Appelo Mor†em (old)
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Appelo Mor†em (old)


 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

A la lumière obscure {Prio Alexia Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Auteur Message
Maximilien E. Middle
Admin | Serdaigle
Loosing control...Help him to get up! Maximilien E. Middle
.
Masculin

5572 messages
Amour : Loréana Wilde est et sera pour toujours l'amour de sa vie!

Pensine
Orientation Sexuelle: Bisexuel
Année d'étude: 7ème année
Caractère: Sincère, honnête, fou, motivé, drôle, beau parleur, inteligent, charmeur, loyal, passioné, passionant, têtu, bien élevé, révolutionnaire, débrouillard, autonome, sarcastique, protecteur, volontaire, amusant, sportif, classe, patient, franc, écrivain, artiste! etc

MessageSujet: A la lumière obscure {Prio Alexia A la lumière obscure {Prio Alexia Icon_minitimeSam 7 Nov 2009 - 18:08

Au cimetière

A la lumière obscure {Prio Alexia 14 A la lumière obscure {Prio Alexia Chace4
Travis - JE SUIS ENFIN LIBRE
Max - 'AI TOUT PERDU


    Il faisait froid cette nuit là mais ni le vent, ni l’obscurité ne semblait pouvoir arrêter la silhouette qui déambulait faiblement entre les tombes. La lune ronde et belle dirigeait son faisceau de lumière sur l’homme comme si en l’éclairant elle voulait lui apporter un peu de réconfort, un peu de douceur et d’amour tant de chose que cette ombre qui marchait là semblait avoir perdu…L’ombre s’avançait comme un fantôme, comme guidé par une sorte de fil invisible qui le conduisait devant le lit éternel de celui qui y était couché. Ses pas, en effet, le menèrent devant la tombe de Travis Andrew Cohen. Alors, tandis que le jeune homme s’arrêtait pour faire face à la pierre toute de blanche immaculée, la lune se cacha derrière un immense nuage noire comme si elle avait abandonné toute chance de pouvoir aidé le jeune homme, tout chance de faire face à ce désespoir qu’elle préférait fuir derrière ce monstre de poussière parce que la belle Déesse lunaire avait compris que l’homme qu’elle voulait aidé était inconsolable, que c’était bien trop tard pour lui, que son cœur était vide et pour cela à jamais. Les perles d’eaux qui coulaient le long des joue de l’adolescent ne pouvaient qu’accréditer ce que la lune savait déjà : cette douleur était incommensurable, innommable c’était la douleur du vide, la douleur de la perte, de l’absence et la douleur de l’amour. Ce cœur d’adolescent pur était à présent rempli, rempli d’une peine que peu arrivait à surmonter parce que l’homme avait perdu son frère et pas n’importe quel frère : son frère de cœur, son frère d’amour, son frère tout simplement qui représentait tant de choses à ses yeux. Ce frère qui ne lui sourirait plus jamais, ce frère qui ne lui parlerait plus jamais et que plus jamais il n’aurait la chance de serrer dans ses bras. C’était terminé pour ce frère parce que maintenant il gisait là, pour l’éternité, à côté d’une autre tombe qui portait le nom de Tristan Cohen. Des jumeaux morts dans la même année mais c’est devant le marbre froid gravé de Travis que l’ombre s’arrêta, c’est devant cette pierre blanche que le jeune s’agenouilla pour se mettre alors à pleurer….


**

    PROFESSEUR_ « Monsieur Middle, Monsieur Sanchez, veuillez me suivre s’il vous plait. »

    Maximilien sortit immédiatement la tête de son livre. Il était bien rare qu’un professeur vienne chercher des élèves dans leur salle commune surtout lorsque c’était un samedi soir très tard et que tous étaient déjà sensés dormir depuis bien longtemps ce qui heureusement ce jour là, ne fut pas le cas des deux meilleurs amis qui avaient préféré prendre du temps un peu ensemble pour lire chacun installé confortablement dans un des fauteils bleus tout en se réchauffant près du feu de la salle commune de serdaigle. Cette soirée avait très bien commencé puisque lors de sa dernière visite à l’infirmière, l’infirmière avait annoncé au jeune blondinet que ses blessures étaient en bonne voix de cicatrisation et qu’à présent il n’aurait plus besoin de venir tous les jours mais tous les deux jours. Le serdaigle s’était même dis que celui lui permettrait peut-être d’aller parler à son autre meilleur ami, Travis, à qui il n’avait plus reparlé depuis la pensine. Cela lui servira d’introduction et peut-être pourrait il enfin comprendre ce qui s’était passé et par la même occasion se réconcilier avec son frère de cœur. Oui, la soirée avait particulièrement bien commencé et elle annonçait même une nuit sans cauchemar et sans peur ! Enfin…C’était ce que les deux jeunes gens pensaient jusqu’à ce que le sous-directeur vienne les chercher.

    Les deux jeunes se levèrent alors, le regard plein d’interrogations, plein de peurs et de questions. Ils se demandaient vraiment ce qui se passait et tous deux avaient cent et une craintes dans leurs têtes. Léo devait sans doute se demander si on avait découvert que c’était lui qui avait fait rentré toutes ces bouteilles d’alcool dans l’école et Maximilien se demandait si c’était à propos de sa relation interdite avec Loreana Wilde, professeurs de potion. Mais les deux pauvres étaient bien loin de la réalité. Ils suivaient leur professeur à travers tous les étages du château et celui-ci gardait le silence et la tête baissée ce qui intriguait un peu plus les deux jeunes gens. Se passait il quelque chose de grave ? C’était tellement bizarre et inhabituelle et puis finalement ils arrivèrent devant la gargouille du directeur. Léo et Maximilien se regardèrent un instant avant de se prendre la main pour se donner du courage. Aller chez le directeur n’arrivait presque jamais à la plus part des élèves de ce château alors Maximilien et Léo surent dés ce moment là qu’il était arrivé quelque chose de grave et peut-être même de très grave ! Le sous-directeur prononça le mot de passe et les laissa entre ensuite. Les deux serdaigles gravirent les escaliers et toquèrent à la porte avant que le directeur ne leur dise d’entrer ce qu’ils firent sur la pointe des pieds, très intimidés. Ils s’installèrent tous deux sur le fauteuil que le directeur leur désigna et ils patientèrent tous deux calmement :


    DIRECTEUR_ « Monsieur Sanchez, Monsieur Middle, cela me fait beaucoup de mal de devoir vous dire cela mais vous étiez ses meilleurs amis alors il nous semblait normal de vous prévenir avant de faire l’annonce générale. Monsieur Cohen, Travis a été retrouvé mort… »

**


    MAXIMILIEN_ « Tu n’avais pas le droit, Travis ! »

    Le jeune était à présent à genoux devant la tombe blanche. Il pleurait sans retenue en se lamentant et en parlant à celui qui avait autre fois été son meilleur ami, son inséparable, son jumeau. Il n’avait pas le droit d’être là normalement ce soir mais rien n’avait jamais arrêté le jeune Middle et aujourd’hui encore moins. Et si Léo n’avait pas le courage de venir, Maximilien lui avait besoin de venir se recueillir sur la tombe, avait besoin de lui parler, de le voir comme si l’ancien serdaigle allait l’entendre et répondre à ses supplications. Il espérait que tout cela ne soit qu’un cauchemar et qu’une nuit en pleurant, il sentirait une main sur son épaule, qu’il se retournerait et qu’il le verrait alors là, devant lui. Travis lui demanderait alors pourquoi est ce qu’il pleurait et Maximilien le serrerait fort contre lui, encore plus fort, contre son cœur. Mais Travis était mort, Travis était mort, mort, mort et mort mais l’adolescent n’arrivait pas à l’accepter parce qu’il ne pourrait pas survivre sans lui. Alors il restait là, pendant des heures voir même toute la nuit à attendre, à boire et à croire que Travis allait apparaître alors il buvait encore sur la tombe de son meilleur ami, il buvait parce que cette substance magique l’emmenait loin, très loin et lui permettait d’oublier. Oublier que Travis n’était plus là et ne serait plus jamais là…

    MAXIMILIEN_ « Je t’aimais moi, TRAVIS ! »

    La colère se joignait à la douleur de l’adolescent qui n’arrivait plus à supporter une telle tristesse, une telle absence, une telle déception, une telle douleur, un tel gouffre c’était tellement énorme que son cœur ne pouvait résister à cette souffrance. L’adolescent se redressa alors en titubant légèrement et il hurlait cette phrase, hurlait son amour à ce meilleur ami qui était toute sa vie et il buvait en même temps. De colère, il jeta sa bouteille au loin dans le cimetière, bouteille qui alla s’écraser au loin sur une tombe. L’éclat de verre fut pimenté par un hurlement de douleur de Maximilien qui ne tenait plus que devait laisser sortir cette haine, et ce vide au fond de son cœur. Il criait dans tout le cimetière, il pleurait, il appelait le mort avant de se rejeter à nouveau au pied de la tombe et de pleurer sur elle, la bouteille à la bouche…

Revenir en haut Aller en bas
https://appelo-mortem.forumactif.org/-t43.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t1023.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t551.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t236.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t49.htm
Alexia Sullivan
Serpentard
Les Apparences sont bien trompeuses... Alexia Sullivan
.
Féminin

655 messages
Amour : Ne le retrouve plus tellement elle est Volage

Pensine
Orientation Sexuelle: Hétérosexuel
Année d'étude: 7ème année
Caractère: Chiante, Fêtarde, Maligne, Prétentieuse, Folle, Drageuse, Déterminée, Sarcastique, Joviale, un peu Maladroite lorsque l'alcool lui monte à la tête, très Franche, Indiscrète, Bavarde, Joueuse, Violente, ... Apprend à la connaître et tu verras qu'elle est aussi Gentille, Fidèle en amitié, Attentive, Intelligente, Confidente et Amusante !

MessageSujet: Re: A la lumière obscure {Prio Alexia A la lumière obscure {Prio Alexia Icon_minitimeJeu 12 Nov 2009 - 0:47

« - Dis maman quand on meurt, est-ce que c'est pour la vie ? Même les mamans meurent ?
-Une mère ne meurt jamais car on l'appellera toujours "maman" mon ange.
»


    Il faisait bien sombre cette nuit là. Une nuit sans lune, ni même d’étoiles qui illuminaient le ciel. Rien. Il faisait sombre. Obscur. Un silence solennel surplombait la pleine. On n’entendait rien à l’horizon si ce n’est le vent qui soufflait quelque fois, emportant avec lui quelques feuilles mortes au loin. Le monde semblait paisible, tranquille, sans la moindre trace de vie. Normal pour un cimetière, me direz-vous …
    Surgit alors un bruit non loin du chêne qui dominait l’endroit paisible. Une branche qui se brisa, la terre fraîche qui s’écrasa au touché d’un pied lourd, calme et pourtant si indécis. Bien que la nuit fût ténébreuse, on distinguait encore une lueur dorée cheminant lentement entre les tombes. Ses pas indécis, tantôt rapide, tantôt lent, montrait à quel point était l’état d’esprit de la jeune fille. Cela faisait déjà 4 ans maintenant qu’elle venait en ce lieu à la fois triste et apaisant. 4 ans que sa mère avait quitté ce monde sans lui dire adieu. 4 ans qu’elle venait auprès de sa tombe pour simplement s’apaiser un peu, pour discuter avec sa maman, ou pleure tranquillement avec elle, ou encore se remémorer des souvenirs qu’elles avaient partagé. Oui c’était bien triste de savoir qu’on ne peut plus compter sur un soutien maternelle jusqu’à la fin des temps mais que c’était apaisant de pouvoir la rendre visite de temps à autre. Certains penseront certainement que cela est complètement idiot de discuter avec une tombe. Mais casse la tienne, Alexia était bien connue pour ne porter aucune attentions aux rumeurs et aux commentaires des autres.

    Quatre longues années de débauches, tentant coûte que coûte de retrouver goût à la vie, voila ce qu’elle essayait depuis ce fameux jour sombre où elle avait jeté un poignet de terre sur le cercueil luxueux de Cassandra Sullivan. Des années sombrées dans l’alcool et la débauche. Cherchant un moyen pour oublier l’absence d’affection maternelle, l’absence d’amour, de confiance en soi et d’amour-propre. En vain, on ne peut oublier, cela submerge toujours au dessus de l’eau – ou plutôt de l’alcool. Alexia Sullivan s’était retrouvée prise au piège dans son propre jeu. Dévastée, mais montrant une toute autre apparence au reste du monde, elle encaissa les coups après coups.

    Dernièrement, tous lui tombait sur la tête. Comme si elle devait payer pour tout le mal qu’elle avait fait à ses victimes, à ses ex’s ou autres conquête dont elle ne se souvenait plus le nom. Payer pour son air hautain, ses débauches et ses caprices. Depuis la mort de Keiko – dont on la soupçonnait d’être la meurtrière – Alexia avait vu son monde s’écrouler pierre après pierre. Ce qui était très dure pour une fille qui aimait avoir les choses sur contrôle. Lenny, son Lenny se trouvait avec Laura, les gens la regardait avec peur ou dégout alors qu’avant on l’enviait pour ses soirées, son allure et ses conquêtes. Durant les vacances scolaires, son père ne faisait plus attention à elle, bien trop occupé par les moindres désirs de sa compagne qui plus est risquerait de devenir la belle-mère d’Alexia. Ce qu’elle pouvait la détester cette garce d’Eleanor ! Et ce fut la rentrée scolaire. Une nouvelle année dans cette école. Sa dernière année. La peur et l’incertitude de son avenir lui démangeait légèrement, ne sachant que faire après Poudlard. Beaucoup de ses amis n’étaient plus à Poudlard. Heaven, Devan, Hugo mais tout les autres aussi lui manquait. Ce n’était plus pareil maintenant. Et pour couronner le tout, Poudlard venait d’annoncer une troisième mort au sein de l’école. Cette fois-ci, aucune rumeur de la cause du décès s’orientait sur Alexia, quoi que… Mais ce qui était le plus grave pour la jeune serpentard, c’était que cette mort tragique de Travis Cohen l’affectait tout autant. Ils n’étaient, certes, pas les meilleurs amis au monde, mais avaient été des bons amis tout de même. Alexia s’en souvenait encore des moments ou ils passaient à ses disputer pour un rien. C’était toujours ainsi entre les deux : des engueulades, des prises de tête et beaucoup de réconciliations. Avec qui allait-elle pouvoir s’engueulé maintenant ?
    Ses pas s’arrêtèrent enfin devant la tombe de sa défunte mère. Le cœur serré comme toujours, elle lui souri tristement.

    - Coucou Maman…. Tu me manques toujours autant tu sais… j’espère que tu vas bien là ou tu es…Travis est avec toi ? c’est un type bien tu sais, embrasse lui de ma part. D’ailleurs je vais aller le voir après… mais d’abord j’ai besoin de ta présence. J’en peux plus dernièrement… pourquoi tout cela m’arrive en même temps, tu le sais toi ? Parce que sérieux c’est insupportable tout ce qui m’arrive. Je ne sais plus comment agir. Je te fais honte, j’en suis sur… j’en suis désolé, encore une fois…. mais j’espère au moins qu’un jour tu seras fière de moi et que…

    Mais un bruit vient interrompre l’intimité de la jeune fille. Ce qui, au départ, n’était qu’un murmure au loin, se transforma en cris de désespoir, mélangé au son de verre brisé. Il n’y avait aucun doute, c’était Max. Son Morgan qui désespérait auprès son meilleur ami décédé. Sans même attendre plus longtemps, Alexia abandonna sa mère et se précipita le plus rapidement possible entre les tombes à la recherche de son ami.

    Il était là, au pied de la tombe de Travis Cohen. En pleure et bouteille à la main. Les larmes aux yeux, elle s’avança vers son ami. Alexia savait très bien ce que l’on éprouvait en ces circonstances. Perdre un être cher, si aimé, si proche était dur. Très dure. Une douleur insoutenable, horriblement insupportable. Tragique. Une souffrance abominable. Alors elle s’approcha de Maximilien et le pris dans ses bras fortement. Alexia était toujours là pour lui. Qu’il puisse avoir besoin de s’amuser, se défouler, s’évader, discuter ou tout simplement parler, Alexia était toujours là. C’était ainsi leur amitié. Pour les mauvais moments, les amis viennent d’eux même pour soutenir leur ami.

    - Il t’aimait beaucoup aussi, j’en suis sur…

    Ne sachant que dire d’autre, le silence semblait être la meilleure solution face à cette situation. Quoi qu’il en soit, elle serrait toujours prête à l’aider face à cette rude épreuve. Oui Alexia savait ce qu’était perdre un proche malheureusement…

Revenir en haut Aller en bas
https://appelo-mortem.forumactif.org/memoire-du-choixpeau-f7/alex http://appelo-mortem.forumactif.com/relations-f29/alexia-s-relations-une-ivresse-efface-mille-tristesses-t744.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/hiboux-f28/un-message-pour-alexia-t350.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/envie-d-un-rp-f30/alexia-s-rp-t332.htm
Maximilien E. Middle
Admin | Serdaigle
Loosing control...Help him to get up! Maximilien E. Middle
.
Masculin

5572 messages
Amour : Loréana Wilde est et sera pour toujours l'amour de sa vie!

Pensine
Orientation Sexuelle: Bisexuel
Année d'étude: 7ème année
Caractère: Sincère, honnête, fou, motivé, drôle, beau parleur, inteligent, charmeur, loyal, passioné, passionant, têtu, bien élevé, révolutionnaire, débrouillard, autonome, sarcastique, protecteur, volontaire, amusant, sportif, classe, patient, franc, écrivain, artiste! etc

MessageSujet: Re: A la lumière obscure {Prio Alexia A la lumière obscure {Prio Alexia Icon_minitimeMer 18 Nov 2009 - 18:34

    Je ne pouvais pas le croire…Je ne peux pas le croire, c’est tout bonnement impossible, cela n’a pas pu arriver. Tu n’as pas pu me faire cela, Travis, pas toi. Toi mon frère, toi mon cœur, toi mon meilleur ami, toi mon amour, toi ma vie...Tu m’as abandonné, tu m’as oublié et aujourd’hui tu es parti…Tu es parti pour toujours, tu es allé de l’autre côté de la barrière là où jamais je ne pourrai revenir te chercher…Que puis je faire à part pleurer, que puis je faire à part murmurer ton nom encore et toujours plus fort parce que je ne veux pas que tu parte, je ne veux pas que meurt, je ne veux pas l’accepter…Travis comprends tu cela…Tu ne peux pas être mort, tu ne peux pas t’être envolé…Jamais je ne pourrai vivre sans toi, jamais ! Ne me croyais donc tu pas lorsque je te disais que sans toi et que sans Léo je n’étais rien. Ne me croyais tu pas quand je te disais que tu étais comme l’oxygène pour l’homme, comme l’enfant pour une mère, comme l’amour du monde, comme les émotions pour le cœur, tu représentais tout pour moi…Rien ne vaut la peine d’être vécu si tu n’es plus à côté de moi…Je ne peux pas le supporter ! Je ne peux pas l’accepter, Travis…Mes larmes ne cesseront plus de couler maintenant que tu es loin de moi…Maintenant que je t’ai perdu pour toujours et le pire, c’est que j’en suis responsable…Si seulement j’avais pu t’aider, t’écouter, j’aurais peut-être plus comprendre…Mais travis, reviens, reviens moi, je t’en supplie…Travis ne me laisse pas seul, Travis reviens, reviens…Travis…

    MAXIMILIEN_ « TRAVIS REVIENS ! »

    Le dernier cri, prononcé à haute voix par le garçon résonna dans tout le cimetière, se répercutant sur les pierre tombales, touchant les morts en plein cœur, frappant les tombes de la douleur qu’il renfermait…C’était le cri du désespoir, le cri du vide, le cri de l’absence, de la douleur, de la souffrance…Le cri de la perte et de la mort, celui de l’enfant à qui on avait tout enlevé y compris le seul, unique et dernier espoir qui lui restait encore…La lune pleine se cachait derrière les longs nuages noirs et sombre de la nuit comme si elle voulait fuir le regard plein de tristesse, plein de haine du jeune adolescent qui se tenait là, agenouillé devant la plus belle des tombes…Devant cette tombe toute de blanc colorée, toute de lumière imbibée, toute de nouveau deuil submergée. Cette tombe qui porterait pour l’éternité le seul et unique nom qui n’aurait jamais du y être inscrit celui de Travis Cohen qui séjournait juste à côté de celle qui portait le nom de Tristan Cohen. L’adolescent pleurait, le nez sur le sol, la nuit noir l’étouffait, le dissimulait et alors doucement, il pouvait essayer de déverser sa souffrance, de déverser sa rage, sa perte, sa honte, sa haine, cette insupportable douleur parce qu’à tout jamais il devra subir l’absence de celui qui gisait ici pour l’éternité. Son cœur battait la chamade, il tremblait, il pleurait tandis qu’à genoux la bouteille d’alcool se vidait dans sa bouche, brûlant sa gorge, noyant son estomac et surtout lui embuant la tête jusqu’au délire…De colère, le jeune se releva alors vivement et tout en hurlant, il jeta au loin la bouteille d’alcool déjà vide. Celle-ci alla se briser vers une tombe un peu plus loin et c’est affligé qu’il s’écroula à nouveau sur la tombe de son frère décédé en portant une autre bouteille à sa bouche…

    MAXIMILIEN_ « Je t’aimais moi, TRAVIS ! »




**

    DIRECTEUR_ « Monsieur Sanchez, Monsieur Middle, cela me fait beaucoup de mal de devoir vous dire cela mais vous étiez ses meilleurs amis alors il nous semblait normal de vous prévenir avant de faire l’annonce générale. Monsieur Cohen, Travis a été retrouvé mort… »

    L’annonce fit l’effet d’une bombe sur les deux jeunes hommes. Maximilien sentit ses yeux s’ouvrir comme des soucoupes, son estomac se retourner à l’entende de ses mots, son cœur battre plus rapidement que jamais, ses mains s’engourdir, sa langue se pétrifier tandis que son cerveau essayait d’analyser l’infirmation. Cohen Travis était mort…non ! Maximilien tremblait et un regard vers son homologue lui fit comprendre que Léo n’en menait pas large non plus et se trouvait même dans le même état que lui. Assis sur le canapé dans le bureau du directeur, les deux jeunes serdaigles étaient muets comme des carpes, les larmes au bord des yeux, le visage décomposé, le corps paralysé, les mots enfermé dans une gorge nouée et engloutie sous les sanglots qui refusaient de sortir. Maximilien fut le premier à relever courageusement la tête et son regard tomba sur celui du directeur. L’homme était sérieu et triste ce qui signifiait qu’il ne plaisantait pas mais Maximilien n’arrivait toujours pas à parler, toujours pas à bouger, à réagir. C’en était trop pour lui. Son cœur allait exploser…

    DIRECTEUR_ « Je sais que vous devez être fort touché. Nous annoncerons la nouvelle demain. Jules Cohen est déjà rentré chez lui et suite à la décision de ses parents ne reviendra pas à Poudlard. Les funérailles de Monsieur Cohen auront lieux lundi prochain et bien sûr vous y êtes tous les deux conviés ! »

    L’esprit de Maximilien se brouillait totalement, son regard se couvrait d’une voile noir tandis que ses oreilles bourdonnantes essayaient de comprendre ce que le directeur disait. Il parlait technique. Au lieu de faire l’éloge de Travis, de parler de la perte pour l’école et pour les élèves, de parler du deuil ; cette homme commençait à citer des dates et à donner une sorte de ligne du temps. Cette souffrance lui faisait trop mal et le mot funérailles fut la goûte d’eau qui fit déborder le vase. Le trop plein dans son cœur : on allait devoir porter Travis sous une pierre en marbre qui allait lui garder ses yeux clos pour toujours…C’était impossible ! Maximilien se leva alors violemment et sans un regard ni pour le directeur ni pour Léo, il sortit du bureau en courrant et s’en alla loin…Bien loin…

**



    ALEXIA_ « Il t’aimais beaucoup aussi j’en suis sûre ! »

    L’adolescent sursauta vivement en sentant cette douce main se poser sur son épaule, en entendant la voix de cette jeune femme qu’il connaissait très bien. Lorsqu’il tourna la tête, il reconnu malgré l’alcool et les larmes qui l’aveuglaient, Alexia Sullivan, son amie de serpentard. Sa morgane à lui. C’était une de ses meilleurs amis, ils se comprenaient à la perfection car ils avaient depuis toujours les mêmes modes de fonctionnement, la même façon de voir les choses…Il se redressa alors doucement. Il devait puer l’alcool et la dépravation. Il devait puer la souffrance et la douleur mais il n’en n’avait que faire. Il se contenta de se redresser doucement, abruti par cette substance et par son cœur plein de larmes. Il regarda la belle blonde dans les yeux, porta sa main à sa joue et se pencha légèrement pour l’embrasser doucement. Les larmes se mêlèrent au baiser mais Maximilien continuait de l’embrasser comme si sa vie en dépendait. Il n’avait su que faire d’autre lorsqu’il l’avait vu, lorsqu’il l’avait entendu. Il n’avait su quoi lui répondre, n’avait su quoi lui dire alors il avait agis comme il l’avait toujours fait : par lâcheté et il l’avait embrassé…Une fois le baiser finit il s’écarta quelques peu d’elle et gardant une de ses mains sur sa hanche il ne trouva qu’une seule chose à dire :

    MAXIMILIEN_ « Je suis désolé. »

    Il ne savait même pas vraiment pourquoi il s’excusait ni ce qui le poussait à agir mais mu par une force invisible il se pencha à nouveau en avant pour encore une fois capturer les lèvres de sa verte et argent !

Revenir en haut Aller en bas
https://appelo-mortem.forumactif.org/-t43.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t1023.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t551.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t236.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t49.htm
Alexia Sullivan
Serpentard
Les Apparences sont bien trompeuses... Alexia Sullivan
.
Féminin

655 messages
Amour : Ne le retrouve plus tellement elle est Volage

Pensine
Orientation Sexuelle: Hétérosexuel
Année d'étude: 7ème année
Caractère: Chiante, Fêtarde, Maligne, Prétentieuse, Folle, Drageuse, Déterminée, Sarcastique, Joviale, un peu Maladroite lorsque l'alcool lui monte à la tête, très Franche, Indiscrète, Bavarde, Joueuse, Violente, ... Apprend à la connaître et tu verras qu'elle est aussi Gentille, Fidèle en amitié, Attentive, Intelligente, Confidente et Amusante !

MessageSujet: Re: A la lumière obscure {Prio Alexia A la lumière obscure {Prio Alexia Icon_minitimeDim 22 Nov 2009 - 17:38

« Les morts sont invisibles, ils ne sont pas absents »


    La mort. L’horreur absolue de la non-existence. La fin d’une vie sur terre. Il n’y a pas d’explication à la mort. Elle entre, vous arrête au milieu d’une phrase et vous dit que c’est fini. Puis s’en va, claquant la porte derrière elle. Cruelle Mort que tu es ! Tu ne préviens jamais ta venue et tu t’en vas comme si de rien n’était, emportant avec toi, des êtres aimés. Depuis la mort de sa mère, Alexia n’avait jamais vraiment compris ce qu’était le but de cette vie que tout en chacun avait. Avions-nous une destinée à accomplir ? Etions là pour changer le monde ou tout simplement en vie pour mourir… Depuis la mort de sa très chère mère, Alexia pris conscience qu’à tout instant cette Mort viendrait prendre un de ses proches ou bien elle-même. Voila pourquoi elle avait décidé de vivre sa vie sans lendemain, sans se soucier des conséquences de ses actes, ses débauches ou ses conneries. Oui Alexia avait décidé d’affronter cette cruelle Mort pour pouvoir lui sourire un jour lorsque son heure sera venue. Elle ne tenait pas perdre contre cette Mort prétentieuse et vilaine qui s’amusaient avec les gens. Mais bien souvent, il était difficile de l’affronter. La Mort avait plein d’atout dans son jeu qu’Alexia ne possédait pas en main. La Mort était bien plus imprévisible, sans cœur et cruelle que ne l’était Alexia Sullivan. Et la jeune serpentard avait une sainte horreur des choses imprévisible, non en son contrôle. Si les surprises étaient admissibles, Alexia détestait qu’on lui fasse faux plan ou modifiait une habitude dans son existence. Et la mort était bien forte à ce jeu là. Et d’une discrétion hors-paire également. La pauvre jeune serpentard n’avait pas vu venir la mort de sa mère qui était dans la force de l’âge, ni celle de Keiko la jeune Poufsouffle si délurée, pleine de vie…et encore moins celle de Travis Cohen…Les circonstances de la mort du jeune serdaigle était encore inexacte. On avait tout simplement retrouvé son corps inanimé dans les sombres cachots du château. Comme pour la mort de Keiko, ce tragique événement perturba l’école et sema la panique et la méfiance chez tout le monde. L’insécurité, la terreur ne faisait que d’embrouiller les esprits des personnes. Mais pour les proches de Travis, la situation était pire. Maximilien était son meilleur ami, son frère de cœur. La perte d’un être cher suscitait de nombreuses souffrances que seule les personnes ayant souffert de la même chose, pouvait ressentir cette atroce douleur à la poitrine. Ce vide terrifiant que l’on ressentait en soi. Ce manque d’amour que l’on nous a arraché. Oui Alexia savait bien ce que ressentait Maximilien à ce moment là.

    Malgré la puanteur de l’alcool, des larmes et de la souffrance, Alexia rendit son baiser lorsque le jeune serdaigle l’embrassa fougueusement. C’était comme ça entre eux, pas besoin d’explication pour savoir qu’il n’allait pas bien. Ce n’était pas un baiser d’amour et de tendresse. Mais plutôt à un acte de désespoir et de souffrance. Maximilien souffrait terriblement. Et en tant qu’amie, la jeune serpentard n’allait pas le laisser dans l’abandon. Au contraire, il fallait toujours aider ses amis lorsqu’ils étaient en difficulté. Être tout aussi bien là pour les bons que les mauvais moments. Elle l’aida, à leur manière de surmonter la douleur. Alexia sentait bien les larmes du jeune Middle se mélanger à leur baiser. Ce gout salé de souffrance mêlant à l’acte fougueux du baisé désespéré démontrait ô combien il était difficile de comprendre la Mort. Combien cette morte était cruelle envers ceux qui vivent encore sur terre…

    - Je suis désolé…

    En entendant ces paroles si abattues et sans sens, Alexia plongea ses yeux dans le regard sans vie de Maximilien. Ce qu’elle vit n’était d’autre que de la souffrance, l’incompréhension et de la colère. Elle aurait pu très bien fuir à ce monstre qui sommeillait chez son ami mais elle ne pouvait le laisser ainsi. Bien qu’elle soit une serpentard, elle n’était pas si lâche que cela. Non, elle ne pouvait pas laisser tomber un ami dans la souffrance.

    - Tu n’as pas à être désolé… exprime toi. Ressort toute cette souffrance qu’il y a en toi mon Morgan ! Je suis là pour toi, pour t’aider…

    Leurs lèvres se touchèrent une fois encore. De façon plus intense avec plus de violence, Alexia s’agrippa à lui. Passant sa main à travers la chevelure du jeune homme, elle profita de ce moment de diversion pour enlever la bouteille d’alcool que tenait Max dans sa main encore. Le bruit de verre se brisant au sol intensifia l’acte du baiser. Les mains s’y mêlèrent rapidement déboutonnant au passage certains boutons de la chemise du jeune homme. Se détachant légèrement des lèvres du serdaigle, Alexia le pris par le col de la chemise et lui murmura tendrement « Allons-nous en d’ici… les morts sont invisibles mais pas absents… » Puis menant les paroles aux gestes, elle le prit par la main et l’entraina aux loin de ce lieu triste et lugubre qu’est le cimetière. Les morts n’étaient certainement pas près à voir ce qui allait suivre…

Revenir en haut Aller en bas
https://appelo-mortem.forumactif.org/memoire-du-choixpeau-f7/alex http://appelo-mortem.forumactif.com/relations-f29/alexia-s-relations-une-ivresse-efface-mille-tristesses-t744.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/hiboux-f28/un-message-pour-alexia-t350.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/envie-d-un-rp-f30/alexia-s-rp-t332.htm
Maximilien E. Middle
Admin | Serdaigle
Loosing control...Help him to get up! Maximilien E. Middle
.
Masculin

5572 messages
Amour : Loréana Wilde est et sera pour toujours l'amour de sa vie!

Pensine
Orientation Sexuelle: Bisexuel
Année d'étude: 7ème année
Caractère: Sincère, honnête, fou, motivé, drôle, beau parleur, inteligent, charmeur, loyal, passioné, passionant, têtu, bien élevé, révolutionnaire, débrouillard, autonome, sarcastique, protecteur, volontaire, amusant, sportif, classe, patient, franc, écrivain, artiste! etc

MessageSujet: Re: A la lumière obscure {Prio Alexia A la lumière obscure {Prio Alexia Icon_minitimeDim 22 Nov 2009 - 18:30

    Un philosophe avait dit : « l’homme est le seul animal à savoir qu’il va mourir ». C’était peut-être vrai et cela était même sans doute la plus grande crainte de l’être humain : voir la mort arrivée. Mais pourquoi faisait elle si peur, pourquoi donc les gens la fuyaient tous tant ? Certains avait peur de l’ignorance car personne encore n’avait découvert ce qui se trouvait derrière ce voile noir ; d’autre, plus croyant, avait peur de l’enfer ou du jugement dernière d’un Dieu à qui il devait tout ; d’autre encore avait peur du vide, de l’infini, de l’absence. Maximilien, lui, n’avait pas peur de la mort. Elle ne l’avait jamais effrayé et bien que curieux de savoir ce qui se passait après, il n’avait jamais vraiment chercher à savoir ni quoi ni comment : il verrait quand ce moment arriverait et cela serait très bien comme cela. De toute façon comment pouvait on avoir peur du rien ? C’était particulièrement bizarre d’avoir peur de mourir : il ne se passait rien alors pourquoi craindre ? Maximilien avait toujours pris les choses dans l’autre sens : les gens n’avaient pas peur de mourir parce que eux-mêmes allaient mourir mais ils avaient peur de mourir parce qu’ils avaient vu d’autres proches mourir et vu la souffrance que cela causait aux vivants, et bien les êtres restant se persuadaient que la mort était quelque chose d’atroce, plein de souffrance et de noirceur ! Et bien peut-être pas ! La mort ne revêtait que son long manteau plein de souffrance, de larme, d’absence pour ceux qu’elle laissait en vie. Pour les autres, ils étaient loin et ne ressentaient plus rien. La mort n’avait d’effrayant que l’abandon des êtres chers laissés sur le côté…Et cet abandon, Maximilien le ressentait plus que quiconque en ce moment : la morte, la petite canaille, la méchante, la mauvaise, la vicieuse, la briseuse de cœur lui avait enlevé son frère de cœur, son meilleur ami, sa vie…Vie qui n’était plus depuis que lui ne possédait plus la sienne. Elle avait empêcher le cœur de Travis de continuer à battre, elle l’avait emmené au royaume des ombres et même si Travis devait enfin être heureux et en paix ce qui était positif pour lui, la mort avait comme habitude de laisser derrière elle une montagne de douleurs, de haines, de deuils, de souffrances, d’absences, de vides, de craintes, de tristesses, de questions, d’injustices, de révoltes et de larmes ! Travis s’étant envolé avait laissé derrière lui des gens qui malheureusement pour eux avait toujours les pieds sur terre et Maximilien faisait parti de ceux là…Mais l’adolescent n’avait pas pour autant plus peur de la mort, non il se contentait de la détester, de la haïr, de l’accuser de tous les maux du monde, de lui reprocher son malheur, de lui reprocher le creux qu’elle avait créer au fond de son cœur en emportant avec elle, un de êtres qui comptaient le plus pour lui ! Elle l’avait brisé. Oh belle mort qui permet aux Hommes de gagner le sommeil éternel, pourquoi ne te soucies tu donc jamais de ceux que tu laisses encore réveillé ? Ne comptent ils donc pas pour toi ? N’existent-ils donc pas à tes yeux et leurs cris de désespoir et leurs supplications ne trouvent pas grâce à ton cœur ? Rien ne te touchent et tout ce qui t’importent c’est d’emmener dans le royaumes du rien ceux dont l’heure vient de sonner sur le glas du ciel ? Oh mort, maîtresse des hommes, toi seule finalement décides de la fin et du destin de ceux qui restent…Pourquoi n’écoute-tu pas les hurlements du jeune homme épleuré sur la tombe de son frère, ou les sanglots de la jeune femme en larmes devant la tombe de sa mère ? Pourquoi te contente tu juste de voler l’âme et de disparaître sans un regard un arrière, pourquoi ?

    ALEXIA_ « IL t’aimais beaucoup, j’en suis sûre ! »

    Il sursauta. Oui, l’adolescent aux yeux bleus sursauta vivement en sentant cette main sur son épaule et cette douce voix s’infiltrer dans son oreille. IL ne s’était pas attendu à croiser quelqu’un à cette heure-ci et encore moins dans cette endroit : le lit des morts ! Qui donc pouvait se balader la nuit dans ce dortoir empli d’éternité ? Personne sauf peut-être quelqu’un à qui la mort avait aussi pris une âme, à qui la mort avait aussi enlevé un morceau de cœur en emportant avec elle un être aimé. Cette personne n’était autre qu’Alexia Sullivan dont la mère était décédée. Maximilien la connaissait l’Alexia Sullivan. IL l’appelait même Morgane et elle était la seule à lui rendre ce prénom : Morgan. Ils étaient frère et sœur de coeur et peut-être aussi de sexe ! Ils se comprenaient sans avoir besoin de se parler et ils n’utilisaient que leurs yeux et leurs corps pour s’exprimer : ils n’avaient besoin de rien d’autres. Lorsqu’ils se rencontraient, ils ne formaient qu’un comme si leur cœur se joignait en même temps que leur main et que leurs âmes à l’unissons hurlaient à l’autre leur souffrance pour se faire entendre au monde entier…Oui, Alexia et Maximilien n’avait pas besoin d’un contact régulier pour entretenir leurs relations : ils s’aimaient et se le disait à travers leurs yeux lorsqu’ils se croisaient et cela suffisait largement parce qu’ils savaient qu’ils seraient toujours là l’un pour l’autre et ce quoi qu’il advienne : il pourrait toujours compter l’un sur l’autre…

    Lorsqu’il vit la belle aux cheveux d’or, Maximilien se redressa légèrement quittant à regret la tombe de Travis qu’il gratifia d’un dernier regard avant de se retrouver vers la demoiselle. IL ne l’avait pas vu depuis longtemps mais rien n’avait changé entre eux parce que rien ne changerait jamais et puis Alexia se trouvait toujours où il le fallait. Maximilien avait envie de lui parler, de lui dire tout ce qu’il ressentait, de s’exprimer, de leur raconter, de lui conter sa douleur, de lui expliquer ce qu’il traversait mais les mots restaient coincés au fond de sa gorge, sa voix ne voulait plus parler et l’alcool qu’il avait ingurgité n’aidait en rien son pathétique essaie de discours…Rien ne venait comme si la mort avait pris en même temps que Travis tout son don pour l’éloquence. Il avait envie de hurler de rage, de crier à l’injustice mais à nouveau, rien ne vint…Rien ne vint alors il fit la seule chose qui lui vint en tête : il posa la main sur la taille de la verte et argent, se pencha en avant et déposa doucement ses lèvres sur celle de la jeune femme…Ce fut un début de baiser chaste mais rapidement les choses évoluèrent et la blonde répondit au baiser du blond : leurs langues se mêlèrent, se mélangèrent, se cherchèrent, se trouvèrent, se cachèrent encore et s’enlacèrent et pendant que les mains de Maximilien se frayait un chemin sur le corps de la douce, il sentit ses larmes couler le long de ses joues pour venir se joindre à leur baiser. Le goût du sel sur les lèvres ne fit que renforcer le tragique de l’histoire et puis enfin, les deux adolescents se détachèrent l’un de l’autre. Maximilien regarda son amie dans les yeux et la seule chose qu’il trouva à dire fut :


    MAXIMILIEN_ « Je suis désolé ! »

    Il s’excusait ! IL ne savait même pas vraiment pourquoi il s’excusait mais il s’excusait quand même. Peut-être parce qu’il se sentait mal à l’aise, peut-être parce que ce n’était pas le comportement approprié ou peut-être parce que c’était les excuses qu’il voudrait présenter au monde entier…Depuis que Travis était mort, il était devenu méchant, agressif, caustique, je m’en foutiste et il avait causé de la peine à tellement de gens : Léo, son frère et Loréana, la femme de sa vie y compris et d’ailleurs à Loréana, qu’allait il lui dire ? Il venait d’embrasser une autre femme et puis, que Loréana se débrouille ! IL n’avait pas envie de penser à elle ce soir, son cœur se déchirait mais il n’avait pas envie de culpabiliser, il n’avait plus envie de s’en vouloir, de se forcer à sourire : ce soir il voulait être lui, il voulait se laisser aller et faire ce qu’il avait besoin de faire et Alexia était la personne idéale parce qu’Alexia ne le jugeait jamais, Alexia le comprenait et savait ce qu’il ressentait !

    ALEXIA_ « Tu n’as pas à être désolé… exprime toi. Ressort toute cette souffrance qu’il y a en toi mon Morgan ! Je suis là pour toi, pour t’aider… »

    Il sourit. Il sourit parce que c’était ce qu’il avait eut besoin d’entendre et comme d’habitude elle avait su, en quelques mots, prononcer la phrase dont il avait besoin. Alexia était là et c’était ce qui comptait ? Alors, sans un mot cette fois-ci, ils se rapprochèrent à nouveau l’un de l’autre pour s’embrasser encore mais cette fois-ci, avec plus de violence, plus de poigne, plus de conviction. Ils cherchaient à ne former qu’un seul être à travers se baiser, à se fondre l’un dans l’autre alors se collèrent, se serrèrent l’un contre l’autre en s’agrippant aux vêtements de l’opposé, en glissant la main dans les cheveux du vis-à-vis. Plusieurs fois, Maximilien attira Alexia à lui et la serra très fort pour s’assurer qu’elle ne parte pas. Il entreprit alors, tout en l’embrasser de passer sa main sous son t-shert pour la toucher, avoir du contact, la sentir tout contre lui. Il avait besoin de sentir sa peau nue contre la sienne, il avait besoin de la prendre, là, maintenant, tout de suite. Il allait la prendre là maintenant tout de suite et hurler en elle toute sa douleur lorsque la belle s’écarta doucement de lui et lui murmura tendrement dans l’oreille, toute essoufflée qu’elle était :

    ALEXIA_ « Allons-nous en d’ici… les morts sont invisibles mais pas absents… »

    Maximilien ne répondit pas mais se contenta d’acquiescer aux paroles de sa belle : ils allaient partir et ils allaient faire l’amour plus loin…IL lui donna alors sagement la main comme un enfant aurait glisser la sienne dans celle de sa mère ou comme un amoureux aurait attrapé doucement celle de sa fiancée et après un dernier coup d’œil à la tombe blanche de Travis Cohen, Maximilien et Alexia sortirent du cimetière. Ils marchèrent quelques temps en silence, main dans la main comme si ils se promenaient dans une fraîche campagne pleine de parfum de fleur mais leur silence en disait bien plus que tout les mots du monde ! Le silence criait leur souffrance, hurlait leur douleur alors ils marchaient dans les rues jusqu’à ce qu’une ruelle en cul de sac se présenta à eux alors ils s’y engouffrèrent et y marchèrent jusqu’au bout. Là, le serdaigle plaqua la belle contre le mur et commença à l’embrasser doucement mais sûrement…

    MAXIMILIEN_ « Tu m’as tant manqué ! »

    IL avait eut besoin de le lui dire avant d’aller plus loin. Il avait besoin de lui faire comprendre qu’elle comptait beaucoup pour lui et c’était les seuls mots qui lui étaient venus à l’esprit alors, après lui avoir murmuré cela dans le creux de l’oreilles, il se remis à l’embrasser laissant ses mains vagabonder sur les formes pulpeuses de la princesse…

Revenir en haut Aller en bas
https://appelo-mortem.forumactif.org/-t43.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t1023.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t551.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t236.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t49.htm
Alexia Sullivan
Serpentard
Les Apparences sont bien trompeuses... Alexia Sullivan
.
Féminin

655 messages
Amour : Ne le retrouve plus tellement elle est Volage

Pensine
Orientation Sexuelle: Hétérosexuel
Année d'étude: 7ème année
Caractère: Chiante, Fêtarde, Maligne, Prétentieuse, Folle, Drageuse, Déterminée, Sarcastique, Joviale, un peu Maladroite lorsque l'alcool lui monte à la tête, très Franche, Indiscrète, Bavarde, Joueuse, Violente, ... Apprend à la connaître et tu verras qu'elle est aussi Gentille, Fidèle en amitié, Attentive, Intelligente, Confidente et Amusante !

MessageSujet: Re: A la lumière obscure {Prio Alexia A la lumière obscure {Prio Alexia Icon_minitimeMer 25 Nov 2009 - 23:43

« Le désespoir est la charité de l'enfer. Il sait tout, il veut tout, il peut tout. »
[Georges Bernanos]


    En voyant le sourire de son ami, Alexia su qu’elle avait employé les mots justes pour le réconforter. Les mots appropriés à la situation. A cette situation critique et désespérée qu’entraine la mort. Max était désespéré. Il avait besoin de soutien, elle le savait. Elle savait aussi comment l’aider à surmonter cette étape décisive de la vie. Du moins elle pensait agir de la même manière qu’elle le faisait avec lui à chaque fois. C’était leur relation. Leurs moments intimes, incompréhensif des autres, coupé du monde, rien qu’eux, lui et elle. Oui c’était une relation étrange. Un mélange d’amour et d’amitié, de fraternité et d’intimité. Leur relation rien qu’à eux, Morgane et Morgan. Lorsqu’ils s’embrassèrent encore une fois, de façon bien plus violente et sans honte, les deux jeunes incompris et désespéré de la terre se retrouvèrent enfin dans leur monde. Leur bulle. Plus qu’un. Maximilien la serra si fort qu’Alexia avait presque du mal à respirer. Mais elle sentait la peur du jeune homme. Cette peur de perdre à nouveau un être aimé. Il voulait s’assurer qu’elle était toujours là, qu’elle ne partirait pas comme est parti Travis…du moins par pour le moment. Oui il avait besoin d’être rassuré comme on rassure un enfant en lui chantant une berceuse pour se calmer. Alexia était sans doute la meilleure à comprendre cette situation d’insécurité, de peur, d’incertitude. Elle aussi s’était plongée sur le premier venu pour se sentir en sécurité dans les bras de quelqu’un. On cherche toujours quelqu’un pour nous réconforter. Quelqu’un pour aimer et savoir sur qui compter… Lorsqu’on perd un être cher, on se sent plus démunit, vulnérable, faible…mortel. Et l’incompréhension s’en mêle, suivie de la colère, cette rage folle contre la nature, la vie. On souffre le martyr. Cette douleur inévitable nous brise le cœur, nous coupe la respiration. On étouffe. On désespère. On ne vit plus.

    Malgré l’oppression de leur étreinte, Alexia se laissa emporter dans la souffrance de son ami. Il avait tout aussi besoin d’oxygène, de baisers et de réconfort qu’elle. Car même si à cet instant, Maximilien était l’être vivant le plus malheureux, Alexia ne demeurait pas moins derrière lui. Au fond d’elle, elle avait également besoin de réconfort. De bras pour la serrer fort contre elle, l’embrasser jusqu’à en mourir d’asphyxie, de sécurité. Au plus profond d’elle, la jeune serpentard était plus que perdue. Sa vie n’avait plus de sens. Tout lui semblait filer des doigts. Elle avait peur oui. Peur que sa vie n’ait pas de signification. Qu’elle ne soit rien de ce monde. Qu’elle meurt comme une simple humaine ayant tenté de courir après la débauche pour rien. Que personne ne se souvienne d’elle. Peur de ne pas retrouver l’Amour. Oui l’amour, ce qui fait tourner le monde à ce qu’on dit… Elle voulait être aimée et pouvait aimer en retour. Mais sans succès… Son monde ne tournait pas rond… tout s’écroulait….

    Alors, elle s’évada dans le monde des Morgan, leur monde. Sentant les mains du jeune Middle sur son corps lui procura ce qu’elle voulait à présent. L’amour. Ou du moins l’acte à proprement dit. Oui l’amour, le sexe mais aussi la tendresse, les étreintes, la passion. La toute de suite s’ils le pouvaient ! Mais la raison revient très vite chez la serpentard. Ils étaient dans un cimetière tout de même. IL fallait respecter les morts. Après lui avoir murmuré toute essoufflée de ses intentions, elle le guida en dehors du cimetière. Le prenant par la main comme des enfants, ils marchèrent un moment à travers les champs qui entourait le cimetière. La nuit obscure les escortait jusqu’à leur petit coin de paradis…ou plutôt de purgatoire. Ces deux là n’étaient pas près d’êtres des saints d’esprits cette nuit, au contraire… pêchés et actes charnelles étaient au rendez-vous. Ils ne voulaient pas se comporter comme des enfants, ni même comme des personnes sensé. Non. Ce qu’ils voulaient était tout simplement se défouler de toute cette souffrance qu’ils enduraient tout les deux. A eux deux, ils cherchaient le réconfort de l’un envers l’autre. Pas besoin de discuter ensemble lorsqu’on était Alexia Sullivan et Maximilien Middle… leur acte désespéré suffisait à se comprendre.

    Se perdant à travers les rues sombres du petit village qui accostait le cimetière, ils se trouvèrent très vite dans un cul de sac sans issu mais très discret et désert. Sans attendre davantage, le serdaigle plaqua Alexia contre le mur et l’embrassa à nouveau de façon plus douce. Le contacte de la fraicheur du mur et la chaleur ardente du corps de Maximilien fit frémir la jeune serpentard. Elle se sentit envouté par ces sensations si opposées et pourtant si attirante qu’elle s’empressa de déboutonner la chemise du jeune homme. Il fallait qu’elle sente cette chaleur au creux de ses mains, toucher cette peau soigneuse, cette passion violente de souffrance et de désespoir. Oui, qu’on réchauffe son cœur gelé par la douleur d’aimer. Passant ses mains à travers le corps du jeune homme, elle atteignit très vite le bas ventre de celui-ci. Une fois encore le contacte du froid de la ceinture du propriétaire la fit frémir d’extase. Tout en détachant la ceinture, cette limite à atteindre pour franchir leur monde, Alexia l’embrassa plus vivement sur la bouche descendant jusqu’au cou puis remonta et lui mordit le lobe de l’oreille afin de lui murmura sensuellement son prénom fétiche, « Morgan… »


HJ: désolé de ce cours post... mais j'arrivais pas à continuer sans savoir ce que ferait Max >_< En espérant que tu aimes quand même Embarassed

Revenir en haut Aller en bas
https://appelo-mortem.forumactif.org/memoire-du-choixpeau-f7/alex http://appelo-mortem.forumactif.com/relations-f29/alexia-s-relations-une-ivresse-efface-mille-tristesses-t744.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/hiboux-f28/un-message-pour-alexia-t350.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/envie-d-un-rp-f30/alexia-s-rp-t332.htm
Contenu sponsorisé

.


messages


MessageSujet: Re: A la lumière obscure {Prio Alexia A la lumière obscure {Prio Alexia Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
A la lumière obscure {Prio Alexia Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum: Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Appelo Mor†em (old) :: 

┤Le monde de la magie├

 :: 

Londres

 :: 

Moldu et autre

-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser