┤Hors Rôle Play├

Invité . messages

I. Vous

PRÉNOM :

Alexis

ÂGE :

18 ans

ANCIENNETÉ DANS LE RP :

Quatre années

COMMENT AVEZ VOUS DECOUVERT LE FORUM

?

Dédoublement

QUE PENSEZ VOUS DU FORUM

?

Toujours aussi bien !

II. Formalités

AVATAR :

Miura Haruma

CODE :

PROFIL :

remplit par un admin

.

Invité . messages

Kazuya Xuan Miyazaki

Kazuya Miyazaki Icone_19

Jumeau & Double
de

Kazuya Miyazaki 110

Keiko Ji Miyazaki

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« Chapitre un : Acceptation. »

Papa... Il... Il ne fallait pas...

Son doigt glissa doucement sur le velours de la boîte, son regard émerveillé ne pouvant se détacher du petit ruban rouge qui l'ornait. C'était son premier cadeau, du moins, son premier véritable cadeau de valeur. Un cadeau qu'il aurait en commun avec sa soeur au vu de la même petite boîte qui reposait dans le creux de sa main. Que pouvait donc contenir ce fameux cadeau ? Il n'aurait su le dire tant qu'il n'aurait soulever le couvercle, une chose qui semblait étonnement difficile en cet instant. Il avait peur de froisser le ruban ou de casser la boîte en étant trop brusque. Certes, ce n'était que l'emballage, mais était-ce une raison pour le mettre en morceaux ? D'autant plus qu'il tenait à prendre soin de cette petite boîte qu'il trouvait particulièrement jolie. Malheureusement, il ne pouvait attendre éternellement pour ouvrir le cadeau et c'est après de nombreuses minutes qu'il se décida enfin à soulever le couvercle, restant coi face à l'objet qui reposait à l'intérieur. Une sortes de gourmette d'argent, a vrai dire, une chaîne aurait était plus juste. Elle était fine, faites de ce métal qu'il affectionnait tant et, au milieu, sur une petite plaquette, elle aussi en argent, avait été gravé ses initiales, ainsi que celles de sa soeur. Un bijou qui, il ne savait pourquoi, le fascinait. C'était la première fois que son père lui offrait un tel cadeau, un présent aussi beau et certainement aussi chère. Hésitant quelques instants, il fini par glisser ses doigts sous la chaînette d'argent, la retirant avec délicatesse de son présentoir de velours. Elle semblait si fragile qu'il avait peur de la briser en faisant un mouvement un peu trop brusque, une chose que son père sembla remarqué car il se mit à venter sa résistance hors du commun. Rassuré, Kazuya fit courir son pouce contre le métal un peu froid, son visage arborant peu à un peu un sourire des plus rayonnant. En quelque pas, il s'approcha de sa soeur et jeta un coup d'oeil par dessus son épaule, remarquant le même bijou qui ornait déjà son poignet. Elle n'avait pas perdu de temps pour l'enfiler, contrairement à lui qui l'avait toujours en main. Une chose que Keiko s'empressa de modifier en lui arrachant le bijou des mains, l'attachant déjà autour de son poignet droit. C'était le premier cadeau qu'ils avaient en commun et, d'une certaine façon, il symbolisait l'acceptation de leur père, à ce qu'ils soient tout deux sorciers. Un détail qui, jusqu'alors, avait semblé le contrarier...

« Chapitre deux : La baguette. »

Bois d'acajou et ventricule de dragon, 27.5 centimètres. Souple et rapide, remarquable en sortilèges.

Un sourire bienveillant aux lèvres, l'homme lui avait présenté une petit boîte allongée où reposait une baguette finement ouvragé, décoré de quelques inscriptions dorée. Hésitant, il avait d'abord porté le regard sur le vieil homme, attendant son feu vert avant de s'en emparer avec délicatesse. Dire qu'il possédait l'essence même d'un sorcier entre ses doigts ! Mais... Que devait-il faire ? Devait-il prononcer une formule magique comme dans les histoires qui lui contait sa mère étant enfant ? Non, sa soeur n'avait eut le besoin de faire cela. En parlant de Keiko, qu'avait-elle fait pour que la baguette la choisisse ? Avait elle penser à quelque chose en particulier ? Il n'en était pas sure. Tout ce qu'il savait, c'était qu'elle avait fait un simple mouvement du poignet, un geste qui avait su casser une fenêtre en moins de cinq secondes. L'homme lui en voudrait-il s'il cassait, lui aussi, quelque chose ? Pinçant les lèvres, il regarda son père qui lui intima de faire un geste, ce qu'il fit après avoir réfléchit quelques instants. Prenant une longue bouffée d'air, il fit rouler la baguette entre ses doigts, celle ci se mettant à cracher quelques étincelles verdâtre avant de fracasser une étagère qui croulait déjà sous un nombre incalculable de boîtes où de fines pellicules de poussière reposaient. La tête enfoncée dans les épaules, il avait regardé le vieil homme qui lui accordait toujours ce même sourire rassurant, signe qu'il ne lui en voulait aucunement. C'était d'ailleurs d'un simple mouvement de sa propre baguette qu'il avait remit l'étagère à son état originel. Bien. Le premier bout de bois ne lui convenait donc pas, mais combien devait-il faire d'essais avant de trouver la baguette adéquate ? C'est qu'il était drôlement impatient de savoir l'effet que cela faisait d'avoir une baguette rien qu'à soit... Le vendeur, semblant remarquer son impatience, grimpa sur une échelle avant de s'emparer d'une seconde boîte turquoise, vieillie par les âges.

Bois d'aubépine et crin de licorne, 23.5 centimètres. Flexible. Puissante et remarquablement efficace pour les métamorphoses.

L'homme reposa rapidement pied au sol, sa main retirant habilement le couvercle de la boîte tandis qu'il se rapprochait de lui. Une seconde boîte, une seconde baguette, une seconde chance. Est-ce que cette baguette était la bonne ? Allait-elle le choisir ? La nervosité était à son comble, il pouvait d'ailleurs sentir son coeur battre la chamade, menaçant de quitter sa poitrine a tout instant. D'un mouvement lent, il glissa ses doigts sous le morceau de bois, l'arrachant du tissu qui le gardait prisonnier depuis nombreuses semaines. Qu'elle ne fut ensuite sa surprise de sentir presque aussitôt une douce chaleur émaner de la baguette magique, une dites chaleurs qui s'insinua lentement dans ses doigts, se répondants dans chaque veines, chaque muscles, chaque tissus que constituait son corps. Il pouvait sentir la magie de la baguette, il avait l'impression de ne faire plus qu'un avec cet objet qui le fascinait tant. Comme par automatisme, il leva la main au dessus de sa tête, puis l'abaissa en la faisant siffler dans l'aire, une gerbe d'étincelles bleu et argent jaillissant déjà de son extrémité. Il était tellement fière, tellement heureux qu'un sourire ornait ses lèvres, lui donnant l'air des plus rayonnant. N'était-ce pas compréhensible ? Après tout, la baguette venait de le choisir ! Lui, et personne d'autre...

« Chapitre trois : Séance de vol. »

Merlin, mais qu'est-ce qui m'a prit...

Sa main se crispa sur le manche de son balai, il n'avait d'autre choix que d'affronter ses craintes s'il voulait retrouver pied à terre. Merlin, pourquoi avait-il chaparder le plume bleu de sa soeur ? Pourquoi était-il monté en haut de la tour d'astronomie ? Quelle idée farfelue avait bien put traverser son esprit déjanté pour qu'il ait la subite envie de voler ? Lui qui avait si peur du vide... Il avait l'air intelligent le petite troisième année qui ne pouvait garder les yeux ouverts tant sa peur était grande ! Mais que pouvait-il faire d'autre ? Il arrivait à peine à maîtriser ses tremblements, il ne pouvait pas même calmer les battements précipités de son coeur. Quant à ses poumons, ceux ci semblaient vouloir obstinément refuser tout air voulant y entrer, c'est d'ailleurs avec une certaine difficulté qu'il parvenait à respirer. Il allait mourir... Si ce n'était par le manque d'oxygène, ce serait en tombant du balai ! Et quant bien même il parvenait à éviter la chute, sa soeur serait la pour le réceptionner à l'atterrissage. Pourquoi ne lui avait-il pas demander la permission ? Question idiote. Il n'aurait reçu qu'une réponse négative de sa part, et pour cause, il n'était pas doué en vol et risquait fort d'abîmer son précieux balai. Foutaise. Si elle arrivait à voler, alors il avait toutes les chances d'y arriver ! Du moins, c'est ce qu'il ne cessait de se répéter depuis cinq longue minutes afin de se rassurer. Il pouvait réussir, il allait vaincre sa peur. Tout ce qu'il avait a faire, c'était enjamber la balustrade et enfourcher ce fichu bout de bois qui lui servait de balai. Ce n'était pas difficile, en sommes, mais la hauteur et le vide suffisaient à le terrifier plus que de raison.

Il avait peur du vide, c'était un faite, alors pourquoi s'obstinait-il a vouloir voler ? Il n'aurait su le dire. Le coeur au bord des lèvres et le balai étroitement serré contre son torse, il enjamba la balustrade, frissonnant en sentant le froid mordre sa peau à travers le tissu de son pyjama. Peut-être aurait-il dut prendre une veste... Sa main se resserra autour de la rambarde qu'il n'avait pas lâchée tandis qu'il plaçait le balai entre ses jambes, le serrant automatiquement entre ses cuisses. Merlin, arriverait-il à lâcher le garde-corps ? Oui, il le devait. Il n'avait pas fait tout ceci pour repartir tête baissée ! Prenant son courage à deux mains, il lâcha la balustrade et s'accrocha au balai tout en s'élançant dans les aires. Sentir le vent s'insinuer sous ses vêtements et balayer les quelques mèches de cheveux de son visage... Il comprenait pourquoi sa soeur aimait tant jouer au quidditch, et la sensation de liberté qui le prenait aux tripes, cela valait bien tout ces nombreux efforts qu'il avait fait ! Mais... Comment devait-il faire pour rejoindre le sol ? Il ne tarda pas à l'apprendre de la pire des façons, le balai se mettant à tanguer dangereusement avant de le propulser en avant, lui faisant entamer une descente aux enfers. Quatre mètres, c'est la distance qui le séparait du sol lorsqu'il fut expulser du bout de bois. Quatre mètre qui, lorsqu'il les eut franchit, lui valut un long séjour à l'infirmerie et de nombreuses disputes avec sa chère soeur...

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« Chapitre quatre : Un être diabolique. »

Non, ne m'approches pas !

Un pas, puis deux, et l'animal s'immobilisa, penchant déjà la tête sur le coté pour lui faire part de son incompréhension. Fichue boule de poils ! Pourquoi s'en prenait-elle toujours à lui ? Pourquoi était-il toujours la cible de ses envies subites de caresses ? Ne pouvait-elle donc pas aller se frotter sur les jambes de Keiko plutôt que les siennes ? N'arrivait-elle donc pas à comprendre qu'il était allergique à elle ? Apparemment non. Soupirant, l'adolescent tenta de s'éloigner du chat sans grand succès, et pour cause, l'animal se mit à le suivre en trottinant, croyant certainement à un jeu. Pourquoi s'obstinait-elle donc à s'approcher ? Lui qui venait tout juste de prendre son traitement... Certes, il était allergique aux animaux et prenait des antibiotiques pour ne pas éternuer sans cesse, mais ce n'était pas pour autant qu'il supportait le fait de se faire frôler par un quelconque animal, et pour cause, les réactions allergiques étaient alors terrible et lui valaient un petit séjour à sainte mangouste dans les plus brefs délais. Urticaires, plaques rouges et démangeaisons, sans parler du manque d'oxygène dans ses poumons ! Oui, Kazuya était on ne peut plus allergique aux contactes des animaux, mais ce n'était pas pour autant qu'il avait voulu priver sa soeur, encore moins pour de simples allergies, même si celles ci le faisaient quelques fois frôler la mort. Soupirant à nouveau, l'adolescent tenta de chasser la chatte d'un mouvement de main, un geste qui ne parvint à déloger l'animal qui le fixait d'un air presque amusé. Stupide bestiole ! Le faisait-elle exprès ? S'amusait-elle de le voir si effrayé ? Était-elle si diabolique que cela ? Oh que oui, pourquoi s'approchait-elle encore, sinon ? Le regard posé sur l'être diabolique qui s'avançait vers lui, Kazuya se mit en tâche de reculer, une main dans son dos écartant tout objet se trouvant à sa portée. Tout objet ? Pas vraiment... Sa main ne put écarter l'aspirateur qui reposait au sol et, n'ayant pas des yeux dans le dos, il ne put éviter l'obstacle qui se dressa sous son pied. Un manque d'attention qui, il devait l'avouer, allait lui être quelque peu regrettable car, moins de cinq secondes suivant sa chute, la chatte sauta sur son torse, frottant son museau contre son bras. Un geste qui lui fit connaître, pour la énième fois, les joies des allergies tandis qu'il criait après son père...

« Chapitre cinq : La comparaison. »

On se ressemble surtout quand tu dors...

Nombreuses étaient les personnes à dire qu'ils se ressemblaient. Une chose normale, en sommes, étant donné qu'elle était son double, sa moitié, sa jumelle et bien plus encore, elle était celle qui partageait sa vie depuis maintenant seize longues années, mais, bien qu'ils soient jumeaux, il ne leur avait jamais trouvé un air flagrant de ressemblance, si ce n'était lorsqu'elle dormait. Ce bref moment où ses traits de relâchaient. Un court instant où il pouvait apercevoir l'ébauche d'un sourire sur ses lèvres. Oui, elle était belle lorsqu'elle dormait, bien plus que lorsqu'elle était éveillée. Lentement, il porta la main à son visage, frôlant sa joue de ses doigts dans une légère caresse. Ils avaient beau être jumeaux, elle était plus bronzée que lui, sa peau étant d'une jolie couleur dorée tandis que lui se voyait hérité d'un teint moins prononcé. Ce n'était pas sa faute, il n'aimait simplement pas s'exposer aux rayons du soleil, ayant la fâcheuse habitude de rôtir plus qu'il ne bronzait... Doucement, il fit voyager son index sur son visage, venant caresser progressivement son nez, puis ses lèvres. C'était un autre détails qui les différenciaient, leur bouche. Keiko avait de jolies lèvres, fines et rosées, parfois rehaussées avec une légère touche de maquillage, alors que lui avait des lèvres plus claire et développées. Un détail sans grande importance, certes, mais qui avait tout de même son intérêt. Lentement, son doigt reprit sa course, balayant une mèche de cheveux qui barrait le front de la petite japonaise endormie.

Ils étaient beaux, ses cheveux longs et ils étaient d'un magnifique brun aux reflets cuivrés par instants. Une chose qu'ils avaient en commun, si ce n'était que les siens étaient plus court. Il aimait bien les cheveux de sa soeur, en particulier lorsqu'il pouvait y glisser les doigts, bien qu'il ne le faisait que très rarement. Un sourire se dessina sur ses lèvres, continuant de faire courir ses doigts sur sa peau. Un visage allongé, un nez légèrement retroussé, des paupières fermées, celles ci cachant deux pupilles noisette aux reflets miel. Il ne le savait que trop bien, il possédait le même regard à la seule différence que le sien était plus enfantin. Son sourire s'accentua tandis qu'il se redressait, regardant Keiko du haut de son mètre soixante et onze. Une troisième chose qui les différenciaient, il était plus grand qu'elle, mais étant un garçon - et elle une fille - la chose ne pouvait qu'être normale. D'un mouvement lent, il porta la main à son propre visage, touchant sa joue du bout des doigts. Malgré toutes leurs différences, ils restaient toute fois identique sur certains points. Ils avaient le même regard, le même visage, le même nez, la même tignasses et, à quelques détails près, les mêmes traits. Oui, Kazuya possédait pas mal de traits assez féminin, et il ne s'en plaignait pas, bien au contraire. C'était un petit détails qui ne faisait qu'accroître sa ressemblance avec la demoiselle endormie. Un détails sans grande importance, certes, mais qui avait tout de même son pesant de cacahuètes...

« Chapitre six : La morale. »

Tu vas inciter au viol habillée comme ça...

Un bout de tissu turquoise en guise de jupe, un haut ample de couleur orange, des hauts talons aux pieds... Comptait-elle réellement sortir dans cette tenue ? Pas que cela le regardait, elle avait tout de même seize ans et était donc en mesure de se défendre si le besoin y était, mais, tout de même, était-ce une raison pour s'habiller de manière si aguicheuse ? Kazuya n'était pas de cette avis, mais à quoi bon le lui dire ? Il savait pertinemment qu'elle ne l'écouterait pas. Elle ne l'écoutait jamais lorsqu'il lui faisait des reproches concernant son attitude bien trop provocante... Un soupire franchit ses lèvres tandis qu'il se redressait, prenant la direction de sa chambre. N'arrivait-elle donc pas à comprendre qu'il s'inquiétait pour elle ? Car c'était le cas, il avait peur qu'un homme un peu trop entreprenant ne s'en prenne à elle. Il avait beau être naïf, cela ne l'empêchait pas de faire preuve de maturité lorsqu'il le devait. Une maturité qui se manifestait particulièrement lorsque sa soeur devait sortir en soirée affublée de bouts de chiffons. Certes, jusqu'alors, il ne lui était encore jamais rien arrivé, mais était-ce pour cela qu'il devait mettre son inquiétude de coté ? Non, et puis, il était tout à fait normale qu'il s'inquiète, elle était sa précieuse soeur après tout ! Mettant fin à ses pensées quelques instants, il franchit le seuil de sa porte et s'arrêta, son regard se portant sur le miroir accroché au mur de sa chambre. Il était grand, son miroir, assez pour qu'il puisse se voir en entier s'il se mettait face à lui, une chose qu'il fit en quelques enjambées. Voir son reflet lui fit froncer légèrement les sourcils. Était-il en mesure de faire la morale à sa soeur au vue de son jeans délavé et déchiré par endroit ? Pouvait-il réellement lui faire des remarques alors que ses cuisses étaient largement apparentes par le trous de ce même pantalon ? Il avait quelques doutes sur la question. Des doutes qui se dissipèrent rapidement lorsqu'il repensa à la tenue de sa soeur. Contrairement à elle, il ne devait pas sortir. Contrairement à elle, il n'était pas une fille et avait donc moins de chances de se faire violer si ses cuisses étaient visibles et, de plus, lui ne portait pas un haut laissant clairement transparaître les formes qui se cachait dessous. Enfin, encore fallait-il qu'il ait des formes...

« Chapitre sept : Trop naïf. »

Comme si j'avais pu m'intéresser à toi ! Ouvres les yeux, mon pauvre. T'es pathétique !

L'adolescent avait eut un mouvement de recule à l'entente de cette phrase, celle ci ayant l'effet d'un coup de poing reçu en plein estomac. Pourquoi lui parlait-il si durement ? Du moins, qu'avait-il fait pour mériter une telle méchanceté ? La réponse était simple, il avait été naïf ! Naïf de croire qu'un garçon tel que lui aurait put s'intéresser réellement à lui. Pourtant, jamais il n'aurait put se douter que ce masque de prince charmant cachait en réalité un crapaud vile et sans coeur, et pour cause, l'illusion avait été telle qu'il n'avait pu le remarquer. D'ailleurs, comment aurait-il pu se douter un seul instant qu'il cachait une telle personnalité ? Question idiote. Lorsqu'on était assez naïf pour croire au prince charmant, on l'était suffisamment que pour croire en la pureté des gens. Une pureté qui était parfois inexistante. Kazuya pinça doucement les lèvres, se retenant difficilement de verser les larmes qui perlaient aux coins de ses yeux. Il n'allait pas lui faire ce plaisir, il n'allait pas pleurer pour de simples mots. Il ne devait pas, mais c'était tellement dure de se retenir ! Comme si j'avais pu m'intéresser à toi... Des mots lourds de sens, des mots qui lui faisaient mal. Il avait mal d'être ainsi confronté à la réalitée. Il avait ouvert son coeur et il s'était amusé à le piétiner sans scrupule. Comment pouvait-il encore le regarder ? Peu à peu, la tristesse fit place aux regrets. S'il avait su garder les pieds sur terre, il ne serrait pas là, entrain de lutter contre ses larmes. S'il ne s'était pas montré aussi naïf, il n'aurait eut besoin de cacher sa peine. S'il n'avait pas était aussi idiot que pour lui faire confiance, alors son coeur serait peut-être toujours en un seul morceau. Il aurait pu faire bon nombre de chose pour s'éviter cette souffrance et pourtant, il avait fermé les yeux.

Il s'était laissé submerger par ses sentiments. Il s'était laissé guidé par son coeur plutôt que par sa raison et voilà où cela l'avait mené, à souffrir inutilement. Il était idiot, tout simplement, quoi d'autre sinon ? Lentement, ses doigts se refermèrent sur les paumes de ses mains, ses ongles meurtrissants sa peau sans aucunes douceur. Une douleur physique qui semblait faire bien pâle figure à coté de la douleur que ressentait son coeur. En y réfléchissant bien, pourquoi s'était-il montré si crédule ? N'aurait-il pas dut garder les yeux ouvert, comme il le disait si bien ? Bien sûre que si, mais quand on à l'âme d'un enfant, on ne peut se douter de le vraie nature des gens. L'adolescent serra doucement les dents, son regard s'animant peu à peu d'éclats dorés. N'avait-il donc pas honte de le faire souffrir ? Non, il n'avait pas honte de son comportement au vu du sourire qui ornait ses lèvres. Il était tellement grossier... Son comportement était tellement inadapté à la situation... Kazu n'avait plus qu'une envie, c'était de lui faire ravaler ce sourire indécent, mais en avait-il seulement la force et le courage ? Pouvait-il frapper l'homme qu'il aimait ? Pouvait-il frapper le garçon qui avait osé lui dire qu'il était pathétique ? Bien sure que oui ! Car s'il ne pouvait lui répondre aussi durement, il aurait au moins le courage de lui rendre monnaie de sa pièce dans un crochet du droit bien sentit... Il était naïf, c'était un fait. Il se montrait parfois un peu trop gamin, c'est vrai. Il était attachant et attendrissant, on ne pouvait le nier. Il ouvrait facilement son coeur, une chose non négligeable. Il était très protecteur envers les gens qu'il aimait, sa principale qualité. Et la liste était encore longue, mais ce n'était pas pour autant qu'il acceptait que l'on se moque de lui et encore moins que l'on piétine ses sentiments... Qui aimait ça, de toutes façons ?

Re-bienvenue alors mon petit Kazuya adoré. Tu sais déjà comment tout fonctionne bien évidement et je te valide! Va voir si un club t'intéresse et n'oublies pas de bien complété ton profil et de t'ouvrir ta fiche de relation.

Donc, même si tu ne parles pas de ton intelligence, tu est trop calme pour être envoyé à pouffsouffle comme je le voulais. Après un autre avis, nous disons donc: SERDAIGLE!

P.S. I LOVE YOUU!!! ^^ <3