Appelo Mor†em (old)
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Le pardon effacera nos regrets |Prio Annabeth| Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
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Maximilien E. Middle
Admin | Serdaigle
Loosing control...Help him to get up! Maximilien E. Middle
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Amour : Loréana Wilde est et sera pour toujours l'amour de sa vie!

Pensine
Orientation Sexuelle: Bisexuel
Année d'étude: 7ème année
Caractère: Sincère, honnête, fou, motivé, drôle, beau parleur, inteligent, charmeur, loyal, passioné, passionant, têtu, bien élevé, révolutionnaire, débrouillard, autonome, sarcastique, protecteur, volontaire, amusant, sportif, classe, patient, franc, écrivain, artiste! etc

MessageSujet: Le pardon effacera nos regrets |Prio Annabeth| Le pardon effacera nos regrets |Prio Annabeth| Icon_minitimeVen 3 Juil 2009 - 12:46



    ]Le remord est un sentiment agressif, violant, torturant. Il vous dévore de l’intérieur, s’accroche au cœur et y insuffle froid, haine et surtout honte. IL donne l’envie de fuir, de se cacher loin, le plus loin possible du monde. Il tranche l’âme, il nous tient courbé sous la puissance de son sentiment. Le remord tue. Lorsqu’on a des remords, lorsqu’on culpabilise on se sent minable, pitoyable, ridicule, impardonnable ! Parce qu’il s’agit bel et bien de cela : avoir des remord c’est savoir qu’on a accomplis une chose qu’on aurait jamais du faire, qu’on a dit quelque chose d’irrattrapable. On a blessé alors on est blessé à notre tour par ce qu’on regrette nos actions, nos pensées, nos paroles mais généralement c’est trop tard ! Alors on fuie loin et on tente d’oublier ce qu’on a fait, sans succès parce que le remord obsède. Le remord reste et ne part pas. Il faut beaucoup de pouvoir à une conscience, beaucoup d’inhumains sentiments pour réussir à repousser la culpabilité d’un coup de balai, c’est pour cela que le remord reste parce qu’il s’attache, il s’accroche, il s’enracine. Fourbe, le remord, se glisse en nous pour nous ronger d’inquiétude, de honte, de regret. Malheureusement, c’était ce que ressentait Maximilien à ce moment même, il s’en voulait à s’en déchirer le cœur, il culpabilisait à se trancher son âme…Le remord s’accroche, le remord se tient, le remord ne s’en va jamais sauf lorsque le pardon arrive. Lorsque l’oublie vient laver le cœur blessé par les crocs tranchants du remord alors celui-ci part sans demander son reste, comme si il était vaincu mais Maximilien Middle n’avait pas encore eut l’occasion de demander pardon pour ce qu’il avait fait et donc, ne restait dans son cœur qu’un vivant et torturant remord qui se jouait de lui, qui le faisait souffrir ! IL fallait qu’il s’excuse pour ses actions.

    Mais qu’avait il fait, le pauvre enfant ? Et bien, il y a de cela quelques semaines, l’adolescent avait donné rendez-vous à Annabeth, son exe copine avec qui il était resté en très bon contact. IL l’adorait Annabeth et il se sentait très proche d’elle, un peu comme si il était devenu un ami, un frère ou quelque chose du style. Il y avait longtemps que les deux ne s’étaient plus parlé. Poudlard est grand et on a pas toujours l’occasion de voir tout le monde à l’intérieur, c’était pour cela que l’adolescent lui avait donné rendez-vous au trois ballais, pour discuter un peu, prendre des nouvelles mais aussi pour une toute autre histoire : Thomas Morgan. Cet enflure de serpentard que Maximilien ne pouvait plus voir en peinture, plus supporter ! Il manipulait tout le monde, mettait tout le monde dans sa poche et malheureusement pour Maximilien, il tenait Annabeth entre ses griffes, sale bonhomme ! Il avait donc décidé de parler à Annabeth de cet énergumène pour le mettre en garde mais voilà, lorsque la jeune demoiselle était arrivée, il lui avait d’abord demandé de ses nouvelles et avait commencé à parler de tous et de rien. Il savait que la poufsouffle ne serait pas facile d’accès surtout sur le sujet Thomas, il fallait y aller en douceur malheureusement, la jeune demoiselle qui ne le connaissait que trop bien, sentait qu’il avait une idée derrière la tête, elle l’avait donc brusqué, forcé à se mettre à table…Le stress aidant, Maximilien s’était énervé et s’était levé en lui disant que si elle n’était pas capable de parler calmement avec lui, tout cela ne valait pas la peine et l’imbécile était parti ! Depuis ce jour, il s’en voulait parce qu’Annabeth avait raison, il avait eut une idée derrière la tête et puis pourquoi lui avoir parler comme cela ? Il ne s’énervait jamais d’habitude. L’idée d’avoir été agressif et surtout d’avoir blesser Annabeth lui était absolument insupportable.


    MAXIMILIEN_ « Léo. Je vais t’abandonner seul à la table des serdaigles quelques minutes. J’ai quelque chose à faire à celle des poufsouffle ! »

    Maximilien venait de lever la tête de son bol de nourriture pour voir Annabeth assise une table plus loin, à celle des Poufsouffle. Il fallait qu’il lui parle et c’était maintenant qu’il allait le faire. Il prévint donc son meilleur ami avec qui il prenait son habituel petit déjeuné abandonnant son bol de céréales, il se leva pour se diriger vers la table des poufsouffle. Personne ne fit attention à lui. Il n’était pas rare de voir un élève se lever dans la grande salle et il était encore moins rare de voir Maximilien se lever de la table des serdaigles pour aller s’installer à une autre table ! Ainsi donc le bleu et bronze avançait courageusement envers la jeune demoiselle à qui il devait tant d’excuses. Une fois arrivé à la table des poufsouffle, il s’approcha d’elle et demanda à la personne assise à côté d’elle de se bouger un peu, afin que lui, Maximilien Middle, puisse poser ses petites fesses sur le banc et enfin parler à celle qu’il avait blessé.

    MAXIMILIEN_ « Annabeth, Excuses moi de te déranger en plein petit déjeuné mais il faut absolument que je te parle ! »

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Annabeth Wriggle
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« Save me, I'm lost. » Annabeth Wriggle
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Année d'étude: 6ème année
Caractère: Forte tête & têtue & audacieuse & compréhensive & intelligente & maligne & protectrice & sarcastique & mystérieuse & studieuse & rancunière.

MessageSujet: Re: Le pardon effacera nos regrets |Prio Annabeth| Le pardon effacera nos regrets |Prio Annabeth| Icon_minitimeVen 3 Juil 2009 - 14:28


    En ce moment, Annabeth n'avait plus le moral. Tout allait de travers pour elle, et cela l'anéantissait. D'abord, elle s'était brouillée avec Devan et Julia pour s'être emporté auprès d'Isalyne, tout ça pour un garçon qui ne la regardait même pas : Liam. Puis Maximilien, ce garçon qu'elle appréciait comme un frère, l'avait invité au Trois Balai. Annabeth, dès son arrivée, avait compris que le Serdaigle voulait lui parler d'un sujet bien précis, mais il tentait de s'éloigner du sujet clé en parlant de tout et de rien. Du coup, Annabeth avait commencé à être agacée et avait pressé Maximilien. Celui-ci s'était emporté et était parti sur une phrase : « Je voulais surtout prendre de tes nouvelles. Mais vu que tu as l’air d’avoir envie que ça se termine…Je m’en vais ! ». Annabeth avait tenté de s'excuser, de le rattraper. Mais Maximilien avait disparu. Les jours suivants, elle avait tenté de le trouver, de lui parler. Mais elle n'avait pas réussit à le coincer dans un coin, elle n'avait fait que le croiser dans des moments où elle n'avait pas pu s'arrêter. Annabeth était arrivée à la conclusion que Maximilien ne lui parlerait plus jamais, et ça lui brisait le coeur.

    Ce matin là, Annabeth, assise à la table des Poufsouffle, tentait de sourire, de rire aux plaisanteries de ses camarades de maison. En vain. Elle n'avait pu s'empêcher de jeter un coup d'oeil furtif à la table des Serdaigle. Elle avait vu Maximilien avalait une tartine, voilà tout. A côté d'elle, son frère Aaron lui brandit une tartine devant le nez.

    Aaron - « Tu ne manges pas beaucoup. Mange cette appétissante tartine nappée d'une confiture à la cerise excellente, ta préférée. Tu verras, tu ne le regrettas pas ! »

    Annabeth écarta d'un revers de main la tartine que lui tendait son frère, et continua à bouder. C'était un peu facile de rester là à se taire, à ruminer ses idées noires, au lieu de foncer et de régler les problèmes. Aaron passa un bras protecteur autour de ses épaules, et lui chuchota à l'oreille :

    Aaron - « Franchement, Anna, tu devrais arrêter. Maximilien et toi, vous vous reparlerez bientôt, t'inquiètes ! Sois patiente, ça viendra. »

    Annabeth eut envie de lui jeter à la figure un truc du style « Qu'est-ce que t'en sais toi ? », mais elle savait au fond d'elle qu'Aaron essayait juste de la réconforter. Elle posa sa tête sur l'épaule de son frère, qui l'enveloppa. C'était réconfortant d'avoir toujours un point d'appui, une bouée de secours sur qui s'appuyer quand tout va mal. Annabeth savait que son frère serait toujours là pour elle, comme elle était toujours là pour lui. Annabeth se retira d'elle même un instant plus tard et plongea son regard au fond de son bol de chocolat.

    La fille à côté d'elle, qu'elle ne connaissait que de vue et de nom, fut obligée de se pousser pour laisser sa place à Maximilien Middle en personne. Les Poufsouffle à proximité échangèrent des regards interrogatifs, puis les regards se tournèrent vers Annabeth quand le Serdaigle lui dit :

    Maximilien - « Annabeth, Excuses moi de te déranger en plein petit déjeuné mais il faut absolument que je te parle ! »

    Annabeth ne réagit pas tout de suite. Quand l'information arriva enfin, claire et précise, à son cerveau, la jeune femme se leva d'un bond et suivit Maximilien à l'écart des oreilles indiscrètes.

    Annabeth - « Oh tu sais, c'est ma faute. Je ne voulais pas écourter notre rendez-vous, c'est juste que tu avais quelque chose à me dire et que tu ne me le disais pas. C'est moi, je suis vraiment désolée. »

    Elle prit la main de Maximilien et la serra très fort, les yeux brillants.

    Annabeth - « Tu es comme un frère pour moi, je me suis sentit très mal après notre brouille. J'ai essayé de te rattraper mais tu étais déjà parti. »

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Maximilien E. Middle
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MessageSujet: Re: Le pardon effacera nos regrets |Prio Annabeth| Le pardon effacera nos regrets |Prio Annabeth| Icon_minitimeSam 4 Juil 2009 - 22:22

    La cuillère tournait dans le bol de céréale, imbibant ceux-ci de lait, les réduisant en miette sans que pour autant la main au bout de la cuillère ne se rende compte de ce qu’elle faisait subir à ces pauvres grains de maïs. Le couvert accomplissait des allées et venues sans grande conviction et pendant ce temps là, Maximilien, plongé dans ses pensées, la tête posée sur sa main libre contemplait la table des poufsouffle avec un œil absent. Non, ce n’était pas la table des poufsouffle qu’il regardait à vrai dire mais plutôt une jeune femme de cette table qu’il fixait en particulier, une jeune dame appelée Annabeth Wriggle. Middle soupira et plongea son regard dans son petit déjeuné qu’il était sensé avoir commencer à manger, il y a de cela une bonne vingtaine de minute mais il était absorbé par son cœur, par ses pensées et par ses regrets. A côté de lui, Léo ne disait rien et se contentait de dévorer ce qu’il avait devant lui. IL savait ce qui tracassait son ami et cela ne valait pas la peine d’en parler maintenant, sinon Maximilien allait encore s’énerver. Et ouis, Léo savait parfaitement bien quand est ce qu’il fallait ou non aborder un sujet avec le serdaigle et ce n’était pas le moment. Mieux fallait il attendre que l’héritier se décide seul à aller parler à la demoiselle ! En attendant, il fallait s’armer de patience et d’un bon bouclier anti-Maximilien-raleur ! Et c’était exactement ce que Léo possédait, à force des années en sa compagnie vous pensez bien ! Donc, l’adolescent dont nous parlions un peu plus haut, Maximilien Enzo Middle, était en train de penser à cette autre adolescente, Annabeth. Mais qui était elle ? C’était une poufsouffle avec laquelle il était sorti il y a quelques années de cela. Ils avaient réellement tenté quelque chose ensemble mais Maximilien n’était pas prêt à aimer et à avoir confiance en lui et en les autres et donc tout était tombé en ruine…Tout sauf leur amitié qui s’était même durcie et agrandie, ils étaient comme frère et sœur maintenant…Sauf qu’il y avait eut cette fameuse dispute !

    MAXIMILIEN_ « Léo. Je vais t’abandonner seul à la table des serdaigles quelques minutes. J’ai quelque chose à faire à celle des poufsouffle ! »

    Cette dispute qui s’était passée au trois ballais et où Maximilien avait quitté l’endroit furieux, en hurlant sur cette jeune femme qu’il aimait tant. Oui, il n’avait pas supporté qu’elle le brusque mais c’était de sa faute. Il connaissait le tempérament de la jeune demoiselle et il savait bien qu’elle était têtue et directe, pourquoi avait il fait traîner les choses ? ET bien, je vais vous le dire, parce que Maximilien avait été lâche. Oui, lâche de ne pas oser lui dire ce qu’il avait à lui dire sur Thomas, lâche d’avoir eut peur de la perde, si bien qu’il avait renoncé à essayer de la protéger et depuis, il se sentait si mal, si coupable, si minable et tellement idiot qu’il fallait remédier à cela immédiatement ! Il s’était donc lever, le lâche transformé en vaillant serdaigle, pour se diriger droit vers la table des poufsouffle. Personne ne fit attention à lui, ils étaient nombreux à se lever et à changer de table et surtout le jeune Middle. IL bouscula un peu la fille assise à côté d’Annabeth pour prendre sa place et s’installa tranquillement juste à côté de l’élue de ses pensées. Celle-ci tourna immédiatement la tête vers lui, comme surprise de le trouver là et Maximilien prit les devant, se disant que cette fois-ci, il parlerait et point barre :

    MAXIMILIEN_ « Annabeth, Excuses moi de te déranger en plein petit déjeuné mais il faut absolument que je te parle ! »

    Il fallut quelques instants pour que la jeune femme réagisse mais finalement, elle le regarde dans le blanc des yeux avec un petit sourire désolé et subitement, elle lui attrapa le bras, se leva et le tira derrière elle. Maximilien, abasourdi et surpris par cette réaction, se contenta de suivre comme un petit chien promené en laisse. Lorsque enfin, elle arrêta sa course effrénée, Maximilien constata qu’elle l’avait emmené à l’abri des oreilles indiscrètes et elle avait bien fait. IL n’avait pas du tout envie que sa conversation soit entendu par tout poudlard, cela n’avait aucun intérêt.

    ANNABETH_ « Oh tu sais, c'est ma faute. Je ne voulais pas écourter notre rendez-vous, c'est juste que tu avais quelque chose à me dire et que tu ne me le disais pas. C'est moi, je suis vraiment désolée. »
    MAXIMILIEN_ « Non, je… »

    Il ne s’attendait pas du tout à cela. Elle s’était excusée ! Mais elle avait aucune raison de le faire, c’était lui qui avait fait l’erreur de s’énerver pour rien, lui qui était parti comme un lâche sans lui laisser le temps de répondre à ses accusations, lui qui avait crier, lui qui avait mal compris, lui qui s’était senti agressé alors que c’était une erreur. Pourquoi donc la belle poufsouffle s’excusait elle ainsi ? Elle n’avait pas à le faire. Maximilien se sentit tout d’un coup encore plus honteux et voulu parler mais elle le devança :

    ANNABETH_ « Tu es comme un frère pour moi, je me suis sentit très mal après notre brouille. J'ai essayé de te rattraper mais tu étais déjà parti. »

    Maximilien sourit. Oui, Annabeth ne lui avait jamais laissé le temps de parler mais c’était comme cela qu’il l’aimait. IL s’approcha alors de sa belle demoiselle et la prit bien fort contre lui. IL la serrait dans ses bras, cela faisait si longtemps. IL se sentait tout d’un coup si bien avec elle. Elle ne lui en voulait pas mais il devait quand même rectifier une erreur. Il lui embrassa alors le haut du front, se dégagea et dit :

    MAXIMILIEN_ « Tu te trompe, Annabeth, c’est moi qui doit m’excuser. Tu avais raison, j’ai traîné et pourtant je te connais, je sais que tu aimes la franchise. Je me suis énervée pour rien et je ne t’ai pas laissé le temps de répliquer. Pardonner moi ! Je t’aime beaucoup, ma sœur chérie ! »

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MessageSujet: Re: Le pardon effacera nos regrets |Prio Annabeth| Le pardon effacera nos regrets |Prio Annabeth| Icon_minitimeDim 5 Juil 2009 - 16:32


    Il n'y avait rien de plus réconfortant au monde que de se sentir aimé et entouré. Annabeth avait besoin de cette idée. Elle avait besoin qu'on la réconforte, qu'on la caline, qu'on lui prouve qu'on tient à elle. La dispute avec Maximilien l'avait largement affaibli. Elle s'était sentie anéantie, fatiguée de la vie. La culpabilité et les remords avaient été son lot quotidien. Maximilien était comme son deuxième frère. Il y avait bien sur Aaron, son frère jumeau, qui était toujours là pour elle, avec qui elle se disputait rarement. Mais Maximilien, c'était une autre forme de fraternité. Ils étaient d'abord sortis ensemble, pendant deux ou trois semaines. Annabeth ne l'avait jamais caché, elle avait tout de suite été attiré par lui. Il avait le physique, était intelligent. Il avait, aux premiers abords, tout ce qu'une fille pouvait rêver. Son seul défaut était son incapacité à rester fidèle. Annabeth pensait qu'il n'avait jamais été prêt à aimer une fille. Peut-être qu'à ce jour, il l'était, mais Annabeth savait très bien qu'elle n'était pas la fille qu'il lui fallait, comme lui n'était pas le garçon qui lui fallait. Ils avaient essayé pourtant. Mais sans grand succés, et ils avaient décidés d'un commun accord - ou presque - de se séparer. Annabeth s'était tout de suite senti mieux avec Maximilien comme ami. C'était là leur vraie relation. Ils devaient être amis, aussi proches qu'un frère et une soeur pouvaient l'être.

    Annabeth avait l'habitude de se disputer et de se rabibocher avec ses proches. Mais la dispute avec Max avait fini de l'achever. Elle s'était sentie très mal. Elle avait voulu posséder un retourneur de temps, retourner au moment du rendez-vous et patienter, même si ça lui était difficile. Elle regrettait de ne pas avoir couru après le Serdaigle lorsqu'il avait quitté le pub, furieux. Elle avait réussit à mettre Maximilien furieux. Annabeth s'était senti horriblement coupable. Elle avait un sens de la culpabilité assez développé, et avait tendance à se sentir coupable pour un oui ou pour un non. Elle était une éternelle fautive, dans sa tête.

    Annabeth - « Oh tu sais, c'est ma faute. Je ne voulais pas écourter notre rendez-vous, c'est juste que tu avais quelque chose à me dire et que tu ne me le disais pas. C'est moi, je suis vraiment désolée. »
    Maximilien - « Non, je… »

    Annabeth ne pouvait pas le laisser parler. Elle avait besoin de vider son sac, de se faire pardonner. Elle avait trainer le Serdaigle par le bras, jusqu'à un coin plus tranquille. Et elle s'était excusée, il n'y avait que ça à faire. Cela faisait longtemps qu'elle attendait de pouvoir se retrouver en face de son ami, pour pouvoir enfin le retrouver entièrement. Elle prit la main de Maximilien, la serra très fort.

    Annabeth - « Tu es comme un frère pour moi, je me suis sentit très mal après notre brouille. J'ai essayé de te rattraper mais tu étais déjà parti. »

    Maximilien se rapprocha d'Annabeth, la prit dans ses bras. La Poufsouffle arrêta de respirer un moment, pour savourer l'instant présent pleinement. C'était exactement ce qu'elle avait espéré. Il l'embrassa doucement sur le front, et Annabeth eut un sourire satisfait. C'était parfait.

    Maximilien - « Tu te trompe, Annabeth, c’est moi qui doit m’excuser. Tu avais raison, j’ai traîné et pourtant je te connais, je sais que tu aimes la franchise. Je me suis énervé pour rien et je ne t’ai pas laissé le temps de répliquer. Pardonne moi ! Je t’aime beaucoup, ma sœur chérie ! »

    Annabeth sourit encore. Bien sur qu'elle aurait préféré qu'il aille droit au but, mais elle l'avait quand même un peu trop pressé. Cela fit penser à la demoiselle qu'elle ne connaissait toujours pas le but du rendez-vous que lui avait donné Maximilien. Certes, ils ne s'étaient pas parlés depuis longtemps et avaient eu besoin de se retrouver, mais le garçon avait aussi une idée précise derrière la tête. Elle n'avait pas vraiment envie de remettre le sujet de la dispute sur le tapis, mais il fallait absolument qu'elle sache.

    Annabeth - « Tu ne me diras pas ce que tu voulais que je sache, la dernière fois ? »

    Annabeth attendit la réaction de Maximilien, fébrile. Elle ne voulait pas qu'il se mette en colère, qu'il lui balance un truc du genre : « On vient de se réconcilier et tu ne penses qu'à ça !? ». Mais il le fallait.

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MessageSujet: Re: Le pardon effacera nos regrets |Prio Annabeth| Le pardon effacera nos regrets |Prio Annabeth| Icon_minitimeMer 5 Aoû 2009 - 22:18

    Il la serrait fort contre lui, là tout contre son cœur, là tout contre sa poitrine. Il la tenait entre ses deux bras puissantes et alors il l’entourait et la serrait fort, encore plus fort et toujours plus fort. Il ne savait pas trop ce qu’il voulait pour la suite mais ce dont il était sûr c’était qu’il n’avait pas l’intention de la lâcher. Il se sentait si bien lorsqu’elle se trouvait tout contre lui, tout contre son torse, elle le rassurait et il savait alors qu’elle lui pardonnerait et surtout qu’elle resterait toujours près de lui, qu’elle ne l’abandonnerait pas et que malgré les disputes, malgré les désaccord, il pourrait toujours compter sur elle tout comme elle pourrait toujours compter sur lui. Il ne voulait pas la perdre et d’ailleurs, il pensait qu’il aurait du mal à s’en remettre si un jour elle voulait l’oublier, ne plus jamais lui parler. Il avait déjà fahit, le malheureux ! la perdre une fois lorsqu’ils avaient du rompre enfin non, lorsqu’elle avait rompu parce qu’il n’avait pas été à la hauteur, pas capable d’admettre qu’il commençait à l’aimer ni d’admettre qu’il risquait de faire des erreurs mais que ces erreurs consoliderait leur couple…non, comme d’habitude face aux femmes, il n’avait pas su gérer…oh il ne l’avait pas trompé mais cela aurait pu arrivé et serait sûrement arrivé si elle ne l’avait pas quitté avant qu’il ne la rende cocu ! Il avait préféré fuir ses sentiments de peur de souffrir ou de peur de faire souffrir et il avait cru la perdre à jamais…Seulement par chance ou peut-être aussi grâce au bon cœur de la jeune poufsouffle, ils étaient restés amis et même de très proches amis et petit à petit leur relation avait évolué pour se muer en une véritable relation de confiance et Maximilien ne supporterait pas de perdre se trésor, jamais ! Elle était devenue comme une sœur pour lui. Même si ils ne se voyaient pas souvent, il gardait toujours un œil sur elle afin de veiller à ce qu’il ne lui arrive rien et lui-même, lui-même, le honteux ! L’imbécile ! Le fou ! Avait pris le risque de la faire souffrir, avait pris le risque de lui faire de la peine en se comportant ainsi en plein milieu des trois ballais et en l’abandonnant, seule ! Et elle, elle lui demandait pardon alors que c’était lui qui avait fait l’erreur de s’énerver, lui qui s’était mal comporté. Il connaissait son caractère, savait comment elle était et il n’aurait pas du, non il n’aurait jamais du perdre patience !

    MAXIMILIEN_ « Tu te trompe, Annabeth, c’est moi qui doit m’excuser. Tu avais raison, j’ai traîné et pourtant je te connais, je sais que tu aimes la franchise. Je me suis énervé pour rien et je ne t’ai pas laissé le temps de répliquer. Pardonne moi ! Je t’aime beaucoup, ma sœur chérie! »

    Oh oui, qu’il l’aimait ! Alors il la serrait fort et toujours plus fort, là contre son cœur, là entre ses bras comme si il ne voulait jamais qu’elle parte, jamais qu’elle s’en aille loin de lui parce que la vérité était que finalement il avait besoin de sa confiance, besoin de son amitié, de sa joie de vivre et de sa franchise. Elle allait droit au but, elle avait toujours été comme cela et il le savait, c’était même ce qu’il aimait chez elle alors pourquoi donc s’était il énervé l’autre soir ? Tout simplement parce qu’il avait été lâche, il n’avait pas trouvé le courage de lui faire part de ce qui le dérangeait et pourtant c’était une chose qui le rongeait, qui le prenait à la gorge et qui déraillait son estomac. IL savait qu’Annabeth était en danger entre les mains de Thomas Morgan mais il avait tellement peur de la perdre qu’il n’avait pas trouvé la force de lui avouer. L’égoïste ! Il se sentait mal aujourd’hui et de s’être énervé contre sa belle poufsouffle et de n’avoir pas trouver le courage de la protéger. Il voulait tellement lui ouvrir les yeux mais il voulait tellement la garder aussi… Etait il fou ? Oui, fou de l’aimer comme un frère, fou de l’adorer et de la protéger à ce point parce que finalement, elle était assez grande pour se débrouiller…Maximilien ne voulait pas l’admettre alors il la serrait contre son cœur et toujours encore plus près de son cœur, encore plus et toujours plus jusqu’à ce que la belle se détache d’elle-même et plonge son joli regard dans celui de Max pour lui demander alors avec un sourire timide :

    ANNABETH_ « Tu ne me diras pas ce que tu voulais que je sache, la dernière fois ? »

    Maximilien regarda la belle un petit moment. Elle avait l’air inquiète et semblait même regretter d’avoir posé la question mais lui, ne put s’empêcher d’éclater de rire. Oui, d’éclater de rire ! C’était ainsi qu’il l’a connaissait : curieuse comme pas d’eux, d’ailleurs elle aurait très bien pu atterrir à serdaigle mais tellement franche et joyeuse que Poufsouffle était faîte pour elle…Elle voulait savoir et elle n’hésitait pas à le lui demander même si c’était ce qui avait provoqué leur précédente dispute mais bon, ceci n’était pas sans stress parce qu’il le voyait dans le regard de la jeune demoiselle : elle avait peur qu’il s’énerve à nouveau. Il voulu alors la rassurer. Il plaça un petit doigt sur le bout du nez de la belle et le caressa doucement comme ce que l’on fait à un petit bébé et puis il s’approcha alors encore un peu d’elle et lui sourit calmement avant de lui répondre gaiement :

    MAXIMILIEN_ « Tu as pas croyable de toi mais bon je… »

    Tout en parlant il avait tourné la tête et son regard s’était porté sur la table des serpentards où il aperçu un peu plus loin, un jeune homme et pas n’importe quel jeune homme : Thomas Morgan. Celui-ci les fixait du regard comme si il voulait entendre leur conversation comme si ce perfide serpent avait deviné que Maximilien voulait parler de lui à Annabeth. Le jeune serdaigle soupira alors et détourna son regard de ce Thomas de malheur pour se reconcentrer sur Annabeth, après tout il s’était arrêté net en plein milieu d’une phrase ce qui n’était pas du tout son style alors la petite blairette devait de demander quoi.

    MAXIMILIEN_ « Il vaut mieux oublier. Ce n’était rien d’important, je t’assure…De toute façon, je vais bientôt devoir y aller et puis je t’ai interrompue en plein petit déjeuné ! »


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Annabeth Wriggle
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MessageSujet: Re: Le pardon effacera nos regrets |Prio Annabeth| Le pardon effacera nos regrets |Prio Annabeth| Icon_minitimeJeu 6 Aoû 2009 - 0:39

Le pardon effacera nos regrets |Prio Annabeth| 2dja2i0 Le pardon effacera nos regrets |Prio Annabeth| 2bqpah
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    Annabeth se sentait parfaitement en sécurité, dans les bras de Maximilien. C'était plus que réconfortant de se retrouver là, serré contre lui. Le serdaigle était quelqu'un d'important dans la vie de la demoiselle. D'abord, ils étaient sortit ensemble. Oui parce qu'avant, Annabeth était tombée sous le charme du beau jeune homme. Elle le trouvait d'ailleurs toujours aussi beau, aussi charmeur, mais ça n'agissait plus pareil. Maintenant, ils étaient amis. De très bons amis. Au fil du temps, il s'était établi une relation fraternelle. C'était ainsi qu'Anna voyait les choses. Maximilien était comme son deuxième frère. C'était merveilleux que d'avoir deux frères comme Max et Aaron. Aaron, bien sur, c'était encore plus fort. Il était son frère jumeau, son pilier, la chose dont elle avait besoin pour survivre. Aaron était l'épaule sur qui elle allait pleurer, sur laquelle elle se défoulait aussi. Elle pouvait tout lui confier. Il ne la jugeait pas, et savait toujours trouver le bon conseil, le mot qui saurait la réconforter. Aaron était indispensable à sa vie. Quand ils étaient petits, vers leur sixième année, leur tutrice avait envoyé Annabeth deux semaines chez une amie à elle, une vieille femme qui souhaitait de la compagnie pour sa fille. Les deux jumeaux avaient été tellement triste, tellement anéantie par cette séparation que leur tutrice n'osa plus jamais les séparer. Encore aujourd'hui, Annabeth et Aaron étaient très proches. Dès leur entrée à Poudlard, quelqu'un avait même fait courir la rumeur qui disait que les jumeaux s'aimaient comme des époux. N'importe quoi. Même si, il fallait l'avouer, Annabeth s'était parfois demandé si elle n'était pas amoureuse de son frère, lorsqu'elle était petite.

      ANNABETH - « Tu ne me diras pas ce que tu voulais que je sache, la dernière fois ? »

    Annabeth avait tout de suite regretté sa question. C'était peut-être trop tôt encore. Peut-être que Maximilien allait le prendre mal, se fâcher et partir. Ce n'était pas ce qu'elle voulait. Elle voulait qu'il lui dise enfin. Etait-ce si terrible qu'il n'osait, finalement, pas lui dire ? Maximilien finit par faire quelque chose qu'Annabeth n'avait même pas pu imaginer : il éclata de rire.

      MAXIMILIEN - « Tu n'es pas croyable toi mais bon je… »

    Annabeth attendit la suite, qui ne vint pas. Maximilien s'arrêta en plein milieu de sa phrase. Son regard sembla fixer autre chose, quelqu'un d'autre. Quelque chose avait attiré son attention. Annabeth suivit son regard. Regardait-il vraiment la table des serpentards ? Et dans ce cas, pourquoi est-ce qu'il regardait dans cette direction ? Anna remarqua que Thomas la fixait. Elle lui sourit, et le serpentard lui rendit son sourire. Maximilien semblait être revenu ici, devant Annabeth. La demoiselle le regarda.

      MAXIMILIEN - « Il vaut mieux oublier. Ce n’était rien d’important, je t’assure…De toute façon, je vais bientôt devoir y aller et puis je t’ai interrompue en plein petit déjeuné ! »
      ANNABETH - « Oh mais ce n'est pas grave ! De toutes façons, je n'avais pas très faim. »

    Annabeth était assez déçue. Maximilien ne voulait pas lui dire, finalement. Seulement, elle avait remarqué qu'il avait fixé Thomas Morgan. Y avait-il un rapport ? Mieux valait demander, au cas où. Est-ce que ça risquait d'offenser Maximilien ? De toutes manières, il avait l'air très heureux, c'était le meilleur moment.

      ANNABETH - « Cette chose, que tu voulais me dire ... ça aurait un rapport avec Thomas Morgan ? Je veux dire ... c'est lui que tu regardais, non ? »

    Annabeth chercha une réaction, n'importe laquelle, de la part de Maximilien. Maintenant qu'elle y pensait, c'était possible. Mais elle ne s'attendait pas à ce que Max dise du bien de Thomas. Ils ne s'aimaient pas. Pourquoi ? Annabeth ne le savait pas vraiment.

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MessageSujet: Re: Le pardon effacera nos regrets |Prio Annabeth| Le pardon effacera nos regrets |Prio Annabeth| Icon_minitimeSam 29 Aoû 2009 - 16:21

    Sans doute était il un peu lâche de ne pas oser finalement aborder le sujet dont il désirait tant discuter avec son amie. Peut-être était il même aussi un peu trouillard parce qu’il avait peur de la perdre…Mais le risquait il vraiment et puis ne valait il pas mieux le perdre et la savoir en sécurité plutôt que de la garder et la savoir en danger…Les thermes étaient peut-être exagérés mais c’était ce que Maximilien ressentait…Le problème étant aussi qu’il risquait de la perdre pour rien. Il connaissait cette jeune fille par cœur, comme si il l’avait fabriqué, aurait dit sa nounou, c’était une amie fidèle, responsable, têtue et malheureusement bien souvent aveuglé par l’amour inconditionnelle qu’elle portait aux gens ! C’était ce qui faisait son charme mais c’était aussi malheureusement, ce qui inquiétait Maximilien parce qu’il savait que même si elle lui faisait confiance, maintenant qu’elle était aussi l’amie de Thomas elle ne laisserait personne même pas un autre de ses amis, le critiquer quitte à perdre l’autre alors…Thomas était devenu quelqu’un de très important dans la vie de la poufsouffle et sans doute plus important que Maximilien et cela, le serdaigle devait l’accepter. C’était pour cela qu’il aurait préféré ne jamais avoir voulu cette conversation. C’était trop dangereux pour elle. Elle risquait de se braquer, de partir et pire, d’aller se réfugier dans les bras de Thomas…De plus, elle risquait de ne pas bien comprendre ses intentions et de croire qu’il lui demandait de ne plus jamais voir le serpentard, de ne plus jamais lui parler. Maximilien était loin de vouloir cela, c’était même tout le contraire et puis de toute façon, il n’avait pas le droit de décider des amitiés de la jeune femme. Il souhaitait même justement que la poufsouffle reste ami avec le serpent, peut-être pouvait-elle même le changer mais il voulait simplement qu’elle fasse attention à elle, qu’elle ne croie pas aveuglement tout ce que Thomas lui dise, qu’elle ne lui fasse pas aveuglément confiance…Le serpentard n’était peut-être pas aussi mauvais que Maximilien le pensait, mais il n’était pas non plus le saint que tout le monde voyait en lui : il manipulait et mentait et Maximilien ne voulait pas qu’on manipule Annabeth, il ne pouvait ni l’accepter, ni le permettre mais comment le dire à son amie, comment ?

    MAXIMILIEN_ « Il vaut mieux oublier. Ce n’était rien d’important, je t’assure…De toute façon, je vais bientôt devoir y aller et puis je t’ai interrompue en plein petit déjeuné ! »
    ANNABETH_ « mais ce n'est pas grave ! De toutes façons, je n'avais pas très faim. »

    Fuis Maximilien, fuis tant que tu le peux, espèce de lâche. C’était ce qui résonnait dans sa tête mais il choisit d’ignorer cette petite voix qui s’appelait conscience et se contenta alors de détourner les yeux afin de fuir, à nouveau, le regard de la belle jeune demoiselle. Malheureusement, mauvais calcul et ses yeux tombèrent pille, dans ceux de Thomas Morgan ! Coïncidence navrante ! Ils se regardèrent un long moment dans le blanc des yeux, se défiant l’un l’autre et Maximilien sut à ce moment là que Thomas avait compris qu’il voulait parler de lui à Annabeth. Tant pis et puis de tout façon, cette vipère pouvait penser ce qu’il voulait, rien ne l’empêcherait de continuer à être ami avec la jaune et noir, rien ! Il se décida alors à détourner à nouveau son regard pour se concentrer sur Annabeth…Celle-ci le regarda quelques instants si bien que Maximilien se sentit mal à l’aise sous se regard perçant ! Qu’allait il donc faire ? Parler ou ne pas parler, tel était la question !

    ANNABETH_ « Cette chose, que tu voulais me dire ... ça aurait un rapport avec Thomas Morgan ? Je veux dire ... c'est lui que tu regardais, non ? »
    MAXIMILIEN_ « Je… »

    ET voilà, la perspicacité de la belle avait encore une fois tapé au centre de l’affaire. Maximilien se retrouvait au pied du mure, coincé, perdu. Il ne savait plus que faire, c’était trop tard. Si lui avait été, en tant que serdaigle, trop lâche pour se jeter à l’eau, la poufsouffle s’en était chargé pour lui et comment donc. D’un coup sec et véridique, elle avait frappé violemment ! Il devait lui dire maintenant, il n’avait pas d’autre choix…Ou…Pouvait-il encore s’enfuir ! Oui mais à quel prix ! Il ne voulait pas être lâche, il se l’était toujours refuser mais perdre risquer de perdre Annabeth pour ce serpentard de malheur qui n’engendrait que souffrance, il s’y refusait aussi. Thomas faisait déjà suffisamment souffrir les gens comme cela, il causait déjà suffisamment de souffrance, Maximilien ne voulait pas faire parti de son palmarès ! Il soupira finalement et baissa à nouveau la tête. Qu’allait il dire à Annabeth, il ne voulait pas parler mais ne pouvait plus non plus se taire maintenant !

    MAXIMILIEN_ « Comme d’habitude tu as vu juste, ma belle, c’est à propos de Morgan mais…je sais qu’on va se disputer si on en parle et c’est une chose que je refuse. Je ne lui ferai pas le plaisir de me chamailler avec toi, à cause de lui…Je ferai mieux d’y aller, j’ai cours de sortilège et enchantement dans cinq minutes ! »

    Moitié vraie, moitié fausse. Il avait effectivement cours de sortilège et enchantement en commun avec les gryffondor, dans cinq minutes mais jamais le jeune préfet en chef n’avait été gêné de devoir arriver quelques minutes en retard en cours, ni même d’en sécher un d’ailleur mais il s’en servait comme excuse parce qu’il savait que si il laissait le temps à Annabeth de répondre, la discussion n’allait pas se terminer de si tôt. C’était peut-être lâche, à nouveau, mais c’était la seule solution qu’il avait trouvée pour le moment. L’adolescent soupira. Au moins, il avait quand même, enfin avoué, quel était le sujet de la discussion qu’il souhaitait avoir avec elle lors de ce fameux soir aux trois ballais…Thomas Morgan…Maintenant que le sujet était annoncé, il savait que la poufsouffle reviendrait à la charge un jour ou l’autre et sans doute très rapidement mais maintenant, il devait filer. Il se pencha en avant, embrassa rapidement Annabeth sur la joue et se mit en route : direction la salle de cours mais juste avant de sortir de la grande salle, Maximilien se retourna et dit haut et fort :

    MAXIMILIEN_ « Envoie moi un hibou ! »

    A croire que finalement, il s’était décidé à accepter de discuter de Thomas avec elle…Mais pas tout de suite !

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MessageSujet: Re: Le pardon effacera nos regrets |Prio Annabeth| Le pardon effacera nos regrets |Prio Annabeth| Icon_minitimeMar 1 Sep 2009 - 21:33



      ANNABETH - « Cette chose, que tu voulais me dire ... ça aurait un rapport avec Thomas Morgan ? Je veux dire ... c'est lui que tu regardais, non ? »
      MAXIMILIEN - « Je… »

    En plein dans le mille ! C'était du moins ce que pensait Annabeth en observant attentivement le visage de Maximilien. Il semblait gêné. Il n'avait même pas pu aligner une phrase correcte. Evidemment, la Poufsouffle arrivait toujours à crever l'abcés et cela si subitement que ça pouvait en effet surprendre. D'ailleurs, elle avait coupé la chique au Serdaigle. Elle jeta un coup d'oeil en biais à Thomas, toujours assis à la table des vert et argent. Il était beau, fier et droit. Il était son ex aussi. Et elle l'aimait toujours. Enfin, peut-être. Annabeth n'avait jamais su gérer ses sentiments amoureux. Dès qu'elle sentait qu'elle commençait à aimer vraiment quelqu'un, elle perdait le contrôle. De toute façon, il en fallait peu pour qu'elle tombe amoureuse. Annabeth était comme ça, un peu coeur d'artichaud, indécise en amour. Thomas bavardait avec un de ces camarades. Annabeth ne pouvait s'empêcher de le regarder. Il avait prit tellement d'importance dans sa vie, en si peu de temps ! Thomas se retourna, leurs regards se croisèrent. Il lui fit un clin d'oeil et Annabeth lui sourit. Puis elle retourna son regard vers Maximilien. Elle était quand même avec lui, là, maintenant. Maximilien baissa la tête, soupira et finit par dire :

      MAXIMILIEN - « Comme d’habitude tu as vu juste, ma belle, c’est à propos de Morgan mais…je sais qu’on va se disputer si on en parle et c’est une chose que je refuse. Je ne lui ferai pas le plaisir de me chamailler avec toi, à cause de lui…Je ferai mieux d’y aller, j’ai cours de sortilège et enchantement dans cinq minutes ! »
      ANNABETH - « Oh non, Max, tu vas pas t'enfuir encore ! »

    Annabeth était un peu agacée par le comportement de Maximilien, mais comment lui en vouloir ? Elle trouvait ça quand même mignon de sa part de refuser de se brouiller avec elle. Mais ça la gênait aussi qu'il est un si mauvais opinion de Thomas. Il devait pourtant se sentir soulagé : l'année touchait à sa fin et Thomas devrait quitter Poudlard définitivement. Annabeth se sentit toute bizarre en pensant à cette idée. Tellement de gens devraient partir, la laisser. Elle avait tellement besoin d'eux. Les meilleurs exemples étaient Devan et Thomas. Comment ferait-elle sans eux ? La vie à Poudlard ne serait plus la même. Et puis elle serait en septième année, il y aurait la pression des examens à la fin de l'année, la pression d'une dernière année au château. C'était Poudlard sa maison, c'était là qu'elle avait connu la magie. Elle avait beau être une sang-mêlée, avant Poudlard, elle n'avait jamais entendu parler de magie - à part cette chose futile que font les magiciens pour les enfants moldus. Comment réagirait-elle en quittant sa maison ?Il lui resterait tout de même un paquet de souvenirs, bons et mauvais.

    Maximilien la sortit de sa rêverie : il l'embrassa sur la joue précipitemment et partit presque en courant.

      MAXIMILIEN - « Envoie moi un hibou ! »
      ANNABETH - « Mais Maxim ... »

    Annabeth ne finit pas sa phrase. Maximilien avait déjà disparut. Annabeth tapa du pied. Elle comptait bien l'écrire ce hibou ! Sa colère retomba aussi subitement qu'elle était arrivée. Elle allait expliquer à Maximilien qu'elle aimait Thomas autant que lui, ou plutôt qu'elle les aimait tout les deux de différentes manières. Il fallait bien qu'ils finissent pour de bon cette conversation. En tout cas, aujourd'hui, ils avaient bien avancés : elle connaissait le sujet. Annabeth repartit, le sourire aux lèvres, s'asseoir à la table des Poufsouffle, au côté de son frère. Elle n'avait cours que dans une demi-heure.

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