Appelo Mor†em (old)
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J'ai plus envie d'me battre... Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Auteur Message
Charlotte J. Summers
Modo | Interprête et Traductrice au Ministère
Breaking Doll Charlotte J. Summers
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Féminin

317 messages
Amour : ... Une étrange attirance pour Lui peut être...

Pensine
Orientation Sexuelle: Hétérosexuel
Année d'étude: Diplômé
Caractère: Introvertie - Discrète - Timide - Renfermée - Assidue - Curieuse - Secrète - Mystérieuse

MessageSujet: J''ai plus envie d''me battre... J'ai plus envie d'me battre... Icon_minitimeDim 17 Mai 2009 - 22:19

Priorité à Heaven.



    Fragile, légère, ses pattes galopent agilement sur le tapis de feuilles qui couvre le sol de la profonde forêt. Son dos est recouvert d’une sueur glacée qui coule le long de son échine claire. Elle tourne la tête, observe aux alentours. Ses grands yeux noirs sont écarquillés par la frayeur que lui a provoquée ce soudain bruissement dans les tréfonds du bois. De ses longues jambes, elle parcourt encore quelques mètres. Elle a eu peur. Jamais elle n’aurait osé s’aventurer aussi près de la lisière sans cette soudaine crainte qui l’a saisie. Devant elle se dresse un fier château reconvertit en pensionnat. Ses oreilles frémissent dans le vent nocturne. Elle lève le museau, hume les alentours. Rien. Alors son regard d’ébène monte vers la lune qui brille, ronde et parfaite, à des kilomètres de là. Pour redescendre peu à peu. Un mouvement attira son attention. Loin, là haut, au sommet d’une tour crénelée, une silhouette se tient debout. Les longs cheveux blonds de l’inconnue flottent tout autour de son pâle visage. Elle semble si belle, si fragile. Le regard de la jeune humaine s’attarde aux alentours. Elle aperçoit la biche. Elles ne se ressemblent pas. L’une, à terre, gracile herbivore, courant dans le vent. L’autre, si près du ciel, et pourtant maintenue au sol. Quelques secondes s’écoulent. Elles se ressemblent. Plus qu’elles ne le pensent, plus qu’elles ne pourraient en avoir conscience. Aussi faibles, fragiles et délicates l’une que l’autre. Un rien pourrait les briser. Un petit cri se fait entendre. Un petit animal vient de succomber sous les griffes du prédateur qui le traquait. Elles ne se font pas d’illusions. Elles aussi partiront un jour. Demain peut être. Ou aujourd’hui, qui sait ? Un craquement retentit entre les arbres. La biche s’enfuit. L’humaine s’approche plus encore du bord, laissant pendre ses jambes dans le vide.


    ***

    Un pas lourd monte l’escalier. Aux aguets, elle écoute, percevant sous le martèlement profond, un autre mouvement, plus vif, d’un homme avalant quatre à quatre les marches qui le séparent de sa proie. Il se rapproche. Affolée, elle regarde tout autour d’elle. Mais dans sa chambre d’enfant, toujours aussi rose que lorsqu’elle avait dix ans, rien n’est susceptible de la dissimuler à celui qui la cherche. Dans un coin, la petite commode blanche se dresse, ses tiroirs sagement fermés. Un cadre photo la montrant aux cotés de sa mère est posé sur le dessus, entouré de milles et unes peluches. Depuis son plus jeune âge, elle les collectionne. Il y en a partout dans la pièce. Il y a quelques années encore, les jeter à terre lui aurait paru insensé. Un crime de lèse-majesté ou de lèse-peluches en l’occurrence. Mais aujourd’hui… Son amour pour elles est bien moins puissant que sa crainte d’être trouvée. Rassemblant les faibles forces que lui confèrent ses quatorze ans, elle pousse et tire de tous sens, jusqu’à venir accoler le meuble à la porte pour en bloquer l’entrée. Puis, terrorisée, elle s’assit tout contre, un ours blanc dans les mains, appuyant autant que possible dans l’espoir vain qu’il s’en irait sans tenter d’entrer. Les petites poignées lui rentraient dans le dos mais qu’importait.

    - Charlotte… Laisse-moi entrer s’il te plait.

    Ne pas répondre. Elle n’était pas là. Il ne pouvait pas savoir qu’elle était là.


    - Charlotte. C’est moi, Edwin. Je sais que tu es là. Ouvre cette porte s’il te plait, tu sais que je ne te ferais pas de mal.

    La voix était douce. Terriblement tentante.

    - Dépêches toi. Je risque de m’énerver et tu sais que ce n’est pas une bonne chose.

    La gentillesse commençait à s’épuiser peu à peu, ravivant de plus belle la peur de la jeune fille.

    - Je te préviens. Si à trois tu n’as pas ouvert cette porte…

    Les trois chiffres, clairement énoncés de l’autre coté du mur retentirent un à un. Trois petites secondes avant l’enfer. Des éclats de bois volèrent, arrachés à la porte par l’impact d’un poing massif, aussi large qu’une assiette. Recroquevillée derrière son illusoire abri, Charlotte laissa échapper un petit cri de surprise et de peur mêlées. Mais déjà le trou s’agrandissait, élargi sans efforts par des mains semblables à des battoirs.

    - Tsss… Charlotte. Qu’est ce que c’est que ce nouvel aménagement de ta chambre ? Ta maman ne t’as pas appris que les meubles on doit les mettre contre les murs. Pas devant la porte ? Écarte-toi, que je remette tout ça en place.

    Serrée contre ce dernier rempart, elle ne bougeait plus, retenant son souffle. Qui sait, peut être penserait il qu’il s’était trompé et qu’elle n’était pas là. Avec un peu de chance…

    - Tu l’auras voulu.

    D’un geste souple, coulé, il se glissa dans le trou, enjambant la commode pour se retrouver face à elle. Il lui saisit brusquement le bras la jetant loin de sa pseudo-cachette. Il n’était pas particulièrement grand mais une impression de force se dégageait de son corps noueux. A l’inverse, son acolyte, qui venait de jeter à terre le petit meuble blanc, le détruisant au passage et qui s’engouffrait à présent dans l’encadrement.

    - Ainsi, tu essayais de te cacher. Ce n’est pas très accueillant Charlotte. Laisse-nous Tony. Il faut que j’enseigne quelques… manières à cette jeune demoiselle. Je crois qu’il est plus que temps de reprendre en main son éducation.

    Son compagnon mesurait plus de deux mètres. Il est probable que d’un geste il aurait pu assommer celui qui venait de lui donner un ordre. Pourtant ses cent kilos de chair s’ébranlèrent et franchirent de nouveau le creux béant laissé par l’absence de la porte. Edwin reporta son attention sur sa proie. Petite, fine, blonde, des grands yeux bleus écarquillés par la peur. Un délice. Cette terreur surtout… la crainte qu’il lisait dans son regard avait un goût indescriptible. Une once hésitation traversa son esprit. Jusque là, il n’avait honoré que ses lèvres. Pour passer à l’étape supérieure, quelle méthode employer ? Tendresse feinte ou violence et douleur ? D’un coté, il aurait tout le temps de lui apprendre le sens de ces deux derniers mots par la suite. Mais d’un autre coté… Autant l’habituer dès maintenant. Décision cruciale. Et suffisamment importante pour qu’il s’arrête quelques secondes, pesant soigneusement le pour et le contre de chaque option. Mais qu’importait. Une poignée de secondes n’étaient rien, à plus forte raison quand elles lui étaient offertes chargées de tant de peur. Après mûre réflexion… Pourquoi marcher quand on peut courir ? Une lueur de sadisme luisit un bref instant dans ses prunelles noires. Un bref éclat illumina la chambre, reflet du soleil sur une lame de métal parfaitement lisse. Attrapant la jeune fille par l’épaule, il la jeta sans ménagement sur le lit. Le tranchant du métal traversa ses vêtements sans entamer la peau blanche. Rengainant l’arme, il la débarrassa définitivement de tout ce qui la vêtait, contemplant le corps nu qu’il s’offrait.
    Les rondeurs de l’enfance n’avaient pas encore totalement disparues, s’accordant doucement aux courbes charmantes qui s’éveillaient en douceur. Il se jeta sur elle, affamé de son corps, de sa peur, de son refus. Si jeune, et pourtant si belle. Délicate et parfaite. Une biche. Une jeune biche affolée, entre les mains du prédateur qu’il était. Il la parcourait des yeux, des mains, jouant sur sa peau nue un morceau d’une extrême complexité, lui arrachant des cris de douleurs mêlés à des gémissements de plaisir et de honte mêlés. Si douce, si innocente, à peine une femme. Son visage terrifié, son corps frissonnant… Et ce désir indescriptible qui lui poignait les reins… Pourquoi faire durer le suspens ? Il aurait tout le temps de le faire après. Dans un râle rauque, il ouvrit sa ceinture.

    ***


    - NON !

    Haletante, le front trempé de gouttelettes de sueur, Charlotte se redressa d’un coup dans son lit. Le livre posé à ses cotés glissa doucement, atterrissant à terre. Mais elle n’y prêta pas attention, elle si respectueuse des ouvrages de toutes sortes d’ordinaire… Elle n’avait pas voulu dormir. Elle s’était accrochée à sa lecture. Mais la fatigue était venue, fourbe, l’emporter au pays des songes. Des songes… Quel beau mot. Il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pas rêvé. Ses nuits n’étaient peuplées que de cauchemars que rien ne parvenait à apaiser. Elle avait tout tenté pour s’épargner de revivre ces moments honnis, les somnifères, les sortilèges, les potions, les nuits blanches… Mais rien n’avait su chasser ces souvenirs de son esprit, ou l’en préserver durant son sommeil. Inutile de tenter de se rendormir. Et de toute façon, elle n’en avait pas envie… Elle se leva doucement, veillant à ne pas éveiller ses condisciples. A la grande gêne de Charlotte, celles-ci avaient fini par insonoriser leurs baldaquins, afin d’éviter d’être réveillées par les cris que lui arrachaient ses nuits d’horreur. Mais la nuit était trop belle, trop calme, pour qu’elle fasse du bruit. Pieds nus, sa longue chemise de nuit blanche tombant jusque ses genoux, ses cheveux blonds cascadant le long de son dos, elle descendit en silence l’escalier menant à la Salle Commune des Aigles.

    Quelques bribes de son rêve restent ancrées dans sa mémoire. Ce jour là. La première fois où… Pourquoi ? Jamais encore elle n’avait revécu ce moment en songe. Le fracas de la porte qui explose, les palpitations effrénées de son cœur affolé, les mains avides sur elle… la touchant, la caressant, sans aucuns égards pour elle… Elle étouffe. De l’air. S’engouffrant dans le passage de sortie, elle hésite à peine une fraction de secondes. Elle a besoin d’air. Une marche, puis une autre. Le haut escalier en colimaçon qui mène à la tour Nord est glacé sous ses pieds. Une apparition. Voilà ce à quoi elle ressemble ainsi, gravissant d’un pas leste les dalles de pierres. Enfin la porte.

    Une bouffée d’air pur l’assaillit. Réel plaisir. Elle fait un pas. Puis un autre. Encore un. Le parc de Poudlard s’étend sous ses yeux, désert, baigné d’obscurité et de lumière de lune. Sous cet éclairage singulier, la chevelure de la jeune femme semble faite de fils d’argent. Odieuse beauté. Combien auraient souhaité posséder la perfection de ses traits fins ? Et combien pouvaient s’imaginer qu’elle-même haïssait ce physique trop enviable ? Le regard azuré se perd au-delà des arbres minces oscillant dans la brise légère, plongeant jusqu’aux grands seigneurs du fin fond des bois. Pour revenir à la pelouse. Le Saule Cogneur. La petite cabane, dont on disait qu’elle avait été la demeure d’un garde chasse il y a longtemps. A la lisière de la forêt, une jeune biche.
    De l’air. Pur. Frais. Mais ça ne lui suffit pas. Elle étouffe. Sa vie semble prise dans un carcan de douleur qui l’asphyxie peu à peu. Elle voudrait respirer, ouvrir ses poumons à la tendresse de la nuit, pouvoir rire, rire sans savoir pourquoi, jusqu'à en avoir mal au ventre et des larmes dans les yeux. Juste vivre. Comme tout le monde. Et aimer. Et sourire. Et plaisanter. Ne pas rester enfermée dans ses peurs. Elle a tant perdu. Sept ans ont suffit pour faire d’une enfant rieuse une jeune femme renfermée et murée dans une douleur qu’elle tait par peur, par honte…

    Elle s’approche du rebord. Encore, et encore. Prenant conscience des larmes amères qui lui coulent le long des joues, elle s’arrête un instant, ne contrôlant plus leur lente descente le long de ses joues. Il n’y a plus qu’une série de petits créneaux pour la séparer du vide. Et après tout, pourquoi ne pas les franchir ? Pourquoi ne pas mettre fin à cette vie de peur ? Qu’avait-elle à gagner à vivre encore ? A souffrir encore ? A revivre inlassablement ces instants qui ruinaient sa vie chaque nuit, dans son sommeil. Alors pourquoi ne pas sauter ? Se libérer ? Enfin ? Avancer, enjamber le rebord. Elle est debout. Plus qu’un pas et elle connaitrait l’ivresse d’Icare dans les cieux. Un seul. Un geste si naturel, que l’on fait sans y penser… Un pas. Un seul.

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MessageSujet: Re: J'ai plus envie d'me battre... J'ai plus envie d'me battre... Icon_minitimeLun 31 Aoû 2009 - 20:46

    De la musique, très forte. Un genre musical électro. Une foule, tous les uns sur les autres à bouger leur corps au rythme de la musique. Un bar, de l’alcool, quelques friandises. Des chaises, toutes vides, à quelques exceptions.
    Bienvenue dans une des soirées interdites de Poudlard …
    Au centre de la foule, une jeune femme brune, vêtue d’une robe violette, d’une légèreté affolante. Fine bretelles posées sur les épaules, tissu presque transparent, mais épousant parfaitement les formes du corps la jeune Serpentard. Chaussée de tallons haut d’une bonne dizaine de centimètres, Heaven Hamilton ondulait son corps, sans complexes. Mais à cette heure assez avancée de la nuit, elle en était plus à un jeu de séduction avec un adorable blondinet de septième année chez les rouges et ors. Elle jouait l’indifférente, mais il ne mettrait pas plus de deux minutes à lui sauter dessus.
    Encore une minute à danser sur la piste, en ne lui adressant pas plus de deux regards en coin, avec un sourire dans le coin des lèvres. Elle se rapprocha d’Alexia qui n’était pas trop loin, d’une voix assez forte elle s’adressa à son amie dans le creux de son oreille.

    - Je vais me rafraichir quelques minutes.

    Alexia acquiesça. Plus qu’une minute avant que le beau jeune homme ne lui saute dessus. Elle se glissa entre les autres élèves, sourit à ceux qu’elle connaissait. La belle des verts et argents avait encore réussit une de ses soirées illicites avec Alexia. Reine de Poudlard à plein temps, pour satisfaire ces dames et gentleman pas si obéissants et sérieux que cela. Direction le bar, Heaven prit un verre de tequila qu’elle s’enfila en quelques secondes. Elle n’en était plus à son premier verre de la soirée, et l’état euphorique l’envahissait petit à petit, à son plus grand bonheur. Elle sentit des bras l’enlacer, et des lèvres se déposer sur son cou. Elle sourit. C’était gagné. Une minute et trente seconde pour amener le Gryffondor sexy à ses pieds.

    - Si je te kidnappe pour un petit tour à l’extérieur, t’y opposerais-tu ?
    - Essaye toujours …

    Elle posa son verre sur le bar, et le Gryffondor fit glisser sa main droite le long de son bras gauche pour attraper la main gauche de la jeune femme et de la tirer pour l’emmener vers l’extérieur. Après une petite course, quelques couloirs traversés, quelques escaliers montés, il la colla contre un mur et l’embrassa à pleine bouche. Heaven posa sa main sur les lèvres du garçon, et lui reprit la main pour l’emmener ailleurs. Ils montèrent quelques étages. Ils ne savaient pas tellement où ils allaient. C’était un peu suivant leur instinct, mais ils montaient de plus en plus haut dans les étages de Poudlard. Le beau blond, la devança et la plaqua contre une porte. Il commença à glisser ses mains sous la robe de la Serpentard, et Heaven s’attela à dénouer la ceinture du jeune homme. Après qu’Elle, lui ait dénoué sa ceinture, détaché le bouton de son pantalon, que Lui ait remonté la robe de la demoiselle, descendu la fermeture éclaire de la robe pour que le tissu glisse à petite vitesse sur sa poitrine, Heaven chercha le poignet de la porte, elle l’agrippa. Dans un geste brusque, ils se retrouvèrent tous les deux sur le sol froid d’une pièce de la tour Nord, la Serpentard étant sur le Gryffondor. Heaven rit de bon cœur, suite à cette cascade peut commune, le Gryffondor la suivit dans son rire, avant qu’elle ne l’embrasse de nouveau. Quelques secondes après, elle se releva, pour ôter sa robe. Mais lorsqu’elle commença à lever les bras elle entrevue une silhouette sur le balcon de la pièce. Elle observa cette silhouette. Une jeune femme, blonde, portant une chemise de nuit blanche, si belle, mais si fragile …

    * Non … *


    - Et ben mon ange … je te pensais plus sauvage que ça …
    - Sors de là.
    - On ne brusque pas un homme dans un moment si intense …
    - SORS DE LA !!!

    Elle se releva, brutalement, replaça sa robe en vitesse. Le Gryffondor se releva sans trop comprendre et approcha de nouveau ses mains du corps d’Heaven. Ni une, ni deux, elle sortie sa baguette magique et la pointa sur le visage du Gryffondor. Elle ne plaisantait plus du tout.

    - Je t’ai demandé de sortir de là.

    Il ne bougeait pas, se pensant plus fort qu’elle certainement. Elle baissa sa baguette magique et la stoppa lorsque le bout de sa baguette pointa un endroit sensible aux hommes, entre leurs jambes…

    - Si dans les dix secondes qui suivent tu n’es pas dehors, tu pourras dire adieu à ta virilité.

    Le regard noir, elle leva légèrement les sourcils, inclina de quelques centimètres sa tête sur la gauche et un sourire se dessina doucement sur son visage. Un sourire sadique, vicieux … Le jeune Gryffondor remonta rapidement son pantalon qui lui était tombé sur les chevilles, retira son sourire par la même occasion et s’éclipsa.
    Heaven baissa sa baguette mais ne la rangea pas pour autant, en regardant rapidement la porte elle ne put se retenir de cracher quelques insultes.

    - Connard …

    Elle se dirigea à pas lents vers le balcon, et vers la silhouette. Mais plus elle avançait, plus son cœur battait. Pourquoi ? Elle regardait la silhouette …
    Elle se mit à courir, et s’arrêta juste devant la porte qui donnait sur le balcon. Comme bloquée. Bloquée par la Silhouette, Charlotte qui n’était qu’à deux pas du vide. Et bloquée par le vide, le même qu’il y a deux ans.

    - CHARLIE !!!! NON ! DESCEND DE LA !

    Elle n’osait pas aller plus loin. Elle ne voulait pas. Cette tour, ce balcon … c’était le même que celui de son accident. Des flashs lui revenaient lorsqu’elle fermait ses paupières, des flashs de sa chute. Elle secoua sa tête pour les chasser. Ce souvenir était bien trop horrible pour qu’il se reproduise. Pas Charlotte, surtout pas avec Charlotte. La Serpentard paniquait. Sa baguette dans sa main, elle la sentait moite. Elle se mordait la lèvre inférieure, et des grimaces avaient remplacé les rires sur son visage. Pourquoi en arriver là ? Pourquoi Charlotte, là sur ces pierres, prête à sauter. Elle n’avait pas eut à chercher longtemps pour comprendre dans quelle situation son amie était. Elle s’était déjà trouvée là, sur ses pierres, quelques années plus tôt. Et pour l’avoir vécu, avoir subit les conséquences d’une telle chute, elle ne voulait pas que d’autres le subisse.

    - Charlie … s’il te plait. Ne fais pas ça. Crois-moi, ça ne résoudra rien. C’est juste fuir les problèmes. S’il te plait, ne fais pas cette bêtise…

    * J’ai trop besoin de toi … *

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