Un peu plus tôt dans la semaine

Il était minuit passé, l’éclat de la lune éclairait faiblement le dortoir dans lequel Louan se trouvait. Contrairement à d’autres, il ne dormait pas, ce qui au final dans son cas n’était pas vraiment un exploit. Quoi qu’a bien y réfléchir si. Oh il était bien connu pour son somnambulisme, ce dernier lui ayant joué tellement de tour depuis toutes ses années et encore maintenant. Mais c’est dernier temps, il était bien trop occupé par les événements pour penser ne serais-ce qu’un instant à dormir. Ne trouvant donc pas le sommeil, il se leva et traversa le dortoir avec la légèreté d’un chat en pleine chasse, pensant que de se retrouver auprès du feu l’aiderai à éclaircir un peu ses idées. Lové dans le fauteuil, il regardait les flammes danser. C’était impressionnant comme cela pouvait être à la foi relaxant et énervant. Relaxant par leur mouvement et énervant par le fait qu’elle n’avait à ce soucié de rien…

Il du s’endormir sans s’en rendre compte, car ce fut Lenny, qui souvent lever en premier le secoua pour lui dire d’aller se préparer. Ce qu’il fit non s’en trainer les pieds. Il faudrait qu’il s’en souvienne, s’endormir dans ces fauteuils, n’était pas vraiment la meilleure chose à faire si l’on voulait passer une, à peu près, bonne journée le lendemain. Ce fut donc à reculons qu’il amorça cette journée. La mâtiné ce passa sans encombre majeur, si ce n’ai le fait que son humeur massacrante et celle d’Aron n’avait pas fait bon ménage en cours de botanique et que les plantes en avaient très légèrement pâties. Une journée qui n’était donc pas des meilleurs, jusqu'à la réception d’une lettre de son grand frère de cœur. Alors un fin sourire se dessina le temps de quelques secondes sur son visage. Depuis quand ne c’étaient-ils pas vu…enfin quand je dis vu, je ne parle pas du fait de se croiser dans un couloir, non je parle de se poser avec la personne et de se parler. Car sinon, bien entendu ils c’étaient vu entre deux cours ou encore dans la grande salle pour les repas. Mais ils n’avaient pas prit le temps de discuter, surtout depuis les derniers évènements. Hors cela lui aurait certainement fait du bien de lui parler, il aurait peut être su le conseiller. Lui répondant alors, ils se mirent d’accord pour se retrouver Samedi prochain au trois balais pour commencer et pour la suite, il verrait en fonction du déroulement de la soirée. Mais il était sur d’une chose, voir Max lui changerait les idées. Ce fut donc sur une touche beaucoup plus détendu, qu’il termina sa journée.

Le Samedi en question

Encore une nuit où il n’avait pas dormi, une nuit hanté par la même personne, toujours et encore. Et comme si cela ne lui suffisait pas, il la croisa le matin même dans la grande salle. Elle était vraiment rayonnante, comme tous les matins. Elle lui sourit, il détourna son regard. Il n’était pas prêt à l’amitié toute simple qu’elle lui proposé. Elle était encore bien trop présente dans son cœur. Là pour le moment, il n’avait qu’une envie, que la journée défile vite afin de retrouver Maximilien et de passer une bonne soirée. Enfin une soirée différente de celle organisé par Amanda. D’ailleurs, il faudrait qu’il pense à allé la voir, ces derniers temps il ne l’avait pas trouvé dans son assiette, mais trop occupé par ses problème, il devait l’avoué. Il avait oublié le monde qui l’entouré et ses amis. Lui qui était d’ordinaire toujours présent pour eux.

Il passa une bonne partit de sa journée, la tête plongé dans un livre. Absorbé par ce dernier, il ne prêtait guère attention à ce qui ce passé autour de lui dans la salle commune. Il était comme ça lorsqu’il ce laissait emportait par la magie des livres. Ce fut une main délicatement posé sur son épaule qui le fit sortir de son monde imaginaire. Relevant la tête, il découvrit Annabeth lui souriant.

ANNABETH « Louan il est bientôt 19H30, tu ne devais pas retrouver Max ? »
LOUAN « Si, mais comment... »
ANNABETH « Petit sot, j’étais à coté de toi quand tu lui as répondu, et comme quand tu écris, tu parle à vois haute la plus part du temps » (rire)

Il se sentit gêné, ce n’était pas la première fois qu’on le lui disait. Etait-il donc si tête en l’air. Il remercia Anna d’un baisé sur la joue. Refermant bien vite son livre, il remonta vite fait dans son dortoir, laissant ce dernier négligemment sur le lit. Il attrapa une veste, ayant vaguement entendu qu’il ne faisait pas chaud ni beau aujourd’hui.

Essoufflé il arriva devant les trois balais, lieu du rendez-vous. Il poussa la porte, qui ne manqua pas de grincer, faisant ainsi tourner vers lui tous ou presque, les visages des personnes présentes. Il aperçu Max à une table, il s’avança avec un sourire gêné.

LOUAN « j’espère que cela ne fait pas trop longtemps que tu m’attend. Je suis vraiment bon à rien ces derniers temps, même pas a être à l’heure à un rendez-vous. »

Puis il s’affala dans sur la banquette.

Le fait de ne pas lui en parler, ni de le dévisager, ce pourquoi il s’en voulait encore fortement. En tant qu’ami, il n’aurait pas dû porter le même regard que les autres. Il savait bien que Max n’avait pas besoin de sa compassion, mais bien de son amitié. Pourquoi à ton ce comportement si étrange envers les gens qui sont différent ou ont une particularité bien trop visible aux autres. La stupidité humaine surement, mais cela n’expliquait pas tout pour autant. Il s’en voulait vraiment, s’il avait pu revenir en arrière, il aurait opté pour un comportement bien différent. Un comportement qui n’aurait pas mit son ami mal à l’aise. Car même s’il n’en disait rien, Lou se douté bien que la façon dont-il avait eu de le regardait l’avait blessé. Qui n’aurait pas été blessé par un regard aussi persan et accusateur des faits. Des faits dont il ne connaissait d’ailleurs pas la véritable nature. Mais une simple chute dans les ronces ou il ne savait trop quoi, n’était pas pour lui convenir. Non il ne lui poserait pas la question, ni même une seule question à ce sujet, il n’était pas là pour cela. Il était ici pour retrouver son frère, passer du temps avec lui, rire, s’amuser, même si cela ne serait évident ni pour l’un, ni pour l’autre. Mais il garderait cela en tête, il le savait. Cela lui poserait question encore longtemps. Oui il allait s’inquiéter pour son ami, même si ce n’était pas ce que ce dernier voulait. Mais on ne pourrait l’empêcher. Quel ami médiocre ferait-il sinon ? Quel ami médiocre il avait fait d’ailleurs. Il l’avait croisé dans les couloirs et n’avait même pas fait attention à ce détail de taille.

MAXIMILIEN « ça je le sais…Mon porte feuille en a déjà pris un coup…Bon allez je commande deux spaghetti, ça te va ? Après tout c’est simple et toujours bon ! »

Max venait de l’interrompre dans sa réflexion, répondant alors à son semblant d’humour par le sien. Un souffle de gêne pesait sur nos deux amis. Il sourit. Il se rappelait bien les fois ou Max et lui était allé manger dans l’un de ses bon restaurant dans le centre du Londres Sorcière. Il avait commandé une multitude de plats, comme si cela avait fait plus d’un mois qu’il n’avait pas mangé. Il avait eu une bonne crise de rire ce jour là. Et c’était Max qui avait tout payé. Bien entendu, Mr tête en l’air ayant oublié son argent…pas très malin, mais en même temps c’est de Louan dont-il s’agit. En revanche ce que Max ignore c’est le mal de ventre qui à accompagner ce repas le lendemain. On ne l’y reprendrait pas à deux fois avait-il dit par la suite. IL lui sourit.

LOUAN « Des spaghettis…oui ça me va…et puis je n’en ai encore jamais mangé ici… alors va pour les pasghetti…euh spaghetti. Mais par contre si tu n’en prends que deux on ne va pas aller très long…commande plutôt deux assiettes, tu ne crois pas ?»

Cela faisait un moment qu’il ne c’était pas sentit aussi léger. Il était vraiment content d’être avec lui ce soir. Au moins il laisser de coté tout le reste pour la soirée. Mais il fallait trouver un sujet de conversation. Les vacances d’été lui était venu en premier, ce qui été plutôt étrange de ça par, c’était prendre le risque de s’exposer à un retournement de questions. Mais maintenant c’était trop tard pour y penser. Et en même temps peut être était-ce volontaire. Peut être que le fait d’en parler à quelqu’un, enfin, pourrait lui faire du bien. Son ami quand à lui sembla gêné au début, enfin c’est ce qu’en déduisis Lou, car il ne répondit pas tout de suite, semblait embêté. Mais il répondit tout de même.

MAXIMILIEN « J’ai passé de superbes vacances. Beaucoup de fête, beaucoup de piscine, de quidditch, de basket, d’équitation et de rêve…Et toi, raconte moi tes vacances ? »

Il était content que Max ai passé de bonne vacances. En revanche ce qu’il redouté lui retomba sur le coin du nez. C’est vacances à lui, le début ou bien la fin…en même temps y avait-il vraiment eu un début et une fin ou simplement le commencement de la lente descente aux enfers. Un pincement au cœur lui fit faire la grimace. Il bue un gorgée, il la trouva très amère.

LOUAN « Et bien je les ai passé à Poudlard. J’aurai du les passer en famille, mais lorsque j’ai appris que Maxime ne descendrait pas nous voir, alors que c’était une promesse qu’il m’avait faites. » Il marqua un temps. Oui il lui en voulait encore de ne pas être venu. Et il lui en voulait d’autant plus que peut être tout aurait été différent s’il n’était pas resté à Poudlard. Non il ne devait pas penser ça…ce n’était pas juste. En effet ce n’était pas juste, rien n’était juste d’ailleurs. «Je suis donc resté sur un coup de tête à Poudlard, me fâchant avec mon père. Mais j’étais content car Ar…enfin je devais les passer avec elle et… »

Il agrippa son verre avec force et s’enfila le contenu d’une seule traite. Il fit signe à la serveuse de venir en agitant son verre de sorte qu’elle comprenne ce qu’il voulait. Finalement, en parler ne lui faisait pas de bien, encore moins que dit repenser. Pourquoi avait-il fallut qu’il tombe amoureux. Vraiment stupide comme idée. Il ne regardait plus Max, il avait les yeux rougie par la douleur, il faisait tourner son verre sur la table, ne regardant plus que lui.