.J’ai toujours dis qu’un jour je m’en sortirais. Va savoir pourquoi mais c’était comme le souffle du vent, comme la poussière d’étoile, comme le cœur de l’enfant qui vient de naître, cela m’a toujours semblé naturel, c’était inné : ne jamais baisser les bras. C’était comme si je l’avais toujours eut au fond de moi cette réponse, cette réponse qui me disait « Ne t’inquiète pas mon ange, tu t’en sortiras ». Pourtant, je ne savais ni comment ni pourquoi mais il y avait cette force, cette puissance qui me venait du plus profond de mon être, du plus profond de mon âme. Elle était juste là ! Cet espoir infini m’a permis de me relever encore et encore alors que je croyais que tout était perdu, c’était une main sur mon épaule, une main de fantôme mais une main quand même qui venait me redresser ! Alors je me relevais et j’attendais comme toujours que tout passe, que tout change ou que tout casse. Les trois arrivèrent bien trop souvent à mon goût mais ne dit on pas qu’entre l’enfer et le paradis, la rigole est mince ? Il suffit juste de vouloir la traverser, d’avoir le courage de lever le pied pour changer de côté. Ça parait con ? Et pourtant c’est comme cela que j’ai survécu en osant lever le pied pour me dire à moi-même « je veux aller mieux ! ». Le dire aux autres ne servaient à rien, que pouvaient ils faire pour mon bonheur ? Rien, il fallait que je l’attrape moi-même, que je l’accroche, que je m’y pende, que je l’enferme dans mon cœur ou tout simplement que je profite des rares moments où ce rayon de soleil de joie : le bonheur venait à moi. Il n’est pas là souvent et ce dans la vie de chaque être humain mais il suffit parfois simplement de bien vouloir le voir pour en profiter quelques secondes, quelques secondes rafraîchissantes qui redonnent le goût de vivre, de sourire et de rire ! Parce que je peux enfin vous l’annoncer, moi le plus grand imbécile de tout les temps : la vie n’est faite que d’obstacles à travers lesquels il faut vouloir trouver le bonheur et savoir le saisir lorsqu’il est là ! Philosophique, n’est ce pas ? J’en rirai presque si je n’avais pas l’air aussi pathétique, moi, seul devant cette machine à écrire ! Bah non, pas d’ordinateur chez les crétins comme nous, vous pensez bien. N’empêche que, j’ai peut-être pas de pc, je pète peut-être pas dans la soi et j’essuie pas mon cul avec de l’or mais au moins, moi, je sais ce que vaut la vie d’un être humain…Bon je pars de droite à gauche, comme d’habitude mais bon, ma mère ne m’a jamais appris à être structuré et mon père…Et bien c’est simple, j’en ai pas… « Comment cela, j’en ai pas », me sortent quelques type au lycée ; « Ouai, les mecs, il s’est barré bien avant que je sois né et je crois que je n’ai rien perdu ». Et là, catastrophe, regard de pitié ! Oh si vous saviez combien ça me saoul, ces yeux là quand on me les fait, tu sais les petits yeux qui te disent « Oh mais je te plains, cela n’a pas du être facile ». Alors, moi, j’ai qu’une seule envie : foutre une baigne, sortir un bon « ta gueulle » et me barrer. Pardonnez moi pour le vocabulaire après tout, qu’est ce que ça change, personne ne lira ce foutu texte parce que qui veut lire les écris d’un crétin pauvre, personne ! Elle tourne comme cela, la société aujourd’hui, plus de valeur, plus de respect tout ce qui compte c’est l’argent, la frime et le cul ! Alors nous les adolescents, on fait comme tout le monde, on suit comme des moutons, on écoute comme des idiots, on baise comme des chiens, on s’insulte pour faire comme les grands et on comprend finalement que tout ce simagrée n’est pas un jeu et que si on veut réussir faut s’insulter et se détester pour de vrai. Bizarrement, je n’ai jamais voulu rentrer dans ces jeux là, quitte à tout perdre, quitte à tout rater, j’ai toujours voulu rester moi-même, en accord avec mes idées et mes principes. « Anarchiste ! » Non, malheureusement, je ne rigole pas, c’est ainsi que les pédés de mon lycée –pardon aux homosexuels que je respecte- m’appellent. Ils n’ont vraiment rien compris à la vie : je peux pas être anarchiste vu que je m’en fou de la politique mais comme de ma première chemise ! J’ai toujours fais ce que je voulais, comme je le voulais parce que dans la famille des crétins, il n’y a jamais eut personne pour me diriger alors j’ai grandis en faisant tout seul la part entre le bien et le mal, et si vous voulez savoir, je pense que j’ai bien réussi mon boulot…Oui, oui, je m’éparpille et bien, comme d’habitude…Si vous êtes, où si tu es un des idiots qui tente de lire ce texte bah il va falloir t’y faire parce que dans la famille des crétins, on est comme ça ! D’ailleurs le petit te le confirmera, lui et son bordel dans la chambre ! Pourquoi est ce que j’écris encore ? Parce que je me les gèle, dans cet appartement pourri, parce que je m’ennuie, que le gosse dort comme une marmotte et parce que comme chaque soir je n’arrive pas à dormir alors je me suis dis « Allez, petit aîné de la famille des crétins, écris un peu, ça te changera les idées ». Résultat je me retrouve là comme un adolescent pathétique à raconter ma vie à une feuille de papier ? Et j’adore cela ! Quand on a rien à faire, qu’il est une heure du matin, qu’on a trois interros le lendemain, qu’on doit se lever à six heure pour habiller le gosse, et bien c’est marrant d’écrire un petit coup avec un verre de vodka à côté. Maman va encore me traiter d’irresponsable « M’enfin, aîné de la famille des crétins, boire alors que tu t’occupes d’un enfant et que tu as école ! » « Bah ouai, Man’, t’avais cas pas nous laisser, moi et le mioche ! ». Vous l’aurez compris, ce n’est pas le mien, ce petit que j’aime, mais celui de ma mère ! Elle n’a déjà pas su s’occuper de moi alors d’un second ? Impossible du coup c’est à moi de le faire pendant qu’elle traîne, je ne sais où, à faire je ne sais quoi avec je ne sais qui –c’est faux, je sais avec qui et j’en suis fier. Je pense que mes pottes la traiterait de « putte » si ils l’avait vu et ils n’auraient pas tord sauf que elle, génitrice de la famille des crétins, elle ne se faisait pas payer ! Comment cela, je suis vulgaire et indécent avec ma propre mère ? Elle avait cas se battre pour moi et pour le gosse quand il était encore temps ! Très bien, très bien, je vais donc vous raconter tout cela !Je suis né bâtard, je n’en ai pas honte, c’est la vie qui a choisi. Un père dont je ne sais rien et une mère de vingt ans maximum qui ne pensaient qu’à boire et à coucher. Imaginez vous l’enfer quand elle s’est retrouvé enceinte de moi : plus de sexe ! C’est la vie, maman ! Bref je suis né et c’est ainsi que ma vie de crétin à commencer. Un petit appartement ridicule payé par le travail de serveuse au bar du coin de ma barge de mère qui me laissait des plombes sans bouffer dans le berceau. Hé, je suis qu’au début de mon récit alors je tiens quand même à vous demander de ne pas juger ma mère tant que vous n’avez pas lu la fin ! Donc voilà, je grandissais tranquillement dans ce quartier de mal famé. A trois ans déjà, je passais plus de temps sur le trottoir, surveillé par les sales morveux du quartiers que surveillé par ma mère mais je n’en n’appris pas moins de chose, bien au contraire ! J’ai compris que la misère régnait dans bien des endroits alors que l’injuste monde laissait bien plus loin, des petits riches se la rouler en quatre fois quatre pour nous démolir les poumons parce que vous pensez bien que ces richards à deux francs ils avaient de grands jardins pour aller se prendre un peu d’oxygène alors que nous, les petits pauvres on a que notre terrain de foot ou de basket bien pollué et pourtant c’est comme cela ! Pendant que mon ventre criait famine parce que maman ne s’était pas fait payé, je savais que d’autre jetait le contenu de leurs assiettes à la poubelle ! Je m’y suis fais à l’injustice et aujourd’hui, je ne la combats même plus, quel intérêt ? Y’en aura toujours autant ailleurs alors supporte et abstiens toi comme dirait la prof de grec ! –Parce qu’en plus, moi, l’aîné de la famille des crétins, je fais du grec !-. Bref voilà alors j’ai grandis, je suis passé du stade bambin au stade enfant et là, rien n’a vraiment changé enfin…Si…Maman s’est trouvé un mec, un crétin lui aussi doublé d’un violent et triplé d’un lâche. Non, je n’exagère pas. Quand ce n’était pas sur une femme, en l’occurrence ma mère, qu’il levait la main, c’était sur un gosse, donc moi…IL enfermait, frappait, criait et maman, elle ne disait rien ! Elle ne l’aimait pas mais elle avait besoin de lui pour se prouver quelque chose ! Alors je passais, à dix ans, encore plus de temps dehors, à traîner à droite à gauche, à penser, à m’asseoir sur un banc pour lire, à battre les autres du quartier au basket, à voler des bonbons dans les magasins, à dormir sous un banc pour ne pas rentrer mais tout cela m’a endurci. En plus, je ne peux pas nier que les clodos avec qui j’ai taper discussion, m’ont appris plein de choses dont la solidarité ! Bref, finalement, le connard l’engrosse et se barre ! Encore un gosse, j’avais environ treize ans, je crois. Et là…La révélation…Je fais une pause parce que je veux préciser à l’imbécile qui parcourt encore des yeux ces lignes que j’ai un style d’écriture vraiment de bas étage parce que personne ne m’a appris à me servir de ma plume mais que cela me plait bien d’ écrire finalement, cela libère et j’en profite au passage pour faire le point sur certains passage de ma vie…Je comprends mieux certaines de mes réactions, de mes colères inexpliqués…N’empêche que, vous devez vous demandez en lisant où est ce que j’ai pu trouver mes instants de bonheur. Il y a plusieurs réponses. Je commence par la plus belle : entre les bras de ma mère. Parce que si elle ne m’a pas souvent protégé, si elle ne s’est pas souvent occupé de moi, elle m’a soigné quelques blessures et m’a séché quelque larmes et ce sont ces rares moments où elle m’a dit « je t’aime » que je chérie plus que tout. Puis y’a la musique. La musique ! Rien de mieux pour motiver les gens, pour offrir un sourire, pour comprendre. Mon bonheur, je l’ai trouvé dans mes livres aussi, ces mondes imaginaires où je pouvais faire tout ce que je voulais, sans limite et même être heureux ! Comme cela, j’éclairci la question et je laisse le choix à la personne qui me lit, de jeter ces feuilles à la poubelle, il en est encore temps ! Donc…Un marmot, plus de violant à la maison, plus de cri : juste maman, le gosse et moi. C’est là que j’ai vraiment compris tout ce qui s’était passé jusque maintenant. Là, j’ai appris que la tolérance doit devenir règle d’or parce que son contraire détruit la vie de plusieurs personne…

Treize ans, l’âge de la sexualité pour un mec. J’en parlais avec quelques voyous du quartier mais rien de bien intéressant, ce que je voulais, c’était en parler avec ma mère. Je l’ai fais. Bizarre pour vous, peut-être mais sur ce point là, j’avais confiance en son jugement…Bon première réaction de la génitrice : « Si tu veux baiser, gamin, il te faudrait arrêter de te scarifier, ça attirerait plus de fille », rater ! Mais la seconde a été beaucoup mieux : « Gamin, disait elle, le sexe c’est ton rapport de couple si cela ne marche pas, crois moi bien que rien d’autre ne marche pas. C’est en fonction du sexe que tu évalues si on te respecte ou pas, si on t’aime ou si on veut simplement de trouer ! Ou dans ton cas être troué ! »… « Man, combien de fois tu faisais l’amour avec lui ? ». Vous l’avez compris je parlais de son violant d’ex, le père du gosse… « Presque jamais ! »…La réponse fatale qui fit fermer plein d’idée et de théories dans mon esprit d’adolescents biscornus…Le temps passa et je me  commençait à faire des recherches pour mieux comprendre le passé de ma mère et surtout pour mieux comprendre mon histoire. J’ai cherchai et j’ai réussi à quatorze ans à retrouver mon grand père maternel, ce vieux bientôt mort qui m’expliqua que ma mère avait eut, lors de son adolescence une aventure avec une femme qui lui avait valu le renvoie du lycée, la perte de ses amis, quelques coups venu d’homophobes et surtout l’abandon de ses parents. Croyez le ou non, il ne regrettait pas d’avoir abandonné sa fille et de ne pas nous avoir connu le gosse et moi, qu’il meurt seul, l’enflure ! Enfin, ce fut à ce moment là que tout fut clair dans mon esprit : ma mère était homosexuelle si elle avait couché avec tant de mecs, c’était pour se prouver qu’elle ne l’était pas. A cause de cette sexualité qu’elle n’avait pas choisi, on l’avait empêché de finir ses études, de se construire un futur, on avait gâcher sa vie et la mienne mais j’avais décidé qu’on ne gâcherait pas la vie du gosse qui ne faisait que commencer…J’en ai donc parler à ma mère qui m’a tout avoué…Et là voilà maintenant au loin avec sa femme…Elle ne s’occupe pas plus de nous mais au moins elle est heureuse !Voilà ma vie ! Jolie putte ma mère ? Mais j’ai compris qu’on ne devient pas putte sans raison et que lorsqu’on combat le regard des autres, on peut trouver le bonheur ! Du coup, moi c’est ce que je fais pour le gosse et pour ma vie parce que je ne laisserait personne faire du mal à la famille de marginaux crétins que nous formons !  Dans un an, j’ai fini le lycée et je compte bien faire l’université pour réussir à offrir à ma femme la vie qu’elle méritera, je m’occuperait toujours du gosse parce que c’est en lui lisant une histoire le soir que je lis dans c’est yeux, ce que c’est réellement le bonheur !Tout ce que j’ai écris ressemble à n’importe quoi, c’est vrai mais c’est ma vie à moi et ma vie à moi, c’est du n’importe quoi tout comme le gosse, tout comme ma mère, tout comme sa femme, tout comme mon père qui s’est barré, c’est la famille des crétins. Et bien j’aime cette famille qui s’est formée au fil du temps, j’ai appris à y trouver à force de recherche de quoi me nourire suffisamment en bonheur alors je me désole de voir que d’autres peuvent en avoir plein la gueulle du bonheur mais qu’ils ne prennent même pas la peine d’ouvrir la bouche…Je vais aller dormir, sinon demain la prof de français va encore me foutre dehors si je m’endors en cours et je vais laisser ces quelques feuilles sur le rebord de la fenêtre qui sait, peut-être qu’un imbécile viendra les prendre…Bah ouai, l’imbécile c’est toi qui vient d’arriver à la fin de ce que j’ai écris et qui n’a pas encore jeter ce torchon à la poubelle. Merci quand même de m’avoir lu, entre crétins on se comprend ? Bref j’ai une dernière chose à dire avant d’aller rejoindre Morphée c’est qu’il vaut mieux avoir un peu de bonheur et avoir conscience de ce qu’il vaut que de nager dedans sans savoir la chance que l’on a…c’est à force de désirer une chose qu’on apprend à l’aimer lorsque enfin on l’a et c’est exactement ce que j’ai fais avec le bonheur. A force de le vouloir si fort, lorsque enfin je peux l’avoir, je le savoure, je le goûte et je le bouffe !Texte écris par Dianoux.

Wow! C'est vraiment trop bien! Sérieusement, le style est tout à fait recherché et on peu sentir à quel point il se fout de tout. Il me fait trop penser à Damysos. <333333333333

Merciiiiiiiii mon coeur, je suis contente que ça t'aie pluus
AAAH mon petit damy xD

WAAAA
Jte jure que j'ai adoré,j'adore ton style d'écriture, mais ça tu le sais déjà, et j'adore l'histoire... Moi l'imbécile qui a tout lu^^

Rien ne me fait plus plaisir Laura. je suis raviiiie que ça t'aie plu surtout que j'ai trouvé que je l'avais fais à la va vite et qu'il n'avait pas de structure donc cela me rassure