┤A l'intérieur de Poudlard├

N

icolas grimpa en toute hâte l'escalier qui montait à son dortoir, il lui fallait son livre d'enchantement. Il l’avait oublié le matin même à côté de son lit. Les marches tournaient en cercles si serrés qu'en arrivant en haut il préféra s’arrêter quelques secondes tellement il avait le tournis... Il avait l’impression qu‘il allait dégobiller son petit déjeuné s’il restait debout une seconde de plus. Il saisit le heurtoir en forme d'aigle et frappa un coup, plus fortement qu'à l'accoutumée. Puis deux. L'aigle se mit enfin à bouger.

« Inutile de frapper si fort... Oh. Tu veux entrer ? Alors réponds donc à ma question. Comment ouvre-t-on facilement une porte verrouillée sans en avoir la clé ?

- Hé bien, je n’en sais rien… C’est une fort bonne question...
Qui mérite c’est sûr, quelque méditation...
La froide serrure de fer étant fermée à clef,
Je suppose qu'en voleur, il nous faut la crocheter. »

N

icolas se demanda un instant pourquoi l'aigle avait posé une question si simple et facile. Habituellement, ses questions lui prenaient plusieurs minutes de son temps avant de pouvoir en trouver la réponse.

« Hé bien petit, es-tu un sorcier ou un moldu ?

- Pardon ? Que dites-vous ? Pourquoi donc cette allusion ?
Cela veut dire que les sorciers font autrement ?
Enfer de mille démons, misère et damnation...
Ho non… Je ne me souviens cet enchantement,
Qui vient ainsi à bout d'une porte fermée,
Rapidement, avec autant de facilitée... »

N

icolas avait franchement honte. Les sortilèges et enchantements étaient pourtant sa matière préférée, et s’il avait oublié son livre, c’était bien parce qu’il avait voulut relire quelques sorts la vieille au soir. Et là, soudainement, il avait un trou de mémoire et ne se souvenait plus du sort d’ouverture… Il connaissait des centaines de sorts bien plus complexes que celui la, qui était simplissime pour un élève de son niveau... Mais cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas eu à l'utiliser qu'il avait un brusque trou de mémoire... Il voulut jurer mais se retint à temps… Depuis qu’il avait lu les Sonnets du Sorcier, ses jurons étaient d’un comique à faire pleurer de rire tous les tableaux du hall d’escalier, sinon du château entier avec le bouche à oreille...

Je me refuse de grandir, Peter Pan prend moi dans tes bras, et emmène moi au pays qui n’existe pas

||Laura||NON ! BAËL JE SUIS PAS SORTIS

La verte et argent regardait son frère, avec un regard qui faisait laissait comprendre que si elle avait put elle l’aurait tué sur place, de quel droit se permettait-il de se mêler de ses affaires de la sorte? Elle avait 15 ans, il était tout de même inutile qu’elle lu rende des comptes! Elle pouvait largement se gérer seul pour ce genre de chose tout de même Quand allait-il comprendre qu’elle n’avait plus 5 ans! Bien sur qu’elle était sortie cette nuit, même qu’elle lui était passé devant le soir mais il ne l’avait même pas vu sortir, trop occupé à parler avec Seth. Elle sentit le regard de Seth sur elle d’ailleurs, Seth Istari, elle l’appréciait beaucoup mais alors qu’il la regardait elle se mit à le détester, d’un certain cotés, elle comprenait qu’il soit avec son frère mais bon, elle aurait voulus un peu plus de soutien.

||Amanda|| Laura tu viens s’il te plait, i faut que je te parle c’est vraiment urgent, je suis sincèrement désolé mon très cher Baël.

Laura se leva immédiatement remerciant du regard sa meilleure amie.

||Laura|| Tu sais que j’en ai bléssés pour beaucoup moins que ça

La voix de Laura résonna dans le couloir, la menace courant, rebondissant et cherchant une issue de secours, sur les mur du château de Poudlard. La menace qui provenait pourtant d’une personne pas forcément impressionnante, elle faisait 1m68 avec les chaussures à talons de l’uniforme, 65-67 kilos avec l’uniforme, peut être moins, malgré les attributs importants dont l’avait doté la nature. Un teint pale de celle qui ne voit le soleil que par obligations et parce que malheureusement elle n’était as un vampire. Bref, lorsqu’on la regardait comme ça la petite Laura Owned faisait penser à une poupée de porcelaine fragile et non pas à une fille qui savait se battre dans les règles de l’art de la magie moderne et antique. En fait, tout le monde en la voyant pourrait penser qu’elle faisait partie de des filles qui appellent leurs frères au secours à la moindre occasions. Mais non Laura savait se battre et elle aimait ça bien sur parfois et comme toute les petites sœur de la planètes, il lui arrivait d’appeler son grand frère Baël Matthias Owned. Mais c’était bien rare, elle estimait royalement et trouvait parfaitement logique qu’une personne soit capable de se défendre seule.

Seulement il suffisait de voir son visage, l’expression qu’elle abhorrait une poupée guerrière voilà à quoi elle faisait penser, son regard était dur et montrait sa vivacité. Ce regard qui montrait aussi qu’aucun retour en arrière n’était possible. Les pieds plantés dans le sol bien décidé à ne pas bouger. Et le petit malheureux qui avait déclanché sa colère le voyait. Cherchant une issue des yeux, de l’aide auprès de ses camarades présents dans le couloir, mais personne ne bougeait, chacun attendait. Observant d’un cotés le Serdaigle terrorisé qu attendait sa sentence comme un serpent qui sent le rapace qui arrive, et de l’autre cotés, une Laura Owned remontée à bloc dans le rôle du rapace prédateur qui sait que le serpent à peur. Les rôles étaient inversés, le rapace devenait le serpent et le serpent devenait le rapace. Selon Laura, il n’y avait que 3 sortes de epsilon sur terre les chasseurs, les proies et les lâches. Dans touts les cas il lui était hors de questions de faire partie des deux dernières catégorie, elle avait décidé de chasser pour ne pas être la proie. Elle s’avança doucement sans un mot, faisant durer le moment.

||Laura|| Pourtant je serais bonne et magnanime…je te laisse le choix entre un sort de mon choix…Ou alors tu me dois autant de services que je veux…Décide toi vite avant que je ne le fasse à ta place….Ma baguette s’ennuie….

Le Serdaigle tressaillit alors que la verte et argent posait sa mai sur sa joue, la caressant doucement, comme le ferait un tueur en série, elle s’amusait avec sa victime pour mieux la détenir mentalement et physiquement. L’emprise mentale qu’elle avait sur certaines personnes l’amusait au plus haut point et c’est sûrement celle qu’elle préférait sur els gens. La manipulation, l’arme la plus redoutable qu’elle possédait, elle baissa son visage à la hauteur de celui du garçon assis sur un banc, elle voyait la terreur dans son regard et sentait même la sueur du terrorisé, elle eut un sourire sadique satisfaite du pouvoir qu’elle avait sur le moineau, lui qui pensait être un rapace, il avait donc jamais eu affaires à la famille Owned. Les gens pensent que parce qu’on a des muscles on est fort, balivernes, si on a pas de cerveau, on peut toujours avoir des tonnes de muscles sans cerveau o reste une pauvre petite victime des gens plus intelligent. Laura n’avait jamais dit qu’elle était la plus intelligente, elle était même persuadé du contraire, mais seulement voilà…..

La verte et argent se releva sans un regard pour le bleu et bronze, espérant qu’il demanderait les services, elle se faisait plus gentille? Non ,certainement pas, mais comment dire… Pour commencer ça l’embetait d aussi beau garçon que celui là, c’est vrai ce n’es pas parce qu’il ne faisait pas partis de sa maison qu’il était moche, et puis de toute façon beaucoup de reptiles étaient moches. Et puis de toute façon Laura avait beaucoup de chose louche à faire en ce moment, et comme d’habitude, hors de question pour elle de faire quoi que ce soit de ses blanches mains! Non elle connaissait les limites du règlement elle savait jusqu’ou elle pouvait aller pour ne pas avoir de problème. Non elle envoyait toujours une autre personne, elle avait des petits agents, ils n’étaient payés que par la compassion de Laura lorsque la pauvre petite personne se faisaient attraper

||Mickaël|| Les services Laura! Tout ce que tu voudras! Mais je t’en supplie ne me touche pas!
||Laura|| On se revoit vite chéri

Laura tourna les talons, se dirigeant apr habitude vers la tour des Serdaigles, elle aimait

particulièrement cette tour pour une raison inconnue. Une fois arrivé en haut elle aperçut un jeune homme avec qui elle n’avait pas toujours était tendre. Une jeune garçon qui semblait avoir quelques petits problèmes, avec l’entrée de sa salle commune…Elle eut un rire moqueur, s’ados au mur à quelque mètre de lui elle sortit d’une voix narquoise et supériur.

||Laura||Mon poète préféré aurait-il quelques difficulté a se souvenir d’un sortilège de première année? Aurait-t-il besoin d’un peu d’aide?

Nicolas jura avec rage en criant à moitié, d'une voix cassante :

« Nom d’un Scroutt à pétard et d’un Ronflak Cornu !
Il fallait qu’elle arrive ! »

Nicolas se frappa le front d’un air des plus dépités et tourna le dos à la jeune fille. Il fit trois pas comme pour s’éloigner d’elle et des ennuis qu’elle pourrait lui causer. Puis il se ravisa, se mordit l’intérieur de la main, et prit quelques secondes pour réfléchir…

Laura Owned. L’abominable garce. Il ne s’était passé une seule fois depuis qu’ils s’étaient rencontrés, un soir dans un couloir, sans qu’ils ne s’insultent l’un l’autre et se moquent d’eux, réciproquement. Elle trouvait apparemment cela à mourir de rire, qu’il parle en sonnets et en vers, et Nicolas ne savait même pas si elle était au courant que c’était contre son gré qu’il s'exprime ainsi. Le plus probable était qu’elle s’en moquait, simplement et purement.

Il termina d’une voix plus basse et haineuse, en insistant bien sur les s… :

« Cette sorcière saugrenue… »

Il la trouvait sûre d’elle, sans aucune sympathie pour les inconnus, et trop confiante en ses relations pour se permettre des méchancetés gratuites. Bien entendu, il n’avait jamais trouvé l’utilité de plier l’échine, et heureusement, pour le moment, cela n’avait pas mené à un tête à tête meurtrier. Question de temps ?

Il tenta de se calmer, se retourna pour lui faire face, et continua d’une voix un poil plus diplomate, lentement, en prenant son temps.

« Bon… Je suppose… Que tu n’es pas là pour m’aider. »

S’il avait pu la tuer d’un seul regard, ce serait déjà fait…

« Je n’ai pas d’temps à perdre… Alors tire-toi. S’te plaît. »

||Nicolas||Nom d’un Scroutt à pétard et d’un Ronflak Cornu !
Il fallait qu’elle arrive !

Laura résista à son envie pourtant irrésistible de rire, se souvenant que c’était à cause de ça qu’ils étaient en froid, si elle ne lui reprochait absolument rien, lui en avait littéralement assez de toutes les moqueries de Laura. Dans u sens elle pouvait clairement comprendre ça, i faut comprendre après tout, si Laura prenait un malin plaisir à se moquer ouvertement et dès qu’elle le pouvait de lui. Elle était sûre qu’elle n’était pas la seule à le faire, autant dire que le pauvre garçon devait passer nombres des heures de sa journée à souffrir de moquerie en tout genre. Laura l’imaginait bien, seul dans son coin, d’autres élèves le regardant tout en rigolant comme des pintades, elle imagina également combien ce genre de situation pouvait être humiliante et pouvait rendre mauvais. Il suffit de regarder ce qu’elle était devenus.

||Nicolas||Cette sorcière saugrenue…
||Laura|| Enfin Monsieur Malorn! Je ne me suis pas encore transformé en vipère, même si tu pense le contraire…. Es-tu simplement capable de me nommer correctement? Sans tout ses S qui s’étire à l’infinie monsieur Malorn?

Bon d’accord, ce n’était pas la meilleure manière de faire en sorte que la guerre les unissant s’arrête. Mais les vieilles rancunes ne s’efface pas de la sorte, et puis, à son humble avis, jamais elle ne s’habitue à entendre le garçon parler de la sorte, en sonnet, vers, alexandrins…Tout dans la vie du jeune homme n’était que poème. Était-ce sa faute? Comment ça la faute à qui! Bein la faute à Nicolas bien sur, pas celle de Laura, qu’Est-ce qu’on pourrait bien reprocher à un tel ange? Bref, Laura se surpris à se demander si il avait décidé de parler comme ça, si c’était une blague d’un de ses mais, ou si il avait été victime de quelque chose de plus grave. Et i faut avouer que c’était bien la première fois qu’elle se posait la question.

||Nicolas||Bon… Je suppose… Que tu n’es pas là pour m’aider
Je n’ai pas d’temps à perdre… Alors tire-toi. S’te plaît.
||Laura|| Attention petit poète, ne déclanche pas ma colère en te montrant si impoli, ce n’est pas une manière de gentleman que de demander à une jeune fille aussi gentille que moi de partir ainsi… Et si tu le prend comme ça il est clair que je ne souhaite pas t’aider….

Elle se décolla du mur ou elle se trouvait, nonchalante, mais attention pas nonchalante comme toutes ses filles qui se tassaient sur elle-même, comme toutes ces filles qui devenaient totalement ridicules et pathétique. Non, même en agissant de la sorte, Laura possédait une certaine grâce qu’elle avait acquise grâce à l’éducation stricte qu’elle avait dut subir. Et même si elle avait voulu se débarrasser de cette éducations elle n’aurait pas put, comme si ses gènes avait ingérer la chose, et refusait de s’en séparer. C’était une partir d’elle-même. Et puis de toute façon elle n’était pas parfaite, prenons notamment la manière dont son chemisier était légèrement ouvert, de façon à attirer les regards certes mais de façon à ce que personne ne puisse voir ce qui se trouvait dessous. Oui dans un sens, avec un peu d’entraînement, Laura deviendrait bientôt une femme fatale, qui aurait les hommes à sa botte lorsqu’elle le désirait, et elle commençait déjà à former ce rôle autour d’elle.

||Laura|| Enfin, moi je la connais cette formule, avec toutes les rimes que tu es capable de sortir ça m’étonnes même que tu ne sois pas parvenus à trouver quelque chose d’aussi simple….Imaginons 5 minutes que je te donnes la réponse, tu accepteras de m’expliquer comment ça se fait que tu parles ainsi? Allez s’il te plait petit poète, je suis sure que c’est une histoire passionnante, et puis je m’ennuie, alors…Il va bien falloir que je trouve un occupation.

HJ: Ce 'est pas fameux mais bon j'étais en retard là

Serait-elle donc venue pour sympathiser ? Est-ce juste comme elle le dit, par curiosité ? Est-ce par pitié, par ennui, par dépit ? Est-ce par moquerie ou par commérage ? Est-ce pour renseigner l’un de ses amis ? Qu’en sais-je, franchement ? En tout cas je n’estime pas cela comme un réel secret, et n’ai pas grand chose à cacher, en somme. Au contraire, je suis plutôt content qu’elle veuille comprendre d’elle même que je ne fais pas exprès de parler ainsi, mais que j’y suis forcé... Peut-être même voudra-t-elle m’aider…

Enfin.. Je ne fonde pas beaucoup d’espoir sur cette petite peste, surement trouvera-t-elle mon histoire pitoyable et risible. Je l’entends de là crier : « Nom d’un Pitiponk ! Quel Troll faut-il être pour être contraint par un vulgaire bouquin de parler en vers ! ». A elle ensuite de continuer de se payer ma baguette et de tourner ma triste histoire en une simple et amusante blagounette jusqu’à ce que je n’y tiennes plus et lui jette un sort quelconque et bien trouvé pour lui faire pousser des coquelicots dans les cheveux histoire qu’elle ai l’air encore plus foldingue qu’elle ne l’est déjà.

« Avoue que jusqu’ici ce n’est pas en princesse
Qu’en t’adressant à moi tu t’es comportée !
Si c’est par ton prénom que je dois t’appeler
Si c’est courtoisement qu’il faut que je m’adresse
A votre majesté, aie au moins l’obligeance
De ne pas te moquer sans cesse de bibi ! »

Même si j’étais loin de trouver le caractère de Laura à mon goût, je devais admettre qu’elle était jolie, avec ses cheveux châtains, ses yeux marron et sa fine silhouette bien sculptée. Mais surtout, elle était sûre d’elle. Son attitude n’était pas celle d’une gamine, mais celle d’une jeune femme. Elle cherchait à attirer le regard, à séduire, à plaire, et manifestement, à manipuler. J’n’aimais pas ça. Cette manière de bouger avec un maximum de grâce, cette façon de se comporter qui puait l’apprentissage long et strict. Je le reconnaissais cet apprentissage, pour l’avoir longtemps combattu. Mes gestes ne sentait désormais plus l’aristocratie mais étaient beaucoup plus naturel. Je ne voulais pas me faire remarquer, diriger et soumettre par la ruse et le dialogue les autres, comme cette petite Serpentard le cherchait très certainement, lorsqu’on la voyait parler à ses semblables. L’air de rien, bien sûr ! Une comédie continuelle qui maniait les masques à la perfection. La franchise et l’amitié ? Peut-être ne les connaissait-elle simplement pas. Elle était si différente de moi. Moi, je voulais tout simplement qu’on me foute la paix, qu’on me laisse vivre tranquille, sans chaines et sans cordes. Libre.

« Oh ne croie surtout pas que c’est par ignorance
Qu’ici je suis coincé. Mais plutôt par oubli !
Ce sort je le connais. C’est vrai, sûr et exact !
Mais quel est-il, par contre… Je ne m’en souviens pas… »

Dans ma tête tournait en même temps en boucle tout les sorts de base. Je les connaissais tous… Mais à chaque fois que je cherchais celui-ci, je n’arrivais pas à m’en souvenir. Je l’avais sur le bout de la langue… Mais non. Il ne voulait pas venir. Après plusieurs secondes de silence pensif, résigné, je continuai alors :

« Bon ok, j’accepte de te le raconter.
Cependant, promet moi de ne pas te moquer… »

Je lui fis un petit sourire engageant. J’étais pressé et j’aurais mieux aimé tomber sur un ami devant cette porte. Mais bon, au fond, j’étais sûr que la demoiselle ici présente n’avait pas franchement un mauvais fond. Elle devait avoir été gâté par la vie, c’est tout. Quelle chance, contrairement à d’autres…

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