Appelo Mor†em (old)
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Défoncé; déchiré Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
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Maximilien E. Middle
Admin | Serdaigle
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Amour : Loréana Wilde est et sera pour toujours l'amour de sa vie!

Pensine
Orientation Sexuelle: Bisexuel
Année d'étude: 7ème année
Caractère: Sincère, honnête, fou, motivé, drôle, beau parleur, inteligent, charmeur, loyal, passioné, passionant, têtu, bien élevé, révolutionnaire, débrouillard, autonome, sarcastique, protecteur, volontaire, amusant, sportif, classe, patient, franc, écrivain, artiste! etc

MessageSujet: Défoncé; déchiré Défoncé; déchiré Icon_minitimeLun 18 Aoû 2008 - 19:31

Prio Alexey | c'est aps super je ferai mieux au prochain


Défoncé; déchiré Chace-chace-crawford-2094387-100-100 Défoncé; déchiré -3-chace-crawford-1728514-100-100 Défoncé; déchiré Chace-chace-crawford-1120273_100_100

    Défoncé, défonce moi…Déchiré, déchire moi…


Frère
Frère de sang, frère de nation
Frère de rien, frère de putain
Juste des frères
Frère


    VOIX_ « Aller tournée général pour tout le monde ! »
    MAXIMILIEN_ « Mais c’est que c’est Léo le roi de la soirée ! »
    LEO_ « Appelez moi Monsieur alcool »

    Maximilien éclata de rire en saisissant le verre qui venait d’être posé sur la table par le serveur du bar. Il le porta immédiatement à sa bouche et sans même accorder à regard à ses camarades de soirée, il le but cul sec comme il avait bu les quatre premiers. Il avait déjà la tête qui tournait fort et sincèrement il se sentait bien, complètement enfumé, envolé dans cette quantité d’alcool qu’il venait de boire sans même avoir pris la peine de manger suffisamment avant…IL avait déjà la tête qui tournait et les lumières de la discothèque qui s’éteignaient et s’allumaient dans un jeu de couleur qui le rendait presque aveugle, n’arrangeait rien, bien au contraire. Il n’avait qu’une envie rire, rire encore et encore et continuer de boire. Il claqua alors des doigts tout en montrant son verre et deux minutes après, il vit arriver sur la table exactement le même liquide qu’il avait vidé trois minutes plutôt, après un clin d’œil à Léo qui le regardait avec un petit sourire en coin, il but son verre d’un traite. Il avait toujours été un grand buveur, le plus grand de son quartier, il tenait mieux l’alcool que la plus part des adolescents de son âge mais le whisky pu feu avait toujours eut sur lui un effet fou et plus il en buvait plus il planait, il planait comme jamais il ne planait avec un autre alcool…Il sentit son voisin de gauche lui donner un coup de coude et sans avoir de raison, il éclata alors complètement de rire, la musique lui bourdonnait dans les oreilles et de voir toutes ces filles à moitié nues sur la piste lui donnait l’impression d’être au paradis…Il les regardait sans avoir vraiment la capacité de bouger…

    Il aperçu du coin de l’œil son meilleur ami commandé quelque chose et deux minutes plus tard on lui tendait un verre d’eau que Maximilien repoussa d’un geste de dégoût. Léo qui avait l’habitude, attrapa le verre d’eau qu’il fit boire à trois quarts au jeune Middle complètement bourré et mouillé de transpiration. Quant au reste du verre, Léo trempa chaque fois ses doigts de dans pour mouillé le visage de Maximilien afin de le faire revenir un minimum sur la terre ferme…ce n’était pas parfait mais après lui avoir fait avaler un maximum de petit biscuit salé qui se trouvait sur le barre, Maximilien semblait, bien que toujours ailleurs, revenir à lui-même…Les jeunes avaient décidés de rentré…
    Maximilien se leva donc chancelant légèrement et tandis qu’il se dirigeait vers la sortie, Maximilien regardait tranquillement autours de lui lorsque quelqu’un lui mit la main sur le bras. Il se retourna et aperçu une fille aux longs cheveux bruns et aux courbes généreuses…Une fille qu’il avait longuement observée en train de danser tout à l’heure. Celle-ci lui fit un clin d’œil et voulu l’attirer vers la piste de danse…


    MAXIMILIEN_ « rentrez les gars…On se voit demain ! »

    Ses cuisses étaient fermes, douces et parfaites, il la tenait par là tandis qu’elle serait ses mollet un peu plus autours de sa taille nue. Il aurait hurlé de plaisir rien qu’en sentant ses pieds froid lui frôler le bas du dos, rien que de sentir ces mains nues dans sa nuque et ses lèvres pulpeuses et brûlante, lui embrasser, lui sucer le coup jusqu’au sang, Oh oui, il aurait déjà voulu hurler de plaisir et le corps transpirant de la jeune fille coincé entre la porte des toilettes et son corps se mouvait parfaitement contre lui et malgré la difficulté de cette position, malgré la force qu’il employait pour la garder surélevé, il lui semblait atteindre doucement l’extase sous le rythme rapide qu’elle lui imposait. Son étroitesse et sa poitrine ferme collée contre son torse ne faisaient qu’accélérer les choses et il distinguait, même dans cette obscurité, les formes parfaites de la jeune femme, sa silhouette qui se dressait de plus en plus comme si elle cherchait à atteindre le ciel, comme si elle voulait partir maintenant, là, à l’instant. Alors Maximilien décida d’accélérer le processus. Il prit en main le rythme de la danse, l’accélérant encore, comme il lui était possible de le faire, il remonta alors ses mains passant des cuisses de la jeunes femmes à ses fesses rondes et rebondies qu’il pinça vivement et c’est alors que dans un hurlement, il vit la tête de la jeune fille partir en arrière, il l’entendit hurler de plaisir et la sentit se cambre en lui, alors il vint directement après cette contraction gracieuse de son périnée…Il se libéra en elle dans un grognement rauque et toujours la gardant soulever à son niveau et essayant vainement de reprendre sa respiration, il déposa un chaste et dernier baiser sur ses lèvres…

    Il n’avait peut être pas désaoulé complètement mais cette vague de plaisir l’avait assez réveillé pour qu’il sache penser et se diriger normalement…Trébuchant malheureusement de temps en temps quand même…Son t-shert mis à l’envers, il avançait en clopinant vers le parc de Poudlard qu’il savait ne pas être encore bien loin. Il faisait très noir et il se sentait pourtant très bien. Il n’avait pas peur, il marchait comme si sa destinée était d’allée par là, comme si il ne contrôlait rien, ne pensait rien…Il était juste bien avec sa solitude. Il reconnu de loin le portail de Poudlard…Il porta alors la main à sa veste et tout en se dirigeant vers celui-ci, sortit en cigarette de sa poche. Il l’alluma non sans difficulté à cause de sa vision double et du vent qui venait à chaque fois éteindre la flamme de sa baguette…Mais il y arriva et tout en franchissant le portail du château, tira un bon coup dessus…

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MessageSujet: Re: Défoncé; déchiré Défoncé; déchiré Icon_minitimeLun 18 Aoû 2008 - 22:31

    A vrai dire, il ne l’avait même pas trouvée attirante au premier regard. Une simple femme, pas belle, mais pas moche. Jolie. Elle avait quelque chose que les autres n’avaient pas. Un petit plus charmant qui attirait le regard, mais qui ne le retenait pas plus que quelques secondes délicieuses. Et pourtant, son regard à lui était resté bien plus longtemps. Alexey Milovan avait, comme à son habitude, profité d’une soirée de libre pour « aller se promener un peu ». Bah, à Poudlard, qui savait ce qu’il allait faire quand il sortait ? Parfois, il attirait des rumeurs, mais rien de bien grave ou que ses remarques acides ne puissent éteindre ou que son indifférence ne puisse écarter. Tant qu’il gardait son poste de professeur, il était bien. Enfin, façon de parler. Il y a bien et « bien », un peu comme il y a vivre et « vivre ». Se soûler de vodka pas chère dans un bar miteux n’était pas vivre, ce n’était même pas bien, encore moins bon. L’homme mal rasé grimaça sous l’arrière goût qu’avait l’alcool qu’il venait d’ingurgiter. Le regard trouble, il l’avait alors vue entrer. Il était tard, si tard qu’il était même étonnant que le bar soit encore ouvert à une heure pareille. Et le sorcier était seul. Il n’avait pas recherché la compagnie ce soir. Pas envie, pas encore, pas en manque de sexe. A force, il était même en manque de solitude. A Poudlard, il n’avait pas un seul instant sans entendre la voix de l’un de ces gosses qui traînaient partout. Oh, il les aimait beaucoup. Mais il vient des moments dans la vie d’un adulte où même la présence des gens que vous aimez vous donne la nausée. Il avait alors fui loin, se réfugiant dans le bistro le moins peuplé d’une petite bourgade moldue dont le nom lui était tout bonnement inconnu.

    Et elle s’était lentement approchée du comptoir, posant son cul sur le tabouret sale le plus proche du sien. Heureusement pour lui, elle ne l’avait ni vu ni entendu soupirer avant d’avaler le fond de son verre. Le proprio s’était approché, prenant la commande de la demoiselle, qui sans emballage, s’était tourné vers notre slave adoré. Ses grands yeux verts le détaillèrent, lui, le pauvre type. Elle, elle était rousse, d’un joli roux et portait sa chevelure légèrement ondulée. Un visage blanc, aux traits doux et communs, sans grande valeur mais agréables à regarder. Son corps, lui, se résumait à la finesse simple. Elle n’était pas pulpeuse, elle n’était pas forcément excitante. Elle était une femme qui n’avait jamais dû faire de chichis pour amener un homme dans son lit. Elle avait sans doute été mariée et, maintenant divorcée ou veuve, recherchait un peu de compagnie sans savoir comment s’habiller ou se maquiller pour pouvoir y arriver plus facilement.

    « Vous m’offrez un verre ? J’ai vraiment besoin d’un remontant… »

    Il avait failli avaler de travers sous la question si crûment posée tandis qu’il la détaillait. C’était ainsi qu’on abordait les gens dans ce patelin ? Hé bien, il pouvait ajouter la maladresse à son palmarès. Mais ‘Xey n’était pas encore assez ivre pour se foutre ouvertement de la tête d’une femme classée dans la catégorie « Jolie ». Alors il acquiesça et lui offrit son foutu verre, tout en se commandant une nouvelle rasade de vodka… Pourquoi elle l’avait choisi lui ? Cette question lui passa par l’esprit avant qu’il n’observe un peu la configuration de la salle : deux poivrots complètements imbibés dans le fond et un homme ravagé à quelques tabourets de lui. Mouais… Le choix n’avait pas dû être très difficile. Un faible sourire s’empara de ses lèvres alors qu’il s’imaginait le titre qu’on pourrait lui donner en ce moment… Trivialité inutile qu’il chassa bien vite alors qu’elle finissait son verre, continuant la conversation qu’elle avait commencé et qu’elle remplissait à elle toute seule finissant par…

    « Moi c’est Lara. Ca vous dirait d’aller prendre un dernier verre chez moi ? C’est à deux rues d’ici et j’ai de la meilleure vodka. »

    La maladroite avait su toutefois trouver les bons mots pour attiser le regard du sorcier. Alexey… Pauvre con. Lui qui voulait être seul se retrouvait à suivre, le pas légèrement titubant, une femme qui « habitait à deux rues et s’appelait Lara ». Dans sa tête ? Il se disait seulement qu’elle avait un joli nom…

    Sa bêtise l’amènera jusque dans le lit de la belle. La bouteille de vodka à moitié vide posée sur la table de nuit reflétait tendrement l’image de la lune alors que deux corps s’entremêlaient dans les draps grisâtres. Le torse complètement dénudé de l’homme était marqué par les coups et les tatouages, tandis que celui de sa partenaire se cachait sous lui. Ils n’étaient même pas encore complètement nus qu’elle avait déjà commencé à l’embrasser plus ardemment et que ses délicieuses mains s’étaient mises à l’œuvre à plusieurs endroits érogènes de son corps. Lara n’allait pas en attendre moins de lui… Du moins, s’ils n’avaient pas été dérangés par le claquement violent de la porte d’entrée. Et Alex’ qui ne l’avait pas entendu, aurait pu continuer s’il n’avait pas été arrêté par sa partenaire, soudainement figée.

    « Merde, mon mari ! »
    « Ton MARI ? »

    Et alors qu’elle se relevait violemment, sa pauvre carcasse à lui se fracassa sur le parquet. Douloureuse chute qui lui valu non moins d’un « Dégage d’ici vite ! » de la demoiselle si douce quelques secondes auparavant. L’esprit hagard, il tenta de récupérer sa veste et sa chemise avant de filer par la fenêtre. Mais la porte de la chambre était déjà grande ouverte lorsqu’il se releva. Dans sa tête ? Il prononça le mot des situations désastreuses… « Hé meeeeeeeerde », comme on dit. Pourquoi ? Bah oui, pourquoi ? Alexey n’était pas nul en boxe, il avait de bons muscles malgré les apparences. Mais l’homme qui lui faisait face était dans les deux fois plus lourd que lui et trois à quatre fois plus musclé…

    Son sang tâchait lentement le sol. Sa chemise blanche était foutue. Et il marchait en titubant sur le chemin qui le ramènerait à Poudlard… Il devait avoir perdu deux dents, et sa tempe gauche pissait le sang, collant ses cheveux à son visage sale. Vite fait dans sa chambre, il irait réparer sa tête explosée sous une bonne douche. Mais là, il avait envie de traîner un peu sous la lune, de repenser à sa connerie et de s’engueuler tout seul sur le fait qu’il aurait dû rentrer plus tôt et rien ne lui serait arrivé. C’est là qu’il s’arrête, à plusieurs centaines de mètres encore du portail de Poudlard, et fouille ses poches pour trouver son paquet de cigarette. Elle m’aime… Un peu… A la folie… Passionnément… Pas du tout… Il grogne, semblablement à sa forme animagus en ne trouvant plus aucune clope fumable dans le paquet qu’il balance par-dessus son épaule et reprend sa route, mains enfoncée dans les poches de son jean et la mine réellement blasée. Ce soir, rien ne va. Enfin, ce matin, si on en croit la couleur changeante du ciel. Soupir : demain allait peut-être être un autre jour ?

    Mais c’est alors que le regard embué de rouge du prof’ croisa une ombre mouvante. Il s’arrêta de nouveau et cligna des yeux en essuyant vaguement son visage du dos de la main. Un élève ? Il fronça lentement les sourcils, s’approchant du portail à moitié ouvert et le franchissant avec un pas rapide pour rattraper le garçon qui n’avait rien à faire là. Middle ! Encore lui… Et dans un bel état qui plus était… Fringues à l’envers, puant l’alcool et la fumée à 50 mètres… La fumée ? Oui, il fumait. Ô bénie cigarette qui attira le regard crevé d’Alexey. Le voilà qui stoppe l’adolescent dans sa marche en posant sa main sur son épaule et en le forçant à s’arrêter.

    « Middle, où est-ce que vous êtes encore aller vous traîner ? »

    … Quelle ironie qu’il pose cette question alors qu’il voyait déjà de loin venir la réplique du Serdaigle. Mais c’était juste une mise en bouche pour la discussion qui allait suivre, et qui s’annonçait désagréable à une heure aussi tardive pour retourner à son dortoir. Se rendait-il compte qu’à Poudlard, c’était presque l’heure de réveil de la plupart des profs et qu’il avait 75% de chance que, dans cet état, il se prenne deux mois de retenue, si pas un renvoi simple de l’école ? Puis voilà qu’il réfléchit, ce bon vieux prof’… Lui aussi, non ?...

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Maximilien E. Middle
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Caractère: Sincère, honnête, fou, motivé, drôle, beau parleur, inteligent, charmeur, loyal, passioné, passionant, têtu, bien élevé, révolutionnaire, débrouillard, autonome, sarcastique, protecteur, volontaire, amusant, sportif, classe, patient, franc, écrivain, artiste! etc

MessageSujet: Re: Défoncé; déchiré Défoncé; déchiré Icon_minitimeMar 19 Aoû 2008 - 16:19

    « L’homme imprime à tous ses actes le caractère de l’inconséquence et de la faiblesse. » Balzac.


Tu le sais bien on est vivant,
Tant qu'on est inconscient
A bout de souffle
Et le dernier des jugements,
Il peut venir nous on l'attend
A bout de souffle.


    « Comment un homme pouvait il faire ça ? » Il se souvenait de cette phrase comme si on la lui avait glissé dans les oreilles, hier soir encore, comme si c’était une ritournelle qu’on lui avait chantée tous les jours étant enfant, comme si elle vivait dans sa tête, comme si elle avait élu domicile dans son cerveau, au creux de son œil, au creux de son centre nerveux…Cette phrase que sa nounou lui avait répéter plusieurs fois, parfois dans la même journée, parfois durant le même mois, la même semaine, la même heure et l’enfant qu’il était répondait sans cesse la même question, comme une sorte de rituel entre eux. « Qu’est ce qu’il a fait ? » Alors bien souvent cette femme répondait « Rien mon cœur » Mais parfois elle craquait, elle ne tenait pas le coup, elle n’en pouvait plus, son cœur explosait tout comme son cerveau hurlait la douleur qu’elle lui infligeait à se retenir de pleurer, ses sentiments de bousculaient et elle laissait ses larmes couler devant cet enfant qu’elle était sensé gardé. Et par réflexe, par amour qu’il avait pour cette femme qu’il considérait comme sa mère, l’enfant venait bien souvent s’asseoir à côté d’elle et lui posait sa main frêle avec une douceur incroyable sur l’épaule, attendant qu’elle pleure et qu’elle parle… « Tous les mêmes…Encore une nuit et puis c’est l’oublis…Comme à chaque fois…Il suffit de les laisser faire et ils s’en vont…Ce sont des monstres…Comment un homme peut il promettre monts et merveille pour ne donner finalement que…Rien ». Et lui, il restait là à écouter sans pouvoir bouger, sans rien pouvoir dire ou faire parce qu’il ne comprenait pas. Il était petit, il ne savait rien de tout cela, de la durtesse de la vie. Lui il vivait dans son palais avec comme seule souffrance l’absence d’amour et d’affection mais il la consolait cette femme qu’il aimait et lorsqu’elle se reprenait, les remords la rattrapaient alors et elle serrait l’enfant contre elle en murmurant « Désolé Mon petit, je ne devrais pas te parler de tout cela…C’est juste que les hommes sont tous les mêmes…Mais pas toi, n’est ce pas mon ange ? » ET lui ne pouvait que répondre « Non pas moi… » Qu’aurait il pu dire d’autre pour consoler cette femme…Si seulement ils avaient su…

    Maximilien tira sur sa cigarette et parcouru sa mémoire à la recherche de ce qu’il avait fait ce soir, cette nuit et allons y même jusqu’à dire ce matin et il vit alors qu’il avait été, une fois de plus ce que cette femme qu’il aimait plus que tout avait eut peur de voir en lui, encore une fois il s’était déçu lui-même en prenant son plaisir pour oublier, il s’était encore une fois enfuis devant ses responsabilité, n’ayant eut recours qu’à sa faiblesse pour encore une fois noyer ce qu’il était venu dans un tourbillon de cris, de plaisir, de joie et d’émotion. Dans un tourbillon de doute incontrôlable qui l’entourait sans qu’il ne puisse rien fait, juste le laisser passer, le contemplant, le supportant du bout des doigts et montrant encore une fois à la terre entière à quel point l’homme était faible…
    Encore une nuit, encore une fois, il était devenu cet homme méprisable qui prenait tout à la fille sans rien lui donner en retour seulement le droit de crier aussi, il était devenu ce qu’il avait promis de ne jamais être…Et lorsqu’il revoyait au plus profond de sa tête, les images de sa nounou lui disant que lui ne serait jamais comme ces hommes qu’elle croisait au fond des bars, il avait honte et n’avait qu’une seule envie : s’enfuir, courir et surtout sortir de cette peau qui le collait à l’en faire souffrir…Peut-être que si elle était resté une année de plus, voir même quelques mois de plus, il aurait pu ne jamais devenir ce qu’il était aujourd’hui…

    Oh quiconque verrait Maximilien le jour, le prendrait pour un adolescent en bonne santé, sûr de lui, qui a tout pour lui aussi : la beauté, l’argent, l’intelligence, la réflexion et l’amitié, la journée il possédait même l’amour des gens qui l’entourait. Il possédait les mots, savait les manier de telle sorte que tout ce qu’il disait paraissait poétique, sorti de la bouche d’un écrivain, d’un artiste. Il était cultivé et ne semblait n’avoir jamais fait quelque chose de mal, n’avoir aucun remord sur la conscience. La journée, il se sentait bien, il semblait être l’adolescent parfait et c’était d’ailleurs exactement ce qu’il était malgré ses quelques cigarettes, tout le monde avait des défaut, mais lorsque le soleil éclairait cette planète, les qualités de Maximilien étaient tellement visible que personne n’osait même les remarquer…Cependant la nuit, tout changeait…Il avait toujours eut peur du noir lorsqu’il était enfant, peur de la solitude qu’il recherchait pourtant la journée alors la nuit il avait l’impression de se transformer, que tous ses manques, ses doutes, ses vides, ses questions remontaient à la surface pour l’attaquer, le mordre, le manger, l’avaler même. Il se sentait mal et il devait oublier cette douleur qu’il ressentait seul, le soir dans son lit…Le sexe, l’alcool et la cigarette ne pouvaient que l’aider ou peut être que…l’enfoncer.


    VOIX_ « Middle, où est-ce que vous êtes encore aller vous traîner ? »

    Toujours la cigarette au bec, Maximilien sursauta violement en entendant son nom de famille prononcé d’une manière si froide et si direct. Qui donc osait il le déranger dans ses pensées d’homme perdu ? En se retourna, il constata que ce n’était personne d’autre que son professeur de métamorphose Alexey Milovan. Maximilien avait toujours adoré la métamorphose et avait toujours été très doué, le professeur ne l’avait jamais particulièrement intéressé en revanche mais au fil des années, il s’était senti proche de lui, comme si il arrivait à lui communiquer par ses yeux, la journée, ce qu’il ressentait la nuit. Il avait l’impression d’être compris sans rien avoir à dire ou à faire…Mais ce soir, ce professeur n’ont plus ne semblait pas être dans son état normal…Bien au contraire : il devait sentir l’alcool autant que lui-même le puait et son œil au beurre noir indiquait qu’il avait du se faire sacrement mal cette nuit, si pas plus…Maximilien le regarda alors froidement comme si il n’avait pas conscience qu’il était en fraude, qu’il risquait gros et il lui dit :

    MAXIMILIEN_ « Apparemment dans le même endroit que vous… »

    Sa réponse était certes insolente, mais pas fausse pour autant. Et en y réfléchissant de plus près, Maximilien ne risquait pas grand-chose avec Alexey parce que si il venait à la tête du professeur de le dénoncer, lui-même pourrait en faire autant et vu les coups que le plus vieux semblait avoir pris, il y avait plus de preuve contre lui…ça y’est il se mettait à penser comme un avocat…Maximilien soupira vivement et observant de plus près le directeur des Poufsouffle, il constata que celui-ci louchait dangereusement sur sa cigarette qui dépassait de sa bouche. Il la sortit alors et d’un geste naturelle, comme si Monsieur Milovan était un ami de bistrot, la lui tendit et suggéra :

    MAXIMILIEN_ « Vous voulez le reste ? »

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MessageSujet: Re: Défoncé; déchiré Défoncé; déchiré Icon_minitimeMar 19 Aoû 2008 - 20:38

Bon c'est nul, désolée, mais je ferais mieux la prochaine fois. Sorryyy.


    Et le voilà qui lève lentement les yeux au ciel. Cette demi-lune couchante sera-t-elle le seul témoin de leur escapade à tous les deux ou bien cette journée allait-elle être aussi pourrie que les premières heures du matin le présageaient, tant pour ‘Xey que pour Max’ ? Ses pauvres yeux étaient fatigués et gonflés. Il avait une ou deux côtes en feu et si le sang s’était arrêté de couler, il séchait lentement et désagréablement, l’acidité le brûlant légèrement et s’incrustant dans les pores de sa peau. Non, la journée n’allait pas être bonne. S’il n’était pas du genre à croire aux signes et aux présages, là, c’était son défaitisme et son pessimisme qui parlait. Il rebaissa les yeux vers l’élève. Pourquoi n’avait-il pas tout simplement laissé Middle repartir dans son dortoir ? Pourquoi n’avait-il pas rejoint le sien en toute discrétion ? Laisser la rumeur se propager n’était déjà pas son genre… Mais si maintenant il la propageait lui-même consciemment, c’était la catastrophe. Le début du déclin ? Non, il n’était pas du genre à se laisser à pareille attitude. Aussi pessimiste et défaitiste soit-il, il n’était pas suicidaire. Quoi que ?...

    S’il avait arrêté consciemment le jeune garçon dans sa marche, ce n’était pas pour plonger dans les emmerdes ou encore lancer l’une ou l’autre rumeur. Cela avait été purement instinctif, comme un réflexe qu’il avait oublié de retenir. Alexey avait envie de parler à ce garçon… tout en n’ayant aucune idée de ce qu’il pouvait bien lui dire en pareille circonstance. Le duo puait l’alcool et la fumée. Et il était clair, au vu de leurs vêtements remis à la hâte, qu’ils avaient tous les deux eu une nuit agitée, quoi que le professeur avait pris quelques coups en plus… Ce gosse lui ressemblait trop, beaucoup trop. Et, à ce qu’il savait de sa propre vie, il ne valait mieux pas laisser Middle continuer sur cette voie. S’il finissait comme l’homme qui avait déjà passé les 30 ans, il n’allait pas être heureux…

    Une intense solitude envahissait son cœur depuis sept ans. Un vide qu’il tentait vainement de combler. Chaque fois, le visage de sa femme, non… son ex-femme se gravait sur ceux qu’il côtoyait le soir, la nuit, parfois le matin… Tandis que pendant la journée, il tentait de rester concentrée sur la métamorphose qu’il avait à enseigner, son premier amour, et le seul qui lui était réellement fidèle. Elle ne lui avait jamais fait de faux pas, elle. Elle n’avait jamais tenté de le tuer. Elle ne lui avait pas volé son enfant. Sa chère enfant… Qui allait encore devoir vivre quatre ans loin de lui et puis… avec un peu de chance, recevrait la lettre de Poudlard, et alors là Alexey pourrait peut-être revoir le visage de son enfant… de sa fille. Mais pour l’instant, ses enfants, c’étaient ses élèves. Et Middle faisait partie de ses élèves, de ceux qu’il préférait en plus de ça. Soupir, hochement de la tête alors que le jeune lui répond insolemment. Mais il n’avait pas tord. Alors qu’est-ce que le vieux prof pouvait répliquer à ça ? Rien. Il resta bien silencieux.

    Il n’avait jamais eu l’intention de dénoncer l’adolescent. Alors qu’il lui tendait sa cigarette avec cette sensation étrange qu’ils partageaient désormais le même secret, et de nouveau ce sentiment de similitude de caractère, Alexey la saisit presque tranquillement des mains de son « complice », la portant à ses lèvres. Depuis plus d’une heure qu’il avait envie de fumer, il n’allait pas se gêner de « voler » la cigarette d’un élève. Le gosse lui n’avait pas le droit. Enfin, techniquement.

    « T’as pas le droit de fumer, ni d’être ici à une heure pareille. »

    La nicotine qu’il ingurgitait alors lui fit lentement oublier la douleur de ses côtes. Et il pensa avec un désespoir certain qu’il allait peut-être bien devoir aller faire une petite visite à l’infirmerie dans une heure ou deux. Il ferma le portail de Poudlard et se tourna à nouveau vers l’élève.

    « Alors, tu t’es amusé ? »

    Sa voix ? Un peu plus amère et plus douce en même temps. Moins froide, plus calme, mais plus triste. De ses grands yeux sombres, perdus sous quelques mèches rebelles, il observait cette fin de nuit tranquille qui laissait réapparaître peu à peu les formes pointues des tours du château, sa dernière maison…

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Maximilien E. Middle
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Amour : Loréana Wilde est et sera pour toujours l'amour de sa vie!

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Caractère: Sincère, honnête, fou, motivé, drôle, beau parleur, inteligent, charmeur, loyal, passioné, passionant, têtu, bien élevé, révolutionnaire, débrouillard, autonome, sarcastique, protecteur, volontaire, amusant, sportif, classe, patient, franc, écrivain, artiste! etc

MessageSujet: Re: Défoncé; déchiré Défoncé; déchiré Icon_minitimeMer 20 Aoû 2008 - 15:54

[Nan c’est super…Moi par contre c’est vraiment pourri ! Mais j'ai eut une idée...ce serait bien si au bout de deux postes Léo, mon best friend, nous rejoigne...Il s'insuiqétait pour moi ne me voyant pas rentrer et il nous trouve. c'est une idée si jamais on est à court xD]

    Le mal n'est peut être qu'un violent plaisir! Balzac


Faudrait que j'calme un peu les bars
Faudrait que je speed un peu moins aux novocaïnes
C'est pas que je sois vraiment fêtard
C'est juste qu'il me manque mon héroïne.


    Il ne pouvait s’empécher de le regarder, de l’observer, de le détailler de haute en bas. De réagir à chacun de ses gestes, à chacun de ses tressaillements, comme si ils étaient pareil, comme si en ce moment, sous cette lune blanche et flamboyante, ils ne faisaient qu’un, comme si ils étaient en accord total sans avoir besoin de parler, de l’exprimer parce que si l’un deux avait parlé, le charme de cette rencontre aurait été rompu et…Maximilien savait qu’il savait…Il savait qu’à présent maintenant ils partageaient vraiment quelque chose, ils avaient quelque chose en commun, une chose qu’ils pouvaient si ils le souhaitaient utiliser comme arme de destruction : l’un pouvant détruire l’avenir de l’autre et l’autre pouvait détruire le semis bien-être de l’un…Mais aucun ne le ferait et cela, blanc des yeux dans blancs des yeux, ils le ressentaient tous deux. Ils ressentaient cette similitude entre eux. Maximilien avait l’impression de se regarder dans un miroir, à voir cet homme, plus vieux, debout, là, devant lui, à puer l’alcool autant que lui, si pas plus, à avoir une mine grave affiché sur le visage, les vêtements à l’envers et le visage en sang séché : serait-ce lui plus tard ? Allait il finir par ressembler à ça ? Allait il finir seul ? A enseigner à des jeunes gens des principes qu’il n’appliquerait pas lui-même ? Allait il devoir sortir toutes les nuits pour oublier ce qu’avait été sa vie, pour enterrer ce manque qu’il avait depuis enfant ? Il ne jugeait pas son professeur…IL le trouvait juste cette nuit particulièrement malheureux, comme lui-même en fait. IL le trouvait même, allons y, disons le, légèrement misérable et lui-même ne devait pas paraître mieux et quiconque les aurait vu ainsi, à l’entrée du parc de cette magnifique école, débout, sans bouger, puant l’alcool, la fumer et le sexe à plusieurs kilomètre à la ronde, aurait eut pitié de ces deux spécimens, en journées si brillant et en nuit, si monstrueux, si risible.

    Mais entre eux, ils ne se trouvaient peut être pas si risible que ça…Ils se trouvaient juste malheureux et surtout, ils se voyaient chaqu’un dans une sorte de reflet. L’un observant son futur, l’autre observant son enfance…A le regarder dans le blanc des yeux, Maximilien savait qu’à présent, il partageait quelque chose avec cet homme qui avait autorité sur lui…Ils avaient tous deux placé entre eux un secret qui ne sera sans doute jamais dévoilés…Avaient ils confiances l’un en l’autre ? La réponse était sans doute négative mais avaient ils le choix ? Encore une fois la réponse était non, le destin les avaient placés sur ce même chemin et peut être pas pour rien qui sait…Peut être allaient ils s’aider ou peut-être allaient ils s’ignorer mais une chose est sur ils ne pourraient pas oublier…Maximilien avait l’impression que cette nuit, leurs bêtises, leurs envies, leurs désirs et leurs vices les avaient lié dans un terrible secret…Ils avaient cette nuit, ensemble, la même chose à cacher à la face du monde qui gardait les yeux fixé sur eux, c’est sans doute pour cette raison que le jeune serdaigle se permet de répondre insolemment et d’une façon totalement déplacée à son professeur. Celui-ci ne sembla même pas s’en offusquer, il ne montra rien de ce qu’il ressentait, ni même lorsque Maximilien lui tendit sa cigarette, si ce n’est qu’il la prit pour tirer une bonne fois dessus et vu son air, Maximilien devina qu’il y avait bien longtemps qu’il la cherchait cette cigarette et qu’il en avait vraiment besoin…


    ALEXEY_ « T’as pas le droit de fumer, ni d’être ici à une heure pareille. »

    Maximilien mit sa bouche en cul de poule et regarda son professeur avec un air qui voulait dire « heu…Tu t’es vu… ». Il était vrai que l’enseignant était encore moins présentable que l’élève qui n’était pourtant déjà pas très beau en cette soirée et surtout qui ne sentait pas très bon…Il allait réveiller le château rien qu’avec son odeur pestilentiel mais là n’était pas le principal. Il se sentait fatigué et mou comme un homme ayant veillé toute la nuit, inquiet devant la chambre d’hôpital de sa femme ou de son enfant, il se sentait las et lessivé…Il était vidé de toute énergie, sans allusion perverse vu sa nuit…Et ce que venait de lui dire son professeur ne faisait que le fatigué un peu plus parce que ça l’obligeait à réfléchir…Pourquoi être si sérieux alors qu’ils étaient tous deux dans une situation critique, pourquoi donc commencer à faire la morale par une si belle et violente nuit ? Maximilien ne comprenait pas vraiment…Jusqu’à ce qu’il voit la bouche du directeur des poufsouffle s’étirer en un sourire très léger certes mais sourire quand même et qu’il lui lâche d’une voix détacher comme deux vieux copains, comme si ils avaient partagés le même verre deux minutes plus tôt :

    ALEXEY_ « Alors, tu t’es amusé ? »
    MAXIMILIEN_« Assez merci…Et vous ? Si j’en crois les blessures, la fin de soirée à du être mouvementée non ? »

    Maximilien ne put s’empécher de sourire. C’était définitivement comme ça qu’il préférait les relations avec cet homme. Au clair de lune, sans tabou, peut être juste des petits sarcasmes, mais tous les deux semblaient parfaitement calme alors que n’importe qui pouvait arriver et leur apporter de gros ennuis mais eux, ils étaient là tranquillement, à discuter comme des compagnons de beuveries. Maximilien poussa même le vice, à plonger à nouveau sa main dans sa poche pour en sortir son paquet de cigarette. Il prit la première et constatant qu’Alexey était toujours sur la sienne, il alluma celle-ci et tira une bonne fois dessus, laissant alors ce violent plaisir s’insinuer dans sa gorge, ses poumons, dans ses veines…

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MessageSujet: Re: Défoncé; déchiré Défoncé; déchiré Icon_minitimeVen 5 Sep 2008 - 12:55

    Beaucoup de gens rêvent d’un monde parfait où il ferait bon vivre, où il n’y aurait aucune guerre, où l’on ne pourrait mourir que lorsqu’on le souhaiterait et où l’argent ne serait plus un problème. Ce monde serait plein de magie, et les moldus et sorciers vivraient en paix avec toutes les autres créatures magiques. Tout le monde aurait sa place, tout le monde s’aimerait et se respecterait. L’alcool, la drogue, le tabac… ne seraient plus maléfiques pour le corps humain et il serait possible d’en prendre jusqu’à plus soif. Muarf ! Quelle horrible utopie. A cette pensée, Alexey leva les yeux vers la forêt interdite qui menaçait silencieusement de sa noirceur les deux protagonistes égarés près du portail du parc de Poudlard, perdus dans une conversation qui n’allait pas les mener bien loin. Un soupir franchit tranquillement les lèvres du professeur. En tant que tel, il aurait dû se montrer intransigeant… Il aurait dû punir Middle, et le sermonner pendant une bonne demi-heure avant de le renvoyer dans son dortoir. Il aurait ensuite dû aller voir sa directrice de maison… Qui était-ce déjà ? Wilde ? Ouais… Réveiller la jeunette à une heure pareille et lui demander de convoquer son élève dans les plus brefs délais afin de prendre une décision appropriée pour la punition qui allait lui en coûter. Mais voilà… Le vieux grincheux n’avait aucune envie d’aller chercher la jeunette, encore moins de commencer à sermonner son élève à l’heure qu’il était. On aurait pu croire, sous un certain point de vue, que Xey n’avait jamais été fait pour être professeur. Qu’il était bien trop préoccupé par lui-même que pour prendre la responsabilité d’enseigner à des enfants. Oh, il aurait compris si les parents lui avaient envoyés des lettres, des plaintes et tout ce qu’il s’en suivait dans ce genre de situation en général. Mais voilà… Ils n’en savaient rien. Et c’en était heureux. Même si ce n’était pas la réalité des faits, l’Homme, sorcier ou moldu, reste crédule. Et très méchant. Et le pauvre prof’ Milovan avait déjà reçu assez de coups pour la semaine. Peut-être allait-il apprendre de ses erreurs cette fois-ci ? « Demander si elle est mariée avant de la sauter ». Si les cours de métamorphose devaient relater de la vie actuelle de notre cher prof’, mes amis, il y aurait des choses à raconter à Poudlard héhé !... Non, hors de question, il y en avait déjà bien assez comme ça.

    Son regard sombre se reposa sur Maximilien. Aaaah… Ce gosse-là… Il allait finir par le faire tourner en bourrique… Quand sa forme animagus ne sera plus le cougar mais la chèvre, vous saurez que le jeune homme aura réussi son œuvre. Qu’avait-il, franchement, à se foutre dans le même chemin que le directeur des blaireaux ? Ce n’était pas un chemin pour les enfants de moins de 18 ans !... Bon sang, comment un gosse de 15 ans pouvait avoir une vie déjà si chargée… si … Cela dépassait le pauvre et simple alcoolique de trente deux ans, qui se rappelait à peine d’un premier baiser à l’âge de 16 ou 17 ans, et encore ! Cela n’avait pas dépassé le premier baiser… Non, le pauvre Alex’ ne comprenait pas. L’alcool, les femmes… Ce n’était pas fait pour les enfants. Et Middle était encore un enfant. Mais comment pouvait-il l’en empêcher ? Le renvoyer de Poudlard était bien la pire des idées venues. Quand à l’attacher à un énorme boulet… ça n’allait pas arrêter les filles. En fait, pour arrêter Middle, il fallait arrêter la moitié de Poudlard avec lui. Et cela, le professeur de Métamorphose en était bien incapable…

    Est-ce que l’adolescent était aussi malheureux que lui pour en arriver, déjà, à de telles extrémités ? Ce n’était pas impossible. Mais c’était une chose qu’il ne pouvait pas s’avouer en face… Pas encore. Voilà qui plaçait Max bien plus loin qu’Alex’ dans ses réflexions. Le professeur avait cessé de penser au malheur qui engendrait tout cela. Il avait cessé et avait oublié. Il avait arrête de se prendre la tête et s’était laissé sombrer, sans ou avec si peur d’espoir de retour en arrière complet. Il n’essayait pas de comprendre Max, il voulait juste l’aider, l’arrêter avant qu’il ne passe ce point de non retour, lui aussi. Mais comment aider quelqu’un sans le comprendre ? Tel était le défaut du professeur, qui restait aussi immobile qu’il le pouvait, là, debout devant le portail de Poudlard, ne sachant encore s’il allait rentrer, piquer une tête dans le lac ou se faire une promenade dans les bois… Comme si cette vie l’empêchait désormais de respirer et que le manque d’oxygène altérait complètement ses pensées. Il soupire à nouveau, et fixe Middle… Sans sourire, sans sourcilier, sans bouger. L’observant simplement.

    « Assez merci…Et vous ? Si j’en crois les blessures, la fin de soirée à du être mouvementée non ? »

    Le Serdaigle souriait pendant que l’ancien Poufsouffle tirait une dernière fois sur le mégot de cigarette avant de l’abandonner lâchement sur le sentier de terre. Un silence, tout d’abord, et des yeux clos, qui essayaient encore vaguement de chasser la douleur de sa pauvre tête bien trop secouée ce soir. Mais c’était beaucoup trop demandé apparemment, beaucoup trop espéré même. Ses iris bien sombres réapparurent à nouveau, presque invisibles dans les ténèbres qui les entouraient.

    « Mêlez vous de vos affaires, Middle. »

    Répondit presque sèchement l’animagus. Presque… Parce qu’il restait dans le ton de sa voix grave un soupçon de douceur, de simplicité et d’appréciation d’une telle conversation. Et avant que le jeune homme ait le temps de dire quoi que ce soit d’autre, la remarque faussement agressive fut suivie de sa petite sœur, bien plus amusante qu’elle n’y paraissait d’ailleurs au premier abord.

    « Et vérifiez que vos conquêtes n’aient pas la corde au coup avant de prendre le risque de voler le bien d’autrui… Maintenant, dites-moi, vous comptez rentrer à votre dortoir dans l’heure ou bien dois-je vous obliger à me suivre, où que j’aille, histoire de vous tenir à l’œil jusqu’au déjeuner ? »

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MessageSujet: Re: Défoncé; déchiré Défoncé; déchiré Icon_minitimeJeu 11 Sep 2008 - 20:14

    « Tu noies tes chagrins dans l'alcool ? Méfie-toi, ils savent nager. » Yves Mirande


    Il y avait milles raisons d’être heureux autant qu’il y avait de raisons d’être malheureux malheureusement pour les humains, l’homme avait plus tendance à aller fouiller dans la deuxième catégorie, elle était bien plus facile d’accès, et arrivait bien plus vite à nous. Et puis elle attirait l’attention, parfois même la pitié mais l’homme ne s’en souciait pas, tant qu’on le regardait, l’aidait, le partisan du moindre effort, les autres devaient lui trouver son bonheur alors que bien souvent il était capable de le chercher tout seul mais ce n’était pas le cas de tout le monde. Beaucoup avait aussi de véritables raisons d’être malheureux, tout leur tombait dessus sans qu’il ne puisse rien contrôler et ils avaient beau nagé dans ce lac, cette mer de tristesse, il n’en voyait jamais la surface et même pas un aperçu de lumière et bien souvent ils avaient besoin d’un corde aussi mince soit elle et c’était généralement ceux qui avaient le plus besoin de la corde qui ne la demandaient pas, par honte, par fierté ou par incompréhension.
    Maximilien était dans ce cas là. Bien sûr, il avait de quoi être heureux, il ne pouvait le nier mais beaucoup de chose en lui, et qu’il n’avait pas reçu faisait qu’il se sentait mal à l’aise, pas bien dans sa peau et il avait beau montré le contraire la journée, les anciennes griffes sur son bras, les pleurs le soir, l’alcool et la cigarette montrait bien qu’il n’était pas si fort que cela et la seule personne à laquelle il arrivait encore à en parler était Léo, son meilleur ami, qui ne le jugeait pas, qui le comprenait et à qui il pouvait tout dire sans crainte ! Bien sur il y avait aussi Travis, mais ce n’était pas la même chose.

    Mais revenons donc à notre sujet, le fait qu’un homme malheureux tente ce qu’il peut pour s’en sortir tout seul et bien souvent il trouve des moyens qui ne sont pas les bons. Que ce soit scarifications, agressivité, alcool et cigarette, Maximilien avait tout essayé et restait pour l’instant bloqué sur les deux autres. Il voulait oublier dans la boisson et planer dans la cigarette et le joint, malheureusement pour lui, il avait beau ne plus pensait à ce qui n’allait pas lorsqu’il buvait mais bien souvent, ses malheurs survivait aussi et remontait vers lui aussi vite que la pression de l’alcool diminuait en lui alors pourquoi continuer alors qu’il savait parfaitement ce qui se passerait après : que rien n’aurait changer, que tout serait toujours là ? Simplement parce que c’était peut-être son dernier espoir, sa dernière façon de se dire que cette solution serait la bonne et qu’il ne s’avouait pas encore vaincu et puis il fallait reconnaître qu’il ne buvait pas que pour oublier…

    Lors de quelques rares soirée, il se sentait bien alors il sortait avec Léo et ses amis, loin de ce château avec ses règles strictes et ils allaient s’amuser et de nos jours jeunes et amusement veut dire présence de bière alors voilà le jeune Middle qui s’engouffrait des litres de substances avec ses pottes et bien sur qui dit jeunes, amusement et alcool dit sexe, musique et même quelques fois drogues alors, voilà des soirées bien drôle pour le moral mais beaucoup moins pour la santé mais de cela, l’adolescent encore inconscient n’en n’avait que faire et l’exemple de Maximimi le montrait bien !
    La voix du professeur sortit le jeune homme de ses pensées sur le monde dans lequel il vivait. Alexey Milovan venait de lui demander si il s’était bien amusé, si tout s’était bien passé. Maximilien lui répondit que oui, c’était même très bien, il lui retourna ensuite la question, ne pouvant s’empécher de rajouter le fait qu’apparemment la fin de la soirée du professeur avait du être mouvementée.


    ALEXEY_ « Mêlez vous de vos affaires, Middle. »

    Maximilien eut un petit sourire en coin en entendant la réponse sèche, froide, distante, agressive que venait de lui donner son professeur. Apparemment, il avait vu juste, Alexey Milovan n’avait pas eut une fin de soirée agréable, bien au contraire et puis les blessures physiques qu’il avait ne pouvaient que l’approuver encore un peu…Mais ce qui était le plus « amusant » était d’avoir touché une corde légèrement sensible chez le professeur de métamorphose, cela n’arrivait pas tout les jours alors bon…Mais Maximilien n’était là pour ça, cela ne l’intéressait pas, il aimait bien la discussion qu’ils partageait et n’avait pas envie de la gâcher !

    ALEXEY_ « Et vérifiez que vos conquêtes n’aient pas la corde au coup avant de prendre le risque de voler le bien d’autrui… Maintenant, dites-moi, vous comptez rentrer à votre dortoir dans l’heure ou bien dois-je vous obliger à me suivre, où que j’aille, histoire de vous tenir à l’œil jusqu’au déjeuner ? »[/colo]

    [color=dimgray]Ça y’est il l’avait le fin mot de son histoire. Alexey Milovan était quelqu’un de très malin. Il venait de faire son boulot de professeur en tenant Maximilien éloigné de sa vie de professeur, lui avait donné un conseil en lui donnant en même temps ce qui s’était passé sur sa fin de soirée. Alors comme ça, Milovan avait voulu prendre du bon temps avec une femme mais c’était fait avoir par son mari. Maxi voyait bien la scène, il se l’imaginait sans problème mais par respect pour ce professeur qu’il aimait beaucoup, il se retint de rire et se contenta de répondre à la question mais comme d’habitude de manière effrontée :


    MAXIMILIEN_ « HuM…Comme vous voulez Monsieur ! Personnellement, je comptais me mettre encore un peu au bord du lac mais rien ne vous empêche de venir avec moi, vous êtes libres ! Ensuite, je dois faire ma ronde de préfet ! »

    Ainsi, il venait d’introduire discrètement qu’il avait le droit d’être dans le parc…Bon d’accord peut-être pas saoul et la cigarette au bec mais ça…Milovan ne le pouvait pas non plus !

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MessageSujet: Re: Défoncé; déchiré Défoncé; déchiré Icon_minitimeDim 12 Oct 2008 - 20:43

    « Et paf ! Pastèque ! » La cité de la peur


    Il y a des moments comme ça où on ne peut se rendre compte de certaines choses qu’avant d’avoir passé un point de non-retour : posséder une réponse que l’on sait tirée d’une vérité trop profonde que pour la recevoir sans avoir fait aucun sacrifice, comme la première créature qui, sur terre, a pu faire l’expérience de la gravité. Cette pauvre petite chose aura laissé sa vie pour apprendre à ne pas sauter trop haut, à ne pas sauter trop loin. Mais elle ne l’aura donc appris que quelques secondes avant que l’attraction terrestre ne commence à l’attirer inexorablement vers le fond du gouffre, vers sa mort, vers son … destin ?

    Alexey ne croyait pas vraiment au destin. Depuis peu, à vrai dire, c’était comme s’il ne croyait plus en rien. Mais quelques minutes auparavant, il croyait encore qu’il pouvait sauver ce garçon, ces garçons… Ses enfants ? Les élèves de Poudlard étaient tout ce qui restait à ce professeur en sursis. Il essayait, mais il n’y arrivait pas. Il avait tenté d’être un père et il s’était lamentablement échoué au fond du gouffre, comme un oiseau perdant ses ailes tout à coup. Alors il s’était raccroché aux enfants qui l’entouraient tous les jours, mais cela … Non, il était juste bon à leur apprendre à transformer une table en quelque chose de vivant, pour que cette table réapparaisse à nouveau, comme l’illusion qu’il s’était construite, toute belle et toute… éphémère. Comme un papillon. Et alors qu’un tout petit peu d’espoir persistait, on continuait à le massacrer à coup de pelles. Sans pitié. Sans aucune considération. Qui se souciait de lui, de toute façon ? Personne. Même pas lui-même ! Alors qu’est-ce qu’il foutait encore là ? Qu’est-ce qui le poussait à rester debout, là ? Il voulait rentrer chez lui… Mais ça non plus ce n’était pas possible. Poudlard n’était plus chez lui depuis sept ans. Mais au moment où il s’était dit cela, seulement à ce moment-là, on lui avait ôté sa famille. Alors que lui restait-il vraiment, en vérité ?...

    Un pauvre gosse alcoolique et drogué au sexe ? Un pauvre gosse qui n’écoutait rien de ce que ce vieux rabougri essayait de lui dire et qui l’envoyait paître comme il savait si bien le faire depuis des années et avec tous les profs de cette misérable école ? Gros soupir qui s’en prend alors à la cage thoracique maltraitée. Il commençait à réellement n’en plus pouvoir de toutes ces phrases méchantes, sarcastiques, ironiques ou pires encore. Il commençait à en avoir réellement marre de ces problèmes. Essayer d’aider ne le menait à rien… Peut-être fallait-il arrêter ?

    C’était le genre de coup de déprime qui ne pouvait rien avoir avec la situation initiale… Qui pouvait partir de rien et partir pour rien. Après, le prof se demandera s’il n’était pas schizophrène ou simplement fou par moment, mais pour l’instant, il n’avait qu’une envie… Se retrouver seul. Il n’irait sans doute pas donner cours le lendemain matin, trop fatigué d’une nuit blanche. Il quitterait sans doute Middle sur une parole froide pour se diriger vers la forêt et ne pas en revenir avant plusieurs heures…

    Et voilà ‘Xey, pauvre et misérable professeur de Métamorphose, qui s’approche dans un nouveau soupir de son élève. Il pose sa main sur son épaule, ses yeux sombres disparaissant dans l’ombre de ses cheveux en bataille alors qu’il se penche vers l’oreille de Max.

    « Continuez comme ça, et c’est votre perte… ma perte… Vous êtes un crétin, Middle. Mais pas encore autant que moi. Alors changez de cap, par pitié, avant de foutre totalement votre vie en l’air. Si je crois que vous pouvez le faire, vous devriez y croire aussi. Pire ! Vous devriez le faire… Si ce n’est pas pour vous, pour montrer aux autres que vous n’êtes pas cette ombre que vous essayez de cacher mais qui finira par dévorer votre masque et prendre sa place… Bonne matinée, Mr Middle. Si vous voyez l’un de vos autres professeurs, dites-lui qu’Alexey Milovan n’assurera pas ses cours ce matin. Merci. »

    La fin de cette discussion sonna par une légère frappe sur l’épaule du Serdaigle, à la fois amicale et paternelle, qui sonnait également un au revoir pour cette journée qui ne faisait pourtant que commencer. Le directeur des Poufsouffle tourna lentement les talons, droit vers la forêt interdite. Et il s’éloigna, son pas ne s’accélérant pas. Et il disparut parmi les arbres avant de prendre sa forme féline et de commencer à courir à en perdre haleine.

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Maximilien E. Middle
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MessageSujet: Re: Défoncé; déchiré Défoncé; déchiré Icon_minitimeMar 11 Nov 2008 - 18:06

    Qu’était ce au fond qu’une relation ? Un lien entre deux personnes ? Une façon de voir l’autre ou de se faire voir ? Une simple comédie ? Une envie passagère de s’amuser et de manipuler, un refuse pour l’hypocrisie ? Une envie de prendre soin de l’autre et de l’aider ? Un échange de bon procédé ? Une haine féroce ? Ou juste du vide, rien, quelque chose que l’être humain avait créer, imaginer pour se sentir moins seul ? C’était quelque chose de très dur à définir mais pour Maximilien il y avait un peu de tout. Il considérait bien entendu que c’était un lien entre deux personnes différentes qui se créait au fur et à mesure de leurs discussions, de leurs rapports, de leurs moments ensembles qu’ils soient bon et négatif mais c’était surtout pour lui un façon de se faire voir, un façon de faire croire qu’il était ce qu’il voulait que les autres croient qu’il est alors c’était bien évidemment un refuge d’hypocrisie pour certaines relations, pas pour toute, pour d’autres il y avait de la haine et de l’amour et pour certaines encore rien que du vide mais à quoi tout cela tenait il ? A rien, c’était l’homme qui s’était obliger à aller vers les autres parce que seul dans son coin, il n’arrivait à rien alors qu’ensemble il était beaucoup plus fort et surtout beaucoup plus constructif parce que l’homme a besoin d’être contredit ! Voilà comment se définissait une relation pour Maximilien mais si seulement cela pouvait s’arrêter là ! Parce que dans ses complications habituelles, le jeune Middle n’avait pu se retenir de corser un peu le jeu et de faire passer son inconscient au niveau du conscient, voulant alors contrôler toutes ces relations, en faire ce qu’ils voulaient et trier chaque personne en fonction de ce qu’elles pensaient de lui et non en fonction de ce qu’ils ressentaient ensemble et ce surtout pour les adultes…Ayant cruellement manquer de ses parents, d’amour d’affection durant son enfance, il ne cessait aujourd’hui d’avoir besoin d’un adulte près de lui, ils le rassuraient, il avait besoin de se faire bien voir, d’être l’adolescent parfait à leurs yeux et vu que les seuls adultes qu’il fréquentaient étaient ceux de Poudlard, il n’avait d’autre choix que de les séduire eux, que ce soit en étant un bon élève, collectionnant les optimals, que ce soit en faisant de l’humour sur ce qui plaisait au prof ou en jouant la carte de l’élève très simple, il s’accommodait en fonction de ce que chacun voulait voir en lui…Mais ce dont il avait le plus besoin ce n’était pas, contrairement à ce que lui-même croyait, leurs attentions non…Il avait surtout besoin d’être recadré, qu’il se rende compte que l’affection ce n’étaient pas à eux de la lui donner, mais qui se chargera de le mettre face à cela ? Il faudrait peut-être déjà que les adultes se rendent compte de son mal aise, il jonglait tellement bien avec ses propres sentiments que personnes ne se rendraient jamais compte…

    ALEXEY_ « Continuez comme ça, et c’est votre perte… ma perte… Vous êtes un crétin, Middle. Mais pas encore autant que moi. Alors changez de cap, par pitié, avant de foutre totalement votre vie en l’air. Si je crois que vous pouvez le faire, vous devriez y croire aussi. Pire ! Vous devriez le faire… Si ce n’est pas pour vous, pour montrer aux autres que vous n’êtes pas cette ombre que vous essayez de cacher mais qui finira par dévorer votre masque et prendre sa place… Bonne matinée, Mr Middle. Si vous voyez l’un de vos autres professeurs, dites-lui qu’Alexey Milovan n’assurera pas ses cours ce matin. Merci. »

    Alexey Milovan à vrai dire aurait pu être ce professeur qui l’aurait réveillé, encore faudrait il comprenne le nœud du problème parce que le nœud du problème ne venait pas du fait que Middle buvait, fumait et couchait, ce n’était même pas particulièrement un symptôme de son mal aise sauf peut-être le dernier qui lui permettait d’obtenir justement cet amour dont il manquait tant, pour le reste ce n’était que par plaisir…IL ne buvait pas uniquement pour oublier, bien qu’un peu, mais surtout pour s’amuser parce qu’il aimait sentir ce liquide chaud couler dans sa gorge et qu’il aimait danser comme le diable juste après, parce qu’il aimait se sentir posséder parce le dieu alcool parce que pour lui la vie était un jeu dont il ne se sortirait de toute façon pad vivant alors il aimait défier la mort de venir le chercher sachant pertinemment qu’il gagnerait chaque combats comme il gagnait ceux qu’il menait contre lui-même…Middle était un vainqueur et non un perdant et ça le professeur de métamorphose semblait l’oublier de temps en temps ! Mais il n’avait pas tout à fait tord, et Max le savait…Son ombre finirait bien par le rattraper et ce jour là il ne pourrait plus jouer la comédie parce que ce qui lui permettait de continuer à jouer ainsi c’était l’affection qu’il recevait à force de la jouer, c’était ce qui lui permettait de tenir debout alors…Ce « vous êtes un crétin Middle » ne l’avait pas vraiment réveillé mais juste touché…Moins que si ça avait été un autre professeur parce que Max savait que Milovan souffrait autant que lui et si il lui disait cela c’était parce qu’il l’appréciait et ne voulait pas qu’il finisse mal mais qu’importe, c’était un peu le mauvais moyen mais peut-être qu’un jour il se rendrait compte que Max avait en fait un mode d’emploie, le lirait et pourrait l’aider, tout cela restait à voir…

    MAXIMILIEN_ « Bonne nuit, professeur »

    Il avait murmuré cette phrase bien qu’Alexey était déjà bien loin et qu’il n’allait sûrement pas l’entendre mais c’était surtout pour lui-même qu’il l’avait dis parce qu’il avait compris quand même quelque chose : Milovan n’allait pas bien et il comptait bien faire en sorte que ses élèves ne suivent pas le même chemin que lui, c’était un type bien ! Chancelant un peu, Maximilien se mit alors en route vers son dortoir, bien décidé à dormir pour reprendre des forces et apparaître le lendemain matin comme étant le parfait Maximilien Enzo Middle que tout le monde croyait connaître !

    FIN


[merci pour ce rp]

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