Appelo Mor†em (old)
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Dans "je l'aimais", il y a "mais" Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Auteur Message
Alexia Sullivan
Serpentard
Les Apparences sont bien trompeuses... Alexia Sullivan
.
Féminin

655 messages
Amour : Ne le retrouve plus tellement elle est Volage

Pensine
Orientation Sexuelle: Hétérosexuel
Année d'étude: 7ème année
Caractère: Chiante, Fêtarde, Maligne, Prétentieuse, Folle, Drageuse, Déterminée, Sarcastique, Joviale, un peu Maladroite lorsque l'alcool lui monte à la tête, très Franche, Indiscrète, Bavarde, Joueuse, Violente, ... Apprend à la connaître et tu verras qu'elle est aussi Gentille, Fidèle en amitié, Attentive, Intelligente, Confidente et Amusante !

MessageSujet: Dans "je l'aimais", il y a "mais" Dans "je l'aimais", il y a "mais" Icon_minitimeMar 24 Fév 2009 - 19:06

|| Prio à Lenny O'More ||

« Il y a l'amour. Et puis il y a la vie, son ennemie. »
Jean Anouilh


    Les journées se succédaient indéfiniment sans que quelque chose ne tourmente la vie de la jeune Sullivan. Ô bien sur il y avait d’étranges phénomènes qui s’y produisaient à Poudlard : des élèves étourdis, n’ayant plus leur tête et agissant bizarrement, quelques disparitions incertaines, du bouquant dans les classes et autres dérangement qui perturbait le corps enseignant mais rien de très alarmant… du moins aux yeux d’Alexia. Assez nombriliste, tant que cela ne la touchait pas, la jeune Serpentard n’y prêtait pas trop attention, préférant plutôt s’occuper à raconter des ragots plus excitants selon elle. À vrai dire, la jeune blonde n’était plus tout à fait d’humeur dernièrement. Se mettant rapidement en rage contre n’importe quoi, tout ce qui l’entourait l’agaçait. S’énervant contre un petit première qui lui avait piqué sa place préférée au coin du feu, ou de ce gamin qui avait un béguin pour elle alors qu’il n’arrivait même pas à la hauteur de sa poitrine, sans compter à ces chères Gryffondor blondes qui l’exaspérait rien qu’en les voyant ou à cet enfoiré de professeur qui lui avait mis une mauvaise note pour son devoir alors qu’elle lui avait pourtant fait du charme, rien n’allait plus bien. Et pour cause : C’était le mois de Février, le mois de l’amour…

    L’amour… on dit que c’est cela qui donne le sens de la vie. Alors la jeune Sullivan ne connait pas le sens de la vie. Sa vie. Il fut un temps ou sa vie avait du sens. Il était si simple et si sincère. Cela se réduisait à savoir ce qu’elle allait mettre comme tenue le lendemain, de s’amuser avec amis, de finir ses études pour avoir un brillant avenir, d’obéir à son père et de le respecter quoi qu’il advienne, d’adorer son frère qui la protégeait et l’aidait dans n’importe quelle situation, et de passer le plus de temps possible avec son bien-aimé, son premier amour…Lenny. C’était il y a plus de trois ans déjà. Depuis les choses avaient bien changé. Le sens de la vie d’Alexia était bien différent en certains points. Certes, elle envisageait toujours de finir ses études pour un brillant avenir, s’amuser avec ses amis dès qu’elle le pouvait et prendre soin de ses tenues. Pour ce qui est de l’obéissance et le respect envers son père, de chérir son grand frère et d’aimer, elle les avait oubliés… ou plutôt mis de coté. Depuis que son frère était parti, elle ne le voyait plus et ne s’en préoccupait guère d’avantage. Quant à son père, il était devenu si autoritaire et oppressant qu’Alexia se faisait un cœur joie de lui tenir tête et le désobéir. Et puis il avait une compagne maintenant qu’Alexia détestait. Et Lenny dans tout ça ? Lenny… Mieux valait ne plus y penser. Leur histoire était terminée à présent. Ils ne se parlaient plus depuis. Parfois leurs regards se croisaient mais aucun des deux ne réagissait davantage. Alexia avait préféré l’oublier et poursuivre sa vie. Mais on n’oublie jamais son premier amour…

    La nuit n’allait pas à tarder à tomber. On voyait déjà au loin, le crépuscule s’étendre à l’horizon donnant ainsi une belle couleur rose-orangé au ciel. Soupirant d’ennuis, Alexia contemplait le paysage par la fenêtre du dortoir des filles. La tête collée sur la vitre glacée par le froid d’hiver, elle était assise, les genoux ramenés contre sa poitrine, les bras nouées autour des jambes, muette. De nos jours, les personnes ne prennent plus le temps de contempler la nature qui, pourtant, est si belle. Alexia aurait volontiers passé plus de temps à réfléchir sur la question si ses partenaires de chambre ne faisaient pas autant de bruits. C’était un vrai bouquant à l’intérieur. Une fille fait toujours du bruit pour n’importe quoi mais cinq dans une même pièce, on ne trouvera jamais un peu de répit. Ça cause toujours pour tout ou rien. Seule Alexia était silencieuse, ce qui tourmentait les autres filles.

    - Hé Miss Sullivan ! On rêvasse ?

    Sortant de ses pensées, la jeune blonde retourna dans la réalité. Se détournant brièvement vers ses amies, elle leur lança un regard noir. Pour une fois qu’Alexia Sullivan, la fêtarde de première, croqueuse d’hommes téméraire et bavarde à plein temps était tranquille, il a fallut qu’elles mettent un terme à cela. Se levant rapidement de son coin, Alexia ne leur adressa pas un mot et quitta la pièce prendre l’air sans prendre la peine de prendre une veste. Ses pas la menèrent loin, très haut, là où elle pourrait être tranquille à contempler le crépuscule. La tour d’astronomie. Un bel endroit mais pas forcément désert…
    En effet, à peine avait-elle gravit les dernières marches qui la menait au sommet pour contempler le paysage qu’elle n’eu le temps de songer à quoi que ce soit d’autre que la personne qui s’y trouvait déjà là. Bien qu’il ne formait qu’une ombre devant les lumières du couché de soleil, Alexia le reconnut immédiatement. C’était lui, Lenny.

    || Flash Back ||

    Après une semaine d’absence, Alexia et son frère Nathan était de retour à Poudlard. Leur père était venu d’urgence les chercher pour « problème de famille » avaient simplement révéler les Sullivan aux nombreux curieux. La vérité était bien plus rude qu’un simple problème de famille. Mrs Sullivan venait de mourir après un banal accident de voiture. En deuil, les enfants Sullivan étaient restés quelques temps au manoir de la famille, histoire de se remettre après ce tragique événement. Mais la vie continuait et ils durent reprendre les cours comme tout le monde, le cœur engourdis par la perte de leur mère… Alors qu’on aurait pu croire retrouver une fille sensible et mélancolique, c’est une Alexia pleine de vie et souriante qui déambulait les couloirs du château. Seuls ses amis proches étaient au courant de la vérité et trouvaient la réaction de la jeune blonde étonnante. Même son frère devenait inquiète et ne cessait de lui demander si elle allait bien, qu’elle ne soit pas si heureuse alors que maman est morte… en effet, elle n’allait pas bien mais personne n’avait réellement compris son comportement. Dès lors, elle agissait différemment qu’à son habitude. Préférant passer du temps à s’amuser, faire de nouvelles rencontres et dire tout ce qu’elle pensait aux autres, les blessant parfois par sa franchise maladroite, Alexia commençait à changer, à s’orienter dans la débauche aux yeux incompris de son grand frère et de surtout son petit copain de l’époque : Lenny. C’était son premier copain, son premier amour, il y a trois de cela. Lui aussi ne comprenait plus trop Alexia bien qu’il cherchait désespérément de la comprendre. Le fait qu’elle s’amuser davantage avec d’autres que lui, jusqu’à même l’ignorer souvent, le tourmentait passablement.


    - Alexia ! Tu ne vas pas bien ! lui avait-il demandé un jour.
    - Bien sur que je vais bien ! En fait, c’est toi le problème ! Tu sais quoi ? … mieux vaut en rester là… lui avait-elle répondu
    - Mais… je t’aime Alexia.
    - C’est bien ça le problème… je te quitte…mieux vaut pour toi … Je te souhaite le meilleur pour ta vie. Ciao !

    Et elle était partie ainsi, laissant son premier grand amour seul dans le couloir sans la moindre autre explication. Il ne la comprendrait pas, elle le sait. Alors à quoi bon lui dire que si elle le quittait c’était que justement elle l’aimait de tout son cœur au point d’avoir peur de le perdre comme elle avait perdu sa mère. Lui dire qu’elle avait passé des moments fabuleux avec lui, qu’elle l’aimait de tout son cœur n’allait qu’aggraver la situation. Elle ne voulait pas qu’il souffre. Inutile de dire qu’elle passa le reste de la journée, enfermée dans une salle vide en laissant couler les dernières larmes de son corps, regrettant son geste. Mais il valait mieux pour lui…pour elle. Alexia n’était pas prête de s’attacher à une personne pour la perdre. La vie avait en décidé ainsi. C’était le mois de Février, le mois de l’amour…

    || Fin du flash back ||


    Depuis, ils ne s’étaient plus adressé la parole. Et se retrouver seul dans un même endroit, encore moins ! Sa gorge se noua lorsqu’elle le reconnu. Il était là devant elle et ne savait que faire. Pétrifiée, elle resta un instant sans bouger. C’était elle qui l’avait quitté pourtant en se remémorant leur rupture c’était comme si elle ne l’avait jamais oublié. Mais depuis, bien de l’eau avait coulé sous le pont, ce n’était plus pareil. A l’époque, leur amour était innocent, presque maladroit et maintenant… Alexia ne se souvenait plus trop ce qu’on éprouvait lorsqu’on était amoureuse, alors avouer qu’elle ressentait à nouveau de l’amour envers le jeune Poufsouffle était absurde. C’était elle qui l’avait quitté sans aucunes explications, elle qui l’avait laissé en plan sans lui adresser un dernier regard, ni même un sourire. Mais après tout, s’il était réellement amoureux d’elle, il aurait très bien pu courir après elle, la supplier de rester avec lui, de lui demander des explications mais rien. Rien pendant trois ans. C’est sans doute pour ces raisons et par son orgueil qu’Alexia ne s’était plus approchée de Lenny. Mais en le voyant seul devant elle, son esprit entamait un combat sans relâche entre avancer ou reculer ? Avenir ou passé ? Et sans même qu’elle ne puisse saisir son corps, ses pas avancèrent lentement devant l’ombre qui se trouvait face à la lumière intense du crépuscule. Et malgré toute l’histoire qui les avait réunit puis séparé, Alexia ne trouva rien de mieux à dire d’une voix mal assurée :

    - On retrouve toujours une belle vue ici.

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https://appelo-mortem.forumactif.org/memoire-du-choixpeau-f7/alex http://appelo-mortem.forumactif.com/relations-f29/alexia-s-relations-une-ivresse-efface-mille-tristesses-t744.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/hiboux-f28/un-message-pour-alexia-t350.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/envie-d-un-rp-f30/alexia-s-rp-t332.htm
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MessageSujet: Re: Dans "je l'aimais", il y a "mais" Dans "je l'aimais", il y a "mais" Icon_minitimeVen 27 Fév 2009 - 19:01

    Fin Février. Le froid était encore présent, la neige dans le parc et la glace sur le lac, pour le plus grand plaisir du jeune O’More qui ne se lassait pas d’aller patiner. De plus, depuis ce jour où Laura était tombée sur la glace, depuis qu’il lui avait enfin parlé, depuis qu’ils étaient ensemble, elle l’accompagnait sur la glace. Lenny déjà très protecteur, lorsque la Serpentard montait sur la glace il redoublait de vigilance pour éviter à la demoiselle de se blesser. La folie qui l’avait envahit ces derniers mois l’avait enfin quittée. Et le remède à tous ces maux qui l’avait énormément torturé ne portait qu’un nom : Laura Owned. Tout était redevenu normal dans la vie du jeune Poufsouffle. Enfin si on pouvait qualifier cela comme ça. Il y avait toujours Amanda qu’il évitait de trop croiser, mais comme elle était dans le groupe de musique qu’il avait formé avec Hikaru, les répétitions se montraient comme une vraie salle de torture parfois. Mais ce qu’il essayait de se répéter c’était qu’elle ressentait la même chose. Un jour ou l’autre il allait devoir lui faire face et s’expliquer avec elle. Ne serait-ce que pour qu’il n’ait plus à se torturer l’esprit. Son esprit … une chose bien utile mais tellement torturée lorsqu’on a dix-sept ans. Avec les femmes, Lenny n’avait jamais eu les histoires les plus simples. Avec Alexia, un évènement l’avait complètement changée, avec Amanda, elle était partie comme ça, sans prévenir, et avec Cléophée, il n’y avait jamais eu de sentiments, seulement de l’amitié. Il y avait eu Kristen aussi … Parfois il lui arrivait de penser qu’il attirait les histoires compliquées. Mais lorsqu’il regardait sa cousine … Heaven n’avait pas franchement eut des relations plus simples. Toujours dingue de Baël, elle préférait coucher avec tous les mecs qui lui tombaient sous la main plutôt que d’en garder un qui l’aimait. Et Merlin savait que plus de la moitié des hommes de Poudlard étaient amoureux d’Heaven ou l’ont été. Lorsqu’il regardait sa relation avec Laura, il espérait qu’elle serait normale. Enfin normal … ce mot le jeune Poufsouffle n’y croyait pas, mais ce qu’il désirait c’était une relation sans complications. Mais avec Baël comme grand frère de la demoiselle, il se doutait qu’un jour ou l’autre ça finirait certainement comme toutes les autres…

    - Lenny ?! Tu baves !

    Il fronça les sourcils, tourna sa tête vers la voix, elle venait de gauche. Ann. Elle était morte de rire, et lui n’agissait pas. Lorsqu’il comprit enfin que c’était à lui qu’elle parlait, il passa rapidement sa main sur sa bouche. En effet il avait bavé.

    * Mais quel idiot je fais ! *


    Il avait une cuillère dans sa main droite, et de la crème anglaise dans son assiette. Il était midi, et Ann était venue squatter chez les jaunes pour le déjeuner. Après être certain qu’il n’était plus barbouillé de crème anglaise, il fixa sa sœur.


    - C’est bon t’as fini de te foutre de ma gueule ?
    - Désolée Len, mais t’étais trop marrant à voir. Tu étais dans tes pensées, avec ta cuillère dans la bouche, et la crème qui en ressortait. Tu pensais à Laura ?
    - Hum … en partie oui. Tu me parlais de quoi toi ?
    - Qu’un élève de Serpentard m’avait évitée de me retrouver le nez contre la glace.

    Voilà d’où venait toute sa réflexion sur ses ex petites amies, et sur sa relation actuelle avec Laura. Tout cela avait commencé lorsqu’Ann lui avait parlé de ce garçon qui l’avait rattrapé. Et après il avait bavé … bref là tout le monde sait ce qu’il s’était produit.

    - Attend. C’est qui ce Serpentard ?
    - Justin Peterson.
    - Ah oui, le meilleur ami d’Heaven. J’ignorais qu’il patinait.
    - Il ne patine pas en fait. Il était sur la neige. Moi aussi. Je me suis emmêlée les pieds dans la neige et j’ai perdu l’équilibre. Il était là. Heaven aussi.
    - Haha … Ann j’aurais aimé te voir te dépêtrer dans la neige. Ça devait être super drôle à voir.
    - Te moque pas de moi. Moi je ne bave pas.
    - Ok ok ! Hum …t’as quoi comme cours cette après midi ?
    - Vol, métamorphose et ce soir SACM.
    - Passionnant. Moi je file en Histoire là.
    - J’n’arrive toujours pas à comprendre comment tu peux aimer cette matière.
    - L’intelligence Ann … l’intelligence !
    - c’est moi qui suis à Serdaigle pourtant.
    - Bon allez je file, je dois retrouver des amis avant.

    Il l’embrassa sur le front, prit son sac et fila. La Grande Salle était presque vide. Amanda était encore à table, avec d’autres filles. Il passa derrière elle, sans essayer de trop la regarder. Lorsqu’il sortit de la salle, il enjamba les marches deux à deux. Arrivé devant la salle, il salua quelques amis. Enfin il s’arrêta avec Aria et Julia principalement. Il planifia une ronde dans les couloirs avec Julia pour ce soir, juste après qu’il ait vu Laura.
    Le cours d’histoire de la magie passa plutôt vite. Il en était à la période où Lord Voldemort terrorisait le monde magique. Il sortit de cours, en compagnie d’Aria, puisqu’ils suivaient le même cours qui suivait : Divination. Lenny n’était pas très sûr de cette méthode. La prof lui annonça qu’il allait encore avoir des relations très compliquées avec le sexe opposé.


    - Super … j’ai pas l’habitude déjà …

    Avait-il marmonné de façon que la prof n’écoute pas. Apparemment, les profs de divination étaient toujours autant frappés. Dans le mois à suivre, dans la classe un élève allait se retrouver à St Mangouste parce qu’il aurait une fièvre de 50°, une fille se retrouverait enceinte, alors que tout le monde savait qu’elle était encore vierge, et qu’elle préférait les filles. Mais bon, à la limite, entre le mec avec la fièvre et elle enceinte, Lenny paria plus sur la fille enceinte. Ça c’était les prédictions de la professeur de divination.
    Lorsque le cours fut fini, sa journée de cours était enfin bouclée. Il se dirigea vers sa Salle Commune. Il se doucha, et renfila son uniforme. Parfois il aimerait bien aller en cours sans uniforme, mais comme il avait une ronde de préfet à effectuer le soir même, il devait rester avec son uniforme pour qu’on puisse voir son blason et son insigne de préfet surtout. Il bossa un peu sur quelques devoirs, mais il n’avait pas vraiment envie de travailler ce soir. Il regardait sans cesse sa montre.

    * Plus que trente minutes … vingt minutes … dix … deux … c’est bon ! *


    Au final, il n’avait pas du tout travaillé sur son devoir de potion à rendre dans deux jours. Mais là, il avait déjà oublié ce devoir. Il alla manger, et après il allait retrouver Laura dehors, pour une heure.
    Il mangea rapidement, il donnait l’impression d’être affamé, de n’avoir pas mangé depuis des semaines. Enfin, quelqu’un qui ne connaissait pas le jeune homme aurait pensé ça, car tout son entourage savait pertinemment que Lenny était un gros mangeur.

    Le repas fini, il retrouva Laura dans le parc. L’heure passa trop vite à son gout. Comme ils n’étaient pas dans la même année, ils n’avaient aucun cours en commun, et peu de temps libre pour se voir. Il la raccompagna jusqu’à l’entrée dans les cachots. Il l’aimait oui, mais il n’était pas fou pour trainer jusqu’à l’entrée de la Salle Commune des serpents.
    Après, il retrouva Julia pour une ronde dans les couloirs. Ils choppèrent deux élèves de Serdaigle à trainer au deuxième étage, puis après ils se séparèrent pour aller vers les tours. Lenny se chargea de la tour d’astronomie. Il détestait les cours qui étaient dispensés dans cette salle, mais il adorait pourtant la vue qu’elle donnait sur le parc. Il prit appui sur les pierres du balcon. Deux élèves, de septième année probablement, venaient de se diriger vers la sortie.

    * Encore deux qui vont passer la nuit en dehors des murs du château. *


    - On retrouve toujours une belle vue ici.

    fut interrompu dans sa contemplation de la nuit par une voix féminine. Une voix qu’il avait trop bien connu pour l’avoir entendu plusieurs fois lui dire « je t’aime ». Il fut prit d’un frisson en entendant cette voix, comme si c’était celle d’un fantôme. Et pourtant, il resta calme, et répondit comme si c’était une amie de vieille date, avec même un léger rire dans son intonation.

    - Oui … c’est aussi un bon endroit pour surveiller ce qu’il se passe.

    Il se mit face à elle. La dernière fois qu’elle lui avait parlé, cela remonté à plusieurs années déjà. Et elle lui avait dit qu’entre eux c’était fini. Il n’avait pas compris ce jour là. Comme il n’avait pas compris ce changement brutal de caractère de la Serpentard. Il la regardait. Son regard était encore amoureux envers elle. On oubli pas si facilement le premier amour d’une vie. Et même si vu les circonstances dans lesquelles elle l’a quitté, il n’en restait pas moins encore amoureux au fond de lui.

    - Tu vas bien ?

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Alexia Sullivan
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Orientation Sexuelle: Hétérosexuel
Année d'étude: 7ème année
Caractère: Chiante, Fêtarde, Maligne, Prétentieuse, Folle, Drageuse, Déterminée, Sarcastique, Joviale, un peu Maladroite lorsque l'alcool lui monte à la tête, très Franche, Indiscrète, Bavarde, Joueuse, Violente, ... Apprend à la connaître et tu verras qu'elle est aussi Gentille, Fidèle en amitié, Attentive, Intelligente, Confidente et Amusante !

MessageSujet: Re: Dans "je l'aimais", il y a "mais" Dans "je l'aimais", il y a "mais" Icon_minitimeMar 10 Mar 2009 - 18:44

« Le regret est une seconde erreur »
Raymond Latarjet


    Que s’attendait-elle lorsqu’Alexia lui avait adressé la parole en premier ? Qu’il court dans ses bras lui disant qu’elle lui avait manqué ? ou bien qu’il l’ignore pour se venger de leur rupture ? Qu’il lui demande des explications peut être ? N’importe quoi ! Alexia aurait bien été idiote de penser cela. Et pourtant, ces pensées lui avaient effleuré l’esprit lorsque Lenny s’était retourné face à elle. Ce regard qui l’avait tant chéri. Ces lèvres qui l’avaient tant réconforté par ses belles paroles et baiser. Lui. Non, il ne ferait pas ce genre de chose, ou du moins pas dès les premier abords. Alexia aurait du le savoir puisqu’ils étaient sortis ensemble il y a plus de trois de cela. Et qui plus est, était son premier vrai petit copain. Son premier amour. Elle savait bien que le jeune Poufsouffle était un ‘mec bien’. Gentlemen envers les filles, toujours là pour ses amis, il était vraiment une personne fidèle et respectueuse. Un homme bien. Trop bien pour elle. Elle qui n’était plus ce qu’elle était à l’époque. Elle avait changé. Trop changé pour que tout ne redevienne comme avant. Elle qui l’avait tout simplement quitté sans lui adresser un moindre mot depuis. Sans explications. Parfois, on pouvait regretter nos gestes du passé. Et bien leur rupture comptait parmi ses erreurs. On dit souvent que c’est de nos erreurs que se forge notre caractère, que l’on apprend le sens de la vie… Alexia n’a toujours pas trouvé de réponse à cela. Si seulement elle pouvait retourner en arrière… la jeune fille aurait bien changé quelques petites choses comme leur rupture par exemple et bien d’autres choses encore. ..Mais on ne peut revenir en arrière au risque de voir l’avenir complètement modifié en bien pire. Triste fatalité qu’est la vie. Il faut agir justement le moment précis pour ne pas avoir à le regretter plus tard. Mais à force de vouloir que tout cela soit parfait, de trop réfléchir à ce qu’on va faire, dire ou pas, risque de nous faire passer à coté de choses tellement plus essentielle. Alors l’Homme doit faire des erreurs, avoir des regrets. Mortel et unique, il ne peut accomplir tout ce qu’il souhaite. Il est obligé de faire des erreurs pour avancer. Il est forgé dans cette condition qu’est l’humanité. Absurde réalité.

    Et voila qu’Alexia se trouvait face à son erreur. Au regret de son passé. Telle une claque en pleine figure pour la faire revenir à la réalité que la jeune serpentard avait du mal à assumer. Son orgueil de malheur lui causait de nombreux remords. Elle qui avait voulu oublier, l’oublier et poursuivre sa vie autrement. Et voila qu’il apparait devant elle, telle un fantôme du passé. Ça fait peur. Ça perturbe. Ça fascine !

    La gorge nouée, elle avait du mal à s’exprimer à nouveau. Le fait qu’il l’a répondu lui avait affirmé qu’il était bien là, devant elle. Mal à l’aise, intimidée, c’était bien la première fois qu’Alexia ne savait plus comme s’y prendre avec un garçon. Quel effroi. Quel malaise. Quelle sensation !

    - Oui…

    Seul mots qui sorti de ses lèvres. Il voulait tout dire et rien dire à la fois. Lorsqu’on demandait à quelqu’un s’il allait bien, c’était souvent par simple politesse sachant que l’autre répondrait de façon positive à sa question. Quant à celui qui répond, il n’était jamais vraiment honnête avec les autres et encore moi à lui-même pour dire s’il allait réellement bien ou non. Dire non signifie qu’il faut se justifier auprès de son interlocuteur. Mais comme se justifier lorsqu’on ne sait s’exprimer avec les mots justes. Concrètement, Alexia allait bien physiquement. Ses notes n’étaient pas catastrophiques et puis elle avait des amis. Oui elle allait bien mais pas tout à fait non plus. Il y avait toujours des petits soucis qui étaient là pour embêter les gens. La relation qu’elle entretenait avec son père était de plus en plus tendu à cause de sa nouvelle compagne qu’Alexia se faisait une joie de la détester et puis le manque constant d’une mère lui faisait beaucoup de peine également. Non, elle n’allait pas si bien que cela en fait. Un souvenir lui vint alors dans l’esprit. Alexia se remémorait leur dernière conversation, la dernière fois qu’ils s’étaient parlé avant qu’elle ne décide de le plaquer. Il lui avait rétorqué qu’elle n’allait pas bien. Elle lui avait affirmé le contraire même si au fond elle se mentait avec elle-même. Et maintenant qu’il lui disait si elle allait bien, elle lui avait répondu que oui alors que c’était faux également. Triste sort ou hasard des choses. Par politesse mais surtout par intérêt envers son interlocuteur, la jeune serpentard lui retourna la question avec un mince sourire légèrement intimidé :

    - Et toi ?

    Puis un silence s’étendit sur eux. On entendait au loin le chant de quelques oiseaux migrateurs parcourir leur route vers le soleil. Ils ont encore du chemin à faire pour arriver à leur destination. En somme, ces petites créatures volantes étaient semblables aux humains : On cherche tous un repère quelconque. Dans le temps et l’espace, une personne, un souvenir, une date, des bras réconfortants. Une bise souffla en haut de la tour entrainant un léger frisson chez Alexia qui la fit réagir un peu. Il fallait qu’elle cesse de trop réfléchir, surtout sur le passé. Le passé était terminé. On ne pouvait revenir en arrière. Il fallait s’occuper de l’instant présent maintenant. Relevant légèrement sa tête vers le haut, Alexia se ressaisit puis lui adressa un véritable sourire cette fois-ci. Au diable l’orgueil et les souvenirs !

    - Ça fait longtemps hein ? C’est fou ce que ça passe vite le temps …

    Dit-elle d’un air enjouée mais si dramatique dans le fond. Combien d’années s’étaient écoulé depuis leur dernière discussion, c’est-à-dire leur séparation ? C’était en fin de troisième année. Trois ans déjà. Trois ans.

    - Tu n’as pas changé, ajouta-t-elle plus sincèrement cette fois-ci.



[ Désolé du retard >_< j'espère que mon post n'est pas trop médiocre ]

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https://appelo-mortem.forumactif.org/memoire-du-choixpeau-f7/alex http://appelo-mortem.forumactif.com/relations-f29/alexia-s-relations-une-ivresse-efface-mille-tristesses-t744.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/hiboux-f28/un-message-pour-alexia-t350.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/envie-d-un-rp-f30/alexia-s-rp-t332.htm
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MessageSujet: Re: Dans "je l'aimais", il y a "mais" Dans "je l'aimais", il y a "mais" Icon_minitimeDim 14 Juin 2009 - 0:27

    - Oui …

    Il la crue. Et il était content qu’elle dise qu’elle allait bien. La dernière fois qu’ils s’étaient parlés elle n’allait pas bien, elle avait démenti, avait rejeté la faute sur lui. Il espérait qu’elle disait la vérité, qu’elle ne lui mentait pas de nouveau, qu’elle ne se mentait pas à elle-même. Même s’ils s’étaient éloignés depuis quelques années, il avait toujours un œil bienveillant sur elle. Si elle allait bien, alors il n’avait pas à s’inquiéter. Et Merlin le savait, Lenny s’était inquiété pendant plus de six mois pour Alexia lorsqu’elle avait décidé de mettre un terme à leur relation, après il avait abandonné. Une rupture ça faisait toujours mal, mais plus encore quand l’un de deux souffrait. Il avait souffert, mais sa souffrance été passée après celle d’Alexia. Il n’avait jamais ressenti ça pour une autre fille, il était certainement trop généreux avec les autres parfois. Il ne s’était pas plus inquiété d’Amanda, Cléophée ou encore Saenna après sa rupture avec l’une d’entre elles.
    Alexia frissonna. Il retira son pull et le déposa sur les épaules de la jeune femme.

    - Tiens. Tu risques de prendre froid.

    Il était en chemise, mais n’avait pas froid pour le moment. Et puis même s’il avait froid il surmonterait bien cela. Laisser une femme avoir froid était contre ses règles, contre son instinct de gentleman.

    - Et toi ?

    Il s’approcha du bord, et posa ses coudes sur le petit muret, regardant le vide. Il parlait avec aisance, comme s’il parlait à Aria ou Amy, avec beaucoup de douceur, comme s’il n’y avait pas eu de rupture entre eux, pas de fossé les séparant, pas de longues années sans dire un seul mot.

    - Je me porte très bien, merci.

    Les silences se posaient comme l’alternance de la respiration : expiration – inspiration. Sauf que les temps étaient beaucoup plus longs. Cela traduisait sans aucun doute le malaise qu’éprouvaient les deux élèves à se retrouver après de longues années, et pourtant … pourtant aucun des deux n’étaient partie. Lenny aurait très bien pu faire demi-tour, et Alexia s’en aller en le voyant, mais non. Non, ils étaient restés l’un comme l’autre. A se regarder, apprécier la présence de l’autre trop vite oublié, trop vite mise au placard. Pour Lenny elle était encore toute fraiche cette présence, comme s’il ne l’avait quitté que depuis quelques heures, quelques jours au plus.

    - Ça fait longtemps hein ? C’est fou ce que ça passe vite le temps …
    - Oui, … Plus qu’un an, un peu plus, à Poudlard. J’ai l’impression que le choixpeau a été posé sur ma tête hier soir.

    Faux. Il ne faisait qu’éviter ce sujet, si sensible encore, si douloureux. Peut-être aurait-il du faire demi-tour tout compte fait lorsqu’il avait mis les premiers pas dans cette salle et en ayant aperçu Alexia. Il voyait le temps passer comme une limace traversant le parc de Poudlard, depuis qu’Alexia l’avait quitté.
    Trop tard. Les dès étaient jeté.

    - Tu n’as pas changé.

    Il aurait voulu répondre « toi non plus », mais la phrase lui restait coincée dans sa gorge. Incapable de le dire. Ce n’était pas la vérité. Il ne voulait pas lui mentir, pas à elle.
    Peut-être aurait-il dû changer lui aussi. Elle disait qu’il était resté le même. Depuis trois ans, il n’avait pas changé. Il avait grandit, changé physiquement, muri, mais il n’avait pas changé pour le reste. Il était de plus en plus gentleman, de plus en plus amoureux. Il avait parfois l’impression de ne pas prendre le bon chemin, comme s’il se dirigeait aveuglement dans un puits sans fond. Ça l’effrayait un peu, mais il était impuissant face à son destin, que ce destin l’étouffait avec tout son être. Qu’allait-il devenir après Poudlard ? Qu’allait-il faire ? Où travaillerait-il ? Serait-il toujours avec Laura ? Tant de questions sur son avenir dont il était incapable de répondre.

    - J’aimerai te dire que toi non plus, mais tu as beaucoup changé depuis la dernière fois. Je ne te reconnais plus Alexia.

    Il la regarda, tout en se redressant. De deux coudes sur le rebord en pierre, il passa à un seul coude, le gauche. L’autre main était dans sa poche. Il n’aurait peut-être pas du lui parler aussi sèchement, mais maintenant que c’était fait, c’était fait.
    Il soupira.
    Trois ans qu’il se posait ces questions, trois ans que ça lui démangeait les lèvres d’aller la voir et de lui demander des explications, trois ans qu’il se sentait trop lâche pour ne pas aller lui parler, trois ans qu’il ne lui avait rien demandé, pas même adressé un bonjour. Il ne s’était contenté que de lui adresser des regards, et Merlin le savait encore, ils étaient nombreux. Pendant les cours qu’ils avaient en commun il ne pouvait s’empêcher de la regarder, de l’observer. Pendant les soirées qu’elle organisait avec Heaven. Il était dur pour le Poufsouffle au départ de la voir fricoter avec d’autres garçons, de la voir se frotter à eux en dansant, de les voir eux, ces bouseux mettre leurs sales pattes sur elle. De la voir plonger dans la débauche avait été des plus insupportable pour le jeune homme. Il ne se contentait que de la regarder. Il n’avait pas son mot à dire dans son comportement, c’était son problème. Mais le fait qu’il soit extrêmement possessif et protecteur le torturait et le tiraillait entre aller la voir et l’engueuler une bonne fois pour toute pour son comportement mais aussi de la laisser vivre sa vie comme elle l’entend, pour son bonheur … Bonheur … ce mot qu’il n’arrivait pas à coller sur le visage de la jeune femme. Comment pouvait-elle être heureuse en se faisant « sauter » par la plus part des garçons de l’école en manque de sexe ? Il en était de même pour Heaven. Et malgré tout l’amour qu’il portait à ces deux jeunes femmes il ne supportait pas leur comportement.

    - Tu as tellement changé. Pourquoi ? Tout est allé si vite. Je n’arrive pas à me sentir le seul coupable dans la fin de notre histoire. Je … je n’arrive plus à te comprendre Alexia. Je …Tu …

    Les mots n’arrivaient plus à sortir. Depuis tant de temps qu’il attendait de lui parler, et voilà que le jour tant attendu arrive et il est incapable de dire quoi que ce soit.

    * Bouse ! Triple troll et double strangulos ! C’est pas possible ça ! *


    Il inspira lentement, pendant un autre silence. Sa voix était redevenue douce et paisible.

    - Est-ce que tu me dis la vérité en disant que maintenant tu vas bien ? Serais-tu capable de me dire que c’est la vérité ? Serais-tu capable de te dire la vérité, d’être honnête avec toi-même ? Es-tu réellement capable de me dire qu’aujourd’hui la vie que tu mènes te convient ?

    Si elle affirmait dire la vérité, alors il tournerait définitivement la page de leur histoire, mais si elle n’arrivait pas à le dire ou qu’elle avouait le contraire …


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Alexia Sullivan
Serpentard
Les Apparences sont bien trompeuses... Alexia Sullivan
.
Féminin

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Amour : Ne le retrouve plus tellement elle est Volage

Pensine
Orientation Sexuelle: Hétérosexuel
Année d'étude: 7ème année
Caractère: Chiante, Fêtarde, Maligne, Prétentieuse, Folle, Drageuse, Déterminée, Sarcastique, Joviale, un peu Maladroite lorsque l'alcool lui monte à la tête, très Franche, Indiscrète, Bavarde, Joueuse, Violente, ... Apprend à la connaître et tu verras qu'elle est aussi Gentille, Fidèle en amitié, Attentive, Intelligente, Confidente et Amusante !

MessageSujet: Re: Dans "je l'aimais", il y a "mais" Dans "je l'aimais", il y a "mais" Icon_minitimeVen 3 Juil 2009 - 23:19

« On peut tromper tout le monde mais pas la vérité »


    Souvent, dans ses rêves les plus fous, Alexia rêvait d’un monde différent. D’un monde où les problèmes n’existaient pas, où tout le monde était bons. Où la mort n’existait pas et où le bonheur régnait partout. Un monde merveilleux où elle était entouré de ses vrais amis, de sa famille et aux bras d’un homme qui l’aimait et qu’elle aimait. Un monde d’amour et de bonté. Un monde utopique. Un monde avec lui. Bien qu’elle ne veuille pas l’admettre, dans tous ses rêves l’homme qu’elle aimait avait toujours le même visage. Ce visage bienveillant et amoureux. Ce beau brun romantique. Lui. Lenny. Mais à chaque fois qu’elle se réveillait, Alexia oubliait ses rêves enfantins de petite fille qui croyait encore au prince charmant. Se sentant honteuse de ses pensées, elle se mentait peu à peu à elle-même jusqu’à y croire fortement et oublier. Mais on ne peut oublier véritablement la vérité et surtout pas devant l’homme qui hante ces rêves. Il n’avait pas changé. Comme dans ses rêves, Lenny était le parfait gentleman, toujours soucieux des autres et en partie des femmes, il déposa son pull sur les épaules d’Alexia qui frissonnait. Était-ce du froid ou le fait de se trouver en sa compagnie qu’elle avait frissonné, Alexia ne pouvait y répondre mais remercia chaleureusement le Poufsouffle d’un sourire reconnaissant de son geste. Mais le malaise s’installa malgré tout entre eux, laissant place à des silences pesants et longs. Ni un, ni l’autre ne se daigna à partir, ou à engager une conversation. Il était bien difficile pour ces deux personnes de retrouver l’affinité qu’ils avaient eu. Tentant maladroitement d’engager une conversation banale avec Lenny, Alexia dévia la discussion sur le temps qui passait depuis leur rupture. Mais cela tourna rapidement à son désavantage lorsqu’elle entendit les paroles du jeune homme.

    - J’aimerai te dire que toi non plus, mais tu as beaucoup changé depuis la dernière fois. Je ne te reconnais plus Alexia.

    Telle une claque à la figure, Alexia ravala sa salive sans rien répondre. Il avait raison, elle le savait bien. Mais il était d’autant plus difficile pour la jeune serpentard d’admettre ses erreurs venant surtout de Lenny. Il avait raison. Elle n’était plus la même depuis qu’ils s’étaient quittés, mais elle avait encore du mal à le reconnaitre. Reconnaitre ses erreurs n’était pas très agréable à entendre venant de celui qu’elle regrettait.

    - Tu as tellement changé. Pourquoi ? Tout est allé si vite. Je n’arrive pas à me sentir le seul coupable dans la fin de notre histoire. Je … je n’arrive plus à te comprendre Alexia. Je …Tu …

    Elle aurait pu être furieuse contre lui de l’avoir parlé de la sorte mais elle ne lui en voulu pas. Au contraire, elle en était ravie au fond d’elle-même. Bien que leur histoire s’était terminée par sa faute, elle avait espéré des centaines de fois qu’il vienne à elle pour lui demander des explications. Mais au lieu de cela, il avait simplement laissé passer le temps sans rien dire, sans venir à elle. A cette époque, Alexia s’était résolut à penser qu’il ne l’aimait pas autant qu’il ne le laissait croire. S’il avait tant aimé la jeune serpentard, il aurait fait tout son possible pour la reconquérir ou du moins savoir le pourquoi. Mais non…Il s’était détaché d’elle comme d’une chemise qui n’aimait plus. Elle avait donc trouvé ce prétexte pour l’oublier et passer à autre chose. Mais on n’oublie jamais. On peut tromper tout le monde mais pas la vérité…elle ne l’avait jamais oublié.

    Elle voyait bien que le jeune Poufsouffle n’arrivait plus à s’exprimer tellement le temps et les questions défilaient à toute allure. D’ailleurs elle-même n’arrivait pas à lui répondre tellement les mots lui manquait. Elle n’était pas prête encore à tout avouer se sentant bien trop idiote d’avoir agir ainsi à l’époque. Si elle pouvait revenir en arrière, elle n’aurait pas agit ainsi avec lui. Mais le mal était fait et il fallait assumer la tête haute. Elle voulut le regarder droit dans les yeux mais rapidement son regard se perdit dans le ciel, ne trouvant pas le courage qu’il fallait.

    - Je…. Je… Je sais…oui j’ai changé… je…tu n’es pas le plus coupable dans cette histoire, c’est vrai mais… Je… argh comment dire ? J’ai agit comme une idiote voila !

    Bafouillant au début, sa gorge était tellement nouée par l’émotion qu’elle en perdait tout son latin. Puis trouvant un peu de courage, elle affirma alors la triste vérité : Elle avait agit comme une idiote à l’époque. Elle avait été stupide de le quitter. Elle est stupide. Stupide, stupide, stupide ! Croisant le regard du jeune homme, elle abaissa son regard vers le sol, intimidé par cette déclaration si vraie qu’elle avait du mal à croire qu’elle l’avait dit. Puis, lorsqu’elle entendit la douce voix de Lenny redevenir plus paisible et calme, Alexia reprit le courage de le regarder en face et de l’écouter sagement.

    - Est-ce que tu me dis la vérité en disant que maintenant tu vas bien ? Serais-tu capable de me dire que c’est la vérité ? Serais-tu capable de te dire la vérité, d’être honnête avec toi-même ? Es-tu réellement capable de me dire qu’aujourd’hui la vie que tu mènes te convient ?

    Malheureusement pour elle, il alla de mains fortes droites au but. Un bref instant de surprise chez Alexia la fit comprendre que le jeune O’More avait bien mûri depuis leur séparation. Il était devenu un homme. Certes, il l’avait blessé par ces paroles mais il le fallait, Alexia le savait. Il fallait la pousser à à bout, lui montrer la vérité pour qu’elle arrête de se mentir, pour qu’elle devienne plus honnête avec elle-même. Il avait raison. Eh ô combien Merlin savait qu’Alexia avait horreur d’avoir tort. Prenant une profonde inspiration, le regard droit devant, déterminé, elle en voulait finir avec ça au plus vite pour partir rapidement et s’effondrer en larmes seule dans un coin. Car elle sentait déjà venir monter en elle, les larmes de ses souffrances qui s’accumulaient de jour en jour depuis un moment.

    - Il y a des jours où je vais plus bien que d’autres c’est vrai… par contre je serais incapable de te dire si je suis honnête avec moi-même… je croyais que c’était la meilleure solution à l’époque. Maintenant, plus le temps passe et qu’on grandit, je me dis que je ne pourrais pas continuer comme ça… c’est dure que se détacher d’un vise tu sais ? J’ai beaucoup de mal à me détacher de certaines chose dans la vie depuis toujours d’ailleurs… le chocolat, la musique, la mode, mon peluche, mon chaton, maman… les soirées, l’alcool, plein de trucs quoi.

    Elle aurait souhaite lui dire également que s’être détaché de lui avait été tout aussi difficile que tous ces vices. Elle en avait laissé des larmes. Mais le courage lui avait manqué. Elle n’était pas une Gryffondor mais une simple serpentard lâche et orgueilleuse. Cependant, elle trouva tout de même un certain courage pour continuer son monologue. Il fallait qu’elle sorte tout ce qu’elle pouvait d’elle au plus vite tant qu’il en était encore temps si elle ne voulait pas avoir encore plus de regret.

    - Tu sais bien quelle vie me convient Lenny. ça n'a pas changé ça …seulement voila, je ne peux pas la faire seule alors en attendant, je… je suis comme ça maintenant.

    Haussant les épaules, elle ajusta le pull du Poufsouffle pour se réchauffer encore un peu. Le ciel commençait à s’assombrir pour laisser place à la nuit. Voyant qu’il semblait perplexe par ce qu’elle venait de dire, elle se dit que peut être, après tout, il avait oublié l’un des bons moments qu’ils avaient passés ensemble à l’époque où ils s’échangeaient leur rêves et leurs désirs pour l’avenir.

    || Flash back||

    - Moi, plus tard, je voudrais être comme maman : avec un adorable mari à la maison comme toi, deux enfants qui s’adorent et s’amuser ensemble, une grande maison que je décorais à mon goût, je travaillerais dans l’entreprise de maman, peut être même qu’elle me laissera créer ma propre ligne de vêtements ou alors je travaillerais au ministère comme papa pour changer quelque petits trucs pour rendre le monde meilleure… Je sais c’est complètement idiot tout ça mais pour moi ça me va très bien. C’est la vie qui me conviendrait le mieux.

    || Fin du flash back ||

    C’était une enfant à l’époque mais ses intentions étaient vraies et pure. C’était ce qu’elle aurait souhaité mais la vie n’est pas toujours d’accord avec nos idées…


[Hj: à mon tour d'être désolé de ce retard. J'espère que mon poste de conviendra aussi ^^]

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