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Tempérance A. Selinger
Étudiant(e) en Médicomagie
136 messages
Amour : Aucun
Pensine
Orientation Sexuelle: Hétérosexuel
Année d'étude: Diplômé
Caractère: Froide, rationelle, manque d'empathie, Hautaine, Passionnée
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 Sujet: La mécanique du coeur  Lun 10 Aoû 2009 - 5:14 |
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Priorité Annabet h Wriggl e  Songstressicon && Yishui
I'm keeping up, keeping up with the time lapse lifeline
And they can run they can run from the farm to the last ride
«Je ne dirais que quelques mots ici. Je ne désire pas m'étendre sur les évènements que je vous ai relaté précédemment. Je sais parfaitement ce vous vous apprêtez à répondre, et je peux apercevoir d'ici ce sourire qui se dessine. Ce sourire railleur et satisfait que vous vous complaisez à afficher en ma présence. Pensez vous ! Vous avez encore l'ambition de sonder l'esprit de vos clients. Et ils vous croient. Naïfs. Passons. Les clients. Ce n'est autre que ma famille. Alors que ne ferais-je pas pour eux ? A part manger des insectes, me déshabiller en public et embrasser le premier venu ?»
Rien n'était plus difficile pour une adolescente que de tourner le dos à tout ce qu'elle avait toujours connu. Ces derniers mois, l'existence de Tempérance Selinger s'était vue jalonnée par plusieurs conversations remettant en cause l'essence même de son être. La bleue tentait encore de se rassurer, se disant que tout avait commencé avec Thomas Morgan, dans la volière. Et que, bien entendu, la conversation ne l'avait pas touchée le moins du monde. Pas plus que celle entretenue avec le jeune Middle. A vrai dire, Tempérance passait son temps à se dire que rien ne pouvait l'atteindre. Ce qui n'était d'ailleurs pas spécialement faux. En cette fin d'année, l'adolescente procédait donc à une importante "Opération ménage" dans son petit esprit étroit et pollué par des idées révolutionnaires.
Le Paradis - Allez Tempee ! Jte jure que ça va te changer les idées !
L'Ingénue - Un tour à Pré-Au-Lard...
La Blasée - Etrange. Tout à coup je me sens sceptique...
La Blasée n'avait rien demandé à personne... Mais inutile de résister, elles gagnaient toujours. Et puis, ça n'allait pas la tuer, de sortir un peu. Même s'il fallait préciser que, pour le Paradis, le changement d'idée n'était qu'une énième excuse pour une virée shopping. Malgré tout, l'adolescente s'était laissée entraîner, sachant pertinemment que l'activité finirait rapidement par la lasser et enfin l'agacer prodigieusement. Nul besoin d'être particulièrement clairvoyant pour prévoir la suite des évènements. Puisque, effectivement, Tempérance avait emprunté sans rechigner les sentiers du shopping, ballotée au grès des envies compulsives de ses camarades, pas forcément convaincu des bienfaits de ce genre d'activité. Mais comme elle n'était jamais tout à fait convaincue du bien fondé d'une quelconque activité, tout le monde avait fini par tenter de ne plus faire cas de son avis sur la question. Quoi qu'il en soit, l'adolescente avait fini, comme elle l'avait pressenti, par quitter le petit trio -Devenu Duo, donc.- et marché un peu au hasard de ses envies jusqu'à aboutir à un lieu emblématique du village sorcier.
Le regard de l'adolescente se fixa sur la très, mais alors très ancienne cabane hurlante. Croulante et emplie de courant d'air, elle semblait plus faite de vide qu'autre chose. Considérant avec un certain étonnement la structure fortement lacunaire du vieil édifice, Tempérance commença à formuler une question silencieuse adressée à Merlin. Question qui ressemblait fortement à...
* Nom d'un gnome, qu'est-ce que je fiche ici ? *
Formulé d'une façon autrement plus alambiquée mais tellement plus difficile à retranscrire que nous nous en abstiendrons. Mais qu'importaient les interrogations, les envies de la bleue semblaient l'avoir menée près d'une des maisons les moins accueillantes que comptait le monde sorcier -Parmi lesquelles se trouvait le manoir Selinger, inhospitalier dans une toute autre mesure-.
Les yeux bleus de la jeune femme suivirent le prolongement du toit et s'arrêtèrent sur un unique nuage, esseulé dans l'azur du ciel d'été. Un poète aurait sourit. Un rêveur aurait trouvé une forme étrange au cumulus. Un artiste se serait empressé d'immortaliser une telle image. N'étant rien de tout cela, Tempérance détourna simplement le regard en soupirant. L'année touchait à sa fin et c'était à peu près tout ce qui pouvait la préoccuper. Son avenir. D'après ce que lui avait annoncé son père, elle allait s'orienter sur la médicomagie. Ce qui n'était pas une mauvaise nouvelle en elle-même. Les études étaient prestigieuses, Tempérance allait pouvoir continuer à rester proche de Poudlard, où, malgré tout ce qu'elle disait, elle s'était trouvé un foyer. Plus accueillant que le sien, d'ailleurs. Le problème résidait dans le dégoût que l'adolescente éprouvait à l'égard du genre humain. Son détachement évident et son mépris affiché pour toute personne n'appartenant pas à son univers. Elle n'était certainement pas prête de porter secours à qui que ce soit. Mais cela n'avait pas l'air d'inquiéter Selinger Père.
Haussant les épaules sous sa tunique de lin, Tempérance continua à détailler le bâtiment, curieuse de savoir quel fichu sort avait pu le maintenir debout. Passant du nuage solitaire aux alentours, le regard glacé de l'adolescente se posa sur une petite silhouette d'un brun indéterminé. Fronçant délicatement les sourcils -Pas trop, sinon ça fait des rides >.< -, la bleue s'approcha sans conviction, un sourire poli et mesuré se dessinant peu à peu sur ses lèvres.
- Bonjour. Annabeth n'est-ce pas ?
La Blasée s'assit aux côtés de la Poufsouffle sans aucune autre forme de procès. Inutile de préciser comment elle avait eu vent de l'identité de son interlocutrice n'est-ce pas ? Une préfète ne pouvait pas rester dans l'anonymat.
- J'ai eu vent du départ de ton frère.
Puis le silence. C'était à peu près tout. Tempérance restait là, fixant Annabeth de son regard le plus incisif, qui malgré cela ne voyait jamais rien. Elle même ne savait pas ce qu'elle attendait.
- Spoiler:
Voilà. C'est un peu nul. Désoléééée ! Je suis partie du fait que le départ d'Aaron n'était pas passé inaperçu. A Poudlard tout se sait assez vite. Alors si un élève décide d'achever ses études ailleurs... Si quelque chose ne te convient pas, envoie moi un Mp 
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Annabeth Wriggle
Modo | Poufsouffle
« Save me, I'm lost. » 
911 messages
Amour : Inextricable
Pensine
Orientation Sexuelle: Hétérosexuel
Année d'étude: 6ème année
Caractère: Forte tête & têtue & audacieuse & compréhensive & intelligente & maligne & protectrice & sarcastique & mystérieuse & studieuse & rancunière.
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| Sujet: Re: La mécanique du coeur Lun 10 Aoû 2009 - 16:17 |
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Try Again & Silk Stocking
EVY - « Anna' ? Oh Anna', arrête de pleurer, enfin ! Tu sais que ça ne le fera pas revenir ... Anna' ? »
ANNABETH - « Laisse moi. Va-t’en Evy ! »
EVY - « Mais Anna', à quoi ça sert de rester enfermé dans le dortoir ? »
ANNABETH - « Lashlabask ! »
Une gerbe d'étincelles sortit de la baguette d'Annabeth, visant Evy. La Poufsouffle, jusque là debout à côté du lit d'Annabeth dut battre en retraite sous le sortilège brûlant. Elle poussa un petit cri quand le sortilège l'atteignit au ventre, et quitta le dortoir en courant, tout en hurlant :
EVY - « Annabeth, tu deviens complètement folle ! Je te conseille de prendre l'air avant de perdre totalement la boule ! »
Annabeth réfléchit à la question. Non, elle n'était pas folle, elle était désespérée. Dès qu'elle fut sure d'être à nouveau seule, elle se remit à pleurer. Ses joues lui brulaient, son oreiller était trempé de larmes salées. Elle s'en voulait, à présent, d'avoir utilisé le sortilège de lashlabask sur Evy. Cette fille était un peu collante, mais elle avait voulu réconforter Annabeth, la sortir de sa transe. Oui, Miss Wriggle était comme en transe. Quand elle ne pleurait pas, elle restait debout à regarder par la fenêtre, les yeux perdus dans le vague, immobile. On aurait dit alors qu'elle n'était plus là, mais ailleurs.
Annabeth refusait de sortir du dortoir. Depuis trois jours, elle n'était pas allé plus loin que la salle commune des blaireaux. Elle se sentait molle, fatiguée, dénuée d'envie. Elle mangeait de temps en temps des chocogrenouilles, en espérant qu'elle mourrait d'une indigestion. Depuis le départ de son frère, c’était comme si le monde s’était écroulé. Comme si le seul endroit où elle se sentait vraiment bien - Poudlard - avait été détruit. Elle se sentait tellement mal ... Elle était comme abandonnée. Elle s'en voulait, en voulait à son frère aussi. Il était parti sans rien dire, sans un mot, sans rien. Comme un voleur.
•••
FLASH BACK
Le dortoir était silencieux. Il était très tôt, le soleil venait à peine de se lever. Annabeth se tenait debout, au centre du dortoir, au point central du cercle que formaient les lits autour. Elle était encore en chemise de nuit, ses pieds étaient nus. Elle quitta le dortoir sans faire de bruit, pour ne pas réveiller ses camarades de chambre. Hier soir, elle s’était disputée avec son frère. Pas une petite brouille comme il y en avait souvent entre eux, mais une énorme dispute. Annabeth avait dit des choses affreuses qu’elle regrettait. Elle voulait aller dans le dortoir de son frère, le réveiller et l’emmener dans la salle commune, et là, elle s’excuserait. Annabeth avait envie de se blottir dans les bras rassurants de son frère. Elle arriva bientôt dans la chambre des garçons de sixième année. Bizarrement, tout le monde était réveillé. Timéo était là, debout, en grande conversation avec Audric, et tous les autres.
ANNABETH - « Qu’est-ce qui se passe ? Où est Aaron ? »
Les garçons se retournèrent vers elle. Effectivement, ils étaient tous là sauf Aaron. Personne ne lui répondit, ils se contentèrent de lui lancer des regards compatissants, parfois tristes. Annabeth s’approcha doucement du lit de son frère. Vide. Elle ouvrit la malle au pied du lit, où chacun rangeait ses affaires. Vide aussi. Annabeth sentit que Timéo s’approchait d’elle.
TIMEO - « Il est parti, Anna’. Il a dit qu’il allait à BeauxBâtons. Il ne te l’a pas dit ? »
ANNABETH - « Tu mens ! Où est-il ? »
TIMEO - « Il est allé dans le bureau du directeur hier soir, et quand il est revenu, il a fait sa valise et il a dit qu’il partait à BeauxBâtons. On n’a pas compris pourquoi. Il est parti très vite. Je suis désolée qu’il ne t’ai rien dit. »
Annabeth se figea. Il fallut un certain temps pour que les paroles de Timéo s’immiscent dans son esprit. Elle eut besoin de quelques secondes pour les assimiler. Elle comprit alors que la dispute de hier avait eu un impact plus fort qu’elle ne l’avait pensé sur son frère. Il était parti. Annabeth fondit en larmes.
FLASH BACK OUT
•••
Annabeth se leva de son lit. Elle s’habilla lentement. Le seul plaisir qu’elle avait eu ses derniers temps, c’était de prendre un bain en solitaire dans la salle de bains des préfets. C’était le seul plaisir qui lui restait : s’occuper d’elle. Et pourtant, ce matin-là, elle ne prit pas la peine de soigner son apparence, comme elle avait l’habitude de le faire. Elle se contenta de passer un tee-shirt beige et un jean, puis de se brosser les cheveux sans douceur. Elle se fit mal, mais ça n’avait pas d’importance. Plus rien n’avait d’importance. Annabeth attrapa sa baguette dans sa main droite et quitta le dortoir. Elle n’avait aucune envie de bouger, c’était comme si son corps la guidait, et non sa tête. Il faisait tellement beau dehors. C’était l’été, presque la fin de l’année. Les examens avaient été reportés à septembre, les élèves pouvaient passer l’été à Poudlard. Annabeth aurait du se réjouir. Mais son frère occupait ses pensées. Et puis il y avait tellement de monde qu’elle aimait qui devrait quitter Poudlard. Thomas, par exemple, avait finit son cursus scolaire à Poudlard. Elle se demanda s’il trouverait le moyen de venir la voir. Elle aurait apprécié. Devan quitterait aussi Poudlard, ainsi que Timothé. Le seul point positif dans ses départs était qu’Heaven Hamilton quitterait aussi l’école. Annabeth serait débarrassée d’elle, à moins qu’elle ne trouve le moyen de rester proche de Poudlard, et encore, ce ne serait quand même plus pareil.
Annabeth se laissa porter à Pré-au-Lard. Les élèves de Poudlard se retournaient à son passage. Certains la saluaient sans qu’elle ne réponde, d’autres se contentaient de lui lancer des regards compatissants. Ceux-là, elle avait envie de les étrangler. Elle n’avait pas besoin de la pitié de ces gens. Elle releva la tête, même si le cœur n’y était pas. Elle marcha encore, et encore, jusqu’au bout de Pré-au-Lard. Elle arriva devant la Cabane Hurlante. On était en plein jour, il faisait un temps radieux mais l’endroit foutait quand même les chocottes. Que faisait-elle ici ? L’endroit inquiétant, mystérieux, l’avait certainement attiré. Au moins, ici, personne ne la dérangerait. Personne ne trainait près de la Cabane Hurlante. Annabeth trouva une souche d’arbre en bon état. Elle s’assit dessus et songea à l’impossibilité de ne pas penser. Elle voulait vider sa tête, mais elle n’y arrivait pas. C’était plus fort qu’elle. Elle était tellement accaparée par ce besoin de se vider la tête qu’elle n’entendit même pas arriver Tempérance Selinger.
TEMPERANCE - « Bonjour. Annabeth n'est-ce pas ? »
Annabeth se retourna. Elle ne répondit pas. Elle connaissait l’identité de cette fille, une serdaigle de septième année, pour l’avoir déjà croisé. Thomas avait même dû lui en parler une ou deux fois. Tempérance Selinger, c’était bien elle. La bleu et bronze s’assit à côté d’Annabeth, sur la souche. La Poufsouffle ne dit rien.
TEMPERANCE - « J'ai eu vent du départ de ton frère. »
Annabeth refoula l’envie d’envoyer balader Tempérance, comme elle l’avait fait avec Evy, plus tôt aujourd’hui. D’après le peu qu’elle savait de cette fille, Tempérance n’était pas du genre à aller consoler les gens. Alors que faisait-elle là, assise à côté d’une fille accablée par les circonstances ?
ANNABETH - « Tempérance, c’est ça ? »
Sa voix était morne. Elle savait bien qu’elle s’appelait Tempérance, mais c’était juste pour dire quelque chose, pour ne pas sombrer dans le silence. Elle n’avait rien d’autre à ajouter, rien d’autre à dire. Qu’est-ce que cette fille savait à propos de son frère ?
ANNABETH - « Qu’est-ce que tu sais de mon frère ? »
C’était sorti tout seul, sans qu’Annabeth n’en ait eu vraiment conscience. Autant demander, se dit-elle. Elle arracha une touffe d’herbe à ses pieds et la jeta plus loin. Elle recommença plusieurs fois. A ce rythme là, il n’y aurait plus de brins d’herbe autour de la souche.
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