Appelo Mor†em (old)
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~*¤ Fiona, the delicate irish rose ~*¤ {UC__ Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
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MessageSujet: ~*¤ Fiona, the delicate irish rose ~*¤ {UC__ ~*¤ Fiona, the delicate irish rose   ~*¤ {UC__ Icon_minitimeDim 5 Juil 2009 - 3:30


~*¤ Fiona, the delicate irish rose   ~*¤ {UC__ Mini_090418043019667512
© FoX


    Fiona Morrigan Louth
    16 ans — Sixième Année à la rentrée de Septembre

    La Magie prend différentes Formes;
    elle porte les traits de l' Amour et du Courage
    et peut naître d'une Malédiction





    I. Vous

    PRÉNOM : Aglaée
    ÂGE : 18 ans
    ANCIENNETÉ DANS LE RP : Quatre Ans
    COMMENT AVEZ VOUS DÉCOUVERT LE FORUM ? Je l'ai découvert il y a de cela un an, à quelques mois près; j'étais en quête d'un bon forum RPG lié au monde d'HP. Je me suis inscrite mais n'ayant pas eu le temps nécessaire à la poursuite plus élaborée de mon personnage, j'ai du quitter Appelo Mortem. Pourtant, je ne l'ai jamais vraiment oublié et si aujourd'hui je prends mon courage à deux mains pour retenter l'aventure, c'est non sans un certain sentiment de culpabilité... En espérant que vous voudrez bien de nouveau l'accueillir parmi vous !
    QUE PENSEZ VOUS DU FORUM? Il est magnifique ! Le contexte, le design et les joueurs qui le font vivre sont de qualité et je n'ai qu'une hâte, en faire de nouveau partie !

    II. Formalités

    AVATAR : Rachel Hurd Wood
    CODE :
    PROFIL : remplit par un admin


    III. Histoire

      MATTHEW ; « Est-il vraiment impossible de trouver une autre sépulture que ce trou infecte ? »

    Il portait déjà sa main à son trousseau pour en sortir quelques pièces mais déjà, les soldat retint le geste ébaucher en secouant la tête. Qu'est-ce que cet étranger cherchait-il à faire ? Pour sûr qu'il n'était pas du pays, encore moins de la région; il aurait su autrement, que rien ni personne ne pourrait s'opposer à la sentence du Maître du Rite.

      SOLDAT ; « Non, messire. Ce que vous demandez est impossible car cela a été ordonné par la Justice. Il faut que cela s'accomplisse mais... estimez-vous encore heureux qu'on les enterre, ces malheureux auraient été accrochés par les aisselles au gibet que vous voyez là-bas, au bord de la route, pour y pourrir lentement au vent, à la pluie et sous les pierres que les gamins ne manquent jamais de jeter sur les corps qui ont ce triste sort. »


    Matthew fit signe qu'il avait compris et recula. Quelques instants plus tard, l'affreuse fosse se refermait sur les dépouilles de ces deux êtres si beaux et si jeunes qui auraient pu vivre longtemps et insouscients si l'amour ne leur avait tendu l'un de ses plus terribles pièges : la passion contre nature. Le ciel parut soudain plus gris au jeune marchand, comme s'il venait de perdre une part de sa lumière, et le froid plus aigre. Il se tourna vers le vieux prêtre qui resserrait frileusement son manteau noir autour de ses épaules maigres. Il fallait qu'il lui parle; l'un et l'autre avaient besoin de reprendre des forces. Le vieil homme voulu refuser mais il n'était pas de taille à contrarier l'irlandais une fois que celui-ci avait décidé quelque chose. En dépit de ses objurgations, il se retrouva assis sur le cheval de cet ami tombé du ciel qui prit la bride et se dirigea d'un pas décidé vers la ville où rentraient les soldat et le tombereau. Mais en passant devant Ronan du Bihan qui semblait attendre leur départ, il cracha vigoureusement à ses pieds... Jamais encore il n'avait connue pareille envie de tuer... ni pareille horreur d'un être humain. Pourtant, une heure plus tôt, il n'avait jamais vu cet homme. Il avait fallut cette rencontre, au détour d'un chemin, avec un visage d'ange marchant au martyre pour que son propre univers basculât dans un cauchemar où, d'une façon inexplicable, il se retrouvait parfaitement à l'aise. Ces gens avaient envahi de leur amour et de leur souffrances son existence aimable d'épicurien et de dilettante quelque peu égoïste. Et il ne savait même pas leur nom...

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Dernière édition par Fiona M. Louth le Dim 5 Juil 2009 - 18:02, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: ~*¤ Fiona, the delicate irish rose ~*¤ {UC__ ~*¤ Fiona, the delicate irish rose   ~*¤ {UC__ Icon_minitimeDim 5 Juil 2009 - 3:32


Acte I
~*¤ Fiona, the delicate irish rose   ~*¤ {UC__ Mary1s
La vie n’est qu’un fantôme errant, un pauvre comédien qui se pavane
et s’agite durant son heure sur la scène et qu’ensuite on n’entend plus.

Macbeth, Acte VI, scène 6.




    « Il s’appelaient Loïc et Gwenaëlle de Caylus. Je les ai vus naître et ils me sont aujourd’hui encore aussi chers que s’ils avaient été de ma chaire et de mon sang. Leur enfance s’est déroulée dans le château paternel, un beau et riche manoir qui domine les eaux dangereuses du Scorff. Leurs parents, Gildas de Caylus et Marie de Kersin, y vivent en seigneurs terriens et en fidèles serviteurs du Rite qui accompagne la famille de châtelain, la plus vieille qu'ai connu le Morbihan. Gardiens des traditions celtes apportées par leurs ancêtres irlandais, leur mode de vie est resté celui de l’an 1457. Noblesse et honneur rythment leur quotidien, et si leurs efforts pour maintenir l’héritage celte d’un autre temps leur confère une renommée et un respect par delà les frontières de Bretagne, ils n’écoutent pas toujours les appels de la miséricorde...

    Les Caylus avaient en tout quatre enfants, deux garçons et deux filles. Loïc, l'aîné, avait trois ans de plus que Gwenaëlle mais dès leur petite enfance on put remarquer qu'une profonde affection, exclusive et tenace les unissait. Leurs parents, pas plus que moi, ne s'en souciaient sinon pour un sourire. On les appelait "les jumeaux" parce qu'ils se ressemblaient d'étonnante façon et parce que, seuls parmi les autres enfants, ils étaient de cette extraordinaire beauté. C'est un caprice de la nature et nous y voyions la raison de cette préférence que Loïc portait à Gwenaëlle et que Gwenaëlle portait à Loïc. Les Caylus étaient fiers de la beauté de leurs enfants, et citaient en exemple leur tendresse mutuelle sans qu'un instant la pensé ne les eût effleurés que cet amour dût, avec les années, devenir moins pur. Quels parents d'ailleurs pourraient avoir jamais une telle idée ?

    Lorsque Loïc eut treize ans, un ami de la famille obtint pour lui d'entrer en étude dans un établissement prestigieux des côtes normandes. Le sieur Caylus, qui avait du renoncer à une éducation de marque à cause de la mort prématurée de son frère aîné qui aurait du reprendre le flambeau familial, fut très heureux de cette circonstance qui allait permettre à son fils de connaître les joies d'une instruction plus poussée que de simples leçons données en gaëllique. Et Loïc partit pour Rouen. Dire ce que fut le désespoir de Gwenaëlle est impossible. Son chagrin de ce départ fut si violent que sa mère craignit un instant pour sa raison et que l'enfant languit de longs mois avant de retrouver la santé. L'absence de Loïc dura quatre ans. D'élève modeste il était devenu premier de promotion et par delà porte parole de son année, et quant il revint passer avec les siens la Noël, chacun put voir qu'il avait la plus fière mine qui se puisse voir. Quant à Gwenaëlle, qui avait apprit comme le voulait la tradition le chant, la danse, la musique et la manière de tenir une maison, sa beauté fleurissait avec un tel éclat que les demandes en mariage commençaient à affluer. Elle les refusait toutes en assurant qu'elle ne souhaitait pas quitter la demeure de ses parents, où elle se trouvait pleinement heureuse.

    C'est au retour de Loïc que les choses prirent une tournure grave. Pour ma part, j'en eus le pressentiment devant l'attitude des deux enfants. Dès qu'ils se furent retrouvés, ils ne se quittèrent plus. Ils s'asseyaient toujours l'un près de l'autre en se tenant la main. Ils multipliaient les occasions de s'isoler et faisaient ensemble de longues promenades à cheval. Une nuit... ce fut le drame... et je regrette de dire que j'en fut l'artisan. Ce soir-là, Loïc avait appris à Gwenaëlle une danse connue dans son collège, fort gracieuse mais dont les figures pleines de langueur n'étaient pas de mise entre un frère et sa sœur. En outre, j'avais remarqué certain trouble, certain frémissement quand leurs yeux se rencontraient ou quant leurs mains se joignaient. Tout cela me tint éveillé assez tard dans la nuit. Je sentais croître ma nervosité et je finis par comprendre que je ne pourrais pas trouver le sommeil tant que je n'aurais pas parlé à Loïc. Il fallait que je le décide à rejoindre son collège dès le lendemain. Je pris donc ma chandelle et me dirigeait vers sa chambre qui se sittuait dans l'une des tours, c'est-à-dire assez à l'écart de celles de la famille. En arrivant, je vis qu'un peu de lumière filtrait sous la porte et j'en fus content car cela m'évitait de réveiller le garçon. Très doucement, j'ouvris la porte, pensant le surprendre en train de lire ou d'écrire. Hélas, ce que je vis était à la fois terrifiant de la plus fascinante beauté : dans le grand lit aux rideaux rouges, sous la lumière douce d'une chandelle, Loïc et Gwenaëlle s'aimaient...

    Je ne sais ce que vous auriez fait à ma place. J'aurais dû sans doute, m'élancer dans la chambre, arracher Gwenaëlle à ce lit, à ces bras où elle semblait goûter un bonheur indicible. Je ne l'ai pas pu. Un instant, je les ai contemplés perdus dans leur amour qui les magnifiait... et puis j'ai refermé la porte doucement, tout doucement et je suis rentré chez moi pour y prier le reste de la nuit. Le mal était fait d'ailleurs et quelques heures de plus ou de moins n'y changeraient rien. Dès l'aube, je fus chez Loïc qui cette fois était seul. Je lui dis ce que j'avais vu et lui ordonnai, au nom du Seigneur, de quitter immédiatement cette maison qu'il n'avait pas craint de souiller. Il ne protesta pas. Il dit seulement : Nous nous aimons, et rien ni personne ne nous en empêchera. Néanmoins, il accepta de partir. S'il avait refusé, j'aurai été obligé de prévenir son père et il le savait. A Gwenaëlle plongée dans les larmes par ce départ si brutal je ne dis rien mais j'allai trouver ses parents et leur fit entendre qu'il était temps de marier leur fille. A ma grande surprise, je les y trouvai décidés. Eux aussi n'avaient pas aimé la danse... Et cette fois, Gwenaëlle n'aurait plus le droit de refuser l'époux qu'on lui offrirait. Le malheur voulut que, sur ces entrefaites, je fus obligé de m'absenter quelques semaines, mais je partais tranquille, persuadé qu'à mon retour les choses auraient retrouvé un cours normal. Dans mon idée, je pensais qu'un époux jeune, beau et amoureux aurait vite raison du souvenir de Loïc. J'avais finis par me persuader que la scène dont j'avais été le témoin n'était qu'une folie passagère, un grave enfantillage. Car en dépit des traditions de Caylus, ils étaient si jeunes tous les deux !

    Lorsque je revins, Gwenaëlle était fiancée et, contrairement à ce que j'espérais, j'en fus consterné. Gildas de Caylus, en dépit des prières de sa femme, avait jeté son dévolu sur Ronan du Bihan. Je me bornerai à vous dire que propriétaire du deuxième domaine le plus vaste de la région et initié au Rite tout comme les enfants Caylus, il avait de hautes et puissantes relations qui en faisait un gendre plus que souhaitable. En outre, il prenait Gwenaëlle sans dot, ce qui avait compté dans la décision de Caylus. Ses finances, je l'appris alors, n'allaient pas au mieux. Auprès de cela, l'amour ne pesait pas lourd. Jamais je n'ai célébré mariage plus dramatique; il fallut positivement traîner à l'autel une petite Gwenaëlle défigurée par les larmes au point que je voulais refuser d'officier. Mais du Bihan avait avec lui un sien cousin qui était tout prêt à me remplacer. Je bénis donc ce mariage et j'en porterai le poids jusqu'à ma dernière heure. Car à peine Gwenaëlle fut-elle entrée dans la maison où résidait son époux que la vie devint pour elle un enfer. Du Bihan se montrait d'une avarice sordide et d'une jalousie de maniaque. Gwenaëlle, soumise à l'incessant espionnage de ses gens vivait enfermée, mal nourrie, privée de tout ce qui peut rendre la vie agréable à une jeune femme. La naissance d'une petite fille qui vint neuf mois après le mariage n'arrangea rien. Le mari voulait un fils et rendit sa femme responsable de ce qu'il considérait comme une offense. En outre, ce qui est plus grave encore, il prêta oreille à certains commérages touchant la nature réelle des sentiments que Gwenaëlle nourrissait envers son frère.

    Ronan du Bihan ne ménagea lors plus à sa femme les injures et mauvais traitements. Battue, méprisée, honnie, Gwenaëlle résista de son mieux mais, quand du Bihan mit le comble à sa méchanceté en lui enlevant sa fille, le courage l'abandonna. A quelques lieues de sa prison, il y avait la maison de son enfance et le toit qui avait abrité son trop court bonheur. Une nuit, profitant d'une brève absence de son bourreau, Gwenaëlle réussit à s'enfuir avec l'aide d'une jeune servante qui l'avait prise en pitié. Elle courrut d'une traite chez ses parents, avide d'un refuge que son corps meurtri et couvert de vilaines tâches bleues ne proclamait que trop le besoin. Elle ignorait que Loïc, inquiet d'être sans nouvelles de sa sœur depuis des mois, venait lui aussi d'arriver. Et tout de suite on fut en plein drame. En se retrouvant, les deux jeunes gens retrouvèrent intact et même renforcé ce sentiment monstrueux qui les poussait l'un vers l'autre et les Caylus eurent peur. Avec des prières, puis des menaces, ils tentèrent de persuader Gwenaëlle de retournez chez son époux. Marie de Caylus avait le cœur navré devant les souffrances qu'endurait sa fille mais du Bihan était son époux : selon la tradition, il avait sur elle tous les droits et nul n'y pouvait rien. Loïc, lui, batailla pour sa sœur. Il fallut le retenir de force et l'empêcher de courir chez les du Bihan pour tueur l'odieux mari. De toute façon; il s'opposait formellement à ce que Gwenaëlle retourna au logis conjugal, et les parent ne surent plus que faie: Gwenaëlle menaçait de se tuer si on la renvoyait.

    C'est à ce moment qu'arriva une lettre de du Bihan. Lettre violente et agressive s'il en fut. L'affreux personnage y accusait formellement Gwenaëlle de relations incestueuses avec son frère et annonçait qu'il déposerait plainte auprès de la justice morbihane, seule autorité au dessus des deux familles plus crainte encore que celle de Caylus et du Bihan. Cette fois, Loïc et Gwenaëlle prirent peur et, souhaitent mettre le plus de distance possible entre eux et leur ennemi, craignant par ailleurs d'attirer de graves ennuis à leurs parents, ils s'enfuirent. Alors que la sagesse eût voulu qu'ils tirent chacun de leur côté : lui pour rejoindre son collège qu'il avait quitté sans permission, elle pour s'enfermer dans quelque couvent éloigné, ils n'eurent pas le courage de se séparer ni de résister à leur passion. Ils gagnèrent Paris où, confiants dans la grandeur de cette ville, il s'installèrent dans une pension voisine du Louvre et y vécurent sous une faux nom comme mari et femme. J'ai le regret de dire qu'ils connurent là, dans leur inconscience, six mois de bonheur indicible... Mais ce dont vous devez bien vous douter, c'est que ce bonheur ne tarda pas à annoncer un fruit. Cette nouvelle leur fit mesurer l'abîme qui se creusait entre eux et leur univers habituel. Avec la résolution de cette sorte d'âme, ils ne reculèrent pas devant les conséquences et se sentirent, au contraire, plus unis dans leur crime qu'ils ne l'avaient jamais été. Ils songeaient alors à gagner l'Angleterre afin de pouvoir y vivre au grand jour mais l'argent commençait à leur faire défaut... et puis, sans qu'ils ne s'en doutent, le destin apprêtait ses armes. Ils se croyaient bien cachés dans ce grand Paris er ils ignoraient encore qu'avec l'or on arrive à tout.


    Ronan du Bihan, sa plainte déposée auprès de la justice morbihane, en avait dépensé beaucoup en dépit de son avarice. Payés par lui, des espions relevèrent les traces des fugitifs puis s'assurèrent des complicités. Il ne pouvait être question, en effet, de les arrêter au grand jour puisqu'ils ne se trouvaient plus en Bretagne et que les lois du Rite ne s'appliquait qu'aux terres du Scorff. Du Bihan paya tout ce qu'il fallut et, une nuit, une troupe d'hommes masqués envahit la pension, en arracha les deux jeunes gens et les jetèrent dans une barge qui remonta la Seine jusqu'au point où l'on trouva des chevaux. Après un voyage affreux au cours duquel Gwenaëlle, enceinte, pensa mourir cent fois; les malheureux enfants furent ramenés ici où les attendait non seulement du Bihan triomphant mais encore la prison... En effet, cet homme ne voulait pas seulement la mort des coupables, il voulait aussi leur avilissement public, il voulait les voir enchaînés ensemble à un bûcher au milieu d'une foule à la joie brutale et insultante... Et de fait, ils furent condamnés. Le mari s'était trouvé plus de témoins qu'il n'en fallait, une poignée de misérables qui contre un peu d'or virent jurer qu'ils avaient cent fois vu Loïc et Gwenaëlle se donner l'un à l'autre... D'ailleurs Gwenaëlle attendait un enfant. Courageusement, dans l'espoir de sauver son frère, elle affirma bien s'être donnée à un amoureux de rencontre mais cela ne servit à rien. La sentence fut seulement ajournée jusqu'à la délivrance de la pauvre petite.

    J'allais alors supplier Gildas de Caylus de se rendre auprès du Maître du Rite pour obtenir qu'au moins on leur laissât la vie et qu'on les enfermât seulement dans des couvents. Il refusa brutalement. Son orgueil était atteint, il se jugeait avili, déshonore et je crois bien qu'il s'est mis à les haïr. Dame Marie, sa femme, avait joint ses prières aux miennes sans autre succès. Alors, nous partîmes tous deux pour solliciter la clémence du Maître. Cette démarche que le père refusait, la mère y courait avec tout son amour intact. Elle alla se jeter aux genoux du seigneur qui lui tourna le dos sans vouloir l'entendre. Ce vieux bouc n'avait pourtant cessé d'offenser Dieu par sa luxure effrénée aurait peut-être eu pitié de Gwenaëlle si elle avait été sa maîtresse. Mais il n'eut que mépris pour cette mère douloureuse. Tout ce qu'on pu obtenir de cette visite fut que le sentence serait changée l'abominable bûcher ferait place à la décapitation par l'épée, seule mort digne d'un gentilhomme.

    Vous en savez à présent autant que moi... »

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Dernière édition par Fiona M. Louth le Dim 5 Juil 2009 - 20:00, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: ~*¤ Fiona, the delicate irish rose ~*¤ {UC__ ~*¤ Fiona, the delicate irish rose   ~*¤ {UC__ Icon_minitimeDim 5 Juil 2009 - 3:32


Acte II
~*¤ Fiona, the delicate irish rose   ~*¤ {UC__ Mary2
Le ver ronge les nouveau-nés du printemps, trop souvent même avant que leurs boutons soient éclos ; et c’est au matin de la jeunesse, à l’heure des limpides rosées,
que les souffles contagieux sont le plus menaçants.

Hamlet, Acte I, scène 3.



      MATTHEW ; « Il manque encore quelque chose, mon père ! La jeune femme était enceinte, avez-vous dit. A-t-elle pu mettre au monde l'enfant ? »
      PÈRE KERMEUR ; « Oui. Dans sa prison, il y a cinq jours, Gwenaëlle a donné le jour à une petite fille que l'on a portée dès le lendemain à l'hôpital de la Charité où vont tous les enfants abandonnés. »
      MATTHEW ; « Abandonnés ? mais cette pauvre petite n'a-t-elle pas de grands parents ? Les Caylus ne peuvent-ils s'en charger ? Il me semble qu'elle est doublement de leur sang ? »
      PÈRE KERMEUR ; « Pour rien au monde messire Gildas ne voudrait de cette preuve sous son toit et dame Marie, qui s'est fait durement tancer à son retour, n'a pas osé braver davantage la colère de son époux. Ce qu'elle cherche à obtenir, pour le moment, c'est qu'on lui confie l'enfant que Gwenaëlle a donné à Ronan du Bihan. »
      MATTHEW ; « Et l'autre petite, alors ? Que va-t-elle devenir ? »


    L'enfant née de l'inceste était un objet d'horreur, le produit d'une œuvre diabolique. Aucune nourrice n'avait voulu s'en charger. On lui donnait du lait de chèvre; on s'attendait à ce qu'elle meurt dans les prochains jours, si ce n'était déjà fait. Le père Kermeur avait bien pensé s'en charger mais quelle femme aurait accepté de l'aider ? Il habitait les terres de Caylus et ne possédait aucun autre logis. Levant les yeux au ciel, Matthew fit remarquer avec indignation que les gens de ce pays lui faisaient l'effet d'être de biens étranges chrétiens. L'enfant était-elle au moins baptisée ? Le pauvre homme d'église fit signe que non, dame que l'on ne le laissait pas approcher la petite !

UC__

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Dernière édition par Fiona M. Louth le Lun 6 Juil 2009 - 4:49, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: ~*¤ Fiona, the delicate irish rose ~*¤ {UC__ ~*¤ Fiona, the delicate irish rose   ~*¤ {UC__ Icon_minitimeDim 5 Juil 2009 - 3:32


Acte III
~*¤ Fiona, the delicate irish rose   ~*¤ {UC__ Mary3
Je verrai à l’aimer, s’il suffit de voir pour aimer :
Mais mon attention à son égard ne dépassera pas
La portée que lui donneront vos encouragements.

Roméo et Juliette, Acte I, scène 3.



UC__

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Dernière édition par Fiona M. Louth le Dim 5 Juil 2009 - 4:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ~*¤ Fiona, the delicate irish rose ~*¤ {UC__ ~*¤ Fiona, the delicate irish rose   ~*¤ {UC__ Icon_minitimeDim 5 Juil 2009 - 3:33


Acte IV
~*¤ Fiona, the delicate irish rose   ~*¤ {UC__ Mary4
Jamais elle n’avoua son amour ; elle en laissa le secret, comme le ver dans le bourgeon, ronger les roses de ses joues; elle languit dans sa pensée ; jaunie, verdie, par la mélancolie, elle s’inclina, comme la Résignation sur une tombe, souriant à la douleur.
Le Soir des Rois, Acte III, scène 5.




UC__

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Dernière édition par Fiona M. Louth le Dim 5 Juil 2009 - 4:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ~*¤ Fiona, the delicate irish rose ~*¤ {UC__ ~*¤ Fiona, the delicate irish rose   ~*¤ {UC__ Icon_minitimeDim 5 Juil 2009 - 3:33


Acte V
~*¤ Fiona, the delicate irish rose   ~*¤ {UC__ Mary5
Priez le ciel que ce soit, comme vous pensez, quelque affaire d’Etat,
et non une idée, une lubie jalouse qui vous concerne.

Othello, Acte III, scène 4.



UC__

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Dernière édition par Fiona M. Louth le Dim 5 Juil 2009 - 4:30, édité 2 fois
Maximilien E. Middle
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Amour : Loréana Wilde est et sera pour toujours l'amour de sa vie!

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MessageSujet: Re: ~*¤ Fiona, the delicate irish rose ~*¤ {UC__ ~*¤ Fiona, the delicate irish rose   ~*¤ {UC__ Icon_minitimeDim 5 Juil 2009 - 3:45

    Bienvenue sur appelo,

    Ou devrais-je dire, rebienvenue? Razz On est toujours ravi d'acceuillir des nouveaux commesdes anciens membres! Qui étais tu?
    En tout cas, rien n'a vraiment changé, si tu as des questions, n'hésites pas nous sommes tous à ta disposition au moindre problème. Bonne chance pour la suite de ta fiche qui s'annonce grandiose -je le sens quand les fiches seront bien Very Happy.
    La phrase de ta signature ne viendrait pas de Zodiaque, la série sortie en 2002 je crois, chanson que victoire chantait à mathias? En tout cas bon choix d'avatar. Préviens nous quand ta fiche est finie, j'ai hâte de la lire. Bienvenue encore

    Message supprimé par la suite

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https://appelo-mortem.forumactif.org/-t43.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t1023.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t551.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t236.htm http://appelo-mortem.forumactif.com/-t49.htm
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MessageSujet: Re: ~*¤ Fiona, the delicate irish rose ~*¤ {UC__ ~*¤ Fiona, the delicate irish rose   ~*¤ {UC__ Icon_minitimeDim 5 Juil 2009 - 4:12

    Maximilien, toujours fidèle au rendez-vous des nouveaux inscrits;
    je vois qu'effectivement, l'ambiance est restée la même et j'en suis très heureuse Very Happy

    J'étais Cadence McLaugh (un pv de Loreley McLaugh - une jeune Serpentard qui avait tué la petite amie de son jumeau par jalousie du à sa symbiose avec elle. Rolling Eyes ); Fiona sera encore plus torturée mais que voulez-vous, j'aime faire souffrir mes personnages {pas sadique pour un sou la Minette, pas du tout XD}

    Merci pour ta confiance en tout cas ! Je vais écrire toute la nuit; j'ai peur que sinon, mon histoire s'envole et se perde dans les méandres de mon imagination Wink

    EDIT : Oui, c'est bien une citation du Zodiaque ^^

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Maximilien E. Middle
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MessageSujet: Re: ~*¤ Fiona, the delicate irish rose ~*¤ {UC__ ~*¤ Fiona, the delicate irish rose   ~*¤ {UC__ Icon_minitimeDim 5 Juil 2009 - 4:26

    Que veux tu? On se refais pas Razz Very Happy. Contente de te savoir à nouveau parmis nous et j'ai hâte, vraiment hâte de lire l'histoire de ce pauvre personnage...
    Je n'ai qu'une dernière chose à dire Razz Vive Zodiaque. (Moi, Fan? Nooon Razz)
    Bonne écriture, cette nuit Very Happy

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MessageSujet: Re: ~*¤ Fiona, the delicate irish rose ~*¤ {UC__ ~*¤ Fiona, the delicate irish rose   ~*¤ {UC__ Icon_minitimeDim 5 Juil 2009 - 4:38


    Merci ! Je ne sais pas encore avec précision où je vais mais l'idée principale est là ( ou devrais-je dire les idées ^^). Surtout, dites moi si je vais trop loin avec mes idées, je sais à quel point c'est rageant de trouver des personnages forgés au fer du malheur qui tournent à la carricature {bien que je ne pense pas que ce sera mon cas, même si je n'y vais pas avec le dos de la cuillère !}

    Aïe... deux accrocs à Esther, Keller & Co... ça va faire mal Sourire

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Maximilien E. Middle
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MessageSujet: Re: ~*¤ Fiona, the delicate irish rose ~*¤ {UC__ ~*¤ Fiona, the delicate irish rose   ~*¤ {UC__ Icon_minitimeDim 5 Juil 2009 - 4:41

    Ce qui compte c'est que les malheurs soient originaux parce que y'a rien de mieu qu'un bon personnage torturé par le destin Razz

    Ouii, mais mon choupinou, c'est Mathias...Surtout dans le maître du zodiaque, il me fascine encore plus...Comment on peut changer de sentiment d'un coup? Il aime Esther comme un digne et puis il découvre qu'en fait c'est pas sa soeur et il est prêt à la tuer O_o et puis Keller, trop sex quoi Razz

    flood quand tu nous tiens Razz

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MessageSujet: Re: ~*¤ Fiona, the delicate irish rose ~*¤ {UC__ ~*¤ Fiona, the delicate irish rose   ~*¤ {UC__ Icon_minitimeLun 27 Juil 2009 - 14:27

    Je fais remonter le sujet pour dire que je suis toujours là Wink
    Désolée de ne pas avoir donné signe de vie, mais ma Mamy a eu une crise cardiaque la semaine dernière; elle va bientôt être centenaire et on a tous pris le premier vol pour Florence pour passer peut-être les derniers moments avec elle... j'espère que vous comprendrez !

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Maximilien E. Middle
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Amour : Loréana Wilde est et sera pour toujours l'amour de sa vie!

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MessageSujet: Re: ~*¤ Fiona, the delicate irish rose ~*¤ {UC__ ~*¤ Fiona, the delicate irish rose   ~*¤ {UC__ Icon_minitimeLun 27 Juil 2009 - 14:29

    J'ai cru que tu étais partie mais maintenant je comprends t'inquiète et couraaage. on est lààà <3. Désolé pour ta mami en tout cas

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