┤Le parc de Poudlard├

Mon fils, ma bataille [Priorité à Maximilien] B64

Mon fils, ma bataille [Priorité à Maximilien] 916785Icon_01

Timéo Cazorla & Audric McMillan & Lorenzo Cazorla

Directeur - N'insistez pas, Monsieur Cazorla

Timéo - Mais ...

Directeur - Y'a pas de mais qui tiennent. La fin de l'année approche, je ne peux pas vous permettre de sortir plusieurs jours

Timéo - ous pourriez faire un effort, c'est mon anniversaire et mon fils me manque, vous pouvez comprendre cela ? Vous avez des enfants n'est ce pas ?

Directeur - Cela n'est pas la question. Et le sujet est clos. Bonne journée Monsieur Cazorla

LEO_ « Lève toi, vieille babiole ! »

En entendant cette voix plus que connu, le jeune adolescent se retourna sur son flanc droit, rabattit sa douce couverture au dessus de sa tête en tenta d’ignorer l’autre jeune qui tournicotait autour de son lit. Il ferma alors fortement ses yeux en tentant de rattraper son rêve qu’il sentait déjà lui échapper. Mais c’était sans compté l’opiniâtreté du jeune asticot qui tournoyait dans ce dortoir d’adolescent puant le sexe, l’alcool, les fringues mal lavé et le manque d’hygiène du à l’adolescence. Léo n’allait certainement pas abandonner son combat parce que Maximilien Middle lui tournait le dos, ça non, il avait trop l’habitude de devoir le réveiller le matin et il savait qu’il fallait beaucoup insister. C’est pour cela qu’il s’approcha du lit du blondinet qu’il lui arracha violement la couverture, le découvrant tout à fait. Ce geste, peu surprenant, décrocha un gémissement de colère chez le fainéant qui n’attendait qu’une seule et unique chose pouvoir se rendormir et c’est ainsi que ce geste ne détourna nullement de son objectif. Il se redressa légèrement, arracha la couverture des mains de l’arracheurs se couvrit à nouveau en s’enroulant de dans afin de reposer sa tête contre son oreille et à nouveau se sentir bercé par les doux bras de morphée. Malheureusement, l’autre ne l’entendait pas de cette façon et une seconde plus tard une lumière blanchâtre envahit la pièce…Un vrai combat se livrait ici même et tout le monde avait fuit il ne restait que le dormeur et le réveilleur. La lumière ne semblait cependant pas être une arme convaincante car malgré tout le dormeur se recoucha et ferma les yeux espérant vainement que l’autre s’en aille. Rater ! Le réveilleur allait utiliser l’arme choc et pas par gestes mais par mots. Ils étaient bien plus efficaces avec Maximilien que ne pouvait l’être un seau d’eau glacé sur la tête.

LEO_ « Par pitié, Max. C’est l’anniversaire de Timéo, c’est toi qui me l’as dis. Toi et Audric avez plein de chose à préparer avant que Caleigh ne vous apporte le petit discrètement ! »

Touché, levé ! Maximilien se redressa d’un bon, violement. Il était soudainement bien réveillé et déjà sur ses pieds. Les mots avaient fait mouche, qu’est ce que je vous avais dis ? Il se frotta frénétiquement les yeux, essayant de s’habituer à cette lumière qu’il avait tenté de fuir quelques minutes plus tôt et tandis qu’il cherchait des yeux une paire de chaussettes propres, il se retourna vers Léo avec un air contrarié et légèrement agacé comme si il allait lui faire un énorme reproche et en effet :

MAXIMILIEN_ « Pourquoi ne m’as-tu pas réveillé plus tôt. Maintenant je vais être en retard ! »
LEO_ « Tu plaisante, j’espère ! Ça fait une heure que je te papillonne autours pour te réveiller ! »
MAXIMILIEN_ « Je…Vraiment désolé, bon je file ! »

Le serdaigle attrapa alors rapidement ses affaires de la veille qui traînaient par terre comme si elles y figuraient depuis des semaines et fonça dans la salle de bain adjacente à leur dortoir. Il y trouva Michael, torse nu, en train de se regarder dans le miroir. D’un geste de main, il le chassa. Il devait se dépêcher et n’avait pas le temps d’attendre que cette fillette se pomponne jusqu’au bout des ongles. Ce qu’il pouvait détester Michael ! Il se déshabilla rapidement et jeta ses affaires sales dans un coin. Quelqu’un les trouverait bien et les lui rapporterait. Il n’avait pas le temps de s’en soucier maintenant. Il grimpa dans la baignoire, alluma le pommeau de douche et en attendant que l’eau chaude, il rinça la mousse du bain de Michael qui stagnait au fond. Il se mouilla alors tout le corps avant d’attraper la bouteille de savon, de se servir et de se savonner longuement et partout. Une fois certain d’être tout propre, il se rinça et sortit de la baignoire. Il attrapa sa serviette, se frictionna le corps jusqu’à devenir aussi rouge qu’un nouveau né et s’habilla. IL n’avait pas particulièrement décidé d’être classe aujourd’hui. Même si c’était l’anniversaire de son ami, il n’y allait pas avoir de fête. Ils allaient juste être entre eux avec le petit bout de chou. Maximilien avait hâte de voir la tête que Timéo ferait en voyait tout le manège qu’ils avaient mis en scène… Mais il n’avait pas le temps d’y penser. Il se lava les dents et sortit en trompe de la salle de bain en glissant un « merci » au Léo souriant qui venait de s’y engouffrer.

Il descendit les escaliers de Poudlard quatre à quatre et s’engouffra dans la grande salle. Il n’allait pas avoir le temps de manger beaucoup mais si au moins il pouvait s’attraper une pomme. Ce qu’il fit rapidement en ressortant tout aussi vite qu’il était rentré. Il n’avait même pas pris la peine de saluer Travis ou Timothé. On l’attendait devant les grilles du château. Il sortit alors dans le parc qu’il traversa en courant. Il la vit enfin : la femme qu’il considérait comme sa mère avec un jeune garçon aux cheveux noirs qui se tenaient à ses côtés. Audric l’attendait déjà. Maximilien arriva, essoufflé. Il s’excusa pour son retard et prit immédiatement dans ses bras le petit bambin que tenait Caleigh : Lorenzo était encore plus mignon que dans ses souvenirs. L’enfant souriait et gazouillait joyeusement et reconnaissant plus ou moins celui qui l’avait dans les bras. Ce n’était pas la première fois que Max le voyait. Audric et lui n’auraient maintenant plus qu’à aller dans la cabane d’Hagrid, mettre sur la table le gâteau que le poufsouffle avait dans un sac, sac qui contenait aussi les affaires du petit et tandis que Max le garderait, Audric irait chercher Timéo. Ils se dirigèrent alors rapidement vers la vieille cabane d’Hagrid, Lorenzo n’avait pas le droit d’être ici et il fallait vite le cacher mais ils n’allaient pas avoir besoin de courir chercher Timéo, en arrivant vers la cabane d’Hagrid, ils le virent assis devant, la tête dans les mains. Max souriait et se dirigea vers lui. Sans que le poufsouffle l’ait vu, il se plaça devant lui et dit d’une voix enjouée :

MAXIMILIEN_ « Bon anniversaire vieux, regarde ce que je te ramène comme cadeau ! »

Timéo - Putain, mais j'en ai marre de ces cons. Y'en a pas un pour comprendre ce que je ressens. Bordel de merde, j'en ai ras le cul de ce bahut. Y'a que des enculés qui se contente de faire les cours sans se demander ce qu'on peux ressentir, ce dont on a besoin. C'est mon fils bordel, j'ai besoin de le voir.

Maximilien - Bon anniversaire vieux

Timéo - Rien à foutre de mon anniversaire.

Maximilien - Regarde ce que je te ramène comme cadeau !

Timéo - J'ai pas besoin de ca...

Timéo - Putain les gars, comment vous avez fait ? Olala, ça c'est un cadeau, le plus beau cadeau. J'pensais pas voir mon fils pour mon anniversaire. J'ché pas comment vous remercier

Audric - Allez, c'est bon là, tu va pas chialer tout de même ?

Maximilien ne l’avait peut-être jamais vu souvent mais il avait toujours aimé Lorenzo depuis la première fois qu’il l’avait pris dans ses bras. Cette occasion ne s’était pas répétée à de nombreuses reprises mais les rares fois où il avait pu tenir le petit contre lui et s’en occupait, il s’était toujours senti léger comme si l’amour que faisait naître dans son cœur le petit bout de chou le libérait de toutes ses souffrances. C’était peut-être ça un enfant : un amour et un amour. Maximilien n’arrivait pas à imaginer ce que pouvait ressentir Timéo si lui, en n’étant pas son père aimait déjà à ce point là ce petit être magnifique. Mais pourquoi, pourquoi aimait il tellement cet enfant, pourquoi y tenait il tellement. Oui Maximilien était un ami en or qui faisait toujours tout pour rendre ses proches heureux mais pourquoi malgré tout prendre tant de risque aussi souvent pour aider Timéo et pour voir Lorenzo ? Une part de lui, le fond de son cœur lui hurlait que c’était à cause de cette fameuse nuit où il n’avait que cinq ans et que caché derrière la porte du bureau de son père il avait entendu une conversation de ses parents…Il avait appris qu’il aurait du avoir un petit frère que sa mère avait tué alors que l’enfant n’était pas encore né : il avait avorté…Maximilien n’en n’avait jamais parler avec cette femme mais il ne lui pardonnait pas de l’avoir priver d’un petit frère, d’un allié, d’un petit être qu’il aurait pu aimer et qui l’aurait aimé aussi…Lui qui en avait tellement besoin…

Mais qu’importe le passé, qu’importe la douleur, il tenait dans ses bras un petit bébé, un enfant qui aurait pu être son petit frère il y’a des années de cela. En formant les yeux, Maximilien ne put s’empêcher de se revoir assis sur les dalles froide du domaine Middle, derrière la prote du bureau en train de pleurer mais aujourd’hui, il n’y avait pas de place pour ses états d’âme ni pour ses souvenirs. C’était l’anniversaire de Timéo, tout devait être parfait, tout devait être génial. Audric et lui y veillait alors il fallait se concentrer sur Timéo et pas sur cet hypothétique bébé qui aurait pu changer sa vie. Il prit alors Lorenzo des bras de Caleigh alors que la jeune femme lui faisait un bisou sur la joue. Maximilien savait qu’elle avait compris ce qui se passait dans sa tête et dans son cœur. Elle était tellement géniale. IL lui fit alors un dernier sourire, un dernier bisou et suivit d’Audric, il se dirigea avec le petit vers la vieille cabane d’Hagrid. C’était l’endroit parfait pour être à l’abri des regards. Il n’y aurait pas de profs et personne. Audric et lui n’auraient cas tout installé et puis Audric irait chercher Timéo et hop, la fête pourrait commencer, la joie et l’amour pourraient enfin arriver et réchauffer le père et le fils qui ne se voyaient pas assez souvent…Mais plus ils avançaient, plus la silhouette assis sur les marches de la cabane se distinguait et ainsi il apparut aux deux compère qu’ils n’auraient pas besoin d’aller chercher Timéo : il était là. Maximilien et Audric se dirigèrent alors vers lui avec un grand sourire. Joyeusement, Maximilien lui souhaita un joyeux anniversaire ce à quoi Timéo répondit qu’il n’en n’avait strictement rien à faire de son anniversaire. Le jeune serdaigle le comprenait tout à fait, le pauvre, il voulait être avec son fils…Ce qui tombait bien, non ? Maximilien lui demanda alors de relever la tête ce qu’il fit après quelques minutes de réflexion et là…SURPRISE : un petit Lorenzo ! Timéo sauta immédiatement sur ses pieds avec un sourire jusqu’aux oreilles et prit son fils dans ses bras pour le couvrir de bisou. Maximilien le regarda avec un sourire jusqu’aux oreilles en attendant que le poufsouffle parle.

TIMEO_ « Putain les gars, comment vous avez fait ? Olala, ça c'est un cadeau, le plus beau cadeau. J’ne pensais pas voir mon fils pour mon anniversaire. Je ne sais pas comment vous remercier ! »
AUDRIC_ « Allez, c'est bon là, tu va pas chialer tout de même ? »

Toujours très délicat le petit Audric ! Maximilien continua de sourire. Il y avait bien longtemps qu’il n’avait pas croisé deux personnes autant ami que lui-même l’était avec Léo et peut-être même aussi avec Travis. Audric était comme un frère pour Timéo et c’était exactement la relation que le serdaigle entretenait avec les deux autres serdaigles particulièrement le petit bonhomme qu’il connaissait depuis ses trois ans : Léo Sanchez. Ça lui faisait chaud au cœur, l’amitié existait encore et les parents corrects aussi. Malgré son jeune âge, Timéo s’occupait très bien de Lorenzo lorsqu’il pouvait le voir et on pouvait sentir l’amour qu’il ressentait pour son fils à travers ses yeux, c’était un magnifique spectacle que de les voir ainsi ensemble…Maximilien donna alors une bonne tape dans le dos du poufsouffle et lui dit alors en regardant de tout les côtés :

MAXIMILIEN_ « Ne nous remercies pas Tim’, viens plutôt à l’intérieur de la cabane et vite parce qu’il ne faut pas qu’on nous voit avec l’enfant…On t’expliquera comment on a fait ! Mais je te préviens c’était une mission digne du plus grand Auror de tout les temps. »

Une petite blague vite fait. Maximilien avait vraiment l’art de mettre en avant ses actions par des petites touches d’humour mais cette fois-ci ce n’était pas tellement exagéré…Il était vrai que faire venir le petit Lorenzo ici clandestinement n’avait pas été une mince affaire bien au contraire, tout une histoire de préparation, de timing et surtout de contact. Qu’importe il fallait qu’ils rentrent et vite avant qu’un prof ou un élève ne passe par là et ne voit l’enfant. Maximilien fit le premier pas, il se dirigea vers la cabane et l’ouvrit…D’un mouvement de baguette, il illumina l’endroit et contempla le lieu de fête…IL n’était pas si sal que ça. C’était signe que beaucoup d’élève venait y traîner de temps en temps plus que le fait que le concierge l’entretenait ce qui était presque impossible…Il s’avança à l’intérieur pour faire de la place à tout le monde et vit Audric se diriger vers la table pour y déposer toutes les affaires. Maximilien sourit alors et lui dit :

MAXIMILIEN_ « Désolé mec…C’est pas très propre ni très préparé mais on a pas eut le temps de tout mettre en place vu que tu étais déjà là ! »

Maximilien - Ne nous remercies pas Tim’, viens plutôt à l’intérieur de la cabane et vite parce qu’il ne faut pas qu’on nous voit avec l’enfant…On t’expliquera comment on a fait ! Mais je te préviens c’était une mission digne du plus grand Auror de tout les temps.

Timéo - Ah oui t'as raison, on devrait rentrer. Et j'espère bien que vous allez m'expliquer comment vous avez fait pour m'offrir ce super beau cadeau

Audric - Après cette mission périeuse, même Harry Potter ne nous arrive pas à la cheville

Maximilien - Désolé mec…C’est pas très propre ni très préparé mais on a pas eut le temps de tout mettre en place vu que tu étais déjà là !

Timéo - Vous inquiètez pas, c'est pas un problème. Même dans un poubelle, j'aurais été aussi heureux de fêter cet anniversaire comme cela. Bon et sinon, vous me racontez comment vous avez fait ?

Audric - Moi j'ai juste eu l'idée, c'est Maxou qui a mit tous les détails au point. C'est pas un Serdaigle pour rien, il a pensé à tout, hein Max ?

Spoiler:

C’était tellement touchant de les voir ensemble. On pouvait voir à quel point Timéo tenait à Lorenzo. Après tout l’enfant n’était il pas tout ce qui restait au jeune poufsouffle ? Maximilien connaissait son histoire et lorsque le jeune jaune et noir en avait parlé, le pauvre serdaigle en avait eut les larmes aux yeux tant les sentiments de Timéo étaient palpables. Depuis petit, il était atteint d’une maladie cardiaque qui l’avait empêcher de vivre comme tout le monde, heureusement il avait rencontré Audric et sa sœur Sara dont il était tombé fou amoureux…Petit à petit une histoire s’était construite entre eux, une histoire solide qui faisait rêver l’héritier Middle. Mais la jeune femme était tombée enceinte, par accident et ne pouvant se résoudre à tuer le fruit de leur amour, la chair de leur chair, ils avaient ensemble choisi de le garder mais Sara était partie en abandonnant son fils et son amour, elle était morte ! Depuis il ne restait qu’Audric et Lorenzo dans le cœur du blondinet mais il n’avait pas le droit de voir son fils souvent parce qu’il devait finir ses études et c’était un véritable déchirement pour lui à chaque fois qu’il devait s’en séparer ou à chaque fois qu’il devait essuyer un refus de la part du directeur ! Maximilien était tellement touché qui avait tout fait, depuis qu’il avait rencontré Timéo, pour faciliter sa condition. Premièrement, ensemble ils essayaient de créer une potion pour la maladie cardiaque mais en plus, Maximilien faisait tout pour permettre à Timéo de voir son enfant le plus souvent possible. Ce n’était pas toujours facile et c’était même parfois dangereux mais quand on voyait le lien qui unissait ces deux là, tout était possible ! Alors quelle joie de les voir réuni ici même, aujourd’hui. Timéo semblait revivre enfin, et surtout il était si soulagé, si apaisé…Son fils était dans ses bras !

MAXIMILIEN_ « Ne nous remercies pas Tim’, viens plutôt à l’intérieur de la cabane et vite parce qu’il ne faut pas qu’on nous voit avec l’enfant…On t’expliquera comment on a fait ! Mais je te préviens c’était une mission digne du plus grand Auror de tout les temps. »
TIMEO_ « Ah oui t'as raison, on devrait rentrer. Et j'espère bien que vous allez m'expliquer comment vous avez fait pour m'offrir ce super beau cadeau ! »
AUDRIC_ « Après cette mission perieuse, même Harry Potter ne nous arrive pas à la cheville ! »
MAXIMILIEN_ « N’exagère pas non plus, Audric, pipelette et dépêche toi un peu de nous rejoindre ! »

Invoquer le grand survivant était peut-être un peu exagéré mais ne disait on pas qu’Audric était le roi des hyperboles ? Maximilien en avait encore une fois la preuve ! Le jeune serdaigle devait avouer, malgré tout, que modestement il avait abattu un grand boulot pour pouvoir emmener Lorenzo à Timéo mais tout était une question d’organisation, de réflexions et de solutions. ON a toujours la solution à l’intérieur de soi, il suffit de s’en rappeler. C’était ainsi que Maximilien se motivait à accomplir tout ce qu’il avait du mal à faire et cela marchait toujours à force de volonté, d’intelligence et d’un peu de cœur ! La clef était toujours à l’intérieur du cœur ! C’était une certitude.

Maximilien pénétra à l’intérieur de la cabane et jeta un coup d’œil aux alentours. L’endroit n’était pas si sale que cela, preuve que certains élèves rôdeurs venaient y traîner de temps en temps mais ce n’était pas non plus un palace cinq étoiles, loin de là. Il y avait beaucoup de poussière, ce qui n’était pas très adapté à un enfant. Maximilien aurait voulu avoir le temps de tout préparer en avance mais malheureusement, il y avait toujours des imprévus. Tant pis, à en croire le sourire béa qu’affichait Timéo, l’endroit n’était pas le plus important finalement…

MAXIMILIEN_ « Désolé mec…C’est pas très propre ni très préparé mais on a pas eut le temps de tout mettre en place vu que tu étais déjà là ! »
TIMEO_ « Vous inquiétez pas, c'est pas un problème. Même dans une poubelle, j'aurais été aussi heureux de fêter cet anniversaire comme cela. Bon et sinon, vous me racontez comment vous avez fait ? »
AUDRIC_ « Moi j'ai juste eu l'idée, c'est Maxou qui a mit tous les détails au point. Ce n’est pas un Serdaigle pour rien, il a pensé à tout, hein Max ? »
MAXIMILIEN_ « Exactement ! Non plus sérieusement dés qu’Audric m’en a parlés, j’ai trouvé l’idée formidable mais quelque peu compliquée à réaliser. Mais comme tu sais que tout ce qui est difficile m’attire, je me suis mis à la tache et finalement tout cela c’est surtout grâce à Caleigh, il faudrait que tu pense à aller la remercier ! »

Il tourna le dos aux autres adolescents et attrapa le sac des mains d’Audric pour s’approcher de la table. D’un geste de la main, il fit sortir les assiettes et les verres qui se mirent immédiatement en place. Un anniversaire n’était pas un anniversaire si il n’y avait pas de gâteaux ni de cadeaux !

Maximilien - N’exagère pas non plus, Audric, pipelette et dépêche toi un peu de nous rejoindre !

Audric - J'exagère rien du tout, d'abord

Maximilien - Exactement ! Non plus sérieusement dés qu’Audric m’en a parlés, j’ai trouvé l’idée formidable mais quelque peu compliquée à réaliser. Mais comme tu sais que tout ce qui est difficile m’attire, je me suis mis à la tache et finalement tout cela c’est surtout grâce à Caleigh, il faudrait que tu pense à aller la remercier !

Timéo - Cela m'aurait étonné qu'elle ne soit pas dans le coup, c'est vraiment une personne géniale, j'irais la remercier avec grand plaisir

Audric - On parle, on parle mais j'ai faim moi alors, tu les souffles ses bougies ?

Audric - Allez, on dit cheese

Timéo - Cheese

Timéo - Hey mais Lorenzo, mange doucement. T'en fout de partout. Tu vas avoir une moustache après. C'était une bonne idée de lui mettre un morceau sous le nez, j'sens que mon pantalon va avoir des traces après cela. Et mon t-shirt aussi

Timéo - Et voilà gagner

Audric - Oh arrête, t'étais pareil lorsque tu étais petit. Tu te souviens de la photo où on est tout les deux et qu'on venait de manger un gâteau au chocolat ? On avait une de ses gueules. Enfin bref. Allez Max, met toi à côté d'eux, j'vous prend tout les trois

Spoiler:

Audric et Timéo rappelait sincèrement Léo et lui à Maximilien. Ils étaient aussi proches, aussi fidèles, aussi drôle et aussi frère. Léo et lui avaient grandis dans deux milieux différents depuis leur naissance mais depuis leurs trois ans ils avaient grandis ensemble et rien ni personne n’avait plus pu les séparer. Ils étaient devenus tellement proches qu’ils se comprenaient sans se parler. Il leur suffisait de se voir, de s’observer pour savoir, pour ressentir ce qui n’allait pas, ce qui posait problème, ce qui pouvait les blesser. Ils pouvaient tout deux entrer dans la peau de l’autre et ressentir la moindre petite inquiétude, le moindre stress. Ils se comprenaient et se complétaient parfaitement mais malgré cela leur relation était toujours pétillante. Ils se disputaient encore et apprenaient de leurs erreurs mais jamais ils ne restaient fâchés longtemps, ils avaient trop besoin l’un de l’autre. Ils en avaient besoin pour survivre. Il était devenu impossible pour Maximilien de se passer de Léo une seule journée. Il avait besoin de son sourire, de son rire, de ses blagues, de son esprit de contradiction, de sa force, de son amour aussi. Il avait besoin de son frère car oui, Léo était devenu une sorte de frère jumeau pour lui, sa seule famille, le milieu de son cœur et si il culpabilisait de ne rien lui dire pour Loreana, c’était la seule et unique chose dont il ne lui parlait pas. IL avait une confiance aveugle en Léo, même plus qu’aveugle. Une confiance que l’on n’accorde pas à n’importe qui, la confiance que l’on offre à son frère. En voyant Audric et Timéo, Maximilien avait devant les yeux une version poufsouffle de Lui-même et de Léo, les deux serdaigles les plus soudés qu’il n’ait jamais été donné de voir dans ce monde. Et puis même physiquement il y avait les mêmes différences. Timéo était blond comme Maximilien alors qu’ Audric avait les cheveux noir comme Léo….C’était d’ailleurs le première chose que le serdaigle avait noter lorsqu’il les avait rencontré !

MAXIMILIEN_ « Exactement ! Non plus sérieusement dés qu’Audric m’en a parlés, j’ai trouvé l’idée formidable mais quelque peu compliquée à réaliser. Mais comme tu sais que tout ce qui est difficile m’attire, je me suis mis à la tache et finalement tout cela c’est surtout grâce à Caleigh, il faudrait que tu pense à aller la remercier ! »
TIMEO_ « Cela m'aurait étonné qu'elle ne soit pas dans le coup, c'est vraiment une personne géniale, j'irais la remercier avec grand plaisir »
AUDRIC_ « On parle, on parle mais j'ai faim moi alors, tu les souffles ses bougies ? »

Il y avait malgré tout quelque chose de différent entre Audric et Timéo. Ce quelque chose, c’était Lorenzo, le petit bout. Timéo et la sœur d’Audric avait eut un enfant avec que celle-ci ne décède et cela avait rapproché les jeunes garçons encore plus et surtout que Lorenzo les liait biologiquement. Timéo était le père de l’enfant et Audric en était l’oncle. C’était un lien fort que les unissait car ils serraient toujours là, obligatoirement, pour le petit Lorenzo. Maximilien s’installa sur une chaise près de Timéo et de l’enfant tandis qu’Audric allumait les bougies pour pouvoir enfin manger mais l’enfant ne semblait pas vouloir attendre. Il glissa immédiatement son doigt dans le gâteau pour le diriger vers sa bouche mais au lieu de le mettre directement dans la bouche, il tartina d’abord de crème le contour de sa bouche. Maximilien eut un petit sourire amusé tandis qu’il observa la petite famille se mettre à poser pour obtenir une photo magnifique.

AUDRIC_ « On dit cheese. »
TIMEO_ « Cheese ! »

Tous sourirent tandis qu’un flash vint éblouir les yeux du petit garçon qu’il les ferma alors par réflexe. Maximilien se dit que le gosse allait avoir une de ses bouilles adorables sur la photo. Il allait hâte de la voir. Il demanderait à Audric de lui en donner une copie pour l’accrocher en haut de son lit avec toutes ses photos souvenirs. Ensuite, Audric, qui avait décidé d’être la fée du logis, découpa le gâteau et plusieurs parts égales et servit tout le monde. Maximilien attendit patiemment qu’Audric s’installasse près d’eux mais Lorenzo lui n’avait pas l’intention d’attendre bien longtemps. Il plongea ses deux mains dans le morceau de gâteau de son père et les enfourna dans sa bouche salissant bien ses vêtements :

TIMEO_ « Hey mais Lorenzo, mange doucement. T'en fous de partout. Tu vas avoir une moustache après. C'était une bonne idée de lui mettre un morceau sous le nez, je sens que mon pantalon va avoir des traces après cela. Et mon t-shirt aussi ! »

Mais le petit n’avait pas l’intention d’écouter son paternel. Il remit violement les mains dans le gâteau mais au lieu de manger cette fois-ci, il se retourna vers Timéo avec un grand sourire et plaça gentiment ses mains pleines de gâteaux sur le t-shert de son père le salissant comme le jeune poufsouffle l’avait prédit quelques secondes plutôt. Mais au lieu de gronder l’enfant qu’il ne voyait déjà pas souvent, il explosa de rire en le serrant fort contre lui. Il était vrai que le pauvre devait rater beaucoup de moment de la vie de son fils alors assister à quelques bêtises ne devait pas le déranger plus que cela :

TIMEO_ « Et voilà gagné »
AUDRIC_ « Oh arrête, t'étais pareil lorsque tu étais petit. Tu te souviens de la photo où on est tout les deux et qu'on venait de manger un gâteau au chocolat ? On avait une de ses gueules. Enfin bref. »
MAXIMILIEN_ « J’exige de voir cette photo ! »
AUDRIC_ « Allez Max, met toi à côté d'eux, je vous prend tout les trois »

Maximilien qui, tout en rigolant, s’apprêtait à prendre sa fourchette pour enfin déguster ce délicieux gâteau fut coupé dans son élan. Mais pas pour rien, pour une photo souvenir avec Timéo et Lorenzo. Il bougea alors sa chaise pour s’approcher de la petite famille et ne put s’empêcher de montrer ses mains derrière la tête de Timéo pour sortir deux doigts et lui faire des oreilles de lapins tandis qu’Audric prenait la photo. Celle-ci aussi, Maximilien la demanderait pour la mettre au dessus de son lit ! Il recula alors à nouveau sa chaise pour se remettre à sa place puis se leva pour se diriger vers Audric :

MAXIMILIEN_ « Allez donne moi l’appareil et va te mettre près de Timéo et de ton neveux, je prends une photo ! »

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