Appelo Mor†em (old)
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Qui es-tu, inconnu? Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Auteur Message
Oberon
Centaure
l'état sauvage au contact de la catastrophe humaine Oberon
.
Masculin

31 messages
Amour : Wait a minute, please. And more... and more...

Pensine
Orientation Sexuelle: Hétérosexuel
Année d'étude:
Caractère: rapide, physique comme en réflexion - déterministe - très peu ouvert d'esprit - méfiant - toujours dans les principes, bani ce qui ne les respecte pas -pour finir des bases centauriennes de séduction

MessageSujet: Qui es-tu, inconnu? Qui es-tu, inconnu? Icon_minitimeMer 19 Aoû 2009 - 19:20

    Au loin une cloche venait de sonner. Une sonnerie, plutôt ; on l'entendait faiblement depuis la cabane dans l'enceinte de Poudlard. Allongé sous une couverture, Oberon ouvrit les yeux, et à sa grande surprise, il ne se trouvait pas avec les membres de sa tribu. Il était seul, dans un endroit clos, où seule une petite fenêtre laissait passer la lumière du jour. Ce réveil différait énormément des réveils habituels : à la place des grognements des autres centaures, il entendait des cris, des bavardages d'enfants derrière les cloisons. La fraîcheur et la brise matinales avaient été remplacées par un air chaud, lourd et pesant. Les senteurs des pins, frênes, saules et autres arbres forestiers avaient disparu pour laisser place à des odeurs de renfermé, de ranci et de fumée provenant d'une cheminée à présent éteinte à l'intérieur de la pièce. Puis sa mémoire lui revint à toute vitesse : pendant la nuit, il y avait eu cette November, puis un centaure fuyant qui était revenu, la révélation à une humaine, et surtout, son père qui le rejetait. Personnellement, Oberon ne se reprochait rien, puisqu'il n'avait fait qu'appliquer ce que son père lui avait appris. Toutes ces situations qui pouvaient paraître gênantes ne furent que des coups à prendre pour se relever selon Oberon : ce qui le vexa vraiment, ce fut son père, lorsqu'en fin de soirée, il avait rencontré une autre humaine, qui l'avait accueilli, qui paraîssait gentille en tout point, qui l'avait hébergé dans cette cabane et qui par dessus tout, l'avait soigné. Des années durant, le paternel d'Oberon lui avait interdit de s'approcher de nimporte quel être humain quel qu'il soit. Cette fin de nuit qu'il avait terminé seul, ressemblait plus à un lot de consolation que la fin d'une punition. Ce qui était le plus impressionnant, c'était la beauté de la jeune fille qu'il avait rencontrée hier. Comment se nommait-elle, déjà? Shella? Non, un prénom d'un autre pays... Charline? Peut-être, mais la terminaison était plus rude à prononcer. Charlotte? Oui, c'était cela, Charlotte, son prénom! Elle avait été sa béquille pour se relever hier, son retour d'aujourd'hui ne saurait tarder.

    Oberon ôta sa couverture, qu'il trouvait bien chaude et qui changeait des abris forestiers. Il hésita à se lever, puis décida d'attendre quelques instants allongé. Les cris de l'extérieur parvenaient à l'intérieur de la cabane en s'éloignant progressivement. Puis une autre sonnerie, comme celle qui avait réveillé Oberon quelques instans plus tôt, mit fin aux discussions extérieurs. Quelques pas loin d'être discrets se firent entendre, comme si tout le monde marchait en rang lors d'une marche funèbre, honorant la mémoire d'un proche décédé. Un claquement, tous les bruits cessèrent. Ce n'était pas une branche qui cassait, ni deux sabots qui s'entrechoquaient, mais plutôt un bruit sec comme une gifle. Oberon attendit un peu pour être sûr que tous les bruits avaient cessé, et tenta de se lever. Sa jambe décidément douloureuse le faisait soufrir, il évita de s'appuyer le moins possible sur elle pour se mettre debout. Le mobilier l'aida pour s'appuyer : un cercle posé sur trois pieds, le tout en bois ; un autre meuble en bois lui aussi, plus clair, haut d'un mètre, rectangulaire sous tous les angles, avec trois points noirs sur la droite verticale au milieu du meuble, comme si on pouvait les tirer. Oberon n'osa pas toucher les bibelots sur ce meuble, qui malheureusement enlaidissaient le bâtiment sans permettre à Oberon de se lever avec toute la facilité dont il était capable. Il essaya un pas, puis deux. La blessure causée par la flêche avait été bandée sans qu'Oberon ne le sache. C'était difficile de marcher et encore plus dur d'atteindre la poignée de la porte située à l'autre bout de la cabane. Quand il pensa à tous les réveils qu'il avait qualifiés de durs, il se rendit compte que maintenant, il savait ce qu'était un vrai réveil difficile.

    Pour se reposer de ses efforts surhumains juste pour faire une distance ridicule, il s'appuya sur la clanche qui sans qu'il en comprit la raison, ouvrit la porte en s'abaissant. La porte s'ouvrit lentement en grinçant, alors qu'Oberon tenait toujours dans sa main la clanche. Il pouvait voir l'extérieur qui lui manquait tant : un lac, des arbres, la nature. Un autre détail clochait dans ce qu'il voyait : un humain se situait à une dizaine de mètres de la cabane. Heureusement pour Oberon, l'humain était retourné, et ne voyait pas son visage. Il se serait demandé ce que ferait un centaure dans cette cabane! Oberon prit de multiples précautions pour que cet humain ignore toujours qu'il était là : il rentra ses jambes pour qu'elles soient bien cachées, fit de même avec son bras, et attira vers lui la porte. Les grincements se firent plus intenses en refermant cette stupide porte, et avant qu'elle soit complètement close, elle laissa un minuscule espace pour qu'Oberon aperçoive furtivement la tête de l'humain qui s'était retourné. Avait-il vu la porte se refermer? Et celui qui la fermait, l'avait-il vu, lui aussi? Oberon l'ignorait, et ne tarda à connaître la réponse : en s'appuyant sur d'autres meubles pour rejoindre son arc, quelqu'un frappa à la porte trois coups en s'écriant :

    "Qui est là?"

    Oberon eut le temps de reprendre son arc avant qu'on pose une seconde fois la question. Sa jambe blessée l'empêcherait de tenir debout s'il devait combattre, en tout cas il pouvait tirer. Il recula du mieux qu'il put, se mit face à la porte, son arc pointé dessus. Il attendait qu'on rentre, ou entendre les pas d'une personne qui s'en va. Il préférait la deuxième possibilité, car pour la première il aurait du encore une fois se faire des ennemis. On appuya sur la clanche, et la porte s'ouvrit à la volée.

    Oberon : Tu rentres, tu ne regardes pas derrière, et tu fermes la porte.

    L'inconnu s'exécuta, et rentra dans la petite cabane. Oberon tenait fermement son arc dans ses mains.

    Oberon : Qui es-tu? Prénom, fonction dans ton clan?

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