades en manque de sommeil, seulement il préférait la compagnie de quelques tartines à celle enthousiasmes des élèves. Rien ne vaut un bon bol de silence pour se réveiller, vous ne pensez pas ? Descendant à pas énergétiques les escaliers, évitant habilement piège et autres attrapes-nigauds, le vert et argent arriva rapidement dans la grande salle, vide de toute présence humaine. Quel est l’idiot qui a dit que se lever tôt ne servait à rien ?
    S’installant à sa table respective, il entreprit de se préparer de quoi tenir jusqu’à midi, à savoir quelques tartines et un bon café au lait. Engloutissant le tout en un temps record, le jeune homme sortie et se posta dans le hall, près à attendre sa jeune sœur. Pour une fois, il avait décider d’enfreindre une nouvelle fois le règlement en famille. Le temps passait, tellement lentement que c’était à croire que quelqu’un le ralentissait. Et plus les minutes filaient, plus Baël s’impatientait, faisant les cents pas. Déjà, quelques personnes c’étaient levées et descendait nonchalamment les marches, encore dans les bras de morphée. Ce qui aurait fait rire n’importe qui vu que les dîtes personnes ne marchaient absolument pas droit et manquaient à plusieurs reprises de s’aplatir contre le sol glacé. Seulement le vert et argent avait de plus en plus de mal à contenir sa colère grandissante. Si Laura se défilait, cela serait pour lui une trahison pour le moins énorme. Après tout, n’était elle pas sa meilleure complice de coup foireux ? Une main sur la rambarde des escaliers, Baël en tapait frénétiquement le bois en signe d’impatience. Ce qu’il pouvait détester se faire poser un lapin par une fille, il fallait en plus que cela soit sa sœur. Estimant qu’il avait suffisamment attendu, puisque plus de la majorité des élèves prenaient leur petit déjeuner, le vert et argent décida qu’il était temps d’aller aux sources. Avec un mine noire et le teint toujours aussi pâle, il entra en trombe pour la seconde fois de la matinée dans la grande salle, prenant pour cible le meilleur ami de sa sœur : Jules.
    Posant une main de chaque côté du jeune homme, il rapprocha sa bouche de l’oreille du garçons afin de lui murmurer d’une voix glaciale, sans même s’encombrer de formules de politesse.

    Baël
    __Où est-elle ?

    Le pauvre Jules se retourna lentement, même si le ton suffisait pour qu’il reconnaisse son interlocuteur. Baël était connu pour ses sautes d’humeur au sujet de sa jeune sœur, et le pauvre Jules en faisait constamment les frais, développent une sorte de phobie baëllienne . Tandis qu’un léger tremblement attaquait sa lèvres inférieurs, il déglutit avec difficulté, sans osait regarder dans les yeux se grand frère un tantinet trop protecteur. Pas toujours facile d’être le meilleur ami de Laura Owned … Le vert et argent soufflait son halène glacial dans le cou du jeune homme, signe qu’il était là, tel un loup capable d’achever sa proie si la réponse ne le satisfaisait pas. Obligé de peser chacun de ses mots, Jules mit un certain temps avant d’oser formuler une phrase tremblotante.

    Jules
    __ Je … je … crois … pasqu’elleveuillevraimenttevoir…

    Terminant sa phrase avec une allure effrénée, Jules pensait sûrement que cela serait plus agréable pour Baël que tout cela soit dit très rapidement. Perdu.
    Déplaçant sa main droite sur l’épaule du petit, il accentua une assez forte pression pour qu’il se ratatine sur lui même. C’était idiot de le rendre coupable de tout cela, seulement quand la colère s’empare de vous plus rien n’a de sens. Un silence mortel alourdit l’atmosphère, comme si chacun attendait le clou du spectacle. Lâchant sa prise, Baël s’éloigna à pas lent du jeune homme qui lâcha un soupire de soulagement. Trop tard. Quel tord de crier victoire trop vite … Un éclair rouge le frappa en plein cœur, et il s’effondra, stupéfié pour être le porteur d’une mauvaise nouvelle.
    Détournant les talons sans plus de cérémonie et sous le regard abasourdie de tous les élèves, il quitta les lieux sans se presser, attendant que la justice frappe. De petits pas claudiquant qui tapait sur les carreaux à cause des talons lui annoncèrent qu’il ne tarderait pas à découvrir le visage qu’avait choisie la justice. En effet, Loreana tâchait de le rattraper. Posant une main sur son bras, elle le força à se retourner. Évidemment, elle n’y serait pas parvenue si Baël ne l’avait pas laissé faire, dans l’espoir infime qu’il ne serait pas collé. Bon, je vous l’accorde, les chances sont minces … La voix tranchante tomba telle une première sentence annonçant la deuxième.


    Loreana
    __ C’est inadmissible M. Owned. Retenue, dans le bureau du concierge, et vous avez de la chance de ne pas être exclu. J’imagine qu’il est inutile de vous demandez les raisons d’un tel acte, mais sachez que vous me décevez beaucoup. Hors de ma vue.

    Tâchant d’aborder un sourire repentissent, il disparut derrière les portes en chênes et se précipita à l’extérieur, espérant que le vent frais serait d‘un quelconque secours. Et voilà, quel sang froid implacable. Malheureusement, le grand air ne lui fut guère secourable. Les nuages bas entretenait son impression d’enfermement. Il se dirigea vers les bois, avec le sentiment qu’ils étaient étrangement déserts. Il n’y aperçut aucun animal - ni centaure ni araignée géante -, n’entendit aucun bruit non plus. Le silence était sinistre; même le son du vent dans les arbres s’était tu. Il avait beau savoir que ce n’était pas à cause de la météo, il avait les nerfs en pelote. Même ses pauvres sens d’humains percevaient la lourde et chaude pression atmosphérique, qui augurait d’une violente tempête à venir. Ce que lui confirma un coup d’œil au ciel : malgré l’absence de vent, les nuages tournoyaient lentement ; les plus proches, gris clairs, dissimulant mal une deuxième couche d’une mauve abominable. La nuée réservait aux condisciples de Poudlard un déchaînement féroce pour plus tard. Les animaux se cachaient. Sitôt dans la forêt, il regretta d’être venu. Il en avait assez de cet endroit. Il y avait déambulé presque quotidiennement, seul. En même temps, où aller ? Il gagna à pas lent un arbre mort et s’y installa en s’adossant à ses racines enchevêtrées. Morose, il contemplait le ciel furieux, attendant que les premiers gouttes rompent la quiétude.
    Il s ‘efforçait de ne pas songer au raisons de Laura. Rien ne devait les séparer - l’idée mêle lui était intolérable. Il avait déjà tant perdu, le fil de sa propre existence, sa mémoire … sa sœur aussi ? Ca lui semblait injuste, déséquilibré. Mais peut être avait il violé une règle dont il n’avait pas conscience, traversé une ligne marquant sa condamnation. Et il avait sans doute eu tord de tant s’impliquer dans ses méfaits. Non, Laura reviendrait à lui. Il fallait qu’il y croit, sinon il craquerait. En grognant, il se leva. Il était incapable de tenir en place, il fallait qu’il bouge. Il avait vraiment escompté voir Laura aujourd’hui, comme si c’était la seule chose à même de rendre cette journée vivable. La Chose s’était envenimée ses derniers temps, comme profitant de son empathie pour gagner du terrain. Les bords de la plaie brûlait à vif son corps endoloris.

    Il fallait apaiser le tout rapidement, du moins qu’il est autre chose en tête, n’importe quoi … Sortant de la pénombre que lui offrait les arbres, il se dirigea à pas lents vers le château, sa silhouette noire se détachant sur verdure. Atteignant les portes, il prit machinalement la direction de la salle de retenue, en connaissant les moindres recoins pour y avoir passés de nombreuses heures. Les élèves le dévisageaient, comme avide de contemplé le visage de celui qui avait une nouvelle fois foutu le bordel à Poudlard. Tout en s’efforçant de les ignorer royalement, Baël se rendit dans la salle du concierge, tâchant de ne pas se faire engloutir par la marre d’élèves venus lui demander le pourquoi du comment de l’incident. Passant par des passages secrets, il atteignit la salle de retenue en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Poussant la porte sans s’encombrer de frapper, il rentra à l’intérieur. Vide. De mieux en mieux … Poussant un long soupire de mécontentement, il laissa son regard se balader sur la salle, s’arrêtant sur les bureaux et le tableau à craies, ainsi que les tiroirs renfermant les objets confisqués … Puis sur la petite silhouette de la jeune femme. Il avait failli l’oublier, elle à l’apparence si frêle. Heaven Hamilton. Petite Serpentard qui montrait un point d’honneur à lui parler méchamment … Quels secrets renfermait se joli minois ? La Jolie rose avait t’elle des épines ? Tel la fleur carnivore belle à vous en faire tourner la tête, mais qui frappe vite et toujours bien.


    Baël
    __ Hamilton. T’as un abonnement retenues ou bien il te font des tarifs groupés ?


    Parler de façon toujours agréable est polie c’était le secret du jeune Baël pour se former des liens d’amitié. Bon, je ne dit pas que cela soit efficace, surtout si on comptabilise ses ennemis en les comparants à ses amis. Vous n’avez de toute façon pas assez de mains pour le faire. Cette petite phrase introductive d’amitié dîtes avec un ton glacialement chaleureux - ne chercher pas cela ne veut rien dire, c’est ce qu’on appelle de l’ironie - le jeune Owned s’assit à côté de la jolie Heaven, étalant ses jambes par dessous son bureau. Décident qu’il serait plus amusant de lui parler - après tout le silence n’était pas toujours le meilleur ami de l’homme - il plongea ses yeux azurs dans ceux de la jeune femme, et continua sur sa lancée d’amabilité.



    Baël __ Qu’as tu fait pour que tes fesses se retrouvent de nouveau coller à une chaise en bois pour une heure ?


    Sourire sadique. Baël détourna la tête, ne laissant pas le temps à la jeune femme de tenter de lui lancer des regards glacial. Posant sa main sur le bureau, il resta immobile quelques secondes, sculpture offerte à la contemplation de la jolie Heaven. Puis, dans un soucis de garder toujours une longueur d’avance, il répondit à la question pas encore formulé - mais qui ne tarderait pas - de sa condisciple de retenue.

    Baël
    __ Et moi je suis collé à cause de ma sœur. Bon il est vrai qu’avoir attaqué Jules en pleine grande salle devant la table des profs n’est pas été la meilleure idée du siècle. N’empêche. Il aurait du comprendre que m’annoncer de mauvaises nouvelles étaient toujours synonyme de mauvaises nouvelles. En tout cas il a gagner un tiqué gratuit pour l’infirmerie, c’est à dire aucun cour de la journée et la possibilité de raconter sa mésaventure à un tas de belles filles. Rien que pour ça il devrait me verser des intérêts, non ?

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
.


messages


MessageSujet: Re: Tête à tête en retenue Tête à tête en retenue Icon_minitimeDim 5 Oct 2008 - 2:22

    - Hamilton. T’as un abonnement retenues ou bien il te font des tarifs groupés ?
    - Encore une remarque comme ça Owned et je t’envoie sur le mur là bas, la tête en bas. Et je me délecterai de voir le sang qui te montera à la tête.

    Acerbe, haineux et certainement séduisant pour les plus fous. Elle regarda le Serpentard avec son regard noir. Il était terriblement séduisant, que si elle n’avait pas de sentiments pour lui elle se serait déjà jeté sur lui et lui aurait arraché sa chemise. Mais il y avait ces sentiments et leur ancienne relation.
    Elle prit donc bien soin de se montrer froide avec lui. Aucun sourire, les lèvres droites, prêtes à mordre s’il avait un mot de travers. Aucun éclat de bonheur dans ses yeux, sauf celui de la haine, avec ses sourcils noirs froncés. Aucun signe de détente sur son corps, tous ses muscles étaient contractés, près à bondir sur lui pour l’attaquer.
    Elle le méprisait autant qu’elle l’aimait. Si la haine était un sentiment qui se rapprochait de l’amour alors Heaven était concernée. Les épaules en arrières, la poitrine qui ressortait, elle l’avait fait exprès sans vraiment le faire volontairement. Elle ne le quitta pas des yeux lorsqu’il se dirigea vers elle. Son rythme cardiaque s’accéléra affreusement, si le jeune homme continuait dans cette direction le cœur de la belle allait s’arrêter brusquement. Aussi brusquement qu’elle abandonnait certaine conquêtes.
    Il s’assit à côté d’elle. Ils ne se quittaient pas des yeux. Que lui voulait-il encore ? Paniquée à l’intérieur, elle était totalement maitresse d’elle à l’extérieur. Etrange amalgame qui faisait de miss Hamilton une exception parmi toutes ces filles, soit, trop sûre d’elles, soit, pas assez. L’odeur de Baël l’enivra. Son regard l’ensorcelait. Elle était complètement amoureuse de lui, mais comment lui réussir à l'avoir pour elle une fois encore, que tout recommence, comme si c'était leur première rencontre ?.


    - Qu’as tu fait pour que tes fesses se retrouvent de nouveau coller à une chaise en bois pour une heure ?

    Elle ne dit rien non plus lorsqu’il voulut savoir la raison de sa présence ici. Elle se contenta de faire passer encore plus de haine dans son regard. Il posa une main sur le bureau, et elle se mit à le contempler sans retenues de fond en comble lorsqu’il s’expliqua sans qu’elle l’ait demandé sur sa présence à lui dans cette salle. Cependant elle en était ravie qu’il s’explique tout seul.

    - Et moi je suis collé à cause de ma sœur. Bon il est vrai qu’avoir attaqué Jules en pleine grande salle devant la table des profs n’est pas été la meilleure idée du siècle. N’empêche. Il aurait du comprendre que m’annoncer de mauvaises nouvelles étaient toujours synonyme de mauvaises nouvelles. En tout cas il a gagner un tiqué gratuit pour l’infirmerie, c’est à dire aucun cour de la journée et la possibilité de raconter sa mésaventure à un tas de belles filles. Rien que pour ça il devrait me verser des intérêts, non ?

    Par contre sa raison, elle la trouva un peu osé quand même. Elle ne connaissait certes pas le contexte de la mauvaise nouvelle, mais quand même … De plus, Jules était un ami à elle, et eux d'eux s'appréciaient beaucoup. Elle respirait lentement, son rythme cardiaque avait commencé à se calmer et retrouver une allure normale. Elle s’était habituée à être à côté de lui. Mais le sentiment de stupidité l’envahit. Dès qu’il s’agissait d’approcher un garçon elle y allait tête baissée, ne se posait aucune question, n’avait pas son cœur qui battait plus vite. Mais c’était uniquement lorsqu’elle voulait juste se faire plaisir, coucher avec le garçon en question, … uniquement lorsqu’il n’y avait aucun sentiment pour elle. Là le hic c’était ses sentiments. Elle n’avait toujours pas pris l'habitude depuis son histoire avec lui. Elle ne se souvenait pas avoir déjà ressentit ça pour quelqu’un avant qu’elle devienne amnésique. Elle se sentait étrangère à cette chose qui faisait battre son cœur. Même si elle l'avait éprouvé une fois au moins, elle en était sûre : Pour Dwain Lewis, mais elle ne se souvenait plus de l'effet que cela produisait.

    - Tu devrais peut-être emprunter quelques filles qui vont tourner autour de lui pour les intérêts. Je ne pense pas qu’il pourra s’occuper de toutes ces filles …

    Elle le dit, mais sans vraiment le penser. Parce que, elle le savait, si elle le voyait tourner avec elles autour de lui, elle en serait horriblement jalouse. Surtout qu’elle en aurait été à l’origine. Elle espéra donc qu’il n’allait pas prendre ses mots au pied de la lettre.
    Elle remit sa chaise sur quatre pieds, décroisa ses jambes, se colla au mur et posa un coude sur la table, tout en fixant Baël. Elle leva son menton, elle paraissait encore plus prétentieuse qu’il y a quelques secondes. Elle ne dit rien, le silence régna à nouveau dans la salle. C’était, lui semblait-elle, à son tour de s’expliquer sur sa présence ici. Mais elle fit durer le plaisir. Il ne dit rien, s’en ravit d’autant plus, car elle aimait bien se faire attendre dans le fond. Son côté princesse, et fille capricieuse. De sa main gauche elle passa ses doigts dans sa chevelure brune pour s’ébouriffer un peu plus ses mèches. Elle logea sa main dans son coup par la suite. Même si elle était incapable de dire au Serpentard ses sentiments, elle n’en perdait pas moins son talent de séduction.


    - Si je suis ici, c’est parce que je suis allée au cours de vol habillée de cette façon. Le prof n’a toujours pas compris depuis toutes mes années ici que je ne supportais pas son cours, que je n’aimais pas monter sur un balai. Il m’envoi donc à chaque cours en retenue parce que je viens de une sans uniforme, de deux que je ne fais rien. Mais aussi, certainement, parce qu’ils a des pulsions en me voyant. Quand on regarde le reste du cours, c’est compréhensible en même temps …

    * Et sans me vanter … *


    Un sourire mesquin se dessina sur son visage. Non elle n’avait pas perdu son talent de séduction et certainement pas celui de la provocation. Même si elle le savait que si elle le voulait, lui, elle ne devrait pas user trop de sa provocation. Enfin quoi que … Un mec aussi orgueilleux que lui devait être mesuré à quelqu’un qui pouvait le supporter. Sauf que pour Heaven, il faudrait que le jeune homme se calme un peu sur son orgueil. Elle n’aimait pas trop les hommes qui pensent plus à eux qu’à elle. Et pourtant, c’était lui est personne d’autre. Mais la raison de cette agissement n’était ni plus ni moins pour se protéger, pour ne pas faire une grosse trollerie, c’était son côté peste et capricieuse qui l’emportait dans ces cas là. De plus le prof de vol, il n’était pas à son goûts, même si d’avoir une relation avec un professeur paraissait excitant. Braver l’interdit, jouer avec le feu … Mais là elle jouait plus avec des outils qui la déstabilisaient.

    Son regard quitta un instant Baël pour parcourir la salle. Ils étaient tous les deux, sans personnes. Rien ne la retenait ici. Pourquoi était-elle encore ici ? Il était là lui … oui. Mais elle le haïssait. Mais elle espérait aussi un peu en restant. Elle ne bougerait donc pas de la salle pendant une heure. Plus même s’il le fallait.
    Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais elle resta sans rien dire. Elle n’avait rien à dire. Et Heaven n’était pas le genre de fille qui parlait pour rien dire. Elle ne parlait que lorsque son sujet avait un intérêt, chose qu'elle n’avait pas là. Elle referma donc ses lèvres, sous le regard de Baël …

    * Et Bouse ! *



[HJ : Désolée pour le retard
Et j'ai pas réussi à faire aussi long que toi >_<]

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

.


messages


MessageSujet: Re: Tête à tête en retenue Tête à tête en retenue Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
Tête à tête en retenue Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum: Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Appelo Mor†em (old) :: 

┤A l'intérieur de Poudlard├

 :: 

Couloir menant aux Cachots

 :: 

Bureau du Concierge

-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forumactif.com
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser