Appelo Mor†em (old)
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Appelo Mor†em (old)


 
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Dance with me Sister ! Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
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Travis A. Cohen
Admin | Serdaigle
Needing Help | Needing Him Travis A. Cohen
.
Masculin

1547 messages
Amour : Pour le moment les choses sont compliquées

Pensine
Orientation Sexuelle: Homosexuel
Année d'étude: 7ème année
Caractère: Doux, généreux, atentionné, assidu, soigné, rebel et provocateur. Il est devenu pervers depuis qu'il est possédé

MessageSujet: Dance with me Sister ! Dance with me Sister ! Icon_minitimeLun 29 Juin 2009 - 17:09

{ Priorité à Alexia Sullivan, Hugo O. Garnaliel, Julia Brown, Maximilien E. Middle, Thomas Morgan }

    « La drogue a fait cent morts en France l'année dernière,
    l'alcool cinquante mille ! Choisis ton camp, camarade !
    »
    { Coluche }

    Parfois il peut être agréable d’oublier que l’on est en vie, que rien ne va plus, que l’on s’ennuie sur cette terre. Nous avons tous nos soucis à oublier. Alors arrête de chercher et agit. Même si cela ne durera que quelques heures, fais toi plaisir.

    Une nouvelle nuée atteignit le tapis noirâtre. Les cheveux jonchaient le sol et ne cessaient plus de s’accumuler. Les mouvements devenaient répétitifs, irréguliers et emprunts d’un manque d’assurance évident. Pourtant, cela faisait près de quinze minutes que la tignasse perdait en volume. A l’exception d’un cliquetis répétitif, il n’y avait aucun bruit dans la pièce froide. Il n’y avait pas âme qui vive si l’on oubliait l’apprenti coiffeur.

    Mimi Geignarde –
    "Tu compte aller jusqu’au bout ?"

    Le fantôme n’obtint pour seule réponse qu’un grognement. Les ciseaux continuèrent.

    Mimi Geignarde –
    "Non, vraiment, c’est parfait comme ça."

    De nouveau, pas un mot. Cependant que les métaux coupant arrêtaient leur bruit, les yeux de l’intéressé se dirigèrent vers le miroir. Face à lui se trouvait un visage fin, élégant malgré d’épaisses cernes. On y décelait tant d’émotions différentes que le tout perdait son sens. C’était un mélange de joie mélancolique, de désir refoulé, de tristesse euphorique. A l’image de ce qui se passait dans cette tête. Tout y était embrouillé, tel une soupe épaisse, pleine de grumeaux. Les réflexions avaient quitté cet esprit, remplacé par les actions spontanées, par une part d’irréalité. Tout en se contemplant, les yeux de l’adolescent se mirent à briller d’espoir. Ses lèvres remuaient, cherchaient à s’exprimer. Les son furent d’abord sifflant et chantonnants à la fois, inintelligibles également, puis le tout s’harmonisa, prit un véritable sens.

    Travis –
    "Tristan ! Tu m’as manqué !"

    Mimi Geignarde –
    "Evidement, à moi on ne me parle pas, à un miroir oui. Mimi est invisible, mimi est minable. Pourquoi me parlerait-on ? Je suis leur déchet à tous…"

    Travis –
    "Quoi ?! Mais c’était pas moi !"

    Mimi Geignarde –
    "Non, vraiment, fais comme-ci je n’étais pas là., c’est parf…fff…fait…

    La jeune défunte se mit à sangloter, partit en direction des toilettes. Travis ne prêta aucune attention à celle-ci. Il restait obnubilé par son reflet, par ses cheveux cours coupé à la va vite. Ils n’avaient plus aucune forme, des épis dépassaient d’un peu partout, il n’y avait aucune régularité. Pourtant, cela ne le dérangeait pas, il ne le remarquait même pas. Tout ce qu’il voyait face à lui, c’était son frère, non son propre reflet. Son esprit plein d’une brume épaisse ne l’aidait en rien.

    Travis –
    "Pourquoi tu pleure ? Sa va ?"

    Sa main s’approchait lentement du miroir, hésitante. Avait-il encore le droit de toucher son frère après ce qu’il lui avait fait subir ? Mais que lui avait-il fait subir déjà ? Pourquoi était-il la ? Pourquoi tout lui semblait-il si simple ? Sans doute car c’était le cas, tout était simple. Plus rien ne le préoccupait en cet instant, seul son propre visage avait une importance, ce visage qu’il prenait pour son frère. Il ne tentait même plus de réfléchir, de chercher à comprendre pourquoi il était de ce côté et Tristan de l’autre, séparé uniquement par une paroi de verre brisé. Il ne cherchait pas non plus à comprendre les raisons de ce bonheur inexpliqué. Il ne remarqua pas plus qu’il pouvait réfléchir qu’un, deux élèves ou peut-être même plus étaient entrés.

    Une heure plus tôt, il c’était aventuré dans la bibliothèque. A la recherche d’un remède contre le chagrin. Il avait déjà pensé à la mort, la délivrance ultime. Cependant, il ne pouvait compter dessus. Son hôte l’en empêcherait, encore. Il avait donc opté pour une autre solution, une potion ratée. Car après tout, les potions étaient nombreuses mais difficiles à réussir. Il suffisait de remuer une fois de trop pour obtenir un résultat complètement différent. Il suffisait parfois d’un ingrédient supplémentaire pour transformer le breuvage en son antidote. C’était un art suffisamment aléatoire pour que Fenrir n’y prête pas attention. Tenter un poison était inutile, on ne le laisserait jamais le boire. Cependant, un poison raté pouvait avoir des effets remarquables… Il prit donc le livre, se rendit dans son dortoir dans le but de prendre quelques ingrédients dans sa propre réserve et emporta le tout dans les toilettes de Mimi geignarde. Là où personne ne viendrait le gêner. Il avait alors rapidement enflammé un évier, y avait déposé quelques ingrédient listé sur la recette. Il ajouta de l’eau au tout et remua trois fois. Finalement, la potion faite pour endormir pendant deux mois un hippogriffe n’avait servit que de liste d’ingrédient. Ajouté à la va vite, sans aucun ordre précis, le résultat ne pouvait être le bon, et là était le but. Il avait donc but le liquide aux couleurs criardes, celui-ci avait eu un effet similaire à un sortilège d’allégresse, et il fallait l’admettre, son goût pétillant n’était pas désagréable.

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Maximilien E. Middle
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Loosing control...Help him to get up! Maximilien E. Middle
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Amour : Loréana Wilde est et sera pour toujours l'amour de sa vie!

Pensine
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Caractère: Sincère, honnête, fou, motivé, drôle, beau parleur, inteligent, charmeur, loyal, passioné, passionant, têtu, bien élevé, révolutionnaire, débrouillard, autonome, sarcastique, protecteur, volontaire, amusant, sportif, classe, patient, franc, écrivain, artiste! etc

MessageSujet: Re: Dance with me Sister ! Dance with me Sister ! Icon_minitimeMar 30 Juin 2009 - 15:38

    «La plus grande souffrance est de se
    sentir seul, sans amour, abandonné de tous.
    » Mère Thérésa.


    L’abandon. Qu’était ce que ce sentiment étrange et surfait qui possédait tant de significations positives comme négatives. Il pouvait s’agir dans un abandon total, d’un relâchement de soi même, d’une confiance en l’autre pour se sentir suffisamment à l’aise que pour s’abandonner aux plaisir de sois même et aux joies du bonheur ! Mais malheureusement pour beaucoup de gens, l’abandon était souvent quelque chose de néfaste, de triste et de particulièrement horrible, de ces sentiments qui vous emmenaient au bout de l’abîme, au fond du trou, qui vous enferment dans un tunnel noir et effrayant. Un sentiment que l’on ne pouvait contrôler et qui entraînait larmes et tristesse, lorsque abandonné on se sent, c’est la vie que l’on perd, l’envie de rire, de sourire, l’envie d’être soi et de voir en l’autre une quelconque chance d’elle mieux. On s’enferme, on s’isole dans une solitude sans nom et sans égal. Une solitude qui colle à la peau et qui véhicule haine, rage et souvent désespoir ! Un être cher qui s’en va ou qui décède c’était synonyme de fin pour celui qui aime et qui reste, synonyme de perte affreuse, de douleur insoignable, de crainte indomptable et surtout d’un vide que nul ne pouvait combler ni l’amour des autres, ni les bisous, ni les câlins seul peut-être l’amour d’une mère avait le pouvoir de soigner la douleur d’un abandon ! Seul l’amour d’une mère pouvait penser les blessures de l’enfant qui vient de perdre son ami, son grand père ou son proche et c’est dans les bras de sa maman, que l’adolescent peut lui aussi trouver le plus beau des réconfort, le plus cher des trésor, le plus lourd de puissance des sentiments, la joie la plus merveilleuse et c’est dans ces même bras que l’on peut tous retrouver le sourire, la joie de vivre, l’envie de sourire et d’atteindre à nouveau le soleil du bonheur !

    Malheureusement pour Maximilien il n’avait pas souvent à faire au premier abandon. Il se tenait toujours sur ses gardes, toujours prêt à faire face à n’importe quel danger, il ne pouvait jamais être lui-même, il n’en n’avait ni la force ni le courage…Cependant il existait dans sa vie quelques personne à qui il avait fait suffisamment confiance pour s’abandonner totalement et ces personnes là étaient toutes parties les unes après les autres et Maximilien n’avait pas de mère prête à le prendre dans ses bras pour sécher ses larmes. Personne de suffisamment puissant n’était là pour lui guérir le cœur ! Tout d’abord il y avait eut Elle qui était partie…Cette femme qu’il considérait comme sa mère et qui était tout pour lui à l’époque…Elle l’avait élevé, éduqué, lui avait appris à s’en sortir, à réussir, à avoir confiance à lui, à sourire, à être heureux, à être fier de lui et surtout à se suffir à lui-même mais du jour au lendemain elle l’avait quitté parce qu’elle était enceinte. Maximilien ne lui en voulait pas mais elle n’avait jamais pu s’en relever, il en pleurait encore souvent la nuit parce qu’elle était celle qui lui donnait l’amour dont il avait besoin pour grandir et elle l’avait abandonné, elle l’avait laissé seul face à lui-même et face à cette famille contre laquelle il ne pouvait résister et qui lui faisait tant de mal. Sa mère ne l’avait pas consolé, elle n’avait fait que l’enfoncé et c’est ainsi que pour la première fois il s’était senti abandonné, trahis et surtout pour la première fois, une partie de son cœur s’était envolé…Il y en avait eut plusieurs des départ depuis, départs suivis de déception, de larme et de tristesse mais aucun ne valait réellement celui de sa nounou jusqu’à il y encore quelques semaines : la mort de Keiko Miyazaki. Elle avait pris une grande place dans son cœur parce que, d’une manière différente de la première certes, elle lui avait offert de l’amour à travers son sexe et surtout elle lui avait déposa dans la main sa confiance…Mais elle était morte aujourd’hui et encore une fois, quelqu’un était parti pour le laisser seul, abandonné à son triste sort mais heureusement…Si Maximilien n’avait pas de mère, Maximilien avait deux amis : Léo Sanchez et Travis Cohen. Il pouvait compter sur eux à n’importe quelle heure du jour et de la nuit et cela faisait un bien fou…Seulement, il n’était plus le seul à avoir besoin de réconfort…Travis avait lui aussi perdu quelqu’un de cher, quelqu’un de très cher : son frère jumeau, son double, son autre lui, Tristan était mort…Depuis, le serdaigle n’allait plus bien et devenait presque fou…Maximilien ne savait pas quoi faire, il n’avait pas envie de le perdre surtout que Jules lui avait parlé de la tentative de suicide de ce dernier. Il fallait faire quelque chose, il fallait qu’il lui parle à ce bon vieux Travis surtout qu’il le fuyait comme la peste depuis cet épisode dans la pensine où travis l’avait mordu et presque mangé mais le serdaigle était sûr que son frère de cœur n’avait rien à voir avec tout cela.

    Sa décision était prise, il fallait qu’il le trouve et qu’il parle de tout cela avec lui. Il savait que quelque chose n’allait pas et que tout ceci n’allait faire qu’empirer si il ne trouvait pas rapidement une solution et Maximilien refusait de voir son ami dépérir, c’était inconcevable ! IL soupira et déposa alors la guitare qu’il tenait dans ses mains à côté de la table de nuit. Il se trouvait dans le dortoir des serdaigles et Léo qui jouait toujours avec les cordes de la sienne lui jeta un coup d’œil interrogatif. Maximilien haussa les épaules en glissant dans ses chaussures et lui répondit qu’il partait à la recherche du dernier membre du trio. Léo comprit immédiatement qu’il s’inquiétait pour le garçon aux cheveux longs et qu’il fallait absolument qu’il le trouve, Monsieur Sanchez se contenta d’acquiescer et de continuer à jouer à la guitare tandis que le jeune Middle attrapait sa baguette et sortait rapidement du dortoir. Il savait que c’était irresponsable de chercher son ami maintenant parce qu’il avait une tonne de devoir à faire pour demain mais Travis passait avant ses notes, serdaigle ou pas, il était un ami fidèle et dévouer et jamais il ne ferait passer ne fuse qu’un demis cours avant son meilleur ami, Jamais ! Il sortit alors de la tour des serdaigles et se mit donc à la recherche du Travis Cohen qui se révéla plus difficile à trouver qu’il ne le pensait…Il interrogea sur son chemin plusieurs personnes qui ne lui répondaient que par une réponse qui ressemblait à « Travis Aucune idée » jusqu’à ce qu’enfin quelqu’un lui dise qu’il l’avait aperçu entrer dans les toilettes de Mimi Gémiardes. Maximilien fronça les sourcils, que pouvait bien faire son ami dans un endroit pareil. Priant pour qu’il ne s’agisse pas d’une nouvelle bêtise, il dévala les étages restant et pénétra en trompe dans la pièce.

    Il y flottait une drôle d’odeur, une odeur que Maximilien reconnu immédiatement : c’était celle d’une potion. Il avait le nez pour savoir si oui ou non quelqu’un avait créé une potion quelque part et les toilettes sentaient les ingrédients fraîchement découpés, un liquide fraîchement tourné. Pas de doute, on avait préparé une potion ici et ce il n’y a pas longtemps. Etonné, Maximilien contempla les alentours et son regard se posa alors sur une silhouette qu’il reconnu rapidement : Tristan ! Tristan ? Impossible, il était mort et pourtant de dos il lui ressemblait comme deux goûtes d’eaux, les cheveux coupé cours, le corps mince et musclé il n’y avait presque aucun doute mais apercevant les ciseaux sur le lavabo, Maximilien comprit rapidement qu’il ne s’agissait pas de Tristan mais de Travis qui venait de se couper grossièrement les cheveux ! L’imbécile ! L’inconscient ! Pourquoi avait il donc fait cela ? Maximilien soupira et se dirigea vers son ami. Il lui posa alors une main sur l’épaule mais quelque chose de brillant attira son attention…Il y avait du liquide dans l’évier d’à côté. Toujours sans rien dire, Maximilien se dirigea vers celui-ci et regarda l’intérieur : une potion ! Il se pencha pour la renifler : c’était à l’odeur qu’on reconnaissait les potions. IL sentit rapidement qu’il y avait un demis foie de crapaud, une cuillère d’œil de lapin, un peu de gingembre, une griffe d’hippogriffe mais le reste lui résistait encore. Maximilien s’abaissa encore un peu et ce parfum pétillant lui rappela soudainement la potion qu’il avait un jour goûter dans le laboratoire privé de la famille Middle : une potion d’euphorie ! Mais pourtant les ingrédients n’avaient rien à voir avec la potion habituelle, c’était très bizarre mais ce parfum ne laissait aucun doute…


    MAXIMILIEN_ « Travis, malheureux, qu’as-tu fais ? »

    Il ne pouvait pas comprendre, comment était il arrivait à obtenir ce mélange avec des ingrédients si éloigné de la potion d’origine ? C’était presque impossible ! Maximilien, l’as en potion, le futur professeur de potion, ne comprenait vraiment pas. Il fallait qu’il goûte cette chose. Il savait que ce n’était pas prudent mais il savait aussi que Travis avait pris cette potion et si il voulait trouver un antidote, il fallait qu’il en connaisse les effets. Il attrapa alors une cuillère à soupe qui traînait par terre et la remplit du liquide. Il l’approcha à sa bouche, y trempa sa langue et se rendant compte qu’elle n’avait pas l’air si dangereuse, prit la cuillère en entier et bu le liquide…Il se dit qu’avec une petite dose il ne risquait rien mais malheureusement, il n’avait pas idée de la puissance de la potion du bonheur concocté par Travis Cohen !


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Julia Brown
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Amour : Timothé et cela pour la vie

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MessageSujet: Re: Dance with me Sister ! Dance with me Sister ! Icon_minitimeMar 30 Juin 2009 - 17:14

    Elle courrait dans les couloirs de l’école, le plus vite qu’elle le pouvait, aussi vite que ses jambes pouvait la porté. Où courrait-elle ? Vers les toilettes de Mimi Geignarde. Pourquoi ? Et bien parce comme de nombreuse nuits maintenant, elle avait fait ce rêve, qui chaque nuit revenait la hanter. Mais était-il possible d’appeler cela un rêve ? Mais ce n’était pas non plus un cauchemar. Alors quoi ? Le mieux serait certainement peut être de vous expliqué, de vous raconter ce qui rend ses nuits si agitées. Il y a d’abord une première vois, puis une deuxième qui l’appelle. Elle a beau chercher partout, elle ne voit pas d’où cela viens.

    « Julia,Julia, Julia, Julia, Julia,Julia… »

    Puis les voies s’éloignaient de plus en plus, alors qu’elle les souhaiterait encore plus prés d’elle. Comme un doux son que l’on veut garder à jamais. Elle se mettait alors à courir derrière comme pour les empêcher de s’échapper. Oui c’était ça, les voies lui échappaient, sans arriver à comprendre pourquoi, ce qui au finale devenait très frustrant. Puis il n’y avait plus un bruit, le silence complet, le noir complet. Elle se retrouvait seule dans la pièce, avec les battements de son cœur en font sonore. Des battements rapides. Puis il y avait cette silhouette qui venait à elle, lentement, lui tournant autour et répétant inlassablement.

    « Tes battements auraient du être les miens, tes battement auraient du être les miens… »

    Puis la silhouette flou s’éloigné, se retournant comme pour l’inviter à la suivre ou vérifier qu’elle la suivait bien. Répétant encore et encore la même chose de cette vois douce et suave qui ne vous permet pas de vous en décrocher, vous ne pouvez que l’entendre. Puis la silhouette disparait et c’est une autre qui prend sa place, une silhouette que Julia reconnait très bien, celle de Keiko, un grand sourire au lèvre, qui de sa main opaque lui caresse la joue.

    « Je souffre Julia, aide moi ...»

    Elle s'éloignait et elle se retrouve de nouveau seule dans une pièce noir et sombre, avec pour seule écho l’appelle de son nom qui s’éloigne, mais qu'elle ne pouvait suivre, elle restait figé là, sur place sans pouvoir rien faire. Puis elle se réveillait en sueur au milieu de la nuit.

    A la différence des autres nuits, cette fois, elle se retrouvait seule dans les toilettes de Mimi Geignard, c’était pour cela qu’elle courait en direction de ce lieu. C’était durant le cours d’histoire de la magie que ce détaille lui était revenu en mémoire, lorsque le prof avait parlé des ses spectres qui errait dans le château à la recherche de quelque chose. Le rêve de cette nuit lui avait paru avoir enfin un sens. Elle y avait vu un message de la par de Keiko, peut être l’espoir fou de la revoir enfin…c’était pour cela qu’elle courait à toute allure, bousculant les élèves sans s’excuser, essuyant les insultes. Mais quelle importance après tout. Elle pénétra à toute allure dans les toilettes tombant alors nez à nez avec Max, une cuillère à la main au dessus d’un chaudron et une autre personne, qu’elle ne reconnu que peu de temps après comme étant Travis. Il avait changé quelque chose en lui. Elle ne comprenait plus, elle ne savait plus. Elle s’approcha de Max, la mine interrogative, jetant alors un coup d’œil rapide au contenu du chaudron. La substance au fond peu appétissante. Alors un foule de questions l’envahir. Que faisaient-ils tous les deux ? Pourquoi ici ? Qu’allait-il se passer ? Y avait-il un lien avec ses rêves ? Est-ce du pur hasard ? Fatigué par sa course, le manque de sommeil de ces derniers jours et la chaleur qui régné ici par le feu sous le chaudron. Elle se laissa tomber au sol, regardant tour à tour Max et Travis.

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Thomas Morgan
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Amour : Thomas ne connait pas ce sentiment, comme il ne connait aucun sentiment.

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MessageSujet: Re: Dance with me Sister ! Dance with me Sister ! Icon_minitimeMar 30 Juin 2009 - 21:08


    L'année scolaire arrivait bientôt à son terme et beaucoup d'élèves parlaient des examens, de leur avenir ou passaient du temps avec les amis de septièmes années qui quitteraient Poudlard, les Aspics en poches. Mais sur le terrain de quidditch, trois jeunes Serpentards étaient bien loin de penser à cela. Réviser ? Cela aurait pu être une solution mais les trois amis préféraient largement passer du temps dans les airs à taper sur des cognards plutôt que de rester enfermé dans la bibliothèque ou dans une salle de cours vide et passer des heures à revoir le programme dans toutes les matières.

    Thomas - Putain Hugo, j'comprend pourquoi ils t'ont jamais pris dans l'éqauipe de quidditch, tu vise aussi bien que ma grand-mère

    Evidemment, cela n'était qu'une taquinerie pour énerver un peu le jeune Garnaliel et Thomas du baisser la tête pour ne pas être touché en pleine face par un cognard arrivant à toute allure. Les sourires étaient palpables et alors que cela faisait plus d'une heure qu'ils étaient seuls, à jouer au quidditch, il était temps de laisser le terrain. En effet, c'était l'heure de l'entrainement des Poufsouffles et les trois amis n'avaient pas envie de les faire chier pas aujourd'hui, surtout que Devan avait rendez vous. D'après ce qu'il disait. Aussi, il ne prit même pas la peine de prendre sa douche et parti avec son balai en main laissant Hugo et Thomas seul dans le vestiaires. Le jeune Morgan se déshabilla avant de se glisser sous l'eau fraîche des douches suivit de près par son compère de toujours. La discussion continuait de tout et de rien, les rires étaient bien présents montrant la grande complicité qui unissait les deux Serpentards.

    Séché, habillé, les deux septièmes années grimpaient les marches en direction de la salle sur demande. En effet, ils avaient encore une petite idée pour conclure ce beau mercredi après-midi mais il ne valait mieux pas en parler, sinon c'était la retenue assurée. En tout cas, ils avançaient à une bonne allure et arrivé au deuxième étage, Thomas sortit sa gourde. Elle restait dans le vestiaire pendant qu'il s'entrainait et cela lui permettait de se désaltérer une fois le sport terminé. Il en avala une grande gorgée avant de la tendre à Hugo qui fit de même. Rien ne se passa, enfin pas immédiatement. Mais il suffit d'une seule seconde pour que les deux garçons se regardent et fassent la même grimace. Tout de suite, ils prirent l'envie de gerber et se ruèrent dans les toilettes de mimi geignarde. Sans même prendre la peine de regarder les autres élèves présents, Thomas entra dans une cabine et se pencha sur le chiotte. Mais rien ne sortit et d'un coup, il se mit à rigoler. Il ne savait pas pourquoi mais il avait terriblement envie de rire. Il se tenait le ventre tandis qu'il sortait de la cabine. Ce qu'il ne savait pas, c'était que la potion qu'il venait de boire était la même qui était dans sa gourde, soigneuse mise par Timéo par on ne sait quel moyen. En tout cas, Thomas était heureux.

    Thomas - Hey Hugo, tu crois que les cochons avec des ailes, ça existent ?

    Et le Serpentard repartit dans un fou rire qu'il ne contrôlait plus, d'ailleurs, même ses paroles, il ne les contrôlait plus.

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Hugo O. Garnaliel
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Amour : Une petite vipère

Pensine
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Caractère: Renfermé, violent, colérique, brutal, parfois calme et doux, mais rarement.

MessageSujet: Re: Dance with me Sister ! Dance with me Sister ! Icon_minitimeMer 8 Juil 2009 - 12:28

    La fin de l’année scolaire annonçait de nombreuse période de stress pour la plupart des élèves de Poudlard. Chacun pensait à ses examens de fin d’année, travaillait pour peaufiner ses connaissances. Les professeurs rabâchaient sans cesse les sujets les plus susceptibles de tomber. Hugo n’y prêtait pas vraiment attention. Réviser, c’était pas son truc, il avait confiance en lui. Le côté pratique ne lui poserait aucun problème, quand à la théorie, il lui faudrait peut être une petite dose de chance, mais il ne doutait pas une seconde qu’il s’en tirerait. Alors pourquoi s’enfermer avec des bouquins, alors que dehors le soleil brillait, et promettait les plus belles journées de l’année. Il savait que pour lui les jours étaient comptés ici, et bientôt, Poudlard ne serait qu’un souvenir. La vraie vie commencerait, il ne savait d’ailleurs pas ce qu’il pourrait faire après, mais pour l’instant il s’en foutait. Il avait rejoint ses deux amis, pensant pouvoir passer encore un peu de temps à délirer avec eux, mais c’est à contre cœur qu’il acceptât leur proposition.

    Le Quidditch. Qui avait bien pu inventer une chose pareille. Grimper sur un engin instable qui vous ballade dans les airs, tout ça pour lancer une balle dans un cercle, il préférait encore frapper dans un cognard histoire de se défouler. Cependant, il n’avait jamais accepté de se prêter à cet exercice, aussi pour faire plaisir à Thomas, il acceptât sans rechigner. Maintenant laissez moi vous expliquer le dilemme. Déjà, monter sur un balai et le faire voler, c’était pas la grande joie, alors imaginez le en train de lâcher le manche pour frapper dans un cognard avec une batte, c’était la mort assuré pour lui. Il se défendit du mieux qu’il le pouvait, ne ratant jamais aucune balle, par contre pour la précision de la frappe, c’était pas trop ça.

    - Putain Hugo, j'comprends pourquoi ils t'ont jamais pris dans l'équipe de quidditch, tu vise aussi bien que ma grand-mère.
    - J’te rappelle que j’ai horreur de ça, mais ne me cherche pas, je pourrais me révéler meilleur que tu ne le pense.

    Pour appuyer ses dires, il frappât dans la balle qui arrivait dans sa direction avec force, la renvoyant vers Thomas. Certainement son meilleur tir depuis le début de la partie. Hugo fut soulagé lorsque ses deux amis mirent un terme à tout se cirque. Certes il avait rigolé, mais pour une fois, il n’avait pas été aussi sur de lui que d’habitude. Il se rappelait très bien ce qui était arrivé lorsqu’il avait chevauché un balai avec Julia. Le tout s’était terminé dans le lac. Suivant sa petite bande dans les vestiaires, il prit une douche chaude, histoire de détendre ses muscles raidit par a crispation, celle qui lui avait permis de tenir sur un balai aussi longtemps. La suite s’annonçait meilleure. Sous la douche, ils avaient continué à discuter, élaborant un plan digne de leur standing. L’année touchait donc à sa fin, et il leur fallait frapper un grand coup. Devan les laissât pour aller à son rendez vous, mais les deux compères continuèrent à grimper les escaliers en direction de la salle sur demande. Sans prêter attention à ce qu’il faisait, Hugo acceptât la gourde de Thomas, et y but une longue gorgée avant de la lui rendre. L’effet fut immédiat. Les deux jeunes hommes s’observèrent un instant avec des yeux rond, et se mirent à courir vers les toilettes les plus proches. Il sentait son estomac se tordre dans tout les sens. Thomas passât le premier, entrant dans une cabine en trombe, et Hugo fit de même, ne prêtant pas attention aux élèves qui se tenaient devant le miroir. Il attendit, mais rien ne venait. Il entendit Thomas qui riait à gorges déployé dans la cabine d’à côté. Il ne comprenait pas ou se trouvait l’ironie, mais cela le fit sourire. Il revint alors dans la pièce la plus grande, observant la scène, ne comprenant rien, la seule chose qu’il savait, c’est qu’il avait soif. Il s’approchât du lavabo ou se tenait les deux autres sans les regarder.

    - Poussez-vous.

    Le fond du lavabo était emplis d’un liquide à l’odeur incertaine, pourtant sans réfléchir, il n’hésitât pas à en boire une gorgée. Tant qu’à faire, autant prendre une double dose… Il entendit alors le rire de Thomas raisonnant plus fort, et se rapprochât. Bizarrement, il se sentait bien, il avait l’impression d’être tout simplement… Heureux.

    - Hey Hugo, tu crois que les cochons avec des ailes, ça existent ?
    - Des cochons avec des ailes ?

    Il tentât de s’imaginer la chose dans sa tête et éclatât de rire à son tour, avant d’ajouter :

    - Je sais pas si ça existe, mais en attendant viens voir.


    Il lui montrât Travis du doigt et explosât de rire, cela lui rappelait un vieux souvenir.

    - Regarde, on dirait la coupe que je t’ai faite en première année.


    A nouveau il éclatât de rire, ne prêtant pas la moindre attention aux autres, mais cela allait certainement vite changer.

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Alexia Sullivan
Serpentard
Les Apparences sont bien trompeuses... Alexia Sullivan
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Orientation Sexuelle: Hétérosexuel
Année d'étude: 7ème année
Caractère: Chiante, Fêtarde, Maligne, Prétentieuse, Folle, Drageuse, Déterminée, Sarcastique, Joviale, un peu Maladroite lorsque l'alcool lui monte à la tête, très Franche, Indiscrète, Bavarde, Joueuse, Violente, ... Apprend à la connaître et tu verras qu'elle est aussi Gentille, Fidèle en amitié, Attentive, Intelligente, Confidente et Amusante !

MessageSujet: Re: Dance with me Sister ! Dance with me Sister ! Icon_minitimeMer 8 Juil 2009 - 13:52

« La pire drogue, c'est l'amertume, elle empoisonne la vie, mais conserve son homme. «
[Pierre Baillargeon]


    Les jours se succèdent les uns après les autres. La monotonie s’est installée au fil du temps. Les cours, les devoirs, les professeurs, les camarades de classe, les amis, le quidditch. Les jours semble se ressembler les uns après les autres. L’ennui. Certains sont meilleurs que d’autres. D’autres jours, on aurait préférer rester dormir sous sa couette que de se lever et voir ces têtes à claques. Ainsi va la vie. Pour certains, elle va mieux que d’autres. Ils sont heureux et prennent goût au bon temps qui se présente à eux. Pour d’autres, les problèmes s’enchainent les uns après les autres, accumulant déception, souci, colère, tristesse et solitude. L’amertume.

    Lorsqu’on s’appelait Alexia Sullivan, on pourrait bien croire qu’elle fasse partie de la première catégorie de personne heureuse, s’amusant à tout bout de champs, profitant à fond de la vie. Et pourtant, ces derniers mois, tous semblait s’écrouler dans le monde magique de la jeune serpentard. Entre déception amoureuse, meurtre dans la conscience et bien d’autres problèmes, Alexia n’en pouvait plus. Elle en avait marre. Marre de la vie. Marre de tous ce qui l’entourait, de ces personnes qui parlaient en son dos après la mort de Keiko, des amis plus distant par cette rumeur et d’autres trahisons en tout genre. Faire la fête en ces conditions ne l’intéressait plus. Faire mine d’être heureuse, de sourire et de ne pas se soucier de ses problèmes ne marchait plus. Le masque du bonheur ne tenait plus, il s’était brisé au sol en mille morceaux. Depuis bien longtemps, Alexia avait porté ce masque, feignant être heureuse de la vie et profitant d’elle comme si elle allait s’arrêter le lendemain. Depuis la mort de sa mère, la jeune fille s’était forgé ce caractère bien trempé et fêtard pour succomber dans la débauche afin d’oublier ses souffrance au fond des bouteilles et du sexe. Seulement voila, depuis que s’ajoutait les problèmes de famille – son père s’étant trouvé une compagne qu’Alexia détestait, son frère qui ne lui parle plus à cause de son comportement – mais aussi les problèmes de cœur constatant qu’elle ressentait encore quelque chose pour Lenny O’More alors que celui-ci est en couple avec Laura, une de ses ennemis… et enfin ce tragique meurtre dont tout le monde l’accusait d’être la meurtrière. Depuis la mort de Keiko, Alexia a vu nettement diminuer en nombre ses amis et ses conquêtes. Alors la solitude est venue à elle et le masque du bonheur est tombé. Elle n’avait plus la force de sourire comme avant et évitait même les autres depuis un certain temps. Dans Poudlard, le nom d’Alexia Sullivan se fit moins entendre que d’habitude…

    La sonnerie retentie enfin mettant fin au cours insignifiant du jour. Tel un être sans âme, Alexia quitta les lieux sans même adresser la parole à quiconque. Vagabondant dans les couloirs sans avoir un but précis du lieu où elle allait, Alexia ne fit même pas attention aux personnes qui passaient par là. Bousculant certains sans se rendre compte, n’écoutant pas les rares qui l’appelait, elle poursuivait sa route tel un zombi perdu dans la foule qui la compressait, l’anéantissait petit bout par petit bout sans se rendre compte. Elle ne se souvenait même plus d’avoir pousser cette porte qui la menait dans les toilettes de Mimi Geignarde. Ce n’est qu’en entendant des voix masculine en ce lieu normalement privilégier aux femmes qu’elle leva les yeux pour constater qu’il y avait bien du monde devant elle. D’abord surprise de voir ces personnes, elle resta bêtement planter là muette, figée sur place. Son regard s’était d’abord poser sur son bon ami Maximilien, potion en main près d’un Travis complètement perdu avec une nouvelle coupe qui ne lui allait pas si mal que ça. Puis de la jeune Gryffondor par terre, Julia. Qu’avaient-ils fait ? Et ces deux imbéciles de Thomas et Hugo qui riaient bêtement près des cabines. Bien qu’elle aimait Hugo le considérant comme son ami, elle ne comprenait pas pourquoi il trainait tant avec Thomas Morgan. Dévisageant l’assemblée réunit en ce lieux incongru, Alexia s’approcha lentement vers eux d’un air complètement indifférent.

    - Je veux même pas savoir ce que vous faites tous ici.

    S’approchant plus des deux serdaigles, elle leur lança brièvement un sourire avant de se rafraichir le visage avec un peu d’eau du robinet. Il fallait qu’elle se réveille un peu pour survivre dans ce monde de fou. Une fois plus fraiche et sereine, elle contempla son Morgan de toujours. Cela faisait un moment qu’ils ne s’étaient pas revus. Mais dernièrement Alexia n’avait pas la tête à ça. Cependant elle se souciait de lui comme s’il avait été son frère. Que faisait Max et son ami Travis avec une potion ? Voila pourquoi elle préférait demander à son ami le plus proche qu’aux autres.

    - Qu’est-ce qui se passe Max ?

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Travis A. Cohen
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MessageSujet: Re: Dance with me Sister ! Dance with me Sister ! Icon_minitimeJeu 9 Juil 2009 - 16:34

    « Drogué : individu coupé de la société, car la came isole. »
    { Marc Escayrol }

    Maximilien – "Travis, malheureux, qu’as-tu fais ?"

    Travis abandonna son reflet, pivota pour se trouver face à son ami. Il le fixa, le regard vide, l’air de ne pas comprendre. Un sourire béa sur les lèvres, des traits tirés par le bonheur. C’était un nouveau Travis, ressemblant beaucoup plus à Tristan qu’il n’en avait jamais été capable.

    Travis –
    "Je parlais avec Tristan. Il va revenir, je l’ai presque convaincu…"

    Son sourire s’en trouva grandit, quelques dents en profitaient pour apparaître. Il parlait plus pour lui-même que pour Maximilien, qui était occupé à déguster la merveilleuse potion. Personne ne l’arrêta dans son geste d’ailleurs, autant faire profiter de cette merveille au plus grand nombre. Quelqu’un d’autre approchait, un nouvel adepte ? Pourquoi pas après tout. Il regarda Julia, arborant toujours ce même sourire débile.

    Travis –
    "T’en veux ?"

    Le Serdaigle désigna l’évier d’un geste de la main, puis il se retourna vers le miroir, vers son frère. Il s’arpprêtait à relancer la conversation avec son reflet, enthousiaste à cette idée. Cependant, il fut interrompu dans son élan. Une nouvelle fois, la porte des toilettes abandonnées avait été ouverte. Deux Serpentard avec qui avait bien envi de partager un bon moment. Il ne savait trop pourquoi, il les avait jamais appréciés et là, il voulait rire avec eux. Mais il n’en eux pas la possibilité, ils coururent dans des cabines sans dire un mot. Ils avaient l’air pressé, et loin d’être en forme. Après tout, cela ne le regardait pas. Il retourna à sa conversation.

    Travis –
    "Bon alors Tristan, tu reviens quand ? Faut qu’on expli…"

    Un rire endiablé se fit entendre, c’était l’un des deux gars. Travis stoppa net, pivotât en direction des toilettes. C’était Thomas qui rigolait à s’en étouffer tout en sortant de sa cabine. Cela fit sourire Travis, lui donna l’envie de rire. Il se retint pourtant, sans trop en connaître les raisons. La deuxième cabine s’ouvrit, laissant apparaître Hugo qui s’approcha, but à son tour dans l’évier. C’était devenu la journée du partage. Travis était heureux, prêt à chanter à tue tête, prêt à rigoler jusqu’à en perdre son souffle, prêt à s’amuser jusqu’à la mort. Les deux vert et argent se mirent à parler de cochon volant. C’était plutôt idiot, mais l’image d’un cochon avec des ailles roses et large de plusieurs mètres de long firent sourire Travis, puis le firent rirent comme un imbécile heureux, ce qu’il était en cet instant. Il ne savait même pas vraiment pourquoi il riait, mais il n’arrivait plus à s’arrêter, ne prêtait plus attention à ce qui l’entourait. Il était heureux pour la première fois depuis un ans, quoi qu’un peu trop heureux, au point de ne plus rien comprendre de ce qui l’entourait, et de parler à un miroir. Ce qu’il recommençait à faire, suppliant son frère de le rejoindre.

    Alexia –
    "Je veux même pas savoir ce que vous faites tous ici."

    Une nouvelle fois, la conversation entre jumeau fut arrêtée. C’était à croire qu’on ne les laisserait plus jamais parler ensemble ! Au début il avait souhaité être seul, puis on l’avait rejoint et cela lui avait plus. Seulement à cet instant, il commençait à changer d’avis, sans vraiment en être sûr. Il voulait parler avec son frère c’était évident, mais il voulait aussi s’amuser avec d’autres élèves, être heureux pour une fois. Il était complètement perdu. Pour arrêter là ces réflexions chaotiques, il décida de parler, même si c’était bref.

    Travis –
    "Salut Alex !"

    Un nouveau sourire radieux. Mais une absence de réponse. Peu importait, il était entouré de personnes qu’il aimait.

    Alexia –
    " Qu’est-ce qui se passe Max ?"

    Bois et tu sauras ne put s’empêcher de penser Travis.

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